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Le Rhum Martiniquais MARTINIQUE FRANCE +

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20020127 FORT DE FRANCE MARTINIQUE (16)

Visiter les distilleries de rhum martiniquais, c’est plonger au cœur d’un patrimoine historique, agricole et culturel unique. Ces lieux, souvent installés dans d’anciennes habitations coloniales, révèlent les secrets de fabrication d’un rhum AOC reconnu mondialement, élaboré à partir de canne à sucre locale et de méthodes ancestrales. Entre alambics en cuivre étincelants et champs de canne à perte de vue, les guides passionnés partagent l’histoire tumultueuse de l’île, liée à l’esclavage et à la résilience des traditions créoles. La dégustation de rhums vieux ou agricoles, aux arômes de vanille, cannelle ou fruits tropicaux, devient une expérience sensorielle et pédagogique. Ces distilleries, véritables gardiennes d’un savoir-faire transmis depuis des siècles, incarnent l’âme de la Martinique, où nature, mémoire et innovation se mêlent pour raconter une histoire aussi complexe qu’envoûtante. Une étape incontournable pour comprendre l’identité de l’île, complétant parfaitement l’immersion aux Jardins de Balata.

Rhum Martiniquais LA MAUNY

Nous pénétrons dans un sanctuaire où le temps s’est enivré de mélasse, au cœur des collines vibrantes de Rivière-Pilote. La distillerie Mauny, fondée en 1749 par les frères Bally, déploie ses bâtiments ocre aux volets bleu indigo comme un village créole figé dans l’âge d’or des plantations. Sous nos pieds, les pavés inégaux de la cour principale portent encore les traces des charrettes à bœufs qui apportaient la canne des champs de Morne Aca, leurs sillons creusés par deux siècles de roues en bois cerclé de fer. L’air est lourd de l’odeur douceâtre des vesous en fermentation, mélangée aux effluves de chêne brûlé des fûts vieillissant à l’ombre des carbets de palmes tressées.

L’histoire murmure entre les alambics en cuivre martelé, vestiges de l’époque où les esclaves affranchis devinrent maîtres-rhumiers. En 1848, lorsque l’abolition sonna, la famille Mauny – du nom d’un ingénieur visionnaire – inventa le premier rhum agricole AOC de Martinique en détournant un moulin à canne pour presser le pur jus, aujourd’hui récolté à la main sur 120 hectares de terres volcaniques. Le musée, installé dans l’ancienne maison du géreur, expose des reliques émouvantes : une facture de 1789 libellée en livres tournois pour un fût de « guildive », le journal de bord taché de sucre d’un contremaître ayant survécu au cyclone de 1891, et la cloche en bronze qui rythmait les travaux des champs, fêlée par un coup de machette lors d’une révolte.

Une anecdote circule parmi les coupeurs de canne : chaque vendredi saint à l’aube, les alambics produiraient un rhum aux notes de violette – secret attribué à l’esprit de Marie-Anne, esclave empoisonnée par son maître et dont le fantôme hanterait les chais. Les initiés vous montreront la « case aux épices », où les rhums vieux macèrent avec des gousses de vanille sauvage et des écorces de cacao récoltées sur les flancs de la Montagne du Vauclin.

Le circuit initiatique commence aux champs de canne bleue, où les coupeurs en kako (chapeau traditionnel) enseignent l’art du djobage – cette coupe en diagonale qui préserve les racines. On suit ensuite le chemin des mulets jusqu’à la salle de broyage, où le moulin à vapeur de 1925 rugit encore douze heures par jour durant la campagne sucrière. À midi, la dégustation s’impose : du blanc pétillant aux arômes de canne fraîche au XO vieilli 15 ans en fûts de cognac, en passant par le légendaire « 1749 » dont chaque bouteille numérotée contient une feuille d’or – clin d’œil aux pièces d’antan.

Pour les aventuriers, une randonnée mène aux « sources secrètes » où la distillerie puise son eau pure, entre bassins naturels et vestiges de canaux d’irrigation amérindiens. Les plus curieux pousseront jusqu’à l’Habitation La Mauny, son parc aux sculptures de ferraille représentant les esprits du rhum, et son carbet panoramique où déguster un ti-punch face au coucher de soleil embrasant les îlets du François.

Conseil des anciens : visitez en juillet lors de la Fête du Vesou, quand les rues de Rivière-Pilote résonnent de tambours bèlè et que les alambics s’ouvrent pour une cuvée spéciale parfumée au bois bandé. Et surtout, rapportez un flacon de « Rhum Créole » – vieilli en fûts de chêne des Vosges, il se bonifie avec les années, comme la mémoire de cette terre où chaque goutte raconte une révolte, un amour, ou un cyclone traversé.

Rhum Martiniquais 3 RIVIERES

Nous contournons les champs de canne ondoyants de Sainte-Luce, guidés par le parfum capiteux de mélasse fermentée, jusqu’aux portes ocre de la plus ancienne rhumerie martiniquaise encore en activité. Trois Rivières, fondée en 1660 par Nicolas Fouquet, déploie ses bâtiments créoles aux persiennes vert d’eau le long des trois cours d’eau sacrés des Kalinagos : le Oman, le Saint-Jean et le Bois d’Inde. Ces artères liquides, qui donnèrent son nom au domaine, alimentent depuis quatre siècles les roues à aubes et les turbines, leurs eaux riches en minéraux volcaniques sculptant le caractère unique des rhums AOC produits ici.

Nos pas résonnent dans la « cathédrale des fûts », chai voûté où vieillissent 10 000 barriques de chêne français sous les regards peints des anciens maîtres-rhumiers. Les murs en pierre de taille, épais d’un mètre, gardent la fraîcheur des nuits d’hivernage où les esclaves affranchis perfectionnèrent l’alambic à colonne en 1845. Une légende circule dans les champs de canne bleue : chaque 22 mai, anniversaire de l’abolition, les trois rivières charrient des paillettes d’or – offrande des esprits marrons aux travailleurs.

L’architecture témoigne des métissages : le moulin à vent hollandais de 1720 coiffé d’un kiosque à musique créole, les bassins de décantation tapissés de faïences bordelaises, et le « Temple du Vesou », pavillon néoclassique abritant des alambics en cuivre martelé où s’élaborent les rhums vieux millésimés. Ne manquez pas la fresque murale du hall d’accueil, peinte en 1953 par un artiste haïtien anonyme : elle dépeint les trois rivières comme des déesses fluviales enlacées à des travailleurs enchaînés, leur chaîne brisée formant le logo de la marque.

Une anecdote chuchotée par les alambics : en 1902, lors de l’éruption de la Pelée, le maître de chai aurait sauvé les cuvées en les enterrant dans des jarres en terre – certaines seraient encore enfouies sous le jardin aux tamariniers. Les initiés vous montreront la « Case des Étoiles », grenier transformé en observatoire par un géreur passionné d’astronomie au XVIIIe siècle, dont les calculs gravés au couteau sur les poutres prédisent encore les cycles lunaires optimaux pour les récoltes.

Le circuit initiatique débute aux champs de canne rouge, variété endémique cultivée en terrasse depuis les Amérindiens. On suit le chemin des mulets jusqu’au broyage, où le vesou s’écoule dans des auges en acajou centenaires. À midi, la dégustation s’impose : du blanc pétillant « Cœur de Canne » aux notes de gingembre sauvage au « Millésime 1953 », vieilli en fûts de xérès et servi dans des verres en cristal taillé.

Pour les passionnés, une randonnée mène aux sources secrètes des trois rivières, traversant des forêts de gaïacs où les écureuils péyi cachent des noix de cajou. Les noctambules opteront pour la « Nuit des Alambics », spectacle estival où les cuivres chauffés au bois de châtaignier rougeoient comme des soleils miniatures, éclairant des danses bèlè improvisées.

Conseil des anciens : visitez en octobre lors de la « Fête du Vesou », où les chaudrons débordent de sirop fumant et où l’on cuisine le « Matoutou » aux trois rhums dans des marmites en terre. Et surtout, rapportez une fiole du « Rhum des Oubliés », assemblage rare vieilli dans les fûts oubliés de la cave aux fantômes – chaque gorgée est un dialogue entre le feu de la terre et la douceur des alizés.

Le Rhum Martiniquais  J.M

De Grand’Rivière, nous ne pouvions manquer de visiter la célèbre distillerie J.M, nichée au cœur d’un écrin de verdure où la nature semble avoir forgé un sanctuaire dédié à l’art du rhum. Le chemin qui y mène serpente entre les mornes couverts d’une végétation luxuriante, où les champs de canne à sucre s’étendent à perte de vue, baignés par les brumes de la montagne Pelée. L’air est chargé d’humidité, transportant avec lui des effluves de terre mouillée, de végétation dense et de sucre chaud, prémices de la découverte qui nous attend.

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par le charme authentique des lieux. La distillerie J.M, fondée au XIXe siècle, est l’une des plus anciennes et des plus emblématiques de la Martinique. Son architecture, mêlant pierre volcanique et bois patiné par le temps, témoigne d’un savoir-faire préservé à travers les générations. Nous sommes accueillis par le bruit apaisant de l’eau : ici, la rivière Roches, qui descend des hauteurs de la Pelée, joue un rôle essentiel dans le processus de fabrication du rhum, alimentant les installations en une eau pure et cristalline, un élément clé de la qualité du précieux nectar.

Nous pénétrons dans l’antre de la distillation, où le parfum enivrant de la canne fraîchement broyée nous enveloppe immédiatement.

Les grandes roues en métal des moulins, actionnées jadis par la force de la vapeur, ont cédé la place à des équipements modernes, mais l’esprit des anciennes traditions perdure. Nous découvrons les immenses colonnes de distillation en cuivre, dans lesquelles le jus de canne fermenté se transforme lentement en rhum agricole, selon un procédé minutieux qui fait la renommée de J.M. Ici, chaque étape est un équilibre subtil entre tradition et innovation, entre respect des méthodes ancestrales et quête constante d’excellence.

Les chais de vieillissement nous plongent dans une atmosphère feutrée, où les fûts en chêne reposent dans une semi-obscurité, imprégnant lentement le rhum de leurs arômes boisés. L’odeur du bois, mêlée à celle des vapeurs alcoolisées, crée une sensation envoûtante, presque mystique. Nous apprenons que l’humidité ambiante et la proximité de la montagne confèrent aux rhums J.M un vieillissement unique, accentuant leur complexité aromatique et leur rondeur.

Vient enfin le moment tant attendu de la dégustation. Devant nous, une sélection de rhums blancs, élevés sous bois et vieux nous invite à un voyage sensoriel. Le premier contact est vif, marqué par la puissance du terroir volcanique. Les notes de canne fraîche explosent en bouche, suivies d’arômes plus subtils de fruits tropicaux, d’épices et de cacao. Nous savourons lentement, cherchant à capter chaque nuance, chaque secret que renferme cette eau-de-vie d’exception.

 

Notre visite se termine sur une note contemplative. Depuis la distillerie, la vue s’ouvre sur les collines environnantes, où les champs de canne se balancent doucement sous le vent. Nous quittons J.M avec un profond respect pour ce savoir-faire ancestral, conscients d’avoir touché du bout des lèvres l’âme de la Martinique, celle d’une île où chaque goutte de rhum raconte une histoire, celle de la terre, du climat, des hommes et de leur passion.

RHUM BAILLY

Nous avons eu l’occasion de déguster le Rhum Bailly, un spiritueux qui incarne à merveille la tradition et l’excellence de la distillation dans les Caraïbes. Dès le premier contact, nous avons été séduits par sa robe ambrée et ses arômes complexes, véritables reflets du soleil et des terroirs de nos îles. Ce rhum, portant le nom de la famille fondatrice, perpétue un savoir-faire transmis de génération en génération, où le choix minutieux des cannes à sucre, une fermentation naturelle et une distillation en alambics traditionnels s’unissent pour donner naissance à un produit d’exception.

Dans l’ambiance conviviale d’un bar typiquement antillais, nous avons savouré ce rhum pur, accompagné de glaçons et relevé d’un zeste d’agrumes. Au fil de la dégustation, les notes subtiles de vanille, de caramel et d’épices se sont déployées, créant une symphonie gustative qui a émerveillé nos papilles. Nos échanges avec les distillateurs nous ont permis de découvrir des anecdotes fascinantes sur l’origine du Rhum Bailly : jadis produit dans de petites distilleries rurales, il a su conquérir les marchés internationaux grâce à la passion et au dévouement des artisans qui l’ont élaboré.

Pour nous, le Rhum Bailly représente bien plus qu’une boisson ; il est le symbole d’un patrimoine culturel et artisanal unique, qui raconte l’histoire des Caraïbes et l’esprit des fêtes qui y règnent. Chaque gorgée nous invitait à voyager dans le temps, à ressentir la chaleur des traditions et la convivialité qui caractérisent la vie insulaire. Nous repartons avec l’envie de continuer à explorer ces trésors liquides, convaincus que cette tradition authentique perdurera pour les générations futures.

RHUM NEISSON

Nous avons eu l’occasion de goûter au Rhum Neisson, un véritable joyau de la tradition martiniquaise, et dès la première gorgée, nous avons été transportés par ses arômes complexes et son équilibre subtil. Ce rhum incarne le savoir-faire artisanal transmis de génération en génération, élaboré à partir de cannes à sucre soigneusement sélectionnées et distillé dans des alambics traditionnels. Lors de notre visite dans la région du Carbet, nous avons parcouru la distillerie Neisson, où l’architecture coloniale du site se mêle harmonieusement aux équipements modernes, témoignant de l’évolution d’une technique ancestrale dans un cadre pittoresque.

Nous avons ainsi découvert le processus minutieux de fermentation naturelle, suivi d’une distillation lente qui permet de révéler des notes délicates de vanille, de caramel et d’épices. Nos échanges avec les distillateurs, passionnés et fiers de leur héritage, nous ont permis d’en apprendre davantage sur l’histoire de la distillerie, dont les origines remontent à plusieurs décennies, et sur les anecdotes qui entourent la production de ce rhum d’exception. Par exemple, ils nous ont confié que certains lots, en vieillissant en fût, développaient une complexité surprenante, transformant chaque dégustation en un véritable voyage sensoriel.

Pendant notre dégustation, nous avons partagé nos impressions autour d’un verre de Rhum Neisson, savourant la texture soyeuse et la profondeur des saveurs qui se dévoilaient progressivement. Ce moment de convivialité nous a permis de comprendre que ce rhum n’est pas qu’une simple boisson, mais bien le reflet d’un patrimoine culturel vivant, qui célèbre la richesse de l’économie locale basée sur la canne à sucre et l’art de vivre des Caraïbes.

Nous repartons de cette expérience avec le sentiment d’avoir touché du doigt l’âme de la Martinique, convaincus que le Rhum Neisson est un symbole d’authenticité et de convivialité. C’est une invitation à renouer avec des traditions ancestrales, à apprécier l’harmonie entre nature et savoir-faire humain, et à célébrer la passion qui anime chaque étape de sa production.

RHUM DEPAZ

Nous avons découvert le Rhum Depaz lors de notre circuit dans la région de Le Carbet, en Martinique, et dès notre arrivée, nous avons été immergés dans une véritable immersion dans la tradition et le savoir-faire artisanal.

Nous avons parcouru les allées de la distillerie, où l’architecture coloniale se mêle aux installations modernes, témoignant d’un équilibre entre le respect des anciennes méthodes de production et l’innovation.

Là, nous avons appris que le Rhum Depaz est élaboré à partir de canne à sucre soigneusement sélectionnée, fermentée selon des techniques traditionnelles, puis distillée dans des alambics en cuivre qui confèrent à ce spiritueux sa complexité et sa finesse.

Chaque étape du processus, de la récolte à l’assemblage final, nous a permis de ressentir la passion et le dévouement des artisans qui perpétuent ce patrimoine millénaire.

Nos dégustations nous ont révélé des arômes subtils de caramel, d’épices et de fruits tropicaux, qui nous ont transportés au cœur même de l’histoire martiniquaise. Nous avons écouté avec intérêt les anecdotes racontées par notre guide, qui nous a expliqué comment la famille Depaz a su traverser les époques en adaptant ses méthodes tout en préservant l’authenticité de son produit, symbole de la richesse et de la résilience de l’île.

Ce circuit, qui s’inscrit dans un parcours touristique plus vaste incluant des visites de champs de canne à sucre, de vieux bâtiments distillatoires et de musées dédiés à l’histoire du rhum, nous a permis de comprendre l’importance culturelle et économique du rhum en Martinique. Chaque gorgée de Rhum Depaz nous rappelait que derrière cette boisson se cache une histoire d’excellence, de travail acharné et de traditions transmises de génération en génération. Nous repartons de cette expérience avec l’envie de partager ce trésor liquide, convaincus que le Rhum Depaz incarne l’esprit vibrant et chaleureux de la Martinique.

RHUM SAINT JAMES

Nous pénétrons dans un univers où l’air vibre de sucre et de mémoire, au cœur des champs de canne bleue de Sainte-Marie. La Maison Saint James, fondée en 1765 par le père Lefébure, dresse ses alambics de cuivre comme des cathédrales industrielles. Ses murs ocre, écaillés par les embruns et les cyclones, gardent les stigmates des révoltes d’esclaves de 1831 – on dit que les fûts de vieillissement furent un temps utilisés comme cachots improvisés. L’architecture hybride mêle hangars coloniaux aux charpentes de gaïac et bâtiments art déco des années 1930, où les archives poussiéreuses révèlent des factures de plantation signées en piastres espagnoles.

Nos pas résonnent dans la salle des alambics « Savalle », derniers témoins du procédé de distillation en continu inventé ici en 1882. Un maître-rhumiste nous explique comment la sève fraîche des cannes, broyées dans l’heure suivant la coupe, se transforme en « vesou » – ce jus trouble fermenté grâce à des levures sauvages capturées dans les fleurs d’hibiscus. Dans les chais voûtés, 4 000 fûts de chêne français et châtaignier murmurent des parfums de vanille et de tabac blond. Certains portent encore les marques de griffe laissées par les ouvriers lors du tremblement de terre de 2007.

Une anecdote circule parmi les vieilles dames du marché : pendant l’éruption de la Pelée en 1902, le directeur de l’époque aurait rempli les cuves d’eau de mer pour sauver l’alambic principal des coulées pyroclastiques. Le musée de la Canne, installé dans l’ancienne maison du géreur, expose des artefacts troublants – un alambic miniature en argent offert à Napoléon III, des bouteilles scellées lors de l’Exposition coloniale de 1931, et le journal de bord d’un négrier converti en registre de production.

Le circuit initiatique commence aux champs, où les coupeurs en « kazak » bleu manient le sabre d’abattis comme leurs aïeux. Nous suivons le chemin de fer Decauville qui serpente vers la distillerie, ses wagonnets chargés de cannes à la sève encore fumante. À 10h, quand le soleil frappe les cuves de fermentation, les guides proposent une dégustation comparative : le « blanc agricole » aux notes de poivre vert, le « Hors d’Âge » vieilli 15 ans en fûts de cognac, et le mythique « 1765 » dont chaque goutte contiendrait des molécules de rhum produit avant l’abolition.

Pour les passionnés, une randonnée mène au Domaine de Fonds Saint-Jacques, ancienne habitation jésuite où mûrissent les cannes nobles. Les plus audacieux peuvent tenter la « Route des Rhums » en vélo électrique, reliant Saint James à Depaz via les anciennes voies coloniales – 42 km de paysages où les champs ondulent comme une mer verte sous les alizés. Un conseil : visitez en février pendant le Carnaval, quand la distillerie organise des nocturnes aux flambeaux avec concerts de chouval bwa et dégustations de punchs oubliés.

En repartant, nos doigts collent légèrement aux bouteilles emballées dans du papier canne – ultime caresse d’une terre qui, depuis deux siècles et demi, transforme la lumière solaire en or liquide. Et soudain, nous comprenons pourquoi les anciens disent que chaque gorgée de Saint James contient 7 minutes de soleil martiniquais capturé au zénith.

LA GASTRONOMIE DE LA Martinique

RESTAURANT ANNEXE DU MARIN – LE MARIN

Nous poussons la porte de cette ancienne maison de pêcheur transformée en antre culinaire, où les effluves de carry de lambi et de vanille grillée se mêlent au sel accroché aux murs de pierre. L’Annexe du Marin, nichée dans une ruelle pavée du bourg historique, occupe un bâtiment du XVIIIe siècle aux poutres en gaïac noirci par les embruns. Ces murs épais, jadis entrepôt à sel de la Compagnie des Indes, portent encore les entailles des tonneaux roulés par les dockers créoles. Depuis 1987, la famille Belfort y perpétue l’art des « auberges à vivres », ces gargotes coloniales où marins et planteurs négociaient épices contre rhum.

L’architecture révèle des strates d’histoire : le sol en galets de rivière disposés en arabesques par les esclaves, les lucarnes en ogive permettant de guetter les voiles ennemies, et la terrasse sur pilotis où sèchent encore les filets en fibre de latanier. Au plafond, des ex-voto en forme de bateaux rappellent qu’ici s’échangèrent les recettes du « féroce » contre des secrets de navigation. Une anecdote circule parmi les habitués : en 1993, un cuisinier aurait découvert dans le cellier un journal de bord du pirate Monbars, listant des accords mets-rhum – inspirant la carte actuelle et son fameux flambé au vieux Saint-James.

Le circuit gourmand démarre au marché du Marin voisin, où les producteurs fournissent crabes mantous et fruits à pain. Après le repas, un sentier mène au fort Saint-Etienne (5 min à pied), avant une croisière digestive vers les îlets du François. Conseil des initiés : demandez la table « Cap 110 » près du puits colonial, où la brise marine épice naturellement chaque bouchée.

RESTAURANT AU RENDEZ VOUS SAINT ANNE

Après notre visite de Sainte-Anne, nous avons découvert Le Rendez-vous, un restaurant typiquement local niché au cœur du bourg. Ce charmant établissement offre une vue imprenable sur la baie de Sainte-Anne, créant une ambiance idéale pour savourer une cuisine créole traditionnelle.​

Le menu met en avant des produits frais de la mer et du terroir martiniquais. Parmi les plats emblématiques, nous avons dégusté le colombo de poulet, les accras de morue et les poissons du jour, tous préparés avec des ingrédients locaux de qualité. Pour terminer notre repas sur une note sucrée, nous nous sommes laissés tenter par le célèbre blanc-manger coco et le moelleux au chocolat accompagné de sa boule de glace.​

Le restaurant est ouvert de 8h à 21h sans interruption, faisant également office de bar et glacier. Nous avons apprécié pouvoir nous arrêter pour déguster une glace ou boire un verre en terrasse. De plus, des soirées karaoké sont organisées tous les vendredis soirs, offrant une ambiance conviviale et festive.​

L’accueil familial et chaleureux que nous avons reçu a rendu notre expérience encore plus agréable. Le personnel, souriant et attentionné, a su nous conseiller sur les spécialités locales et nous faire sentir comme chez nous.​

En somme, Le Rendez-vous est une adresse incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la richesse de la cuisine créole dans un cadre idyllique, avec une vue exceptionnelle sur la baie de Sainte-Anne. Nous recommandons vivement ce restaurant à tous les amateurs de bonne cuisine et d’authenticité.​

RESTAURANT INDIGO FACTORY LE MARIN

En cette veille de Noël, nous avons choisi de célébrer le réveillon au restaurant Indigo Factory, situé au Marin en Martinique. Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’originalité du lieu : un restaurant flottant, unique en son genre sur l’île, offrant une vue imprenable sur le port de plaisance. 

L’ambiance est chaleureuse et festive, fidèle aux traditions martiniquaises. La salle est décorée avec goût, mêlant élégamment des éléments modernes et créoles. Les tables, joliment dressées, sont ornées de centres de table évoquant la richesse de la flore locale.

Le menu du réveillon est un véritable hommage à la gastronomie locale. Nous débutons par une assiette créole composée d’accras croustillants, de boudins épicés et de féroce d’avocat, accompagnée d’un ti-punch traditionnel. En plat principal, le chef nous propose une langouste grillée, pêchée le matin même, servie avec une sauce chien relevée et des légumes pays. Les saveurs sont exquises, chaque bouchée est un voyage au cœur de la cuisine antillaise.

Durant le repas, des musiciens locaux animent la soirée avec des « Chanté Nwèl », ces chants de Noël typiquement martiniquais qui mêlent créole et français. L’ambiance est conviviale, les clients reprennent en chœur les refrains, créant une atmosphère de partage et de joie. 

Après le dessert, une traditionnelle bûche tropicale revisitée avec des fruits exotiques, nous profitons de la terrasse pour admirer le ciel étoilé et les lumières du port. Le doux clapotis de l’eau contre la structure flottante du restaurant ajoute une touche apaisante à cette soirée mémorable.

Ce réveillon à l’Indigo Factory restera gravé dans nos mémoires comme une expérience unique, alliant découverte culinaire, immersion culturelle et cadre exceptionnel.

RESTAURANT TI TOQUES LE MARIN

Nous nous trouvons au cœur du Marin, une commune pittoresque de la Martinique, riche en histoire et en culture. Le Marin est reconnu pour son port de plaisance, l’un des plus grands des Caraïbes, qui attire chaque année de nombreux plaisanciers du monde entier.

C’est ici, face au club nautique, que se dresse le restaurant Ti Toques. Installé dans l’immeuble Odyssée, ce restaurant offre une vue imprenable sur la marina depuis sa terrasse en teck. La décoration est simple mais chaleureuse, reflétant l’ambiance conviviale du lieu.

Ti Toques est réputé pour sa cuisine du monde, proposant une carte éclectique qui évolue chaque semaine pour surprendre les habitués comme les nouveaux venus. Les plats sont généreux et joliment présentés, avec des options telles que des salades de poulet au curry, des tagliatelles livronese ou encore des arancinis palermitains. Les amateurs de viande se régaleront avec des entrecôtes ou des magrets de canard, tandis que les passionnés de fruits de mer pourront savourer du thon ou de la dorade coryphène, selon la saison.

Le restaurant est également connu pour ses pizzas et ses crêpes, idéales pour un repas rapide mais savoureux. Côté desserts, le tiramisu et la mousse au citron sont des incontournables pour terminer le repas sur une note sucrée.

L’accueil y est chaleureux, avec une équipe sympathique qui se fait un plaisir de recevoir chaque client. Le service est rapide et efficace, assurant une expérience culinaire agréable du début à la fin. 

Après un repas chez Ti Toques, plusieurs circuits touristiques s’offrent à nous. À quelques kilomètres se trouve l’Écomusée de la Martinique, qui retrace l’histoire et les traditions de l’île. Les amateurs de rhum pourront visiter les distilleries La Mauny et Trois Rivières, situées respectivement à 5,9 km et 10,5 km du restaurant. Ces visites offrent une plongée dans le patrimoine culturel et gastronomique de la Martinique, complétant ainsi une journée riche en découvertes.

En somme, Ti Toques est plus qu’un simple restaurant ; c’est une invitation à découvrir la richesse culinaire et culturelle du Marin, le tout dans un cadre idyllique face à la marina.

RESTAURANT DE LA DISTILLERIE LA MAUNY

La distillerie Maison La Mauny, fondée en 1749, est nichée au cœur d’une vallée verdoyante à Rivière-Pilote, entourée de champs de canne à sucre. Elle a su conserver toute son authenticité au fil des siècles.

Pour les visiteurs souhaitant se restaurer sur place, le restaurant Kay Mimi est situé au pied de la distillerie. Ce restaurant propose une cuisine créole traditionnelle, permettant aux convives de savourer des mets locaux et savoureux. Le restaurant est ouvert du lundi au vendredi, de 12h à 16h, et est fermé en septembre. Pour plus d’informations ou pour effectuer une réservation, vous pouvez contacter le restaurant au 06 96 19 54 74 ou au 05 96 48 55 67.

Après votre repas, une visite guidée de la distillerie en petit train, appelée « Ti Train », est proposée. Ces visites ont lieu à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h et 16h. Les tarifs sont de 8€ pour les adultes et de 4€ pour les enfants de 4 à 12 ans (gratuit pour les moins de 4 ans).

La boutique de la distillerie, la « Cabane à Rhum », offre une large gamme de rhums et d’accessoires estampillés « La Mauny ». Vous y trouverez également une cave à vins et champagnes.

Pour prolonger votre journée, la plage de l’Anse Figuier est située à seulement 10 minutes du domaine, offrant une belle opportunité de détente après la visite.

En somme, la distillerie Maison La Mauny et le restaurant Kay Mimi offrent une expérience enrichissante, alliant découverte culturelle et plaisirs culinaires, le tout dans un cadre authentique et chaleureux.

RESTAURANT MANGO BAY LE MARIN

Le Mango Bay est un restaurant situé à la Marina du Marin en Martinique, offrant une vue imprenable sur les voiliers et catamarans amarrés. La cuisine proposée est un mélange de saveurs françaises, créoles et italiennes, avec des plats tels que des ribs, des moules et des crêpes appréciés des clients. Les visiteurs apprécient également les hamburgers accompagnés de frites savoureuses.

Le restaurant est réputé pour sa cuisine du monde, proposant une carte éclectique qui évolue chaque semaine pour surprendre les habitués comme les nouveaux venus. Les plats sont généreux et joliment présentés, avec des options telles que des salades de poulet au curry, des tagliatelles livronese ou encore des arancinis palermitains. Les amateurs de viande se régaleront avec des entrecôtes ou des magrets de canard, tandis que les passionnés de fruits de mer pourront savourer du thon ou de la dorade coryphène, selon la saison.

Le restaurant est également connu pour ses pizzas et ses crêpes, idéales pour un repas rapide mais savoureux. Côté desserts, le tiramisu et la mousse au citron sont des incontournables pour terminer le repas sur une note sucrée.

L’accueil y est chaleureux, avec une équipe sympathique qui se fait un plaisir de recevoir chaque client. Le service est rapide et efficace, assurant une expérience culinaire agréable du début à la fin.

Après un repas chez Le Mango Bay, plusieurs circuits touristiques s’offrent à nous. À quelques kilomètres se trouve l’Écomusée de la Martinique, qui retrace l’histoire et les traditions de l’île. Les amateurs de rhum pourront visiter les distilleries La Mauny et Trois Rivières, situées respectivement à 5,9 km et 10,5 km du restaurant. Ces visites offrent une plongée dans le patrimoine culturel et gastronomique de la Martinique, complétant ainsi une journée riche en découvertes.

En somme, Le Mango Bay est plus qu’un simple restaurant ; c’est une invitation à découvrir la richesse culinaire et culturelle du Marin, le tout dans un cadre idyllique face à la marina.

KARIB RETAURANT AJOUPA BAOUILLON. ROUTE DE LA TRACE

Niché au cœur d’une végétation luxuriante, sur les hauteurs d’Ajoupa-Bouillon, le Karibé Restaurant est une invitation à un voyage sensoriel au plus près de l’âme martiniquaise. Situé sur la mythique Route de la Trace, cette route sinueuse qui traverse les reliefs verdoyants de la Martinique du nord au sud, il semble suspendu entre ciel et forêt, offrant une parenthèse gourmande dans un cadre naturel exceptionnel.

Dès notre arrivée, nous sommes enveloppés par une atmosphère où la nature dicte sa loi. L’air y est plus frais, chargé des senteurs de fougères humides, de fleurs tropicales et de terre gorgée d’eau. Ajoupa-Bouillon, avec son climat particulier, est l’une des régions les plus arrosées de l’île, donnant naissance à une biodiversité exubérante. Aux abords du restaurant, des colibris virevoltent entre les hibiscus, tandis que le chant des grenouilles ponctue la quiétude ambiante.

L’architecture du Karibé s’intègre parfaitement à son environnement. Une grande terrasse en bois, ouverte sur la nature, nous permet de profiter pleinement du spectacle verdoyant qui s’offre à nous. Ici, tout est pensé pour que l’expérience soit aussi visuelle que gustative. La décoration, mêlant matériaux naturels et touches créoles, crée une ambiance chaleureuse et authentique. Nous avons l’impression d’être reçus chez des amis, dans un lieu où l’on prend le temps de savourer chaque instant.

La carte, inspirée des traditions culinaires de la Martinique, met à l’honneur les produits du terroir. Nous nous laissons tenter par un cocktail local, une association subtile de rhum agricole et de fruits frais, prélude à une dégustation haute en couleurs. La cuisine du Karibé célèbre le métissage des saveurs : boudin créole relevé d’un soupçon de piment, accras croustillants, colombo de cabri mijoté lentement, ou encore court-bouillon de vivaneau aux épices douces. Chaque bouchée révèle le savoir-faire des cuisiniers, qui maîtrisent l’équilibre délicat entre épices et fraîcheur des produits.

Nous nous laissons surprendre par une spécialité de la maison : un gratin de christophine fondant, accompagné d’un poisson grillé à la perfection, dont la chair moelleuse s’imprègne des arômes subtils des herbes locales. Les accompagnements, généreux, rendent hommage aux saveurs martiniquaises : igname, patate douce, riz parfumé au bois d’Inde. Le tout est sublimé par des sauces maison, légères mais intenses en goût, révélant tout le caractère des épices du jardin créole.

Entre deux plats, nous prenons le temps d’échanger avec l’équipe du restaurant, passionnée et attentive. Ils nous racontent l’histoire du lieu, l’importance du circuit court et du respect des saisons dans leur cuisine. Ici, le marché du matin dicte le menu du jour, et les producteurs locaux sont les véritables acteurs de cette gastronomie vivante.

Le dessert vient clôturer ce voyage gustatif sur une note sucrée et réconfortante. Un flan coco délicatement caramélisé, un sorbet passion rafraîchissant ou encore un ananas rôti au rhum vieux viennent parfaire l’expérience. Chaque saveur est une évocation de la douceur de vivre antillaise, un hommage aux traditions revisitées avec finesse.

Avant de repartir, nous prenons un dernier moment pour contempler la forêt environnante. Le Karibé Restaurant n’est pas qu’un simple restaurant, c’est une escale, une immersion dans un univers où la nature, la gastronomie et l’hospitalité créole se rencontrent harmonieusement. Nous quittons les lieux avec le souvenir d’un repas d’exception et la promesse de revenir, car ici, chaque visite est une redécouverte.

CARRIBEAN RESTAURANT ANSE GROS RAISON SAINTE LUCE

Blotti au bord des eaux turquoise de l’Anse Gros Raisin à Sainte-Luce, le Caribbean Restaurant nous accueille dans un cadre idyllique où l’authenticité martiniquaise se mêle aux saveurs ensoleillées des Caraïbes. Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance chaleureuse et décontractée qui règne ici. La terrasse ouverte sur la mer invite à la détente, bercés par le bruissement des vagues et la douceur des alizés.

Loin des grandes enseignes touristiques, ce restaurant incarne l’âme culinaire de la Martinique. La carte met à l’honneur des produits frais et locaux, sublimés par le savoir-faire des chefs. Nous nous laissons tenter par des spécialités incontournables : accras de morue croustillants, colombo de poulet parfumé aux épices douces, ou encore le court-bouillon de poisson relevé juste ce qu’il faut pour éveiller les papilles. Chaque plat est un voyage à lui seul, où le piment doux côtoie la fraîcheur des fruits tropicaux et la richesse des produits de la mer.

Le rhum agricole, véritable institution sur l’île, est ici décliné en cocktails aux saveurs exotiques. Ti’ punch traditionnel, planteur généreusement fruité ou rhum vieux à déguster lentement, chaque gorgée raconte une histoire, celle d’un terroir où la canne à sucre façonne depuis des siècles l’identité martiniquaise.

Sainte-Luce, avec ses plages dorées et ses petites anses préservées, est une escale parfaite pour une journée entre découverte et farniente. Après un déjeuner savoureux, nous profitons d’une promenade le long du littoral, admirant les pêcheurs qui rentrent au port, leurs embarcations colorées témoignant de la vie maritime qui anime encore la commune. Loin de l’agitation des grands centres touristiques, nous savourons ce moment suspendu, où le temps semble s’écouler au rythme doux de la mer des Caraïbes.

Au Caribbean Restaurant, chaque repas est une immersion dans l’art de vivre martiniquais, une invitation à prendre le temps, à goûter, à sentir et à se laisser porter par la générosité d’une île aux mille saveurs

LES LOGEMENTS en Martinique

VILLA CAN HIBISCUS LE MARIN

Lors de notre séjour en Martinique, nous avons eu le plaisir de résider à la Villa Can’Hibiscus, située à environ dix minutes des plus belles plages de l’île, dans un quartier paisible et convivial à cinq minutes du bourg de la charmante ville du Marin. La villa offre une vue splendide sur la mer et la vaste plaine du sud de l’île, ce qui nous a permis de profiter pleinement du cadre naturel exceptionnel de la région.

La résidence dispose d’un joli jardin arboré et fleuri, équipé d’un espace pétanque, où nous avons pu nous détendre et apprécier la tranquillité de la campagne environnante. La piscine privée était parfaite pour nous rafraîchir et profiter du climat tropical en toute intimité.

D’une surface de 100 m², la Villa Can’Hibiscus est conçue pour accueillir confortablement jusqu’à six personnes. Elle comprend une cuisine entièrement équipée ouverte sur un séjour lumineux, deux chambres climatisées et une mezzanine ventilée. Chaque chambre bénéficie d’une salle d’eau attenante, garantissant ainsi confort et intimité à tous les occupants.

À notre arrivée, les hôtes nous ont réservé un accueil chaleureux et attentionné. Ils avaient préparé des plats locaux pour pallier notre arrivée tardive et nous ont offert un rhum arrangé en guise de bienvenue, ajoutant une touche authentique et conviviale à notre expérience.

En somme, la Villa Can’Hibiscus au Marin est une destination idéale pour ceux qui recherchent un hébergement confortable et authentique en Martinique, alliant le charme de la campagne, la proximité des plages et un accueil chaleureux.

 

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS de la Martinique & PODCASTS 

VILLA CAN HIBISCUS LE MARIN MARTINIQUE

LE DIAMANT & GRANDE ANSE DU DIAMANT MARTINIQUE

LES ANSES D’ARLET & PETITE ANSE

LES TROIS ILETS

LA PAGERIE

LA POINTE DU BOUT

LE CUL DE SAC DU MARIN

SAINTE ANNE

RESTAURANT AU RENDEZ VOUS SAINT ANNE MARTINIQUE

LA GRANDE ANSE DES SALINES

SAVANE DES PETRIFICATIONS SAINT ANNE MARTINQIUE

RESTAURANT INDIGO FACTORY LE MARIN

BALATA & LES JARDINS DE BALATA

RESTAURANT TI TOQUES LE MARIN

DISTILLERIE RHUM LA MAUNY CASE PILOTE

DISTILLERIE 3 RIVIERES SAINTE LUCE

POINTE FAULA MARTINIQUE

RESTAURANT MANGO BAY LE MARIN

LE LORRAIN

BASSE-POINTE MARTINIQUE

GRAND RIVIERE

DISTILLERIE DE RHUM J.M

FONDS SAINT DENIS

LE SAUT DU GENDARME

ANSE MABOUYA

ANSE GROS RAISINS

CARRIBEAN RESTAURANT ANSE GROS RAISON SAINTE LUCE

ANSE CARITAN

FORT DE FRANCE

RHUM DEPAZ

RHUM SAINT JAMES

MARTINIQUE EN 2001 2002

LE DIAMANT 2001 MARTINIQUE

PETITE ANSE ANSE D’ARLETS 2001

LES TROIS ILETS 2001

LA PAGERIE TROIS ILETS 2001

SAINT ANNE 2001

GRANDE ANSE DES SALINES 2001

SAVANE DES PETRIFICATIONS 2001

BALATA 2001

POINTE FAULA MARTINIQUE 2001

GRAND RIVIERE 2002

MACOUBA 2002

FORT DE FRANCE 2002

ANSE DUFOUR 2002

ANSE CHARLOTTE 2002

ANSE NOIRE 2002

CASE PILOTE 2002

LE CARBET 2002

RHUM BAILLY

RHUM NEISSON

SAINT PIERRE 2002

VALLEE AUX PAPILLONS MARITNIQUE 2002

PLANTATION LEYRITZ 2002

MARTINIQUE 2002 LA CARAVELLE

LE VAUCLIN 2002

VIDEOS de la Martinique

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