LE Wadi Mujib et la mer Morte
La réserve de biosphère de Mujib, la réserve naturelle la plus basse du monde, est un véritable trésor niché près de la côte est de la mer Morte. Située au cœur des spectaculaires gorges de Wadi Mujib, qui atteignent 410 m sous le niveau de la mer, elle offre des paysages contrastés et variés. Son territoire s’étend jusqu’aux montagnes de Karak et de Madaba, culminant à 900 mètres, ce qui représente un dénivelé impressionnant de 1 300 mètres. Cette diversité géographique favorise une richesse biologique exceptionnelle, avec plus de 300 espèces de plantes, 10 espèces de carnivores et de nombreux oiseaux migrateurs et résidents.
Les gorges de grès abritent le majestueux bouquetin cornu, une des plus belles chèvres de montagne, ainsi que d’autres espèces rares comme des chats sauvages et des chèvres. Cette biodiversité unique, protégée par des zones inaccessibles, offre un refuge sûr à ces espèces.
Pour les visiteurs, plusieurs activités sont proposées selon la saison : des randonnées sur des sentiers variés comme le Siq Trail ou le Malaqi Trail, et du canyoning pour les plus aventuriers. Une tyrolienne spectaculaire permet aussi d’explorer la vallée autrement, reliant le Visitor Center au pont Mujib avec une vue plongeante sur les paysages époustouflants.
En quittant la réserve, nous avons emprunté une route étroite menant aux hauteurs en direction du Palais Machaerus. Le chemin, bordé de points de vue imprenables sur la mer Morte et le Wadi Mujib, était une véritable immersion dans la grandeur naturelle de la région, un cadre parfait pour terminer notre exploration.
LE PALAIS MACHAERUS
Depuis le sommet, la vue sur la vallée du Jourdain est grandiose. Les fortifications en ruine témoignent de l’importance stratégique de ce lieu autrefois au cœur des terres de Judée. Chaque pierre semble porter l’écho des intrigues : l’amour interdit d’Hérode pour Hérodiade, l’emprisonnement du prophète, et la tragédie qui en découla. Le lieu inspire autant le respect que la réflexion, rappelant les injustices qui s’y sont jouées.
En redescendant, nous traversons un canyon où le murmure des chutes d’eau attire notre attention. Ces cascades sont en réalité des sources d’eau chaude, annonçant notre arrivée à Ma’In Hot Springs, une retraite luxueuse nichée dans un cadre naturel enchanteur. Après avoir réglé les 15 JOD requis par personne, nous garons notre voiture, impatients de profiter de cette oasis thermale. Les bassins offrent une expérience apaisante, avec des eaux chaudes riches en minéraux, parfaites pour détendre le corps après une journée riche en exploration et découvertes historiques.
MA’IN HOT SPRINGS
À quelques dizaines de minutes de la mer Morte, nous avons découvert un véritable trésor caché : les sources chaudes de Ma’In, un lieu qui semble tout droit sorti d’un conte. Niché dans les collines, cet endroit exceptionnel, connu sous le nom de Hammamat Ma’in, se trouve à environ 264 mètres sous le niveau de la mer. Dès que nous sommes arrivés, nous avons été émerveillés par l’atmosphère unique qui s’en dégage, mêlant la chaleur des eaux naturelles aux récits anciens qui entourent ce site. Il paraît même qu’Hérode le Grand venait s’y baigner, séduit par les vertus curatives de ces eaux.
Ces sources jaillissent à des températures impressionnantes, oscillant entre 45 et 60 °C, formant des cascades spectaculaires qui s’écoulent dans des bassins naturels. Lors de notre visite, nous avons choisi de séjourner au Ma’In Hot Springs Resort & Spa, un lieu qui offre à la fois luxe et immersion dans la nature. Une des cascades principales, d’où l’eau jaillit à plus de 40 °C, est tout simplement hypnotisante. En été, la température de l’eau peut atteindre jusqu’à 65 °C, rendant parfois le bain impossible, mais cela ne nous a pas empêchés d’admirer la puissance et la beauté de ce phénomène naturel. Ici, pas de sel agressif comme dans la mer Morte voisine. L’eau, riche en minéraux comme le potassium, le magnésium et le calcium, est douce et bienfaisante pour la peau.
Ce qui nous a particulièrement marqués, c’est la diversité des expériences possibles. La cascade de la piscine thermale, par exemple, offre un cadre à couper le souffle.
Imaginez-vous en train de vous détendre dans une eau naturellement chauffée tout en observant les oiseaux virevolter autour des rochers et des aigles planer dans le ciel.
Nous avons également exploré une grotte naturelle où l’eau atteint entre 65 et 70 °C, créant un hammam à ciel ouvert. S’y aventurer, enveloppés par la vapeur et la chaleur, était une expérience à la fois surprenante et apaisante. On dit même que cela aide à la circulation sanguine et à la santé de la peau, en plus de favoriser la détente musculaire. Nous y avons passé un long moment, totalement absorbés par l’ambiance hors du temps de cet endroit.
Nous avons aussi été séduits par une autre cascade, plus haute, que l’on appelle la cascade familiale. Elle mesure environ 50 mètres de haut, et son eau, qui jaillit à 55 °C, se refroidit légèrement à 45 °C lorsqu’elle atteint la surface. Elle était parfaite pour une baignade un peu plus accessible, tout en restant impressionnante par sa taille et la chaleur de son eau. Chaque lieu semblait avoir été conçu par la nature pour offrir un moment unique de sérénité et de bien-être.
Plonger dans ces eaux était bien plus qu’une simple baignade. C’était un véritable voyage sensoriel, entre le bruit apaisant des cascades, la chaleur enveloppante, et les bienfaits immédiats ressentis sur la peau. Nous étions totalement déconnectés du reste du monde, absorbés par la magie de cet endroit. Même les températures élevées de l’été ne diminuaient pas le charme de l’expérience ; prendre une douche en plein air sous une cascade naturelle à ces températures était quelque chose que nous n’oublierons jamais.
Ce lieu n’est pas seulement une merveille de la nature, c’est aussi un lieu chargé d’histoire. Se dire que ces eaux ont vu passer des générations de voyageurs, depuis l’époque romaine jusqu’à aujourd’hui, ajoutait une profondeur particulière à notre visite. Nous avons eu l’impression, en nous baignant ici, de faire partie d’une longue tradition humaine, où bien-être et nature se rejoignent dans une harmonie parfaite. Une expérience inoubliable, gravée dans nos souvenirs comme un moment hors du temps.
LA MER MORTE
Nous voici aux confins de la Jordanie, d’Israël et de la Cisjordanie, dans un lieu absolument unique au monde : la mer Morte. Ce n’est pas une mer comme les autres, mais un immense lac salé niché à une altitude incroyable de -417 mètres, le point le plus bas de la Terre. Rien que de s’y trouver donne l’impression d’être dans un endroit hors du commun. Principalement alimentée par le fleuve Jourdain, la mer Morte tire son nom de son incroyable concentration en sel, qui empêche toute vie marine ou végétale. Avec un taux de salinité avoisinant 27,5 %, comparé à 4 % pour l’eau de mer classique, elle impressionne par son caractère si particulier.
Nous avons découvert que cette incroyable concentration en sel rend la baignade dans la mer Morte très différente de celle dans une mer classique. Ici, pas question de nager ; on flotte littéralement, comme si l’eau nous portait sans effort. C’est une sensation étrange et fascinante. On s’allonge sur le dos, et le corps reste suspendu à la surface, mais se redresser ou tenter de se mettre debout devient presque impossible tant l’eau est dense. En touchant l’eau, on remarque aussi sa texture légèrement huileuse, et sa température agréable, autour de 28 °C, accentue encore cette impression d’un bain unique.
Les sels minéraux de la mer Morte sont célèbres pour leurs bienfaits sur la peau et l’organisme. On raconte même que Cléopâtre venait ici pour des cures, séduite par les vertus de ces eaux. Cependant, une baignade dans la mer Morte demande un peu de préparation. On ne reste pas plus de 20 minutes dans l’eau, car le sel peut devenir irritant pour la peau.
Il est également indispensable de se rincer rapidement après, idéalement sous une douche à proximité. Des plages aménagées, publiques ou privées, permettent de profiter de l’expérience en toute sécurité. Nous avons pris soin de suivre les recommandations : éviter de se baigner avec des plaies, ne pas mettre la tête sous l’eau, et porter des chaussures pour protéger nos pieds des cristaux de sel parfois coupants.
L’histoire de la mer Morte est fascinante et remonte à l’Antiquité. Déjà mentionnée dans des textes bibliques, elle a joué un rôle important à l’époque hellénistique et sous les Romains, que ce soit pour le commerce ou des usages militaires. Pourtant, pendant plusieurs siècles, elle a été fermée au commerce, jusqu’à sa réouverture par le traité de Paris en 1856. Aujourd’hui, la mer Morte reste une destination emblématique, prisée à la fois pour son importance historique et ses attraits touristiques.
En revenant d’Aqaba, nous avons emprunté une route longeant la mer Morte par l’ouest. Cette voie, un peu plus directe que celle recommandée par le GPS, nous a offert une vue incroyable sur ce paysage aride et unique. Nous en avons profité pour mesurer l’altitude actuelle, et quelle surprise de constater que le niveau a encore baissé. Alors que l’altitude officielle était de -434 mètres en 2019, nos instruments indiquaient -458 mètres. Cette baisse spectaculaire est une conséquence directe des activités humaines, notamment l’irrigation et l’utilisation accrue des ressources en eau, qui accélèrent l’assèchement de ce lac déjà fragile.
La mer Morte, située dans une région désertique, subit également une évaporation intense, ce qui accentue la concentration en sel et la diminution de son niveau. À chaque regard posé sur ces eaux immobiles, nous mesurions la beauté mais aussi la vulnérabilité de ce lieu hors du commun. Se tenir ici, au plus bas point de la Terre, est une expérience qui marque durablement. Entre flottement insolite, paysages lunaires et histoires anciennes, la mer Morte est bien plus qu’un lieu à visiter : c’est une aventure à vivre et à préserver.
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J297 RESTAURANT JAFFRA AMMAN JORDANIE
Lors de notre passage à Amman, nous avons découvert une véritable institution de la ville : le restaurant Jaffra, niché dans le cœur vibrant du downtown, non loin du célèbre théâtre romain. Dès que nous avons franchi ses portes, nous avons été immédiatement séduits par l’ambiance unique qui y règne. Ce lieu est bien plus qu’un simple restaurant : c’est un véritable point de rencontre pour les Jordaniens, où la convivialité et la tradition se mêlent harmonieusement.
La première chose qui nous a frappés, c’est l’omniprésence du narguilé. Presque toutes les tables sont occupées par des amateurs de chicha, enveloppés dans des volutes de fumée parfumée. Le spectacle est fascinant, et cette atmosphère détendue donne au lieu une allure chaleureuse et animée. Que l’on soit connaisseur ou simple curieux, il est difficile de ne pas se laisser tenter par cette tradition si ancrée dans la culture locale.
Côté cuisine, Jaffra tient également toutes ses promesses. Nous avons opté pour le **mixed grill**, un plat emblématique de l’établissement, et nous n’avons pas été déçus. Servi en portions généreuses, il combine parfaitement des morceaux tendres et savoureux de poulet, d’agneau et de kefta grillés, accompagnés de pain pita chaud et d’une garniture colorée. Un régal pour les yeux autant que pour le palais !
Les mezzés sont aussi incontournables. Nous avons goûté leur tabbouleh, une salade de persil finement haché, citronnée et rafraîchissante, ainsi que le hummus beirouty, une version onctueuse et savoureuse de cette purée de pois chiches que nous adorons. La présentation des plats est soignée, et chaque bouchée nous transporte dans un voyage culinaire au cœur des saveurs orientales.
Ce qui nous a le plus étonnés, c’est le rapport qualité-prix. Malgré la qualité des plats et l’abondance des portions, les prix restent incroyablement abordables. À Jaffra, on se régale sans se ruiner, ce qui explique pourquoi cet endroit est si prisé, aussi bien par les locaux que par les visiteurs de passage.
Au-delà de la nourriture, le charme du lieu réside aussi dans son décor. Les murs du restaurant sont ornés d’objets traditionnels et de souvenirs qui racontent une partie de l’histoire et de la culture jordanienne. On se sent transporté dans une ambiance authentique, où chaque détail semble pensé pour offrir une immersion totale.
Pour nous, Jaffra n’est pas seulement un endroit où l’on mange ; c’est une expérience à part entière. Se retrouver ici, au milieu des conversations animées, du cliquetis des verres, des rires, et des arômes de chicha, c’est plonger au cœur de la vie ammanienne. Si vous cherchez à goûter à la Jordanie dans ce qu’elle a de plus authentique et accueillant, ne manquez pas cette adresse emblématique. Pour nous, c’est un souvenir gourmand et chaleureux qui restera gravé longtemps.
j 284 PIZZERIA ROMA AMMAN DOWTOWN
Lors de notre passage dans le downtown animé d’Amman, nous avons décidé de tester la Pizzeria Roma, intrigués par son nom qui semblait promettre une fusion de saveurs locales et italiennes. Située en plein cœur de ce quartier vibrant, l’établissement attire les regards par son ambiance simple et conviviale. Cependant, notre visite s’est déroulée pendant le Ramadan, et nous avons vite compris que cela limiterait notre expérience culinaire. Seuls deux plats étaient proposés ce soir-là : le mansaf, célèbre plat national jordanien, et un biryani au poulet, un clin d’œil à la cuisine indienne.
Nous avons opté pour ces deux options, curieux de goûter à la manière dont la Pizzeria Roma réinterprétait ces classiques. Malheureusement, les plats n’ont pas répondu à nos attentes. Le mansaf, pourtant un incontournable de la gastronomie jordanienne, manquait de profondeur dans ses saveurs. La viande d’agneau, qui devrait être fondante et riche en goût, nous a semblé un peu sèche, et le jameed (yaourt séché utilisé pour la sauce) n’avait pas cette intensité typique qui fait la force de ce plat. Quant au biryani au poulet, il était correctement préparé mais restait assez ordinaire, sans le mélange d’épices et la complexité aromatique que l’on attend généralement d’un bon biryani.
Cependant, tout n’était pas perdu. Nous avons été agréablement surpris par les dattes servies en accompagnement. Parfumées aux herbes, avec une note marquée de cardamome, elles ont apporté une touche de réconfort et de douceur à notre repas. C’était un petit détail, mais il a suffi à ajouter un peu de chaleur à notre expérience.
Malgré cette déception culinaire, il faut reconnaître que l’ambiance du downtown d’Amman reste captivante, même en soirée pendant le Ramadan. L’effervescence des ruelles environnantes, les lumières tamisées et le brouhaha des conversations locales compensent en partie la simplicité de l’expérience gastronomique. Peut-être que dans d’autres circonstances, hors période de Ramadan, la Pizzeria Roma aurait pu mieux exprimer son potentiel. Nous aurions aimé découvrir une carte plus diversifiée, notamment des plats italiens, pour vraiment comprendre l’identité culinaire de l’établissement.
Au final, notre passage à la Pizzeria Roma n’a pas été à la hauteur de nos espérances, mais il nous rappelle que voyager, c’est aussi savoir accueillir les surprises et les imprévus, même lorsqu’ils ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Peut-être reviendrons-nous un jour, à un autre moment de l’année, pour donner une seconde chance à ce lieu et explorer davantage ce qu’il a à offrir.
J 285 RESTHOUSE ABU AHMED SITE DE JERASH
À la Resthouse Abu Ahmed, sur le site de Jerash, c’était le moment parfait pour faire une pause après la visite épuisante sous la chaleur écrasante. Même si nous avions prévu de l’eau, quatre bouteilles n’ont pas été suffisantes pour étancher notre soif.
Heureusement, la Resthouse du parc était ouverte malgré le Ramadan, et nous avons décidé de nous installer près du buffet. Pour seulement 10 JOD, nous avons eu droit à un buffet très sympathique.
La cerise sur le gâteau, c’est que nous avons même pu déguster de l’Arak et de la bière ! Bien sûr, à un prix assez élevé : 5 et 6 JOD respectivement.
Nous nous sommes régalés avec les mezze traditionnels : houmous, différentes salades, une salade de piment, tomates et poivrons, et une sorte de tchoutchouka très relevée.
Mais les plats principaux étaient tout aussi alléchants, notamment cette spécialité du Levant que l’on trouve en Jordanie et dans les pays voisins : le maklouba. Le mot signifie « à l’envers » en arabe, et c’est exactement cela. On fait cuire de l’agneau ou du poulet dans une marmite, puis on ajoute les légumes (souvent des pommes de terre, des aubergines, du chou-fleur, des tomates et des carottes) et le riz. Ensuite, on retourne le tout pour le servir.
Le plat est accompagné de yaourt, de salade tahini (concombre, tomate et tahini) sur un lit de musakhkan, et de pain farci de viande assaisonnée de sumac, d’huile, d’oignon et de pignons grillés.
Sans oublier les différents plats mijotés, comme le fasuliya (haricots verts ou blancs en sauce).
En résumé, une excellente adresse que nous recommandons vivement pour une pause gourmande et revigorante après une visite à Jerash.
RESTAURANT Fokar & Bhar MADABA JORDANIE
Après avoir arpenté les rues de Madaba et admiré ses magnifiques églises pavées de mosaïques, notre ventre commence à réclamer une pause déjeuner bien méritée.
Par prudence, nous choisissons l’un des restaurants les plus réputés de la ville, le restaurant Fokar & Bhar et nous avons bien fait car il est ouvert et nous accueille chaleureusement.
Le menu nous propose une délicieuse sélection de mezzés, ces entrées typiques du Moyen-Orient qui éveillent nos papilles :
- Tabouleh : une salade fraîche et parfumée à base de tomates finement coupées, de menthe et d’un abondant persil haché.
- Houmous : une purée de pois chiches à l’huile d’olive mélangée avec du tahini, une crème de sésame.
- Galayet Bandora : un plat de tomates sautées avec de l’ail, de l’oignon (facultatif), de l’huile d’olive de qualité, du sel et du poivre. Il peut être préparé nature, avec juste des tomates, ou agrémenté de viande hachée ou d’œufs.
Puis, pour nos plats principaux, nous nous régalons de spécialités traditionnelles jordaniennes :
- Sajiyeh : un plat simple, mais riche en saveurs, composé de morceaux de viande tendre cuits dans une poêle saj, qui apporte cette subtile saveur fumée. La version maison, préparée dans une poêle en fonte, nous offre toute la saveur de cette recette ancestrale avec une facilité d’exécution qui la rend accessible à tous. Nous l’accompagnons de pain saj, une sorte de pain plat à mi-chemin entre le naan et la tortilla à la farine, offrant un parfait compagnon pour ce plat en sauce.
- Chich taouk : une brochette de poulet très populaire au Moyen-Orient. Imaginez du poulet tendre et juteux, mariné dans un mélange d’épices locales, de yaourt, de jus de citron et d’ail, grillé à la perfection.
Ces mets délicieux, accompagnés des saveurs authentiques de la Jordanie, comblent nos appétits affamés et nous laissent des souvenirs gustatifs inoubliables de ce voyage à travers la gastronomie jordanienne.
J 287 DEAD SEA PANORAMA COMPLEX & RESTAURANT
Au Dead Sea Panorama Complex & Restaurant, situé le long de la route dans le Wadi Mujib, nous sommes accueillis par une vue époustouflante sur la mer Morte. Ce complexe, qui intègre également un restaurant, offre probablement l’un des plus beaux belvédères de la région.
Nous décidons de nous installer pour profiter de la vue et découvrir la cuisine locale. La carte du restaurant est variée et le service est attentionné, bien que nous soyons informés d’un supplément de 17% pour le service. Les prix restent dans l’ensemble corrects, surtout compte tenu de la qualité des plats qui sont préparés avec soin et savoureux.
Pour commencer, nous nous régalons de quelques mezze : du Humous Beirouti, une purée de pois chiches à l’huile d’olive et au citron, du Labanah BelZaatar, un yaourt local saupoudré de zaatar, une épice typique, et des foies de volaille frits, un délice croustillant.
En plat principal, nous optons pour les Arayes, des pains libanais grillés et farcis de viande, d’oignons, de tomates et de pignons de pin. Chaque bouchée est un mariage parfait de saveurs et de textures.
Nous ne pouvions pas passer à côté du Musakhan, un plat traditionnel de poulet cuit au four avec des oignons, du sumac, du safran et des pignons frits, le tout servi avec du pain taboun, un pain traditionnel cuit au four. Un véritable régal pour les papilles, chaque plat étant un voyage gustatif à lui seul.
Nous quittons le Dead Sea Panorama Complex & Restaurant avec des souvenirs gustatifs mémorables et le désir de revenir pour explorer davantage la richesse culinaire de la Jordanie.
NOS CHOIX DE LOGEMENT
APPARTEMENT CHEZ TAMER – AMMAN – JORDANIE
Lors de notre séjour à Amman, nous avons eu la chance de loger chez Tamer, et son appartement s’est avéré être une véritable pépite. Situé dans un quartier calme et résidentiel de la ville, il offre un parfait équilibre entre tranquillité et proximité des principaux sites d’intérêt. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par l’atmosphère chaleureuse qui se dégageait du lieu, et surtout par l’accueil de Tamer, qui s’est montré incroyablement attentionné tout au long de notre séjour.
L’appartement en lui-même est spacieux, bien aménagé et doté d’une décoration sobre mais élégante, avec une attention portée aux détails qui le rendent immédiatement confortable. Les deux chambres, décorées avec goût, offrent des lits confortables et une literie de qualité. Chaque pièce respire la propreté et le soin, et il est évident que tout est fait pour que les invités s’y sentent comme chez eux.
La cuisine, entièrement équipée, est un vrai plus. Que l’on ait envie de préparer un repas complet ou simplement de se faire un café, rien ne manque : un four, un réfrigérateur, une plaque de cuisson, ainsi que des ustensiles et de la vaisselle en parfait état. Pour nous, cela a été l’occasion de cuisiner avec des produits locaux achetés au marché d’Amman, une expérience qui a ajouté une saveur particulière à notre séjour.
Le salon est un espace de détente idéal, doté d’un canapé moelleux et d’une grande télévision connectée offrant Netflix. Après une journée à explorer les merveilles de la ville, nous avons adoré nous y installer pour regarder un film ou simplement discuter de nos découvertes de la journée. Cet espace convivial, baigné de lumière naturelle, est parfait pour se relaxer.
Et que dire de la terrasse ? Avec une vue dégagée sur le quartier et une ambiance paisible, elle est rapidement devenue notre endroit préféré. Nous y avons passé de nombreuses soirées, à profiter de la douceur du climat jordanien, un verre de thé à la main, tout en admirant les lumières de la ville qui s’illuminent à la tombée de la nuit. La terrasse est également idéale pour un petit-déjeuner en plein air, bercé par le calme de l’environnement.
En plus des équipements, un autre atout de cet appartement est la disponibilité d’un garage. Pour ceux qui voyagent en voiture, c’est une commodité précieuse dans une ville où le stationnement peut parfois être compliqué. Cela a rendu nos déplacements en Jordanie encore plus faciles et agréables.
Mais ce qui rend vraiment cet endroit exceptionnel, c’est Tamer lui-même. Son hospitalité va bien au-delà des attentes. Toujours prêt à répondre à nos questions, il n’a pas hésité à nous conseiller sur les meilleurs endroits à visiter, où manger et comment nous déplacer. À plusieurs reprises, il s’est montré d’une grande générosité, que ce soit en nous offrant de l’aide pour planifier nos excursions ou en partageant avec nous des anecdotes sur la culture jordanienne. Sa gentillesse et son dévouement ont ajouté une dimension humaine inoubliable à notre séjour.
En résumé, l’appartement chez Tamer n’est pas qu’un simple lieu où poser ses valises, c’est un véritable cocon qui contribue à rendre l’expérience d’Amman encore plus mémorable. Pour ceux qui recherchent un hébergement combinant confort, fonctionnalité et hospitalité, c’est une adresse que nous ne pouvons que recommander chaleureusement. Si nous revenons un jour à Amman, il est certain que nous choisirons à nouveau ce petit coin de paradis.
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