Serra da Leba : la route mythique aux 21 virages Angola +
Serra da Leba : entre virages et artisanat, une ascension sensorielle ; Nous quittons Kapangombé, le cœur léger, heureux d’avoir pu offrir un peu de réconfort aux habitants. La route reprend, et rapidement, le ruban d’asphalte s’élève vers la Serra da Leba, cette montée mythique aux lacets vertigineux qui dessinent des épingles larges sur les flancs de la montagne.
À chaque virage, la vallée se déploie en contrebas, vaste, silencieuse, presque irréelle. Nous nous arrêtons pour photographier, contempler, respirer. Le climat change : nous passons d’un air océanique aux effluves de plateau, la végétation s’épaissit, l’air se rafraîchit, la lumière devient plus nette, plus cristalline.
Sur la route, des vendeurs d’artisanat nous interpellent. Leurs étals sont modestes mais riches de savoir-faire : bols décorés, gravures réalisées en brûlant le bois, motifs géométriques ou animaliers des tambours et des masques suspendus sous des abris de fortune. Le contraste entre la rudesse du relief et la finesse des objets est saisissant. Nous achetons quelques pièces, offrons des bonbons et des peluches, et reprenons la route, marqués par cette ascension à la fois géographique, sensorielle et humaine.
En reprenant la route vers le célèbre col du Serra da Leba, ses lacets suspendus au-dessus du vide, nous croisons encore plusieurs Jacaranda mimosifolia . Leur couleur tranche sur les roches dorées et les herbes blondes, comme si le paysage tout entier respirait à nouveau.
Nous poursuivons notre montée en lacets. Impossible de séjourner dans la province de Huíla sans emprunter cette route légendaire : vingt et un virages pour quatorze kilomètres, un dénivelé vertigineux de plus de mille mètres et, à la clé, des panoramas parmi les plus emblématiques d’Angola.
En image, c’est la carte postale que l’on retrouve depuis des décennies sur les brochures, timbres ou réseaux sociaux. En vrai, c’est un ouvrage routier monumental, construit entre 1969 et 1972 à l’époque coloniale portugaise. En pratique, c’est aussi l’une des routes les plus effrayantes du pays, fréquentée chaque jour par des camions, des bus et des voitures particulières. La prudence est de mise, surtout sous la pluie, dans le brouillard, ou de nuit — voire les trois à la fois.
À mesure que nous grimpons, le paysage se transforme. Les vallées s’élargissent, les falaises se dressent, et les points de vue se succèdent, chacun plus spectaculaire que le précédent. Les arrêts sont fréquents, non seulement pour souffler, mais pour photographier ces montagnes aux reliefs puissants, ces routes suspendues dans le vide, et ces baobabs solitaires qui ponctuent le décor.
À mesure que nous gravissons la Serra da Leba, les parois rocheuses qui bordent la route révèlent une palette minérale saisissante : teintes rouges, brunes, ocres, parfois violacées ou gris bleuté. Ces couleurs ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une histoire géologique complexe, inscrite dans les strates du relief.
Les roches visibles ici sont principalement des grès et conglomérats, issus de dépôts sédimentaires anciens. Leur coloration varie selon la présence de minéraux spécifiques :

- Le rouge et l’ocre proviennent de l’oxyde de fer (hématite ou goethite), qui s’est oxydé au contact de l’air et de l’eau.
- Les teintes gris-bleu peuvent indiquer la présence de manganèse ou de schistes argileux plus profonds.
- Les zones plus sombres, presque violacées, traduisent parfois des phases de réduction chimique, où l’oxygène était moins présent lors de la formation des couches.
Ces parois sont le résultat de millions d’années de dépôts, de compactage, puis de soulèvement tectonique, liés à la dislocation du Gondwana. L’érosion, par le vent et les eaux, a ensuite sculpté ces formes, révélant les couches comme les pages d’un livre ouvert.
La lumière rasante du matin ou du soir accentue ces contrastes, faisant vibrer les couleurs et soulignant les textures stratifiées. C’est un paysage à la fois géologique et pictural, où chaque virage offre une nouvelle composition, entre science et sensation.
Avant d’atteindre le sommet, sur notre droite, nous apercevons la Cascata da Serra da Leba, une chute d’eau saisissante, alimentée par une rivière permanente en provenance de la municipalité de Humpata. Nichée dans un écrin de verdure, elle surgit entre les roches, formant un voile blanc qui contraste avec les tons rouges et bruns du canyon. La lumière de fin de journée accentue les reflets sur les parois humides, et le bruit de l’eau qui s’écrase en contrebas ajoute une dimension sonore à cette halte visuelle.

Au sommet, nous bifurquons à droite en direction du miradouro. Quelques kilomètres plus loin, une aire aménagée nous attend : le belvédère de la Serra da Leba, véritable balcon suspendu sur l’un des paysages les plus spectaculaires d’Angola. Des terrasses ont été construites pour admirer en toute sécurité la vue plongeante sur les lacets vertigineux qui serpentent le flanc de la montagne. Les rochers, polis par le temps et les haltes successives, servent de bancs improvisés, et des tables accueillent familles et groupes venus partager un pique-nique. Les week-ends et jours fériés, l’endroit se transforme en lieu de fête populaire : musique, danses, grillades et éclats de rire rythment l’ambiance, dans une atmosphère à la fois joyeuse et panoramique.
Pour qui préfère le calme, il est toujours possible de s’arrêter un peu avant l’aire principale, sur un petit replat discret, offrant des points de vue tout aussi impressionnants, mais plus tranquilles. C’est là que nous croisons une scène inattendue : des enfants surgissent sur la route, dansant et chantant avec entrain, formant une barrière humaine joyeuse. Leurs voix résonnent dans les lacets, leurs gestes sont rythmés, et leurs sourires pleins d’espoir. Ils quémandent quelque chose à manger — nous leur offrons des bonbons, des peluches, des biscuits. Le moment est à la fois tendre et troublant : une joie spontanée dans un contexte de précarité, une danse qui devient langage, une demande qui devient rencontre.

Ce qui frappe, au-delà de l’audace du tracé routier, c’est l’étagement de la végétation. La route serpente dans une succession de paysages très contrastés : du plateau verdoyant au climat tempéré, couvert de buissons et d’arbres feuillus, jusqu’aux basses terres plus arides, où les baobabs solitaires et les cactus ponctuent le décor. Cette variation témoigne de la richesse écologique de la région : sur une courte distance, on observe des espèces végétales caractéristiques aussi bien des zones de montagne que des plaines côtières. Un condensé de biodiversité, visible à l’œil nu, renforcé par les contrastes de lumière et les textures minérales.
Les parois rocheuses multicolores, visibles depuis les points de vue, ajoutent une dimension géologique à l’expérience. Les teintes rouges, brunes, orangées ou gris-bleutées sont le fruit de millions d’années de dépôts sédimentaires, de soulèvements tectoniques et d’érosion. Les grès ferrugineux, riches en oxydes de fer, donnent ces couleurs chaudes ; les couches plus sombres, parfois violacées, traduisent des phases de réduction chimique. Ce paysage est un livre ouvert sur l’histoire géologique du Gondwana, dont les pages se lisent dans les strates inclinées et les falaises sculptées.
Au-delà de son rôle pratique reliant Lubango à Namibe et au littoral, la Serra da Leba est devenue un symbole national. Pour beaucoup d’Angolais, elle représente à la fois un exploit technique, une fierté paysagère, et un passage obligé lors d’un voyage dans le sud du pays. Chaque virage raconte une histoire, chaque replat devient un théâtre, et le contraste entre l’ouvrage humain et la puissance de la nature qui l’entoure donne toute sa force à ce site mythique.
Après avoir longuement admiré ce panorama hors du commun, nous reprenons la route vers Lubango, le cœur encore marqué par les chants des enfants, les couleurs des roches, et la grandeur silencieuse de la montagne.
La descente vers Lubango est douce : quelques derniers virages, la route s’aplanit, et la ville apparaît perchée sur ses hauteurs. La distance parcourue depuis Namibe se chiffre autour de 180–210 km selon l’itinéraire précis et les détours — un trajet que nous couvrons en gros en deux à trois heures de route, avec les pauses photos et la traversée du col.
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La Cuisine
Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine angolaise
Voici une sélection variée de restaurants à Lubango où tu pourras savourer des plats locaux, internationaux ou simplement te détendre dans un cadre agréable :
- Café do Monte : très apprécié pour son ambiance conviviale et sa cuisine américaine revisitée. Idéal pour un brunch ou un dîner décontracté.
- Kimbanda Bar : parfait pour une soirée animée avec des grillades et des boissons locales.
- Mundo’s restaurant : petit établissement bien noté, souvent choisi pour ses plats simples et savoureux.
- Restaurante Freitas : une valeur sûre pour les plats angolais traditionnels, avec un bon rapport qualité-prix.
- Kimbo do Soba : situé dans un complexe touristique, ce restaurant propose des viandes grillées dans un cadre naturel.
- Restaurante & Bar Pavelova Yangue : cuisine variée dans un décor moderne, idéal pour un repas entre amis ou en famille.
- Restaurante Kubata : ambiance rustique, plats généreux et service chaleureux.
- Restaurante Katedral : spécialisé dans les grillades, il offre une cuisine du monde dans un cadre élégant.
🍽️ Café do Monte : entre convivialité urbaine et cuisine métissée
Pour le déjeuner, nous faisons halte au Café do Monte, une adresse bien connue des habitants de Lubango pour son ambiance chaleureuse, ses terrasses ensoleillées, et sa carte qui revisite les classiques de la cuisine américaine et européenne avec une touche locale. C’est le genre d’endroit où l’on vient autant pour manger que pour se retrouver, discuter, observer la ville, et savourer un moment de détente. Idéal pour un brunch tardif ou un dîner décontracté après une journée de marche ou de visites.
Chacun choisit selon ses envies. Je me laisse tenter par des ribs grillés — entrecosto de Piana — généreusement laqués, servis avec des frites croustillantes et une salade fraîche. La viande est tendre, bien caramélisée, avec ce goût fumé qui évoque les barbecues de plein air. Bastien opte pour un butter chicken, ou peito de frango ao molho de casa, accompagné de frites dorées. Le plat, inspiré de la cuisine indienne, est adouci par une sauce maison crémeuse, légèrement épicée, qui enrobe chaque morceau de poulet avec élégance.
Margot choisit une lasagne gratinée, servie dans son plat en céramique jaune, avec une croûte dorée et des couches bien définies de viande, sauce tomate et béchamel. Le tout est accompagné de tranches de pain à l’ail, toastées et parfumées aux herbes. Nadège, quant à elle, préfère une escalope viennoise — milanesa de frango — fine, croustillante, servie avec des spaghettis à l’huile d’olive et aux herbes fraîches, dans une assiette sobre et élégante.
Les plats arrivent rapidement, bien présentés, et chacun trouve dans son assiette un équilibre entre générosité et finesse, entre influences internationales et adaptation locale. Le service est attentionné, les portions copieuses, et l’ambiance détendue. On entend des conversations en portugais, en umbundu, parfois en anglais. Le Café do Monte devient ainsi un point de rencontre culinaire, où les goûts du monde se croisent dans une atmosphère typiquement lubanguense.
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Lubango, grillades et retrouvailles : halte gourmande au Katedral
Le Restaurante Katedral à Lubango nous accueille dans une ambiance simple mais chaleureuse, où la viande grillée est reine et les assiettes généreuses. Chacun trouve son bonheur dans une carte éclectique mêlant cuisine angolaise et influences internationales.
À notre arrivée à Lubango, après les lacets de la Serra da Leba et les haltes panoramiques, nous faisons une pause bien méritée au Restaurante Katedral, une adresse réputée pour ses grillades savoureuses et son cadre sans prétention mais soigné. Deux salles sobres, une petite terrasse agréable, un service rapide et attentionné — ici, la viande est au centre de l’expérience, qu’elle soit locale ou importée.

Margot choisit le burger spécial, une composition généreuse : pain brioché aux graines de sésame, steak haché grillé, tranche de jambon, fromage fondu, laitue croquante, crispy d’oignons, un oeuf et sauce légèrement fumée. Le tout servi avec des frites dorées, croustillantes à l’extérieur, tendres à l’intérieur. Un plat à la fois réconfortant et bien exécuté.
Nad opte pour un burger composé, plus audacieux : pain moelleux, viande effilochée en sauce, tranches de concombre frais, fromage fondu, jambon, laitue et une touche de piment doux. Un équilibre entre fraîcheur et richesse, relevé par une sauce maison légèrement sucrée.
Bastien, fidèle à ses classiques, commande un bitoque, plat portugais emblématique : steak de bœuf grillé, nappé d’un œuf au plat au jaune coulant, accompagné de riz blanc moulé, de frites croustillantes et d’une salade colorée (carottes râpées, tomates, betteraves, laitue). Un plat complet, à la fois rustique et savoureux, qui fait honneur aux traditions lusophones.
Quant à moi, je choisis le plat du jour : Bife à la Panela. Il s’agit d’un ragoût de bœuf mijoté longuement en cocotte, dans une sauce brune parfumée aux oignons, ail, poivre noir et parfois un soupçon de vin rouge. La viande est fondante, imprégnée de saveurs profondes, servie avec riz blanc, frites maison, et une salade fraîche. Ce plat, typique des cuisines de terroir, évoque les repas familiaux du dimanche, où le temps de cuisson devient un ingrédient à part entière.
Ce déjeuner à Lubango est plus qu’un simple repas : c’est une parenthèse gourmande, une manière de goûter à l’Angola urbaine, entre influences portugaises, grillades locales et touches internationales. Le Restaurante Katedral, sans artifice, nous offre une halte généreuse et conviviale, à l’image de la ville elle-même.
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🍽️ Dissonance sous les peaux de léopard— halte mitigée au Medara Nuno Batata
De retour à Lubango après l’exploration des cascades de la Huíla, nous décidons de dîner au Medara Nuno Batata restaurante, une adresse locale vantée pour son décor et son ambiance. À l’arrivée, le cadre impressionne : bois sombre, peaux de zèbre, cornes sculptées et éclairage tamisé. L’atmosphère évoque une savane stylisée, à mi-chemin entre le lodge et le cabaret africain. La carte promet, elle aussi, un mélange de traditions et de modernité : grillades, spécialités nationales, pizzas aux garnitures généreuses. Tout laisse penser à une belle étape pour clore la journée.
Pourtant, très vite, l’expérience déraille. Les plats arrivent dans un désordre qui trahit une certaine improvisation. La pizza commandée ne ressemble guère à celle du menu : olives disparues, poivrons remplacés par du maïs, viande posée au hasard.
Le Churrasco national, censé célébrer la convivialité des braais angolais ou brésilien, se révèle tout aussi décevant : deux cuisses de poulet maigres, grillées sans saveur. Nadège, qui espérait un plat typique et généreux, reste un instant interdite. Le tout manque d’âme, comme si la cuisine avait perdu son feu sacré.
Le service, souriant mais brouillon, peine à suivre. Les plats arrivent en décalé, les commandes se croisent, et l’impression générale est celle d’un lieu où l’ambiance festive prend le pas sur la qualité. Un bon endroit, sans doute, pour boire un verre, chanter au karaoké ou partager une soirée animée, mais pas pour savourer un vrai repas après une journée de découverte.
En recoupant avec les avis en ligne, ton ressenti se confirme : le Medara Nuno Batata séduit par son cadre et son atmosphère conviviale, mais déçoit par la constance des plats et le manque de rigueur du service. Un restaurant à la personnalité attachante, mais encore en quête d’équilibre entre spectacle et assiette.
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Magasins Alimentation
Voici les principaux magasins d’alimentation à Lubango où tu pourras trouver de la viande, du poisson, des légumes et autres produits frais :
Shoprite Lubango est bien présent à Lubango, situé sur l’Avenida Agostinho Neto, dans le quartier Comandante Cowboy. C’est une chaîne de supermarchés bien connue en Afrique australe, avec un large choix de produits alimentaires, viande, poisson, légumes, boulangerie, et même des services comme billetterie et transfert d’argent.
🕗 Ouvert tous les jours :
- Lundi à samedi : 08h00 – 21h00
- Dimanche : 08h00 – 17h00
C’est une excellente option pour des courses complètes, surtout si tu cherches des produits bien conservés et un environnement structuré.
- Kero Supermarket : un hypermarché bien achalandé, idéal pour les courses complètes.
- Xyami Shopping Lubango : centre commercial avec plusieurs enseignes, souvent un bon choix pour produits variés.
- Fresmart Express Lubango : supermarché moderne, réputé pour ses produits frais et son organisation.
- Ango Mart Cash & Carry – Lubango : magasin de gros, pratique pour les achats en quantité ou à prix réduit.
- Maxi Supermercado (Lubango) : bon compromis entre variété et accessibilité.
- Nosso Super : épicerie locale, utile pour les produits de base.
- Rjg Lubango : supermarché bien noté, souvent apprécié pour sa qualité.
- Mini mercado Casa Branca Lubango : petit commerce de proximité, utile pour les courses rapides.
💡 Pour les produits frais comme la viande et le poisson, privilégie Kero, Fresmart Express, ou Ango Mart, qui ont des rayons bien fournis.
Voici quelques marchés locaux à Lubango où tu pourras trouver des produits frais, typiques et abordables :
- Chouriço da Mãe Yena : petit marché spécialisé, idéal pour les produits artisanaux ou locaux.
- MERCADO DO SOFRIO : marché aux poissons et fruits de mer, parfait pour les produits frais du jour.
- cascata da huila : marché de quartier, ambiance locale garantie.
- mutundo : marché populaire avec fruits, légumes et produits de base.
- Mercado Municipal do Lubango : marché central, excellent pour les produits frais et l’ambiance locale.
- Mercado Municipal do Mutundo : marché bien établi, très fréquenté, bon choix pour les légumes, viandes et épices.
💡 Ces marchés sont parfaits pour compléter ce que tu ne trouves pas en supermarché : produits locaux, fruits tropicaux, herbes fraîches, et parfois même du poisson pêché le matin.
Banques
Voici les principaux distributeurs de billets que tu peux trouver à Lubango :
- Banco BIC – Agência Lubango IV : situé sur l’Avenida 4 de Fevereiro, pratique pour les retraits en centre-ville.
- Banco BIC : sur la Rua Deolinda Rodrigues, bien noté et accessible.
- Banco BIC – Agência Lubango III : autre antenne locale du même réseau.
- Banco de Fomento Angola : dans le quartier Comandante Cowboy, bon réseau de guichets.
- Banco Millennium Atlântico : également sur l’Avenida 4 de Fevereiro, souvent fréquenté.
- Centro de Empresas do Lubango (CEL) : centre d’affaires avec services bancaires.
- BANCO ECONÓMICO : distributeur disponible, bien que moins fréquenté.
💡 Pour les retraits, privilégie les agences principales comme Banco BIC ou Banco de Fomento Angola, qui ont généralement des guichets bien approvisionnés et sécurisés.
LES LOGEMENTS
🏠 Confort annoncé, réalité contrariée — chronique d’un hébergement déceptif à Lubango
À Lubango, capitale tranquille de la province de Huíla, les annonces de location sur Airbnb abondent. Villas élégantes, Wifi haut débit et promesse de confort moderne : les descriptions rivalisent de superlatifs. Pourtant, derrière ces images léchées et ces textes séduisants, la réalité se montre souvent plus rugueuse. Nous en avons fait l’expérience à deux reprises, lors d’un séjour familial censé combiner repos et découverte.
Notre première halte, la Vivenda T4, semblait cocher toutes les cases : grande maison, jardin soigné, équipements complets. Mais dès l’arrivée, les illusions se sont dissipées. Aucun signal Wifi, bien que l’annonce le garantisse ; télévisions hors service, prises électriques à nu, douches capricieuses — certaines sans eau chaude, d’autres sans pression ou condamnées. Dans une ville où les soirées peuvent être fraîches, cette absence de confort élémentaire s’est vite transformée en contrariété. Malgré une localisation pratique, la maison s’avéra inhabitable dans ses promesses. Heureusement Airbnb a accepté l’annulation gratuite.
Espérant mieux, nous avons tenté une seconde villa, plus récente, aux photos engageantes : mobilier moderne, cuisine équipée, lumière naturelle. Mais les apparences, encore une fois, trompaient. Le four et le micro-ondes ne fonctionnaient pas, l’électricité s’interrompait sans prévenir, et les coupures d’eau rythmaient les douches et les lessives. L’ambiance feutrée des images Airbnb se muait, sur place, en obscurité réelle — plusieurs ampoules grillées plongeant la maison dans une semi-pénombre. L’agent promis pour la maintenance ne passa jamais.
Au-delà du désagrément matériel, c’est la fiabilité du service qui interroge. À Lubango, nombre d’annonces sont esthétiquement valorisées mais techniquement négligées. Les photos, souvent prises lors de l’inauguration des lieux, ne reflètent plus leur état réel. Les descriptions, généreuses, oublient de mentionner l’essentiel : les équipements vétustes, la gestion absente, la dépendance à un réseau électrique instable.
Pour les voyageurs souhaitant séjourner dans cette région, mieux vaut privilégier les logements avec plusieurs avis récents et détaillés, demander une confirmation écrite de la disponibilité des services (Wifi, eau chaude, électroménager), et prévoir un minimum d’autonomie : lampe frontale, batterie externe, voire petit chauffe-eau portable. Car dans cette ville pourtant accueillante, la transparence hôtelière reste encore à construire.
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