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Fenda da Tundavala : la merveille naturelle de Lubango Angola +

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Quitter notre Airbnb de Lubango ce matin-là, c’est déjà ressentir l’excitation d’une excursion que tout voyageur dans la région attend avec impatience : la découverte de la Fenda da Tundavala. Située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de la ville, cette faille vertigineuse figure parmi les sites incontournables d’Angola, consacrée en mai 2014 comme la première des sept merveilles naturelles du pays.

Nous empruntons la route goudronnée qui quitte le centre en direction du quartier de Mapunda, puis bifurquons vers le nord-ouest. Très vite, la circulation urbaine s’efface, et nous roulons à travers un paysage de campagne parsemé de champs, d’eucalyptus et de pins. À mesure que nous gagnons en altitude, les versants se dégagent, les horizons s’ouvrent, et la route serpente entre collines rocheuses et bouquets de végétation clairsemée. Les arrêts se multiplient, portés par l’envie de capter les contrastes entre les pentes arides et les creux verdoyants.

Peu avant d’atteindre le site principal, un chemin secondaire bifurque vers la Tundavala Secret Waterfall, une cascade nichée dans un écrin de roches ocre et de végétation dense. Nous l’apercevons de loin, son filet d’eau scintillant entre les parois, encadré par une végétation luxuriante qui tranche avec les tons plus secs du plateau. Mais l’accès depuis ce sentier est malheureusement fermé — la cascade reste hors d’atteinte, comme un secret gardé par les falaises.

Plus loin, des piscinas naturais se cachent au creux des rochers, comme des promesses silencieuses. Ces bassins d’eau claire, formés par le ruissellement patient entre les strates ocre, pourpre et rouille, apparaissent au détour d’un replat, là où la roche s’ouvre en gradins et laisse l’eau s’accumuler dans des cuvettes naturelles. Le contraste est saisissant : l’aridité des surfaces pierreuses, chauffées par le soleil, cède soudain à la fraîcheur liquide, à la transparence presque immobile d’un miroir végétal.

Autour, quelques touffes d’herbe sèche, des arbustes tenaces, et des arbres clairsemés témoignent d’un équilibre fragile entre roche et vie. Les enfants s’y aventurent avec prudence, testant la température de l’eau du bout des pieds, tandis que les adultes observent depuis les hauteurs, assis sur des rochers plats, dans une posture contemplative. L’endroit invite autant à la baignade qu’à la pause — on s’y allonge, on s’y étire, on s’y tait.

La lumière, presque verticale, accentue les reliefs : chaque fissure, chaque strate, chaque éclat minéral devient lisible. L’eau, elle, capte les reflets du ciel et des feuillages, et semble suspendre le temps. On devine que ces bassins ne sont pas toujours là — qu’ils dépendent des pluies, des caprices du relief, des saisons. Mais aujourd’hui, ils sont pleins, accueillants, et leur présence transforme la roche en refuge.

Très vite, nous atteignons le vaste parking aménagé à l’entrée de la Fenda da Tundavala, à plus de 2200 mètres d’altitude. Le site, désormais classé comme paysage naturel et culturel, s’annonce par une plaque gravée dans la pierre, sobre mais solennelle. Autour, des groupes se rassemblent, descendus de bus verts ou venus à pied, certains avec des chiens, d’autres en tenue de randonnée, tous attirés par le vertige à venir.

Nous admirons au passage l’environnement : un chaos rocheux aux teintes fauves, ponctué de touffes d’herbe sèche et de quelques arbustes tenaces. Les enfants escaladent les blocs, les adultes s’installent sur les dalles plates, observant en silence ou échangeant des impressions. Le ciel est d’un bleu pur, sans voile, et la lumière accentue les reliefs, creusant les fissures, soulignant les strates.

Plus loin, des vaches paissent entre les rochers, indifférentes à l’agitation humaine. Le contraste est saisissant : entre la rudesse minérale du plateau et la vie qui s’y adapte, entre le calme animal et l’effervescence des visiteurs. Tout semble suspendu, comme si le paysage lui-même retenait son souffle avant l’ouverture vertigineuse de la faille.

Sur le plateau, à proximité de la faille, nous croisons un groupe de femmes dont l’allure, les gestes et les parures ne laissent aucun doute : il s’agit de Mumuilas, membres du peuple Nyaneka-Nkhumbi, enraciné depuis des siècles dans les terres de Huíla. Leur présence ici semble naturelle, presque rituelle, comme si le paysage lui-même les appelait.

Leur coiffure est saisissante : des tresses épaisses, sculptées avec soin, enduites d’un mélange d’argile rouge et de graisse, formant une masse dense et brillante qui encadre le visage. Chaque tresse est ornée de coquillages, de perles, de fragments de cuir, parfois de petits objets végétaux. Ce n’est pas une simple parure : c’est un langage. Il dit l’âge, le statut marital, les rites de passage accomplis ou à venir. Le port de tête est altier, les regards directs, les gestes précis. Certaines portent des colliers empilés, des jupes à motifs, des bracelets de cheville, et leurs enfants, eux aussi parés, jouent ou dansent à proximité.

Leur présence donne au lieu une densité nouvelle. Car pour les Nyaneka-Nkhumbi, ces falaises ne sont pas de simples roches : elles sont habitées. Les anciens racontent que les esprits des ancêtres y résident, veillant sur les plaines en contrebas. La faille, dans certaines traditions orales, marque une frontière invisible entre le monde des vivants et celui des disparus. Autrefois, des cérémonies étaient organisées ici : on déposait des offrandes de nourriture, de tabac, de tissus, parfois de petits objets sculptés, pour demander protection, fécondité ou guérison. Le vent qui s’engouffre dans la faille semble encore porter les murmures de ces invocations.

Tout autour, la roche semble écouter. Les enfants courent, les adultes observent, et le silence du lieu, malgré les voix, reste intact. C’est un espace de mémoire, de transmission, de présence. Rien n’est figé, mais tout est chargé.

Dès nos premiers pas, nous sommes saisis par l’immensité du paysage. Devant nous s’ouvre une fissure vertigineuse, un escarpement abrupt qui marque la séparation entre les hauts plateaux angolais et les plaines littorales. Du haut de ses 2 600 mètres d’altitude, la falaise plonge de plus de mille mètres, révélant une vue spectaculaire sur l’infini : à perte de vue, la plaine s’étend comme une mer verdoyante, parfois embrumée, parfois claire comme un tapis de verdure.

Au-delà du vertige et du panorama, le lieu fascine par son histoire géologique. Tundavala témoigne de l’action conjuguée de l’érosion et des mouvements tectoniques qui, pendant des millions d’années, ont façonné cet escarpement. Ce gigantesque « couloir naturel » illustre la fracture géologique qui sépare le littoral angolais des hauts plateaux de l’intérieur. Pour les scientifiques, c’est une fenêtre unique sur les grands bouleversements qui ont marqué la croûte terrestre en Afrique australe.

Sur les dalles ferrugineuses du plateau de Tundavala, alors que le soleil entame sa lente descente vers les plaines, un mouvement furtif attire notre regard. Dressé sur une roche chauffée, un lézard nous observe, immobile mais tendu, comme sculpté dans le minéral. Sa tête, noire et lustrée, est marquée de taches vertes discrètes. Son corps, élancé, présente des nuances orangées sur les flancs, ponctuées de motifs sombres. Sa queue, longue et souple, repose sur la pierre comme un balancier. Il ne s’agit pas d’un Agama agama, ni d’un Agama anchietae, mais bien d’un mâle adulte d’agame terrestre – Agama aculeata aculeata — une espèce discrète mais emblématique des zones rocheuses semi-arides du sud-ouest angolais.

Mais Tundavala n’est pas seulement un chef-d’œuvre naturel.

Le site est aussi associé à des pages douloureuses de l’histoire récente. Pendant la guerre civile angolaise, des récits rapportent que Tundavala fut utilisé comme un lieu d’exécution ou de disparition forcée. Cette mémoire tragique, longtemps tue, confère à l’endroit une dimension dramatique que l’on ressent encore en observant la faille béante, comme une cicatrice dans le paysage.

En parcourant les différentes plates-formes d’observation aménagées, nous nous laissons happer par la beauté brute du lieu. Les falaises sculptées par le vent, les touffes d’herbes accrochées aux parois, les oiseaux planant dans le vide accentuent l’impression de puissance et de fragilité mêlées. Mais derrière cette splendeur naturelle, nous sentons aussi le poids d’une histoire humaine. Regarder le soleil se coucher ici ne relève pas seulement de l’esthétique : c’est un moment de communion avec une nature millénaire et une mémoire collective encore vive.

Lorsque la lumière rasante embrase la falaise et transforme la plaine en un océan doré, nous comprenons pourquoi Tundavala attire autant de voyageurs, de pèlerins, d’historiens et de simples curieux.

Après cette immersion entre ciel, terre et mémoire, nous reprenons la route vers Lubango. Entre paysages inoubliables, découvertes naturelles et plaisirs de la table, cette journée restera gravée dans notre mémoire comme l’une des plus intenses de notre séjour en Angola.

ℹ️ Infos pratiques pour les voyageurs

Distance depuis Lubango : environ 15 km, soit 20 à 25 minutes en voiture Route d’accès : goudronnée, praticable avec tout type de véhicule Entrée : libre et gratuite, avec grand parking Meilleure période : – Saison sèche (mai à septembre) pour profiter de ciels clairs et de couchers de soleil spectaculaires – Saison des pluies (novembre à mars) si vous souhaitez voir la Secret Waterfall et les piscinas naturais dans toute leur splendeur Prévoir : une veste ou un pull, car la température peut chuter rapidement en altitude, surtout en soirée À combiner : – Observation des oiseaux (birding hotspot en chemin) – Tundavala Secret Waterfall et piscinas naturais pour une journée complète nature – Déjeuner ou dîner au Restaurante Tundavala pour prolonger l’expérience

#Tundavala #Lubango #AngolaNature #FendaDaTundavala #MémoireEtPaysage #VoyageAngola #CielEtFaille #GéologieVivante #CuisineLocale #PiscinasNaturais

FAUNE ET FLORE

Jacaranda mimosifolia

agame terrestre – Agama aculeata aculeata

criquet flamboyant

VIDEOS  

AUTRES ARTICLES SUR l’ Angola à DISPOSITION :

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vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DE L’ANGOLA

La Cuisine 

Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine angolaise

Voici une sélection variée de restaurants à Lubango où tu pourras savourer des plats locaux, internationaux ou simplement te détendre dans un cadre agréable :

  • Café do Monte : très apprécié pour son ambiance conviviale et sa cuisine américaine revisitée. Idéal pour un brunch ou un dîner décontracté.
  • Kimbanda Bar : parfait pour une soirée animée avec des grillades et des boissons locales.
  • Mundo’s restaurant : petit établissement bien noté, souvent choisi pour ses plats simples et savoureux.
  • Restaurante Freitas : une valeur sûre pour les plats angolais traditionnels, avec un bon rapport qualité-prix.
  • Kimbo do Soba : situé dans un complexe touristique, ce restaurant propose des viandes grillées dans un cadre naturel.
  • Restaurante & Bar Pavelova Yangue : cuisine variée dans un décor moderne, idéal pour un repas entre amis ou en famille.
  • Restaurante Kubata : ambiance rustique, plats généreux et service chaleureux.
  • Restaurante Katedral : spécialisé dans les grillades, il offre une cuisine du monde dans un cadre élégant.

🍽️ Café do Monte : entre convivialité urbaine et cuisine métissée

Pour le déjeuner, nous faisons halte au Café do Monte, une adresse bien connue des habitants de Lubango pour son ambiance chaleureuse, ses terrasses ensoleillées, et sa carte qui revisite les classiques de la cuisine américaine et européenne avec une touche locale. C’est le genre d’endroit où l’on vient autant pour manger que pour se retrouver, discuter, observer la ville, et savourer un moment de détente. Idéal pour un brunch tardif ou un dîner décontracté après une journée de marche ou de visites.

Chacun choisit selon ses envies. Je me laisse tenter par des ribs grillésentrecosto de Piana — généreusement laqués, servis avec des frites croustillantes et une salade fraîche. La viande est tendre, bien caramélisée, avec ce goût fumé qui évoque les barbecues de plein air. Bastien opte pour un butter chicken, ou peito de frango ao molho de casa, accompagné de frites dorées. Le plat, inspiré de la cuisine indienne, est adouci par une sauce maison crémeuse, légèrement épicée, qui enrobe chaque morceau de poulet avec élégance.

Margot choisit une lasagne gratinée, servie dans son plat en céramique jaune, avec une croûte dorée et des couches bien définies de viande, sauce tomate et béchamel. Le tout est accompagné de tranches de pain à l’ail, toastées et parfumées aux herbes. Nadège, quant à elle, préfère une escalope viennoisemilanesa de frango — fine, croustillante, servie avec des spaghettis à l’huile d’olive et aux herbes fraîches, dans une assiette sobre et élégante.

Les plats arrivent rapidement, bien présentés, et chacun trouve dans son assiette un équilibre entre générosité et finesse, entre influences internationales et adaptation locale. Le service est attentionné, les portions copieuses, et l’ambiance détendue. On entend des conversations en portugais, en umbundu, parfois en anglais. Le Café do Monte devient ainsi un point de rencontre culinaire, où les goûts du monde se croisent dans une atmosphère typiquement lubanguense.

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Lubango, grillades et retrouvailles : halte gourmande au Katedral

Le Restaurante Katedral à Lubango nous accueille dans une ambiance simple mais chaleureuse, où la viande grillée est reine et les assiettes généreuses. Chacun trouve son bonheur dans une carte éclectique mêlant cuisine angolaise et influences internationales.

À notre arrivée à Lubango, après les lacets de la Serra da Leba et les haltes panoramiques, nous faisons une pause bien méritée au Restaurante Katedral, une adresse réputée pour ses grillades savoureuses et son cadre sans prétention mais soigné. Deux salles sobres, une petite terrasse agréable, un service rapide et attentionné — ici, la viande est au centre de l’expérience, qu’elle soit locale ou importée.

BIFE A LA PANELA REST CATEDRAL LUBANGO

Margot choisit le burger spécial, une composition généreuse : pain brioché aux graines de sésame, steak haché grillé, tranche de jambon, fromage fondu, laitue croquante, crispy d’oignons, un oeuf  et sauce légèrement fumée. Le tout servi avec des frites dorées, croustillantes à l’extérieur, tendres à l’intérieur. Un plat à la fois réconfortant et bien exécuté.

Nad opte pour un burger composé, plus audacieux : pain moelleux, viande effilochée en sauce, tranches de concombre frais, fromage fondu, jambon, laitue et une touche de piment doux. Un équilibre entre fraîcheur et richesse, relevé par une sauce maison légèrement sucrée.

Bastien, fidèle à ses classiques, commande un bitoque, plat portugais emblématique : steak de bœuf grillé, nappé d’un œuf au plat au jaune coulant, accompagné de riz blanc moulé, de frites croustillantes et d’une salade colorée (carottes râpées, tomates, betteraves, laitue). Un plat complet, à la fois rustique et savoureux, qui fait honneur aux traditions lusophones.

Quant à moi, je choisis le plat du jour : Bife à la Panela. Il s’agit d’un ragoût de bœuf mijoté longuement en cocotte, dans une sauce brune parfumée aux oignons, ail, poivre noir et parfois un soupçon de vin rouge. La viande est fondante, imprégnée de saveurs profondes, servie avec riz blanc, frites maison, et une salade fraîche. Ce plat, typique des cuisines de terroir, évoque les repas familiaux du dimanche, où le temps de cuisson devient un ingrédient à part entière.

Ce déjeuner à Lubango est plus qu’un simple repas : c’est une parenthèse gourmande, une manière de goûter à l’Angola urbaine, entre influences portugaises, grillades locales et touches internationales. Le Restaurante Katedral, sans artifice, nous offre une halte généreuse et conviviale, à l’image de la ville elle-même.

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🍽️ Dissonance sous les peaux de léopard— halte mitigée au Medara Nuno Batata

De retour à Lubango après l’exploration des cascades de la Huíla, nous décidons de dîner au Medara Nuno Batata restaurante, une adresse locale vantée pour son décor et son ambiance. À l’arrivée, le cadre impressionne : bois sombre, peaux de zèbre, cornes sculptées et éclairage tamisé. L’atmosphère évoque une savane stylisée, à mi-chemin entre le lodge et le cabaret africain. La carte promet, elle aussi, un mélange de traditions et de modernité : grillades, spécialités nationales, pizzas aux garnitures généreuses. Tout laisse penser à une belle étape pour clore la journée.

Pourtant, très vite, l’expérience déraille. Les plats arrivent dans un désordre qui trahit une certaine improvisation. La pizza commandée ne ressemble guère à celle du menu : olives disparues, poivrons remplacés par du maïs, viande posée au hasard.

Le Churrasco national, censé célébrer la convivialité des braais angolais ou brésilien, se révèle tout aussi décevant : deux cuisses de poulet maigres, grillées sans saveur. Nadège, qui espérait un plat typique et généreux, reste un instant interdite. Le tout manque d’âme, comme si la cuisine avait perdu son feu sacré.

Le service, souriant mais brouillon, peine à suivre. Les plats arrivent en décalé, les commandes se croisent, et l’impression générale est celle d’un lieu où l’ambiance festive prend le pas sur la qualité. Un bon endroit, sans doute, pour boire un verre, chanter au karaoké ou partager une soirée animée, mais pas pour savourer un vrai repas après une journée de découverte.

En recoupant avec les avis en ligne, ton ressenti se confirme : le Medara Nuno Batata séduit par son cadre et son atmosphère conviviale, mais déçoit par la constance des plats et le manque de rigueur du service. Un restaurant à la personnalité attachante, mais encore en quête d’équilibre entre spectacle et assiette.


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Magasins Alimentation

Voici les principaux magasins d’alimentation à Lubango où tu pourras trouver de la viande, du poisson, des légumes et autres produits frais :

Shoprite Lubango est bien présent à Lubango, situé sur l’Avenida Agostinho Neto, dans le quartier Comandante Cowboy. C’est une chaîne de supermarchés bien connue en Afrique australe, avec un large choix de produits alimentaires, viande, poisson, légumes, boulangerie, et même des services comme billetterie et transfert d’argent.

🕗 Ouvert tous les jours :

  • Lundi à samedi : 08h00 – 21h00
  • Dimanche : 08h00 – 17h00

C’est une excellente option pour des courses complètes, surtout si tu cherches des produits bien conservés et un environnement structuré.

  • Kero Supermarket : un hypermarché bien achalandé, idéal pour les courses complètes.
  • Xyami Shopping Lubango : centre commercial avec plusieurs enseignes, souvent un bon choix pour produits variés.
  • Fresmart Express Lubango : supermarché moderne, réputé pour ses produits frais et son organisation.
  • Ango Mart Cash & Carry – Lubango : magasin de gros, pratique pour les achats en quantité ou à prix réduit.
  • Maxi Supermercado (Lubango) : bon compromis entre variété et accessibilité.
  • Nosso Super : épicerie locale, utile pour les produits de base.
  • Rjg Lubango : supermarché bien noté, souvent apprécié pour sa qualité.
  • Mini mercado Casa Branca Lubango : petit commerce de proximité, utile pour les courses rapides.

💡 Pour les produits frais comme la viande et le poisson, privilégie Kero, Fresmart Express, ou Ango Mart, qui ont des rayons bien fournis.

Voici quelques marchés locaux à Lubango où tu pourras trouver des produits frais, typiques et abordables :

  • Chouriço da Mãe Yena : petit marché spécialisé, idéal pour les produits artisanaux ou locaux.
  • MERCADO DO SOFRIO : marché aux poissons et fruits de mer, parfait pour les produits frais du jour.
  • cascata da huila : marché de quartier, ambiance locale garantie.
  • mutundo : marché populaire avec fruits, légumes et produits de base.
  • Mercado Municipal do Lubango : marché central, excellent pour les produits frais et l’ambiance locale.
  • Mercado Municipal do Mutundo : marché bien établi, très fréquenté, bon choix pour les légumes, viandes et épices.

💡 Ces marchés sont parfaits pour compléter ce que tu ne trouves pas en supermarché : produits locaux, fruits tropicaux, herbes fraîches, et parfois même du poisson pêché le matin.

Banques

Voici les principaux distributeurs de billets que tu peux trouver à Lubango :

  • Banco BIC – Agência Lubango IV : situé sur l’Avenida 4 de Fevereiro, pratique pour les retraits en centre-ville.
  • Banco BIC : sur la Rua Deolinda Rodrigues, bien noté et accessible.
  • Banco BIC – Agência Lubango III : autre antenne locale du même réseau.
  • Banco de Fomento Angola : dans le quartier Comandante Cowboy, bon réseau de guichets.
  • Banco Millennium Atlântico : également sur l’Avenida 4 de Fevereiro, souvent fréquenté.
  • Centro de Empresas do Lubango (CEL) : centre d’affaires avec services bancaires.
  • BANCO ECONÓMICO : distributeur disponible, bien que moins fréquenté.

💡 Pour les retraits, privilégie les agences principales comme Banco BIC ou Banco de Fomento Angola, qui ont généralement des guichets bien approvisionnés et sécurisés.

LES LOGEMENTS  

🏠 Confort annoncé, réalité contrariée — chronique d’un hébergement déceptif à Lubango

À Lubango, capitale tranquille de la province de Huíla, les annonces de location sur Airbnb abondent. Villas élégantes, Wifi haut débit et promesse de confort moderne : les descriptions rivalisent de superlatifs. Pourtant, derrière ces images léchées et ces textes séduisants, la réalité se montre souvent plus rugueuse. Nous en avons fait l’expérience à deux reprises, lors d’un séjour familial censé combiner repos et découverte.

Notre première halte, la Vivenda T4, semblait cocher toutes les cases : grande maison, jardin soigné, équipements complets. Mais dès l’arrivée, les illusions se sont dissipées. Aucun signal Wifi, bien que l’annonce le garantisse ; télévisions hors service, prises électriques à nu, douches capricieuses — certaines sans eau chaude, d’autres sans pression ou condamnées. Dans une ville où les soirées peuvent être fraîches, cette absence de confort élémentaire s’est vite transformée en contrariété. Malgré une localisation pratique, la maison s’avéra inhabitable dans ses promesses. Heureusement Airbnb a accepté l’annulation gratuite.

Espérant mieux, nous avons tenté une seconde villa, plus récente, aux photos engageantes : mobilier moderne, cuisine équipée, lumière naturelle. Mais les apparences, encore une fois, trompaient. Le four et le micro-ondes ne fonctionnaient pas, l’électricité s’interrompait sans prévenir, et les coupures d’eau rythmaient les douches et les lessives. L’ambiance feutrée des images Airbnb se muait, sur place, en obscurité réelle — plusieurs ampoules grillées plongeant la maison dans une semi-pénombre. L’agent promis pour la maintenance ne passa jamais.

Au-delà du désagrément matériel, c’est la fiabilité du service qui interroge. À Lubango, nombre d’annonces sont esthétiquement valorisées mais techniquement négligées. Les photos, souvent prises lors de l’inauguration des lieux, ne reflètent plus leur état réel. Les descriptions, généreuses, oublient de mentionner l’essentiel : les équipements vétustes, la gestion absente, la dépendance à un réseau électrique instable.

Pour les voyageurs souhaitant séjourner dans cette région, mieux vaut privilégier les logements avec plusieurs avis récents et détaillés, demander une confirmation écrite de la disponibilité des services (Wifi, eau chaude, électroménager), et prévoir un minimum d’autonomie : lampe frontale, batterie externe, voire petit chauffe-eau portable. Car dans cette ville pourtant accueillante, la transparence hôtelière reste encore à construire.

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LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1205 🇫🇷 Kapangombé : une halte solidaire sur la piste du Serra da Leba

J 1205 Serra da Leba : entre virages et artisanat, une ascension sensorielle

J 1205 Lubango, grillades et retrouvailles : halte gourmande au Katedral

J 1205 🌄 Lubango, balcon sur l’histoire et les hauteurs du Sud angolais

J 1206 🌄 Cristo Rei de Lubango : foi, panorama et mémoire coloniale

J 1206 🌄 Nossa Senhora do Monte : spiritualité en altitude et panorama sur Lubango

J 1206 Fraises de Humpata et fruits oubliés : immersion au Mercado Central de Lubango

J 1206 Cathédrale de Lubango : verticalité sacrée au cœur de la ville

J 1206 🍽️ Café do Monte : entre convivialité urbaine et cuisine métissée

J 1207 Cascade et Piscines naturelles de Fenda da Tundavala LUBANGO ANGOLA

J 1207 Fenda da Tundavala : la merveille naturelle de Lubango Angola

J 1207 🦎 Agama aculeata aculeata : entre roche, lumière et posture

J 1208 🦗 Le criquet flamboyant des cascades — Phymateus leprosus, bijou toxique de Huíla

J 1208 LES CASCADES SECRETES DE LA HUILA LUBANGO ANGOLA

J 1208 🍽️ Dissonance sous les peaux de léopard— halte mitigée au Medara Nuno Batata

J 1208 🏠 Confort annoncé, réalité contrariée — chronique d’un hébergement déceptif à Lubango

LES LIENS

 

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