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Madrid, est une métropole florissante et une destination à couper le souffle , joyeuse et animée 24 h/24 ; elle a la réputation d’être une ville ouverte où se mêlent des gens de tout type et d’origine diverse.

Outre ses célèbres musées, ses avenues animées bordées de magasins en tout genre, ses restaurants de cuisine du monde et sa vie nocturne légendaire, Madrid surprend avec ses petits recoins historiques débordants de charme, ses bistrots centenaires authentiques où l’on se donne rendez- vous pour prendre un verre, ses quartiers aux styles très différents, ses centres culturels alternatifs et ses circuits ultra touristiques. Madrid un style qu’il est difficile d’égaler. Elle est accueillante et cosmopolite. C’est sans aucun doute l’une des villes les plus intéressantes d’Europe.

Parcourir Madrid à pied permet de découvrir ses milliers de bâtiments vertigineux, des lieux emblématiques tels que l’impressionnant palais royal, la plaza Mayor et ses plus de 400 ans d’histoire, la bouillonnante place de la Puerta del Sol, la fameuse avenue Gran Via et ses nombreux magasins, ou encore les quatre tours les plus hautes d’Espagne. À chaque quartier, une expérience différente : La Latina est un quartier idéal pour faire la tournée des tapas, Las Letras un mariage parfait entre littérature et gastronomie… Elle est l’un des plus beaux endroits au monde où vous ne vous ennuierez jamais . Découvrez le plus haut témoignage architectural de la ville parmi les Cuatro torres, la tour Cepsa avec ses 250 m de hauteur. La tour Picasso vient en 5e position de la liste, avec ses majestueux 157 m de hauteur. Elle abrite 51 étages et 26 ascenseurs. De son sommet, vous aurez des vues imprenables sur les alentours de la ville.

Mais Madrid, c’est aussi de gigantesques espaces verts comme le parc du Retiro et d’autres moins connus mais tout aussi charmants, comme El Capricho.

Comme dans toute ville prospère, la religion occupe une place de choix. Visitez sa

ns attendre au cœur de la cathédrale de l’Almudena ou encore à côté, l’église San Antonio de la Florida, un édifice du 18e siècle où le luxe et l’élégance se conjuguent remarquablement !

À l’heure du repas, Madrid vous offrira deux possibilités aussi appétissantes l’une que l’autre. D’une part, des bistrots traditionnels où vous découvrez ce qu’est une véritable ambiance « castiza » (authentique en français) et pourquoi « ir de tapas » (sortir manger des tapas) est si amusant. D’un autre côté, des restaurants avant-gardistes comme le DiverXO et des marchés traditionnels transformés en espaces gourmands, comme celui de San Miguel, devenu un véritable temple de la gastronomie.

À Madrid, toutes les occasions sont bonnes pour se laisser porter par son ambiance animée et urbaine. Par exemple, à l’occasion des fameux brunchs du week-end sur une terrasse intérieure bordée de baies vitrées, dans une cour, au dernier étage d’un immeuble, etc. Les férus de mode trouveront des magasins de toutes sortes, comme les boutiques de luxe de la Milla de Oro, les boutiques vintage dans des quartiers comme Fuencarral, les nouveaux marchés du design comme celui de Motores, ainsi que des boutiques d’artisanat ou des librairies centenaires. En fin de journée, certains belvédères vous offrent la possibilité d’admirer des couchers de soleil uniques comme le temple de Debod ou la terrasse du Círculo de Bellas Artes. Et une fois la nuit tombée… les nuits de Madrid sont légendaires. Les bars proposent des spectacles en direct, des ambiances aussi nombreuses que variées, de la musique jusqu’à l’aube… Madrid une beauté singulièresti? mule et inspire. Madrid, il faut vivre.

JOUR 1 VISITE DE MADRID

Départ pour cette première des 3 demi-journées consacrées à la visite de Madrid. Et une soirée que nous consacrerons au marché de Noël de la Plaza Mayor demain.

Pour cette première visite nous nous consacrons sur le quartier autour du château royal et de la cathédrale de l’Albuméda et la Calle Mayor pour se restaurer

POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS DE CETTE PREMIERE MATINEE SUIVEZ LE LIEN : J 141 – VISITE DE MADRID PARTIE 1/3

 

 

Le métro de la ligne 10 nous amène jusqu’à la Plaza del Sol, mais nous entendons débuter notre marche à partir de la fontaine de Cibèles et son palais éponyme

https://goo.gl/maps/1xMTg7WKUforLqqg9

https://goo.gl/maps/VWQDjYQzcTeh9HGi7

 

 

PALAIS DE CYBELE ET FONTAINE

Le palais de #Cybèle (Palacio de Cibeles), appelé aussi palais des Communications (Palacio de Comunicaciones) jusqu’en 2011, est un édifice public de la ville et abrite le siège principal de la mairie.

L’édifice néogothique est l’œuvre de Viollet-le-Duc. On y trouve aussi l’influence de Gustave eiffel et d’Otto Wagner ainsi que des styles régionaux espagnols chers à Palacios tels que le gothique tardif.

La fontaine de Cibeles, construite en 1782, est l’un des emblèmes de la ville. Elle se tient au centre de la place du même nom, dotée par les bâtiments du Palacio de Buenavista (quartier général de l’Armée), du Palacio de Linares (abritant la Casa de América), du Palacio de Comunicaciones (auparavant siège de la Poste et aujourd’hui la Mairie de Madrid) et de la Banque d’Espagne.

 

La représente la déesse romaine Cybèle, symbole de la terre, de l’agriculture et de la fontaine, siégeant sur un char tiré par deux lions, représentant les personnages mythologiques Hippomène et Atalante. La déesse et les lions ont été sculptés dans le marbre et le reste dans la pierre. La sculpture de la déesse est l’œuvre de Francisco Gutiérrez. Les deux lions ont été sculptés par le Français Roberto Michel.

La fontaine n’était pas seulement un monument artistique, mais fut d’une grande utilité pour les madrilènes dès ses débuts. Elle possédait deux conduites d’eau qui ont fonctionné jusqu’en 1862. L’une approvisionnait les porteurs d’eau officiels qui livraient de l’eau aux maisons, et l’autre approvisionnait le grand public. Les chevaux s’abreuvaient dans le bassin.

Faire le tour de la place est reprendre la Calle de Alcalà. En passant, remarquez la façade de la banque d’Espagne, les colonnes de l’institut Cervantes ou encore le clocher de la Maqueta centenario de la Grand Via

 

En poursuivant notre chemin, nous arrivons à la Puerta Del Sol tout en continuant à lever les yeux pour admirer les façades et les frontons, comme celui de la boutique Hermès

 

 

 

 

PUERTA DEL SOL

Véritable centre de Madrid et kilomètre 0 du réseau routier espagnol La Puerta del Sol est le centre névralgique, l’un des emblèmes de Madrid.

Jusqu’en 1570, la puerta del Sol était en dehors de l’enceinte de la ville. Il semble que le nom de la place vienne d’un soleil sculpté sur la porte de ce qui était alors la muraille et qui le restait jusqu’au XVIe siècle.

Lieu de rendez-vous habituel des Madrilènes et passage obligé pour tous les visiteurs, c’est ici sur cette place de forme elliptique, que convergent dix rues parmi les plus supposées telles que Mayor, Arenal, Alcalá et Preciados. La place, totalement piétonne depuis août 2020, concentre aussi quelques-uns des éléments les plus représentatifs de la ville.

Il faut d’abord lever les yeux pour admirer la célèbre horloge de la Casa de Correos, siège du gouvernement régional de la Communauté de Madrid qui, chaque 31 décembre, marque des douze coups de minuit l’arrivée du Nouvel An. Comme le veut la tradition, une foule rassemblée à ses pieds prend alors, un par un, les douze grains de raisin dans une cérémonie retransmise à la télévision à des millions d’Espagnols.Au même endroit, juste devant la grande porte de la Casa de Correos, on trouve à même le sol cette fois la plaque du Kilomètre Zéro, qui signale le point de départ du réseau routier national et qui suscite tant de selfies des touristes espagnols.

Au début de la calle Preciados, l’ours et l’arboussier ( el oso y el madroño ), emblèmes de la capitale que l’on retrouve sur son blason, rappellent qu’autrefois de grandes étendues entouraient la ville. Le 2 mai 1808, c’est ici qu’a eu lieu le soulèvement contre Napoléon, la proclamation de la Constitution de Cadix en 1812 et la célébration de la Seconde République en 1931.

À l’opposé, à l’entrée de la rue Arenal, se dresse la statue de la Mariblanca, une réplique de l’originale du XVIIe siècle qui couronnait jadis une fontaine située au même endroit et qui est aujourd’hui conservée à la Casa de la Villa (l’ancienne mairie sur la Plaza de la Villa). Et non loin de là, au centre de la place, se trouve la statue équestre de Charles III, , de neuf mètres de haut, le monarque qui modernisa Madrid au XVIIIe siècle grâce à un ensemble de travaux d’amélioration des infrastructures de la ville .

Poursuivons par la calle del Arenal, avec ses boutiques commerçantes et observez la superbe façade de l’Eglise Parroquia de San ginès;

Nous déboucherons ensutie sur la Plaza Isabel II et sa statue, donnant sur l’arrière du téatro Real

 

 

 

THÉÂTRE RÉEL

Sur la place d’Oriente, le Teatro Real de Madrid, un projet de l’architecte municipal Antonio López Aguado sous le règne d’Isabelle II à l’initiative du roi Fernand VII, fut interprété en 1850, bien que la première pierre fût posé le 23 avril 1818.

Situé à proximité de la Puerta del Sol, en 1977, le bâtiment est classé Monument national et, au fil des ans, on envisage la possibilité de redonner au théâtre son activité d’origine. Ainsi, en 1997, il redevient la scène madrilène des spectacles de bel canto.

Le bâtiment, de plan hexagonal irrégulier, est un mélange d’architecture dont la scène est le véritable joyau, avec ses 1 472 mètres carrés. Elle permet des changements de décors complexes grâce à ses 18 plateformes articulées qui permettent de multiples combinaisons pour la scène et la fosse de l’orchestre.

Le théâtre dispose d’une capacité d’entre 1748 et 1854 places en fonction des besoins du montage, distribuées sur 28 loges à plusieurs étages, ainsi que huit proscenium et la Loge Royale, deux fois plus haute.

Aujourd’hui, cet imposant édifice, haut de 22 étages, grouille d’activités. Les costumes pour les ballets et opéras sont confectionnés ici même, ainsi que les chaussures et les perruques. Depuis 2017, on peut le visiter avec un audio-guide.

Outre le hall d’entrée, on admirera la scène et l’immense lustre central suspendu au-dessus de la salle.

Le seul étage exclusivement réservé au public s’appelle « La Rotonda » et fait le tour complet du bâtiment. On y trouve quatre grands salons décorés dans différents tons avec des objets du Patrimoine national et du musée du Prado. De même, les lampes ont été fabriquées spécialement pour le théâtre à la Real Fábrica de La Granja.

Le théâtre organise des visites guidées en différentes langues et vous propose un parcours à travers les espaces publics et artistiques de l’opéra.

Ses installations modernes et son acoustique incomparable en font l’un des meilleurs opéras d’Europe.

PLAZA DE ORIENTE

Joseph Bonaparte, frère de Napoléon, est le premier à projeter la construction de cette place. En 1841, elle est achevée, semblable à celle d’aujourd’hui.

Les statues des rois espagnols qui s’y trouvaient étaient destinées à décorer la façade du Palais royal, mais leur poids se révélait excessif et dangereux. La statue équestre de Philippe IV, au centre de la place, , œuvre de bronze de Pietro Tacca de 1640 suivant les calculs de Galilée, fut réalisée d’après un dessin de Velázquez. Le cheval se tient sur les jambes arrière, ce qui a posé un véritable problème technique à cause des 9 tonnes de bronze qui la constituent. Elle est escortée par une grande partie de la collection de statues des rois espagnols qui auraient dû couronner le Palais Royal.

Situés face au Palais Royal, 1,60 hectares de jardin s’inscrivent dans l’un des ensembles les plus touristiques de Madrid. Ces jardins ont été construits afin de mettre en valeur le Palais Royal et le Teatro Real. lors, ils ont connu depuis de nombreuses et d’importantes rénovations, la plus radicale étant celle que dirigea Miguel de Oriol en 1997.

Les jardins suivent des formes géométriques qui aèrent et donnent de la visibilité à la façade du Palais Royal. De plus, ils se trouvent au centre d’un important ensemble monumental dont fait partie non seulement le Palais, mais aussi le couvent de la Encarnación.

PALAIS ROYAL

Grandiose forteresse renforcée de jardins féériques, le palais royal de Madrid fut construit au XVIIIe siècle sur ordre de Philippe V, à l’emplacement d’un ancien alcazar d’origine musulmane protégé à l’époque de la domination arabe.

Son plan, de forme carrée, comprend une grande cour centrale. La porte du Príncipe, située sur l’aile est de la construction, y donne accès. Il se dresse sur un promontoire qui domine le lit du Manzanares

Les jardins de Sabatini et du Campo del Moro font également partie des attraits du palais, de même que l’ensemble de ses façades. Il existe une certaine controverse concernant son style : certains auteurs s’inclinent davantage pour le baroque, d’autres pour le néoclassique.

La beauté de l’édifice réside dans l’éclat de ses pierres, pierre blanche et granit, et le quadrilatère parfait formé par ses façades. Le bâtiment s’inspire des plans réalisés par Bernini pour la construction du Louvre de Paris. Il est constitué autour d’une cour carrée et équipé d’une galerie et d’une place d’armes, où se situe la façade principale du palais. Aussi bien la décoration que la distribution de chaque espace du palais ont évolué au cours du temps, s’adapte aux besoins de ses locataires royaux.

    La façade, plutôt austère, contraste avec l’intérieur du palais aux salons de style baroque. Ses salles sont très nombreuses ; parmi celles-ci, le salon des Hallebardiers, la salle des Colonnes, le salon des Miroirs et la chambre du Roi Charles III mérite une mention particulière. Des oeuvres de Rubens, du Caravage, de Goya, de Velázquez, du Greco, une vaste collection de tapisseries flamandes et espagnoles, des sculptures, des horloges habillent les pièces intérieures. Un palais dans toute sa splendeur !

On remarque également l’escalier principal, projeté par Sabatini avec plus de 70 marches; le salon du trône, couronné par la fresque de Tiepolo qui orne le plafond, la salle de bal transformée par Charles III en Salle des Gardes ; la Salita Gasparini, à la superbe décoration à base d’éléments végétaux ; la pharmacie royale, qui conserve des placards pour les plantes médicinales, des récipients en céramique, des frasques de la fabrique de La Granja et même des ordonnances prescrites à la Famille Royale ; et la chapelle royale, qui abrite une collection d’instruments à cordes fabriqués par le légendaire Antonio Stradivari.

Demeure des rois espagnols depuis Charles III jusqu’à Alphonse XIII, le roi n’y réside plus mais y tient certaines visites officielles.

L’entrée se trouve en face de la cathédrale de l’Almudena.

 

Juste en face du palais royal, la cathédrale de la Almudena mérite également une visite.

CATHÉDRALE DE LA ALMUDENA

Située dans le Madrid des Habsbourg, la cathédrale de Madrid a une histoire courte, mais mouvementée.

L’histoire de la cathédrale commença à l’ancienne paroisse de santa Maria la Mayor, églsie primale de la ville de Madrid, qui abritait l’image de notre-Dame de l’Almudena, jusqu’à sa démolition en 1868.

La tradition sur la patronne de Madrid nous raconte que la première image a été trouvée par le roi Alfonso VI dans le rempart, quand il a pris la ville, l’année 1085

C’est de là que vient son nom, puisque almudaina signifie en arabe « endroit fortifié ». La taille actuelle date de la fin du XVème siècle et est attribuée au sculpteur Diego Copin de Tolède.

A partir du XVIème siècle, lorsque la capitale du royaume y fut établie, de nombreux projets furent essayés pour créer un siège épiscopal et la doter d’une cathédrale. Mais la prééminence de l’évêque de tolède retarda ces plans jusqu’en 1885, année où le pape L »on XIII créa le diocèse de Madrid-Alcalà et vint établir son siège dans le temple d’Almudena

Ses premiers mécènes succédèrent au roi Alphonse XII et sa femme Maria de las Mercedes, fervents dévots de la Vierge, qui donnèrent pour ce mais un terrain en face du Palais Royal.

Les premiers plans de l’église sont tracés en 1879 par le marquis Francisco de Cubas afin d’accueillir le panthéon de la défunte reine Mercedes d’Orléans. La première pierre est posée en 1883 à l’emplacement de l’ancienne église Santa María la Mayor, mais quand le pape Léon XIII émet en 1885 la bulle instituant l’évêché de Madrid-Alcalá, le projet d’église se transforme en cathédrale .

Cubas prépare alors un nouveau projet, plus ambitieux que le précédent, inspiré cette fois par le néogothique français du XIIIe siècle, auquel s’ajoutent des éléments des cathédrales de Reims, de Chartres et de Léon.

L’architecte imagina une église néo-gothique avec un plan en croix latine et 5 nefs, des chapelles latérales et un transept ; et au sous-sol une crypte néo-romane. Ce serait la reine régente Maria Cristina de Austria qui inaugura cette crypte en 1911

La cathédrale est conçue comme un temple votif, rendue par le peuple, mais les dons étant insuffisants le prend du retard. En 1899, le marquis de Cubas décède et la direction des travaux est confiée à Miguel Olaborarría, Enrique Ma Repullés et Juan Moya.

La crypte est arrêtée en 1911 mais les travaux sont suspendus pendant la Guerre civile, avant de reprendre avec peu de moyens en 1939. Dès lors, les critères esthétiques changent et l’on considère qu’une cathédrale gothique ne convient plus, car elle tranche trop avec son environnement. En 1944, la Direction générale des Beaux-Arts lance un concours national pour proposer une nouvelle solution architecturale, remportée par Fernando Chueca Goitia et Carlos Sidro. En 1950, les travaux reprennent, le cloître est achevé en 1955 et la façade principale en 1960. La cathédrale est considérée comme terminée en 1993. Elle est consacrée par le pape Jean Paul II lors de son quatrième voyage en Espagne, le 15 juin 1993 .

 

Au final, de l’extérieur, elle est néoclassique, alors que de l’intérieur elle est néogothique. La crypte, quant à elle, est plutôt romane.

Elle comporte aussi un musée abritant diverses offrandes et donations aux saints patrons de la ville : la Vierge de la Almudena et saint Isidore le Laboureur, et elle présente une retranscription de la vie de l’Église au travers des sept sacrements.

 

A l’angle de la Calle Mayor, on peut voir les ruines de l’Eglise de Santa María de Almudena, la première église de la ville, qui occupe le lieu où se trouve la Grande mosquée de l’époque musulmane, détruite par les catholiques au XIe siècle.

 

CRYPTE DE LA CATHÉDRALE

Situé en face de la muraille arabe, sous la cathédrale, se cache ce temple splendide construit dans un style néo-roman, avec plan en forme de croix latine, qui présente plus de 400 colonnes couronnées de chapiteaux, tous différents, qui évoquent des figures bibliques et des motifs végétaux, ainsi que la figure de l’Ours et l’Arbousier, symbole de Madrid.

Cette crypte aux dimensions identiques à la cathédrale est l’une des plus grandes d’Espagne. La façade comporte des références médiévales, comme sa triple porte surmontée d’un arc en plein cintre. Elle est portée par une image de la Vierge de l’Almudena, patronne de Madrid, près du Cœur de Jésus et Saint Isidore, protégés par une carole. On remarque ses vitraux spectaculaires qui éclairent les 20 chapelles qui composent le temple.

Autre bijou : l’image de Nuestra Señora de la Flor de Lis (Notre-Dame de la Fleur de Lys), sans doute la plus ancienne représentation de la Vierge vénérée dans la ville.

Après une pause bienvenue au bar à tapas Carmen, nous gagnons la Calle Mayor pour rejoindre la plaza de la Villa

MAISON DE CISNEROS

 

En plein cœur de Madrid de la Maison d’Autriche, se trouve la belle et séduisante place de la Villa, dont le centre est orné d’une statue rendant hommage à Álvaro de Bazán (XIXe siècle). Autour de cet espace, à quelques mètres, se trouve la Casa de la Villa : cet édifice projeté par Juan Gómez de Mora au XVIIe siècle était autrefois utilisé comme prison. On admire le grand balcon extérieur et les portes d’entrée. À côté se dresse la Casa de Cisneros, reconstruction réalisée au début du XXe siècle d’un palais du XVIe, dont la salle des Tapisseries présente une collection de grande qualité.

 

 

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MARCHE SAN MIGUEL

Plus de 100 ans se sont dépensés depuis l’inauguration du Mercado de San Miguel en tant que marché alimentaire. Actuellement, ce bâtiment historique est l’un des principaux marchés gastronomiques du monde, car il permet à ses visiteurs de faire le tour de l’essence et des saveurs de chaque coin d’Espagne.

 

Du meilleur jambon ibérique ou des fruits de mer les plus frais arrivés quotidiennement de Galice, aux plats de riz méditerranéens ou aux fromages les plus spéciaux de Castille, des Asturies ou du Pays basque. Dans le Mercado de San Miguel, vous trouverez les points forts de la gastronomie espagnole à travers plus de 20 stands qui ont en commun leur engagement envers des tapas de qualité.

 

 

 

Le  plus surprenant est de voir tous ces étals et les visiteurs se presser pour acheter leurs tapas aux divers marchands présents, puis la bière un peu ploin et de s’installer sur les tables libres qui forment la colonne vertébrale du marché

 

 

CALLE MAYOR ET CAVA DE SAN MIGUEL

Miguel de Cervantès, l’auteur du chef-d’œuvre intitulé L’ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, est né le 3 avril 1547 dans cette maison de la calle Mayor. La visite retrace l’enfance de l’auteur et de la vie quotidienne de la famille. La maison possède également un important fonds bibliographique.

Les différentes pièces ont été recréées telles qu’elles étaient au XVIe siècle pour abriter des collections de peintures, de tailles et d’objets décoratifs de l’époque. Ceux qui désirent en savoir plus sur la vie de cet écrivain universel peuvent réaliser la Route Cervantine organisée par la ville qui parcourt d’autres lieux emblématiques comme la Place de Cervantes ou l’imprimerie de La Galatée.

 

LA PLAZA MAYOR

Cette place à arcades constitue un magnifique point de repère : c’est le cœur du Madrid des Austrias, le quartier historique de la ville et l’un de ceux qui ont le plus de charme. Les terrasses de la Plaza de Oriente sont un des endroits les plus agréables et les plus tranquilles de Madrid pour prendre un café ou un verre de vin. En été, c’est un lieu de rendez-vous très populaire. On y prend le café au soleil, entre amis, au milieu des bateleurs de rue en tout genre, musiciens et mimes.

 

La Plaza Mayor fut édifiée sur le terrain de l’ancienne Plaza del Arrabal, là où se comprend le marché le plus voulu de la ville à la fin du XVe siècle, lorsque Philippe II installa la cour à Madrid. En 1617, l’architecte Juan Gómez de Mora fut chargé d’uniformiser les bâtiments de la place qui allait accueillir, au fil des siècles, scène de nombreuses cérémonies publiques, des fêtes populaires, des corridas, des béatifications, des couronnements, mais aussi plus d’un autodafé.

Plaza Mayor, et Le musée du Prado est le centre d’intérêt majeur de la ville, et les amateurs de souvenirs pourraient ensuite se diriger vers El Arco Artesanía et l’Antigua Casa Talavera.

Ses porches abritent des commerces traditionnels ainsi qu’une foule de bars et de restaurants. Pour goûter à l’éventail complet des charmes culinaires de la capitale, déjeunez au Restaurante Sobrino de Botín et dînez dans des bars à tapas de la Calle de la Cava Baja. Pour finir, rendez-vous à Huertas et laissez-vous porter par l’animation nocturne.

La Plaza Mayor, dont la statue équestre de Philippe III trône au centre, est de forme rectangulaire et mesure 129 mètres sur 94 mètres. Elle est située à proximité d’un autre lieu emblématique de la ville, la Puerta del Sol. Surplombée par 237 balcons, la Plaza Mayor est accessible par neuf entrées. De grandes arcades voûtées communiquent avec les principales rues voisines

LA CASA DE LA PANADERIA

Certains édifices de la Plaza Mayor sont particulièrement significatifs, comme la Casa de la Panadería, dont vous pourrez admirer les fresques de la façade. Elle fut construite par Diego Sillero vers 1590.

Même s’il ne subsiste aujourd’hui que le sous-sol et le premier étage du bâtiment d’origine,-ci sert toutefois de modèle aux autres bâtiments de la place.

Parmi les nombreuses fonctions qu’elle a assumées, on peut citer notamment celle de boulangerie principale de la ville, qui fixait le prix du pain afin que les plus nécessitentux puissent en acheter. Elle servit également de demeure royale, abrita l’Académie royale des Beaux-arts de San Fernando et l’Académie d’Histoire.

C’est actuellement le siège de l’office de tourisme

La décoration que nous pouvons admirer sur sa façade n’a pas toujours été la même au cours de toutes ces années, suite à la succession de travaux et de restaurations. On doit à Carlos Franco les peintures murales qui ornent aujourd’hui le bâtiment, où l’on distingue des figures mythologiques liées à l’histoire de Madrid, à l’image de la déesse Cybèle.

 

 

LE PORCHE DE CUCHILLEROS

Les incendies ont cependant modifié la physionomie de la place à plusieurs reprises. Le plus dévastateur fut celui de 1790, qui justifie une reconstruction par l’architecte Juan de Villanueva. Ce dernier limite la hauteur des façades à deux étages, ferme la place aux quatre pièces et édifie de nouveaux porches d’accès. En raison de son aspect monumental, le plus connu de tous est celui de Cuchilleros dont l’escalier en pente raide permet de franchiser un dénivelé accusé. Les immeubles pittoresques de cette rue attirent l’attention en raison de leur hauteur élevée et de l’inclinaison des façades qui font office de contreforts. Ce porche doit son nom aux étals de couteliers qui s’y installaient et fournissaient en matériel les bouchers de la Plaza Mayor, où se situe la Casa de la Carnicería,

LA STATUE DE PHILIPPE III

 

 

 

Cette statue équestre est l’une des plus précieuses œuvres d’art qui ornent les rues de Madrid. Conçue par Juan de Bolonia et achevée par Pietro Tacca en 1616, elle garde l’entrée de la Casa de Campo pendant des siècles. La reine Isabelle II la céda en 1848 à la ville qui décida de l’installer Plaza Mayor. Excepté pendant la période des deux républiques, la sculpture n’a plus quitté ce lieu qui est sans doute la plus emblématique de Madrid.

 

 

CORTYLANDE

 

 

C’est l’une des attractions traditionnelles du centre de Madrid pendant les fêtes : un petit spectacle musical de figures animées installé sur la façade des grands magasins El Corte Inglés de la rue Maestro Victoria.

Des figures animées entonnent des comptines et des chants de Noël devant les enfants et leurs familles qui assistent au spectacle, une véritable institution à Madrid à Noël. Il y a plusieurs représentations par jour, d’une durée de 15 minutes (consultez les horaires ci-dessous).

 

 

 

JOUR 2 – VISITE DE MADRID

https://goo.gl/maps/L72u2zDsNaLbTAsc8

Pour cette seconde demi-journée de visite de Madrid, direction la Place d’Espagne ! Une très belle place très prisée par les touristes, notamment pour la sculpture de Cervantes, et de Don quichotte sur sa monture accompagnée de son célèbre Valet

Puis direction le parc de Débod, pour son temple et ses jardins avant de rejoindre le centre-ville animé par la gran Via

Nous terminons la visite par le parc du Retiro

POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS DE CETTE SECONDE JOURNEE SUIVEZ LE LIEN : J 142 – VISITE DE MADRID PARTIE 2/3

https://goo.gl/maps/ytE3empFFHuC7nMu9

PLACE D’ESPAGNE

Tout au bout de la Gran Vía -ou juste au début, selon où l’on se trouve-, la Plaza de España attire les foules, toutes nationalités confondues. La place accueille en effet l’un des monuments les plus photographiés de Madrid : les statues de Cervantès et ses deux personnages célèbres, Don Quichotte et Sancho Panza. Mais elle communique aussi désormais les grands espaces verts à proximité à savoir les jardins de sabatini, de Campo del Moro, la Casa de Campo et Madrid Rio . Suite à une profonde transformation lors de laquelle plus d’un millier d’arbres a été planté et des aires de jeux, des sculptures et des pistes cyclables ont été aménagées, ce grand espace est redevenu l’un des points névralgiques de la ville.

C’est aussi un bel endroit pour se loger ou prendre un verre en hauteur au soleil couchant, à l’une des terrasses sur les toits des hôtels environnants. Les plus courageux devront monter sans faute au 27ème étage de l’hôtel RIU Plaza de España pour traverser la passerelle en verre de 4 mètres de long et profiter de la vue vertigineuse sur la Gran Vía !

Une rénovation intégrale

La nouvelle place s’étend sur une surface de plus de 70 000 m2, où se côtoient tous les modes de déplacement, les zones piétonnes et voies cyclables se situant en surface, tandis qu’un tunnel souterrain repose les rues Bailén et Ferraz, prolongeant le tunnel construit en 1990 face au Palais Royal . Plus de 1100 nouveaux arbres y ont été plantés, plus de trois kilomètres de pistes cyclables ont été aménagés sur les chaussées et près de 400 mètres sur des espaces sans voitures, ainsi que de vastes aires de jeux pour enfants.

Outre le célèbre Monument à Cervantès (de Rafael Martínez Zapatero et Lorenzo Cullaut Valera, compris en 1915), la place compte deux autres fontaines : une nouvelle création, la Fuente del Cielo (fontaine du ciel), une œuvre en marbre bleu de makauba, inspiré du ciel de Madrid ; et celle connue sous le nom de Fuente de la Concha (fontaine du coquillage) ou del Nacimiento del agua (de la naissance de l’eau), située antérieurement face à l’Édifice España et qui va prochainement être déplacée face à la paroisse de Santa Teresa y San José, au numéro 14 de la Plaza de España, un magnifique temple néogothique d’inspiration médiévale.

Suite aux travaux, d’importants vestiges archéologiques ont été mis à jour et intégrés à la place, afin d’être admirés par le grand public. Ainsi, il sera possible de découvrir deux étages du Palais de Godoy, les contreforts des anciennes écuries royales, près des jardins actuels de Sabatini, ainsi que les vestiges du « chemin de ronde » de l’ancien quartier général de San Gil. Ces vestiges seront non seulement accessibles au grand public et aux étudiants, mais un parcours archéologique sera également mis en place et un centre d’interprétation de la corniche monumentale sera ouvert, afin d’expliquer et d’aider à comprendre l’évolution de la ville, tout près du lieu de sa fondation.

TEMPLE DE DEBOD

Il s’agit d’un temple égyptien du IIe siècle av. J.-C installé au Parc del Cuartel de la Montaña, à proximité de la Plaza de España. Le temple fut donné à l’Espagne par le gouvernement égyptien pour éviter qu’il soit inondé après la construction du grand barrage d’Assouan et pour la justifier de son aide lors de la construction du barrage. Il s’agit de l’un des rares vestiges architecturaux de la civilisation égyptienne qui se trouvent à l’état complet loin de leur pays d’origine.

Le temple s’est révélé alors en Nubie et aurait été détruit par les flots s’il n’avait pas été déplacé. Il fut transporté à l’île Eléphantine jusqu’en 1970. La construction du temple fut initiée au commencement du IIe siècle av. J.-C par le roi Adijalamani de Méroé, qui consacra une chapelle aux dieux Amon et Isis. La chapelle est décorée avec des bas-reliefs. Les rois suivants de la dynastie ptolémaïque construisirent de nouvelles chambres autour du noyau original. Après l’annexion de l’Égypte par l’Empire romain, les empereurs Auguste, Tibère et peut-être Hadrien achevèrent la construction et la décoration du bâtiment.

Au VIe siècle, après la conversion de la Nubie au christianisme, le temple ferma et fut abandonné.

Au XXe siècle, en raison de la construction du barrage, le gouvernement égyptien l’offrit à la ville de Madrid où il fut transporté, reconstruit pierre par pierre et ouvert au public dans son emplacement actuel en 1972. La reconstruction qui a eu lieu à Madrid a conservé l’orientation de son site d’origine, c’est-à-dire est-ouest. Pour comprendre le sens de l’emplacement de ce magnifique édifice, ses motifs décoratifs et pour en découvrir son histoire, des maquettes, des vidéos et des projections audiovisuelles sur les murs y sont présentés.

Ce monument, entouré d’une jolie source et de jardins, est le plus ancien de la capitale madrilène. Il possède un vestibule, plusieurs chapelles et une terrasse à l’étage supérieur. Son intérieur conserve la décoration d’origine. A l’intérieur, de beaux reliefs de l’Ancienne Egypte, qui disparaîtront malheureusement avec le temps et surtout le passage des visiteurs.

C’est l’occasion de profiter de la vue sur le Parque Oeste de Madrid et le Palais royal, sur votre gauche. Le soir, les éclairages rendent l’endroit féerique.

LES JARDINS DE DEBOD

 

En 1968, Manuel Herrero Palacios a conçu ces jardins de 8 hectares, situés à proximité de la Plaza de España, pour pouvoir y installer le temple de Debod – cédé à l’Espagne par le gouvernement égyptien – et qu’il y rayonne de toute sa splendeur.

 

 

Ce temple, vieux de plus de 2000 ans, a été sauvé des eaux du barrage d’Assouan par une équipe d’archéologues espagnols, puis rapporté pierre par pierre et reconstruit à son emplacement actuel après que le gouvernement égyptien l’ait offert à l ‘Espagne. Il est installé sur les restes du Cuartel de la Montaña avec la même orientation par rapport au soleil que celle qu’il avait à son emplacement d’origine.

 

 

C’est de là que vous pourrez contempler la célèbre corniche du Manzanares, avec en toile de fond le Palais Royal, la Casa de Campo mais aussi les plus beaux couchers de soleil de Madrid. Les parterres du jardin qui s’étendent des deux côtés, ne servent que de décor végétal. Ils se réfèrent sur eux-mêmes en dessinant des places, ornées de platanes alignés, de massifs de palmiers et de plantes méditerranéennes dévalant les pentes.

 

 

 

LA GRAN VÍA

La centenaire Gran Vía est l’une des principales artères de la ville et l’une de ses avenues incontournables.

Construite entre 1910 et 1931, elle marque le début de la modernisation de la capitale avec la création des premiers gratte-ciels du pays, inspirés des courants architecturaux de l’époque en provenance des États-unis.

Le projet fut pensé pour décongestionner un centre-ville chaotique, formé d’un entrelacement de ruelles et de la nécessité de relier la place de Cibeles à celle d’Espagne. 22 d’entre elles ont disparu au cours de la réalisation des trois tronçons dont le premier partait du croisement avec la rue Alcalá. Ce premier tronçon arrivait jusqu’à la Red de San Luis, le deuxième jusqu’à la plaza del Callao, et le dernier atteignait la plaza de España. Chacun d’entre eux finit donc par illustrer la tendance architecturale en vogue au moment de sa construction : de 1910 à 1917, entre la rue Alcalá et l’édifice de Telefónica, les immeubles imitent les bâtiments parisiens de la fin du XIXe siècle ; de 1922 à 1925 jusqu’à Callao, c’est l’irruption du premier gratte-ciel de Madrid :

Étant donné que le projet dut constituer trois bâtiments religieux – l’Oratoire de Caballero de Gracia, l’ église de San José et l’église disparue de San Francisco de Borja –, le tracé de l’avenue fut plus irrégulier que prévu. Le résultat est un magnifique ensemble de grands édifices comprenant notamment le fameux Metrópolis, le bâtiment de Telefónica, le Casino, le Capitol et le cinéma Callao.

 

Le dernier réaménagement de la Gran Vía, conclu en novembre 2018, a permis d’élargir les trottoirs, de réorganiser la circulation et d’ajouter de nouveaux passages cloutés dans le but de donner plus de place aux piétons et aux vélos, qui désormais d’une piste cyclable depuis la Plaza de Callao jusqu’à Plaza de España , dans le sens de la montée. De plus la qualité de l’environnement et du paysage a été améliorée grâce à la plantation d’arbres et à la rénovation du mobilier urbain, avec de nouveaux modèles de bancs, de lampadaires et de feux de circulation.

 

FONTAINE DE NEPTUNE

Avec celle dédiée à Cybèle, c’est l’une des fontaines les plus belles et majestueuses de Madrid. Les deux divinités occupant des postes d’importance au sein de la hiérarchie mythologique grecque mais rivalisent aussi sur le plan sportif : les supporters de l’Atlético Madrid fêtent leurs victoires autour de ce monument obtenu au dieu des mers, situé au milieu de la Plaza Cánovas del Castillo, tandis que ceux du Real Madrid font autant sur la Plaza de Cibeles.

Dans le projet original de Ventura Rodríguez, les deux fontaines étaient au départ placées face à face, sur un côté du Paseo del Prado. Aussi bien la fontaine de Cibeles que celle de Neptuno ont connu à la fin du XIXe siècle des processus de restructuration et de transfert, occupant finalement le centre des places de Cibeles et Cánovas del Castillo, respectivement.

La paternité de la sculpture n’est pas formellement attestée, car elle fut commandée à Juan Pascual de Mena, sculpteur décédé avant de l’achever. Cependant, certains documents prouvent que l’œuvre a été achevée par son disciple José Arias. En ce qui concerne l’ensemble monumental, le char en forme de coquillage émerge sur une base rocheuse, tiré par deux hippocampes, symboles des tempêtes et de la mer agitée. L’œuvre représente le Dieu des océans, avec son trident, sur un char en forme de coquillage tiré par deux chevaux marins.

 

Avec la fontaine d’Apollon, celle des Quatre Saisons ou celle de Cybèle, elle faisait partie de la décoration pour la promenade du Salón del Prado, imaginée par Charles III. Aujourd’hui elle occupe une place de choix sur le Paseo del Prado, entre deux hôtels historiques de Madrid : le Palace et le Ritz.

MONUMENT A CEUX QUI SONT TOMBES POUR L’ESPAGNE

Le monument s’élève au milieu de la place de la Loyauté , près du cours du Prado, dans l’arrondissement du Retiro .

 

Le monument a une base carrée, dont la face ouest abrite un sarcophage avec les cendres des madrilènes fusillés le 3 mai. Plus haut, la corniche supérieure de cette base présente un médaillon en bas-relief avec les effigies des capitaines Luis Daoíz et Pedro Velarde . Au-dessus de la base, on trouve un autre corps de dimensions plus petites sur lesquelles sont conformes des statues allégoriques représentant la constance, le courage, la vertu et le patriotisme. Finalement, se dresse un obélisque en pierre de 46 mètres de haut.

 

 

 

RETIRO

Ses 125 hectares et plus de 15 000 arbres forment une véritable oasis de verdure au cœur de Madrid. Du point de vue botanique, ses jardins sont un riche patrimoine : le Jardín de Vivaces (le jardin des plantes vivaces), les jardins de Cecilio Rodríguez (jardins classiques aux airs andalous), les jardins de l’architecte Herrero Palacios, la roseraie et enfin, le Parterre français et son ahuehuete (cyprès de marais mexicain), le plus vieil arbre de Madrid dont on dit qu’il pourrait avoir quelque 400 ans. Depuis le 25 juillet 2021, il est classé au patrimoine mondial par l’Unesco

 

En plus d’être l’un des poumons de Madrid, ce lieu propose également des activités culturelles, ludiques et sportives pour tous les publics. Parmi ses éléments architecturaux historiques et les plus remarquables, on peut citer : le grand bassin , qui propose plusieurs activités (location de barques à rame, balade en bateau solaire et autres activités de l’école municipale de canoë-kayak, s’adressant aux enfants et aux jeunes de 7 à 17 ans), le Palais de Velázquez et le Palais de Cristal, tous deux actuellement utilisés comme salles d’exposition annexes du musée Reina Sofía. Le Palais de Cristal, pavillon romantique créé pour accueillir un échantillon de plantes exotiques à l’occasion de l’Exposition des Philippines de 1887, est l’un des principaux exemples de l’architecture du fer en Espagne. En outre, le Retiro abrite des sculptures et des fontaines remarquables telles que le monument dédié à Alphonse XII, projet de l’architecte José Grasés Riera ; le Reservado de Ferdinand VII, situé à l’angle des rues O’Donnell et Menéndez Pelayo, qui comprend la Casa del Pescador, la Montagne artificielle et la Casa del Contrabandista (qui accueille à présent le Florida Park, un espace polyvalent moderne dédié aux loisirs et à l’hôtellerie, qui a longtemps abrité une salle des fêtes), qui lui confèrent un côté romantique. On remarque également la statue de l’ Ange déchu , seule sculpture au monde qui représente le diable ; la fontaine de Los Galápagos , qui commémore la naissance d’Isabelle II, le surprenant Ermitage de San Pelayo et San Isidoro, la Forêt du souvenir et leThéâtre des marionnettes , un théâtre unique en son genre en Europe qui propose une programmation tous les week-ends.

Pour se promener, faire du sport… et bien plus

Le parc du Retiro est l’un des endroits les plus prisés par les touristes et Madrilènes pour se promener et faire du sport, notamment de la course à pied et du patinage. Si vous visitez le parc avec des enfants, vous pourrez profiter avec eux de plusieurs aires de jeu.

JOUR 3 VISITE DE MADRID 

https://goo.gl/maps/ukkdNLSBH3QqgLy57

  LE RASTRO

 

POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS DE CETTE JOURNEE SUIVEZ LE LIEN : J 143 – VISITE DE MADRID PARTIE 3/3 – EL RASTRO

https://goo.gl/maps/BNWcfh1QCGtJv5cC9

Toujours bondé de Madrilènes et de touristes, c’est le lieu de rendez-vous incontournable des visiteurs le dimanche ou les jours fériés avant de rejoindre les bars de La Latina, le long de la Calle de la Cava Baja. Vous manquerez de temps pour l’arpenter dans sa totalité, mais vous y apprécierez le goût de l’authentique en flânant dans ses rues.

Situé dans le quartier de la Latina, dans les environs de la rue Ribera de Curtidores, , une côte pentue où se trouve une centaine de stands vendant des objets divers et variés, la place de Cascorro est son centre névralgique.

Le marché s’étend sur grand pâté de maisons presque triangulaire délimité par les rues de Toledo, Embajadores et Ronda de Toledo et qui s’étend le long d’autres rues telles que San Cayetano, Fray Ceferino González, Carlos Arniches, Mira el Río ou les places de General Vara del Rey et de Campillo del Mundo Nuevo.

Il s’agit d’un marché de plus de 400 ans d’histoire, classé au Patrimoine culturel de Madrid, dans lequel on peut trouver des objets de la vie quotidienne ainsi que de gadgets curieux. L’appellation du marché provient de l’ancien nom de la zone qu’elle occupe. La Rastro était le lieu où se résumait les tanneries, très proches de l’abattoir. Pendant le transfert du bétail jusqu’aux tanneries, une trace de sang était laissée au sol (« rastro de sangre » en espagnol), ce qui a été à l’origine du nom du célèbre marché.

Il accueille aujourd’hui plus de 1000 vendeurs, qui s’installent les dimanches et jours fériés à partir de neuf heures du matin jusqu’à trois heures de l’après-midi environ.

Selon les différentes zones où nous promenons, nous découvrons tout type d’articles : des objets d’artisanat, des vêtements et des accessoires jusqu’à des livres et des revues d’occasion, des animaux de compagnie et des objets plus ou moins anciens. Antiquaires et brocanteurs abondent dans les échoppes alentours, s’ajoutent de nos jours de nouveaux commerces vendant des objets et du mobilier vintage.

La visite typique s’achève d’habitude par un apéritif pris dans les bars et bistrots du quartier, où l’on déguste un verre de vin, une bière ou un vermouth pression accompagné par exemple d’une tapa de paella ou d’un sandwich aux calamars dans des rues comme celle de Ribera de Curtidores et des environs.

El Rastro Taberna Tempranillo est une adresse très prisée du barrio, et vous trouverez d’excellentes tapas à la Txakolina ou à la Casa Revuelta. Les tapas sont également de mise à Las Bravas, et un vermouth à la Casa Alberto est un ticket pour le titre honorifique de Madrilène.

 RIBERA DE CURTIDORES

 

 

Ribera de Curtidores est la rue principale du Rastro. Il s’agit d’une longue rue en pente bordée de stands où vous pourrez tout dénicher : des vêtements neufs et d’occasion, des prises et des appareils électriques, des chaussures, des bijoux, des livres, des disques, de l’ artisanat, des meubles, des lampes, des articles de tannerie, des appareils photo, etc.

 

 

GALERIES DU QUARTIER

 

 

Ne manquez pas de visiter la galerias Piquer (Ribera de Curtidores, 29), un lieu dans lequel se déroule une bonne partie de la série télé Arde Madrid et où vous trouverez des toiles originales, des meubles art déco ou encore des objets décoratifs modernistes, ainsi que Nuevas Galerías (Ribera de Curtidores, 12), qui rassemble les meilleurs antiquaires du quartier et pour ainsi dire de Madrid.

 

RUE FRAY CEFERINO GONZALEZ

 

La rue Fray Ceferino González, autrefois surnommée la rue des oiseaux (calle de los pájaros) étant donné qu’elle concentrait des animaleries, était citée par ceux qui devaient acquérir un animal de compagnie, comme un chien, un chat ou une tortue, ou encore des animaux exotiques en tout genre.

 

 

RUE SAN CAYETANO

La rue San Cayetano est surnommée « la rue des peintres » (calle de los pintores), car de nombreux artistes s’y installent pour vendre leurs toiles. On y trouve aussi plusieurs commerces qui vendent des pièces d’art originales et le matériel professionnel nécessaire pour peindre.

PLAZA DEL CAMPILLO NUEVO

 

 

La plaza del Campillo Nuevo, entre le rond-point d’Embajadores et celui de Puerta de Toledo, est une place très recherchée par les collectionneurs d’images (anciennes et modernes), de vieux magazines et de lettres et livres anciens.

 

Il s’agit d’un espace à l’ambiance singulière, tout comme la place du Général Vara del Rey voisine et la rue de Rodas, où l’on peut dénicher des antiquités, des pièces de monnaie, des bandes dessinées, des disques vinyle, des poupées en porcelaine, etc.

 

 

RUES DE CARLOS ARNICHES ET CARNERO

Les rues de Carlos Arniches et Carnero sont spécialisées dans le commerce de livres anciens. Si vous voulez acquérir une belle édition d’époque, n’hésitez pas à vous y promener.

On y trouve le Centre culturel La Corrala, le siège du Musée des arts et des traditions populaires, un projet de l’Université autonome de Madrid qui vise à encourager la créativité et la capacité d’innovation scientifique.

RUES MIRA EL RIO BAJA ET MIRA EL RIO ALTA

Dans les rues Mira el Río Baja et Mira el Río Alta, les commerces et les stands spécialisés dans la brocante petit format abondent : livres, vieux portraits, cartes postales, machines à écrire branlantes ou appareils photo analogiques font le bonheur des collectionneurs.

 

ARTISTES DE RUE

 

 

Les artistes de rue profitent de l’affluence du public au Rastro pour montrer leur talent artistique, c’est pourquoi vous aurez sûrement l’occasion d’assister à un spectacle improvisé. Vous y verrez également des barquilleros (marchands de gaufrettes traditionnelles) et des personnages caractéristiques madrilènes qui semblent sortir des romans de Pérez Galdós.

 

 

BOIRE ET MANGER

Flâner entre les stands du Rastro ouvre l’appétit, c’est pourquoi vous terminerez sans douter votre visite dans un bar à tapas pour boire un vermouth ou une bière. Les options ne manquent pas, mais nous vous recommandons quelques établissements emblématiques comme El Capricho Extremeño (Carlos Arniches, 30), célèbre pour ses tapas variées à base de poulpe, de gula (succédané de civelles), de poulet pané, de saumon fumé, de jambon ibérique, etc. Casa Amadeo , dans laquelle vous pourrez déguster des escargots en sauce (Plaza de Cascorro, 18), et le bar Santurce, au 14 de la place du Général Vara del Rey (ce bar n’a pas de chaises, mais il est possible d’y déguster debout ses fameuses sardines grillées), sont d’autres établissements typiques. Vous pourrez également déguster un bon cocido (pot-au-feu) chez Malacatín (Ruda, 5) et boire un vermouth ou manger un plat traditionnel des Asturies à La Bobia (San Millán, 3).

 

CALLE DE RODAS

, Plaza del General Vara del Rey et Plaza de Campillo del Mundo Nuevo : Zones spécialisées dans l’achat-vente de magazines, d’images et de jeux de cartes.

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