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Madrid est bien plus qu’une simple métropole. C’est une destination à couper le souffle, joyeuse et animée 24 heures sur 24. La ville a la réputation d’être ouverte et accueillante, où se mêlent des gens de tout type et d’origine diverse.

Outre ses célèbres musées, ses avenues animées bordées de magasins en tout genre, ses restaurants proposant une cuisine du monde et sa vie nocturne légendaire, Madrid surprend avec ses petits recoins historiques débordants de charme, ses bistrots centenaires authentiques où l’on se donne rendez-vous pour prendre un verre, ses quartiers aux styles très différents, ses centres culturels alternatifs et ses circuits ultra touristiques. Madrid possède un style qu’il est difficile d’égaler, et elle est sans aucun doute l’une des villes les plus intéressantes d’Europe.

Parcourir Madrid à pied permet de découvrir ses milliers de bâtiments vertigineux, des lieux emblématiques tels que l’impressionnant palais royal, la Plaza Mayor et ses plus de 400 ans d’histoire, la bouillonnante place de la Puerta del Sol, la fameuse avenue Gran Via et ses nombreux magasins, ou encore les quatre tours les plus hautes d’Espagne. À chaque quartier, une expérience différente : La Latina est un quartier idéal pour faire la tournée des tapas, Las Letras offre un mariage parfait entre littérature et gastronomie. Vous ne vous ennuierez jamais à Madrid, l’un des plus beaux endroits au monde.

Ne manquez pas de découvrir le plus haut témoignage architectural de la ville parmi les Cuatro Torres, dont la tour Cepsa avec ses 250 mètres de hauteur. La tour Picasso vient en 5e position de la liste, avec ses majestueux 157 mètres de hauteur. Elle abrite 51 étages et 26 ascenseurs. De son sommet, vous aurez des vues imprenables sur les alentours de la ville.

Madrid offre également de vastes espaces verts comme le parc du Retiro et d’autres moins connus mais tout aussi charmants, comme El Capricho.

La religion occupe également une place de choix à Madrid. Visitez sans attendre la cathédrale de l’Almudena ou encore l’église San Antonio de la Florida, un édifice du 18e siècle où le luxe et l’élégance se conjuguent remarquablement.

En ce qui concerne la gastronomie, Madrid vous offre deux possibilités tout aussi appétissantes l’une que l’autre. D’une part, des bistrots traditionnels où vous pourrez découvrir l’authentique ambiance « castiza » et pourquoi « ir de tapas » est si amusant. D’autre part, des restaurants avant-gardistes comme le DiverXO et des marchés traditionnels transformés en espaces gourmands, comme celui de San Miguel, devenu un véritable temple de la gastronomie.

À Madrid, toutes les occasions sont bonnes pour se laisser porter par son ambiance animée et urbaine. Les férus de mode trouveront des magasins de toutes sortes, des boutiques de luxe de la Milla de Oro aux boutiques vintage dans des quartiers comme Fuencarral. En fin de journée, certains belvédères vous offrent la possibilité d’admirer des couchers de soleil uniques comme le temple de Debod ou la terrasse du Círculo de Bellas Artes. Et une fois la nuit tombée, les nuits de Madrid sont légendaires. Les bars proposent des spectacles en direct et des ambiances variées, de la musique jusqu’à l’aube. Madrid est une beauté singulière qui stimule et inspire. Madrid, il faut la vivre.

JOUR 1 VISITE DE MADRID

Départ pour cette première des 3 demi-journées consacrées à la visite de Madrid. Et une soirée que nous consacrerons au marché de Noël de la Plaza Mayor demain.

Pour cette première visite nous nous consacrons sur le quartier autour du château royal et de la cathédrale de l’Albuméda et la Calle Mayor pour se restaurer

POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS DE CETTE PREMIERE MATINEE SUIVEZ LE LIEN : J 141 – VISITE DE MADRID PARTIE 1/3  ET INTERIEUR PALAIS ROYAL MADRID, CRYPTE ET INTERIEUR CATHEDRALE

 

 

Le métro de la ligne 10 nous amène jusqu’à la Plaza del Sol, mais nous entendons débuter notre marche à partir de la fontaine de Cibèles et son palais éponyme

 

https://goo.gl/maps/1xMTg7WKUforLqqg9

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PALAIS DE CYBELE ET FONTAINE

Le palais de Cybèle (Palacio de Cibeles), anciennement connu sous le nom de palais des Communications (Palacio de Comunicaciones) jusqu’en 2011, est un édifice public emblématique de la ville de Madrid, abritant le siège principal de la mairie.

Conçu dans un style néogothique, cet édifice est l’œuvre de Viollet-le-Duc, avec des influences notables de Gustave Eiffel et d’Otto Wagner, ainsi que des éléments régionaux espagnols caractéristiques de Palacios, tels que le gothique tardif.

La fontaine de Cybèle, érigée en 1782, est l’un des symboles les plus emblématiques de la ville. Elle trône au centre de la place du même nom, entourée par des bâtiments remarquables tels que le Palacio de Buenavista (quartier général de l’Armée), le Palacio de Linares (abritant la Casa de América), le Palacio de Comunicaciones (anciennement le siège de la Poste, aujourd’hui la Mairie de Madrid) et la Banque d’Espagne.

La fontaine représente la déesse romaine Cybèle, symbole de la terre et de l’agriculture, assise sur un char tiré par deux lions, qui incarnent les personnages mythologiques Hippomène et Atalante. Sculptée dans le marbre, la déesse a été réalisée par Francisco Gutiérrez, tandis que les deux lions ont été sculptés par le Français Roberto Michel.

Au-delà de son aspect artistique, la fontaine a également eu une grande utilité pour les Madrilènes dès ses débuts, avec deux conduites d’eau qui ont fonctionné jusqu’en 1862. Elle approvisionnait les porteurs d’eau officiels ainsi que le grand public en eau, et servait également d’abreuvoir pour les chevaux.

En poursuivant notre exploration autour de la place, nous reprenons la Calle de Alcalà, tout en admirant la façade imposante de la Banque d’Espagne, les colonnes de l’Institut Cervantes et le clocher de la Maqueta centenario de la Grand Via.

Notre promenade nous mène ensuite à la Puerta Del Sol, où nous continuons à lever les yeux pour apprécier les façades et les frontons des bâtiments, y compris celui de la boutique Hermès, témoins de l’histoire et de la grandeur de Madrid.

En poursuivant notre chemin, nous arrivons à la Puerta Del Sol tout en continuant à lever les yeux pour admirer les façades et les frontons, comme celui de la boutique Hermès

PUERTA DEL SOL

La Puerta del Sol, véritable cœur de Madrid et point de départ du réseau routier espagnol, est un symbole emblématique de la ville, située au kilomètre 0.

Jusqu’en 1570, la Puerta del Sol se trouvait à l’extérieur des murs de la ville. Son nom semble dériver d’un soleil sculpté sur la porte de l’ancienne muraille, qui a subsisté jusqu’au XVIe siècle.

 

Cette place elliptique est un lieu de rencontre incontournable pour les Madrilènes et les visiteurs, où convergent dix rues majeures telles que Mayor, Arenal, Alcalá et Preciados. Depuis août 2020, la place est entièrement piétonne, ce qui en fait un lieu de promenade privilégié.

En levant les yeux, on découvre la célèbre horloge de la Casa de Correos, siège du gouvernement régional de la Communauté de Madrid, qui marque l’arrivée du Nouvel An avec douze coups de minuit, tradition retransmise à la télévision.

 

Juste en dessous, la plaque du Kilomètre Zéro indique le point de départ du réseau routier national, attirant de nombreux touristes pour des selfies.

Au début de la calle Preciados, on trouve l’emblème de Madrid, l’ours et l’arboussier, rappelant les vastes étendues qui entouraient autrefois la ville. La Puerta del Sol a été le théâtre d’événements historiques majeurs, tels que le soulèvement contre Napoléon en 1808, la proclamation de la Constitution de Cadix en 1812 et la célébration de la Seconde République en 1931.

À l’entrée de la rue Arenal se dresse la statue de la Mariblanca, une réplique de l’originale du XVIIe siècle. Au centre de la place trône la statue équestre de Charles III, monarque qui modernisa Madrid au XVIIIe siècle.

En suivant la calle del Arenal, bordée de boutiques, on peut admirer la magnifique façade de l’église Parroquia de San Ginés.

 

La promenade nous mène ensuite à la Plaza Isabel II, avec sa statue en son centre, donnant sur l’arrière du Teatro Real.

 

THÉÂTRE RÉEL

Situé sur la place d’Oriente, le Teatro Real de Madrid est un projet de l’architecte municipal Antonio López Aguado, lancé sous le règne d’Isabelle II à l’initiative du roi Fernand VII. Bien que la première pierre ait été posée le 23 avril 1818, le théâtre n’a été interprété qu’en 1850.

Classé Monument national en 1977, le bâtiment a retrouvé progressivement son activité d’origine au fil des ans. En 1997, il redevient la scène madrilène des spectacles de bel canto.

Le Teatro Real présente une architecture hexagonale irrégulière, avec sa scène comme véritable joyau, couvrant une superficie de 1 472 mètres carrés. Cette scène remarquable permet des changements de décors complexes grâce à ses 18 plateformes articulées, offrant de multiples combinaisons pour la scène et la fosse de l’orchestre.

Doté d’une capacité pouvant aller de 1748 à 1854 places en fonction des besoins du montage, le théâtre comprend 28 loges à plusieurs étages, huit prosceniums et la Loge Royale, deux fois plus haute.

Aujourd’hui, le Teatro Real est un lieu très actif où sont confectionnés les costumes, les chaussures et les perruques pour les ballets et opéras. Depuis 2017, il est possible de le visiter avec un audio-guide.

Outre le hall d’entrée, les visiteurs peuvent admirer la scène ainsi que l’immense lustre central suspendu au-dessus de la salle.

Le seul étage exclusivement réservé au public, appelé « La Rotonda », offre une vue panoramique du bâtiment. On y trouve quatre grands salons décorés dans différents tons, avec des objets du Patrimoine national et du musée du Prado. Les lampes, fabriquées spécialement pour le théâtre à la Real Fábrica de La Granja, ajoutent à l’élégance des lieux.

Le Teatro Real propose des visites guidées en différentes langues, offrant un aperçu des espaces publics et artistiques de l’opéra. Ses installations modernes et son acoustique incomparable en font l’un des meilleurs opéras d’Europe.

PLAZA DE ORIENTE

La Plaza de Oriente a été conçue sous le règne de Joseph Bonaparte, frère de Napoléon, avec sa construction achevée en 1841, reflétant l’aspect qu’elle conserve encore aujourd’hui.

Initialement prévues pour décorer la façade du Palais royal, les statues des rois espagnols se sont révélées trop lourdes et dangereuses. La statue équestre de Philippe IV, au centre de la place, est une œuvre de bronze de Pietro Tacca datant de 1640, conçue d’après un dessin de Velázquez. Le cheval se dresse sur ses pattes arrière, représentant un défi technique en raison des 9 tonnes de bronze qui la composent. Elle est accompagnée d’une grande partie de la collection de statues des rois espagnols qui auraient dû orner le Palais Royal.

Les jardins qui s’étendent sur 1,60 hectare en face du Palais Royal font partie intégrante de l’un des ensembles les plus touristiques de Madrid. Conçus pour mettre en valeur le Palais Royal et le Teatro Real, ces jardins ont été soumis à plusieurs rénovations majeures au fil des ans, la plus significative étant dirigée par Miguel de Oriol en 1997.

Les formes géométriques des jardins permettent de dégager la façade du Palais Royal et contribuent à son impact visuel. Ils sont au cœur d’un ensemble monumental comprenant non seulement le Palais, mais également le couvent de la Encarnación.

PALAIS ROYAL

Le Palais Royal de Madrid, majestueuse forteresse entourée de jardins enchanteurs, fut édifié au XVIIIe siècle sur ordre de Philippe V, à l’emplacement d’un ancien alcazar d’origine musulmane datant de l’époque de la domination arabe.

Ce monument présente un plan de forme carrée, avec une grande cour centrale accessible par la porte du Príncipe située sur l’aile est de la construction. Il trône sur un promontoire dominant le lit du Manzanares.

Les jardins de Sabatini et du Campo del Moro ajoutent à la splendeur du palais, tout comme ses façades. Le style architectural du palais suscite une certaine controverse : certains le décrivent comme baroque, tandis que d’autres le considèrent néoclassique.

La beauté de l’édifice réside dans la luminosité de ses pierres, en pierre blanche et granit, et dans le quadrilatère parfait formé par ses façades. Inspiré des plans de Bernini pour la construction du Louvre à Paris, le palais est organisé autour d’une cour carrée et comprend une galerie et une place d’armes, où se trouve la façade principale.

L’intérieur austère contraste avec les salons somptueux de style baroque. Parmi eux, le salon des Hallebardiers, la salle des Colonnes, le salon des Miroirs et la chambre du Roi Charles III sont particulièrement remarquables. Les pièces intérieures sont ornées d’œuvres de Rubens, du Caravage, de Goya, de Velázquez, du Greco, ainsi que d’une riche collection de tapisseries flamandes et espagnoles, de sculptures et d’horloges.

L’escalier principal conçu par Sabatini, le salon du trône avec sa fresque de Tiepolo, la salle de bal transformée en Salle des Gardes par Charles III, la Salita Gasparini aux décorations végétales élégantes, la pharmacie royale avec ses étagères pour les plantes médicinales et la chapelle royale abritant une collection d’instruments à cordes fabriqués par Antonio Stradivari sont autant de trésors à découvrir dans ce palais somptueux.

Demeure des rois espagnols de Charles III à Alphonse XIII, le palais n’est plus utilisé comme résidence royale mais accueille toujours des visites officielles. Son entrée se trouve en face de la cathédrale de l’Almudena.

Juste en face du palais royal, la cathédrale de la Almudena mérite également une visite.

CATHÉDRALE DE LA ALMUDENA

Dans le Madrid des Habsbourg, la cathédrale de Madrid a une histoire courte mais mouvementée.

L’histoire de la cathédrale commence à l’ancienne paroisse de Santa Maria la Mayor, église primale de la ville de Madrid, qui abritait l’image de Notre-Dame de l’Almudena jusqu’à sa démolition en 1868.

La tradition autour de la patronne de Madrid raconte que la première image a été découverte par le roi Alfonso VI dans le rempart lors de la prise de la ville en 1085. C’est de là que vient son nom, puisque « almudaina » signifie en arabe « endroit fortifié ». La taille actuelle date de la fin du XVe siècle et est attribuée au sculpteur Diego Copin de Tolède.

À partir du XVIe siècle, lorsque la capitale du royaume s’y installe, de nombreux projets sont envisagés pour créer un siège épiscopal et doter la ville d’une cathédrale. Mais la prééminence de l’évêque de Tolède retarde ces plans jusqu’en 1885, année où le pape Léon XIII crée le diocèse de Madrid-Alcalá et établit son siège dans le temple d’Almudena.

Les premiers mécènes succèdent au roi Alphonse XII et à sa femme Maria de las Mercedes, fervents dévots de la Vierge, qui offrent un terrain en face du Palais Royal.

Les premiers plans de l’église sont tracés en 1879 par le marquis Francisco de Cubas afin d’accueillir le panthéon de la défunte reine Mercedes d’Orléans. La première pierre est posée en 1883 à l’emplacement de l’ancienne église Santa María la Mayor. Mais lorsque le pape Léon XIII émet en 1885 la bulle instituant l’évêché de Madrid-Alcalá, le projet d’église se transforme en cathédrale.

Cubas conçoit alors un nouveau projet, plus ambitieux et inspiré du néogothique français du XIIIe siècle, avec des éléments des cathédrales de Reims, de Chartres et de Léon.

L’architecte imagine une église néo-gothique avec un plan en croix latine et 5 nefs, des chapelles latérales et un transept ; et au sous-sol une crypte néo-romane. Ce serait la reine régente Maria Cristina de Austria qui inaugura cette crypte en 1911.

La cathédrale est conçue comme un temple votif, rendu par le peuple, mais les dons étant insuffisants, les travaux prennent du retard. En 1899, le marquis de Cubas décède et la direction des travaux est confiée à Miguel Olaborarría, Enrique Ma Repullés et Juan Moya.

La crypte est achevée en 1911 mais les travaux sont suspendus pendant la Guerre civile, avant de reprendre avec peu de moyens en 1939. Dès lors, les critères esthétiques changent et une cathédrale gothique ne semble plus adaptée, car elle contraste trop avec son environnement. En 1944, la Direction générale des Beaux-Arts lance un concours national pour proposer une nouvelle solution architecturale, remportée par Fernando Chueca Goitia et Carlos Sidro. Les travaux reprennent en 1950, le cloître est achevé en 1955 et la façade principale en 1960. La cathédrale est considérée comme terminée en 1993 et est consacrée par le pape Jean Paul II lors de son quatrième voyage en Espagne, le 15 juin 1993.

Finalement, à l’extérieur, elle est néoclassique, tandis qu’à l’intérieur, elle est néogothique. La crypte est plutôt romane.

Elle abrite également un musée avec des offrandes et des donations aux saints patrons de la ville : la Vierge de l’Almudena et saint Isidore le Laboureur, ainsi qu’une retranscription de la vie de l’Église à travers les sept sacrements.

À l’angle de la Calle Mayor, on peut voir les ruines de l’église de Santa María de l’Almudena, la première église de la ville, qui occupe l’emplacement de l’ancienne Grande Mosquée de l’époque musulmane, détruite par les catholiques au XIe siècle.

CRYPTE DE LA CATHÉDRALE

La crypte de la cathédrale de Madrid, nichée sous la majestueuse structure de la cathédrale elle-même, est un joyau architectural de style néo-roman. Avec un plan en forme de croix latine, elle se caractérise par ses plus de 400 colonnes, chacune ornée de chapiteaux uniques évoquant des récits bibliques et des motifs végétaux, ainsi que par la présence emblématique de l’Ours et de l’Arbousier, symboles chers à Madrid.

De dimensions équivalentes à celles de la cathédrale, cette crypte compte parmi les plus vastes d’Espagne. Sa façade, imprégnée de références médiévales, arbore une triple porte surmontée d’un arc en plein cintre, tandis qu’une imposante image de la Vierge de l’Almudena, patronne de Madrid, trône près du Cœur de Jésus et de Saint Isidore, protégés par une riche ornementation. À l’intérieur, les 20 chapelles éclairées par des vitraux saisissants ajoutent à la solennité du lieu.

Parmi les trésors de la crypte figure également l’image de Nuestra Señora de la Flor de Lis (Notre-Dame de la Fleur de Lys), considérée comme l’une des plus anciennes représentations de la Vierge vénérées dans la ville, témoignant ainsi de la riche histoire et de la profonde spiritualité qui imprègnent ce sanctuaire sacré.

.Après une pause bienvenue au bar à tapas Carmen, nous gagnons la Calle Mayor pour rejoindre la plaza de la Villa

MAISON DE CISNEROS

La Maison de Cisneros, située au cœur de Madrid, dans le quartier de la Maison d’Autriche, est une partie essentielle du patrimoine architectural de la ville.

 

À proximité de la place de la Villa, ornée d’une statue d’Álvaro de Bazán datant du XIXe siècle, se dresse cet édifice remarquable.

 

Conçu par Juan Gómez de Mora au XVIIe siècle, il servait autrefois de prison. Avec son grand balcon extérieur et ses portes d’entrée imposantes, la Casa de la Villa est une structure impressionnante à admirer. À ses côtés se trouve la Casa de Cisneros, une reconstruction fidèle d’un palais du XVIe siècle, réalisée au début du XXe siècle. La salle des Tapisseries de cette maison présente une collection d’une grande qualité artistique, ajoutant à son attrait culturel.

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MARCHE SAN MIGUEL

Le Marché San Miguel, avec plus de 100 ans d’histoire, s’est transformé en l’un des principaux marchés gastronomiques du monde.

Il offre une expérience culinaire inégalée, permettant aux visiteurs de découvrir les saveurs authentiques de chaque région d’Espagne.

Des étals proposent le meilleur jambon ibérique, des fruits de mer frais de Galice, des plats de riz méditerranéens et des fromages spéciaux de diverses régions telles que la Castille, les Asturies ou le Pays basque.

Avec plus de 20 stands, le marché garantit une qualité de tapas exceptionnelle, attirant les visiteurs qui se pressent pour acheter leurs plats et déguster une bière tout en se détendant aux tables disponibles, formant ainsi le cœur animé de cet endroit unique.

CALLE MAYOR ET CAVA DE SAN MIGUEL

La calle Mayor et la Cava de San Miguel sont des sites emblématiques à Madrid, associés à la vie et à l’œuvre de Miguel de Cervantès, célèbre pour son livre Don Quichotte.

C’est dans une maison située dans la calle Mayor que Cervantès est né en 1547. Aujourd’hui, cette maison historique accueille une exposition retraçant l’enfance de l’écrivain et la vie quotidienne de sa famille, ainsi qu’une collection importante d’ouvrages bibliographiques.

Les visiteurs peuvent explorer les différentes pièces recréées telles qu’elles étaient au XVIe siècle, présentant des peintures, des sculptures et des objets décoratifs de l’époque.

Pour ceux intéressés par la vie de Cervantès, la ville propose également la Route Cervantine, un itinéraire qui passe par d’autres lieux symboliques liés à l’auteur, comme la Place de Cervantes ou l’imprimerie de La Galatée.

LA PLAZA MAYOR

La Plaza Mayor, au cœur du quartier historique de Madrid, est un lieu emblématique à l’architecture impressionnante.

Construite sur le site de l’ancienne Plaza del Arrabal, elle a été uniformisée au XVIIe siècle par l’architecte Juan Gómez de Mora.

La place a été le théâtre de nombreuses cérémonies publiques et événements historiques, allant des fêtes populaires aux corridas en passant par les couronnements. Avec ses 237 balcons et ses neuf entrées, la Plaza Mayor est un lieu animé bordé de commerces traditionnels, de bars et de restaurants.

On peut y admirer la statue équestre de Philippe III au centre. À proximité se trouvent des attractions majeures comme le musée du Prado et des quartiers animés comme Huertas pour profiter de la vie nocturne.

La Plaza Mayor est un incontournable pour les visiteurs de Madrid, offrant une ambiance unique et une riche histoire à découvrir.

LA CASA DE LA PANADERIA

La Casa de la Panadería est l’un des édifices les plus emblématiques de la Plaza Mayor à Madrid. Construite par Diego Sillero vers 1590, cette imposante structure témoigne de l’histoire riche et variée de la place.

Bien que seule une partie du bâtiment d’origine soit encore présente aujourd’hui, la Casa de la Panadería a joué de multiples rôles au fil des siècles. Elle a été la principale boulangerie de la ville, fixant les prix du pain pour garantir son accessibilité aux plus démunis. Elle a également été une résidence royale, ainsi que le siège de l’Académie royale des Beaux-arts de San Fernando et de l’Académie d’Histoire.

Aujourd’hui, la Casa de la Panadería abrite l’office de tourisme de Madrid, accueillant ainsi les visiteurs du monde entier. Sa façade, ornée de fresques remarquables, est l’œuvre de Carlos Franco. Ces peintures murales représentent des figures mythologiques en lien avec l’histoire de Madrid, notamment la déesse Cybèle.

Au fil des années, la décoration de la façade a été sujette à des travaux et restaurations successifs, mais elle continue de captiver les visiteurs par sa beauté et son symbolisme. La Casa de la Panadería demeure ainsi un véritable joyau architectural au cœur de la Plaza Mayor, témoignant de la grandeur et de la diversité de la capitale espagnole.

LE PORCHE DE CUCHILLEROS

Les incendies ont souvent marqué l’histoire de la Plaza Mayor, modifiant à plusieurs reprises son apparence. L’un des incendies les plus dévastateurs s’est produit en 1790, entraînant une reconstruction majeure sous la direction de l’architecte Juan de Villanueva.

Dans cette nouvelle conception, les façades des bâtiments ont été limitées à deux étages et la place a été close par quatre entrées avec la construction de nouveaux porches d’accès. Parmi ces porches, le plus célèbre est sans doute le Porche de Cuchilleros. Son escalier raide permet de franchir un dénivelé important.

Les bâtiments pittoresques de la rue Cuchilleros attirent l’attention en raison de leur hauteur impressionnante et de l’inclinaison de leurs façades, qui agissent comme des contreforts. Ce porche tire son nom des échoppes de couteliers qui y étaient installées, fournissant aux bouchers de la Plaza Mayor le matériel nécessaire. La proximité de la Casa de la Carnicería, le bâtiment historique abritant les bouchers, renforce encore cette relation historique entre le Porche de Cuchilleros et le commerce de la viande dans la Plaza Mayor.

LA STATUE DE PHILIPPE III

La statue équestre de Philippe III est l’une des œuvres d’art les plus précieuses ornant les rues de Madrid.

 

Conçue par Juan de Bolonia et achevée par Pietro Tacca en 1616, elle a été initialement érigée à l’entrée de la Casa de Campo, où elle est restée pendant des siècles.

En 1848, la reine Isabelle II décida de céder la statue à la ville de Madrid, qui choisit de l’installer sur la Plaza Mayor.

 

Depuis cette époque, à l’exception des périodes des deux républiques, la sculpture n’a jamais quitté cet emplacement, qui est sans aucun doute l’un des plus emblématiques de Madrid.

CORTYLANDE

Cortylande est l’une des attractions traditionnelles du centre de Madrid pendant les fêtes.

 

Il s’agit d’un petit spectacle musical de figures animées installé sur la façade des grands magasins El Corte Inglés de la rue Maestro Victoria.

Des personnages animés chantent des comptines et des chants de Noël devant les enfants et leurs familles qui assistent au spectacle.

 

Cette tradition est devenue une véritable institution à Madrid pendant la période de Noël.

 

Plusieurs représentations sont organisées chaque jour, chacune d’une durée d’environ 15 minutes.

JOUR 2 – VISITE DE MADRID

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Pour cette seconde demi-journée de visite à Madrid, nous nous dirigeons vers la Place d’Espagne ! Cette place, très prisée par les touristes, abrite une sculpture emblématique de Cervantes et de Don Quichotte sur sa monture, accompagné de son célèbre valet Sancho Panza.

Ensuite, nous nous rendons au parc de Debod pour découvrir son temple égyptien et ses jardins, avant de nous immerger dans l’animation du centre-ville le long de la Gran Vía.

Nous clôturons notre visite en beauté en nous promenant dans le Parc du Retiro.

POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS DE CETTE SECONDE JOURNEE SUIVEZ LE LIEN : J 142 – VISITE DE MADRID PARTIE 2/3

https://goo.gl/maps/ytE3empFFHuC7nMu9

PLACE D’ESPAGNE

La Place d’Espagne à Madrid, située tout au bout de la Gran Vía ou juste à son début selon où l’on se trouve, est un lieu qui attire les foules de toutes nationalités. Ce site emblématique abrite l’un des monuments les plus photographiés de Madrid : les statues de Cervantès accompagné de ses célèbres personnages Don Quichotte et Sancho Panza. Mais ce n’est pas tout, la place relie également les grands espaces verts environnants tels que les jardins de Sabatini, de Campo del Moro, la Casa de Campo et Madrid Rio.

Suite à une transformation profonde, plus d’un millier d’arbres ont été plantés et de nouveaux aménagements ont été réalisés, comprenant des aires de jeux, des sculptures et des pistes cyclables. Aujourd’hui, cet immense espace est redevenu l’un des points centraux de la ville, offrant aux visiteurs de nombreuses possibilités de loisirs et de détente.

La Place d’Espagne est également un endroit idéal pour séjourner ou prendre un verre en profitant du coucher de soleil, notamment sur les terrasses des hôtels environnants. Les plus audacieux peuvent même monter jusqu’au 27ème étage de l’hôtel RIU Plaza de España pour traverser une passerelle en verre de 4 mètres de long et profiter d’une vue imprenable sur la Gran Vía.

La rénovation complète de la place a permis d’intégrer tous les modes de déplacement, avec des zones piétonnes et des voies cyclables en surface, ainsi qu’un tunnel souterrain pour les véhicules. Plus de 1100 nouveaux arbres ont été plantés et des kilomètres de pistes cyclables ont été aménagés, offrant un espace convivial pour les piétons et les cyclistes.

En plus du Monument à Cervantès, la place compte deux autres fontaines remarquables : la Fuente del Cielo, une œuvre en marbre bleu de makauba inspirée du ciel de Madrid, et la Fuente de la Concha ou del Nacimiento del agua, qui sera bientôt déplacée vers un magnifique temple néogothique à proximité.

Les travaux de rénovation ont également révélé d’importants vestiges archéologiques, dont une partie du Palais de Godoy et des contreforts des anciennes écuries royales. Ces vestiges seront accessibles au public, accompagnés d’un parcours archéologique et d’un centre d’interprétation pour mieux comprendre l’histoire de Madrid.

TEMPLE DE DEBOD

Le temple de Debod est un monument égyptien datant du IIe siècle av. J.-C., situé dans le Parc del Cuartel de la Montaña, à proximité de la Plaza de España à Madrid. Offert à l’Espagne par le gouvernement égyptien pour le sauver de l’inondation due à la construction du grand barrage d’Assouan, il représente l’un des rares vestiges architecturaux de la civilisation égyptienne complets en dehors de leur pays d’origine.

Le temple, initialement érigé en Nubie, aurait été submergé par les eaux sans son déplacement. Il a été démonté et transféré sur l’île d’Éléphantine jusqu’en 1970. Sa construction a été entamée au début du IIe siècle av. J.-C. par le roi Adijalamani de Méroé, dédié aux dieux Amon et Isis. Successivement, les rois de la dynastie ptolémaïque ont ajouté de nouvelles chambres autour du noyau original. Les empereurs romains Auguste, Tibère et peut-être Hadrien ont également contribué à sa construction et à sa décoration après l’annexion de l’Égypte par l’Empire romain.

Abandonné au VIe siècle après la conversion de la Nubie au christianisme, le temple a été redécouvert et, en raison de la construction du barrage, offert à l’Espagne. Il a été reconstruit à Madrid, pierre par pierre, et ouvert au public en 1972. La reconstruction a conservé l’orientation originale du temple, orientée est-ouest. Des maquettes, des vidéos et des projections audiovisuelles sont disponibles sur place pour comprendre l’histoire et les motifs décoratifs du temple.

Entouré de jardins et d’une belle fontaine, le temple est l’un des plus anciens monuments de Madrid. Il comprend un vestibule, plusieurs chapelles et une terrasse supérieure. Les intérieurs conservent leur décoration d’origine, notamment de magnifiques reliefs égyptiens, bien que l’usure due au temps et aux visiteurs puisse être observée.

LES JARDINS DE DEBOD

Les Jardins de Debod, conçus en 1968 par Manuel Herrero Palacios, s’étendent sur 8 hectares à proximité de la Plaza de España. Leur création avait pour objectif d’accueillir le temple de Debod, offert à l’Espagne par le gouvernement égyptien, et de le mettre en valeur dans un cadre majestueux.

Ce temple, datant de plus de 2000 ans, a été préservé des eaux du barrage d’Assouan par une équipe d’archéologues espagnols.

Chaque pierre a été soigneusement transportée et reconstruite à son emplacement actuel, dans les jardins de Debod, après que l’Égypte l’ait généreusement offert à l’Espagne.

Son orientation par rapport au soleil a été préservée, reflétant ainsi sa position originale.

Depuis les jardins, vous pouvez admirer la célèbre corniche du Manzanares, avec en arrière-plan le Palais Royal, la Casa de Campo, et profiter des plus beaux couchers de soleil de Madrid.

Les parterres de fleurs qui s’étirent de part et d’autre du temple servent principalement de décor végétal. Ils sont aménagés en dessinant des espaces ouverts, agrémentés d’alignements de platanes, de massifs de palmiers et de plantes méditerranéennes qui descendent en cascade le long des pentes.

 

LA GRAN VÍA

La Gran Vía, vieille de plus d’un siècle, se présente comme l’une des artères majeures de Madrid, incontournable pour tout visiteur de la capitale espagnole.

Sa construction, étalée entre 1910 et 1931, marque le début de la modernisation de la ville, symbolisée par l’érection des premiers gratte-ciels du pays, s’inspirant des tendances architecturales venues des États-Unis.

L’objectif initial du projet était de désengorger le centre-ville, alors composé d’un enchevêtrement de ruelles, en créant une liaison entre la place de Cibeles et celle d’Espagne. Pour ce faire, 22 rues furent absorbées au cours de la réalisation des trois tronçons successifs. Le premier reliait le croisement avec la rue Alcalá, le second s’étendait jusqu’à la plaza del Callao, et le dernier atteignait la plaza de España. Chacun de ces tronçons reflète ainsi les tendances architecturales de son époque : entre 1910 et 1917, les immeubles reproduisaient le style des bâtiments parisiens de la fin du XIXe siècle, tandis qu’entre 1922 et 1925, jusqu’à Callao, la tendance était à l’émergence des premiers gratte-ciels de Madrid.

Le tracé de la Gran Vía a été marqué par la nécessité d’intégrer trois édifices religieux préexistants : l’Oratoire de Caballero de Gracia, l’église de San José et l’église disparue de San Francisco de Borja. Cette contrainte a conduit à une certaine irrégularité dans la conception de l’avenue. Le résultat est un ensemble remarquable de grands édifices, parmi lesquels figurent des icônes emblématiques comme le célèbre Metrópolis, le bâtiment de Telefónica, le Casino, le Capitol et le cinéma Callao.

Le réaménagement final de la Gran Vía, achevé en novembre 2018, a entraîné plusieurs changements majeurs. Les trottoirs ont été élargis pour offrir plus d’espace aux piétons, et la circulation a été réorganisée pour rendre la zone plus conviviale et accessible. De nouveaux passages cloutés ont été ajoutés afin de faciliter la traversée des piétons.

Une autre innovation importante a été l’ajout d’une piste cyclable qui s’étend de la Plaza de Callao jusqu’à la Plaza de España, dans le sens de la montée. Cela permet aux cyclistes de se déplacer plus facilement dans cette zone très fréquentée de la ville.

De plus, des efforts ont été faits pour améliorer la qualité de l’environnement et du paysage urbain. Cela inclut la plantation d’arbres le long de l’avenue et la rénovation du mobilier urbain, avec l’introduction de nouveaux modèles de bancs, de lampadaires et de feux de circulation. Ces améliorations visent à rendre la Gran Vía plus attrayante et agréable pour les habitants et les visiteurs de la ville.

FONTAINE DE NEPTUNE

La Fontaine de Neptune, aux côtés de celle dédiée à Cybèle, figure parmi les fontaines les plus remarquables et majestueuses de Madrid. Ces deux divinités occupent des positions importantes dans la mythologie grecque et rivalisent également dans le domaine sportif : les supporters de l’Atlético Madrid célèbrent leurs victoires autour de ce monument dédié au dieu des mers, situé au cœur de la Plaza Cánovas del Castillo, tandis que ceux du Real Madrid le font également autour de la Fontaine de Cybèle, sur la Plaza de Cibeles.

Initialement prévues dans le projet de Ventura Rodríguez pour être placées face à face sur un côté du Paseo del Prado, les fontaines de Cibeles et de Neptune ont subi des processus de restructuration et de transfert à la fin du XIXe siècle. Elles ont finalement été installées au centre des places de Cibeles et de la Plaza Cánovas del Castillo, respectivement.

La paternité de la sculpture de Neptune n’est pas clairement établie, car elle a été commandée à Juan Pascual de Mena, un sculpteur décédé avant d’avoir pu la terminer. Cependant, des documents prouvent que l’œuvre a été achevée par son disciple José Arias. L’ensemble monumental représente le Dieu des océans, brandissant son trident, sur un char en forme de coquillage tiré par deux chevaux marins, symboles des tempêtes et de la mer agitée.

Autrefois, avec la Fontaine d’Apollon, celle des Quatre Saisons et celle de Cybèle, la Fontaine de Neptune faisait partie de la décoration prévue pour la promenade du Salón del Prado, imaginée par Charles III. Aujourd’hui, elle occupe une place centrale sur le Paseo del Prado, entre deux hôtels historiques de Madrid : le Palace et le Ritz.

MONUMENT A CEUX QUI SONT TOMBES POUR L’ESPAGNE

Le Monument à Ceux Qui Sont Tombés pour l’Espagne se dresse au milieu de la place de la Loyauté, à proximité du Paseo del Prado, dans le district de Retiro à Madrid.

Ce monument repose sur une base carrée, dont la face ouest abrite un sarcophage contenant les cendres des Madrilènes fusillés le 3 mai.

 

Sur la corniche supérieure de cette base, un médaillon en bas-relief présente les effigies des capitaines Luis Daoíz et Pedro Velarde.

 

Au-dessus de la base, un autre corps de dimensions plus réduites abrite des statues allégoriques représentant la constance, le courage, la vertu et le patriotisme.

Enfin, s’élève un obélisque en pierre de 46 mètres de haut.

RETIRO

SLe Retiro, avec ses 125 hectares et ses plus de 15 000 arbres, constitue une véritable oasis de verdure au cœur de Madrid. Du point de vue botanique, ses jardins représentent un riche patrimoine, comprenant le Jardín de Vivaces (jardin des plantes vivaces), les jardins de Cecilio Rodríguez (aux airs andalous), les jardins de l’architecte Herrero Palacios, la roseraie, et le Parterre français avec son ahuehuete, le plus vieil arbre de Madrid, âgé de quelque 400 ans et classé au patrimoine mondial par l’Unesco depuis le 25 juillet 2021.

Outre son rôle de poumon vert pour Madrid, le Retiro propose également une variété d’activités culturelles, ludiques et sportives pour tous les publics. Parmi ses éléments architecturaux historiques, on trouve le grand bassin, offrant diverses activités telles que la location de barques à rame et les balades en bateau solaire. Les Palais de Velázquez et de Cristal, actuellement utilisés comme salles d’exposition annexes du musée Reina Sofía, sont également des points remarquables du parc. Le Palais de Cristal, construit pour l’Exposition des Philippines de 1887, est un exemple remarquable de l’architecture du fer en Espagne.

En outre, le Retiro abrite des sculptures et des fontaines remarquables, dont le monument dédié à Alphonse XII et la fontaine de Los Galápagos.

 

Les visiteurs peuvent également admirer des structures romantiques telles que le Reservado de Ferdinand VII et le théâtre des marionnettes, unique en son genre en Europe, offrant une programmation régulière les week-ends.

Le parc du Retiro est très apprécié par les touristes et les Madrilènes pour se promener, faire du sport, profiter des aires de jeu avec les enfants, et bien plus encore.

JOUR 3 VISITE DE MADRID 

https://goo.gl/maps/ukkdNLSBH3QqgLy57

  LE RASTRO

POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS DE CETTE JOURNEE SUIVEZ LE LIEN : J 143 – VISITE DE MADRID PARTIE 3/3 – EL RASTRO

https://goo.gl/maps/BNWcfh1QCGtJv5cC9

Le Rastro de Madrid reste un incontournable, toujours bondé de Madrilènes et de touristes, particulièrement le dimanche ou les jours fériés, avant de se diriger vers les bars animés de La Latina le long de la Calle de la Cava Baja. Même si vous ne pouvez pas arpenter tous ses stands, vous pouvez savourer l’authenticité en vous promenant dans ses rues.

Situé dans le quartier de La Latina, avec la rue Ribera de Curtidores comme point central, le marché s’étend sur une pente où près d’une centaine de stands proposent une multitude d’objets divers et variés. La Plaza de Cascorro est le cœur de cette activité.

Le marché, vieux de plus de 400 ans, est classé au Patrimoine culturel de Madrid et propose des objets de la vie quotidienne ainsi que des curiosités. Son nom provient de l’ancien nom de la zone qu’il occupe. La Rastro était autrefois associée aux tanneries, proches de l’abattoir. Pendant le transfert du bétail jusqu’aux tanneries, une trace de sang (« rastro de sangre » en espagnol) restait sur le sol, donnant ainsi son nom au marché.

Aujourd’hui, plus de 1000 vendeurs se rassemblent les dimanches et jours fériés de neuf heures du matin à environ trois heures de l’après-midi.

On y trouve toutes sortes d’articles : artisanat, vêtements, accessoires, livres d’occasion, animaux de compagnie et objets anciens. Les antiquaires et brocanteurs abondent dans les environs, tandis que de nouveaux commerces proposant des objets et du mobilier vintage enrichissent l’expérience.

La visite habituelle se termine souvent par un apéritif dans les bars et bistrots du quartier, où vous pourrez déguster un verre de vin, une bière ou un vermouth pression accompagné de tapas telles que la paella ou les calamars. Des adresses prisées incluent El Rastro Taberna Tempranillo, La Txakolina, Casa Revuelta, Las Bravas et Casa Alberto pour un vermouth, une expérience typiquement madrilène.

 RIBERA DE CURTIDORES

La Ribera de Curtidores est la rue emblématique du Rastro.

 

 

C’est une longue rue en pente bordée de stands où vous pouvez trouver de tout : des vêtements neufs et d’occasion, des prises électriques et des appareils, des chaussures, des bijoux, des livres, des disques, de l’artisanat, des meubles, des lampes, des articles de maroquinerie, des appareils photo, et bien plus encore.

 

GALERIES DU QUARTIER

À Madrid, ne manquez pas de visiter les Galerías Piquer (Ribera de Curtidores, 29), un lieu qui a été le décor de nombreuses scènes de la série télévisée « Arde Madrid ».

 

Vous y trouverez des toiles originales, des meubles Art Déco et des objets décoratifs modernistes.

 

De plus, rendez-vous aux Nuevas Galerías (Ribera de Curtidores, 12), regroupant les meilleurs antiquaires du quartier, voire même de toute la ville de Madrid.

RUE FRAY CEFERINO GONZALEZ

La rue Fray Ceferino González, autrefois connue sous le nom de la rue des oiseaux (calle de los pájaros), était célèbre pour ses animaleries.

 

C’était l’endroit de référence pour ceux en quête d’un nouvel animal de compagnie, qu’il s’agisse d’un chien, d’un chat, d’une tortue ou même d’animaux exotiques de toutes sortes.

 

RUE SAN CAYETANO

La rue San Cayetano est familièrement appelée « la rue des peintres » (calle de los pintores), en raison de la présence de nombreux artistes qui y exposent et vendent leurs œuvres. En plus des artistes, on y trouve également plusieurs boutiques proposant des pièces d’art originales ainsi que le matériel professionnel nécessaire pour la peinture.

PLAZA DEL CAMPILLO NUEVO

La plaza del Campillo Nuevo, située entre les ronds-points d’Embajadores et de Puerta de Toledo, est un lieu prisé par les collectionneurs d’images, qu’elles soient anciennes ou modernes, ainsi que par ceux en quête de vieux magazines, lettres et livres anciens.

 

Cette place dégage une atmosphère singulière, tout comme la place du Général Vara del Rey voisine et la rue de Rodas, où l’on peut découvrir une variété d’antiquités, de pièces de monnaie, de bandes dessinées, de disques vinyle, de poupées en porcelaine, et bien d’autres articles encore.

 

RUES DE CARLOS ARNICHES ET CARNERO

Les rues de Carlos Arniches et Carnero sont spécialisées dans le commerce de livres anciens. Si vous voulez acquérir une belle édition d’époque, n’hésitez pas à vous y promener.

On y trouve le Centre culturel La Corrala, le siège du Musée des arts et des traditions populaires, un projet de l’Université autonome de Madrid qui vise à encourager la créativité et la capacité d’innovation scientifique.

RUES MIRA EL RIO BAJA ET MIRA EL RIO ALTA

Dans les rues Mira el Río Baja et Mira el Río Alta, les commerces et les stands spécialisés dans la brocante petit format abondent : livres, vieux portraits, cartes postales, machines à écrire branlantes ou appareils photo analogiques font le bonheur des collectionneurs.

ARTISTES DE RUE

 

 

Les artistes de rue profitent de l’affluence du public au Rastro pour montrer leur talent artistique, c’est pourquoi vous aurez sûrement l’occasion d’assister à un spectacle improvisé. Vous y verrez également des barquilleros (marchands de gaufrettes traditionnelles) et des personnages caractéristiques madrilènes qui semblent sortir des romans de Pérez Galdós.

 

 

BOIRE ET MANGER

Flâner entre les stands du Rastro ouvre l’appétit, c’est pourquoi vous terminerez sans aucun doute votre visite dans un bar à tapas pour boire un vermouth ou une bière. Les options ne manquent pas, mais nous vous recommandons quelques établissements emblématiques.

Tout d’abord, il y a El Capricho Extremeño (Carlos Arniches, 30), célèbre pour ses tapas variées à base de poulpe, de gula (succédané de civelles), de poulet pané, de saumon fumé, de jambon ibérique, etc.

Ensuite, Casa Amadeo (Plaza de Cascorro, 18), où vous pourrez déguster des escargots en sauce, est une autre adresse incontournable.

Le bar Santurce, situé au 14 de la place du Général Vara del Rey, est également typique. Bien qu’il n’ait pas de chaises, il est possible d’y déguster debout ses fameuses sardines grillées.

Si vous recherchez un plat plus copieux, vous pourrez déguster un bon cocido (pot-au-feu) chez Malacatín (Ruda, 5).

Enfin, pour une touche de saveurs asturiennes, rendez-vous à La Bobia (San Millán, 3), où vous pourrez savourer un vermouth ou déguster un plat traditionnel des Asturies.

 

CALLE DE RODAS

, Plaza del General Vara del Rey et Plaza de Campillo del Mundo Nuevo : Zones spécialisées dans l’achat-vente de magazines, d’images et de jeux de cartes.

VIDEO DE MADRID UN CITY TRIP DE 5 JOURS

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LES LOGEMENTS

ESPAGNE- MADRID- APPARTEMENT CHEZ PEDRO

AIRBNB- 485.31 € POUR 5 NUITS – ACOMPTE 97.07 €

Un appartement situé au premier étage d’un immeuble assez ancien avec ascenseur, proximité immédiate d’un centre commercial, à 2mn à pieds du métro. Places de parking dans la rue gratuites

L’appartement est spacieux. Deux chambres avec petits lits doubles mais confortables, grande salle à manger avec deux salons dont 1 convertible, table pour 4 personnes. Cuisine assez grande, allongée, avec four et micro-ondes , frigo congélateur, lave vaisselle et lave linge

Le tout un peu vieillot, salon peu confortable mais l’espace et la situation sont des atouts

LA GASTRONOMIE

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

J 142 – QUE MANGER A MADRID ? LES SEPIA CON PIZELLES

A côté des jardins du Retiro, le choix des restaurants est vaste. Mais nous étions tentés par de la pizza
J’en profite pour tester une recette de seiches madrilène aux petits pois, les SEPIA CON PIZELLES
Une cuisson à basse température permet de conserver à la fois la saveur et d’apporter la tendreté aux seiches. Une sauce tomatée très goûteuse accompagne le plat, un régal

J 141 – QUE MANGER A MADRID ? L’ARROZ CALDOSO MARINERA

Autre spécialité, le ARROZ CARDOSO MARINERO, traduisez par riz moelleux aux fruits de mer. La variété de poissons pour réaliser ce plat dépend de vos goûts, mais veillez à ce qu’ils aient toujours une chair ferme (comme la lotte par exemple) afin qu’ils ne se désagrègent pas à la cuisson.
Dans tous les cas, s’il n’est pas assez cuit, il vaut mieux l’ajouter presque à la fin pour qu’il ne s’effondre pas.
La recette assez simple est disponible sur notre blog
Nous l’avons goûtée dans la Calle Mayor, à la cerveceria Cruz Blanca. Un menu avec deux plats, dessert, bière et café à 12 €…

J 140 – OU MANGER A MADRID à proximité du stade Bernabéu ?

Alors à Madrid, probablement plus qu’ailleurs, la variété des restaurants et la proportion de cuisine internationale sont impressionnants.
Plus de 10500 adresses référencées ne serait-ce que sur Tripadvisor et 6700 bars proposant des tapas…
Pour sortir un peu des plats traditionnels, notre choix s’est porté sur Tony’S Roma, une enseigne américaine spécialisée dans les Ribs et les hamburgers
Une bonne adresse à moins de 300m du stade. Prix toutefois au dessus de la moyenne locale

LES REPAS A L’APPARTEMENT MADRID

Bonsoir à tous !
Nous venons de quitter l’appartement de Pédro à Madrid, et il est temps de faire un point sur nos repas sur place;
L’appartement était bien équipé et cuisiner était donc un plaisir
D’autant plus aisé que nous étions face à deux supermarchés, juste la route à traverser : un Lidl et un Mercadona. Le second évidemment beaucoup mieux achalandé que le premier, toutefois bien utile pour les produits de base beaucoup moins chers
en tout cas, tout était là pour réaliser de sublimes recettes familiales
Pour la paëlla avec des moules d’Espagne fraîches, et de belles gambas et un assortiment sous-vide au rayon poissonnerie de Mercadona, épices incluses !
ET aussi la réalisation d’un cocido madrilène (dont vous trouverez la recette sur notre blog https://www.voyageavecnous.com/post/la-cuisine-espagnole
Occasion aussi de goûter aux tortillas (avec ou sans oignons) et aussi à celle au chorizo absolument délicieuse ! Avec quelques charcuteries fines locales pour accompagnement
De quoi se restaurer divinement pour moins de 20 € pour nous 4, hors boissons mais incluant aussi les tapas, desserts et petit déjeuner !

J142 – CAFE DE LA PLAZA MAYOR MADRID

Tout proche du marché de Noël de la Plaza Mayor et pourtant très loin du brouhaha ambiant, des queues interminables pour des sandwichs aux calmars frits ou un sandwich coppa avec une cerveza…
Un très chic restaurant, à l’ambiance feutrée avec une carte accessible, un service impeccable, d’excellents plats très joliment présentés. Un peu de luxe mais à prix somme toute raisonnable
Après quelques patatos bravas et croquetas cremosas de jamon iberico o chipiron en tinta, avec un vermouth et un martini blanc, nous testons :
Bastien, un HAMBURGER DE BŒUF CROQUANT DE BACON ET FROMAGE SEMI-DUR
Margot, RIZ AU POULET D’ELEVAGE HARICOTS VERTS ET ARTICHAUTS
Nad, JOUES DE VEAU ET RISOTTO AUS ASPERGES VERTES
et Moi JOUES DE PORC IBÉRIQUE AU VERMOUTH ET PATATE DOUCE RÔTIE
En dessert un gâteau au fromage et un coulant au chocolat, glace à la violette

J143 – EL GAUCHO

Proche de la Plaza Puerta del Sol, dans une rue un peu cachée (Calle de tétuan), voici un restaurant argentin qui restera parmi nos meilleures adresses de Madrid !
Accueil avec une coupe de pétillant et un soufflé au fromage, ainsi qu’une soupette de légumes. dans un cadre très chic, avec de nombreuses photos d’artistes et de célébrités de passage
Côté repas, excellent !
Les Panzerotti de salmon salsa de gambas sont très bien servies et excellentes
La parillada argentina pour 2 personnes est gargantuesque : avec chorizo criollo o morcilla, salchicha parrillera, entrana, solomillo secreto iberico et pollo
et en dessert un sorbet citron offert !

LE MARCHE DE MOSTENSES– un autre de ces incroyables marché où l’on achète les produits frais pour les manger sur place

Derrière la Gran Vía, et à l’intérieur d’un bâtiment à l’air rationaliste, habite un marché qui s’est développé naturellement. Le marché de Mostenses est un organisme vivant où l’essentiel alterne – une large gamme de produits frais à des prix très compétitifs – avec l’imprévisible : une épicerie de produits coréens, un raccommodage chinois ou un dispensaire de caviar iranien.
Répartis sur trois étages ou situés au niveau de la rue, les plus d’une centaine d’étals du marché couvrent un large spectre de l’industrie alimentaire -avec une large représentation de la gastronomie latino-américaine et orientale- et offrent une variété de services -coiffure, reprographie, fleuriste- , en plus d’avoir un étage réservé aux bureaux. L’histoire du marché est parallèle à celle de la Gran Vía elle-même.
LE MARCHE DE SAN MIGUEL, une version plus chic et touristique
Inauguré en mai 1916 comme halles, cet espace centenaire -l’un des rares et plus bels exemples d’architecture en fer de la ville- est devenu le premier marché gastronomique de Madrid en mai 2009. En 10 ans, son offre s’est consolidée notamment grâce à la participation de prestigieux chefs espagnols et étranger.
Situé en plein cœur du Madrid de los Austrias (le vieux Madrid) et affichant plus de 10 millions de visiteurs par an, le marché de San Miguel est le temple gastronomique de la ville. À l’intérieur, on peut déguster des produits de haute qualité provenant de différentes parties du pays : depuis les tapas élaborées à base de poissons et fruits de mer les plus frais de la côte galicienne à une large variété de fromages gourmets qui parcourent toute la géographie de notre pays, sans oublier les viandes, fruits, légumes, pâtisseries et une infinité d’options réparties le long des plus de 30 stands constituant la flotte du marché.
Parmi ses offres, on trouve les glaces artisanales et naturelles de Joan Roca (3 étoiles au guide Michelin) chez Rocambolesc, les riz traditionnels de Rodrigo de la Calle (1 étoile au guide Michelin) chez Paella ou les tapas typiques du Groupe Arzabal, chez Madrí by Arzabal, entre autres.
Après sa réouverture en juillet 2021, quatre nouveaux étals ont été ajoutés : Madreamiga, une boulangerie artisanale située à Madrid et gérée par la boulangère Begoña San Pedro, la chef Clara Villalón et le cofondateur de Grosso Napoletano, Hugo Rodríguez de Prada ; Prrimital et ses plats de viande ; les omelettes de Picolisto et une entreprise de Cantabrie, la Quesería Quesoba, qui produit des fromages artisanaux à base de lait de vaches qui paissent dans des prairies de haute montagne.
Sans oublier El Señor Martín, qui occupe un emplacement supplémentaire sur le marché, et P.A.N, une marque pionnière de farine de maïs précuite et dont l’offre culinaire met l’accent sur les arepas et d’autres plats vénézuéliens, qui fait son retour cette année dans le marché.
Le marché compte donc, parmi ses stands fixes et mobiles, outre ceux susmentionnés, Martín Tenazas (Lobster House), Baolé, John Barrita Market, Crab Crab Crab, Pnkleton & Wine, Daniel Sorlut, La hora del Vermut, El 19 de San Miguel, Felixia, La Casa del Bacalao, Morris, Mozzarella Bar, Arzábal, Más Gourmets / Carrasco Ibéricos, Arzábal Croquetería, Tonda, Ahumados Domínguez et Café Negro.

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