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MEKNES La ville aux cent minarets – MAROC *

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VISITE DE MEKNES

Partis de Fès, nous nous dirigeons vers une autre perle du Maroc, située à 60 kilomètres à l’ouest : Meknès. Nichée au creux du massif montagneux du Moyen Atlas, cette ville offre une immersion dans un Maroc moins touristique mais authentique.

Fondée par le sultan Moulay Ismaïl au XVIIe siècle, Meknès a été sa capitale et conserve encore aujourd’hui une médina remarquablement préservée. Ses ruelles regorgent de trésors architecturaux mêlant les styles arabe et berbère, notamment la célèbre porte Bab Mansour, imposante et ornée de mosaïques.

Au cours de notre visite en trois demi-journées, nous explorerons ses cours intérieures et ses fontaines, plongeant ainsi dans l’atmosphère envoûtante de la médina. Nous irons également vers les anciennes écuries royales, situées au sud de la ville, et au nord, nous découvrirons les vestiges de l’antique Volubilis.

HISTOIRE

Moulay Ismaïl (1646 – 1727) a fait de Meknès la capitale du Royaume en 1672.

Avant son accession au trône, il était gouverneur de Meknès et a été intronisé à l’âge de 26 ans. Il décida alors de faire de cette ville sa capitale, un projet qui allait occuper près de 25 ans de sa vie.

Son règne a été marqué par de nombreux défis, notamment la lutte contre les tribus hostiles pour établir son autorité sur le pays et le protéger des convoitises des puissances européennes, telles que les Espagnols et les Portugais, qui occupaient plusieurs villes côtières marocaines.

Fasciné par la grandeur et la monumentalité, Moulay Ismaïl a entouré sa capitale de bastions, de murailles et de portes imposantes. Ses haras pouvaient accueillir jusqu’à 12 000 chevaux, et son armée comptait plus de 150 000 hommes.

Sur le plan diplomatique, il entretenait des relations étroites avec le Roi de France Louis XIV, ce qui a conduit à la signature du traité de Saint-Germain, établissant le principe de non-agression entre les navires des deux pays et le rachat des captifs.

Le récit émerveillé du voyage en France de l’ambassadeur Ben Aîcha et sa rencontre avec Anne-Marie de Bourbon, future princesse de Conti et fille du Roi Soleil, ont suscité chez Moulay Ismaïl le désir de demander sa main. Bien que cette démarche n’ait pas abouti, elle a inspiré de nombreux écrivains et poètes de la cour.

LIENS VERS LES PHOTOS

J 198 – MEKNES *

J 199 LA MEDINA DE MEKNES *

J 200 – VOLUBILIS *

J200 MOULAY IDRISS *

J 200 – LE CHATEAU DE ROSLANE – LES CELLIERS DE MEKNES *

J 201 DE MEKNES A MARRAKECH VIA LE MOYEN ATLAS *

VISITE DE MEKNES – JOURNEE 1

https://goo.gl/maps/GF2Jb3cnq4sYquGs9

BASSIN DE L’AGDAL

Le bassin de l’Agdal, un ouvrage impressionnant commandé par Moulay Ismaïl, est un véritable chef-d’œuvre d’ingénierie. Avec ses 4 hectares et ses dimensions imposantes – 319 mètres de long, 149 mètres de large et une profondeur de 3,50 mètres – il était destiné à irriguer les jardins des sultanes et à offrir un espace de détente pour les femmes de son harem, qui étaient nombreuses, selon la tradition.

Mais ce n’était pas tout : en plus de son usage récréatif, le bassin avait une fonction stratégique importante. En temps de guerre ou de sécheresse, il servait de réserve d’eau vitale pour la ville. Un réseau de canaux long de 25 kilomètres assurait son irrigation.

Aujourd’hui, malgré les travaux de rénovation en cours qui l’ont momentanément mis à sec, le bassin de l’Agdal demeure un lieu emblématique de Meknès. Son aménagement en espace de loisirs en fait un véritable havre de paix au cœur de la ville, où il fait bon se promener et se détendre. En face, se dressent les greniers de Moulay Ismaïl, une autre marque de son ambition et de son génie architectural. Pour y accéder, il suffit de longer les murailles et de suivre le chemin qui mène à ces vestiges chargés d’histoire.

LES GRENIERS – ÉCURIES DE MOULAY ISMAÏL

Les greniers de Moulay Ismaïl, un chef-d’œuvre architectural, sont l’une des attractions incontournables de Meknès.

Ces greniers, situés à 500 mètres au sud du Palais Royal et de la place Mechouar, sont impressionnants de par leur taille et leur conception.

Construits par Moulay Ismaïl pour entreposer les grains et autres denrées alimentaires, ces greniers sont remarquables à bien des égards.

La légende raconte qu’ils pouvaient accueillir jusqu’à 12 000 chevaux, faisant de Meknès le site du plus grand haras d’Afrique du Nord, s’étendant sur 80 hectares et abritant 450 chevaux.

La salle centrale, mesurant plus de 26 mètres sur 10 mètres, possède un plafond imposant à 9 mètres de hauteur.

Les murs épais de 4 mètres assurent une température constante et fraîche pour conserver les denrées, tandis que chaque salle était équipée d’un puits alimenté par une noria.

À l’époque, ces puits alimentaient à la fois le bâtiment et le bassin souani, formant ainsi une seule entité.

Malheureusement, le plafond plat des écuries s’est effondré lors du tremblement de terre de 1755, tandis que les silos voûtés sont aujourd’hui vides.

Bien que des travaux de rénovation soient en cours, des défis subsistent, notamment la préservation de l’intégrité architecturale tout en assurant une restauration adéquate.

Ces greniers ont également été le lieu de tournage de films célèbres tels que « La Dernière Tentation du Christ » et « Jésus de Nazareth ».

MAUSOLÉE DE MOULAY ISMAÏL

Le mausolée de Moulay Ismaïl, un lieu empreint de solennité et de respect, occupe une place particulière à Meknès.

Anciennement partie intégrante du palais de justice érigé en 1700 et restauré en 1957, ce site abritait autrefois une mosquée.

Aujourd’hui, une partie du sanctuaire est ouverte aux non-musulmans, permettant ainsi à chacun de découvrir cet héritage historique.

À l’intérieur du mausolée, au fond de la salle, se trouve un poème de Mohammed V dédié à la mémoire de Moulay Ismaïl, accompagné d’un arbre généalogique de la dynastie alaouite.

Cette juxtaposition de poésie et d’histoire offre une atmosphère de quiétude et de sérénité, reflétant parfaitement l’essence même de Meknès.

 

PRISON DES CHRÉTIENS

La prison des chrétiens, également connue sous le nom de prison de Qara, est un lieu chargé d’histoire et de légendes. Selon les récits, un prisonnier portugais du nom de Qara aurait négocié sa liberté avec Moulay Ismaïl en échange de la construction d’une prison pouvant accueillir jusqu’à 40 000 personnes. Les souterrains labyrinthiques de cette prison auraient été étendus sur un cercle de 7 km de diamètre, voire jusqu’à Taza, près de Fès, selon la légende.

Malheureusement, une grande partie de la prison a été détruite lors du tremblement de terre de 1755. Aujourd’hui, seules trois grandes salles de 80 m de long sur 25 m de large sont accessibles, éclairées par des ouvertures pratiquées en 1968. On raconte que les prisonniers, chargés de transporter les blocs de marbre de Volubilis à Meknès, auraient abandonné leur travail à l’annonce de la mort de Moulay Ismaïl, laissant des blocs de marbre joncher la route menant à Volubilis.

À proximité se trouve un grand bâtiment appelé le pavillon des ambassadeurs, où se tenaient les négociations pour libérer les otages capturés en mer par le sultan marocain. Ces négociations étaient souvent tendues, et les prisonniers étaient soit échangés, vendus, ou condamnés à mourir sur place si aucun accord n’était conclu. C’est ici même que le sort de plusieurs prisonniers français a été décidé à trois reprises, mais les missions envoyées par Louis XIV ont échoué à chaque tentative.

LA PLACE LALLA AOUDA

La place Lalla Aouda à Meknès, avec son plan rectangulaire et ses murailles imposantes qui encadrent l’enceinte fortifiée de la première demeure impériale, était autrefois réservée aux sorties officielles du Sultan et aux défilés des cavaliers militaires de Moulay Ismaïl.

 

Aujourd’hui, elle est surtout pratique car elle offre un espace de stationnement à proximité de la médina et non loin du mausolée de Moulay Ismaïl.

 

BAB MANSOUR

La majestueuse porte Bab Mansour, également connue sous le nom de Bab Mansour el-Aleuj, est actuellement en travaux.

Son véritable nom signifie « la porte du renégat victorieux », en hommage à l’architecte chrétien converti à l’islam qui l’a conçue pour compléter l’œuvre de Moulay Ismaïl.

Considérée comme l’une des plus belles du Maroc, cette porte imposante a été achevée par le fils de Moulay Ismaïl, Moulay Abdellah, après la mort du sultan en 1732.

Sa construction en chicane était conçue pour ralentir les assaillants.

À l’intérieur de cette porte grandiose, des expositions temporaires sont parfois organisées.

PLACE LAHDIM

La place Lahdim, en face de Bab Mansour, surprend par ses vastes proportions.

 

En tant que point de rencontre entre la médina et la cité impériale, cette vaste esplanade est un passage incontournable pour accéder aux souks.

Actuellement, la place est animée par des Halkas, notamment le soir, où des troupes et des orateurs présentent leurs spectacles.

Le soir, elle prend un tout autre aspect avec l’arrivée des cracheurs de feu, conteurs, montreurs d’animaux et bateleurs, qui viennent animer la place.

Du côté sud-ouest de la place se trouve le marché de la ville de Meknès, qui mérite vraiment le détour.

 

SOUKS DE LA PLACE LAHDIM

Les souks de la place Lahdim offrent une expérience sensorielle unique.

Le marché couvert, situé sur la place El-Hedime, propose une variété d’étals tout autour. Exactement entre la vieille ville et la partie impériale de la cité, cette place abrite le marché couvert et s’anime particulièrement au crépuscule.

Le marché couvert, niché derrière les arcades des potiers, est l’un des plus beaux et des plus animés des marchés ouverts du Maroc. On y trouve une présentation impeccable des épices, des olives et des fruits secs.

La spécialité de Meknès est le nougat, sous toutes ses formes.

Ces délices ne sont pas exportés et ne se trouvent qu’ici. C’est un incontournable à goûter lors de votre visite.

Vous ne trouverez pas cette qualité de nougat ailleurs, ni à Rabat, ni à Marrakech, et en plus, il est abordable.

VISITE MEKNES – LA MEDINA JOURNEE 2

https://goo.gl/maps/F1c9KpHHcYraKmrF7

Aujourd’hui, nous consacrons notre journée à explorer la médina de Meknès et ses souks pittoresques.

Malheureusement, nous sommes confrontés à une réalité décevante : les travaux, entamés en 2019 et prévus pour les années suivantes, ont tous été reportés en raison de la pandémie de COVID-19. Ainsi, la plupart des monuments, places et médersas sont fermés, et le resteront probablement pour encore au moins 1 à 2 ans.

Néanmoins, cela ne nous décourage pas, et nous décidons de profiter de notre visite malgré ces contretemps. Nous nous aventurons dans les souks, qui débordent d’activité et d’authenticité. Particulièrement fascinante est la région près de la porte Bab Berdaine.

En dépit des fermetures, nous avons la chance de visiter le magnifique Palais Dar Jamaï, transformé en musée de l’histoire de la musique et de ses instruments. C’est une véritable immersion dans la richesse culturelle du Maroc.

Ainsi, même si certains sites sont temporairement inaccessibles, nous savons tirer le meilleur parti de notre journée à découvrir les trésors cachés de la médina de Meknès.

MUSÉE DAR JAMAÏ

Le Musée Dar Jamaï, à l’origine une résidence privée érigée en 1882, est un bijou de l’architecture hispano-mauresque du XIXe siècle.

Construit à l’apogée de la famille Jamaï, sous le règne du grand vizir Jamaï à la cour de Moulay Hassan, il illustre parfaitement le style des demeures des élites marocaines de cette époque.

Tombé en disgrâce lors du règne d’Abdelaziz, il fut ultérieurement transformé en hôpital militaire par les Français en 1912, avant d’être finalement dédié en 1920 à l’Inspection régionale des Beaux-Arts qui en fit un musée.

Aujourd’hui, cette vaste demeure abrite une galerie remarquable dédiée à l’histoire de la musique et de ses instruments.

La visite du musée offre ainsi une immersion fascinante dans l’architecture du palais, avec ses jardins andalous, ainsi que dans des expositions captivantes sur l’histoire de la musique.

Une occasion unique de découvrir à la fois l’histoire et la culture du Maroc.

MOSQUEE NEJJARINE

La mosquée Nejjarine, située dans la rue du même nom, est l’une des plus anciennes de la ville historique de Meknès, au Maroc.

 

Construite au XIIe siècle pendant la période almoravide, elle témoigne de la riche histoire de la région.

Son architecture traditionnelle et son importance historique en font un site emblématique de la médina de Meknès.

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996, la mosquée Nejjarine est un joyau architectural qui attire les visiteurs du monde entier.

 

Son emplacement central dans la médina, le long de la rue animée des Nejjarine, en fait un point de repère incontournable lors de la découverte de Meknès.

 

LES SOUKS

Les souks de Meknès, situés principalement dans les rues Nejjarine et Sebaghine, offrent une expérience authentique et préservée. Ici, le temps semble parfois suspendu, offrant aux visiteurs un véritable voyage dans le passé.

Malgré cette impression d’immuabilité, les artisans qui travaillent derrière les hauts murs des souks sont constamment occupés à créer et renouveler des produits authentiques, tout en intégrant des touches de modernité.

Dans cette atmosphère animée, on trouve de tout : des étals de babouches aux échoppes des bouchers et primeurs. Les rues regorgent d’une multitude de couleurs, d’odeurs et de sons, créant une ambiance vibrante et envoûtante.

Les abords de la rue Nejjarine, souvent ombragés en été, sont particulièrement propices à la découverte de l’artisanat local. C’est là que vous pourrez dénicher une variété d’articles artisanaux, parfaits pour ramener chez vous en tant que souvenirs de votre voyage à Meknès.

Le talent des artisans se révèle à travers l’art du damasquinage, qui orne avec finesse vases, assiettes, bracelets et autres objets décoratifs.

De même, la broderie et la tannerie sont des savoir-faire transmis de génération en génération, témoignant de la maîtrise artisanale héritée des ancêtres.

Les souks de Meknès se distinguent comme parmi les plus insolites et pittoresques du Maroc. Ils offrent une expérience unique où les objets du quotidien prennent une allure singulière. De plus, les prix pratiqués dans les souks sont généralement raisonnables, permettant aux visiteurs de faire des emplettes en toute tranquillité.

Pour une immersion totale dans l’authenticité du marché, je vous recommande vivement de longer les remparts, depuis le musée Dar Jamaï jusqu’à Bab Berdaine. C’est un parcours qui vous plongera au cœur de la vie locale et des traditions de Meknès. Vous découvrirez une ambiance unique, où se mêlent les couleurs, les odeurs et les sons caractéristiques de la médina. C’est une expérience inoubliable pour explorer les trésors cachés de cette magnifique ville marocaine.

Voici quelques souks que vous pouvez visiter

SOUK LAHDIM : Le Souk Lahdim est réputé pour abriter les meilleurs olives du Maroc. Les marchands d’olives ont acquis une renommée qui dépasse les frontières de la ville. Vous y découvrirez une variété impressionnante de préparations, chacune avec ses saveurs uniques. Il est coutume et respectueux de goûter plusieurs variétés avant de faire son choix, en signe d’appréciation pour le travail minutieux des artisans. C’est une véritable ode à la richesse culinaire et à l’artisanat local.

La médina de MEKNES et la place LAHDIM comptent des échoppes en tous genres.

SOUK SEKKAKINE : Au Souk Sekkakine, vous trouverez une sélection fascinante de couteaux, d’objets en fer blanc, de théières et d’autres articles traditionnels. Chaque stand regorge de pièces uniques qui témoignent du savoir-faire artisanal de la région. Vous serez surpris par l’originalité et la diversité des articles proposés. C’est l’endroit idéal pour dénicher des souvenirs authentiques et insolites qui vous rappelleront votre passage à Meknès.

SOUK BEZZAZINE : Au Souk Bezzazine, vous serez immergé dans l’univers envoûtant de la vannerie et de l’artisanat. L’odeur caractéristique de l’osier vous accueillera dès votre arrivée, vous plongeant dans une atmosphère authentique. Vous découvrirez une large gamme d’objets en relation avec la vannerie, tous fabriqués avec soin et expertise par les artisans locaux. Parmi les trésors à dénicher, les paniers en osier faits à la main se distinguent par leur beauté et leur qualité exceptionnelles. C’est l’endroit parfait pour trouver des pièces uniques qui ajouteront une touche d’artisanat marocain à votre foyer.

BAB EL JDID : Au Bab El Jdid, vous plongerez dans un univers vibrant où résonnent les mélodies envoûtantes des instruments de musique. Ce quartier animé est réputé pour son marché aux puces, où l’on trouve une multitude de trésors et d’objets insolites. Les étals regorgent d’instruments de musique traditionnels, des ouds aux bendirs, en passant par les darboukas et les flûtes. C’est un véritable paradis pour les amateurs de musique et les collectionneurs en quête de pièces uniques. En vous promenant dans les ruelles du Bab El Jdid, laissez-vous porter par la magie des lieux et découvrez des trésors cachés qui sauront vous charmer.

SOUK NEJJARINE : Au Souk Nejjarine, vous serez immergé dans l’art ancestral de la menuiserie. Cet atelier traditionnel est un véritable symbole du savoir-faire artisanal de Meknès. En vous promenant dans ses étroites ruelles, vous découvrirez des artisans habiles travaillant le bois avec une dextérité remarquable. Vous pourrez admirer les étaux où prennent forme des pièces de mobilier finement ouvragées, des portes sculptées aux coffres ornés de motifs complexes. Laissez-vous séduire par le parfum enivrant du bois fraîchement travaillé et observez les gestes précis des artisans, transmettant leur savoir de génération en génération. Une visite au Souk Nejjarine est une expérience fascinante qui vous plongera au cœur du riche patrimoine artisanal de la ville de Meknès.

SOUK SEBAT : Au Souk Sebat, vous découvrirez un univers coloré où se mêlent les senteurs enivrantes du cuir fraîchement travaillé et les étoffes chatoyantes des tissus. C’est un véritable paradis pour les amateurs de chaussures, de tissus et de vêtements. Les échoppes regorgent de chaussures en cuir de toutes les couleurs et de tous les styles, des babouches traditionnelles aux bottes élégantes. Vous pourrez également admirer une large gamme de tissus, des étoffes soyeuses aux imprimés vibrants, parfaits pour la confection de vêtements sur mesure ou de décorations intérieures. Les artisans du Souk Sebat sont réputés pour leur savoir-faire exceptionnel et leur attention aux détails, garantissant des produits de qualité supérieure. Que vous soyez à la recherche de souvenirs uniques ou de pièces d’habillement traditionnelles, le Souk Sebat saura satisfaire toutes vos envies de shopping.

SOUK EL HERIR : Au Souk El Herir, vous serez transporté dans un monde de luxe et de raffinement, où les tissus soyeux évoquent l’élégance et la beauté. Ce marché est renommé pour sa sélection exquise de tissus de haute qualité, notamment la soie, le satin et le velours. Les étals débordent de rouleaux de tissus aux couleurs éclatantes et aux motifs exquis, offrant un éventail infini de possibilités pour la création de vêtements, de draperies et d’accessoires. Que vous recherchiez une étoffe pour une robe de soirée somptueuse, un châle délicat ou des rideaux luxuriants pour votre maison, le Souk El Herir saura répondre à vos besoins avec une élégance inégalée. Laissez-vous séduire par la douceur et la brillance des tissus soyeux et laissez libre cours à votre imagination pour créer des pièces uniques et sophistiquées.

BAB BERDAINE

Bab Berdaine, située à l’extrémité nord de la médina, évoque l’imposante silhouette des portes d’entrée des châteaux forts médiévaux, avec ses tours crénelées qui semblent veiller sur la ville. De là, on peut contempler une vue panoramique saisissante de la vallée qui s’étend en contrebas, offrant un spectacle majestueux. Cette porte, chargée d’histoire et de caractère, symbolise l’entrée dans un monde à part, où le passé se mêle harmonieusement au présent, invitant les visiteurs à découvrir les trésors cachés de la médina de Meknès.

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MEDERSA BOU INANIA

La Médersa Bou Inania, édifiée sous la dynastie des Mérinides, fut achevée en 1358 sous le règne du sultan Abou Inan, dont elle porte le nom. Nichée au cœur de la médina de Meknès, cette école coranique a longtemps été un haut lieu de savoir et de spiritualité.

Jusqu’en 1964, elle a accueilli des étudiants venus de loin pour y parfaire leur connaissance du Coran et des sciences islamiques. Son architecture témoigne de sa grandeur passée : sa cour intérieure, d’une élégance classique, compte parmi les mieux préservées du Maroc. Les murs ornés de bois de cèdre travaillé, de céramique et de plâtre ciselé offrent un spectacle enchanteur.

En explorant ses couloirs, on découvre les modestes cellules où résidaient autrefois les étudiants. Au premier étage, un escalier mène à une terrasse offrant une vue imprenable sur la médina et son superbe minaret. La porte d’entrée, surmontée d’un auvent et d’un dôme, ouvre sur un vestibule qui conduit à la cour, véritable joyau artistique.

La décoration intérieure de la Médersa Bou Inania est un chef-d’œuvre d’artisanat mauresque, mêlant mosaïques, faïences émaillées, plâtre sculpté et bois travaillé. Cet ensemble architectural illustre la richesse et la finesse de l’art islamique, offrant aux visiteurs une plongée captivante dans l’histoire et la culture de Meknès.

GRANDE MOSQUÉE JAMAÂ AL KABIR

La Grande Mosquée Jamaâ Al Kabir, érigée par les Almoravides au XIIe siècle et remaniée par les dynasties qui lui ont succédé, se distingue par ses toits ornés de tuiles vertes éblouissantes.

 

Depuis la terrasse de la médersa ou en arquant le cou depuis la rue, on peut apercevoir son magnifique minaret, paré de faïences étincelantes.

 

En faisant le tour de la mosquée, on peut contempler ses portes majestueuses, surmontées d’auvents finement sculptés.

 

Bien que l’accès à l’intérieur puisse être restreint, il arrive parfois que les portes soient ouvertes, offrant ainsi l’opportunité d’un regard furtif – mais curieux – sur l’espace sacré à l’intérieur.

 

JOUR 3 LES ENVIRONS DE MEKNES

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MEKNES, LE POUMON DE LA VITICULTURE MAROCAINE

Nichés près de l’ancienne Volubilis romaine, entre 580 et 700 mètres d’altitude, baignés par un ensoleillement généreux et une pluviosité modérée, les vignobles de Meknès s’épanouissent dans un environnement privilégié. Les sols sablonneux et argilo-calcaires ajoutent à cette situation idéale.

Cette région représente encore aujourd’hui 60% de la production viticole marocaine, dont 80% est consommée localement !

Des noms de cépages prestigieux évoquent l’excellence de Meknès et de ses environs :

Parmi eux, le Volubilia rosé, gris et rouge, le Roslane rouge, ainsi que les célèbres Guerrouane et Domaine de Sahari.

La gamme Halana comprend trois sites majeurs : la cave Cépages à Sebaa Ayoune avec une capacité de 100 000 hl, la cave Sahari à Al Hajeb (15 000 hl) et une unité de production à Sebaa Ayoune capable de produire 6 000 bouteilles par heure.

Les vins d’appellation d’origine Guerrouane et Beni M’Tir offrent des gammes prestigieuses telles que Beauvallon et Domaine Rimal.

Le Château Roslane, situé à Boufekrane, abrite une cave impressionnante renfermant des trésors œnologiques. Inauguré officiellement en 2004, Roslane est le premier et unique château bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée au Maroc. Avec ses 700 hectares de vignobles, il se trouve à une vingtaine de kilomètres de Meknès, dans la campagne verdoyante.

Outre la production de vin, le château propose également un restaurant haut de gamme et un hôtel. Il est également impliqué dans la mise en bouteille pour diverses marques, dont Coca-Cola, ainsi que dans la production d’huile.

Une visite guidée du château est proposée au tarif de 150 MAD, tandis qu’une visite incluant une dégustation est proposée à 450 MAD. Une expérience incontournable pour les amateurs de vin et les curieux en quête de découverte.

MOULAY IDRISS

Moulay Idriss, nommé d’après le fondateur du Maroc arabe, est un lieu d’une grande sainteté au Maroc. Bien que l’accès soit désormais autorisé aux non-musulmans à ce charmant village perché sur une colline, la visite du tombeau sacré de Moulay Idriss reste interdite.

Moulay Idriss était un descendant direct du prophète Mahomet.

Il quitta La Mecque en 787 pour s’installer près de Volubilis, où il réussit rapidement à convertir les tribus berbères à l’Islam.

Son influence grandissante finit par déranger le calife de Bagdad, qui l’empoisonna en 792. Son fils, Idriss II, lui succéda et fonda notamment la ville de Fès.

Il est recommandé de grimper jusqu’aux hauteurs pour profiter d’une vue magnifique sur la ville et sur la plaine au loin.

Vous serez étonné, comme nous l’avons été, par le grand nombre d’ânes présents dans cette ville !

Un autre point d’intérêt est le mausolée cylindrique de Moulay Idriss, entouré d’un vert surprenant !

VOLUBILIS

Les ruines romaines les plus impressionnantes du Maroc se dressent ici, dans un environnement d’une beauté remarquable.

Au Ier siècle avant J-C, le roi local Juba II, qui épousa la fille de Cléopâtre, introduisit la civilisation romaine à Volubilis. En l’an 40 de notre ère, son fils Ptolémée fut assassiné par l’empereur Caligula, permettant ainsi aux Romains de prendre le contrôle total de la cité. La présence romaine à Volubilis est attestée jusqu’en l’an 285. Après cette date, sous la pression des Vandales, les Romains abandonnèrent la cité pour retourner à Rome. Pendant les siècles suivants, la ville fut habitée par les tribus berbères locales avant d’être finalement abandonnée au XVIIIe siècle.

Les fouilles des ruines de Volubilis ont été entreprises en 1915 par une équipe d’archéologues français. Celles-ci sont renommées pour leurs nombreuses mosaïques in situ, restant ainsi à leur emplacement d’origine sur le sol des édifices en ruines. La plupart des vestiges datent du IIIe siècle. Contrairement aux médinas marocaines contemporaines, le plan de Volubilis est très ordonné, avec notamment le Decumanus Maximus, la voie principale traversant le centre de la cité.

Volubilis, la capitale de la Maurétanie fondée au IIIe siècle av. J.-C., a été un important avant-poste de l’Empire romain, ornée de nombreux monuments magnifiques. De nos jours, d’importants vestiges de cette cité subsistent dans le site archéologique, niché au cœur d’une région agricole fertile. Pendant une période brève, la ville a même été la capitale d’Idriss Ier, le fondateur de la dynastie des Idrissides, et il repose non loin de là, à Moulay Idriss.

Reconnu pour sa richesse historique, ce site culturel a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1997. Le nom de Volubilis est connu à la fois par les textes anciens et par de nombreux témoignages épigraphiques sur le site lui-même. Bien que son origine exacte reste incertaine, il pourrait dériver d’une version latine du nom berbère du laurier-rose, oualili, qui était abondant le long des rives de l’oued Khoumane, serpentant autour d’une partie du site.

Dans des écrits datant du 1er siècle ap. J.-C., le géographe romain Pomponius Mela décrit Volubilis comme un site de taille moyenne, bien qu’il ne l’ait jamais visité. Pline l’Ancien et, au 2ème siècle ap. J.-C., l’Itinéraire d’Antonin le Pieux, tout en mentionnant la situation géographique du site, ne font aucun commentaire sur sa superficie.

Son emplacement aisément défendable au pied du Jbel Zerhoun, tout comme la fertilité des sols de la plaine, favorables à l’agriculture et à la culture d’arbres fruitiers (surtout d’oliviers), ont séduit les hommes qui se sont établis sur le site de Volubilis dès le 3ème siècle av. J.-C., comme en témoigne une inscription punique trouvée dans la ville.

A l’époque du royaume de Maurétanie, dont la capitale se trouvait à ce même endroit du 3ème siècle av. J.-C. à l’an 40 ap. J.-C., Volubilis possédait déjà des remparts encerclant 12 hectares. Il apparaît que la disposition de la ville, conforme à un plan régulier, s’apparente au modèle punique hellénistique.

La ville s’est développée sur le modèle romain sous les règnes de Juba II et de Ptolémée (25 av. J.-C. à 40 ap. J.-C.), au moment où elle a peut-être été une capitale. En 40 ap. J.-C., l’annexion par les Romains du royaume de Maurétanie donne naissance à deux provinces : la Maurétanie Césarienne à l’est et la Maurétanie Tingitane à l’ouest (où elle obtiendra le statut de municipe).

Elle ne tarde pas à s’étendre à son maximum, avec la construction de nombreux bâtiments publics et privés, ces derniers étant surtout affectés à des installations artisanales et industrielles, en particulier pour la production d’huile d’olive, principale denrée de la région. Des témoignages épigraphiques mettent en évidence la mixité de la population de Volubilis pendant la période romaine : Juifs, Syriens et Espagnols côtoyaient la population indigène africaine.

En 168-69, sous le règne de Marc Aurèle, est construit un rempart comportant huit portes monumentales ; puis les empereurs Sévères enrichissent le centre de la ville de plusieurs monuments (dont un capitole et une basilique) grâce à l’exonération d’impôts décidée par Caracalla, événement commémoré par la construction d’un arc de Triomphe en son honneur.

Au début du règne de Dioclétien, en 285, les Romains quittent soudainement le sud de la Tingitane, pour des raisons encore inconnues. Volubilis sombre alors dans les « ténèbres » jusqu’à l’accession au trône d’Idriss 1er. L’aqueduc alimentant la ville en eau ayant été démoli, les habitants de Volubilis (appartenant pour la plupart à la tribu berbère des Baquates) s’installent à l’ouest de l’arc de Triomphe où ils développent une nouvelle zone d’habitations près de l’oued Khoumane. Cette zone est séparée de la ville haute par un nouveau rempart qui descend jusqu’au cours d’eau. La zone de l’arc de Triomphe devient alors le cimetière de la communauté. Quatre inscriptions datant de 599 à 655 démontrent qu’il s’agissait d’une communauté chrétienne dotée d’institutions toujours en place à cette époque.

L’influence des razzias opérées par Oqba ben Nafi (681) ou Moussa ben Nasser (710) sur Volubilis n’est pas clairement définie. Cependant, la présence de certains documents et pièces de monnaie indique que la ville s’était convertie à l’islam avant l’arrivée d’Idriss. Au cours des luttes opposant Abbassides et Chiites, Idriss, descendant du calife Ali, est contraint à chercher refuge au Maroc, où il est accueilli avec bienveillance par le chef de la tribu Aouraba établie autour de Volubilis.

Il s’établit à « Oualila », point à partir duquel il ne tarde pas à s’emparer des rênes du pouvoir en fondant une nouvelle ville à Fès.

Son fils Idriss II (803-829) préfère Fès à Volubilis, mais celle-ci n’est pas pour autant complètement abandonnée, bien qu’on ait vraisemblablement assisté à un important mouvement de population vers la ville voisine et plus récente de Moulay Idriss, créée après l’assassinat du fondateur de la dynastie des Idrissides en 791.

Elle était d’ailleurs toujours habitée en 1068, comme l’attestent les récits d’El Bekri. Néanmoins, il semble que les razzias des Almoravides, vers la fin du 11e siècle, aient mis fin à plusieurs siècles d’occupation continue.

La basilique judiciaire (à droite) constitue le tribunal de la ville et le lieu de réunion de ses dirigeants. Elle se compose d’une nef centrale et de deux nefs collatérales encadrées par des colonnes à chapiteaux corinthiens.

Le capitole (ci-dessous) est dédié à la triade capitoline, Jupiter, Junon et Minerve. Ce monument a été élevé sous l’empereur Macrin en 218 après J.C.

Les Thermes de Gallien tirent leur appellation de la découverte d’une inscription dédiée à l’empereur Gallien, trouvée à l’intérieur de l’établissement.

Ces thermes publics, d’une superficie d’environ 1330 mètres carrés, comprennent des salles balnéaires ainsi qu’une salle réservée aux exercices, un vestiaire et des latrines.

La Maison d’Orphée est la plus grande demeure du quartier Sud, connu pour ses habitations plutôt modestes.

Son nom provient de la mosaïque représentant Orphée jouant de la lyre au centre, entouré des animaux charmés par sa musique dans une composition rayonnante.

Le cadre naturel de la région de Volubilis a toujours offert à l’homme des potentialités propices à la sédentarisation : une terre fertile, une abondance en eau avec la présence d’oueds et de sources, un climat modéré, et une topographie variée très riche en carrières de plein air, facilitant ainsi l’extraction des matériaux de construction.

La boulangerie conserve tous ses éléments d’origine, comprenant le four, les moulins et les pétrins.

Au sud, se trouvent les dépendances constituées de trois magasins destinés à entreposer le blé, ainsi que deux boutiques destinées à la vente du pain.

La maison dite « au Désultor » tire son nom de la mosaïque représentant une parodie de course de chevaux, avec un acrobate chevauchant un âne à rebours, située en dessous.

La fontaine publique, située au centre de la ville, est la plus importante de Volubilis en raison de sa grandeur.

Elle marque également l’aboutissement de l’aqueduc vers l’ouest.

Au nord de la fontaine, se trouvent des latrines publiques qui la délimitent.

L’arc de triomphe, érigé en l’honneur de l’empereur Caracalla et de sa mère Julia Domna en 217 après J.-C., a été édifié par le municipe de Volubilis.

 

Il symbolise la reconnaissance pour l’octroi de la citoyenneté romaine aux habitants et l’exonération d’impôts.

Le nom de la maison à l’Ephèbe provient d’une statue en bronze représentant un éphèbe couronné de lierre.

La maison à l’Ephèbe se caractérise par la présence d’un mausolée d’époque mauritanienne annexé lors de sa construction.

 

La maison au cavalier tire son nom du cavalier en bronze découvert en 1918.

 

Elle présente la forme d’un quadrilatère de 1700 mètres carrés doté d’un péristyle au milieu et de dépendances telles qu’une exèdre et un triclinium.

 

La maison de Dionysos et des quatre saisons tire son nom d’une mosaïque représentant Dionysos au centre, entouré de muses et de personnages symbolisant les quatre saisons.

Le Palais de Gordien, d’une superficie de 4488 mètres carrés, est une grande demeure palatiale reconstruite sous l’empereur Gordien III entre 244 et 238 après J.-C.

Quant à la maison de Vénus, elle doit son nom à la mosaïque qui ornait le triclinium (représentant la navigation de Vénus). Cette maison se distingue par ses somptueux pavements en mosaïque.

 

LE PARC NATUREL D’IFRANE

Voir notre article sur Fès

LES SOURCES DE L’OUM R’BIA

voir notre article sur Midelt Midelt et sa région – MOYEN ATLAS MAROC – voyageavecnous.com

VIDEO COMPLETE DE MEKNES ET DE SA REGION

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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

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CAFE RESTAURANT AL MAGHRIB AL ARABI SIDI KACEM

Le Café Restaurant Al Maghrib Al Arabi à Sidi Kacem nous attire avec sa magnifique terrasse ombragée et son jardin luxuriant. C’est l’endroit parfait pour une pause déjeuner alors que nous quittons Larache en direction de Meknes.

La carte propose une variété de plats et les prix sont très abordables. Margot se laisse tenter par le tajine de poulet aux légumes, généreusement servi. Nadège, quant à elle, décide de réessayer le pasticcio, un délice de frites, poulet, fromage et crème, le tout gratiné – une sorte de poutine maghrébine. Bastien opte pour un tacos aux nuggets, tandis que je me régale avec des brochettes mixtes, délicieusement grillées.

Le repas, accompagné d’une bouteille de Oulmès, ne nous coûte que 165 MAD. Une pause savoureuse et économique dans notre voyage vers Meknes !

j 198 – LA GRILLARDIERE VILLE NOUVELLE DE MEKNES

La Grillardière, située dans la ville nouvelle de Meknès, est une chaîne de restaurants spécialisée dans les grillades, que ce soit de viande, de poissons ou d’abats. Leurs prix sont très raisonnables, ce qui en fait une option attrayante pour un repas copieux et savoureux.

Leur salade mixte marocaine en entrée offre une belle variété de saveurs, avec un zaalouk d’aubergines, un zaalouk de chou-fleur (une découverte pour nous et c’est relevé et délicieux), un tchatchouka, des poivrons grillés et une tapenade noire. C’est un excellent moyen de commencer le repas avec des saveurs marocaines authentiques et variées.

Le mixed grill est une option très généreuse, comprenant des saucisses de foie, des keftas, des brochettes de poulet, des brochettes d’agneau, des saucisses de poulet, une côtelette d’agneau et des merguez très parfumées. C’est un festin pour les amateurs de viande grillée, avec une grande variété de choix et des saveurs riches et savoureuses.

J199 – AU BON GOUT DE MEKNES dans la médina

Au Bon Goût de Meknès, situé à l’entrée de la médina près de la place El Hedim, est un bon restaurant sur plusieurs étages, typique de la région avec une jolie terrasse ensoleillée offrant une vue sur le minaret de la grande mosquée et la médersa.

La carte est simple, voire simpliste, et certains plats peuvent parfois manquer, mais l’essentiel y est présent et savoureux : des tajines, du couscous, de la harira et de la salade marocaine ! Sans oublier le thé et les pâtisseries, bien sûr, pour une expérience culinaire authentique marocaine.

J 200 – RESTAURANT BLACK PEPPER

Le restaurant Black Pepper est une adresse incontournable dans la ville nouvelle de Meknès. Avec un cadre magnifique, un service attentionné et des plats parfaitement présentés et préparés, c’est l’endroit idéal pour une expérience culinaire mémorable. Vous pourrez y déguster d’excellentes pizzas, comme la cannibale avec de la viande hachée, des poivrons, de la mozzarella et une sauce tomate savoureuse. Les penne au thon, aux câpres et aux olives sont également à ne pas manquer, tout comme les délicieuses brochettes de bœuf. Que vous soyez amateur de cuisine italienne ou de plats plus traditionnels, le restaurant Black Pepper saura satisfaire vos papilles gustatives.

LES LOGEMENTS

VILLA CHEZ MOHAMMED– MEKNES – MAROC

La Villa Chez Mohammed, située un peu à l’extérieur de Meknes, est une propriété assez ancienne dotée d’une piscine offrant de vastes espaces. Bien que l’ensemble paraisse un peu vieillot, il demeure confortable et spacieux. La villa comprend deux chambres, une grande cuisine un peu démodée, qui manque malheureusement d’un four et de plaques de cuisson adéquates. Il y a également un très grand salon traditionnel marocain, ainsi qu’une salle à manger séparée et un deuxième salon plus européen équipé d’une télévision. La salle de bains est assez basique, mais fonctionnelle. Une caractéristique appréciable est la très grande terrasse sur le toit, idéale pour profiter du soleil et pour sécher le linge.

À noter également la présence d’un parking privé fermé, suffisamment spacieux même pour accueillir le Raptor !

LIEN VERS L’ANNONCE

MAROC- MEKNES- AIRBNB CHEZ Yassine

AIRBNB 230.50 € POUR 3 NUITS –

Chez Yassine, cet Airbnb à Meknès propose un séjour de 3 nuits pour 230,50 €. L’appartement est situé à l’écart de la ville moderne, dans un immeuble relativement récent mais sans ascenseur. Cependant, il se distingue par sa propreté et son entretien soigné. La décoration est élégante et bien pensée, avec un grand salon marocain agrémenté d’une petite table pour les repas, une télévision à écran plat avec IPTV et une connexion Wi-Fi correcte mais parfois sujette à des coupures.

La salle de bains est spacieuse, équipée de toilettes et d’une grande douche, et un espace bureau permet de travailler confortablement. Les chambres comprennent une avec un lit double et une autre avec deux lits simples. La cuisine est équipée d’un four, de plaques de cuisson et d’un réfrigérateur, mais il n’y a pas de micro-ondes.

Dans l’ensemble, c’est un bel ensemble agréable à vivre, même si le prix peut sembler un peu élevé compte tenu de l’absence d’ascenseur et de l’éloignement du centre-ville.

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