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RABAT  » Le camp de la Victoire » – MAROC +

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DE CASA A RABAT

Nous quittons Sidi Rahal ce matin avec impatience pour rejoindre notre prochaine étape : Rabat. J’ai hâte de retrouver cette ville magnifique que j’ai eu le plaisir de visiter à plusieurs reprises : en 2003, 2006, 2010 et 2016 pour être précis. Malheureusement, lors de mes dernières visites, la tour Hassan II était en rénovation, ce qui m’a privé de contempler ce site emblématique dans toute sa splendeur. Espérons que cette fois-ci, j’aurai la chance de la voir dans toute sa beauté. Inchallah !

En attendant l’enregistrement à la villa de Bouchra à Témara prévu pour 14h, nous décidons de faire un arrêt à Mohammedia.

MOHAMMEDIA la Ville jardin aux portes de Casablanca

À 30 kilomètres au nord de Casablanca, Mohammedia se trouve être un port de la tribu des Zenata.

Cette ville a subi une transformation majeure pendant le protectorat, devenant une ville industrielle avec un port pétrolier et la plus grande raffinerie du pays.

Mohammedia est bien aménagée, avec de nombreux espaces verts et jardins ; on ne peut manquer le parc de Villes Jumelées, en face du casino Fedala, où se dresse l’église catholique de Saint-Jacques.

À quelques centaines de mètres de là, la corniche offre une vaste esplanade en bord de mer, souvent tranquille pendant le Ramadan. Mais on peut imaginer l’animation de cet endroit lorsque les cafés et restaurants de plage ouvrent, surtout en période touristique.

 

RABAT LE COEUR HISTORIQUE

C’est en milieu d’après-midi que nous partons visiter le cœur historique de Rabat : sa médina, la rue des consuls et la kasbah des Oudaias sont au programme.

Rabat est la capitale administrative et politique du Maroc, située au bord de l’Atlantique et sur la rive gauche ou sud de l’embouchure du Bouregreg, en face de la ville de Salé. Ces deux villes sont pour cette raison qualifiées de « villes jumelles ».

Cette cité portuaire compte 577 827 habitants.

Un climat agréable toute l’année, une situation privilégiée en bordure de l’Atlantique, une histoire d’une richesse exceptionnelle font de Rabat une destination touristique de premier plan.

Elle bénéficie d’un patrimoine historique unique, reflet de la diversité des héritages qui ont façonné les Deux Rives du Bouregreg au cours des siècles.

Cette ville entourée d’eau détient un précieux patrimoine romain, andalou et mérinide. Protégée par de puissants remparts, sa médina abrite de nombreux monuments et musées.

Ville moderne aujourd’hui, dont les habitants sont plus réservés que dans les autres villes marocaines, elle possède de nombreux sites historiques fascinants à visiter.

LA MEDINA DE RABAT

Nous nous garons à proximité du marché central, à l’extérieur de la médina, et plongeons ensuite au cœur de celle-ci en passant par le Mur des Andalous et la très élégante porte Bab Chellah.

Nous nous retrouvons sur l’avenue Hassan II, au milieu du marché central de Rabat.

Comme tous les marchés de ce type, les étals débordent de légumes d’un côté, tandis que de l’autre, ce sont les poissons de la pêche du jour qui s’étalent, découpés pour la plupart à même le sol.

Les stands de viande ne sont pas moins impressionnants, avec les têtes de chèvres exposées tout comme les poules et autres volailles pendues à un crochet, reconnaissables à leurs plumes de derrière.

Nous craquons pour quelques crêpes à mille trous (6 MAD la pièce) que nous nous promettons d’accompagner d’un bon miel demain matin.

La Médina de Rabat, bien que moins exceptionnelle que celles de Fès ou de Marrakech, nous imprègne de son atmosphère traditionnelle et authentique.

Ceinturée à l’Est par les murailles Almohades, à l’Ouest par les murs d’enceintes de la Kasbah des Oudayas, au Nord par le Bouregreg et au Sud par le mur des Andalous qui sépare la ville nouvelle de la ville ancienne, elle est l’une des rares Médinas à être aussi bien protégées.

Elle se distingue également par des allées très larges et propres.

Nous y trouvons bien entendu tapis, poteries, objets en bois ou en pierre venus de tous les coins du Maroc, mais également de nombreux bijoutiers spécialisés dans l’argent.

De là, nous prenons la rue Souika en direction du Souk Sebbate, pour découvrir les petits commerces de Rabat.

Au bout de la rue, nous avons le choix de prendre la rue Sidi Fatah en direction du boulevard El Alou pour découvrir le quartier de Kissaria et ses bijoutiers, ou de prendre la rue des Consuls en direction de la Kasbah des Oudayas. Nous optons pour cette seconde alternative.

La rue des Consuls prend son nom du fait que les diplomates étrangers étaient tenus d’y résider, chassés d’Espagne par Philippe III.

Ils ont érigé le « mur des Andalous » (1400 m) afin de protéger le territoire situé à l’intérieur de l’enceinte Almohade, trop vaste et trop difficile à défendre.

La raison en est que les captifs des pirates et corsaires de Salé étaient revendus à proximité, à Souk El Ghazal.

D’après un traité signé avec le Sultan, les diplomates avaient le droit de racheter ces captifs et on les maintenait donc à côté de la « zone de négociation ».

Louis Chénier, père du poète André Chénier, y fut quelques années représentant du Roi de France.

Il négociait avec une telle virtuosité le rachat des captifs français qu’il aurait provoqué l’ire du Sultan, qui aurait alors exigé son renvoi en France !

 

La Rue des Consuls est le souk artisanal de la ville de Rabat et donne sur la Kasbah des Oudayas.

Quoique n’ayant pas l’opulence et la taille de celui de Marrakech ou les échoppes-galeries d’art de la médina d’Essaouira, le souk de Rabat reste néanmoins une promenade très agréable dans la capitale.

Le lieu est devenu un point de repère pour l’artisanat traditionnel de renommée.

On y trouve en effet des tapis, des poteries, des objets en bois ou encore des pierres venues de tous les coins du Maroc.

Mais ce qui ressort de cette rue est principalement le commerce de tapis et les bijouteries où on y déniche des pièces en argent très originales, pour tous les goûts et tous les budgets.

Elle a été rénovée il y a quelques années, abritée et décorée de manière artisanale.

C’est désormais un lieu propre, clair, espacé et nettement moins fréquenté que les ruelles tortueuses de Marrakech: aucun risque de s’y perdre.

KASBAH DES OUDAYAS, marcher dans le coeur bleu de Rabat

La Kasbah des Oudayas est un véritable village fortifié au milieu de la cité impériale !

Elle abrite un palais somptueux mais aussi le Musée National, ainsi que de magnifiques jardins andalous.

La Kasbah des Oudayas fut construite initialement au 12ème siècle pour surplomber l’embouchure du Bou Regreg, le fleuve de Rabat.

Elle servait de base aux armées marocaines partant à la conquête de l’Andalousie, dirigées par la dynastie Almohade, notamment les sultans Abdelmoumen et Yacoub El Mansour.

La formidable porte principale de la Kasbah date de cette époque.

 

LES INCONTOURNABLES DE RABAT

Démarrons cette seconde journée de visite par cette mystérieuse et légendaire nécropole de Chellah.

Malheureusement à notre arrivée nous constatons qu’elle est fermée pour cause de restauration depuis plus de 3 ans. Et la date de fin de travaux n’est pas connue : nous en profitons donc pour n – Faire le tour du mur d’enceinte de la nécropole : une ballade tout aussi bucolique et qui nous permet d’apprécier les paysages alentours mais aussi le manège incessant des cigognes qui sont en train de nidifier –

Remémorons nous les photos de 2015 quand elle était encore ouverte au public

LA NECROPOLE DE CHELLAH, cité des morts et des vivants

Au sud du centre-ville, aux pieds de la muraille almohade, se trouve un site fabuleux : la nécropole de Chellah, qui était autrefois la dernière demeure des souverains mérinides.

Protégé par une forteresse où les cigognes bâtissent leurs nids, le site abritait l’antique cité romaine de Sala. En 2015, nous avons découvert les ruines d’un arc de triomphe, du forum, des thermes et de plusieurs boutiques.

Considérée comme le lieu le plus romantique du pays, la nécropole de Chellah est un endroit rempli de mystère, idéal pour les balades.

Longtemps utilisée comme cimetière par les souverains marocains, cette ancienne cité à la végétation luxuriante offre une vue splendide sur le fleuve Bouregreg, notamment lors d’une ballade autour des remparts.

LA TOUR HASSAN II

Nous découvrons la Tour Hassan, emblématique de Rabat, capitale du Maroc. Elle constitue le minaret inachevé d’une mosquée du XIIe siècle. Voici quelques détails intéressants à son sujet :

Nous apprenons que le sultan Yacoub El Mansour de la dynastie des Almohades avait pour projet de construire la plus grande mosquée du monde musulman, après celle de Samarra en Irak. Les travaux ont débuté en 1196 mais ont été abandonnés après sa mort en 1199. La tour devait atteindre plus de 60 mètres de hauteur, mais n’a jamais dépassé les 44,3 mètres. La mosquée Hassâne (ou Hassan) a été improprement appelée Tour Hassan. La colonnade de l’édifice a été endommagée lors du tremblement de terre de Lisbonne de 1755.

En observant de près, nous remarquons que la Tour Hassan est construite avec une pierre de couleur rouge caractéristique des palais et édifices religieux du Maroc. À l’intérieur, pas d’escaliers typiques des minarets, mais des rampes d’accès permettant au muezzin d’atteindre le sommet à cheval pour l’appel à la prière. Avec ses quatre façades sculptées dans la pierre, chacune ornée différemment, la Tour Hassan présente des similitudes avec le minaret de la Koutoubia à Marrakech ou la Giralda de Séville en Espagne.

En explorant davantage, nous découvrons les vestiges de la mosquée inachevée près du minaret, avec ses murs en ruines et près de 200 colonnes destinées à soutenir le toit de l’édifice.

 

MAUSOLÉE MOHAMMED V

Juste en face de la Tour Hassan se dresse le mausolée Mohammed V, monument d’une beauté inégalée, fermé depuis un mois au public pour restauration également.

Dessiné par un architecte d’origine vietnamienne, Vo Toan, sa construction a débuté en 1962 et s’est achevée en 1971 : il est de style classique arabo-andalou pur.

Ce monument est dédié à la mémoire du défunt monarque Mohammed V, très aimé par le peuple qui l’a toujours considéré comme le symbole de la Libération de la Nation.

 

Lors de notre visite en 2016, nous avions pu entrer au sein du mausolée et voir la tombe de Mohammed V et de son successeur, Feu Hassan II ainsi que celle de son deuxième fils, Feu le Prince Moulay Abdallah.

 

La visite de ce monument est une belle occasion pour apprécier à sa juste valeur l’art traditionnel marocain.

Le Mausolée Mohammed V, tout de marbre blanc, est l’un des plus beaux monuments de la capitale marocaine.

A l’extérieur, le Mausolée est bâti de marbre blanc italien et recouvert d’un toit pyramidal de tuiles vertes.

Ces tuiles sont le symbole de la royauté Alaouite, et recouvrent de nombreux bâtiments officiels depuis 5 siècles, notamment à Meknès, capitale du Royaume sous le règne de Moulay Ismail (1672-1727).

A l’intérieur, les murs sont ciselés avec finesse de calligraphies coraniques et recouverts de mosaïques colorées (« zellige »).

La coupole en cèdre de l’Atlas et en acajou peint est particulièrement remarquable. À l’étage en dessous se trouve le sarcophage contenant la dépouille de Mohammed V, mort en 1961.

Dans les angles, on peut également trouver les tombeaux de Moulay Abdallah, fils cadet de Mohammed V mort en 1983, et de Hassan II, Roi du Maroc de 1961 à 1999.

Des théologiens s’y succèdent nuit et jour pour y lire le Coran.

Les Marocains viennent régulièrement se recueillir sur les tombeaux.

SALE LA MILLENAIRE

Une légende vivante, « La légende des deux rives », conte l’histoire tumultueuse des deux villes jumelles Rabat et Salé.

Située sur l’Océan Atlantique à l’embouchure droite du Bouregreg, en face de la ville de Rabat, se dresse Salé dont l’histoire est jalonnée d’événements marquants et d’importantes péripéties.

Fondée au XIème siècle, cette ville connut un grand développement sous les dynasties Almohade (XIIème siècle) et Mérinide (XIVème siècle).

Joyaux de la côte atlantique, Salé offre au visiteur un dépaysement total de par son architecture médiévale, ses monuments et édifices historiques ainsi que ses souks.

À l’origine, on parlait de Salé le Vieux (Sala el Bali) et de Salé le Neuf (Sala Jdid) pour désigner respectivement Salé et Rabat. Salé était donc largement l’aînée de Rabat.

VIDEO COMPLETE DE RABAT & SALE

AUTRES ARTICLES SUR LE MAROC A DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer au Maroc.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DU MAROC

LA GASTRONOMIE MAROCAINE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE

J 264 RESTAURANT Le Dhow – Une expérience unique à Rabat

Après notre exploration de la médina de Rabat et une agréable promenade le long des quais de la Bouregreg en direction de la kasbah des Oudaïas, notre regard s’est posé sur un élégant navire amarré dans la rade : Le Dhow. Ce bateau, inspiré des embarcations traditionnelles arabes à voile, se distingue immédiatement par sa silhouette majestueuse qui invite au voyage et à la découverte.

À bord, on découvre bien plus qu’un simple restaurant : c’est un lieu de vie animé, où se mêlent gastronomie, culture et convivialité. Durant le mois de Ramadan, le Dhow propose un buffet F’tour généreux, servi dès la tombée de la nuit. L’offre met en avant les grands classiques du patrimoine culinaire marocain : harira parfumée, dattes et briouates croustillantes, msemen et baghrir dorés, ainsi que divers plats chauds et spécialités régionales, le tout accompagné de jus frais et de douceurs sucrées.

Le prix est fixé à 350 MAD pour les adultes et 150 MAD pour les enfants jusqu’à 12 ans, ce qui en fait une expérience accessible compte tenu du cadre exceptionnel et de la richesse du buffet.

Nous avons passé une soirée mémorable, bercés par une atmosphère chaleureuse. Un musicien live animait le repas, offrant un fond sonore délicat, entre mélodies traditionnelles et influences modernes, qui s’accordait parfaitement à l’ambiance feutrée des lieux. Le décor, entre bois vernis, lanternes et larges baies vitrées ouvertes sur l’estuaire, renforçait encore cette impression d’évasion.

Plus qu’un simple dîner, la soirée au Dhow s’est révélée être une parenthèse hors du temps, une immersion à la croisée des cultures et des saveurs, avec pour toile de fond la magie de Rabat illuminée.

J 264 NOUVELLE SOIREE AU RESTAURANT LE DHOW Saveurs et charme au bord de la Bouregreg

La soirée au restaurant Le Dhows’est révélée être une expérience aussi surprenante que délicieuse, malgré la coupure générale d’électricité qui a plongé Témara dans l’obscurité la veille. Après avoir envisagé différentes options pour le dîner, notre choix s’est finalement porté, presque naturellement, vers ce lieu que nous avions déjà découvert : le Dhow, amarré élégamment sur les quais de la Bouregreg à Rabat.

Cette fois-ci, nous avons délaissé le buffet after Ramadan que nous avions tant apprécié lors de notre précédente visite, pour nous tourner vers le menu à la carte. Et là encore, la satisfaction fut au rendez-vous.

Les brochettes de poulet, parfaitement grillées, étaient tendres et parfumées, tandis que celles d’espadon se distinguaient par leur finesse et leur goût délicatement iodé, un vrai plaisir pour les amateurs de poissons. Le tajine de poulet aux pommes de terre, généreusement servi et riche en saveurs, incarnait quant à lui l’esprit de la cuisine marocaine : simple en apparence mais subtilement relevée.

L’ambiance, toujours aussi agréable, était rythmée par la douce animation musicale et sublimée par la vue imprenable sur la kasbah des Oudaïas et les reflets lumineux de la rivière. Le décor raffiné du bateau, alliant bois sculpté et touches modernes, ajoutait une touche d’élégance à ce dîner qui ressemblait à une escapade hors du temps.

Au-delà des mets savoureux, ce retour au Dhow a confirmé l’attrait unique du lieu : une adresse où l’on ne vient pas seulement pour manger, mais pour vivre un moment à part, entre gastronomie, convivialité et atmosphère envoûtante au fil de l’eau.

LES LOGEMENTS

VILLA CHEZ BOUCHRA TEMARA MAROC

La Villa chez Bouchra à Temara, au Maroc, offre un rez-de-villa avec une piscine privée ensoleillée l’après-midi et quelques transats invitant à la détente au soleil.

À l’intérieur, vous trouverez un vaste espace comprenant deux grandes chambres, deux salles de bains, un spacieux salon marocain avec télévision et une belle cuisine équipée.

Une machine à laver et un barbecue sont également disponibles. Seul manque un four pour compléter l’équipement de la cuisine, et la connexion WIFI pourrait être plus performante, bien que cela soit un problème courant sur l’ensemble du territoire marocain.

Cet espace fait partie de nos meilleures adresses, d’autant que le prix en cette saison est particulièrement attractif. De plus, Bouchra, l’hôte, est très sympathique et incarne à elle seule toute l’hospitalité marocaine. Tout est fait pour que vous vous sentiez chez vous, comme en famille.

LES LIENS VERS LES PHOTOS DE RABAT ET DE SES ENVIRONS

RABAT 2003

J-262 DE CASA A RABAT

J263 – RABAT – LA MEDINA ET LA KASBAH DES OUDAÏAS

J-264 RABAT

j 265 SALE LA MILLENAIRE

NECROPOLE DE CHELLAH 2015

KASBAH DES OUDAIAS 2015

POTERIES DE SALE 2015

MAUSOLEE MOHAMMED V ET MEDINA

LES LIENS

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