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Explorer les environs de Ronda est une expérience inoubliable qui offre une variété de paysages spectaculaires et d’attractions historiques. Une demi-journée peut être consacrée à découvrir les zones montagneuses environnantes de Ronda, notamment la Sierra de Grazalema, offrant des vues panoramiques époustouflantes sur les provinces de Cadix, Malaga et Séville.

Le périple peut commencer par une visite des Sources del Gato, où l’on peut profiter d’un environnement naturel paisible et rafraîchissant. Ensuite, direction le site archéologique d’Acinipo, un ancien site romain offrant un aperçu fascinant de l’histoire de la région.

Ensuite, rendez-vous à Setenil de las Bodegas, une ville pittoresque célèbre pour ses maisons semi-troglodytes construites dans les gorges de la rivière. Vous pourrez vous imprégner de l’ambiance unique de cette ville tout en dégustant un délicieux repas sur une terrasse ensoleillée, profitant ainsi pleinement de l’atmosphère charmante de cette région.

Cette excursion offre un mélange parfait entre nature, histoire et culture, permettant aux visiteurs de découvrir la diversité et la beauté des environs de Ronda.

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La route de Cadix à travers le Parc National del Mercadillo offre une expérience pittoresque, permettant aux voyageurs d’admirer les paysages naturels et de découvrir la faune locale. L’observation du fameux porc ibérique en train de paître paisiblement au milieu de la forêt est l’un des moments forts de ce trajet.

Le Parc National del Mercadillo est réputé pour sa biodiversité, abritant une variété d’espèces animales, dont le porc ibérique. Ces porcs sont célèbres pour leur élevage traditionnel en liberté dans les forêts de chênes et de chênes-lièges, ce qui leur donne une saveur distinctive et recherchée dans la gastronomie locale.

Pour les amateurs de nature et de vie sauvage, cette observation offre une occasion unique de voir ces animaux dans leur habitat naturel, ajoutant une dimension spéciale à l’expérience de voyage à travers la région.

CUEVA DEL GATO

Le monument naturel de la Cueva del Gato est une merveille géologique située à Benaojan, à quelques kilomètres de Ronda, dans le parc naturel de la Sierra de Grazalema. Composé de la caverne et de la grotte par lesquelles s’écoulent les eaux de la rivière Guadares, il possède une valeur paysagère et naturelle remarquable.

L’accès à la grotte se fait depuis le parking en traversant la rivière sur des pierres glissantes, car le pont en construction n’est pas encore achevé. La caverne est alimentée par des eaux cristallines qui parcourent plus de quatre kilomètres depuis leur infiltration dans la Garganta del Hundidero jusqu’à leur sortie par la Cueva del Gato.

D’origine karstique, la grotte fait partie du Sistema Hundidero-Gato, le système spéléologique le plus important d’Andalousie, avec ses gouffres, lacs, siphons, canyons et salles impressionnantes.

La confluence des rivières Guadares et Guadario offre un paysage d’un grand intérêt, où l’on peut observer une variété de végétation riveraine et une diversité d’oiseaux aquatiques tels que des hérons cendrés, des cormorans, des colverts, et des rossignols.

La grotte abrite également l’une des plus grandes colonies de chauves-souris cavernicoles de la région, ainsi que des peintures rupestres et des vestiges culturels datant du néolithique, ce qui lui a valu d’être déclarée bien d’intérêt culturel. Les environs regorgent également de sites ethnographiques intéressants, notamment le pont du Pontón, le moulin des Cuatro Paradas et un ancien chemin médiéval qui était autrefois une voie romaine.

SITE D’ACINIPO

Acinipo, situé sur une table calcaire à une altitude de 999 mètres, abrite l’une des villes romaines les plus importantes de la province de Malaga et d’Andalousie. Cette position stratégique, bien défendue de tous côtés, lui permet de contrôler les bassins supérieurs des fleuves Guadalhorce et Guadalete, tandis que les environs regorgent de mines de fer, de cuivre et de plomb, facilitant ainsi son occupation depuis la Préhistoire.

Les fouilles archéologiques révèlent une occupation humaine dès l’âge du cuivre, vers 3 000 avant JC. Aux IXe et VIIIe siècles avant JC, le site entre en contact avec les Phéniciens établis sur la côte de Malaga. Cependant, il est abandonné à la fin du VIIe siècle av. J.-C., pour être réoccupé au Ve siècle, à l’époque ibérique.

L’arrivée des Romains en 206 av. J.-C. marque un tournant majeur pour Acinipo. Sous la domination romaine, la ville connaît des changements significatifs, notamment la construction de bâtiments monumentaux et la frappe de sa propre monnaie. Cela a conduit à l’essor d’Acinipo en tant que municipalité romaine au cours des siècles suivants.

Le parcours commence par les cabanes préhistoriques, les bâtiments les plus anciens datant des IXe-VIIIe siècles av. J.-C.

En avançant sur le chemin ascendant, nous rencontrons le domus, une maison seigneuriale romaine qui, après avoir été abandonnée, est devenue un atelier artisanal partiellement fouillé.

Le Domus est le prototype de logement pour les classes aisées d’une ville romaine. La structure comprend deux espaces distincts situés sur deux niveaux.

Au niveau inférieur, on trouve des pièces qui auraient pu servir de cuisine et de rangement. De plus, un Lararium se trouvait ici, élevé pour le culte des dieux domestiques, symbolisant la protection de la maison et de ses habitants.

La communication entre la première terrasse et la seconde est résolue au moyen d’un espace en escalier aux fonctions mal définies.

Cette partie a ensuite été transformée à des fins industrielles, coïncidant avec l’abandon progressif des habitations urbaines par l’aristocratie citoyenne au profit des villas rurales.

En continuant vers le haut, nous atteignons le monumental théâtre romain. Il se distingue par sa cavea (section de sièges) creusée dans la roche calcaire locale. Cette opération a également servi de carrière pour la construction de la scène.

L’orchestre a été décoré de calcaire et de marbre rose.

De par ses caractéristiques de construction, il aurait été bâti au milieu du premier siècle avant J.-C., à une époque où Acinipo était une ville très prospère, qui frappait sa propre monnaie : c’est l’un des plus anciens et des plus uniques de l’ancienne Hispanie romaine.

D’un diamètre approximatif de 62 mètres, le théâtre présente sa cavea, des gradins, creusés dans la roche calcaire naturelle du lieu, et offre un devant de scène construit en pierre de taille. Ce dernier est aujourd’hui nu, mais il abritait autrefois des éléments décoratifs tels que des sculptures, des colonnes, des morceaux de marbre, des inscriptions et des autels, qui ont été pillés après l’abandon du théâtre.

On estime que sa capacité était d’environ 2000 spectateurs, beaucoup étant assis dans la partie supérieure où les gradins étaient en bois.

Après le déclin de la ville, le théâtre a été abandonné et ses structures ont été utilisées pour construire une tour de guet qui a été utilisée jusqu’au Ve siècle. Les puissantes structures de l’édifice expliquent pourquoi il a toujours été visible.

Si nous continuons jusqu’au bord du plateau, nous pouvons admirer une vue panoramique splendide, avec les montagnes de Ronda et de Grazalema en toile de fond.

En descendant vers la sortie, on peut s’arrêter aux Thermae, les bains romains, qui ont la particularité d’être équipés d’une palaestra (cour rectangulaire) permettant d’alterner les bains et le plaisir sportif. Cette arène attenante, espace rectangulaire entouré de colonnes, servait à la pratique d’exercices de gymnastique, témoignant de la pénétration des coutumes grecques liées au sport parmi les citoyens romains.

L’hygiène corporelle et l’exercice physique étaient en effet deux éléments clés de la vie sociale classique. D’origine grecque, ce sera néanmoins à l’époque romaine qu’ils atteindront leur paroxysme parmi les besoins publics.

Les thermes étaient composés de plusieurs pièces : vestiaires, latrines, chambres chaudes, chambres tempérées et chambres froides. La chaleur était produite en brûlant du bois sous le plancher des pièces chaudes.

Les thermes d’Acinipo ont été alimentés en eau par une source voisine, et le niveau de celle-ci a été augmenté par des puits d’eau remplissant trois grands réservoirs.

De même, ils disposent également d’un gymnase ou d’un espace pour les exercices de gymnastique. C’est une grande cour à portique, avec un plan d’étage rectangulaire, à ciel ouvert.

La galerie périphérique permettait aux visiteurs de s’abriter du soleil et de la pluie, offrant également un lieu de relations sociales et de conversation, ainsi que l’accès aux pièces attenantes.

La ville tomba en déclin à partir du IIIe siècle, comme en témoigne l’abandon du théâtre à la fin du IIe siècle ou au début du IIIe siècle de notre ère, de la domus, qui a perdu son caractère résidentiel privé pour adopter un usage artisanal, et des thermes qui ont été réutilisés comme espace industriel également à la fin du IIIe siècle après J.-C., lorsque le centre de contrôle administratif de la zone est passé à Arunda, l’actuelle Ronda. C’était à partir du XVIe siècle que la région a commencé à être connue sous le nom de « Ronda la Vieja ».

En 2011, la Junta de Andalucía a protégé l’intégralité de la table d’Acinipo et une large marge de ses environs par le décret 22/2011 du 8 février, par lequel elle a été inscrite au Catalogue général du patrimoine historique andalou en tant que bien d’intérêt culturel, sous la typologie de la zone archéologique de la ville romaine d’Acinipo. BOJA nº37, du 22 février 2011.

SETENIL DE LAS BODEGAS

Setenil de las Bodegas est situé à environ 30 minutes d’Olvera. Ce village est assez atypique car c’est le seul qui propose des maisons troglodytiques. On est donc dans une architecture complètement différente des autres villages blancs d’Andalousie. Un arrêt rapide est suffisant car le village est petit, idéal pour faire une pause déjeuner par exemple.

Setenil est l’une des grandes protagonistes de la route des villages blancs de Cadix. Son origine reste une énigme. Ces grottes aux toits noirâtres nous ramènent à la Préhistoire, à l’époque où probablement, nos primitifs congénères les utilisaient comme refuge naturel. C’est pour cette raison que les logements qui s’y trouvent ont été appelés semi-troglodytes. Ce sont des grottes naturelles, utilisées comme logements ; des logements construits sur une façade qui bouche l’entrée sous les rochers du canyon, le propre rocher recouvrant la plus grande partie de ces édifications.

Son histoire est si curieuse qu’elle se reflète même dans son nom : Setenil vient du latin Septem Nihil qui signifie « sept fois rien » et fait référence à la difficulté avec laquelle les chrétiens ont dû se battre pour « la reconquérir ». Ils ont essayé de mettre la main sur les gens en les assiégeant sept fois et rien ! Ce n’est qu’à la huitième tentative, le 21 septembre 1484, qu’elle est tombée entre les mains des monarques catholiques.

Le caractère fort de Setenil réside dans la roche qui la compose. Autrefois, les habitants vivaient dans des grottes et peu à peu ce village a été construit entièrement avec ces grottes encore existantes. La ville blanche avec sa roche apparente est vraiment un lieu hors du commun et que je qualifierais même de village insolite en Andalousie. Ce n’est pas pour rien qu’il est classé au patrimoine Groupe Historico-Artistique (Conjunto Histórico-Artístico) depuis 1985.

L’intérêt principal de visiter Setenil de las Bodegas, c’est de découvrir la beauté architecturale du village en flânant dans les rues, se perdre pour y admirer toutes ses formations insolites. Deux rues se distinguent ; ce sont les rues les plus typiques de Setenil. Leur nom est mis en fonction de la plus grande quantité de soleil qu’elles reçoivent.

  • Calle Cuevas del Sol, les grottes du soleil, qui longe le Rio Trejo. Cette rue s’ouvrant du côté sud est spectaculaire avec ses roches au-dessus de notre tête. Elle est bordée par de nombreux bars et restaurants. C’est la plus chaude.
  • Calle de la Cueva Sombra, la seconde rue, plus petite et encore plus impressionnante, est entièrement sous la roche !

Néanmoins, à l’intérieur des maisons de ces deux rues, il existe une ambiance climatique particulière, ce qui permet le maintien d’une température fraîche l’été et un peu plus chaude pendant le rude hiver.

Si vous aimez visiter le patrimoine culturel, ne manquez pas la visite du château Arabe du 12ème siècle, avec non loin la très connue inscription sur une façade « Bésame en este rincón » (embrasse-moi dans ce coin) et enfin l’Ermita de San Benito.

VIDEO COMPLETE DE RONDA ET SA REGION

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LES LOGEMENTS

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Une location de vacances sous forme d’un petit appartement cosy, très propre, au centre de Ronda, avec des places de parking dans la rue. A noter 3 chambres, dont deux avec lit simple et bureau, et une avec lit double et bureau, assez grandes et confortables. Lits très confortables

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Une adresse qui s’inscrit déjà parmi les bonnes adresses à retenir, l’appartement étant tout particulièrement bie nsitié à une dizaine de minutes à peine de la rue commerçante principale et du centre de Ronda

retrouvez notre article sur la visite de la ville de RONDA

LA GASTRONOMIE

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

J176 – ABACERIA EL PUENTE

Nous ne reviendrons pas sur le plaisir que nous avons eu à arpenter les rues de cette ville troglodyte (vous en trouverez le descriptif sur notre site https://www.voyageavecnous.com/post/la-sierra-de-grazalema
Mais la balade n’aurait pas été plus parfaite qu’en choisissant cette petite table ensoleillée, en terrasse de l’ABACERIA EL PUENTE
Un service rapide, mais et c’est fondamental nous n’avons pas été pressé pour terminer nos bières ou nos plats.
Et l’occasion de déguster encore quelques spécialités locales : des croquettes variées (à la queue de taureau, aux crevettes et ail et au fromage) ou encore le lézard ibérique…. Je vous laisse découvrir sur notre site https://www.voyageavecnous.com/post/la-cuisine-espagnole de quoi il s’agir !

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