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Les environs de ronda méritent également d’y consacrer au moins une demi-journée entre les zones montagneuses de Ronda et de la Sierra de Grazalema avec des vues panoramiques qui englobent les provinces .de Cadix, Malaga et Séville.

Nous commençons par moins de 5 °C, mais avec un ensoleillement total, par les sources del Gato, pour rejoindre ensuite le site romain d’Acinipo. notre objectif : un bain de soleil sur une terrasse de Setenil de la Bodegas pour un repas aux pieds des maisons semi-troglodytes !

RETROUVEZ TOUTES LES PHOTOS DE LA JOURNEE EN SUIVANT CE LIEN : J176 LA SIERRA DE GRAZALEMA

Depuis Cadix, la route traverse le Parc National del Mercadillo, occasion d’observer le fameux porc ibérique en train de paître tranquillement au milieu de la forêt

 

 

 

CUEVA DEL GATO

Le monument naturel Cueva del Gato comprend la caverne et la grotte qui offrent une sortie aux eaux de la rivière Guadares ou Gaduares. Situé sur la commune de Benaojan à quelques kilomètres de Ronda et dans le parc naturel de la Sierra de Grazalema, ses composantes naturelles et culturelles lui confèrent une grande valeur paysagère.

L’accès se fait depuis le parking par la traversée de la rivière sur des pierres glissantes et instables. Un début de construction de pont est visible mais manifestement la date de réalisation n’est pas prévue de si tôt…

La source contient des eaux permanentes et cristallines après un tronçon souterrain de plus de quatre kilomètres, depuis son infiltration dans la Garganta del Hundidero jusqu’à la sortie par la Cueva del Gato. En réalité, la grotte est l’ouverture sud d’un ensemble spéléologique appelé Sistema Hundidero-Gato, bien que l’on désigne généralement l’ensemble par le nom de cette dernière, son ouverture la plus célèbre.

D’origine karstique, il s’agit du système le plus important d’Andalousie, avec des gouffres, des lacs, des siphons, des canyons et des salles pouvant atteindre jusqu’à 70 mètres de haut.

La confluence des rivières Guadares et Guadario est d’un grand intérêt, peuplée par une végétation riveraine représentative qui permet d’observer divers oiseaux aquatiques, notamment des hérons cendrés, des cormorans, des colverts, des rossignols, etc.

La cavité abrite également l’une des plus grandes colonies sédentaires de chauve-souris cavernicoles, d’importantes peintures rupestres, tant au niveau de l’ouverture qu’à l’intérieur de la grotte, et des vestiges culturels du néolithique (céramique cardiale). Ces richesses lui ont valu d’être déclarée bien d’intérêt culturel. D’autres éléments ethnographiques alentours sont également intéressants, notamment le pont du Pontón, le moulin des Cuatro Paradas et le chemin médiéval, ancienne voie romaine.

SITE D’ACINIPO

Acinipo abrite l’une des villes romaines les plus importantes de la province de Malaga et d’Andalousie, où, aux valeurs historiques et culturelles, s’ajoute un paysage magnifiquement préservé

Situé sur une table calcaire qui atteint une altitude de 999 mètres, bien défendue de tous côtés, en dessous se trouve un aquifère qui se déverse dans diverses sources. Le gisement contrôle, de sa position stratégique, les bassins supérieurs des fleuves Guadalhorce et Guadalete et dans ses environs se trouvent des mines de fer, de cuivre et de plomb, ce qui a facilité son occupation depuis la Préhistoire.

Des fouilles archéologiques indiquent que la table a été occupée pour la première fois à l’âge du cuivre (3 000 avant JC), aux IXe et VIIIe siècles avant JC, le lieu est entré en contact avec les Phéniciens établis sur la côte de Malaga. À la fin du VIIe siècle av. J.-C., elle fut abandonnée pour être occupée à nouveau tout au long du Ve siècle, à l’époque ibérique.

La présence romaine depuis l’an 206 À. C. a apporté de grands changements, tels que la construction de bâtiments monumentaux et la frappe de sa propre monnaie, donnant lieu à la montée de la ville romaine d’Acinipo, convertie en municipalité romaine, au cours des siècles suivants.

Le parcours commence par les cabines préhistoriques qui sont les bâtiments les plus anciens datant des IX-VIII siècles av J.C.

Au début du chemin ascendant nous trouvons le domus, maison seigneuriale romaine qui après avoir été abandonnée est devenue un atelier artisanal, partiellement fouillé

Le Domus est le protorype de logement pour les classes aisées d’une ville romaine. La structure est composée de deux espaces distincts situés sur deux niveaux.

En partie basse on trouve des pièces qui auraient pu servir de cuisine et de rangement (1)

De même se trouvait ici un Lararium, élevé pur le culte des dieux domestiques, symbole de la protection de la maison et de ses habitants (2)

La communication de la première terrasse avec la seconde est résolue au moyen d’un espace en escalier aux fonctions mal définies (3)

Cette partie a ensuite été transformée à des fins industrielles (4) coïncidant avec l’abandon progressif des habitations urbaines ar l’aristocratie citoyenne aux profit des villas rurales

En continuant vers le haut , nous atteignons le monumental théâtre romain. Il se distingue par sa cavea ( section de sièges) creusée dans la roche calcaire locale. cette opération a également servi de carrière pour la construction de la scène.

L’orchestre a été décoré de calcaire et de marbre rose

De par ses caractéristiques de construction, Il aurait été bâti au milieu du premier siècle avant JC, une époque où ACINIPO était une ville très propère, qui frappait sa propre monnaie : c’est l’un des plus anciens et des plus uniques de l’ancienne Hispanie romaine.

 

 

 

 

D’un diamètre approximatif de 62 mètres, elle présente sa cavea , des stands, creusés dans la roche calcaire naturelle du lieu et offre un devant de scène construit en pierre de taille, aujourd’hui nu, mais qui abritait autrefois des éléments décoratifs, des sculptures, des colonnes, des marbres, des inscriptions. , autels et qui ont été pillés après leur abandon

 

 

On estime que sa capacité était d’environ 2000 spectateurs, beaucoup étant assis dans la partie supérieure, où les gradins étaient en bois

Après le déclin de la ville, le théâtre a été abandonné et ses structures ont été utilisées pour construire une tour de guet utilisée jusqu’au Vème siècle. Les puissantes structures de l’édifice expliquent pourquoi il a toujours été visible

Si nous continuons jusqu’au bord du plateau, nous pouvons voir une splendide vue panoramique avec les montagnes d Ronda et de Grazalema en toile de fonds

En descendant vers la sortie on peut s’arrêter aux Thermae, les bains romains, qui ont la particularité d’être équipés dune palaestra (cour rectangulaire) permettant d’alterner les bains et le plaisir sportif. Cette arène attenante, espace rectangulaire entouré de colonnes, servait à la pratique d’exercices de gymnastique, témoignage de la pénétration des coutumes grecques liées au sport parmi les citoyens romains.

 

 

 

 

L’hygiène corporelle et l’exercice physique étaient en effet deux éléments clefs de la vie sociale classique. D’origine grecque, ce sera néanmoins à l’époque romaine qu’elle atteindrons leur paroxysme parmi les besoins publics.

Les thermes étaient composés de plusieurs pièces : vestiaires, latrines, chambres chaudes, chambres tempérées et chambres froides. La chaleur était produite en brûlant du bois sous le plancher des pièces chaudes (1)

Les thernes ACINIPO ont été alimentées en eau par une source voisine, et le niveau de celle-ci a été augmenté par des puits d’eau remplissant trois grands réservoirs (2)

De même ils disposent également d’un gymnase ou d’un espace pour les exercices de gymnastique. C’est une grande cour à portique, avec un plan d’étage rectangulaire, à ciel ouvert (3)

La galerie périphérique (4) permettait aux visiteurs de s’abriter su soleil et de la pluie, offrant également un lieu de relations sociales et de conversation, ainsi que l’accès aux pièces attenantes (5)

La ville tomba en déclin à partir du IIIe siècle, comme en témoigne l’abandon du théâtre à la fin du IIe siècle ou au début du IIIe siècle de notre ère. C., de la domus , qui a perdu son caractère résidentiel privé pour adopter un usage artisanal et des thermes qui ont été réutilisés comme espace industriel également à la fin du IIIe siècle après JC. C., lorsque le centre de contrôle administratif de la zone est passé à Arunda, l’actuelle Ronda. C’était à partir du 16ème siècle, quand il a commencé à être connu sous le nom de « Ronda la Vieja ».

En 2011, la Junta de Andalucía a protégé l’intégralité de la table d’Acinipo et une large marge de ses environs par le décret 22/2011 du 8 février, par lequel elle a été inscrite au Catalogue général du patrimoine historique andalou en tant que bien d’intérêt culturel. la typologie de la zone archéologique de la ville romaine d’Acinipo. BOJA nº37, du 22 février 2011.

SETENIL DE LAS BODEGAS

Séténil de las Bodegas est situé à environs 30 min d’Olvera.

Ce village est assez atypique car c’est le seul qui propose des maisons troglodytiques. On est donc dans une architecture complètement différente des autres villages blancs d’Andalousie. Un arrêt rapide est suffisant car le village est petit, idéal pour faire une pause déjeuner par exemple.

Setenil est l’une des grandes protagonistes de la route des villages blancs de Cadix.

Mais son origine reste une énigme. Ces grottes aux toits noirâtres nous ramènent à la Préhistoire, à l’époque où probablement, nos primitifs congénères les utilsèrent comme refuge naturel C’est pour cette raison que les logements qui s’y trouvent ont été appelés semi-troglodytes. Ce sont des gottes naturelles, utilisées comme logments ; logements construits sur une façade qui bouche l’entrée sous les rochers du canyon, le propre rocher recouvrant la plus grande partie de ces édifications

Son histoire est si curieuse qu’elle se reflète même dans son nom : Setenil vient du latin Septem Nihil qui signifie « sept fois rien » et fait référence à la difficulté avec laquelle les chrétiens ont dû se battre pour « la reconquérir ». Ils ont essayé de mettre la main sur les gens en les assiégeant sept fois et rien ! C’était seulement à la huitième tentative, le 21 septembre 1484, qui tomba entre les mains des monarques catholiques.

Le caractère fort de Setenil réside en la roche qui la compose.

Autrefois, les habitants vivaient dans des grottes et peu à peu ce village a été construit entièrement avec ces grottes encore existantes.

La ville blanche avec sa roche apparente est vraiment un lieu hors du commun et que je qualifierais même de village insolite en Andalousie. Ce n’est pas pour rien qu’il est classé au patrimoine Groupe Historico-Artistique (Conjunto Histórico-Artístico) depuis 1985.

L’intérêt principal de visiter Setenil de las Bodegas, c’est de découvrir la beauté architecturale du village en flânant dans les rues, se perdre pour y admirer toutes ses formations insolites.

Deux rues se distinguent ; ce sont les rues les plus typiques de Setenil. Leur nom étant mis en fonction de la plus grande quantité de soleil qu’elles recoivent

Calle Cuevas del Sol, les grottes du soleil, qui longe le Rio Trejo. Cette rue s’ouvrant du côté sud est spectaculaire avec ses roches au dessus de notre tête. Elle est bordée par de nombreux bars et restaurants. C’est la plus chaude

Calle de la Cueva Sombra, seconde rue, plus petite et encore plus impressionnante est entièrement sous la roche !

Néanmoins, à l’intérieur des maisons de ces deux rues, il existe une ambiance climatique particulière, ce qui permet le maintien d’une température fraîche l’été et un peu plus chaude pendant le rude hiver.

Si vous aimez visiter le patrimoine culturel, ne manquer pas la visite du château Arabe du 12ème siècle, avec non loin la très connue inscription sur une façade « Bésame en este rincón » (embrasse-moi dans ce coin) et enfin l’Ermita de San Benito .

 

VIDEO COMPLETE DE RONDA ET SA REGION

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