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Topi du Serengeti Damaliscus lunatus jimela +

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🩌 Topi du Serengeti — Damaliscus lunatus jimela : l’élĂ©gant des kopjes

Le topi (Damaliscus lunatus) est une grande antilope d’allure Ă©lancĂ©e, au pelage court et brillant, gĂ©nĂ©ralement d’un brun rougeĂątre Ă  pourpre, avec une face sombre en masque et des taches gris-bleu Ă  l’avant-membre ; cornes annelĂ©es prĂ©sentes chez les deux sexes et silhouette caractĂ©ristique (tĂȘte allongĂ©e, Ă©paule marquĂ©e). EspĂšce grĂ©gaire des prairies et des plaines, le topi est un pĂątureur sĂ©lectif qui privilĂ©gie les jeunes pousses et se montre actif au petit matin et en fin d’aprĂšs-midi. (D. lunatus comprend plusieurs formes gĂ©ographiques autrefois traitĂ©es comme sous-espĂšces distinctes ou mĂȘme espĂšces par certains auteurs).

Damaliscus lunatus jimela — signes distinctifs du topi du Serengeti

La forme jimela, frĂ©quente dans le Serengeti et les rĂ©gions voisines d’Afrique de l’Est, se reconnaĂźt Ă  une robe souvent d’un chĂątain-rouge profond, des marques sombres bien dessinĂ©es sur les Ă©paules et l’avant-membre, et des cornes au profil lyrĂ© (l’espace entre les cornes dessine une courbe en lyre selon l’angle). Les mĂąles paraissent gĂ©nĂ©ralement un peu plus foncĂ©s et plus massifs que les femelles. Ces traits — couleur saturĂ©e, contraste marquĂ© aux membres et profil des cornes — aident Ă  distinguer jimela des autres populations de D. lunatus sur le terrain, mĂȘme si les variations locales rendent parfois la sĂ©paration dĂ©licate sans sĂ©ries comparatives.

Comparaisons rapides (ugandae / jimela / autres formes)

— D. l. ugandae (Ouganda) tend Ă  montrer une nuance parfois plus sombre et « maroon » et des motifs de membres plus profonds ; jimela se caractĂ©rise par sa teinte rousse-chĂątain et ses cornes lyrĂ©es. Les diffĂ©rences sont progressives : plus gĂ©ographiques que nettes, elles s’apprĂ©cient mieux en comparant plusieurs individus et populations.

Écologie et comportement

Le topi jimela est avant tout un grazier sĂ©lectif : il choisit les jeunes pousses et frĂ©quente swards de hauteur moyenne. Il est actif aux heures fraĂźches, utilise termitiĂšres et buttes comme observatoires et adopte parfois un comportement territorial chez les mĂąles — marquages, « ground-horning » et displays variĂ©s — pour attirer des femelles. Les topis bougent en fonction de la disponibilitĂ© de l’herbe et de l’eau ; dans le Serengeti ils participent Ă  la dynamique des grandes plaines et s’intĂšgrent aux rythmes de la migration qui rassemble gnous, zĂšbres et gazelles, offrant ainsi un Ă©cosystĂšme oĂč les proies et prĂ©dateurs cohabitent en flux constants. Les prĂ©dateurs naturels incluent lions, lycaons, guĂ©pards, lĂ©opards et hyĂšnes ; les juvĂ©niles sont particuliĂšrement vulnĂ©rables

Distribution et statut local dans le Serengeti

D. l. jimela occupe principalement les savanes et plaines d’Afrique de l’Est, avec des populations notables dans le Serengeti–Mara. Dans ce paysage, les topis sont parfois abondants localement, formant des troupeaux variables selon les saisons et la disponibilitĂ© des pĂąturages. Leur prĂ©sence dans les kopjes et sur les plaines ouvertes du Serengeti en fait une espĂšce familiĂšre des safaris et un bon indicateur de la santĂ© des pĂąturages.

✩ Rappel de nos rencontres — Serengeti (game drive depuis le Sopa Lodge)

Lors de notre game-drive matinal parti du Sopa Lodge, dans la lumiĂšre rasante du matin, ce sont des topis jimela que nous avons observĂ©s : petits groupes dispersĂ©s sur les hautes herbes, mĂąles aux cornes lyrĂ©es dominant occasionnellement un territoire, femelles alertes, et — moment inoubliable — plusieurs dĂ©parts en bonds saccadĂ©s Ă  la vue d’un vautour tournoyant. Les nuances rousses de leurs robes ressortaient magnifiquement au lever du jour, et leur allure « rebondie » lors des dĂ©parts nous a rappelĂ© combien ces antilopes sont adaptĂ©es Ă  la vie ouverte des plaines du Serengeti. (Observation lors de votre safari depuis Sopa Lodge / Ndutu).

🐃 Tableau taxonomique du genre Damaliscus — Espùces, sous-espùces et observations

Nom français Nom anglais Nom scientifique Répartition principale Observations confirmées
Damalisque sassabi Tsessebe Damaliscus lunatus lunatus Angola, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Afrique du Sud ❌ Non observĂ©
Damalisque korrigum Korrigum Damaliscus lunatus korrigum SĂ©nĂ©gal, Mali, Burkina Faso, Niger ❌ Non observĂ©
Topi du Serengeti Serengeti Topi Damaliscus lunatus jimela Tanzanie, Kenya, Rwanda ✅ Vu au ➯ Serengeti Parc (Tanzanie) petits groupes dispersĂ©s sur les hautes herbes
Topi de l’Ouganda Uganda Topi Damaliscus lunatus ugandae Ouganda (Ishasha, Lac Mburo) ✅ Vu au Queen elizabeth PN ➯ lors d ‘un game drive Ă  Ishaha✅ Vu au LAC MBURO (Ouganda) lors d’un game-drive matinal
Damalisque de Bangweulu Bangweulu Tsessebe Damaliscus superstes Zambie (plaines de Bangweulu) ❌ Non observĂ©
Damalisque Ă  front blanc Blesbok Damaliscus pygargus phillipsi Kissama, Afrique du Sud, Swaziland, Lesotho ✅ Vu au ➯ parc de Kissama (Angola) au dĂ©tour d’un fourrĂ©, une silhouette Ă©lancĂ©e au port altier ✅ Vu au parc de Mini Hollywood Ă  Tabernas, en enclos

🧬 Notes taxonomiques

  • Le genre Damaliscus appartient Ă  la sous-famille Alcelaphinae, proche des bubales (Alcelaphus) et du hirola (Beatragus hunteri), qui est dĂ©sormais classĂ© dans un genre distinct.
  • Les formes rĂ©gionales comme jimela, korrigum, ugandae sont parfois considĂ©rĂ©es comme sous-espĂšces ou populations locales de D. lunatus, selon les auteurs.
  • Damaliscus superstes est une espĂšce rĂ©cemment reconnue, endĂ©mique des plaines de Bangweulu en Zambie.

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