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En poursuivant notre découverte du pays, nous quittons Grand-Bassam et prenons la route vers Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Dès notre arrivée à Yamoussoukro, ou « Yakro » comme nous l’appelons affectueusement, nous sommes frappés par la ressemblance avec Brasilia, la capitale futuriste du Brésil. Ici, les bâtiments administratifs sont reliés par de larges avenues séparées par des espaces ouverts, donnant à la ville une allure unique en Côte d’Ivoire. Ce plan d’urbanisme élaboré, avec ses allées bordées d’arbres et ses bas-côtés engazonnés, crée une véritable « forêt urbaine » en plein cœur de la savane.

Alors que nous parcourons cette ville où la forêt rencontre la savane, nous découvrons un carrefour où convergent toutes les grandes voies du pays. Yamoussoukro est non seulement un centre intellectuel de renom, surnommé la Venise ivoirienne pour ses nombreux lacs artificiels, mais aussi un lieu clé de la politique nationale et régionale. Certains critiquent la démesure de la ville, avec son utilisation extravagante de marbre, de granit et de béton armé au milieu de la végétation luxuriante. Cependant, nous y voyons l’œuvre visionnaire de Félix Houphouët-Boigny, qui a transformé son village natal en une capitale abritant des édifices monumentaux comme l’Institut Polytechnique, un aéroport international, et surtout la Basilique Notre-Dame de la Paix, la plus grande église chrétienne au monde, inspirée de Saint-Pierre du Vatican.

Malgré les traces d’inachèvement et de dégradation qui marquent certains quartiers, Yamoussoukro conserve une ambiance paisible, presque surréaliste. Cette ville déroutante semble à la dérive dans un pays où les préoccupations quotidiennes rendent les rêves difficiles à entretenir. Ses larges avenues, bordées de lampadaires et parfois désertées, alternent entre des zones où la nature a repris ses droits et des quartiers où la vie africaine vibre joyeusement.

À environ 250 km d’Abidjan, Yamoussoukro est accessible par l’autoroute du nord. Le trajet dure environ 2h30, bien que la route soit parfois dangereuse, surtout la nuit et le week-end. Nous découvrons avec plaisir de nombreux restaurants offrant une cuisine de qualité à base de produits frais et locaux. À notre arrivée, nous choisissons de nous rendre au restaurant « Yakro sur scène ». Bien que le nom évoque des performances musicales, il n’y a pas de musique en direct aujourd’hui.

Néanmoins, l’atmosphère chaleureuse et accueillante compense largement. Le menu promet de nombreuses spécialités locales, et je me laisse séduire par l’agouti braisé, un plat que j’attendais avec impatience. Enzo opte pour du lapin, tandis que Margot choisit un filet de bœuf au poivre vert. Adèle, Bastien et Nadège préfèrent des snacks plus légers. Les plats arrivent rapidement, et dès les premières bouchées, nous savons que nous avons fait le bon choix.

ITINERAIRE

VISITE DE LA VILLE

ITINERAIRE

Après ce délicieux repas, nous décidons de poursuivre notre exploration de Yamoussoukro. Nous commençons par le marché Kossou, un lieu vibrant et coloré où se mêlent produits locaux, épices et artisanat. L’atmosphère y est animée, et nous flânons avec plaisir entre les étals. Nous visitons ensuite la cathédrale Saint Augustin, un édifice majestueux qui inspire calme et recueillement, puis le célèbre lac aux crocodiles sacrés. Voir ces reptiles de près est fascinant, mais aussi impressionnant ; nous admirons ces créatures à distance, conscients de leur nature sauvage.

Nous terminons notre après-midi par la grande mosquée de la paix, un monument imposant qui reflète parfaitement l’harmonie entre l’architecture moderne et la nature environnante. Cependant, la chaleur devient de plus en plus écrasante, et nous sommes impatients de rejoindre notre logement à la résidence Doctor’s GHouse. Un peu de repos à l’abri de la chaleur sera le bienvenu, surtout après cette journée riche en découvertes.

En explorant les lacs artificiels de Yamoussoukro, nous découvrons également deux curiosités dangereuses : les magnifiques lotus qui envahissent les eaux et les caïmans qui prospèrent en l’absence de prédateurs naturels. Ces reptiles, parfois cachés parmi les lotus, peuvent atteindre des tailles impressionnantes et ont causé plusieurs incidents tragiques ces dernières années. Nous restons donc prudents, admirant ce mélange fascinant de rêve et de réalité, dans un cadre à la fois grandiose et mystérieux.

MARCHE DE KOSSOU Une Immersion dans la Vie Locale de Yamoussoukro**

Nous découvrons le marché de Kossou à Yamoussoukro,

un lieu vibrant et animé qui incarne parfaitement l’essence de la vie quotidienne dans cette ville. Situé non loin du centre-ville, le marché de Kossou est un incontournable pour quiconque souhaite s’immerger dans la culture locale et explorer la diversité des produits ivoiriens.

En flânant à travers les étals, nous sommes immédiatement frappés par la richesse des couleurs et des odeurs qui remplissent l’air. Les vendeurs proposent une incroyable variété de fruits et légumes frais, des épices exotiques, ainsi que des poissons et viandes. Les étals débordent de mangues juteuses, d’ananas dorés, de bananes plantains mûres, et de manioc, illustrant à quel point cette région est riche en produits agricoles.

Le marché de Kossou n’est pas seulement un lieu de commerce, c’est un centre de rencontre où les habitants viennent échanger, discuter et socialiser. L’atmosphère est conviviale et chaleureuse, les sourires et les salutations sont échangés à chaque coin de rue. Les commerçants, souvent vêtus de tenues traditionnelles aux couleurs éclatantes, sont incroyablement accueillants et n’hésitent pas à partager des histoires fascinantes sur leurs produits et leurs origines.

En explorant plus loin, nous découvrons un large éventail d’artisanat local. Des pagnes colorés, des bijoux faits main, des sculptures en bois et bien d’autres objets d’art sont exposés à des prix abordables. C’est l’occasion parfaite de repartir avec un souvenir authentique de Yamoussoukro, un objet qui raconte une histoire.

L’expérience culinaire est tout aussi enrichissante. De nombreux stands de nourriture proposent des plats ivoiriens traditionnels comme l’attiéké, le foutou, ainsi que des grillades de poisson et de viande épicées. Nous nous laissons tenter par ces saveurs locales, toutes préparées avec des ingrédients frais provenant directement du marché. Un véritable festin pour les sens !

Cette visite au marché de Kossou nous permet de nous immerger pleinement dans l’âme de Yamoussoukro. Nous avons l’impression de comprendre un peu mieux les habitudes et les traditions locales, tout en profitant de la générosité et de l’hospitalité des Ivoiriens. Plus qu’un simple lieu d’échanges commerciaux, ce marché est un carrefour de cultures et de vies, où chaque instant nous fait ressentir l’authenticité et la vitalité de la Côte d’Ivoire.

CATHEDRALE SAINT AUGUSTIN Un Joyau de Yamoussoukro**

En nous dirigeant vers le lac sacré de Yamoussoukro, nous passons devant la majestueuse Cathédrale Saint-Augustin,

un édifice impressionnant qui incarne à la fois l’histoire et la spiritualité de cette ville. Située au cœur de Yamoussoukro, cette cathédrale n’est pas seulement un lieu de culte essentiel, mais aussi une attraction incontournable pour les visiteurs. Il nous est impossible de ne pas nous arrêter pour la visiter.

Dès notre arrivée, l’architecture audacieuse et majestueuse de la Cathédrale Saint-Augustin nous captive. Conçue par l’architecte Pierre Fakhoury, elle se distingue par des lignes modernes et épurées, dominées par une coupole imposante et des piliers gracieux qui évoquent une étoile à plusieurs branches. L’édifice attire immédiatement l’œil avec son mélange harmonieux de modernité et de spiritualité.

En entrant, nous sommes frappés par la beauté de l’intérieur. Les voûtes imposantes et les détails architecturaux raffinés créent une ambiance de solennité et de recueillement. Les vitraux colorés, représentant des scènes bibliques et des figures religieuses, diffusent une lumière douce et multicolore qui illumine l’espace, enrichissant l’atmosphère spirituelle du lieu. Chaque coin de la cathédrale semble être baigné dans une aura de paix et de sérénité.

La cathédrale Saint-Augustin occupe un rôle central dans la vie religieuse de Yamoussoukro. Elle est le lieu de rassemblement des fidèles pour les grandes célébrations religieuses, un symbole puissant de l’importance du christianisme dans la région, et témoigne de la dévotion des communautés chrétiennes locales. Ce n’est pas seulement un monument, mais une véritable incarnation de la foi et de l’histoire de la ville.

En visitant cet édifice, nous découvrons bien plus qu’un simple lieu de culte. La Cathédrale Saint-Augustin est un véritable joyau architectural qui reflète la richesse culturelle et spirituelle de Yamoussoukro. Son design remarquable et son ambiance sacrée font d’elle un lieu incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire religieuse et culturelle de la Côte d’Ivoire.

Notre expérience dans cette cathédrale a été non seulement enrichissante, mais également inspirante. Elle nous a offert un aperçu profond de la spiritualité et de l’héritage culturel de Yamoussoukro, faisant de cette visite un moment inoubliable avant de poursuivre notre route vers le lac sacré.

LAC AUX CROCODILES SACRES : Une Plongée dans le Mystique de Yamoussoukro**

En nous aventurant davantage dans Yamoussoukro, nous arrivons face à un lieu aussi fascinant que mystérieux : le Lac aux Crocodiles Sacrés. Situé à quelques pas de la résidence présidentielle, ce lac est bien plus qu’un simple point d’eau. Creusé dans les années 1950, il abrite une population impressionnante de crocodiles du Nil, souvent appelés à tort « caïmans » par les habitants. Ces majestueux reptiles, mesurant jusqu’à six mètres de long et pesant près d’une tonne, incarnent la puissance et la mystique de Yamoussoukro.

Certains de ces crocodiles ont été offerts en cadeau à Félix Houphouët-Boigny par des chefs d’État étrangers, renforçant leur statut emblématique. L’un des plus célèbres, surnommé « Commandant », venait du Mali, offert par le président Modibo Keita. Ce géant régna sur le lac jusqu’à sa mort en 2017. Aujourd’hui, des crocodiles comme « Capitaine », « Sergent » et « Chef de cabinet » dominent les eaux du lac, perpétuant l’héritage de leurs prédécesseurs. Le rituel quotidien du « goûter », une tradition incontournable, nous plonge dans cette ambiance mystique : vers 17 heures, les crocodiles sont nourris de viande saignante, généralement des bœufs ou parfois des poulets vivants, dans un spectacle à couper le souffle. Ce rituel, autrefois orchestré par le vieux Dicko Toké, est désormais perpétué par son fils, garantissant la continuité de cette tradition chargée de sens.

Les crocodiles de Yamoussoukro ne sont pas seulement des animaux sauvages, ils sont des figures vénérées, considérées comme des gardiens mystiques du territoire. La légende raconte qu’Houphouët-Boigny, lui-même, nourrissait ces créatures sacrées, renforçant ainsi le lien spirituel entre lui et ces reptiles.

Cependant, ce site n’est pas sans ses dangers. En 2020, de fortes inondations ont provoqué l’évasion de certains crocodiles, semant la panique dans les rues de la ville. Aujourd’hui, l’accès au lac est strictement régulé : il est interdit de s’en approcher trop près ou de tenter de pêcher dans ses eaux. Grâce à la vigilance des gardes, nous avons pu observer ces imposants reptiles de près, et même participer à leur nourrissage, un moment captivant qui restera gravé dans nos mémoires.

Ce lac, ses crocodiles sacrés et les traditions qui l’entourent font du Lac aux Crocodiles Sacrés un des lieux les plus uniques et mystérieux de Yamoussoukro. Notre découverte de cet endroit, où la nature sauvage rencontre le sacré, a donné à notre visite une profondeur et une dimension mystique inoubliables.

GRANDE MOSQUEE DE LA PAIX

Nous terminons notre visite de Yamoussoukro en face de la majestueuset : la Grande Mosquée de la Paix,

où se dévoile un autre monument impressionnant : la Grande Mosquée de la Paix, située dans le quartier de Dioulakro. Cet édifice, véritable chef-d’œuvre de sobriété et d’élégance, est un exemple remarquable de l’architecture religieuse en Côte d’Ivoire.

La construction de la mosquée débute en 1963 sous l’impulsion du président Félix Houphouët-Boigny, qui rêvait de transformer son village natal en un symbole de modernité et de diversité religieuse. Pour réaliser ce projet ambitieux, il fait appel à Balla Camara, un jeune architecte formé au Sénégal, qui, après ses doutes initiaux, achève la mosquée en 1968.

Ce qui distingue la Grande Mosquée de la Paix, ce sont ses minarets carrés ornés de croisillons, qui rappellent la finesse du papier dentelle. Les arcs en plein cintre au-dessus des portes ajoutent une majesté supplémentaire à l’édifice. L’élégance de la mosquée est rehaussée par des matériaux choisis avec soin : les carreaux des mosaïques importés du Maroc et les ferronneries des lourdes portes, venues de France, confèrent au lieu de culte une beauté unique.

Jusqu’en 1970, Houphouët-Boigny assistait aux prières de la Tabaski et de l’Aïd dans cette mosquée, invitant également les chefs d’État musulmans en visite pour montrer la diversité religieuse de la Côte d’Ivoire. À l’arrière de la cour repose El Hadj Balla Camara, le bâtisseur de la mosquée, dont le tombeau est un hommage à son dévouement.

Notre visite de la mosquée est marquée par la chaleur étouffante de la journée, mais nous ne pouvons quitter ce lieu sans nous immerger dans son atmosphère spirituelle et historique. Chaque détail de la mosquée témoigne de l’engagement de Houphouët-Boigny à célébrer la diversité religieuse, tandis que la majesté architecturale du lieu en fait une véritable œuvre d’art.

Nous quittons ce lieu sacré, touchés par l’histoire qu’il porte, et marchons rapidement sous le soleil brûlant, impatients de retrouver la fraîcheur de notre appartement. La journée a été riche en découvertes, et la Grande Mosquée de la Paix, tout comme les autres monuments de Yamoussoukro, restera gravée dans nos esprits.

HOTEL PRESIDENT

À la sortie de la Basilique Notre-Dame de la Paix, nous prenons la direction de l’**Hôtel Président**, véritable monument de Yamoussoukro, à l’image de l’Hôtel Ivoire à Abidjan. Bien plus qu’un simple lieu d’hébergement, l’Hôtel Président incarne la grandeur révolue de la capitale ivoirienne et constitue une destination à part entière, méritant une visite pour découvrir son architecture singulière et son ambiance unique.

Conçu par Olivier-Clément Cacoub, surnommé « l’architecte du Vieux », l’hôtel se compose de deux structures principales : une tour érigée en 1980 et un bâtiment antérieur datant de 1973. L’architecture, certes audacieuse, peut susciter des opinions mitigées, mais elle raconte une histoire fascinante de l’essor ivoirien post-indépendance. Tout comme la basilique, l’Hôtel Président est un reflet des ambitions grandioses du président Félix Houphouët-Boigny pour sa ville natale.

En pénétrant dans le hall de l’Hôtel Président, on est frappé par l’impressionnante grandeur de ses hauts piliers de marbre ocre et ses lustres baroques, évoquant l’opulence et le faste de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Ce hall luxueux semble être une bulle intemporelle où « luxe, calme et volupté » règnent en maître, comme l’aurait décrit un poète. Dans ce décor somptueux, hommes d’affaires, politiciens, hauts fonctionnaires internationaux, membres d’ONG et touristes se croisent, chacun absorbé par ses préoccupations modernes.

L’hôtel exhale un charme désuet, typique des édifices construits après l’indépendance, figé dans l’extravagance des années 1970. Il se situe à mi-chemin entre l’esthétique surréaliste de films tels que *Shining* et l’univers glamour de *James Bond*, offrant une plongée nostalgique dans une époque révolue.

Au 14e étage de la tour, le restaurant panoramique est une étape incontournable. Là, en sirotant un verre, nous profitons d’une vue spectaculaire à 360° sur Yamoussoukro, à travers d’immenses baies vitrées. Le panorama, à couper le souffle, dévoile l’étendue de la ville avec ses larges avenues et ses édifices monumentaux, témoins d’une époque de rêves ambitieux et de grandeur. C’est la conclusion parfaite à une journée marquée par la découverte d’une capitale à la fois captivante et envoûtante, où passé et présent se rencontrent dans une harmonie fascinante.

HP RESORT

Après notre découverte de l’Hôtel le Président, nous poursuivons notre visite à l’**Hôtel HP Resort**, plus communément appelé **l’Hôtel des Parlementaires**. Ce lieu, conçu pour accueillir les membres du gouvernement, les parlementaires et les délégations officielles lors de leurs séjours à Yamoussoukro, est un symbole de la dimension politique et institutionnelle de la capitale.

Dès notre arrivée, nous remarquons que l’Hôtel des Parlementaires contraste nettement avec le faste et la grandeur de l’Hôtel le Président. Ici, l’atmosphère est plus intimiste, presque sereine, tout en conservant une certaine prestance. L’hôtel s’étend sur une vaste superficie, entouré de **jardins verdoyants** qui offrent une parenthèse de calme en plein cœur de la ville. Loin du tumulte urbain, cet espace offre une quiétude idéale pour les hauts fonctionnaires et diplomates qui y séjournent, tout en leur permettant de se ressourcer après de longues journées de réunions et de travail.

L’établissement est doté de **plusieurs pavillons et bâtiments bas**, ce qui lui donne une allure de résidence discrète plutôt qu’un grand hôtel. Cette configuration favorise une ambiance chaleureuse et détendue, avec des espaces de vie propices à la réflexion et à la tranquillité. Les **suites** sont spacieuses et confortables, avec une décoration classique, mais fonctionnelle, axée sur le confort des hôtes de passage.

L’Hôtel HP Resort ne se limite pas à l’hébergement de personnalités politiques. Il dispose aussi de **salles de conférences et de réunion** parfaitement équipées pour accueillir des événements et des rencontres de haut niveau.

Ces infrastructures modernes en font un centre névralgique pour les discussions politiques, mais aussi pour les événements internationaux et les forums économiques qui se tiennent régulièrement à Yamoussoukro.

L’un des aspects les plus agréables de cet hôtel réside dans ses infrastructures de loisirs. Après une journée de travail ou de sessions parlementaires, les résidents peuvent profiter de la **piscine**, nichée au milieu des jardins, ou se promener dans les allées verdoyantes du complexe. Le calme y est omniprésent, une caractéristique essentielle pour les visiteurs en quête de repos et de discrétion.

L’hôtel dispose également d’un **restaurant** offrant une cuisine raffinée. Les menus varient entre plats ivoiriens traditionnels et cuisine internationale, avec un soin particulier apporté à la qualité des ingrédients et à la présentation des plats. Cet espace gastronomique permet aux parlementaires et autres personnalités de se retrouver autour d’une table, dans une ambiance décontractée, favorisant ainsi les échanges informels.

Enfin, l’Hôtel des Parlementaires bénéficie de sa **proximité avec les institutions politiques** de Yamoussoukro, ce qui en fait un point stratégique pour les réunions d’affaires ou les séjours officiels. Sa situation géographique, son calme et ses infrastructures de qualité en font une référence pour tous ceux qui souhaitent allier affaires et détente dans un cadre prestigieux, mais loin des projecteurs.

En conclusion, l’**Hôtel HP Resort** est un lieu de repos et de réflexion pour les acteurs politiques et économiques, avec une atmosphère plus intimiste et un cadre verdoyant, offrant une expérience unique dans un cadre résolument tourné vers le confort et la tranquillité.

BASILIQUE NOTRE DAME DE LA PAIX Un Monument à la Majesté Inégalée**

ITINERAIRE

Aujourd’hui, nous avons consacré notre journée à la **visite de la Basilique Notre-Dame de la Paix**, un monument à la majesté inégalée, symbole emblématique de Yamoussoukro. Au détour des vastes avenues de la ville, la basilique se dresse telle une sentinelle imposante au milieu d’un paysage de terre ocre et de savane verdoyante. Conçue comme une réplique africaine de la basilique Saint-Pierre de Rome, cet édifice, le plus grand au monde, dépasse même son modèle de 21 mètres grâce à sa croix sommitale en or massif, témoignant des ambitions de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire.

Nous avons commencé par la **visite extérieure**. Les jardins à la française, conçus par Jean-Pierre Bonafos, s’étendent sur 37 hectares et sont parsemés de plus de 400 000 espèces de plantes et d’arbustes soigneusement entretenus par une équipe de jardiniers. L’immense esplanade de granit et de marbre, bordée de colonnes doriques formant une ellipse symbolisant l’accueil de l’Église, impressionne par son étendue. La coupole, réalisée par la société Eiffel Construction Métallique, est surmontée d’une croix dorée, portant la hauteur totale de la basilique à 158 mètres.

Nous avons ensuite poursuivi avec la **visite guidée de l’intérieur**. Dès que nous avons franchi les portes monumentales, nous avons été frappés par l’immensité et la beauté du lieu. L’intérieur de la basilique, pouvant accueillir jusqu’à 18 000 personnes, est un véritable chef-d’œuvre architectural. Les colonnes de marbre et les vitraux spectaculaires, réalisés sous la direction des maîtres verriers Didier Alliou et Eric Bonte, représentent des scènes bibliques sur une surface de 7 367 m². Le maître-autel en marbre, surmonté d’un baldaquin de 28 mètres de haut, occupe le centre du sanctuaire, ajoutant à la solennité du lieu.

Notre guide nous a expliqué avec passion l’histoire et la signification spirituelle de chaque détail. **Les photos sont interdites à l’intérieur**, à l’exception de la coupole accessible après avoir gravi **196 marches**. Depuis le sommet, nous avons été récompensés par une vue époustouflante sur la ville de Yamoussoukro et les jardins environnants. C’est ici que les photos sont autorisées, et la vue vaut amplement l’effort de la montée.

Le récit de notre guide s’est terminé par l’évocation du vitrail des Rameaux, où l’architecte Pierre Fakhoury a laissé sa signature. Ce vitrail représente le Christ couronné, entouré des apôtres, avec Félix Houphouët-Boigny figurant en apôtre agenouillé aux pieds du Sauveur ressuscité, un hommage final à l’homme qui a rendu possible la construction de ce monument exceptionnel.

En contournant la basilique, nous avons également découvert la résidence papale, consacrée en 1990 par le pape Jean-Paul II, bien que celle-ci soit restée fermée. Cette résidence est aujourd’hui considérée comme une ambassade du Vatican en Côte d’Ivoire, témoignant du lien profond entre ce lieu sacré et le Saint-Siège.

La basilique est également un site spectaculaire lors des grands événements religieux, notamment lors de la Veillée Pascale et de la Naissance du Christ, lorsque 2 428 projecteurs illuminent sa structure dans toute sa splendeur.

**Informations pratiques** : La basilique est ouverte aux visiteurs tous les jours de 8h à 17h, avec un tarif de 1 000 FCFA pour les nationaux et 2 000 FCFA pour les non-nationaux. Les offices ont lieu le matin et en fin d’après-midi, avec une grande messe le dimanche à 10h30. La visite guidée est très instructive, bien qu’hagiographique, et l’office du dimanche, avec ses chants, ses couleurs et son ambiance, est une expérience à ne pas manquer.

RESERVE DE FAUNE D’ABOKOUAMEKRO

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Pour notre dernier jour à Yamoussoukro, nous décidons de visiter la Réserve de Faune d’Abokouamékro, espérant avoir plus de chance que la veille avec le Parc de la Marahoué, qui s’est révélé fermé. Nous nous fions à Google Maps, qui nous indique deux positions : l’une pour le Parc National d’Abokouamékro et l’autre pour la Réserve de Faune. Malheureusement, les deux itinéraires nous amènent sur la route de Bouaké, sans aucune trace d’une entrée de parc. Malgré avoir demandé des informations à de multiples locaux, nous n’avons pas trouvé plus d’indications fiables.

La Réserve de Faune d’Abokouamékro, située à environ 20 km au nord de Yamoussoukro, est un trésor naturel moins connu, mais qui offre une belle opportunité d’explorer la biodiversité de la région. S’étendant sur environ 21 000 hectares, cette réserve a été créée à l’origine pour la réintroduction d’espèces animales locales, dont certaines avaient disparu de la région. Au sein de la réserve, on peut observer plusieurs espèces emblématiques. Parmi elles, on trouve des buffles, des antilopes, des cobs, des phacochères, ainsi que des hippotragues, une espèce d’antilope majestueuse au pelage sombre. Il y a également des rhinocéros blancs qui ont été réintroduits dans la réserve pour renforcer la biodiversité locale. Même si les animaux peuvent être difficiles à apercevoir en fonction de la saison et de l’heure de visite, il est possible d’organiser des safaris guidés pour maximiser les chances de rencontrer la faune.

Malheureusement, nous n’avons pas eu la chance d’observer la faune locale. Un ancien guide du parc que nous avons croisé nous a même confié que la « réserve était cassée ». Entendez par là qu’elle ne fonctionne plus. Il n’y avait pas de droit d’entrée à payer, et plus aucun service de guidage interne. On peut se demander s’il reste encore des animaux dans la réserve. Toutefois, les pistes sont relativement bonnes, sauf à quelques endroits, et les paysages absolument magnifiques, ce qui a rendu l’expérience malgré tout positive.

La Réserve d’Abokouamékro joue un rôle crucial dans la conservation des écosystèmes ivoiriens. Initialement, la zone a été aménagée pour offrir un espace de protection à certaines espèces menacées et aussi pour le développement de l’écotourisme. L’objectif est de contribuer à la préservation des espèces tout en encourageant un tourisme durable, créant ainsi des opportunités économiques pour les communautés locales.

Le paysage d’Abokouamékro est composé de savanes ouvertes, de collines douces, et de zones boisées. Ce cadre naturel offre aux visiteurs une expérience tranquille, loin des bruits de la ville. Les visiteurs peuvent se promener à travers les sentiers balisés ou opter pour des visites en 4×4 pour explorer la réserve. En plus des safaris, la réserve propose parfois des randonnées guidées, durant lesquelles les guides expliquent les efforts de conservation et l’importance des différentes espèces animales et végétales.

Après avoir roulé et cherché en vain, nous découvrons finalement que ces indications n’étaient pas les bonnes. En réalité, l’entrée de la réserve se trouve plus au sud, près du village d’Abokouamékro. Une leçon sur la fiabilité de certaines cartes en ligne, surtout dans les zones reculées! Nous devons cependant regretter, une fois de plus, le manque d’informations de l’OIPR (Office Ivoirien des Parcs et Réserves) sur l’état des espaces naturels en Côte d’Ivoire. Avec de plus en plus de projets pour promouvoir et protéger cette réserve, Abokouamékro a pourtant le potentiel de devenir une destination phare pour les amoureux de la nature et de la faune en Côte d’Ivoire.

Et la grande question reste : allons-nous pouvoir observer au moins une fois un éléphant en Côte d’Ivoire ? 🐘

PARC NATIONAL DE LA MARAHOUE

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Ce matin, nous partons tôt pour aller à la rencontre de la faune sauvage du Parc de la Marahoué. Une heure de route nous sépare de l’accueil. À Dabouzra, nous quittons la Nationale pour emprunter une piste de 6 kilomètres, très mal entretenue, avec des sections boueuses qui nécessitent impérativement un 4×4. La route est assez mal indiquée, et nous devons régulièrement vérifier notre chemin auprès des passants.

Nous arrivons enfin à l’entrée du parc : une porte délabrée et une maison d’accueil en ruines. Nous continuons un peu, mais voilà qu’un garde nous rattrape à moto. Et là, énorme déception : le parc est fermé et inaccessible.

Notre déception est immense. D’autant plus que nous avions déjà été frustrés par l’absence d’animaux lors de notre visite à Azagny. Cela nous pousse à croire que la prise de conscience de la richesse en biodiversité en Côte d’Ivoire n’est pas encore au niveau souhaité. Sinon, comment expliquer qu’un parc ferme sans qu’aucune information ne soit donnée ? Le site internet de l’OIPR ne mentionne aucune fermeture… Personne sur la piste n’a été en mesure de nous prévenir, et aucun panneau ne l’indique.

Cela donne vraiment l’impression que le tourisme n’est pas une priorité. Ce manque d’intérêt se reflète également dans le fait que notre e-mail d’information envoyé à l’office de tourisme ivoirien fin mai, détaillant notre arrivée et nos objectifs, reste sans réponse à ce jour. Cela nous rappelle cette célèbre phrase de Saint-Exupéry dans *Le Petit Prince* : « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. » La biodiversité, une richesse à préserver, semble ici négligée, comme si on n’en mesurait pas encore pleinement la responsabilité.

LAC DE KOSSOU

Ce matin, après la visite décevante du Parc de la Marahoué, nous décidons de prendre un nouveau départ et faisons un détour par le lac de Kossou pour découvrir son célèbre barrage. La route est un peu longue, mais elle nous mène à une découverte inattendue : le village de Kossou, niché au cœur de la région centrale de la Côte d’Ivoire, près du plus grand lac artificiel du pays. Ce village, chargé d’histoire et de traditions, nous offre une immersion totale dans la culture ivoirienne et un aperçu précieux de la vie rurale.

Kossou est surtout connu pour son lac, créé dans les années 1970 suite à la construction du barrage de Kossou sur le fleuve Bandama. Conçu à l’origine pour produire de l’électricité et améliorer l’irrigation, ce barrage a radicalement transformé le paysage, formant un vaste réservoir d’eau. Aujourd’hui, le lac de Kossou joue un rôle essentiel pour la pêche et constitue une source de vie pour les communautés locales. En parcourant le village, nous sommes frappés par la beauté naturelle des lieux. Les eaux calmes du lac, bordées d’une végétation luxuriante, offrent des panoramas époustouflants. Nous croisons des pêcheurs dans leurs pirogues, utilisant des techniques traditionnelles transmises de génération en génération, une scène qui capture l’essence même de la vie quotidienne à Kossou.

Le village de Kossou est aussi un centre vibrant de culture. Les habitants, principalement issus des groupes ethniques Baoulé et Gouro, continuent de préserver jalousement leurs coutumes et modes de vie ancestraux. Nous avons la chance d’assister à des danses et chants traditionnels qui reflètent la richesse de cette culture locale. Les artisans du village, réputés pour leur habileté en poterie, tissage et sculpture sur bois, offrent des créations uniques, des souvenirs authentiques et empreints de savoir-faire ancestral.

L’histoire de Kossou est également marquée par les déplacements de population liés à la construction du barrage. De nombreux villages ont été submergés par les eaux, et les habitants ont dû être relogés. Malgré cette transition difficile, les communautés locales ont fait preuve d’une résilience remarquable, reconstruisant leur vie autour du lac. Les anciens du village partagent avec nous leurs récits de cette époque, des témoignages poignants de leur attachement à cette terre et de leur capacité à s’adapter.

Nous poursuivons notre exploration en visitant le barrage de Kossou, une infrastructure impressionnante inaugurée dans les années 1970. Le barrage, long de 1 500 mètres et haut de 56 mètres, retient 28 milliards de mètres cubes d’eau. Outre la production d’électricité, il joue un rôle crucial dans l’irrigation des terres agricoles environnantes. Sa construction a eu un impact économique majeur, soutenant l’agriculture et créant des emplois dans la région. Cependant, elle a aussi causé des déplacements massifs de populations, et les défis de l’adaptation sont encore présents dans les mémoires des habitants.

Le lac de Kossou est devenu un site de grande biodiversité, abritant de nombreuses espèces de poissons, d’oiseaux et de plantes aquatiques. Cette richesse naturelle attire aujourd’hui des écotouristes et des amateurs de nature qui explorent le lac en pirogue ou à pied, profitant des paysages spectaculaires et observant la faune locale. Pour les ornithologues, Kossou est un véritable paradis, où les oiseaux abondent. Les visiteurs peuvent également s’essayer à la pêche, en découvrant les techniques locales et les différentes espèces qui peuplent les eaux du lac.

En quittant Kossou, nous faisons une dernière halte au village de Toumbokro, situé dans la région du Gbêkê, sur notre route. Ce village, principalement habité par l’ethnie Baoulé, est reconnu pour sa riche culture et ses traditions anciennes. L’économie locale repose principalement sur l’agriculture, avec de vastes plantations de cacao et de café s’étendant sur des centaines d’hectares, héritage d’une époque coloniale. Les terres fertiles, caractéristiques de la savane ivoirienne, sont propices à la culture de produits tels que le maïs, le manioc et le riz.

Toumbokro incarne la solidarité et le dynamisme des communautés rurales. Les fêtes et célébrations locales renforcent les liens entre les habitants, tandis que les récits partagés autour des foyers nous offrent un aperçu précieux de leur mode de vie ancestral. Cette dernière étape, à la croisée des traditions agricoles et des valeurs communautaires, clôture notre voyage sur une note riche en découvertes et en rencontres humaines.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de la Côte d’Ivoire et de ses environs

J 810 YAMOUSSOUKRO COTE D’IVOIRE

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La Cuisine Ivoirienne

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RESTAURANT YAKRO SUR SEINE YAMOUSSOUKRO

AGOUTI BRAISE

À notre arrivée à Yamoussoukro, la première chose qui a attiré notre attention a été le cadre pittoresque du **Yakro sur Seine**, un restaurant idéalement situé au bord du célèbre Lac aux Crocodiles Sacrés. En nous installant sur la terrasse, nous avons pu profiter d’une vue imprenable sur le lac, où les majestueux crocodiles du Nil glissaient lentement dans l’eau. L’ambiance était déjà promise à être animée, avec une scène extérieure prête à accueillir des spectacles en soirée.

L’atmosphère chaleureuse et accueillante du restaurant nous a immédiatement séduits, compensant largement la chaleur accablante de la journée. Le menu offrait une belle variété de spécialités locales, mettant en valeur la richesse culinaire de la région. Enthousiasmé par les suggestions du serveur, je me suis laissé séduire par l’agouti braisé, un plat que j’attendais avec impatience depuis notre arrivée en Côte d’Ivoire. Enzo, quant à lui, a choisi du lapin, une option qui lui était familière, tandis que Margot a opté pour un filet de bœuf au poivre vert, séduite par l’idée d’un plat savoureux et bien assaisonné. Adèle, Bastien et Nadège ont préféré des options plus légères, se dirigeant vers des snacks qui leur permettraient de profiter de l’après-midi sans se sentir trop alourdis.

Lorsque les plats sont enfin arrivés, l’excitation était palpable. La présentation était soignée, et les arômes qui s’en dégageaient mettaient l’eau à la bouche. Dès les premières bouchées, nous savions que nous avions fait le bon choix. La viande de l’agouti était parfaitement cuite, tendre et juteuse, accompagnée d’une sauce délicatement épicée qui rehaussait encore plus les saveurs. Le lapin d’Enzo était également délicieux, préparé avec une sauce aromatique qui le rendait irrésistible. Margot, ravie de son choix, affirmait que le filet de bœuf était d’une qualité exceptionnelle.

Le cadre, combiné à la qualité des plats, a véritablement rehaussé notre expérience culinaire. Nous avons pris le temps de savourer nos repas, échangeant des rires et des anecdotes tout en admirant le paysage environnant. L’idée d’une animation en soirée ajoutait une touche d’excitation à notre déjeuner, promettant une ambiance festive à la tombée de la nuit.

En somme, ce déjeuner au **Yakro sur Seine** a non seulement été une découverte culinaire enrichissante, mais a également marqué le début d’une aventure mémorable à Yamoussoukro. Nous avons quitté le restaurant avec le ventre plein et le cœur léger, prêts à explorer davantage cette ville fascinante.

RESTAURANT CHEZ MARIO YAMOUSSOUKRO

Après cette matinée bien remplie, nous nous dirigeons vers **Chez Mario**, un restaurant bien connu à Yamoussoukro pour ses spécialités italiennes. L’endroit attire d’abord par son décor original, avec des statues en métal recyclé qui ornent l’entrée, ajoutant une touche artistique et unique à l’établissement.

À l’intérieur, l’atmosphère est cosy, avec une décoration simple mais soignée, créant un cadre accueillant et chaleureux. Le service est attentionné et, fait rare dans la région, assez rapide, ce qui est particulièrement apprécié après une matinée de visites intenses.

Pour célébrer leur prochain retour en France, Enzo et Adèle nous ont gentiment offert l’apéritif. Les cocktails, magnifiques et délicieux, arborent de superbes couleurs, ajoutant une note festive à notre repas.

Nous optons pour une pizza saumon fumé-gorgonzola, des raviolis, des gnocchis ricotta-épinards, des nuggets, de l’osso bucco et même des tripes au parmesan. Tous ces plats sont servis copieusement et sont très bien réalisés, fidèles aux recettes italiennes traditionnelles. Chaque bouchée est un délice, apportant une petite touche méditerranéenne en plein cœur de la Côte d’Ivoire.

En fin de repas, le barman nous offre un limoncello en digestif pour couronner le tout, ajoutant une note sucrée et citronnée à cette expérience culinaire. **Chez Mario** nous offre ainsi une pause gourmande et agréable, parfaite pour recharger nos batteries avant de poursuivre notre exploration de Yamoussoukro.

RESTAURANT LA BRISE YAMOUSSOUKRO

Aujourd’hui, après avoir passé la matinée à la résidence Doctor’s House, nous décidons de partir à la découverte du restaurant La Brise, réputé pour ses bons commentaires. En arrivant, nous sommes rapidement séduits par l’ambiance chaleureuse du lieu et la carte variée qui combine à merveille plats locaux et options plus internationales.

Pour le repas, Bastien et moi faisons un choix gourmand en optant pour des **plats servis sur planche**. Je choisis une **superbe côte à l’os**, parfaitement cuite à point, avec une croûte dorée et une viande juteuse qui fond en bouche. Bastien de son côté, se laisse tenter par un **filet accompagné d’une sauce royale**, un plat raffiné et généreux, où la tendreté de la viande est sublimée par cette sauce riche en poivre et onctueuse.

Margot, attirée par une touche italienne, opte pour des **farfalles au gorgonzola**. Le plat est crémeux, avec la saveur du gorgonzola parfaitement équilibrée, apportant juste ce qu’il faut de caractère sans être trop puissant. Les pâtes sont al dente, et Margot semble ravie de son choix, savourant chaque bouchée.

Quant à Nadège, elle se laisse séduire par un choix plus audacieux en choisissant des **brochettes de mérou accompagnées d’une sauce à la menthe**. Le poisson est parfaitement grillé, tendre et savoureux, tandis que la sauce à la menthe ajoute une touche de fraîcheur qui rehausse magnifiquement les saveurs marines du mérou. C’est une combinaison originale qui surprend agréablement.

Le repas est un vrai succès pour chacun de nous, avec des plats bien présentés, savoureux, et servis dans une atmosphère conviviale. Nous ressortons de La Brise avec le sentiment d’avoir fait une belle découverte culinaire à Yamoussoukro, et il est certain que nous reviendrons pour explorer d’autres spécialités de ce restaurant si apprécié.

 

LES LOGEMENTS

RESIDENCE DOCTEUR HOUSE YAMOUSSOUKRO

À Yamoussoukro, nous décidons de loger à la résidence Doctor’s House pour la première partie de notre séjour, et dès notre arrivée, nous sommes agréablement surpris par l’espace qu’offre la villa mise à notre disposition. Elle est spacieuse, avec un salon confortable où nous pouvons nous détendre, et des chambres dotées de salles de bains intégrées, ce qui ajoute un vrai plus en termes de confort. Chaque chambre est équipée d’une télévision et d’une climatisation, ce qui rend nos soirées agréables et reposantes après nos journées de visite.

Bien que la cuisine soit un peu petite, elle reste suffisamment fonctionnelle pour préparer des repas simples, ce qui nous permet d’alterner entre des sorties au restaurant et des moments où nous choisissons de cuisiner nous-mêmes. Cette flexibilité nous aide à organiser nos journées à notre rythme tout en profitant des produits frais du marché local.

Un autre atout majeur de cette résidence est la cuve de réserve d’eau. Yamoussoukro connaît en effet de sérieux problèmes d’alimentation en eau, avec des coupures fréquentes et imprévisibles. L’avantage incontestable de cette villa est donc de disposer d’un système de réserve qui assure un approvisionnement en eau constant. Cela nous épargne les désagréments que peuvent subir d’autres logements, et nous permet de profiter pleinement de notre séjour sans nous soucier de l’accès à l’eau. De fait, Enzo et Adèle, confrontés dans leur logement initial à une absence d’eau prolongée, nous ont rejoints ici dans la résidence, pour leur plus grand confort.

Le salon dispose également d’une télévision, et la climatisation dans les chambres est un réel atout, surtout avec la chaleur de la région. En plus de tout cela, l’espace parking privé est très pratique, surtout pour nous qui aimons avoir la liberté de nous déplacer en voiture sans nous soucier de trouver une place.

Globalement, cette villa nous offre tout le confort nécessaire pour profiter pleinement de notre séjour à Yamoussoukro, avec assez d’espace pour se sentir à l’aise et bien situés pour découvrir la ville et ses alentours.

Tarif sur AIRBNB 56 €/NUIT

HOTEL ONYX

L’hôtel Onyx, où nous avons choisi de passer la seconde partie de notre séjour à Yamoussoukro, se distingue par son cadre moderne et accueillant. Situé à proximité des principales attractions de la ville, il représente un excellent point de départ pour nos explorations. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un personnel chaleureux et attentif, prêt à rendre notre séjour aussi agréable que possible.

Cependant, les chambres sont plutôt étroites, et la literie est trop ferme à notre goût. Il est difficile de se retrouver dans une chambre après avoir connu les espaces d’appartements ou de maisons. Les fenêtres ouvrent sur la piscine, offrant une belle vue, mais cela ne compense pas la sensation de confinement.

Malgré cela, la piscine est l’une des meilleures caractéristiques de l’Onyx. Nous avons particulièrement apprécié pouvoir nous baigner pour nous rafraîchir après nos explorations. La piscine est entourée de chaises longues, parfaites pour se détendre au soleil ou savourer un bon livre. Le bar de la piscine propose également une sélection de boissons rafraîchissantes et de collations légères, ce qui est idéal pour un moment de pause.

Nous avons testé le restaurant de l’hôtel à deux reprises. La cuisine est bonne, mais elle manque d’inventivité dans la présentation. Les plats, bien qu’appétissants, pourraient bénéficier d’une touche de créativité pour rendre l’expérience encore plus agréable. De plus, nous avons remarqué que les délais de service peuvent parfois sembler trop longs, même lorsque nous commandons en avance pour une heure fixe. Cela a un peu altéré notre expérience, car nous préférerions un service plus rapide, surtout après une journée bien remplie.

En résumé, l’hôtel Onyx nous a offert le confort nécessaire pour recharger nos batteries après des journées d’aventure. Avec son personnel attentif, ses installations modernes, et sa piscine relaxante, c’était un choix idéal pour profiter pleinement de notre séjour à Yamoussoukro, même si quelques aspects des chambres et du service pourraient être améliorés.

LES LIENS

 

 

 

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