Zone Humide d’ Imlili – DAKHLA MAROC +

La zone humide d’ Imlili est à environ 100 km au sud de la ville de Dakhla en direction de la Mauritanie. Une belle route goudronnée s’entame à gauche en direction d’ Imlili et c’est bien indiqué
La route est parfaitement rectiligne traversant des plaines désertiques. Avant d’arriver au village d’ Imlili, la route oblique à gauche et se transforme en piste assez cassante, caillouteuse et ondulée avant de devenir partiellement sableuse. Il faut suivre les traces pour arriver à un premier plateau où vous verrez une bâtisse blanche et conduites d’eau.
Puis , toujours en suivant les traces vous arriverez soudainement, au détour d’un espace dunaire et à proximité d’un campement devant une oasis en contrebas. Un panneau indique que vous êtes arrivés dans la zone humide du Sebkhet Imlily
L’oasis est composée de roseaux verts qui jaillissent de la terre craquelée. Elle a été prospectée pour la première fois en janvier 2009 dans le but d’y dénombrer, éventuellement, les oiseaux d’eau.
La Sebkha d’ Imlili était pratiquement à sec à l’exception de poches d’eau permanentes dans sa partie médiane. Les bordures de la partie nord prospectée de cette zone humide une ceinture continue d’une végétation aquatique mixte à base d’émergents hauts. C’est une dépression peu profonde (moins d’une dizaine de mètres), allongée (environ 13 km de long sur 2,5 km de large) et d’orientation générale NNE-SSW.
La dépression est entourée d’une formation dunaire sableuse sur laquelle se développe une végétation de type désertique assez dense. Dans la partie nord prospectée de la sebkha, le sol sableux est rouge brique et recouvert, dans les zones les plus sèches, d’une fine poudre blanchâtre correspondant à la cristallisation de sel. Les bordures ouest et nord de la dépression sont humides et montrent formation végétale en forme de bande continue, large de 20 à 30 mètres.
Il faut descendre la dune et la longer par la droite pour arriver au point GPS 23°16’46.4N 15°54’48.1’W. Vous trouverez à ce point précis des piscines naturelles émergeant tel des mirages au beau milieu du désert.
L’eau semble jaillir de nulle part. Pourtant dès qu’on regarde de plus près, on remarque que les bassins sont peuplés de poissons qui réagissent à notre présence.
Quelques cochevis huppé peuvent être observé à proximité. Son trait le plus caractéristique est une huppe effilée qu’il porte au sommet du crâne, qu’il peut rétracter et redresser à sa guise. Contrairement à la plupart des alouettes, le cochevis présente un manteau et un dessus brun-gris moins fortement moucheté. Ses parties inférieures sont d’une couleur chamois sableux avec des marques prononcées au niveau de la poitrine. Les femelles ont une apparence similaire aux mâles, tandis que les jeunes sont plus fortement tachetés et ont une huppe plus petite.
Sebkhet Imlili présente deux originalités par rapport à l’ensemble des zones humides marocaines. Son fonctionnement hydrologique particulier (immense sebkha
avec des trous d’eau permanente) en fait un type de zone humide unique et inconnu jusqu’à nos jours au Maroc. D’autre part, elle héberge une bonne population de Tilapia
de Guinée, poisson d’origine tropicale inconnu lui aussi de l’Afrique du Nord et du Sahara, exception faite de la Mauritanie où la présence de l’espèce reste toutefois à
confirmer.
Dès qu’on met les pieds à l’eau, ils se font un plaisir de nous chatouiller les pieds et de nous débarrasser de nos peaux mortes. Ça surprend !
PLAGE DE PORTO RICO
De retour sur la Nationale, il est nécessaire de la traverser immédiatement et de prendre la piste menant à la côte.
Portorico, une magnifique plage de sable doré et d’eau cristalline, est sans aucun doute l’une des plages les plus confidentielles du Maroc et parmi les plus belles.
Autrefois appelée « la plage privée du roi » et longtemps inaccessible au public, Porto Rico est désormais ouverte et constitue un lieu extraordinaire. Une vaste plage immaculée qui semble s’étendre à perte de vue, avec une falaise de pierre au centre.
Porto Rico se distingue par le fait qu’elle est située sur le tropique du Cancer, la latitude la plus septentrionale où il est possible d’apercevoir le soleil directement au zénith lors du solstice de juin.
C’est un lieu privilégié pour les oiseaux migrateurs, et ses formations rocheuses ainsi que son phare déserté lui confèrent une atmosphère rappelant les îles Galapagos. On y éprouve véritablement un sentiment d’isolement au monde.
VIDEO DE L’ETAPE
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RESTAURANT TALHAMAR
La brise marine nous caresse le visage tandis que nous descendons sur le sable blond, impatients de goûter à la renommée des huîtres de Dakhla. Un employé de la ferme ostréicole nous accueille, couteau à la main, et, devant nous, ouvre avec adresse ces fruits de mer nacrés. La première bouchée nous transporte : la chair délicate, à la fois saline et légèrement sucrée, explose en bouche, accompagnée d’un subtil souffle iodé que seule la rencontre de l’océan et du désert peut offrir. Nous restons là, assis sur nos serviettes, savourant chaque huître en contemplant l’horizon où la mer rejoint le ciel.
Rassasiés et conquis, nous rejoignons ensuite le restaurant Talhamar, installé face à la mer, les tables jetées sur une terrasse en bois qui grince doucement sous nos pas. Le clapotis régulier des vagues rythme notre attente tandis que, sur la carte, défilent toutes les promesses de fraîcheur dont nous rêvions : des huîtres, bien sûr, mais aussi des moules farcies, des calamars aux anneaux tendres, des poissons grillés parfumés aux herbes locales, des langoustes juteuses et même des tajines de poisson mijotés doucement dans leur tajine en terre.
Nous démarrons par quelques moules farcies, dont la chair épicée révèle un savoureux contraste entre le goût du coquillage et la rondeur des épices sahraouies. Puis viennent les calamars, juste saisis à la plancha, dont la texture souple épouse parfaitement le jus de citron et l’huile d’argan qui les nappent. Chaque bouchée nous rappelle la beauté du littoral gagné à pied quelques heures plus tôt.
Quand arrivent les poissons grillés, disposés sur un lit de légumes croquants et arrosés d’un filet d’huile d’olive, nous admirons la générosité des portions : des filets entiers, la peau légèrement carbonisée, la chair blanche et juteuse à l’intérieur. Le prix, un peu plus élevé que pour les coquillages, ne nous surprend pas tant la qualité et la quantité sont au rendez-vous.
Pour clore ce festin, nous partageons une petite langouste de 350 grammes, tendrement grésillant sous nos fourchettes. À 80 MAD, malgré sa taille modeste, elle est d’une succulence inégalée : le jus sucré de la chair se mêle à la fraîcheur du citron vert, évoquant les longues promenades sur la plage au retour du marché aux poissons.
Assis toujours en bord de mer, le regard porté sur la marée montante, nous laissons le ressac bercer nos souvenirs de cette journée. La dégustation chez Talhamar, d’une simplicité désarmante et d’une générosité authentique, restera gravée dans nos mémoires comme l’un des plus beaux instants de notre voyage à Dakhla.
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC
De retour sur la corniche de Dakhla, nous avons été immédiatement séduits par la véranda ouverte sur l’océan du Café Restaurant Terassa. Installés face aux vagues, nous ressentons tout de suite la douceur de vivre de cette escale marocaine : le vent salin dans les cheveux, le cri lointain des goélands et le clapotis rassurant de la mer.
La carte, variée comme nous les aimons, offre à la fois des snacks réconfortants — tacos, pizzas, pâtes, burgers ou pasticcio — et des mets plus traditionnels : tajines fumants, couscous du vendredi et spécialités marocaines. Nous nous réjouissons tous à l’idée de ce déjeuner en famille.
Pour notre part, nous choisissons le poisson grillé, une belle daurade d’une chair délicate, posée sur un lit de légumes croquants et arrosée d’un filet d’huile d’olive locale. Chaque bouchée, légèrement iodée, nous rappelle l’alliance parfaite entre la mer et les jardins potagers du Sahara.
Nadège se laisse tenter par une pizza au thon généreusement garnie, croûte fine et fondante, tandis que Margot savoure des spaghettis aux fruits de mer, baignés dans une sauce blanche onctueuse où crevettes et calamars semblent danser ensemble. Adèle, quant à elle, ne résiste pas à un burger maison, steak charnu, fromage fondant et pain brioché, parfait pour les petits creux. Enzo et Bastien, toujours friands de simplicité, optent pour le tacos du jour, accompagné de frites croustillantes et d’une boisson fraîche, le tout pour 50 MAD, un vrai bon plan pour les jeunes gourmands.
Dans l’ensemble, nous nous régalons et partageons un thé à la menthe XXL, servi dans une théière monumentale qui suscite autant d’étonnement que de plaisir.
Hélas, à l’heure de régler l’addition, nous découvrons que les boissons, pourtant annoncées comme incluses au menu, ont été facturées en supplément. Ce petit manquement n’entame pas notre bonne humeur, mais, sur le principe, nous regrettons que la carte ne soit pas scrupuleusement respectée.
Malgré ce couac, nous quittons le Terassa le cœur léger, bercés par le spectacle de la mer et les souvenirs gourmands de ce repas partagé en famille. L’addition s’élève à 602 MAD pour six, un souvenir un peu amer, mais sans jamais entamer la chaleur de cet endroit si accueillant.
LES LOGEMENTS
RESIDENCE TAMAYA
À notre arrivée à Dakhla, nous franchissons le portail de la résidence Tamaya le cœur léger, heureux de trouver enfin notre pied-à-terre pour les prochains jours. Au terme d’une courte montée de quelques marches, nous découvrons un bel appartement dont chaque détail nous séduit : deux chambres baignées de lumière, un petit coin toilettes dévolu à la praticité et une salle de bains parfaitement agencée. La cuisine, véritable invitation à la cuisine maison, regorge d’ustensiles, d’un grand four, d’un réfrigérateur spacieux et de plaques de cuisson flambant neuves ; nous rêvons déjà de préparer nos poissons fraîchement pêchés ou de concocter un tajine aux légumes du marché.
Une machine à laver nous assure une tranquillité bienvenue, tandis que la terrasse nous tend les bras pour étendre le linge au soleil, bercés par le chant des goélands.
Le salon marocain, confortablement aménagé autour d’une table basse à bonne hauteur, devient immédiatement notre lieu de rassemblement : le soir venu, nous nous y étalons avec un thé à la menthe, échangeant nos impressions sur la journée. Depuis les fenêtres, nous apercevons la vie du quartier : quelques pas suffisent pour rejoindre le marché municipal et ses étals animés, où les épices colorées côtoient les poissons étincelants.
Nous apprécions aussi la sécurité appréciable du lieu : pouvoir garer notre voiture juste devant, sous l’œil attentif du gardien, nous procure une sérénité non négligeable. Pour tout cela, à 55 € la nuit, nous avons trouvé une adresse à la fois accessible et confortable, parfaite pour profiter pleinement de la douceur de vivre dakhlie et préparer nos prochaines aventures.
HOTEL BARBASS
HOTEL BARBASS – à 80 km de la frontière Mauritanienne
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Dakhla et de ses environs
J 557 le SOUK et le MARCHE MUNICIPAL de DAKHLA- MAROC *
J 558 le SAHRAOUI Village et la plage de PK25 DAKHLA- MAROC *
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC *
J 559 VILLAGE DE PECHEUR DE LASSARGA DAKHLA- MAROC *
REPAS SOIR A LA RESIDENCE TAMAYA *
J 561 LA PLAGE DE PORTO RICO DAKHLA- MAROC *
LES LIENS
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