Er Rachidia et sa région – DRAA TAFILELT – MAROC +

Bienvenue au pays des 330 jours de soleil, des oasis étendues et des potentialités variées, la Province d’Er Rachidia s’étend comme un vaste territoire au sein de Drâa-Tafilalet. Sa nature est un subtil mélange de paysages minéraux, de remparts ocres parfois enneigés, de dunes de sables majestueuses et de vallées verdoyantes à perte de vue. Ce contraste saisissant en fait un véritable havre de fraîcheur au cœur d’un environnement prédésertique aride, et promet un séjour inoubliable, riche en émotions et en sensations fortes.
Le Tafilalet a été depuis longtemps un carrefour de civilisations, et le berceau de la glorieuse dynastie des Alaouites. Ce prestigieux héritage culturel et spirituel se reflète dans le patrimoine architectural inégalé que recèle la Province.
Après la magnifique journée passée hier dans les gorges d’Aouli, et surtout le moment inoubliable de partage et de distribution de vêtements dans le village d’Aouli (voir notre page New Deal For Another World), nous nous apprêtons à partir ce matin pour notre prochaine étape : Er Rachidia.
Ce qui rend cette étape particulièrement spectaculaire, c’est sans doute la traversée des gorges du Ziz et de sa vallée. La route, dès notre départ de Midelt, nous offre déjà un avant-goût enchanteur de ce qui nous attend.
LES GORGES ET LA VALLEE DU ZIZ
ARTICLE SUR LES GORGES ET VALLEE DU ZIZ
LE SOUK D’Er Rachidia
Nous nous immergeons dans l’effervescence du Souk Er Rachidia, où l’histoire se mêle aux senteurs envoûtantes des épices et au murmure des échanges commerciaux. Fondé comme carrefour des caravanes transsahariennes, ce souk incarne des siècles de traditions commerciales et sociales, héritage des tribus nomades et sédentaires qui ont façonné la région. Ses origines remontent à une époque où les échanges de dattes, de sel et d’étoffes constituaient la richesse des empires locaux, faisant de lui un pilier économique du Tafilalet.
L’architecture du souk se dévoile à travers un dédale de ruelles ombragées, bordées d’échoppes aux murs de pisé ocré, matériau traditionnel qui régule naturellement la chaleur. Les arcades basses et les étals en bois sculpté rappellent l’artisanat berbère, tandis que les herboristeries, avec leurs étagères chargées de pots en terre cuite, semblent sorties d’un récit ancestral. Plus au sud, le Ksar Asrir, bien qu’en ruines, révèle une structure défensive typique : remparts érodés, tours de guet et habitations imbriquées, autrefois protégées par des portes en acacia massif. Les moulins à farine, actionnés par des ânes, témoignent d’une ingéniosité millénaire où l’homme et l’animal coopéraient pour moudre l’orge sous le soleil implacable.
Pour les voyageurs, le Souk Er Rachidia est une porte d’entrée vers des expériences authentiques. À Souk Lhad, le commerce des dattes de la Palmeraie du Ziz captive par ses variétés — Medjool succulente, Bouzegguem au goût de miel —, tandis que les herboristes dévoilent des trésors comme le safran de Taliouine ou le cumin noir, réputé pour ses vertus digestives. À Souk Erfoud, les boutiques de fossiles exposent des ammonites polies et des orthocères vieux de 400 millions d’années, vestiges d’un océan disparu qui recouvrait jadis le Sahara. Les artisans transforment ces pierres en lampes sculptées ou en tables marbrées, mêlant préhistoire et artisanat moderne.
Une anecdote circule parmi les vendeurs : certains fossiles d’Erfoud contiendraient des « étoiles du désert », des concrétions minérales en forme d’étoile, considérées comme des porte-bonheur. Près du Ksar Asrir, un vieux meunier raconte comment ses aïeux utilisaient les ânes non seulement pour moudre le grain, mais aussi pour creuser les canaux d’irrigation, appelés khettaras, chef-d’œuvre d’ingénierie hydraulique aujourd’hui disparu.
La flore environnante est dominée par la Palmeraie du Ziz, mer verte de dattiers entrecoupée de jardins cultivant henna, menthe frisée et roseaux utilisés dans la vannerie. Les plantes aromatiques comme l’armoise blanche, utilisée en infusion contre les maux d’estomac, ou le thym de l’Atlas, ponctuent les étals. Côté faune, les ânes, robustes et patients, restent les compagnons des rares habitants travaillant près des ruines. L’oasis attire aussi des passereaux migrateurs, tandis que les lézards des sables filent entre les pierres chauffées.
Ici, chaque pierre, chaque arôme, chaque écho de rire porte l’âme d’un territoire où le désert et la vie ont tissé une histoire commune, invitant à explorer bien plus qu’un marché : un fragment vivant du Maroc saharien.
LES SOURCES BLEUES DE MESKI
Nous poursuivons notre exploration vers les Sources Bleues de Meski, un lieu empreint de mystère et de nostalgie. Bien que la source principale soit aujourd’hui tarie, son cadre enchanteur, niché à une vingtaine de kilomètres d’Errachidia, continue de captiver. Depuis un promontoire rocheux, le panorama dévoile une mosaïque de contrastes : l’ocre brûlant des collines, le vert profond de la palmeraie, et les vestiges du Ksar Meski, accroché à flanc de montagne comme un témoin silencieux des siècles passés.
AOUFOUSS ET SA PALMERAIE – Er Rachidia
Enfin, nous arrivons à Aoufouss pour déjeuner et entamons une conversation avec un voisin de table, Ahmad. Il gère un camping à proximité et vient de discuter avec les autorités sur l’avenir de la palmeraie. Non seulement l’eau pose problème ici, mais aussi les incendies qui ont ravagé un grand nombre de palmiers. Des solutions ont été envisagées et devraient être rapidement mises en place : utilisation des coupes de palmiers pour la cuisson du pain, détournement de l’eau des bassins de rétention débordants pour alimenter la nappe phréatique du Ziz, etc.
Ahmad est une personne extraordinaire qui mérite d’être connue ; il gère également une agence qui organise des road-trips en camping-car ! Les photos et vidéos qu’il nous montre sont impressionnantes ; jusqu’à 17 camping-cars se suivent dans les routes sinueuses du Toghdrat et du Dadès.
Dans ce secteur, une variété d’activités s’offrent à nous. Nous pouvons visiter différentes coopératives, partir en randonnée à pied ou à vélo dans la palmeraie, explorer la grotte d’Aoufous, et même pratiquer la pêche traditionnelle.
Nous suivons Ahmad après le repas jusqu’à son camping et son lopin de palmeraie, où il nous offre un véritable cours sur les palmiers et les dattes ! Nous avons la chance de déguster une dizaine de variétés de dattes différentes, dont la célèbre et exceptionnelle Mejloul.
De Er Rachidia Aoufouss à Erfoud
De Er Rachidia à Aoufouss et jusqu’à Erfoud, la route nationale N13 se poursuit, quittant progressivement les gorges pour traverser une vaste plaine. De temps à autre, au loin, nous apercevons quelques dunes dorées, nous rappelant que nous sommes en plein désert.
Nous faisons une halte devant le tyrannosaure, bien visible depuis la route, témoignant que cette route du désert était déjà parcourue bien avant nous… Je n’ai pas osé prendre de photo à côté du Raptor, j’ai demandé à Enzo de poser à côté de Chuky, on ne sait jamais !
Un peu plus loin, à quelques centaines de mètres, nous trouvons la source de Ain Al Ali, malheureusement bouchée par du béton. Elle ne coulait déjà plus depuis quelques temps. Quelques dromadaires attendent d’être montés, une terrasse et quelques babioles à vendre sont présentes sur place.
Puis nous arrivons en vue d’Erfoud, la porte du désert, et déjà nous apercevons au loin quelques dunes dorées. Un arrêt à une boutique de fossiles et de marbrerie nous permet d’apprécier la qualité du travail marocain. C’est incroyable de voir à quel point les pierres locales sont naturellement incrustées de toutes sortes de fossiles.
Les principaux gisements de fossiles se trouvent à 13 km de la ville, en direction de Merzouga. Ils remontent en majorité à l’Ère Primaire, quand la zone était encore sous la mer. Les nautiloïdes abondent, ainsi que les ammonites, les crinoïdes, les orthoceras, les trilobites, etc. Nous retrouvons aussi des dents et des os de poissons, des dents de requin, de crocodiles, de sauropodes et d’autres dinosaures. Sans oublier les fossiles d’araignées, de crabes, de scorpions, de trilobites avec leurs antennes, même s’il faut faire très attention aux faux.
Les orthoceras et les goniatites sont les plus abondants et forment de grandes roches sombres que les artisans d’Erfoud utilisent pour tailler des lavabos, des tables, des sources et des sculptures.
C’est également une région de minéraux. Il faut souligner, parmi ces derniers, la galène, les géodes (attention, beaucoup sont fausses!) ou la rose du désert, même si ces dernières viennent d’Algérie.
L’artisanat en pierre utilise le calcaire que présentent les fossiles d’orthoceras et de goniatites pour fabriquer divers objets : cendriers, lavabos, sources, assiettes, etc. Nous pouvons admirer cet artisanat à la sortie de l’ancienne route de Merzouga.
LES SCULPTURES DE GEANT DE VOTH
Le voyage commence ce matin avec la découverte des extraordinaires sculptures géantes de Voth, nichées en plein désert à proximité d’Erfoud. Nous prenons la route R702 à la sortie d’Erfoud en direction d’Ouled Jellal.
Après quelques kilomètres, nous faisons une première halte pour admirer une imposante dune ; des panneaux nous avaient avertis du risque d’ensablement, mais nous ne nous attendions pas à trouver des dunes de cette taille ici.
Ensuite, nous nous arrêtons près des khettaras pour trouver l’entrée de la piste menant aux sculptures. Ces khettaras représentent un système d’irrigation souterrain utilisé depuis le XVIe ou XVIIe siècle dans la région. Ce savoir-faire, introduit par les Arabes et utilisé par les Perses depuis 3000 ans, consiste à creuser une galerie depuis la nappe phréatique collectée sur les contreforts de l’Atlas. Cette eau est ensuite acheminée par gravité sur une distance de 14 km jusqu’aux zones de culture. Des puits sont creusés tous les 10 à 30 mètres pour évacuer la terre lors de la construction et pour l’entretien.
Le guide local nous propose la visite de ces souterrains , mais nous déclinons : notre priorité ce matin est la découverte des pistes et des sculptures de Voth. Gentiment il nous indique avec son bateau le chemin à prendre en faisant des dessins dans le sable à ses pieds.
La piste s’avère cahoteuse, parsemée de pierres et de zones ensablées, offrant ainsi un véritable défi à notre capacité de franchissement !
Nous parvenons aux sculptures, distantes d’un ou deux kilomètres les unes des autres. Parmi les plus célèbres, on compte la Spirale d’or, l’Escalier céleste et la Cité d’Orion. Cet art est intimement lié au paysage, une expression contemporaine qui utilise les éléments naturels comme toile de fond et matériaux de création. L’artiste à l’origine de ces œuvres est l’allemand Hannsjörg Voth, né en 1940. Il a commencé à travailler sur l’Escalier céleste en 1980, puis sur la Spirale d’or en 1993, et enfin sur la Cité d’Orion en 1998.
Nous faisons d’abord halte à la Spirale d’or, où il est requis de s’acquitter d’un droit d’entrée de 150 MAD par adulte, donnant accès aux autres sculptures.
La Spirale d’Or de Voth a été érigée entre 1992 et 1997 au-dessus d’un puits, dont le plan incliné a été conçu à partir de neuf quarts de cercle selon le Nombre d’Or.
Une rampe en pierre de 260 mètres mène au sommet de la spirale. Au centre, un escalier en colimaçon pénètre au cœur de l’édifice et descend jusqu’au fond du puits.
Plus loin, mais visible depuis la Spirale d’Or, la Cité d’Orion se dresse fièrement, avec ses tours et murailles imposantes, inspirées de la construction des kasbahs du Grand Sud. Les tours représentent les 7 principales étoiles d’Orion, constellation mentionnée dans l’odyssée d’Homère et particulièrement reconnaissable parmi les autres. À ce titre, elle se revendique comme un observatoire céleste.
Nous reprenons le chemin vers l’asphalte, non sans profiter une dernière fois des pistes et du plaisir de chalouper dans les zones sableuses. Ces routes rocailleuses et ces dunes évoquent une aventure intemporelle, une exploration dans les contrées sauvages du désert.
La découverte des sculptures de Voth a été une expérience enrichissante, nous plongeant dans un dialogue entre l’art et la nature, entre l’homme et son environnement.
Ces monuments, tel l’Escalier Céleste, qui semblent tendre vers les étoiles, nous rappellent que notre voyage ne se limite pas seulement à la terre, mais embrasse aussi les mystères célestes.
C’est avec le cœur et l’esprit remplis de cette expérience que nous reprenons la route, laissant derrière nous ces témoins silencieux du génie créatif humain au cœur du désert marocain.
ERFOUD ses marchés et souk du samedi
Participer au marché et au souk du samedi à Erfoud est une expérience animée et colorée. Malgré les dires selon lesquels celui de Rissani serait meilleur, nous avons décidé de voir par nous-mêmes, ce qui est toujours une bonne idée.
Il est fascinant de voir comment tout un quartier peut se transformer en un marché animé, où l’on peut trouver toutes sortes de produits, des objets ménagers aux vêtements en passant par les tapis. L’ambiance festive et la foule croissante ajoutent sûrement à l’excitation de l’expérience.
Les ânes tirant les provisions ajoutent une touche authentique à cette scène, rappelant peut-être des temps plus anciens où les marchés étaient le cœur battant de la vie communautaire. Profitez bien de cette immersion dans la vie quotidienne locale !
La sortie des écoles est un moment captivant. Les enfants sortent en groupe et s’approchent de vous, vous disent bonjour, demandent un crayon ou un dirham, mais surtout regardent avec attention la manière dont nos deux ados sont habillés !
Parmi les vendeurs ambulants, on note les vendeurs de fruits frais, de maïs grillé, de jus de citron vert-gingembre-sucre de canne très désaltérant, de pop-corn faits sur place… Les manèges ne sont pas ouverts à cette heure, mais cela donne une impression surannée à l’ensemble…
On trouve ici un nombre très impressionnant, de loin une très grande majorité, de femmes habillées de la tête aux pieds et voilées de noir. Bien loin de toute signification religieuse, mais une coutume ancestrale des femmes sahraouies de la région. La tenue permet de s’affranchir du vent et du sable et représente un signe distinctif de leurs origines.
LE BORJ EST
Lors de notre dernière soirée à Erfoud, alors que l’ambiance bat son plein autour des manèges et du souk, nous décidons de nous éloigner de la ville pour apprécier une vue générale depuis le Borj Est.
Situé à 3 km du centre, le Borj Est surplombe le désert et la palmeraie. Du haut de ce rocher, qui domine à la fois la ville et la palmeraie, la vue est absolument superbe.
La palmeraie de Tizimi, avec son million de palmiers, figure parmi les plus importantes du Maroc et s’étend à perte de vue le long des oueds Ziz et Rheris.
Au loin, se distinguent les premières dunes de sable, qui prennent une teinte rosée au coucher du soleil. Au sommet du rocher se dresse un ancien fort français, aujourd’hui occupé par l’armée marocaine.
RISSANI
En arrivant à Rissani, nous avons immédiatement ressenti le poids de l’histoire qui imprègne cette ville du sud-est marocain. Située sur les vestiges de l’ancienne cité caravanière de Sijilmassa, fondée au VIIIe siècle, Rissani fut autrefois un carrefour commercial majeur reliant l’Afrique subsaharienne au monde méditerranéen . C’est également le berceau de la dynastie alaouite, dont le fondateur, Moulay Ali Chérif, repose dans un mausolée que nous avons pu visiter.
MERZOUGA au sud de la provine d’Er Rachidia
ARTICLE CONSACRE A MERZOUGA
VIDEOS D’Er Rachidia ET DE SA REGION
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RESTAURANT TIRAME ER RACHIDIA
Nous sommes arrivés à Er Rachidia avec l’envie de découvrir la scène culinaire locale, bien que les options traditionnelles semblent rares. Dans ce contexte où la ville est dominée par les bars, les snacks et les fast-foods, nous avons été agréablement surpris par l’initiative de Restaurant Tirame. Dès notre entrée, nous avons ressenti une ambiance simple et conviviale qui se démarque des établissements plus touristiques. La décoration, quoique modeste, évoque les couleurs chaudes et l’authenticité de la région, et nous plonge immédiatement dans une atmosphère typique de la vie quotidienne locale.
Nous avons choisi de nous installer pour un déjeuner rapide, une option à la fois pratique et économique, parfaitement adaptée à la réalité d’Er Rachidia. La carte, bien que limitée, nous a proposé une sélection de plats qui sortaient des sentiers battus – tacos, paninis et chawarmas – un savoureux contraste avec les classiques tajine ou couscous que l’on pourrait espérer dans d’autres villes marocaines. Cette offre culinaire répondait ainsi à la demande d’un repas à la fois moderne et rapide, tout en restant fidèle aux attentes de ceux qui souhaitent un moment de réconfort après une longue journée de voyage.
Nous avons dégusté notre repas dans un cadre qui, malgré la simplicité du décor, nous a permis de nous imprégner de l’authenticité locale. La présence discrète de quelques clients locaux a ajouté une touche de familiarité, et l’accueil chaleureux du personnel a contribué à transformer ce déjeuner rapide en un moment de pause apprécié. Les plats, savamment préparés, nous ont surpris par leur équilibre de saveurs et par l’attention portée aux textures, prouvant qu’on peut trouver du plaisir gustatif même dans des espaces loin des grandes tables gastronomiques.
Ce choix, qui a permis à notre groupe de rester dans notre budget, s’est révélé être une expérience enrichissante. Nous avons compris que, parfois, s’adapter à l’offre locale, aussi modeste soit-elle, peut ouvrir la porte à une immersion authentique dans la culture d’un lieu. Dans notre cas, ce déjeuner à Tirame a apporté une touche de modernité à notre voyage, tout en nous invitant à apprécier la simplicité et la sincérité de la cuisine de rue d’Er Rachidia. Une expérience qui, malgré les contraintes, nous a permis de continuer notre aventure avec le sourire et une énergie renouvelée pour la suite du périple.
BELADI CAFE RESTAURANT AOUFOUSS
RESTAURANT MAHARA ERFOUD
Nous avons découvert le restaurant Mahara à Erfoud lors d’une halte bien méritée, situé à l’entrée de la ville sur la gauche. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par une ambiance authentique et chaleureuse qui nous a immédiatement immergés dans le cœur du Maroc saharien. La belle terrasse, décorée avec soin et ornée d’une grande carte de la région affichée en façade, nous a invités à nous installer et à profiter du calme qui règne dans ce lieu atypique.
En nous asseyant, nous avons remarqué que le décor reflétait l’esprit d’Erfoud et de ses environs : des touches de couleurs locales et des objets traditionnels nous rappelaient les voyages à travers le désert. Le jeune homme qui nous a accueilli, parlant un anglais fluide et un français accessible, nous a immédiatement mis à l’aise. Sa bonne humeur et sa connaissance du milieu nous ont permis de découvrir avec enthousiasme non seulement le restaurant, mais également son site internet dédié aux immersions chez les nomades, à l’exploration des fossiles et aux excursions vers le Sahara.
Nous avons dégusté avec plaisir les spécialités de la région. Le Madfouna, plat emblématique originaire de Rissani et véritable refuge des traditions culinaires du terroir, nous a transportés par sa richesse gustative et son assemblage de saveurs savamment orchestré. Nous avons également apprécié le Khlea, préparé avec un soin ancestral, qui se déguste en tajine brûlant avec un œuf. Ces plats, alliant des techniques de préparation traditionnelles à des ingrédients locaux d’exception, ont su éveiller nos papilles et nous offrir un véritable voyage sensoriel.
Au-delà de la table, nous avons été frappés par l’atmosphère conviviale qui règne dans ce lieu. Autour de nous, les discussions animées et le sourire sincère des habitants créent un environnement de partage et de découverte. Le restaurant Mahara se présente ainsi non seulement comme un espace de restauration, mais également comme une porte d’entrée vers la culture et les traditions d’Erfoud. Par son service attentif et ses ambiances qui oscillent entre modernité et authenticité, il nous a permis de vivre un moment de pause délicieux et de nous reconnecter avec l’essence même du voyage au Maroc.
Cet instant passé au Mahara nous a renforcés dans l’idée que, même dans les endroits les plus reculés, on peut trouver des trésors de convivialité et d’authenticité qui nourrissent l’âme et élargissent notre horizon. C’est avec un sentiment de gratitude et d’émerveillement que nous avons quitté le restaurant, prêts à poursuivre notre aventure dans le vaste désert du Sahara.
PALM’S HOTEL CLUB ERFOUD
Nous avons franchi les portes du Palm’s Hotel Club Erfoud avec l’espoir d’une pause gourmande au cœur du désert. Dès notre entrée, nous avons été frappés par l’authenticité du lieu : la structure en pisé rappelle les anciennes kasbahs, et chaque détail du décor, pensé avec soin, nous immerge dans l’atmosphère chaleureuse et rustique propre à cette région. La piscine, véritable oasis au milieu des étendues arides, invite à la détente après une journée de découverte dans le désert d’Erfoud.
Le cadre extérieur se fond parfaitement avec l’esprit de l’hôtel club, alliant modernité et tradition. Nous avons parcouru la terrasse, où de petites tables ombragées offrent un espace de convivialité propice aux échanges, renforçant le sentiment d’appartenance à une communauté où chaque visiteur est accueilli comme un ami. Cependant, nous avons rapidement constaté que malgré la splendeur du décor, la carte du restaurant restait d’une simplicité étonnante, avec des tarifs alignés sur ceux des autres établissements de la ville.
Ce constat nous a conduits à opter pour le couscous, une valeur sûre qui, en dépit de sa simplicité, nous a permis de savourer les riches traditions culinaires locales. Pour un groupe de quatre personnes, ce plat nous était proposé pour 300 MAD, et en ajoutant les boissons, le total montait à 420 MAD. Ce prix, à la fois raisonnable et transparent, nous a confortés dans notre choix, nous assurant un moment de plaisir sans compromis.
Pendant le repas, nous avons apprécié la générosité du service et l’ambiance détendue qui régnait dans le restaurant. Les assiettes soigneusement dressées, la convivialité du personnel et le murmure discret du vent sur la terrasse nous rappelaient que, dans ce lieu, c’est surtout l’expérience et le partage qui priment sur les artifices. Ce déjeuner nous a permis de faire une pause savoureuse, tout en nous offrant un aperçu de la vie quotidienne dans cette partie isolée du Maroc, où traditions et modernité se rencontrent sans heurts.
En somme, notre passage au Palm’s Hotel Club Erfoud a été une parenthèse de calme et de dépaysement, où l’architecture authentique du lieu, la douceur d’une piscine invitante et la simplicité d’une carte bien pensée ont su offrir une expérience culinaire mémorable au cœur du désert.
RESTAURANT DAKAR ERFOUD
L’omelette berbère marocaine, également connue sous le nom de chakchouka, est une délicieuse spécialité que nous avons eu le plaisir de déguster au restaurant Dakar à Erfoud. Inspirée d’un plat berbère traditionnel, cette omelette parfumée est une alternative merveilleuse aux tajines et couscous plus traditionnels.
Originaire des déserts d’Afrique du Nord, cette omelette est un plat polyvalent qui peut être apprécié à tout moment de la journée. Souvent préparée dans une poêle en fonte ou un tajine, elle fait régulièrement son apparition sur les menus au Maroc, en Algérie, en Libye, en Tunisie et en Egypte.
L’omelette berbère est généralement épicée et composée d’œufs pochés dans une sauce savoureuse à base de tomates, d’oignons, d’épices et de poivrons. Les ingrédients tels que les tomates, les oignons, le cumin, le paprika rouge sucré, le poivre, le ras el hannout et le safran sont des éléments courants dans la cuisine marocaine et ajoutent une profondeur de saveur à ce plat.
La préparation de l’omelette berbère implique souvent de cuire la sauce de tomates dans un tajine, puis d’ajouter les œufs et de les pocher dans la sauce jusqu’à ce qu’ils soient cuits. Ce plat polyvalent peut être apprécié au petit déjeuner, au brunch, en accompagnement ou même en plat principal pour le déjeuner ou le dîner.
Le coût total de notre repas, comprenant une salade marocaine, un tajine de keftas aux œufs, des brochettes de dinde, ainsi que des boissons comme des Oulmes et des thés, s’est élevé à 320 MAD. Un prix raisonnable pour une expérience culinaire authentique et délicieuse au cœur du Maroc.
LE KHLEA DU RESTAURANT DES DUNES ERFOUD
Lors de notre passage au Restaurant des Dunes à Erfoud, nous avons eu l’occasion de goûter un khlea qui nous a véritablement transportés dans les traditions culinaires du désert marocain. Nous avons été fascinés par l’histoire et le savoir-faire qui se cachent derrière ce plat emblématique. La préparation minutieuse nous a rappelé combien chaque étape, du soin apporté à la découpe de la viande en fines lanières jusqu’au temps patiemment consacré à la marinade dans un subtil mélange d’épices, est essentielle pour obtenir cette texture et cette intensité de goût caractéristiques. Nous avons appris que, après avoir été marinée avec de l’ail, de la coriandre et du cumin, la viande est laissée à sécher au soleil, étape qui accentue son arôme et sa dureté, avant d’être cuite dans un savant mélange d’eau, d’huile et de graisse animale. Ce procédé, repris ensuite une fois la viande refroidie, permet de la conserver pendant longtemps, une prouesse qui nous a semblé presque magique tant elle assure une explosion de saveurs après des mois voire des années de préservation naturelle.
Lorsque le khlea nous a été servi dans un tajine brûlant accompagné d’un œuf, nous avons tout de suite compris la richesse et la profondeur des traditions qui animent ces recettes ancestrales. La chaleur du tajine, la tendreté de la viande et le contraste apporté par l’œuf créaient une harmonie surprenante, transformant chaque bouchée en une véritable célébration du terroir et de l’histoire locale. Ce repas, auquel se joignaient d’autres plats tels que des pizzas et un tajine de poulet au citron, était proposé à un tarif qui nous a semblé tout à fait raisonnable, nous permettant de savourer ce moment de convivialité et de découverte sans contrainte.
Au-delà des aspects gustatifs, ce khlea nous a raconté l’histoire d’un peuple qui a su conserver et transmettre son patrimoine culinaire avec fierté et ingéniosité. Nous avons quitté le Restaurant des Dunes avec le sentiment d’avoir participé, ne serait-ce qu’un instant, à une tradition millénaire, enrichissant notre voyage de souvenirs authentiques et de saveurs inoubliables.
CAFE SNACK HAMID MERZOUGA
Nous avons découvert le Café Snack Hamid à Merzouga, une petite adresse qui, de prime abord, ne fait pas de promesses extravagantes, mais qui s’est révélée être une véritable perle pour les amateurs de cuisine simple et authentique. Dès l’instant où nous y sommes entrés, l’ambiance décontractée et l’accueil chaleureux nous ont immédiatement mis à l’aise. L’établissement, modeste dans sa structure, possède un certain charme rustique qui témoigne de l’esprit des lieux, mêlant des influences locales et le style épuré des établissements de la région du désert.
La décoration, sans fioritures, laisse toutefois place à la convivialité et à la praticité. Des tables en bois usé, quelques touches de couleurs apportées par des objets artisanaux et des affiches colorées sur le mur rappellent la vie quotidienne d’une ville authentique du désert. Ici, loin de l’extravagance touristique, l’essentiel est offert : de bons plats à des prix raisonnables, un véritable bonheur pour ceux qui cherchent à goûter aux saveurs locales sans se ruiner.
Nous avons opté pour une formule qui nous permettait de profiter pleinement de l’offre culinaire proposée. Le menu à 55 MAD, composé de brochettes accompagnées d’un dessert, nous a séduits par sa simplicité et sa qualité, tandis que pour ceux d’entre nous qui avaient envie d’une touche plus traditionnelle, le menu à 70 MAD, avec son option de tajine ou de dessert, s’est avéré une alternative savoureuse. La spécialité du kalya, à seulement 35 MAD, qui s’inscrit dans la continuité d’une tradition culinaire locale, a également trouvé sa place sur nos tables. Finalement, en partageant trois menus et trois portions de kalya avec nos boissons, nous avons obtenu pour un groupe de six un repas complet et équilibré, le tout pour 285 MAD, un tarif qui nous a semblé être une excellente affaire compte tenu du rapport qualité-prix.
Au-delà du simple aspect gastronomique, cette expérience nous a permis de ressentir l’âme de Merzouga. En dégustant ces plats, nous avons eu le sentiment de participer à une tradition culinaire qui, malgré la modernité des lieux, reste profondément ancrée dans le terroir et dans le quotidien des habitants. Chaque bouchée nous rappelait que, parfois, l’authenticité et la simplicité sont les meilleures recettes pour voyager par le goût. Ce déjeuner s’est imposé comme une escale de fraîcheur et de partage, où l’on se rend compte que l’expérience culinaire n’est pas uniquement une affaire de haute gastronomie, mais surtout un moment de convivialité qui renforce le lien entre les cultures et enrichit notre voyage de souvenirs chaleureux.
RESTAURANT RUE PRINCIPALE DE MERZOUGA
Nous n’avons pas retenu le nom de ce restaruant... Pourtant nous y avons bien mangé. Belle terrasse à l’arrière avec fontaine, patios individuels confortables et bon repas !
LES LOGEMENTS
APPARTEMENT CHEZ MOULAY EL HASSAN– ER RACHIDIA– MAROC
Nous avons découvert l’appartement chez Moulay El Hassan à Er Rachidia, et dès notre arrivée, nous avons senti que nos attentes en matière de confort se transformaient à mesure que nous descendions vers le sud. Les installations, bien que modestes, témoignaient d’une vie authentique où la simplicité prime sur le luxe moderne. Ici, les douches se présentent sous une forme ouverte, juxtaposées aux toilettes et au lavabo, rappelant un mode de vie où les routines quotidiennes sont vécues avec efficacité sans artifices superflus. Les ustensiles de cuisine, tout aussi basiques, et la qualité des lits, qui laissent parfois à désirer, nous rappellent que le confort matériel n’est pas toujours l’essence même de l’hospitalité.
Ce qui a véritablement rehaussé notre séjour, c’est l’accueil chaleureux et généreux de Moulay El Hassan. Dès que nous avons franchi le seuil de l’appartement, il nous a accueillis avec un sourire sincère et un esprit de partage qui a immédiatement compensé les petites contraintes du lieu. Nous avons été conviés à déguster de délicieuses crêpes, servies avec des accompagnements traditionnels – confiture artisanale, miel doré et amlou riche et onctueux – qui ont su raviver nos papilles et nous transporter dans un univers de saveurs authentiquement marocaines. Ce moment de gourmandise a illuminé notre journée, nous rappelant que la véritable richesse d’un voyage réside souvent dans des gestes simples et sincères.
Au-delà de ces délices culinaires, notre hôte a su nous surprendre en nous fournissant un barbecue accompagné de charbon, nous offrant ainsi la possibilité de prolonger notre rencontre dans une atmosphère conviviale en plein air. Nous avons partagé autour de ce feu improvisé, appréciant la quiétude du désert et le calme qui s’impose à l’instant, ponctué par le bruissement du vent sur la campagne environnante. Ce geste, à la fois inattendu et précieux, était le reflet d’une hospitalité qui valorise le partage et les relations humaines, bien plus que l’obsession du confort moderne.
Au fil de notre séjour, nous avons également pris le temps de contempler le caractère architectural de l’appartement, qui évoque avec simplicité l’histoire et les traditions locales. Les murs en pisé et la décoration authentique racontent un passé où la construction se faisait main dans la main avec la nature, et où chaque pierre semblait imprégnée de souvenirs et de savoir-faire ancestral. Ce cadre, empreint d’une atmosphère méditative, nous a permis de nous reconnecter à l’essence même de la vie quotidienne dans cette région.
Ainsi, malgré l’absence des équipements modernes auxquels nous étions habitués, nous avons trouvé dans cet humble appartement une véritable leçon de convivialité et d’humanité. Chaque moment passé chez Moulay El Hassan a été une invitation à apprécier la beauté des choses simples et à comprendre que, parfois, c’est le geste chaleureux d’un hôte qui fait toute la différence. Ce séjour nous a rappelé que le confort ne réside pas uniquement dans les matériaux, mais surtout dans les échanges sincères et les souvenirs que l’on rapporte au cœur, bien plus précieux que tout le luxe du monde.
MAISON CHEZ FATIMA ZAHRA– ERFOUD– MAROC
Nous avons séjourné chez Fatima Zahra à Erfoud et, dès notre arrivée en plein cœur du centre-ville, nous avons tout de suite perçu le charme authentique de cette maison qui respire la tradition marocaine. Les espaces généreux et le grand salon marocain, aux allures de kasbah, nous ont séduits par leur décoration typiquement locale et leurs ambiances chaleureuses, invitant à partager des moments de détente authentiques. Le coin repas, agrémenté d’une télévision, offrait un espace convivial où se mêlent les souvenirs d’un passé empreint de tradition et la modernité discrète du quotidien.
Pourtant, malgré l’accueil chaleureux de Fatima et l’atmosphère qui nous transportait dans l’art de vivre local, nous avons aussi constaté quelques imperfections. Les deux chambres, bien que décorées avec soin et reflétant la simplicité du style traditionnel, nous ont paru manquer cruellement de confort ; nous avons trouvé, notamment, que les lits simples dans le salon marocain étaient très durs et peu propices à des nuits reposantes. La salle de bains, quant à elle, ne laissait guère de place au luxe malgré une douche qui compensait en partie par la qualité de l’eau chaude et une pression bien maîtrisée.
La cuisine, qui se voulait fonctionnelle et ancrée dans le quotidien modeste du lieu, manquait malheureusement d’équipements essentiels. L’absence d’un four et le nombre insuffisant d’assiettes et de verres ont forcé notre groupe à improviser et à apprécier les plats, malgré tout, grâce à la générosité de nos hôtes. Ce séjour chez Fatima Zahra nous a permis de vivre une expérience authentique, marquée par des échanges sincères et une hospitalité sans pareil, même si le confort matériel pourrait être amélioré pour offrir un repos plus serein. En dépit de ces quelques contraintes, nous sommes repartis avec le souvenir d’une immersion vraie dans l’âme d’Erfoud, où la chaleur humaine et le partage ont su transformer les petits défauts en une aventure mémorable, révélatrice de l’authenticité de la vie marocaine.
MAISON CHEZ HASSAN– MERZOUGA– MAROC
Nous avons découvert la Maison chez Hassan à Merzouga, une véritable pépite nichée au cœur du village. Dès notre arrivée, nous avons été charmés par cette maison typique en pisé, où l’architecture traditionnelle se marie parfaitement avec un confort moderne. La façade, construite en terre battue et ornée de motifs locaux, évoque l’histoire et l’âme des habitations marocaines, tandis que le parking pratique à l’avant témoigne d’une attention particulière aux détails pour les visiteurs arrivant de loin.
En franchissant le seuil, nous avons été accueillis par un intérieur magnifiquement décoré qui respire la chaleur et l’hospitalité. Le grand salon marocain, orné de tapis et de lampes artisanales, s’articule autour d’une cheminée qui diffuse une douce chaleur, rappelant les soirées conviviales passées en famille ou entre amis dans le désert. Les deux chambres, spacieuses et décorées dans une palette de couleurs chaudes, offrent un espace de repos agréable, où chaque détail semble avoir été pensé pour allier tradition et confort contemporain.
La maison se distingue également par sa salle de bains élégante, où la modernité se fond harmonieusement avec le style local, et une cuisine bien équipée qui invite à préparer des plats inspirés des saveurs du Maroc. Chaque recoin de cette demeure raconte une histoire de savoir-faire artisanal et de respect des traditions : les murs en pisé, les voûtes discrètes et même la disposition des espaces rappellent les principes de l’architecture vernaculaire, conçue pour résister aux rigueurs du désert tout en offrant une atmosphère apaisante.
Mais ce qui nous a particulièrement conquis, c’est la superbe terrasse qui s’ouvre sur l’immensité du désert. Allongés sur les coussins, nous avons pu admirer le coucher de soleil sur les dunes, un spectacle immuable qui, chaque soir, renouvelait notre émerveillement. Le calme environnant, ponctué par le murmure du vent sur le sable et les échos lointains d’une faune discrète – peut-être le passage furtif d’un fennec ou le chant des oiseaux migrateurs – ajoutait une dimension presque méditative à notre séjour.
La Maison chez Hassan n’est pas seulement un lieu de repos, c’est aussi une invitation à vivre l’expérience authentique de Merzouga. Louée en direct pour 300 MAD la nuit, elle permet de se plonger dans le rythme tranquille du village, de partager des moments de convivialité et de s’imprégner de l’atmosphère unique du sud marocain. Nous avons quitté ce havre avec la sensation d’avoir découvert un véritable trésor, une adresse où l’histoire, l’architecture et l’âme du désert se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable.
LIEN VERS LES PHOTOS D’Er Rachidia et ses environs
J 453 LES GORGES ET VALLEE DU ZIZ ER RACHIDIA – MAROC
J 454 LA VALLEE DU ZIZ – SOURCES BLEUES ET AOUFOUSS – MAROC
J 455 LA VALLEE DU ZIZ – DE LA PALMERAIE DE TAFILALET A ERFOUD – MAROC
Le Festival de la datte d’Erfoud DRAA TAFILALET MAROC
J 456 LES SCULPTURES GEANTES DE VOTH – ERFOUD – MAROC
J 457 ERFOUD MARCHES ET SOUKS DU SAMEDI- MAROC
RESTAURANT DAKAR ET OMELETTE BERBERE
COUCHER DE SOLEIL SUR LE BORJ EST ERFOUD
LE KHLEA DU RESTAURANT DES DUNES ERFOUD
J 458 SOUK DU DIMANCHE A RISSANI
J 458 ARRIVEE A MERZOUGA- MAROC
RESTAURANT CHEZ AHMAD MERZOUGA
J 459 LES PISTES DE SABLE AUTOUR DE L’ERG CHEBI MERZOUGA- MAROC
LES LIENS
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