Les Gorges et la vallée du ZIZ – MAROC *
Explorer toutes les merveilles de la vallée du Ziz en une seule journée relève de l’impossible. Entre les ksours cachés dans les palmeraies, les sites archéologiques et les autres attractions touristiques, il est préférable de planifier une randonnée sur plusieurs jours.
En vous promenant à pied ou à dos d’âne, vous serez émerveillés par les contrastes saisissants entre la luxuriante verdure des somptueux jardins et la nudité des parois rocheuses abruptes le long des gorges. Vous aurez surtout l’occasion de rencontrer les habitants qui peuplent ces terres depuis des générations. Leur hospitalité traditionnelle et la richesse de leur diversité culturelle leur ont valu une reconnaissance internationale !
La route nationale N°13 offre également une belle opportunité de découvrir la vallée. En effet, la route reliant Midelt à Erfoud longe le Fleuve Ziz sur plus de 200 km, offrant des paysages aussi variés qu’époustouflants : des montagnes aux falaises calcaires, en passant par des étendues de verdure, des monuments et des gorges. Chaque arrêt révèle une nouvelle merveille, témoignant d’une part de l’histoire de la région. Un arrêt avant Aoufouss offre même un point de vue exceptionnel, là où la vallée se resserre autour du lit de la rivière Ziz.
Descendre dans la vallée offre également de belles opportunités de visiter les différents ksours qui la composent. Des scènes de vie oasienne admirablement préservées vous attendent, surtout à cette époque d’octobre, au moment de la récolte des dattes.
À certains endroits, les paysages se transforment en décors dignes des films Western, évoquant le Plateau du Colorado et le Grand Canyon de l’Arizona.
La vallée du Ziz est un exemple parfait de polyculture. Outre les palmiers, les champs abritent une multitude d’autres cultures telles que des arbres fruitiers, du cumin, des céréales, de la luzerne et des légumes.
Depuis le lancement de plusieurs programmes visant à redynamiser l’agriculture, celle-ci a connu un essor remarquable, surtout parmi les jeunes de la région. L’objectif est de les encourager à reprendre les activités de leurs ancêtres et à faire revivre leurs terres. En conséquence, de nombreuses compétences locales sont revenues aux sources, apportant avec elles des technologies et un savoir-faire modernes qui complètent les traditions héritées du passé.
La valorisation de l’agriculture dans la vallée ne se fait pas au détriment des écosystèmes et des ressources hydrauliques. La rationalisation de l’irrigation et le respect de la biosphère sont au cœur de chaque projet. Grâce à ces efforts conjoints, la vallée a métamorphosé son paysage en à peine deux décennies.
LA TRAVERSEE DES GORGES
Le fleuve Ziz traverse une vallée ponctuée de nombreuses villes, formant la plus grande palmeraie du Maroc : l’Oasis du Tafilalet. Les gorges du Ziz, situées au-dessus de falaises imposantes, assurent l’irrigation des palmeraies.
Parmi les étapes incontournables le long des gorges du Ziz, Er Rachidia se distingue comme une escale parfaite pour explorer cette région. Nichée à l’est du pays, Er Rachidia accueille les voyageurs désireux de découvrir les gorges du Ziz. Cette région harmonise ainsi montagne et désert, offrant un panorama d’une beauté exceptionnelle.
Les gorges du Ziz se nichent au cœur de falaises calcaires, alimentant en eau les palmeraies et les oasis environnantes. Les falaises rouges qui bordent les gorges du Ziz sont spectaculaires et offrent des panoramas rares.
Une ancienne route, autrefois empruntée par les caravanes, surplombe la gorge créée par le Ziz, offrant une vue imprenable sur la palmeraie et les villages fortifiés environnants. Elle serpente entre les falaises et le long du Ziz, où vivent les nomades Berbères.
Ces derniers tirent profit de l’eau du Ziz pour leurs cultures et l’élevage de petits animaux. Vivant en parfaite harmonie avec la nature, ces nomades semblent figés dans le temps. Les oasis luxuriantes offrent un contraste saisissant avec le reste du paysage aride, constituant de véritables havres de paix avant le désert saharien.
Nous faisons une brève halte à l’entrée des gorges, à Tawahit, et constatons avec tristesse le quasi-assèchement du fleuve. À peine suffisamment d’eau reste-t-il pour permettre aux femmes de laver leur linge… Il y a à peine 20 ans, le fleuve Ziz était bien plus présent, témoignant des changements dramatiques intervenus dans cette région au fil du temps.
Ce constat nous le faisons un peu plus loin, près du barrage, où seules quelques taches bleu-turquoise se détachent du rouge de la pierre environnante… Évidemment, des Darmshan Falls, il ne reste plus rien, mais cela n’entame en rien la beauté saisissante du paysage.
Outre le panorama magnifique qu’elle offre, cette crevasse, sculptée dans un plateau calcaire vieux de plusieurs millions d’années, permet également aux passionnés de géologie d’étudier les différents types de roches qui la constituent.
À la fin du 20e siècle, d’importantes découvertes ont été réalisées sur ce site, notamment des vestiges de dinosaures jusque-là inconnus. Cette trouvaille démontre que dès la préhistoire, les gorges du Ziz étaient un passage fréquenté.
Certains nomades, en revanche, demeurent très farouches et préfèrent éviter les contacts avec les touristes. Les femmes notamment sont réservées et il est rare de pouvoir les approcher de près. Ainsi, les gorges du Ziz conservent encore quelques mystères.
Les villes situées dans la vallée accueillent les vacanciers dans des maisons d’hôtes offrant un hébergement chez l’habitant. Ce type de séjour permet une immersion authentique dans la culture marocaine, offrant aux visiteurs une expérience enrichissante et mémorable.
TUNNEL DU LEGIONNAIRE – TUNNEL ZAABAL
Le Tunnel du Légionnaire, également connu sous le nom de Tunnel Zaabal, constitue un point d’intérêt majeur dans la région.
Juste avant d’atteindre le Tunnel du Légionnaire, creusé dans le calcaire, la vallée se rétrécit, et la route s’engage en corniche dans un corridor étroit, bordé de palmeraies étroites surmontées de ksour et de la kasbah d’Ifri.
Ce tunnel possède une histoire fascinante. Peu de temps après la fin de la guerre du Rif, l’armée française avait entrepris la construction d’une route de 150 km reliant Midelt à Erfoud, traversant ainsi les gorges du Ziz. Confrontés à un massif de granit rouge bloquant le passage, les légionnaires ont dû creuser ce tunnel. Les travaux, débutés en 1927, se sont achevés l’année suivante. Malheureusement, plusieurs hommes ont été blessés, et l’un a même perdu la vie lors d’une explosion.
La sauvage rudesse de ce paysage laisse une impression indélébile. En tournant un virage, on découvre le barrage d’Hassan Addakhil.
La vallée abrite plusieurs kasbahs, parmi lesquelles se distingue la magnifique Kasbah d’Ifri, bordée de palmiers, où le barrage forme un étang splendide. La Porte d’Erfoud marque la fin de la traversée du Ziz, annonçant l’approche du désert.
BARRAGE ALL HASSAN ADDAKHIL
Le Barrage Al Hassan Addakhil marque un tournant dans le paysage de la vallée, qui s’ouvre désormais sur plusieurs villages en pisé, notamment les ksour d’Ifri, Tasma’int, Ayt Youssef ou Dawd, ainsi que Aït Atman et Aït Manzou.
Dans cette région, la palmeraie semble s’étendre à perte de vue, tandis que les falaises dignes du Far West persistent, créant un décor enchanteur.
Des casbahs, principalement construites en pisé, un mélange d’argile et de terre crue tassée selon une technique ancestrale, économique et respectueuse de l’environnement, ponctuent la vallée. Parmi celles-ci, la Kasbah d’Ifri se démarque, où le barrage forme un étang magnifique bordé de palmiers.
Quelques belvédères en bordure de la route offrent l’occasion de s’arrêter et d’admirer pleinement le paysage. Nous apercevons également l’oued Ziz à proximité du réservoir. Il semble insignifiant face à l’immensité de ce lac artificiel, le réservoir s’étendant sur une longueur de 6 km.
La construction de ce barrage a débuté en 1968 et s’est achevée trois ans plus tard. Son objectif principal était de réguler l’oued pour prévenir les inondations des terres agricoles dans la vallée du Ziz.
La route serpente ensuite le long des rives sinueuses du lac de retenue, où les parois rouges plongent dans une eau d’un vert émeraude, avant de nous conduire à Er Rachidia.
PORTE D’ERFOUD – Er Rachidia
La Porte d’Erfoud marque la fin de la traversée du Ziz, signalant l’entrée dans le désert.
LIEN VERS LES PHOTOS D’Er Rachidia et ses environs
J 453 LES GORGES ET VALLEE DU ZIZ ER RACHIDIA – MAROC *
RESTAURANT TIRAME ER RACHIDIA *
J 454 LA VALLEE DU ZIZ – SOURCES BLEUES ET AOUFOUSS – MAROC *
J 455 LA VALLEE DU ZIZ – DE LA PALMERAIE DE TAFILALET A ERFOUD – MAROC *
Le Festival de la datte d’Erfoud DRAA TAFILALET MAROC *
J 456 LES SCULPTURES GEANTES DE VOTH – ERFOUD – MAROC *
J 457 ERFOUD MARCHES ET SOUKS DU SAMEDI- MAROC *
RESTAURANT DAKAR ET OMELETTE BERBERE *
COUCHER DE SOLEIL SUR LE BORJ EST ERFOUD *
LE KHLEA DU RESTAURANT DES DUNES ERFOUD *
J 458 SOUK DU DIMANCHE A RISSANI *
J 458 ARRIVEE A MERZOUGA- MAROC *
RESTAURANT CHEZ AHMAD MERZOUGA *
J 459 LES PISTES DE SABLE AUTOUR DE L’ERG CHEBI MERZOUGA- MAROC *
J 459 LES PISTES DE SABLE AUTOUR DE L’ERG CHEBI MERZOUGA- *
Sortie dromadaire au coucher de soleil sur l’ Erg Chebbi *
J 460 VISITE DE RISSANI et route de TINGHIR- MAROC *
VIDEOS D’Er Rachidia ET DE SA REGION
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LA GASTRONOMIE MAROCAINE
Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE
RESTAURANT TIRAME ER RACHIDIA
Bonsoir ! Trouver un restaurant à Er Rachidia peut en effet être un défi, surtout avec la prédominance des bars, snacks et fast-foods. La ville voit peu de touristes, la plupart se dirigeant directement vers Merzouga. De plus, les habitants ont souvent leurs propres préférences culinaires et ne fréquentent pas nécessairement les restaurants traditionnels pour des plats comme le tajine ou le couscous.
Dans ce contexte, un déjeuner rapide de tacos, paninis et chawarmas pour quatre personnes avec les boissons pour 238 MAD semble être une option pratique et économique. C’est une façon de s’adapter à l’offre culinaire disponible et de continuer à profiter du voyage malgré les contraintes rencontrées.
BELADI CAFE RESTAURANT AOUFOUSS
Au Beladi Café Restaurant à Aoufouss, nous faisons une pause déjeuner lors de notre visite de la palmeraie de Tafilelt, l’une des plus grandes au monde et la plus grande du Maroc.
L’ambiance y est très sympathique, les gens échangent et s’intéressent à notre petit groupe. Les discussions sont chaleureuses et nous passons un agréable moment !
Le menu offre peu de choix, mais les brochettes de dinde sont excellentes, tout comme le tajine de dinde, ce qui nous convient parfaitement.
Pour un groupe de 6 personnes, le prix avec les boissons s’élève à 420 MAD.
RESTAURANT MAHARA ERFOUD
Le restaurant Mahara à Erfoud est situé à l’entrée de la ville sur la gauche. Une belle terrasse bien décorée accueille les visiteurs, avec une carte de la région affichée sur le mur de la devanture.
Un jeune homme très sympathique nous accueille, parlant anglais et un peu français, mais la communication passe bien. Quelques plats à la carte proposent des spécialités de la région, comme le Madfouna ou encore le Kalya.
Le Madfouna, une spécialité de Rissani, berceau de la dynastie Alaouite, est une préparation du terroir très riche. C’est un plat complet qui se compose de pâte à pain, de dés de viande, d’amandes, d’épices, d’herbes, d’oignons, etc. La pâte est façonnée comme du pain, puis la farce est étalée sur la première partie, recouverte de la deuxième partie, et les bouts du pain sont fermés pour renfermer la farce. Il est cuit au four beldi du quartier de préférence.
Le Khlea est préparé en coupant la viande en lanières et en la laissant sécher au soleil après l’avoir marinée dans de l’ail, de la coriandre et du cumin. La viande est cuite dans un mélange d’eau, d’huile et de graisse animale. Une fois refroidie, la viande est immergée dans davantage de graisse animale et laissée sécher. Le Khlea peut être conservé jusqu’à deux ans à température ambiante. Il est ensuite servi en tajine brûlant avec un œuf.
C’est un excellent restaurant, et comme indiqué plus haut, le service est très sympathique avec ce jeune homme qui nous montre son site internet. Il propose des immersions chez les nomades, la découverte des fossiles ou encore du shopping, des excursions vers le Sahara. Son site : saharafossils.moroccoexplores.com !
PALM’S HOTEL CLUB ERFOUD
Au Palm’s Hotel Club Erfoud, ce n’est pas seulement l’apparence qui définit le prix. Certes, le cadre de cet hôtel club est splendide, avec sa structure en pisé qui rappelle les kasbahs, sa piscine invitante et son décor soigné. Cependant, la simplicité de la carte et les tarifs similaires à ceux des autres restaurants de la ville peuvent surprendre.
Aujourd’hui, nous optons pour le couscous, une valeur sûre, proposé à 300 MAD pour 4 personnes, soit 420 avec les boissons incluses. Une offre qui semble raisonnable et qui nous incite à ne pas passer notre chemin !
RESTAURANT DAKAR ERFOUD
L’omelette berbère marocaine, également connue sous le nom de chakchouka, est une délicieuse spécialité que nous avons eu le plaisir de déguster au restaurant Dakar à Erfoud. Inspirée d’un plat berbère traditionnel, cette omelette parfumée est une alternative merveilleuse aux tajines et couscous plus traditionnels.
Originaire des déserts d’Afrique du Nord, cette omelette est un plat polyvalent qui peut être apprécié à tout moment de la journée. Souvent préparée dans une poêle en fonte ou un tajine, elle fait régulièrement son apparition sur les menus au Maroc, en Algérie, en Libye, en Tunisie et en Egypte.
L’omelette berbère est généralement épicée et composée d’œufs pochés dans une sauce savoureuse à base de tomates, d’oignons, d’épices et de poivrons. Les ingrédients tels que les tomates, les oignons, le cumin, le paprika rouge sucré, le poivre, le ras el hannout et le safran sont des éléments courants dans la cuisine marocaine et ajoutent une profondeur de saveur à ce plat.
La préparation de l’omelette berbère implique souvent de cuire la sauce de tomates dans un tajine, puis d’ajouter les œufs et de les pocher dans la sauce jusqu’à ce qu’ils soient cuits. Ce plat polyvalent peut être apprécié au petit déjeuner, au brunch, en accompagnement ou même en plat principal pour le déjeuner ou le dîner.
Le coût total de notre repas, comprenant une salade marocaine, un tajine de keftas aux œufs, des brochettes de dinde, ainsi que des boissons comme des Oulmes et des thés, s’est élevé à 320 MAD. Un prix raisonnable pour une expérience culinaire authentique et délicieuse au cœur du Maroc.
LE KHLEA DU RESTAURANT DES DUNES ERFOUD
Le Khlea, que nous avons eu la chance de déguster au restaurant des Dunes à Erfoud, est un plat traditionnellement préparé en coupant la viande en lanières, puis en la laissant sécher au soleil après l’avoir marinée dans un mélange d’ail, de coriandre et de cumin. Une fois séchée, la viande est cuite dans un mélange d’eau, d’huile et de graisse animale. Après refroidissement, elle est immergée dans davantage de graisse animale et laissée sécher à nouveau. Ce processus de préparation permet au Khlea d’être conservé jusqu’à deux ans à température ambiante. Servi en tajine brûlant avec un œuf, c’est un plat riche en saveurs et en histoire.
Pour notre repas, comprenant deux pizzas, un tajine de poulet au citron, du Khlea, des boissons Oulmes et gazeuses, notre addition s’est élevée à 270 MAD. Un prix raisonnable pour une délicieuse expérience culinaire au cœur du désert marocain.
CAFE SNACK HAMID MERZOUGA
LES LOGEMENTS
APPARTEMENT CHEZ MOULAY EL HASSAN– ER RACHIDIA– MAROC
Il semble que nos critères de confort diminuent à mesure que nous descendons vers le sud, comme nous nous y attendions. Ici, les douches ne sont plus séparées ; elles sont généralement ouvertes à côté des toilettes et du lavabo, les ustensiles de cuisine sont souvent basiques et la qualité des lits laisse à désirer.
Cependant, l’accueil chaleureux de Moulay El Hassan compense largement ces petites contraintes. Il nous régale de délicieuses crêpes accompagnées de confiture, de miel et d’amlou, et répond à notre demande en nous fournissant un barbecue avec du charbon. Nous devons admettre que cela n’a pas de prix !
MAISON CHEZ FATIMA ZAHRA– ERFOUD– MAROC
La maison chez Fatima Zahra à Erfoud, située en centre-ville, offre de beaux espaces, notamment un grand salon marocain, ainsi qu’un espace pour manger avec télévision. Cependant, les deux chambres ont des lits peu confortables, voire très durs pour les lits simples dans le salon marocain. La salle de bains offre peu de confort, mais la douche propose de l’eau chaude avec une bonne pression. En ce qui concerne la cuisine, elle manque d’équipement et d’ustensiles : il n’y a pas de four, peu d’assiettes, de verres, etc.
MAISON CHEZ HASSAN– MERZOUGA– MAROC
La Maison chez Hassan à Merzouga est une véritable pépite au cœur du village. Cette maison typique en pisé offre un accueil chaleureux et un parking pratique.
L’intérieur est magnifiquement décoré, avec deux superbes chambres, un grand salon marocain agrémenté d’une cheminée, ainsi qu’une belle salle de bains et une cuisine bien équipée.
Sans oublier la superbe terrasse, où il fait bon se détendre et profiter de l’ambiance paisible de Merzouga.
LIEN VERS L’ANNONCE – LOUE EN DIRECT POUR 300 MAD LA NUIT
RESTAURANT RUE PRINCIPALE DE MERZOUGA
Nous n’avons pas retenu le nom de ce restaruant... Pourtant nous y avons bien mangé. Belle terrasse à l’arrière avec fontaine, patios individuels confortables et bon repas !
LES LIENS
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