Kédougou et le pays bassari et Bedik SENEGAL +
Le voyage vers Kédougou depuis le campement du Wassadou était une aventure à part entière, nous emmenant à travers des paysages spectaculaires et diversifiés.
Alors que nous quittions les rives du fleuve Gambie, le paysage se transformait progressivement, laissant place à des collines ondoyantes et à une végétation luxuriante. Nous étions en route vers une région empreinte de mystère et d’histoire, où les cultures des Bédik et des Bassari se mêlent aux paysages grandioses du Sénégal Oriental.
Notre trajet nous conduit aux mines de Bantako, une halte qui nous a permis de découvrir un aspect unique de la région. La route elle-même était une merveille à parcourir, offrant des vues imprenables sur le Parc National du Niokola Koba. Bien que nous ayons traversé ce parc, nous avons été ravis de constater que notre itinéraire ne nécessitait pas le paiement de droits d’entrée ni de guidage, nous permettant de profiter pleinement de cette escapade sans contraintes.
À mesure que nous approchions de Kédougou, nous étions enveloppés par l’atmosphère vibrante de cette ville frontalière, imprégnée de cultures et de traditions riches et variées. C’était le début d’une nouvelle exploration, une plongée dans les trésors cachés du Sénégal Oriental.
Les Mines d’or de Bantako
L’exploration des mines d’or de Bantako a été une plongée profonde dans l’effervescence de la ruée vers l’or, à la fois fascinante et révélatrice des réalités de la vie dans cette région.
Dès que nous avons emprunté la piste menant au village, nous avons été enveloppés par l’atmosphère frénétique de la quête d’or. Les habitations, construites dans la précipitation, semblaient témoigner de l’urgence et de l’espoir qui animaient les chercheurs d’or. Mais derrière cette ambiance de ruée, nous avons découvert les défis et les difficultés auxquels étaient confrontés les habitants de Bantako. De fait, une constructon un peu anarchique des habitats, une gestion des déchets inexistante et surtout un taux de crimanilité aussi impressionnant que le taux de la population atteinte du SIDA.
KEDOUGOU
Kédougou, avec ses collines ondoyantes et ses rives paisibles le long du fleuve Gambie, est bien plus qu’une simple escale sur notre voyage. Cette ville du Sénégal oriental, baignée par une chaleur étouffante, révèle une richesse culturelle et naturelle captivante.
Traditionnellement un centre de commerce et d’échanges, Kédougou a une population de près de 18 860 habitants, principalement de langue pulaar. Son économie, autrefois axée sur l’agriculture et l’extraction de l’or, s’est enrichie grâce au tourisme et à la chasse sportive.
À notre arrivée, les courbes des collines qui l’entourent, les derniers reliefs du Fouta Djalon en Guinée-Conakry, nous accueillent avec leur beauté singulière. Ces paysages uniques au Sénégal, avec leurs cascades et leurs falaises, enchantent les randonneurs.
La ville elle-même, nichée sur les rives du fleuve Gambie, est une halte agréable avant d’explorer les villages environnants, habités par les peuples Peuls, Bédik, Bassari et Djaloncké. Les marchés quotidiens dans ces villages offrent de belles occasions de découvrir leurs cultures riches en traditions.
Les bords du fleuve Gambie invitent à l’observation des scènes de la vie quotidienne, comme les femmes lavant leur linge ou les pique-niques près de l’eau. Près de Mako, malgré les risques potentiels de bilharziose pendant la saison des pluies, les eaux stagnantes ne représentent pas de danger à Kédougou.
Bien que la ville elle-même ne soit pas exceptionnelle, elle est réputée comme la principale base de chasse du pays. Les voyageurs y trouveront tout ce dont ils ont besoin en termes de ravitaillement, notamment en eau et en essence. Le marché animé de Kédougou propose une multitude de produits, des légumes frais aux vêtements en passant par les articles électroménagers.
Cependant, ce qui rend vraiment Kédougou spécial, c’est son marché aux tissus. Un véritable trésor de couleurs et de textures, où les tissus indigo, les batiks aux motifs éclatants et les cotonnades artisanales racontent des histoires riches en traditions et en savoir-faire. Ce marché est une véritable expérience sensorielle, où les habitants et les visiteurs se mêlent dans une ambiance animée et chaleureuse.
En parcourant les étals, on peut découvrir des trésors de l’artisanat local, des pièces uniques chargées d’authenticité et de beauté, le tout à des prix bien plus abordables qu’à Dakar. Le marché aux tissus de Kédougou est donc une étape incontournable pour ceux qui veulent rapporter avec eux un peu de l’âme et de la couleur de cette région du Sénégal.
PREMIER JOUR DE PLUIE À KÉDOUGOU

Nous sommes à Kédougou depuis quelques jours, juste à temps pour assister au premier jour de pluie de la saison. Le ciel, chargé de lourds nuages gris, semble prêt à libérer sa précieuse cargaison. L’attente fébrile des habitants est presque palpable dans l’air chaud et humide qui précède l’orage.
Les premières gouttes tombent doucement, soulevant de petites bouffées de poussière sur le sol aride. Rapidement, la pluie s’intensifie, transformant les rues poussiéreuses en torrents d’eau boueuse. Les enfants, impatients, sortent pour jouer sous la pluie, leurs rires et cris de joie résonnant à travers le village. Les adultes, eux, sourient en regardant le ciel, reconnaissants pour cette bénédiction tant attendue.
Les toits de tôle des maisons battent au rythme des gouttes de pluie, créant une symphonie naturelle qui emplit l’air. Les arbres et les plantes, auparavant ternes et fatigués par la sécheresse, semblent renaître sous cette pluie bienfaisante, leurs feuilles se redressant pour capter chaque goutte.
Les marchés, habituellement bruyants et animés, se calment un peu alors que les vendeurs cherchent refuge sous des abris de fortune. Mais même dans cette accalmie, il y a un sentiment de renouveau et d’espoir. La pluie, bien plus qu’un simple phénomène météorologique, est le signe du début d’une nouvelle saison de croissance et d’abondance.
Les rivières commencent à gonfler, et les champs se transforment en surfaces fertiles, prêtes à accueillir les semences pour les récoltes à venir. Les agriculteurs, bien conscients de l’importance de cette première pluie, préparent déjà leurs outils et leurs terres, prêts à tirer parti de cette opportunité.
Nous marchons dans les rues de Kédougou, après la pluie de la nuit, et la fraicheur n’est déjà plus présente. C’est un air moite et etouffant qui accompgne les brulures du soleil en cematin .
Les flaques d’eau reflètent le ciel maintenant dégagé, et l’air est rempli de l’odeur douce et terreuse de la terre mouillée. Les habitants retournent à leurs activités, mais avec un nouvel élan et une énergie renouvelée.
Le premier jour de pluie à Kédougou n’est pas seulement un événement météorologique, c’est un véritable symbole de renaissance et d’espoir pour toute la communauté. Nous quittons ce lieu avec une profonde admiration pour la résilience et la joie de vivre de ses habitants, et avec la certitude que, malgré les défis, la nature et les hommes continueront de coexister harmonieusement.
Visite en Pays Bédik et Bassari
La région de Kédougou nous dévoile ses charmes singuliers, nichée entre montagnes et fleuves, offrant un paysage à la beauté époustouflante. Après avoir quitté la chaleur écrasante de Tambacounda, nous voilà plongés dans un univers contrasté, où la fraîcheur du fleuve Gambie et les collines verdoyantes créent une atmosphère envoûtante.
Au cœur du Pays Bassari, dans les contreforts du Fouta Djalon, cette région montagneuse nous ouvre les portes d’une aventure unique. Entre terrasses et rizières, villages traditionnels et sites archéologiques, nous découvrons un territoire riche en histoire et en culture.
Les villages Bedik, perchés sur les hauteurs, semblent figés dans le temps, avec leurs huttes au toit de chaume et leurs coutumes ancestrales. Les peuples Bassari, Fula et Bedik ont su préserver leurs traditions, vivant en parfaite harmonie avec la nature qui les entoure.
Le Pays Bassari est un véritable musée à ciel ouvert, où chaque village, chaque site archéologique raconte une histoire vieille de plusieurs siècles. Des grottes de Bandafassi aux cascades de Dindéfélo, en passant par les carrières de marbre d’Ibel, chaque endroit révèle une facette unique de cette région fascinante.
Au-delà de son patrimoine culturel, le Pays Bassari est également une terre d’aventure et de découverte. Aux portes du parc national du Niokolo-Koba, une réserve naturelle d’une incroyable richesse, nous avons l’opportunité d’explorer la faune et la flore exceptionnelles de la région. Des safaris animaliers nous permettent d’observer lions, hyènes, buffles et une multitude d’oiseaux dans leur habitat naturel.
Mais au-delà des paysages grandioses et de la faune sauvage, c’est la rencontre avec les habitants qui rend ce voyage si mémorable. Leur hospitalité, leur mode de vie traditionnel et leur attachement à leurs coutumes nous offrent un aperçu unique de la vie dans cette région isolée du Sénégal.
En explorant le Pays Bassari, nous découvrons une Afrique préservée, où le temps semble s’être arrêté. C’est une invitation à voyager hors des sentiers battus, à la rencontre d’une culture authentique et d’une nature sauvage préservée.
Ethiouwar, au sommet du Sénégal : immersion chez les Bédiks de Bandafassi
La montée vers le village de Ethiouwar depuis Bandafassi commence tôt le matin, alors que le soleil commence à peine à se lever sur les pitons volcaniques qui dominent la région. Ces formations rocheuses, constituées de dolérites, s’élèvent majestueusement à près de 375 mètres, offrant une vue imprenable sur les environs.
La route vers le village est ardue, même à cette heure matinale. La chaleur monte rapidement, et chaque pas demande un effort supplémentaire. Mais chaque goutte de sueur en vaut la peine, car chaque instant passé sur ces pentes abruptes offre une nouvelle perspective sur la vie dans ces hauteurs. On imagine les femmes bediks, chaque jour, remontant ces sentiers escarpés avec sur leur tête des bassines d’eau, une nécessité pour la vie quotidienne dans ce village perché.
Ibel, le village de marbre aux portes du pays Bédik
L’observation des tisserins à tête noire dans les jardins du Bédik avant notre départ vers Ibel était une expérience captivante. Leurs mouvements agiles et rapides dans les arbres étaient fascinants à regarder.
Nous avons pu voir les mâles tisserins à tête noire en train de tisser habilement des nids complexes dans les branches des arbres. Leurs constructions étaient impressionnantes, faites de brindilles tissées avec précision pour former des boules bien structurées. Ces nids étaient de véritables œuvres d’art naturelles, témoignant de l’ingéniosité et de la dextérité de ces oiseaux.
La période de reproduction était évidente, car les mâles travaillaient avec ardeur pour construire ces nids afin d’attirer les femelles. Certains mâles étaient si déterminés qu’ils construisaient plusieurs nids dans l’espoir d’augmenter leurs chances de séduction.
La scène était animée, avec les tisserins vaquant à leurs occupations tout en émettant des pépiements joyeux et en rivalisant pour obtenir les meilleures branches et les meilleures positions. Nous interrompons notre contemplation pour prendre la route d’Ibel
Ibel, un petit village peul situé à seulement 10 kilomètres de Bandafassi, nous accueille avec ses carrières de marbre qui témoignent de son histoire et de son développement économique.
Iwol, village suspendu entre ciel et traditions au cœur du pays Bédik
La montée vers Iwol depuis Ibel est une véritable aventure. Le sentier serpente à travers les domaines bedik, offrant des vues magnifiques mais exigeant également un effort soutenu. La chaleur matinale est déjà intense, et nous devons faire de nombreux arrêts pour reprendre notre souffle. Mais nous sommes animés par la perspective du panorama qui nous attend au sommet, à 440 mètres d’altitude.
AGATYE
Nous partons ce matin à la découverte du pays Bassari. En chemin, nous traversons à nouveau Ibel, un petit village peul situé à seulement 10 kilomètres de Bandafassi, qui nous accueille avec ses carrières de marbre, témoignant de son histoire et de son développement économique.
Bien que la mine de marbre soit désormais fermée à la visite, la qualité exceptionnelle du marbre d’Ibel en a fait une ressource précieuse, largement utilisée dans la construction et la sculpture, contribuant ainsi à l’économie locale. Quelques kilomètres plus loin sur la route de Salamata, nous traversons un autre village peul typique, Afia Pont. Notre œil a capté une différence notable ici dans la construction des toitures. Plutôt que cylindriques et coniques, les toitures sont pyramidales, probablement pour augmenter la surface habitable.
La route nous mène à travers des paysages variés et magnifiques, de collines verdoyantes à des vallées fertiles, chaque virage révélant une nouvelle vue à couper le souffle. Le pays Bassari est réputé pour sa beauté naturelle et ses cultures traditionnelles préservées. En traversant ces villages, nous sommes constamment impressionnés par la résilience et l’ingéniosité des habitants qui ont su tirer parti des ressources naturelles pour bâtir leur quotidien.
La journée s’annonce riche en découvertes culturelles et naturelles. Le pays Bassari, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est célèbre pour ses paysages montagneux, ses traditions ancestrales et ses villages pittoresques. Les Bassari, tout comme les Peuls que nous rencontrons en chemin, vivent en harmonie avec leur environnement, perpétuant des pratiques agricoles et sociales qui ont traversé les siècles.
Nous continuons notre voyage à travers le pays Bassari, cette fois en empruntant la piste menant à Ethiolo, un village niché au cœur des montagnes du Fouta Djalon. Ce trajet est une aventure en soi, offrant des paysages spectaculaires et des aperçus fascinants de la vie rurale au Sénégal.
La piste qui mène à Ethiolo est en terre battue, serpentant à travers des collines verdoyantes et des vallées profondes. Elle est parfois cahoteuse, mais la beauté du paysage et la promesse de découvrir l’un des joyaux cachés de la région rendent chaque secousse supportable. Les champs de mil et de maïs s’étendent de part et d’autre, témoignant de l’activité agricole intense de la région.
Ethiolo est un village Bassari typique, connu pour ses habitations en terre cuite et ses toits de chaume coniques. L’architecture ici est non seulement belle mais aussi parfaitement adaptée au climat et aux conditions locales. À notre arrivée, nous sommes accueillis par les sourires des habitants, dont la convivialité est légendaire. Le village est entouré de montagnes majestueuses et de forêts denses, offrant un cadre à couper le souffle.
La communauté Bassari est réputée pour ses traditions culturelles riches et préservées. Les Bassari pratiquent des rites et des cérémonies ancestrales, dont certains sont encore réalisés dans les forêts sacrées environnantes. Ils sont également connus pour leurs techniques agricoles ingénieuses, cultivant des terrasses sur les flancs des montagnes pour maximiser l’utilisation de la terre arable.
C’est l’ancien du village qui nous reçoit et nous fournit toutes les explications sur les traditions Bassari. Ce peuple, originaire du Mali, a été repoussé d’abord en Guinée puis ensuite au Sénégal où ils se sont réfugiés afin d’échapper à la conversion musulmane puis chrétienne. Les Bassari sont animistes. Seuls ceux qui quittent la région pour travailler à Dakar, par obligation, se convertissent à une religion : c’est la seule possibilité pour eux d’être enterrés à leur mort…
Ils se sont réfugiés dans les montagnes, dans des grottes parfois très profondes, desquelles ils ne sortaient que rarement pour chasser.
Être Bassari, c’est un engagement : de respect, de solidarité, de solidité et de persévérance. Des rites sont obligatoires pour chaque tranche d’âge. Le bâton est utilisé ici pour condamner les fautifs. Et ce sont les amis qui frappent. S’ils ne frappent pas assez fort, c’est à leur tour d’être soumis à punition.
L’initiation est un autre rite, annuel, qui est toujours d’actualité dans tous les villages Bassari et c’est ici que nous avons eu la chance de découvrir ces traditions, en réel, intégrés à la communauté comme si nous faisions partie de la famille.
LE RITE DE L’INTIATION A AGATYE
Le rite d’initiation en pays Bassari au Sénégal est une tradition ancestrale profondément enracinée dans la culture de ce peuple animiste. Ce rite de passage, qui marque la transition de l’enfance à l’âge adulte, est un événement communautaire majeur, souvent entouré de mystère et de respect.
DINDEFELO
Après un petit tour sur le marché de Kedougou, pour s’approvionner en eau nous partons pour Dindefelo avec un crochet par le Bédik de chez Léontine pour récupérer enzo Adèle et Paco notre guide
DONS DE MEDICAMENTS AU CENTRE DE SANTE D’AFIA DINDEFELO
C’est avec une grande joie que nous avons effectué un don de médicaments au Centre de Santé de Afia, dans la région de Dindéfelo, Kédougou, au Sénégal. Ces médicaments sont destinés à soutenir les efforts de santé de cette communauté et à aider ceux qui en ont le plus besoin. Nous sommes reconnaissants d’avoir eu l’opportunité de contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans cette région reculée.
VIDEOS sur Kedougou et ses environs
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La Cuisine Gambienne et sénégalaise
Toutes les informations, par région sur la gastronomie sénégalaise en suivant ce lien : La Cuisine Sénégalaise
RESTAURANT DALY’S FLAVOUR KEDOUGOU
Le Restaurant Daly’s Flavour à Kédougou offre une expérience culinaire simple mais savoureuse au cœur de cette ville animée. Situé le long de la route principale, c’est un endroit propre et accueillant, idéal pour une pause repas lors de votre voyage.
Bien que le menu soit limité, proposant principalement du Thie Bou Yappe ou du Thiou Curry à la viande, il est clair que la qualité prime ici. Les prix sont très abordables, ce qui en fait un choix populaire pour les habitants et les voyageurs de passage.
Le repas pour sept personnes, boissons comprises, pour seulement 10700 FCFA est une aubaine, même si les options de boissons sont limitées à de l’eau.
En ce qui concerne la nourriture, bien que la viande puisse être un peu grasse et pas toujours très chaude, le riz est un véritable délice. C’est un endroit où vous pouvez déguster des plats simples mais délicieux, dans une ambiance conviviale et sans prétention.
En somme, le Restaurant Daly’s Flavour offre une expérience gastronomique modeste mais satisfaisante, mettant en avant la qualité et la saveur dans un cadre chaleureux et accessible.
LES LOGEMENTS
AU BEDIK CHEZ LEONTINE BANDAFASSI
« Chez Léontine », c’est comme un écho lointain, une mémoire de l’authentique, une fenêtre ouverte sur un monde d’une simplicité profonde et d’une richesse culturelle infinie. Les Bedik, avec leur mode de vie traditionnel ancré dans les montagnes verdoyantes de la région de Kédougou au Sénégal, offrent une expérience unique et immersive pour ceux qui ont la chance de les visiter.
Léontine, avec sa maison en banco aux murs épais et aux toits de chaume, qu’elle à construite pas à pas depuis plus de 20 ans, est une gardienne de la tradition. Une vie de labeur, souvent séparée de son mari qui travaillait à Dakar, aujourd’hui de retour à la maison tandis que les enfants qui ont grandi font leur vie à leur tour à Dakar
Son accueil chaleureux et son hospitalité sincère transportent les visiteurs dans un voyage à travers le temps, où les valeurs de la famille, de la communauté et du respect de la nature règnent en maîtres.
Chez Léontine, chaque geste est empreint de signification. Des repas simples mais délicieux, préparés avec soin à partir des produits locaux cultivés dans les jardins familiaux, sont partagés .
Dans cet environnement préservé, loin de l’agitation du monde moderne, on découvre le rythme calme de la vie quotidienne. Les activités agricoles, les cérémonies traditionnelles et les rituels ancestraux ponctuent le temps, rappelant l’importance de rester connecté à la terre et à ses cycles naturels.
Chez Léontine, on apprend l’art de la contemplation. On se laisse emporter par la beauté brute des paysages environnants, où les montagnes, les Kopjes, se dressent majestueusement Chaque instant passé ici est une leçon d’humilité et de gratitude envers la nature généreuse qui nous entoure.
En fin de compte, « Chez Léontine » est bien plus qu’un simple lieu de séjour. C’est un refuge pour l’âme, un havre de paix où l’on peut se reconnecter avec soi-même, avec les autres et avec le monde qui nous entoure. C’est une invitation à ralentir, à écouter et à apprendre, dans le respect et l’admiration d’une culture profondément enracinée dans la terre et dans le cœur des hommes.
CAMPEMENT TAKO MAYO DINDEFELO
Nous arrivons au Campement Tako Mayo, un lieu charmant niché au cœur de Dindéfelo, près des célèbres chutes d’eau. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par une atmosphère paisible et chaleureuse, idéale pour les voyageurs en quête de tranquillité et d’authenticité.
Le campement est conçu dans le respect de l’environnement et des traditions locales. Les cases, construites en matériaux naturels, offrent un confort simple mais suffisant, parfaitement intégré dans le paysage environnant. Chaque case est équipée de lits confortables et de moustiquaires, assurant une nuit paisible après une journée d’exploration.
Autour de nous, la végétation luxuriante et les chants d’oiseaux créent un cadre idyllique. Nous profitons de l’occasion pour nous détendre sur les terrasses ombragées, où des lits sont mis en extérieur avec moustiquaires sur demande, invitant à la détente ou à des nuits plus fraîches. Le personnel du campement, principalement composé d’habitants du village, est extrêmement accueillant et se fait un plaisir de partager avec nous des histoires sur la région et ses coutumes.
Les repas, préparés avec des produits locaux, sont un véritable régal. Nous découvrons les saveurs typiques du Sénégal, avec des plats simples mais délicieux, souvent à base de riz, de poissons, de légumes frais et d’épices locales.
Le Campement Tako Mayo n’est pas seulement un lieu de séjour, c’est aussi un point de départ idéal pour explorer les merveilles naturelles et culturelles de la région.
Alpha, le propriétaire du campement, est un personnage incroyable, doté d’un grand cœur. Les bénéfices de son activité touristique sont utilisés prioritairement pour le développement local. Un atelier de couture et d’éducation a été établi par ses soins. Il accueille ainsi 17 jeunes filles à qui il enseigne la couture. Elles sont logées en dortoir la semaine, et il leur transmet ce métier. À l’issue de la formation, le matériel de couture leur est donné. Les seules conditions sont de finir la formation qui dure un an et d’accepter de ne pas se marier avant 19 ans avec un contrat signé par les parents. Parallèlement, il investit dans la formation des jeunes hommes dans des métiers essentiels comme la soudure, l’électricité et la plomberie.
Alpha est un personnage tellement primordial pour la région que nombre de femmes appellent leur enfant de son prénom : il est là à tout moment, y compris les plus délicats, pour les aider à accoucher dans des conditions parfois compliquées.
En plus des randonnées, le campement propose des activités culturelles telles que des visites des villages Bassari et des démonstrations d’artisanat local. Ces expériences nous permettent de mieux comprendre et apprécier la riche culture de cette région du Sénégal.
Un séjour au Campement Tako Mayo se révèle être une expérience enrichissante, alliant découverte de la nature, immersion culturelle et moments de détente. Nous repartons avec des souvenirs inoubliables et une grande admiration pour la beauté et l’hospitalité de Dindéfelo et de ses habitants.
HOTEL LE BEDIK A KEDOUGOU
L’Hôtel Bedik à Kédougou, niché dans le quartier de Gombra au Sénégal, se présente comme une oasis de confort au cœur de cette région.
Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par un accueil chaleureux, un jardin luxuriant parsemé de bungalows et d’un bâtiment principal à plusieurs étages. Nous y trouvons également de nombreux tisserins à dos argentés et à tête noire vaquant à faire leur nid dans les palmiers environnants près de la piscine.Les chambres, simples mais confortables, toutes climatisées offrent un havre de paix bienvenu après une journée d’exploration des environs.
Le restaurant de l’établissement propose une cuisine locale savoureuse, offrant ainsi une véritable expérience culinaire authentique. Nous dégustons d’excellents morceaux de bœuf en sauce roquefort poivre vert, des brochettes de bœuf ou de poulet, du poulet yassa et bien d’autres recettes encore, toutes succulentes. Les poissons ne sont pas en reste, avec de superbes mixed grill de poissons (lotte et crevettes en l’absence momentanée de calamar), mais aussi du filet de barracuda en jus safrané absolument divin. N’oublions pas les salades mexicaines, ou encore celle à base de poissons fumés et de poisson cru.
Pour se détendre, une piscine rafraîchissante est à disposition, parfaite pour se relaxer sous le soleil sénégalais.
L’Hôtel Bedik à Kédougou dépasse le simple statut d’établissement d’hébergement : il incarne un véritable refuge où se mêlent confort, hospitalité et aventure, créant ainsi des souvenirs qui resteront gravés dans les mémoires.
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Kedougou et de ses environs
j 677 LES MINES D’OR DE BANTAKO – KEDOUGOU SENEGAL
j 678 Ethiouwar Bandafassi – Village Bedik – KEDOUGOU SENEGAL
j 678 LE GRAND MARCHE- KEDOUGOU SENEGAL
LES LIENS
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