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Kribi la « Perle du Littoral » Région Sud Cameroun +

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Quittant Édéa après une expérience faunique inoubliable, nous nous sommes engagés sur la route en direction de Kribi, surnommée à juste titre la « Perle de l’Atlantique ». Ce trajet, qui relie deux joyaux du Cameroun, nous a offert un mélange captivant de paysages, de cultures et de découvertes, faisant de ce voyage bien plus qu’un simple déplacement, mais une aventure en soi.

Dès les premiers kilomètres, la route nous a plongés dans une atmosphère verdoyante et vivante. Les paysages luxuriants de la région du Littoral camerounais défilaient sous nos yeux, avec leurs forêts denses, leurs plantations de cacaoyers et de palmiers, et leurs villages animés. La route, bien que parfois sinueuse, était bordée d’une végétation exubérante, où les arbres majestueux semblaient se pencher pour nous saluer au passage. De temps à autre, des marchés improvisés apparaissaient au bord de la route, où des vendeurs proposaient des fruits frais, des noix de coco, des bananes plantains et des épis de maïs grillé, rappelant la générosité de cette terre fertile.

En traversant les petits villages, nous avons été frappés par l’accueil chaleureux des habitants. Les enfants, avec leurs sourires radieux, nous faisaient signe de la main, tandis que les adultes vaquaient à leurs occupations quotidiennes, que ce soit dans les champs, sur les étals des marchés ou près des rivières. Ces scènes de vie locale, simples et authentiques, nous ont rappelé la richesse culturelle et humaine du Cameroun.

Au fil de la route, nous avons également croisé des rivières et des cours d’eau, dont les eaux claires et paisibles contrastaient avec la densité de la forêt environnante. Ces points d’eau, souvent bordés de lavandières et de pêcheurs, ajoutaient une touche de sérénité au paysage. L’un des moments forts de notre trajet a été la traversée du fleuve Lokoundjé, dont les eaux majestueuses se jettent dans l’océan Atlantique non loin de Kribi. Le pont qui enjambe le fleuve offre une vue imprenable sur les mangroves et la forêt environnante, un avant-goût des merveilles naturelles qui nous attendaient à Kribi.

À mesure que nous approchions de Kribi, l’air devenait plus frais et l’odeur salée de l’océan commençait à se faire sentir. Les premiers signes de la côte atlantique se manifestaient par des cocotiers qui se dressaient fièrement contre le ciel bleu, annonçant notre arrivée imminente dans la « Perle de l’Atlantique ». L’excitation grandissait à l’idée de découvrir cette ville côtière réputée pour ses plages de sable fin, ses chutes d’eau spectaculaires et son ambiance détendue.

Enfin, après quelques heures de route, nous sommes arrivés à Kribi. Le contraste entre la forêt dense que nous venions de traverser et l’immensité de l’océan Atlantique était saisissant. Les premières vues sur la plage, avec ses vagues douces et son sable doré, nous ont immédiatement envoûtés. Nous savions que notre séjour à Kribi serait tout aussi mémorable que notre expérience faunique à Édéa, mais pour des raisons différentes : ici, c’est la beauté naturelle, la douceur de vivre et la richesse culturelle qui allaient nous captiver.

 

Le Campement des Pygmées Bagyeli de Labaka : Une route vers l’inconnu

Le matin, nous quittons Kribi, encore marqués par la tranquillité du village de pêcheurs, pour s’aventurer plus profondément dans l’intérieur du pays, à la rencontre des peuples autochtones du Cameroun, les Pygmées Bagyeli de Labaka. Notre destination : un campement pygmée, niché au cœur de la forêt, accessible après une trentaine de minutes de pirogue sur le fleuve Lobé.

Les Chutes de la Lobé – Un joyau naturel au cœur du Cameroun

Les chutes de la Lobé sont un site naturel spectaculaire situé à Kribi, dans la région du Sud du Cameroun. Ce lieu unique est connu pour une particularité rare au monde : les eaux de la rivière Lobé plongent directement dans l’océan Atlantique, créant un spectacle naturel fascinant. Contrairement aux cascades traditionnelles qui se jettent dans un lac ou une autre rivière, ici, l’eau douce se mêle instantanément aux vagues salées du Golfe de Guinée.

KRIBI

Dès notre arrivée, Kribi nous a enveloppés d’une atmosphère douce et apaisante. L’air marin chargé d’embruns, la brise légère qui faisait danser les palmiers, le murmure régulier des vagues… tout contribuait à un sentiment immédiat de déconnexion. Devant nous, une longue étendue de sable blond s’étirait à perte de vue, bordée de cocotiers inclinés sous le poids du temps et du vent. L’eau, d’un bleu profond, miroitait sous le soleil éclatant, et il semblait presque irréel que ce décor de carte postale soit bien réel.

Kribi est souvent surnommée la « Riviera camerounaise », et nous avons vite compris pourquoi. Cette station balnéaire, prisée des touristes et des habitants des grandes villes environnantes, a su préserver son charme tout en se modernisant. Partout, de petits hôtels et bungalows s’alignent face à la mer, certains modestes, d’autres plus luxueux, mais tous offrant un accès direct à la plage et une vue imprenable sur l’Atlantique. L’eau ici est d’une température idéale, autour de 25°C toute l’année, et il est difficile de résister à l’appel du large.

Nous avons pris le temps de nous poser sur l’un des transats installés au bord de l’eau, laissant le soleil caresser notre peau tandis que le ressac venait effleurer nos pieds. C’est une véritable invitation à ralentir, à savourer l’instant présent. Se détendre ici devient plus qu’un plaisir, c’est un véritable mode de vie.

Le port de Kribi et les pêcheurs

À Kribi, nous nous dirigeons vers l’embarcadère, un lieu hors du commun, vibrant de vie et d’authenticité. C’est ici, dès l’aube, que les pêcheurs reviennent de mer, leurs pirogues colorées chargées de poissons argentés encore frétillants, de crustacés brillants, d’odeurs salées et de cris joyeux. Le débarcadère est bien plus qu’un simple port : c’est un théâtre à ciel ouvert où se joue chaque matin le ballet quotidien de la pêche artisanale.

Les paniers en osier débordent de bars, de soles, de dorades, de barracudas étincelants, tandis que d’autres exposent fièrement de grosses crevettes, des gambas de taille impressionnante, des langoustes encore agitées, et des cigales de mer au dos cuirassé. À peine débarquée, la pêche du jour est immédiatement proposée aux revendeuses, installées sous de simples parasols ou de petits auvents de tôle. L’ambiance est animée, les négociations vont bon train, les balances s’affolent.

Les prix restent très abordables pour une telle fraîcheur : comptez environ 5 000 FCFA le kilo de bar ou de dorade, 8 000 FCFA les grosses gambas, et jusqu’à 12 000 FCFA pour les petites langoustes ou cigales de mer, selon la saison et l’abondance. Il suffit de faire son marché, de choisir la pièce qui vous fait envie, et de passer à la deuxième étape – la plus savoureuse.

Car juste à côté du marché aux poissons, une dizaine d’échoppes alignées en bord de plage vous invitent à faire griller sur place le fruit de vos emplettes. L’odeur du bois qui fume, des épices qui caramélisent et du poisson qui dore doucement sur les braises vous met immédiatement l’eau à la bouche. Le principe est simple : vous apportez votre poisson ou vos crevettes, et pour 2 000 FCFA le kilo, on vous les prépare, assaisonne, grille, et sert avec quelques accompagnements locaux (bananes plantain, manioc, petits légumes ou sauces pimentées). Pour ceux qui préfèrent une découpe plus fine, comptez 5 000 FCFA pour lever les filets avec soin, les mariner, et en faire un plat prêt à déguster. Vous pouvez ensuite vous installer à une table en plastique, face à la mer, les pieds dans le sable, et savourer un repas d’une fraîcheur incomparable, dans une ambiance simple mais chaleureuse.

Un peu plus loin, à l’écart de l’effervescence, nous tombons sur un autre spectacle tout aussi fascinant : la fabrication artisanale des pirogues. À l’ombre d’un manguier, des hommes s’affairent autour de troncs massifs de bois local, souvent un bois rougeâtre, dense et robuste — sans doute du niové ou du moabi — qui prend avec le temps une teinte gris argenté sous l’effet du soleil et du sel marin. À la hache, à la gouge ou au ciseau, ils sculptent avec précision la forme fuselée des embarcations, creusant la coque, ajustant les flancs, lissant le fond. Le tout se fait à la main, sans gabarits industriels, avec un savoir-faire transmis de génération en génération.

Ces pirogues ne sont pas destinées aux particuliers, mais vendues à des armateurs, qui les équipent parfois de petits moteurs, les entretiennent, et les louent ensuite aux pêcheurs locaux. Ce système, qui repose sur une économie communautaire, permet à de nombreux jeunes de vivre de la pêche sans avoir à investir eux-mêmes dans une embarcation coûteuse. Chaque pirogue devient ainsi un outil de subsistance partagé, un vecteur de lien social et un symbole de résilience.

Au débarcadère de Kribi, la mer n’est pas seulement un décor : elle est un mode de vie, une richesse quotidienne, un lien vivant entre les hommes, leurs traditions et leur avenir.

Le bourg de Kribi

Le lendemain, nous avons voulu explorer un peu plus le cœur de la ville. Kribi a connu d’importantes transformations ces dernières années. De nouvelles routes et avenues ont été aménagées, donnant à la ville un visage plus moderne. Pourtant, cette urbanisation rapide a aussi fait disparaître une partie de son charme authentique, certaines petites échoppes et bars ayant laissé place à des constructions plus imposantes.

Nous nous sommes arrêtés au marché central, un véritable kaléidoscope de couleurs et de senteurs. Les étals débordaient de fruits tropicaux juteux, de poissons fraîchement pêchés, de viandes fumées et d’épices aux parfums enivrants. L’agitation y était constante, les vendeurs vantant leurs produits à grand renfort de gestes et d’exclamations. Nous avons goûté à quelques spécialités locales, comme des beignets de manioc croustillants et des crevettes épicées, un pur régal.

Un peu plus loin, nous avons découvert une jolie église blanche et orange surplombant le port. Avec son architecture simple mais élégante, elle offrait un contraste saisissant avec le bleu profond de l’océan en arrière-plan. Juste à côté, la marina abritait plusieurs bateaux de pêche au gros, prêts à partir en mer. L’odeur du poisson grillé flottait dans l’air, et nous n’avons pas résisté à l’envie de nous attabler dans l’un des petits restaurants locaux pour déguster un repas à base de crevettes braisées et de poissons tout juste sortis de l’eau.

La cathédrale et le cimetière des Allemands

Nous partons visiter la cathédrale Saint-Joseph de Kribi, un édifice emblématique qui trône fièrement sur une petite hauteur, surplombant la ville et offrant une vue dégagée sur l’Atlantique. Construite au début du XXe siècle, cette cathédrale témoigne de la présence missionnaire allemande et française dans la région, et de l’influence chrétienne qui s’est installée progressivement sur la côte camerounaise.

L’histoire de la cathédrale est intimement liée à celle des missions catholiques qui, dès la fin du XIXe siècle, ont accompagné le développement du port de Kribi. Érigée sur les fondations d’une ancienne mission, l’église actuelle a été agrandie au fil des décennies, jusqu’à devenir une cathédrale dans les années 2000, lorsqu’elle fut élevée au rang d’évêché.

Dès l’approche, un détail étonne le visiteur : un canon ancien trône juste devant l’entrée de l’édifice. Témoignage silencieux d’une époque coloniale marquée par les tensions maritimes et les rivalités européennes, ce canon évoque à la fois la militarisation des côtes à l’époque allemande, et le rôle stratégique de Kribi comme point d’ancrage sur l’Atlantique. Placé là comme une relique, il contraste avec la vocation spirituelle du lieu, rappelant que l’histoire de Kribi est aussi celle de rapports de force et de résistances.

L’architecture de la cathédrale, quant à elle, mêle sobriété coloniale et inspirations locales. La façade, simple et épurée, est coiffée d’un clocher carré recouvert de tuiles rouges, visible de loin. Le bâtiment, en maçonnerie, conserve une structure symétrique et une nef centrale voûtée, typique des églises missionnaires. À l’intérieur, la lumière filtre à travers des vitraux discrets, diffusant une atmosphère douce et apaisante. Les murs sont décorés de fresques modestes, certaines retraçant des scènes bibliques, d’autres mettant en valeur les figures locales de la foi.

Le bois, omniprésent dans le mobilier liturgique — autel, bancs, chaire — ajoute une chaleur rustique à l’ensemble. Le plafond, en charpente apparente, rappelle les savoir-faire des menuisiers locaux. Ici, l’austérité européenne dialogue avec les matériaux et les ambiances du Cameroun, créant un lieu de recueillement où se mêlent spiritualité, histoire et identité.

Autour de la cathédrale, une petite esplanade ombragée accueille parfois des célébrations en plein air ou des rassemblements communautaires. C’est un lieu vivant, où les habitants viennent prier, se retrouver, célébrer les grandes fêtes religieuses ou tout simplement s’offrir un moment de calme.

Visiter la cathédrale de Kribi, c’est ainsi faire une pause spirituelle, mais aussi plonger dans l’histoire religieuse, coloniale et culturelle de la région. Et devant le regard sévère du vieux canon, c’est se souvenir que cette terre a vu passer bien des vents – de guerre, de foi, et de paix.

Port en eaux profondes de Kribi

Quelques kilomètres plus loin, nous atteignons en voiture, en milieu d’après-midi, l’entrée du nouveau port en eaux profondes de Kribi. La route s’élargit soudain, le paysage change. Fini les plages sauvages et les villages paisibles : à l’horizon, de gigantesques grues métalliques dressent leurs bras vers le ciel, silhouettes industrielles découpant l’azur. L’ambiance devient plus minérale, presque solennelle. Une forme de gravité s’impose, comme si l’on franchissait une frontière invisible entre nature et modernité, entre le sable chaud et l’acier froid.

Le contraste est saisissant : après l’intimité des criques et l’accueil chaleureux des villages côtiers, le port impressionne par sa taille, son silence ordonné, sa puissance contenue. Tout ici évoque le mouvement, l’ambition, l’ouverture sur le monde.

Inauguré en 2018, le port en eaux profondes de Kribi constitue l’un des projets d’infrastructure les plus ambitieux du Cameroun. Situé sur une zone bénéficiant d’un tirant d’eau naturel de 16 à 20 mètres — l’un des plus profonds de la côte ouest-africaine — il a été pensé pour accueillir les plus grands navires transocéaniques, jusqu’à 100 000 tonnes de port en lourd.

Construit en partenariat avec la China Harbour Engineering Company (CHEC), le port s’inscrit dans une vision de long terme, visant à désengorger le port de Douala, souvent saturé, et à renforcer l’attractivité logistique du Cameroun dans la sous-région CEMAC. Il comprend actuellement :

  • Un terminal polyvalent (grumes, vrac, conteneurs) exploité par le consortium Bolloré-APMT-CHEC ;

  • Un terminal à conteneurs moderne, avec une capacité de plus de 300 000 EVP par an (et des projets d’extension) ;

  • Un terminal minéralier dédié à l’exportation du fer de Mbalam, de la bauxite de Minim-Martap et d’autres ressources en provenance de l’intérieur du pays ;

  • Une zone industrielle et économique spéciale (ZIS) en cours d’aménagement, destinée à attirer des investisseurs et à favoriser la transformation locale.

La zone portuaire reste partiellement visible depuis la route, bien que sous haute sécurité. On y aperçoit les alignements de conteneurs colorés, les bras articulés des grues post-Panamax, et une intense activité de camions, engins et barges. C’est ici que s’écrit, chaque jour, une nouvelle page de l’économie camerounaise.

Ce port symbolise à lui seul la double ambition du pays : valoriser son potentiel stratégique et renforcer sa souveraineté économique. Entre le tumulte discret des machines et la ligne bleue de l’Atlantique, Kribi devient peu à peu un carrefour logistique majeur d’Afrique centrale — tout en conservant, un peu plus loin, ses plages intactes et son charme ancestral.

Un dernier regard sur Kribi

Alors que le soleil déclinait à l’horizon, nous sommes retournés une dernière fois sur la plage. Le sable était encore tiède sous nos pieds, et l’océan poursuivait son éternelle mélodie, rythmé par le va-et-vient des vagues. Le ciel s’embrasait de nuances orangées et rosées, offrant un spectacle grandiose que nous avons contemplé en silence.

Kribi est un lieu qui marque les esprits. Sa nature luxuriante, son rythme de vie paisible, l’accueil chaleureux de ses habitants et la richesse de son histoire en font une destination unique. Nous avons quitté cette « Riviera camerounaise » avec des images plein la tête : celles des pirogues rentrant au port, des marchés animés, des couchers de soleil sur l’Atlantique et du goût inoubliable des fruits de mer fraîchement pêchés.

Un endroit où l’on revient toujours, même si ce n’est que dans nos souvenirs.

VILLAGE DE PÊCHEURS DE LONDJI : Un village entre terre et mer

Le lendemain de notre séjour à Kribi, nous prenons la route vers Londji, un village de pêcheurs situé à une vingtaine de kilomètres au nord, dans la région du Sud du Cameroun. Ce petit village côtier, niché entre les eaux de l’océan Atlantique et les bras sinueux des forêts de mangroves, est depuis longtemps un lieu de vie et d’échange. Bien que souvent présenté comme un village paisible et discret,

Londji est en réalité un ancien centre économique régional : dès 1914, il disposait déjà d’un bureau de poste et de plusieurs comptoirs commerciaux, ce qui témoigne de son dynamisme précoce et de sa position stratégique. Aujourd’hui, ce village attire les voyageurs en quête d’authenticité, de nature préservée et de rencontres humaines sincères. Le trajet depuis Kribi est relativement court, moins de trente minutes, même si les trois derniers kilomètres se font sur une piste de latérite endommagée par les orages. Les crevasses imposent une certaine prudence, mais le décor alentour, entre palmiers, champs cultivés et boisements humides, annonce déjà l’entrée dans un autre monde. Un panneau simple, peint à la main, signale l’arrivée. Rapidement, la route disparaît, laissant place à un environnement où la nature impose son rythme.

En descendant du véhicule, nous sommes immédiatement happés par une scène vivante et colorée. Le sable est blanc, fin, parsemé de coques de noix de coco, de morceaux de filets oubliés, de traces de pas et de jeux d’enfants. Sur la plage, des dizaines de pirogues de pêche sont alignées, peintes de couleurs vives, parfois décorées de symboles religieux, de prénoms ou de proverbes. Certaines sont tirées sur le sable, d’autres encore dans l’eau, balancées au rythme des petites vagues. Des hommes s’affairent à réparer les filets, à démêler les lignes, à trier les prises du jour, pendant que d’autres, torse nu et le visage ruisselant de sueur, soulèvent les caisses de poissons encore frétillants. L’atmosphère est dense : le bruit des vagues se mêle aux rires des enfants courant sur la plage avec un ballon usé, à la clameur des pêcheurs qui reviennent de mer, aux discussions entre marchands et clientes. L’air, quant à lui, est imprégné d’embruns salés et d’une forte odeur de poisson séché, celle-là même que le vent transporte jusqu’à l’intérieur du village.

À quelques mètres de la plage se trouve le marché aux poissons, un espace informel mais animé, où les villageois viennent acheter ou troquer leur nourriture du jour. Sur des tables improvisées ou directement à même le sable, les pêcheurs étalent leur butin : bars brillants, carpes rouges aux écailles miroitantes, capitaine, sardinelles, soles, raies, crevettes translucides et parfois même de petits requins ou des crustacés. Les femmes, habiles et expérimentées, trient, nettoient, écaillent. Les discussions sont vives, les négociations courtes, souvent ponctuées de rires. Un groupe prépare sur place du poisson braisé, cuit lentement sur des braseros de fortune installés dans le sable. Le charbon crépite sous les flammes, les effluves de poisson grillé au citron viennent titiller les narines, et il est difficile de résister à la tentation de goûter. Nous sommes invités à partager quelques morceaux, et c’est un pur délice, simple, goûteux, vivant.

En parlant avec les habitants, nous comprenons à quel point la pêche constitue le socle de la vie locale. C’est à la fois une tradition, une nécessité économique, une source de fierté et une activité communautaire. Les techniques de pêche, majoritairement artisanales, sont transmises de génération en génération. Chaque geste, chaque outil a son importance. Les Londjiens utilisent des filets dormants, des lignes à hameçons, des casiers, mais aussi des périsques – petites embarcations maniables adaptées aux eaux peu profondes. Malgré l’apparente abondance, la mer est devenue plus imprévisible. Certains pêcheurs se plaignent d’une diminution des stocks, d’un changement des saisons, d’un éloignement des bancs de poissons. D’autres évoquent les risques liés à la pêche en haute mer, notamment l’augmentation des courants et des tempêtes. La conservation du poisson, faute de moyens modernes de réfrigération, repose en grande partie sur le fumage, une méthode ancienne mais toujours utilisée. Ce fumage, pourtant indispensable, nécessite beaucoup de bois, ce qui a entraîné une déforestation progressive des zones alentour, en particulier des forêts de mangroves.

Curieux de découvrir cette autre facette du paysage, nous suivons un guide local qui nous emmène à travers le village vers l’embouchure d’une rivière voisine. Là, la mangrove apparaît, majestueuse et silencieuse. C’est un monde de racines aériennes, de reflets bruns et d’ombres mouvantes. Nous embarquons sur une petite pirogue pour une balade lente à travers les canaux étroits. Le silence y est presque total, seulement rompu par le chant des oiseaux et le clapotis de la pagaie.

Nous y découvrons à nouveau des périophtalme atlantique ( Periophthalmus barbarus ) : ils  habitent les zones tropicales côtières et sont capable de vivre dans des environnements variés : eaux douces, marines ou saumâtres. On le trouve le long des côtes atlantiques d’Afrique, dans les îles environnantes, et jusqu’au Pacifique occidental, notamment à Guam. Sa répartition dépend de facteurs comme la nourriture, les abris et les cycles d’hibernation.

périophtalme atlantique ( Periophthalmus barbarus )

Mesurant jusqu’à 16 cm, son corps est recouvert d’écailles lisses protégées par une couche de mucus qui conserve l’humidité nécessaire à sa survie sur terre. Nous avons été intrigués par sa capacité à respirer hors de l’eau grâce à l’eau stockée dans ses chambres branchiales et par une respiration cutanée à travers sa peau. Sa morphologie semi-aquatique est fascinante : ses nageoires pectorales lui permettent de ramper et de bondir sur les vasières, tandis que ses nageoires caudales facilitent ses déplacements aquatiques. Ses yeux globuleux, placés en hauteur et capables de bouger indépendamment, offrent une vision panoramique idéale pour son mode de vie terrestre. Nous avons remarqué qu’il maintient ses yeux humides grâce à des structures spécifiques, un avantage pour vivre à l’interface terre-mer.

La mangrove joue ici un rôle essentiel : elle protège le littoral de l’érosion, offre un abri aux juvéniles de nombreuses espèces de poissons et participe à la purification des eaux. Mais elle est menacée, grignotée par les besoins en bois et les extensions de campements.

Roussette paillée africaine, Roussette jaune, Roussette des palmiers africaine Eidolon helvum

Plus loin, nous atteignons des zones habitées par des pêcheurs venus d’autres pays, notamment du Nigeria. Ces communautés vivent en bordure de mangrove, dans des habitations faites de bois, de tôle, parfois de bâches. Malgré la rudesse des conditions, ils ont su s’intégrer à la vie locale et participent activement à l’économie du village. Ils partagent les mêmes filets, les mêmes pirogues, les mêmes espoirs.

De retour vers le village, nous décidons de marcher un moment sur la plage, en direction opposée à l’entrée. Le sable, d’une finesse presque poudreuse, s’étire à perte de vue, ponctué de coquillages, d’algues sèches et de morceaux de bois flotté. L’eau turquoise est d’une clarté étonnante. En longeant le rivage, nous atteignons une zone plus sauvage, où des rochers émergent de la mer, bravant les vagues. Un arbre solitaire, un grand manguier penché vers l’océan, attire notre attention. Un vacarme strident s’en échappe. En levant les yeux, nous découvrons une colonie de chauves-souris frugivores – ce sont des roussettes paillées africaines. Suspendues tête en bas, elles festoient parmi les mangues mûres, s’agitant, criant, battant des ailes. Ces impressionnants mammifères, souvent mal aimés, jouent pourtant un rôle important dans la pollinisation et la dissémination des graines. Leur présence ici témoigne d’un écosystème encore vivant, malgré les pressions qui l’assaillent.

Londji nous apparaît alors dans toute sa complexité : un village à la fois fragile et résilient, pris entre tradition et modernité, exposé aux défis du climat, de la biodiversité, mais porté par une humanité chaleureuse et une nature encore généreuse. Ici, il n’y a ni hôtels de luxe ni plages privatisées. Le voyageur qui prend le temps d’écouter, d’observer, de marcher lentement, découvrira un monde vibrant, souvent invisible au premier regard. À Londji, chaque instant semble suspendu, comme protégé du tumulte du monde moderne. Et c’est précisément cette authenticité, discrète mais précieuse, que l’on emporte avec soi.

Plages de Grand Batanga et environnantes

Rassasiés et heureux de notre déjeuner face à l’océan, nous reprenons la route, l’esprit encore bercé par les saveurs iodées du Plaisir du Goût. L’après-midi s’annonce placé sous le signe de la découverte : cap au sud, vers Grand Batanga, l’une des plages les plus pittoresques et secrètes de la côte camerounaise.

Lolodorf et le bassin du Nyong

Nous quittons Kribi avant l’aube en direction de Yaoundé notre prochaine étape, le moteur ronronnant dans l’air frais, avec pour objectif de découvrir les chutes de Bidjouka. La P8 s’étire sous nos pneus, une enrobée parfaite serpentant entre palmiers et marécages jusqu’à Bipindi. Là, l’asphalte laisse place à une piste ocre semée de nids-de-poule et de flaques boueuses qui éclaboussent le châssis. Le véhicule tangue parfois, chaque ornière franchie avec précaution, tandis que la forêt nous enveloppe de son écrin verdoyant, bruissant d’oiseaux invisibles et de lianes entremêlées.

FAUNE ET FLORE

J 1040 TALAPOIN DU GABON – Miopithecus ogouensis – RIVIERE LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1040 Patate douce Ipomoea batatas RIVIERE LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1040 Calao à casque noir Ceratogymna atrata- RIVIERE LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1040 Clerodendrum paniculatum – PLAGE DE LA LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1044 périophtalme atlantique ( Periophthalmus barbarus ) LONDJI KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1044 Roussette paillée africaine, Roussette jaune, Roussette des palmiers africaine Eidolon helvum LONDJI KRIBI REGION SUD CAMEROUN

VIDEOS  

https://youtu.be/1uvjRCXwvKg

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La Cuisine à kRIBI

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Kribi, au Cameroun, est une destination prisée pour ses plages et ses fruits de mer. Voici quelques restaurants où vous pourrez profiter d’une expérience culinaire mémorable :

Au Plaisir du Goût :

BOUILLABAISSE DE L’OCEAN – AU PLAISIR DU GOUT KRIBI

À notre arrivée à Kribi, nous faisons halte pour le déjeuner au restaurant Au Plaisir du Goût, situé dans le quartier de Nangandjango, à quelques pas de la plage. L’établissement est réputé dans la région pour sa cuisine méditerranéenne raffinée et ses fruits de mer d’une grande fraîcheur, directement pêchés au large des côtes atlantiques.

Le cadre est agréable, mêlant charme local et touches de modernité : une terrasse ombragée, des tables bien dressées, et une brise marine qui apporte une fraîcheur bienvenue en cette journée ensoleillée. Le service est attentif, professionnel, tout en gardant une chaleur conviviale.

À table, Margot et Nadège choisissent un filet de bœuf, l’une au roquefort, l’autre au poivre, tous deux parfaitement saisis, tendres à cœur et nappés de sauces onctueuses et parfumées, accompagnés de riz ou de frites de pomme. Bastien, quant à lui, retrouve avec enthousiasme un classique qu’il affectionne : des calamars à la plancha, simplement grillés, relevés d’un filet de citron et d’huile d’olive, servis avec une sauce tomate aux oignons et des pommes de terre sautées

Pour ma part, je me laisse séduire par une généreuse bouillabaisse océanique, véritable explosion de saveurs marines : un bouillon parfumé aux herbes, à l’ail et au …. piment, garni de morceaux de poissons variés, de crevettes, de gambas et de calamars

Pour le dîner, nous choisissons de nous imprégner une fois de plus de l’ambiance douce et iodée de Kribi. Direction un lieu que nous avions déjà testé à notre arrivée et qui nous avait immédiatement séduits : le restaurant « Au plaisir du Goût ».

Le charme opère dès l’entrée. Le décor, soigneusement agencé, évoque l’histoire maritime de la région : vieux gouvernail patiné par le temps, habits de marins suspendus comme des fantômes d’anciens navigateurs, sextants et autres instruments de navigation qui racontent, à leur manière, des fragments d’aventure. Une atmosphère chaleureuse et authentique, avec en toile de fond, une vue imprenable sur l’océan.

Installés en terrasse, au plus près de l’eau, nous savourons cette fin de journée bercés par une brise légère venue du large. Le clapotis des vagues accompagne nos échanges, et l’air marin aiguise doucement l’appétit.

Chacun commande selon l’inspiration du moment : Nadège se laisse tenter par une pizza « Casablanca » aux merguez, Bastien craque pour des tagliatelles à la carbonara, Margot succombe à un filet de zébu nappé d’une onctueuse sauce crème, et moi, fidèle à mes élans marins, je choisis une brochette de poissons, savoureuse et parfaitement grillée.

Un dîner les pieds presque dans l’eau, entre rires complices et plaisirs gourmands — une parenthèse hors du temps, enveloppée par la magie simple et envoûtante de Kribi.

Tellement enchantés par notre dîner de la veille, nous faisons du Plaisir du Goût notre cantine attitrée, et y retournons le lendemain midi, comme attirés par la promesse de nouvelles saveurs à découvrir.

Cette fois, j’opte pour un bar entier, affiché à 12 000 FCFA. Et quel bar ! Probablement le meilleur que j’aie jamais goûté. Sa marinade, à la fois subtile et relevée, exalte les arômes sans masquer la finesse de sa chair, fondante et délicate. Chaque bouchée est un enchantement, un équilibre parfait entre feu, sel et savoir-faire.

Margot, en quête de gourmandise, se tourne vers un chicken burger généreux et savoureux, tandis que Bastien se régale de calamars en persillade, tendres et bien relevés, légèrement croustillants sur les bords. Nadège, fidèle à ses envies carnivores, opte pour un filet de zébu au poivre, dont la sauce onctueuse vient réveiller les papilles sans les agresser.

Encore une fois, le cadre en bord de mer, la brise tiède et le clapotis de l’eau composent une toile de fond parfaite pour ce moment suspendu, où le temps semble s’arrêter, et où la gourmandise devient un art de vivre.

La Crevette de la Lobé :

CREVETTES DE LA LOBE

Après la visite envoûtante des chutes de la Lobé, où les eaux douces plongent directement dans l’océan en un spectacle rare et majestueux, nous décidons de faire une pause bien méritée au Restaurant des Chutes, idéalement situé face à la mer. L’établissement, sans prétention mais plein de charme, dispose d’une terrasse ombragée sur pilotis, surplombant à la fois la plage et les fameuses cascades. Le bruit apaisant de l’eau en contrebas se mêle au ressac des vagues, créant une ambiance unique, entre fleuve et océan. Des pirogues colorées reposent nonchalamment sur le sable, et l’odeur des grillades se mêle aux effluves marins.Le menu, à forte inspiration locale, met à l’honneur les produits frais du fleuve et de la mer, pour le plus grand bonheur des amateurs de poissons et crustacés.

Bastien choisit les écrevisses de la Lobé, un plat emblématique de la région. Servies dans une grande assiette généreuse, les écrevisses sont à peine relevées d’une sauce légère à l’ail, au citron vert et aux fines herbes locales. Leur chair tendre, juteuse et parfumée, révèle toute la richesse du fleuve. Cuites à la perfection, elles conservent une texture ferme et savoureuse. L’accompagnement, simple mais efficace – bananes plantains frites et riz nature – met parfaitement en valeur les arômes délicats des écrevisses. Bastien se régale, cassant les carapaces avec les doigts, un sourire ravi sur le visage.

Margot, quant à elle, se laisse tenter par des gambas grillées, tout droit sorties de la mer voisine. De taille impressionnante, elles arrivent fumantes, disposées sur une feuille de bananier, et dégagent un arôme irrésistible. Marinées au gingembre, à l’huile de palme et légèrement pimentées, elles offrent une explosion de saveurs en bouche. La cuisson au feu de bois leur confère une touche fumée particulièrement agréable. Margot ne peut s’empêcher de faire l’éloge de la fraîcheur du produit et de la subtilité de l’assaisonnement.

Nadège choisit un filet de barracuda grillé, préalablement mariné dans une sauce aux épices douces et aux agrumes. Le poisson, à la chair ferme et blanche, est d’une finesse remarquable. La marinade l’a imprégné de notes parfumées, sans masquer son goût franc et iodé. Grillé à point, le barracuda conserve tout son moelleux, avec une peau croustillante et dorée qui ajoute une touche gourmande. Accompagné de légumes sautés aux saveurs africaines et d’un peu de manioc, le plat est une vraie réussite, que Nadège savoure lentement, admirant la vue imprenable sur les chutes.Le service est simple, chaleureux et attentionné, à l’image de l’accueil camerounais. Entre deux bouchées, nos regards se perdent à nouveau vers les chutes bruissantes, le ciel légèrement voilé par la moiteur de l’après-midi, et les palmiers oscillant doucement sous la brise.Ce déjeuner restera l’un des moments les plus sensoriels et conviviaux de notre passage à Kribi : un condensé de ce que la côte camerounaise a de plus généreux à offrir — nature spectaculaire, cuisine savoureuse et authenticité sans fard.

DAB BANQUES A Kribi

À Kribi, Cameroun, vous pouvez trouver des distributeurs automatiques de billets (DAB) dans plusieurs banques locales. Voici quelques options courantes :

  1. Ecobank Kribi : Propose des distributeurs automatiques accessibles et fiables pour vos retraits.
  2. UBA (United Bank for Africa) : Une banque bien implantée avec des DAB disponibles dans la région.
  3. SCB Cameroun : Présente des distributeurs automatiques adaptés à vos besoins financiers.
  4. BICEC Kribi : Dispose également de distributeurs automatiques pour vos transactions.

Ces banques sont stratégiquement situées pour répondre à vos besoins financiers.

 

LES LOGEMENTS  

VILLA CREOLIA KRIBI

Arrivés à Kribi, nous posons nos valises à la Villa Créolia, pour une semaine, une superbe bâtisse au charme discret, nichée à l’écart de la route principale. L’accès se fait par une piste relativement bien entretenue sur les derniers mètres, renforçant l’impression de tranquillité et d’isolement, sans jamais nuire à la praticité.

Vincent, notre hôte, nous confie l’étage entier de la maison, proposé au tarif très raisonnable de 420 € la semaine (hors électricité, avec un dépôt de caution de 50 000 FCFA). Cet étage spacieux comprend deux chambres climatisées, chacune équipée de sa propre salle de bains avec eau chaude et bonne pression, un véritable luxe dans la région.

Le grand espace à vivre est aménagé avec goût : une table à manger conviviale, des meubles fonctionnels, un salon confortable et une télévision avec chaînes françaises, très appréciée en soirée.

La cuisine, relativement bien équipée, permet de préparer facilement les repas sur place, ce qui est un atout non négligeable pour les séjours en famille. Notons néanmoins que l’offre en supermarché est relativement réduite , notamment en offre de viandes, à l’exception du poulet toutefois

À l’extérieur, un balcon agréable surplombe la piscine hors sol et un jardin arboré, où trône fièrement un avocatier majestueux, quelques bananiers,  offrant ombre et verdure. Ce cadre verdoyant et reposant participe grandement à l’atmosphère chaleureuse des lieux.

Un point d’attention toutefois : le Wi-Fi, bien que mentionné dans l’annonce, était absent à notre arrivée. Heureusement, après une demande claire de notre part (notamment pour permettre aux enfants de poursuivre leurs devoirs en ligne), une box performante nous a été installée dans l’après-midi, preuve d’une grande réactivité de notre hôte.

Les lits sont confortables, la maison bien entretenue, et nous nous sommes rapidement sentis chez nous.

En somme, la Villa Créolia s’est révélée être un excellent choix de location à Kribi, alliant confort, espace, calme et accueil attentionné.

LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1039 TRANSFERT VERS KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1039 RESTAURANT AU PLAISIR DU GOÛT KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1039 INSTALLATION A LA VILLA CREOLIA KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1040 EXCURSION PIROGUE A DESTINATION DU VILLAGE DE PYGMEES BAGYELI DE LABAKA KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1040 LE VILLAGE DE PYGMEES BAGYELI DE LABAKA KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1041 LES CHUTES DE LA LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1041 LA CREVETTE DE LA LOBE – CHUTES DE LA LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1041 DINER AU RESTAURANT AU PLAISIR DU GOÛT KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1042 DEJEUNER AU RESTAURANT AU PLAISIR DU GOÛT KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1042 GRAND BATANGA ET LES PLAGES ENVIRONNANTES KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1042 LE PORT EN EAUX PROFONDES DE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1042 LE DEBARCADERE & MARCHE AUX POISSONS DE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1043 CATHEDRALE SAINT JOSEPH DE KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1044 LE VILLAGE DE PECHEUR DE LONDJI KRIBI REGION SUD CAMEROUN

J 1046 LES CHUTES DE LA BIDJOUKA ET BASSIN DU NYONG – LOLODORF REGION SUD CAMEROUN

LES LIENS

3 thoughts on “Kribi la « Perle du Littoral » Région Sud Cameroun +

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