Sanctuaire aux Chimpanzés – association Papaye EDEA – CAMEROUN +

Ce matin, le soleil est enfin de retour : un ciel bleu éclatant vient balayer les souvenirs encore humides des orages violents et des pluies diluviennes de la veille. L’air est plus clair, plus léger, et une certaine excitation nous gagne à l’idée de prendre la route vers Marienberg et le siège de l’Association Papaye. C’est là que nous avons rendez-vous avec une aventure unique : la visite du sanctuaire des chimpanzés, placé sous la tutelle de l’association française Papaye. Cette organisation admirable œuvre depuis des années à la protection des primates en détresse, souvent arrachés à leur habitat naturel. Ici, on les soigne, on les rééduque, et surtout, on leur redonne une chance de vivre dignement.
Mais la route, elle, n’a rien d’une formalité. Les pluies de la veille ont transformé certains tronçons en véritables bourbiers. Malgré notre véhicule tout terrain et le mode « boue » enclenché, nous vivons quelques glissades, qui ajoutent une touche d’aventure à cette traversée de forêt. La nature, dans toute sa puissance, nous rappelle qu’ici, rien n’est jamais complètement acquis.
Arrivés avec un peu d’avance à Marienberg, nous décidons de découvrir le site de la mission catholique qui surplombe les environs. Le lieu, paisible, dégage une atmosphère hors du temps. Deux grottes s’offrent à nous : la première, discrète, tapie dans la verdure, est propice au silence et à l’introspection. La seconde, plus vaste, est ornée de statues et d’ex-voto, témoins des prières et espoirs déposés ici depuis des générations. Dans ce cadre mystique, le contraste entre la fraîcheur des pierres et la chaleur du matin nous enveloppe, comme pour nous inviter à la contemplation avant la rencontre tant attendue.
Il est vivement recommandé de passer par l’association Papaye France (association.papaye.international@gmail.com) pour organiser votre excursion : cela facilite grandement l’accès au site et assure une visite bien encadrée. Une expérience à ne surtout pas manquer.
Le sanctuaire de l’Île aux Chimpanzés, fondé par Papaye France, est un lieu rare. Sa mission : sauver les chimpanzés orphelins, victimes de braconnage ou de trafic, et leur offrir un nouveau départ. Ici, chaque animal reçoit des soins, de l’attention, et surtout, une seconde chance. Le but est clair : réhabiliter ces chimpanzés pour leur permettre de retrouver une vie de groupe et un comportement naturel.
Mais le sanctuaire de l’Association Papaye ne s’arrête pas là. Il est aussi un centre de sensibilisation : on y apprend, on y comprend, on y change de regard. Actuellement, 32 chimpanzés vivent sur le site. Les plus jeunes restent au sanctuaire, tandis que les plus autonomes rejoignent, une fois prêts, les îles du Parc Naturel de Douala-Edéa : Pongo Songo, Yato et Anna. Offertes par l’État camerounais, ces îles deviennent des havres de paix, où les chimpanzés réapprennent à être eux-mêmes, en sécurité. Ils sont nourris chaque jour, observés de loin, mais libres. Une réussite exemplaire, à la croisée de la science, de l’éthique et de l’humanité.
Traversée en pirogue sur le fleuve Sanaga jusqu’à l’ile de Pongo Songo avec l’Association Papaye
Pour rejoindre l’île, nous embarquons dans une pirogue traditionnelle depuis l’embarcadère de Marienberg. Le fleuve Sanaga, majestueux et tranquille, s’étend devant nous comme un miroir d’eau vivante, reflétant les cieux changeants et la végétation luxuriante de ses berges. Le ronronnement des moteurs brise à peine le silence apaisant qui règne sur le fleuve. Des pêcheurs, perchés sur leurs frêles
embarcations, nous saluent d’un geste, leurs filets prêts à être jetés ou relevés. Nous croisons quelques hérons et martins-pêcheurs qui effleurent l’eau dans une chorégraphie aérienne élégante.
Le voyage, bien que court, est chargé d’émotions. Chaque remous, chaque vol d’oiseau, chaque reflet sur l’eau nous rapproche un peu plus de l’île mystérieuse de Pongo Songo. Peu à peu, les contours de la forêt se précisent. Une épaisse canopée se dresse devant nous, comme un mur vert vibrant de vie. C’est là, au cœur de cette forêt tropicale dense, que vit une population unique de chimpanzés.
À mesure que nous approchons, leurs cris se font entendre. Ce sont des appels, des jeux, des avertissements – une langue sauvage que nous ne comprenons pas, mais qui nous parle instinctivement. Ce territoire n’est pas le nôtre, mais nous sommes tolérés, guidés par ceux qui y consacrent leur vie.
Les chimpanzés de Pongo Songo appartiennent à une sous-espèce rare et menacée : le chimpanzé du Nigeria-Cameroun (Pan troglodytes ellioti). C’est la sous-espèce la plus menacée de chimpanzés au monde, endémique à cette région située entre le sud-est du Nigeria et le sud-ouest du Cameroun. Leur habitat naturel se réduit année après année, grignoté par la déforestation, le braconnage et l’exploitation agricole. Pongo Songo représente aujourd’hui un refuge essentiel pour leur survie.
Les chimpanzés accueillis sur l’île ont tous une histoire tragique. Arrachés à leur milieu naturel, victimes du trafic d’animaux sauvages ou survivants du braconnage, ils ont trouvé ici un sanctuaire. Grâce aux efforts du personnel du parc et des soignants, ces primates retrouvent peu à peu une vie proche de la liberté, dans un environnement sécurisé, à l’abri des prédateurs humains.
Nous approchons de l’île, accompagné de notre guide passionné de l’Association Papaye. Le silence est vite rompu par l’activité joyeuse d’un groupe de jeunes chimpanzés. Ils jouent dans les branches, se poursuivent, se chamaillent comme des enfants turbulents. Leurs rires et leurs cris résonnent sous la voûte végétale. Plus loin, des adultes, au comportement plus posé, s’alimentent tranquillement de fruits ou somnolent à l’ombre.
Les guides nous expliquent la vie de ces chimpanzés : leur hiérarchie sociale, la tendresse des mères pour leurs petits, les alliances entre mâles, les conflits parfois, et surtout leur remarquable intelligence.
Ces animaux utilisent des outils – bâtons, pierres – et savent résoudre des problèmes complexes. Nous restons fascinés par cette proximité troublante : ils partagent 98 % de notre ADN. En les regardant vivre, c’est un peu de notre humanité que nous contemplons.
Les soignants du sanctuaire de l’Association Papaye jouent un rôle crucial. Grâce à leur présence constante, les chimpanzés peuvent évoluer sans crainte. Ils nous racontent l’histoire de certains d’entre eux : un petit orphelin retrouvé dans un marché, un autre libéré d’un domicile où il vivait enchaîné. Ces histoires sont bouleversantes. Mais ici, à Pongo Songo, elles se terminent bien. Les premiers pensionnaires, recueillis il y a des années, ont grandi. Aujourd’hui, certains sont devenus parents à leur tour. Leurs enfants n’ont pas connu la peur ni la captivité. Ils grandissent libres, dans la nature, protégés dans le cadre exceptionnel du Parc National de Douala-Edéa.
En quittant l’île, c’est avec une émotion profonde que la pirogue s’éloigne. Le fleuve est toujours là, immobile et rassurant, comme un gardien silencieux. Nous repartons avec, dans le cœur, la certitude d’avoir vécu un moment rare. Ici, entre forêt et fleuve, l’humanité blessée et celle qui soigne se croisent, et l’espoir renaît à chaque cri de chimpanzé dans les arbres.
Les Chimpanzés de l’île de Yato avec l’Association Papaye
Nous poursuivons notre découverte à bord de la pirogue, cette fois en direction de l’île de Yato, un autre sanctuaire géré par l’Association Papaye niché au cœur du fleuve Sanaga. Cette île abrite une dizaine d’autres chimpanzés, recueillis eux aussi par le projet de réintroduction. Le trajet, toujours aussi paisible, nous plonge dans une atmosphère de mystère et de sérénité. La forêt dense s’approche à nouveau, et avec elle, la promesse d’une nouvelle rencontre inoubliable.
Dès que nous approchons de la rive, une silhouette sombre se détache de la végétation. C’est Nénuphar, un mâle au regard perçant, devenu au fil du temps le gardien naturel de l’île. Il est là, les pieds dans l’eau, proche d’une langue de sable et de la rive, nous observant attentivement. Soudain, il pousse une série de cris stridents, des vocalisations puissantes et répétées qui résonnent dans la forêt : un signal d’alerte destiné à prévenir ses congénères de notre arrivée. Il ne fuit pas, ne se cache pas. Au contraire, il reste là, impassible et fier, comme s’il assumait pleinement son rôle de sentinelle.
Nous accostons quelques centaines de mètres plus loin, sur une petite plage bordée de mangroves. À peine cinq minutes plus tard, les premiers chimpanzés apparaissent, sortant prudemment du couvert forestier. Le groupe approche, curieux et attentif, certains se hissant dans les arbres pour mieux nous observer, d’autres restant au sol, à distance respectable. Une dynamique sociale palpable se dessine dans leurs déplacements et leurs regards.
Parmi eux, un individu attire notre attention. Il semble blessé : un bras malmené, une boiterie perceptible. Les soigneurs nous expliquent qu’à force de tensions hiérarchiques ou de luttes pour la dominance, des combats peuvent éclater entre mâles. Ces affrontements, bien que faisant partie intégrante de leur vie sociale, peuvent parfois causer des blessures graves, voire mortelles. D’autres dangers planent aussi sur eux : la noyade, en tentant de traverser un bras du fleuve, ou des maladies infectieuses contre lesquelles leur système immunitaire est parfois démuni.
C’est pour cela que nous n’avons pas traversé les mains vides. À l’attention de l’association, nous avons apporté des pansements, des compresses stériles, mais aussi des médicaments de base, capables de désinfecter, de soulager ou de traiter des plaies et des infections. Ces dons, modestes en apparence, sont essentiels ici.
Dans ce lieu isolé, tout soutien logistique et médical est un véritable trésor. Nous avons d’ailleurs assisté à une scène particulièrement étonnante : les soigneurs ont lancé depuis la berge deux bouteilles contenant respectivement des antibiotiques et de la cortisone à destination de deux chimpanzés souffrants. À notre grande surprise, les deux concernés ont saisi la bouteille, l’ont ouverte avec habileté, puis bu d’un trait le liquide, comme nous le ferions avec une bouteille de soda. Une similarité troublante, qui en dit long sur leur capacité d’apprentissage et d’imitation.
Une autre scène nous a particulièrement intrigués. Plusieurs chimpanzés se sont approchés de l’eau, un fruit à la main, et l’ont soigneusement lavé avant de le manger. Une habitude qu’ils ont acquise en observant les gestes des humains. Cette faculté d’observation et d’adaptation témoigne de leur intelligence remarquable. Voir un animal sauvage reproduire un comportement aussi spécifique est tout simplement fascinant.
Mais l’île de Yato, comme celle de Pongo, n’est pas seulement un lieu de soin. C’est aussi un espace d’apprentissage et de sensibilisation. Le sanctuaire œuvre activement pour la conservation à long terme de l’espèce, en impliquant les populations locales. Les guides de l’Association Papaye nous parlent des menaces qui pèsent sur les chimpanzés : la déforestation galopante, qui transforme leur habitat en plantations industrielles ; le braconnage, qui les décime pour leur viande ou les vend comme animaux de compagnie ; et le trafic illégal, qui alimente un marché noir aussi lucratif que cruel. Malgré les efforts des autorités camerounaises, ces pratiques perdurent, souvent à l’abri des regards.
Certains chimpanzés présents sur l’île ont été arrachés à des situations dramatiques. Des bébés retrouvés seuls, leurs mères abattues. Des jeunes détenus en cage dans des domiciles privés, privés de toute interaction sociale. Leur réhabilitation est longue, fragile, mais possible. Grâce au travail patient des soigneurs, ils réapprennent peu à peu à vivre en groupe, à grimper, à interagir. Pour certains, une réintroduction progressive dans la nature est envisageable.
Le temps passe vite, porté par l’intensité de l’expérience. Les visages sont pensifs, émus. L’image des chimpanzés jouant dans les arbres, la voix des guides nous expliquant l’engagement quotidien, les regards pleins de vie de Nénuphar et de ses compagnons… tout cela reste gravé en nous.
Cette traversée de retour nous donne l’occasion de réfléchir à l’importance de la préservation. Protéger ces animaux, ce n’est pas seulement sauver une espèce en danger. C’est aussi préserver un équilibre fragile, celui de la forêt, de la biodiversité, et de notre propre humanité. Car en regardant les chimpanzés, c’est aussi un miroir de nous-mêmes que nous découvrons — un miroir qu’il serait tragique de laisser se briser.
Comment organiser votre visite à l’association Papaye ?
Pour ceux qui souhaitent visiter le sanctuaire de l’Île aux Chimpanzés, il est recommandé de contacter l’association Papaye France. Ils peuvent faciliter votre excursion et vous fournir des informations précieuses. Voici leurs coordonnées :
- Téléphone : +33 6 97 05 92 93
- Email : papayebambou@yahoo.fr
- Site web : association-papaye-france.fr
Prévoir 10 000 FCFA pour la visite (pour la défense des animaux). La piste débute depuis la ville d’Édéa. Suivre cette piste jusqu’à l’église de Mariemberg (tout le monde connaît), il n’y a pas de panneaux qui indiquent le camp car ils disparaissent les uns après les autres… Attention, il y a un petit piège juste après la plantation de SOCAPALM : regardez bien sur votre gauche, il y a un panneau qui indique Mariemberg. Si vous le ratez, vous allez vous retrouver à Mouanko.
La visite du sanctuaire de l’Île aux Chimpanzés est bien plus qu’une simple excursion : c’est une plongée dans le monde fascinant de ces primates, une leçon sur les défis de la conservation et une expérience humaine profondément enrichissante. Cette journée nous a rappelé l’importance de respecter et de protéger la nature, et nous repartons avec une nouvelle conscience de notre responsabilité envers les espèces avec lesquelles nous partageons la Terre. L’Île aux Singes est un lieu magique, où la beauté de la nature et les efforts de conservation se rencontrent pour créer un espoir d’avenir. Notre sanctuaire est ouvert au public tous les jours.
Focus : l’association Papaye, au cœur de la protection des chimpanzés
Créée en 1996, l’association camerounaise Papaye œuvre pour la protection des primates victimes de braconnage, de trafic ou de captivité illégale. Son action se concentre principalement sur la réhabilitation des chimpanzés orphelins, avec pour objectif leur réintroduction progressive dans un environnement semi-naturel.
Le projet phare de l’association est le Sanctuaire de Pongo Songo, un ensemble d’îles boisées sur le fleuve Sanaga, dont les plus connues sont Yato et Pongo Songo. Ces îles offrent un espace sécurisé, riche en biodiversité, où les chimpanzés peuvent réapprendre à vivre en groupe, à grimper, à chercher leur nourriture et à adopter des comportements sociaux et écologiques proches de ceux des individus sauvages.
Encadrés par une équipe pluridisciplinaire — soigneurs, éthologues, vétérinaires — les chimpanzés bénéficient d’un suivi rigoureux, tout en étant peu exposés à la présence humaine afin de préserver leur autonomie. L’association développe également des actions de sensibilisation auprès des populations riveraines, ainsi que des programmes d’éducation environnementale dans les écoles locales.
Grâce à son approche éthique et à long terme, Papaye constitue aujourd’hui un acteur-clé de la conservation des grands singes au Cameroun, en créant un pont entre réhabilitation individuelle et préservation des écosystèmes.
FAUNE ET FLORE du lac Ossa et de Marienberg
VIDEOS sur le Lac Ossa et Marienberg, sanctuaire de l’Association Papaye
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La Cuisine à Edéa autour du Lac Ossa et de Marienberg
Voici quelques restaurants à Édéa, Cameroun, où vous pourrez savourer des plats locaux et internationaux :
Hostellerie de la Sanaga :
De retour du lac Ossa, où nous avons pu réserver pour le lendemain une balade en pirogue à la découverte des lamantins, nous faisons une halte bien méritée pour le déjeuner au Restaurant-Hôtel de la Sanaga. L’établissement, niché en bord de rivière, offre une terrasse agréable et ombragée, aménagée avec soin : les tables sont dressées avec nappes blanches impeccables et verres à pied, ce qui confère à l’endroit un charme à la fois simple et raffiné.
En toile de fond, le cours paisible de la Sanaga s’étire sous la lumière du midi, apportant une touche de fraîcheur bienvenue. La carte est étonnamment variée et alléchante : on y trouve notamment de l’antilope en sauce épicée, mijotée dans une base tomatée aux parfums subtils, servie avec du riz blanc ou des légumes sautés. Un vrai régal pour les amateurs de plats locaux généreux et bien épicés.

Margot et Bastien, quant à eux, se laissent tenter par des nems croustillants, parfaitement dorés, accompagnés d’une salade verte croquante qui apporte une belle fraîcheur en bouche. L’ensemble est simple, bien présenté, et savoureux.
En prévision du dîner, nous passons aussi commande de quelques pizzas à emporter. À la résidence Mado, il faut faire preuve d’anticipation : les coupures d’électricité ou d’eau sont malheureusement fréquentes et compliquent parfois l’organisation des repas. Prévoir à l’avance devient donc une petite stratégie de survie culinaire… mais dans ce cadre enchanteur, cela fait partie du charme de l’aventure.

Déçus de ne pas pouvoir partir à la rencontre des lamantins du lac Ossa à cause des pluies diluviennes, nous avons pris notre mal en patience, installés au sec dans notre logement, en espérant une éclaircie. Vers 13h, le ciel commence enfin à se dégager, timidement d’abord, puis les rayons du soleil percent les nuages. L’occasion rêvée pour retourner, comme la veille, au restaurant de l’hostellerie de la Sanaga à Édéa.
L’accueil y est toujours aussi agréable, et la terrasse, baignée d’une lumière douce, nous invite à profiter pleinement de ce moment de répit. Bastien et Margot ouvrent le bal avec une ratatouille maison surmontée d’un œuf poché : une entrée simple mais savoureuse. Vient ensuite un plat que l’on n’aurait pas imaginé pour Bastien il y a encore peu : des crevettes à l’ail ! Et oui, il les adore désormais ! Nad choisit un bar entier, parfaitement grillé, accompagné de légumes poêlés croquants. Pour ma part, je me régale avec une poêlée de tripes aux petits oignons, servie avec de tendres pommes vapeur. Une vraie cuisine de caractère, authentique et généreuse.
Encore une fois, une très belle expérience dans cette adresse que nous ne pouvons que recommander chaleureusement. Une parenthèse gourmande idéale, en attendant de visiter demain les chimpanzés sous un ciel plus clément.
LES SUPERMARCHES ET HYPERMARCHES à Edéa
À Édéa, Cameroun, vous pouvez trouver plusieurs supermarchés et épiceries pour vos besoins quotidiens. Voici quelques options :
- Supermarché Santa Lucia : Une chaîne bien connue au Cameroun, offrant une variété de produits alimentaires et ménagers.
- Supermarché Mahima : Une autre enseigne populaire pour des produits locaux et importés.
- Marché Central d’Édéa : Bien qu’il ne s’agisse pas d’un supermarché, ce marché est idéal pour acheter des produits frais et locaux.
Ces lieux sont parfaits pour vos courses, que ce soit pour des produits alimentaires ou des articles ménagers.
DAB BANQUES A Edéa
À Édéa, Cameroun, vous pouvez trouver des distributeurs automatiques de billets (DAB) dans plusieurs banques locales. Voici quelques options courantes :
- Ecobank Édéa : Une banque bien implantée avec des DAB accessibles pour les retraits.
- UBA (United Bank for Africa) : Propose des distributeurs automatiques fiables dans la région.
- BICEC Édéa : Une autre option populaire pour accéder à des services bancaires et des retraits.
- SCB Cameroun : Dispose également de DAB pour vos besoins financiers.
Ces banques sont bien réparties dans la ville pour répondre à vos besoins.
LES LOGEMENTS à Edéa
RESIDENCE MADO
Nous avons débarqué à la Résidence Mado le sourire aux lèvres, ravis de laisser derrière nous l’incertitude de notre précédente réservation à Likarloc qui nous obligeait à payer en dehors de Booking sous peine de l’annuler deux jours avant notre arrivée ; l’accueil chaleureux et prévenant du personnel nous a immédiatement mis en confiance. En franchissant la porte, nous nous sommes projetés dans un séjour paisible : un parking privé gratuit, des promesses de climatisation et une kitchenette pour préparer nos petits plats du soir, tout cela nous semblait déjà doux comme une promesse de séjour réussies.

Pourtant, très vite, la réalité nous a rattrapés : notre enthousiasme n’a pas suffi à faire apparaître le Wi‑Fi promis, indispensable pour les devoirs des enfants et la rédaction de nos carnets de voyage. Nous avons dû patienter en souriant, non sans une pointe d’amusement, pour voir arriver nos couverts manquants et comprendre, avec un haussement d’épaules complice, qu’il n’y avait ni machine à laver, ni eau chaude… Les douches fraîches, sous les températures élevées, font partie de l’aventure, n’est‑ce pas ?
Les lits doubles, fermes comme il se doit dans les récits de grand‑mère, étaient même enveloppés dans un drap en plastique surprenant, qui, loin de gâcher notre bonne humeur, nous a offert une occasion de rire. quand bien même si les matins sont douloureux… Quant aux fenêtres, élégamment dotées de larges interstices, elles nous ont offert un spectacle nocturne digne d’un festival de moustiques : un petit rituel piquant, rendu supportable par notre détermination à rester positifs et grâce à l’efficacité meme partielle des cremes anti-moustiques achetées la veille en pharmacie
Chaque matin, nous nous sommes surpris à chercher la moindre trace de la connexion internet, pour finalement acheter une carte SIM locale et prolonger, malgré tout, nos échanges avec le monde extérieur. Nous avons préparé notre café en kitchenette, célébrant chaque tasse comme une victoire sur l’adversité technique, commandé des pizzas à emporter pour éviter de succomber à la chaleur étouffante de la cuisine non ventilée, tandis que la résidence, bien qu’imparfaite, nous abritait avec une bienveillance tangible appréciable lorsque les orages quotidiens à cette période résonnént fortement à l’extérieur.
Pour 156 000 FCFA les quatre nuits, nous aurions espéré une parfaite correspondance entre l’annonce et la réalité ; en toute honnêteté, la note est sévère. Néanmoins, ce petit décalage fait désormais partie des souvenirs de notre voyage, agrémentant nos récits de famille et pimentant nos anecdotes.
Si nous devions attribuer une étoile à chacun de nos critères, notre évaluation serait sans pitié : deux étoiles au confort, une étoile à l’équipement et zéro pour la connexion. Mais nous partirons de la Résidence Mado avec le cœur léger, convaincus que même les imprévus les plus piquants peuvent devenir, une fois racontés, les plus belles pages d’une aventure partagée.
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Edéa, du lac Ossa, et du sanctuaire de l’Association Papaye
J 1036 LE LAC OSSA EDEA – REGION LITTORAL CAMEROUN
J 1038 MARIENBERG ET LA MISSION CATHOLIQUE EDEA – REGION LITTORAL CAMEROUN
J 1038 ILE AUX CHIMPANZES DE YATO – ASSOCIATION PAPAYE – MARIENBERG EDEA – REGION LITTORAL CAMEROUN
J 1038 SCENE DE RUE – VENTE DE VIANDE DE PORC EDEA – REGION LITTORAL CAMEROUN
LES LIENS
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