Voyage au Cœur de l’Histoire Africaine : Le MAHICAO SENEGAL +

Au cœur des magnifiques Jardins d’Aïda, dans l’enceinte du restaurant Miam Miam, se trouve le MAHICAO (Musée d’Art et d’Histoire des Cultures d’Afrique de l’Ouest), un musée d’exception présentant des œuvres d’art africain authentiques de différentes époques. Près de 500 objets retracent ainsi l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, depuis le néolithique saharien jusqu’au milieu du XXe siècle. Ces trésors proviennent de la collection personnelle de Reginald Groux, expert et professeur d’art africain, ainsi que de généreux donateurs ayant contribué à ce projet culturel. Installé dans un bâtiment de style soudanais, le musée offre une expérience immersive à travers de magnifiques allées de coquillages, où chaque pièce unique est disposée de manière chronologique et éclairée de façon sublime. Des panneaux explicatifs jalonnent le parcours, permettant aux visiteurs de mieux saisir l’histoire fascinante de l’Afrique de l’Ouest.
Dès notre arrivée au musée, nous sommes captivés par la richesse de la culture africaine qui nous est dévoilée. Notre guide, devant une carte de l’Afrique, nous éclaire sur la diversité des dialectes parlés sur le continent, témoignant de la richesse culturelle qui se manifeste à travers chaque région et parfois même chaque village, à travers des expressions artistiques uniques et créatives.
Cependant, ce qui attire le plus notre attention, c’est l’histoire fascinante de l’homme noir. Notre guide nous explique que depuis toujours, le noir est associé aux peurs et aux craintes des hommes (la nuit noire, le chat noir, les ténèbres, etc.). Cette association a nourri des préjugés et des stéréotypes sur les personnes de couleur. Pour comprendre cette dynamique, il nous ramène même aux récits bibliques.
Il nous raconte l’épisode de la malédiction de Canaan, tiré de la parashat Noa’h, en Genèse 9:18-29. Après le Déluge, Noé sort de l’Arche avec ses fils, et Cham voit la nudité de son père, qu’il rapporte à ses frères. Noé condamne alors Canaan, le fils de Cham, à être « l’esclave des esclaves de ses frères », tout en bénissant Sem et Japhet. Ce récit biblique a alimenté des interprétations historiques variées, donnant naissance au mythe de la race hamite et justifiant la dépréciation des peuples d’Afrique noire et leur réduction en esclavage. Pourtant, rien dans le texte biblique ne précise la couleur de peau de Canaan. Cette extrapolation a donc été utilisée pour justifier l’asservissement des populations africaines, jusqu’à ce que l’Église revienne sur son interprétation initiale bien plus tard.
Cette exploration nous pousse à réfléchir sur les mécanismes de construction des stéréotypes et des préjugés, ainsi que sur l’importance de revisiter et de critiquer les interprétations historiques et religieuses pour une compréhension plus juste et éclairée de notre passé et de notre présent.
La partie la plus impressionnante est celle réservée juste après l’entrée à la culture Nok.
Dans les régions montagneuses du plateau central du Nigéria, s’étendant sur environ 500 km par 250 km, ont été retrouvés les vestiges d’une mystérieuse civilisation qui s’est épanouie entre le 9ème siècle avant J.-C. et le 5ème siècle de notre ère. On la désigne du nom éponyme de la « culture Nok », en référence au village de la première découverte. Des fouilles scientifiques étalées sur douze campagnes n’ont jamais fourni d’information sur ce peuple, dont on ne sait ni d’où il vient, ni pourquoi et comment il a disparu.
Les seuls témoins matériels de cette culture sont des monticules de statues ou d’animaux en terre cuite, des colliers de curmaline et des bracelets en fer. Les terres cuites proviennent exclusivement du lit des milliers de torrents du plateau. Dans cette région très vallonnée et aux eaux torrentielles pendant sept mois de l’année, les emplacements de plusieurs sites étaient construits sur le flanc des coteaux. Depuis mille cinq cents ans, toute trace d’occupation a disparu et les matériaux ont fondu, entraînant par un effet de glissement tout leur contenu au fond des vallons. Les objets brisés ont alors été soumis aux eaux tumultueuses des torrents, qui ont emporté et éparpillé les fragments au gré du courant, rendant vaine toute certitude d’ordre archéologique.
Si, par chance, un fragment – et plus rarement une statue complète – se trouvait rapidement immobilisé par un obstacle naturel, il se remplissait de sédiments et s’enfonçait dans le lit sablonneux où il était, dès lors, préservé.
Une autre pièce exceptionnelle : la Calebasse de jugement, culture Bamiléké, Cameroun, XIX° siècle
Contrairement aux idées reçues, il y a peu d’objets de sorcellerie en art africain. De tous temps et chez tous les peuples, la préoccupation principale a été de se protéger des calamités naturelles avant de songer à nuire à son prochain. Pourtant, cet objet semble chargé d’une sombre magie.
D’une grande antiquité, probablement du milieu du 19e siècle, il provient du pays Bamiléké au Cameroun. Il s’agit très certainement d’une calebasse utilisée pour des ordalies, des jugements par le poison. Les ordalies, pratiquées couramment en France jusqu’au Moyen-âge, consistaient à soumettre une ou plusieurs personnes à une épreuve telle que le feu ou le poison, pour qu’elles périssent si elles étaient coupables ou qu’elles conservent la vie sauve si elles étaient innocentes. Les trois personnages tournant le dos et semblant attachés autour du col symbolisent le désaccord.
Les ossements divers attachés autour de la calebasse proviennent de sacrifices d’animaux totémiques. Parmi les crânes de rongeurs et autres ossements figurent deux fémurs de très jeunes enfants, ce qui indique sans ambiguïté que cet objet relève de la grande sorcellerie, quel qu’en ait été l’usage.
Bien sûr, cela peut choquer, mais il ne faut pas se hâter de juger, car rappelons que la dernière sorcière a été brûlée en France en 1856. La sorcellerie, encore trop souvent pratiquée partout dans le monde à des degrés différents, n’est finalement que la pire manifestation de l’ignorance.
D’autres pièces captivantes attirent notre attention, comme les masques de cérémonies précédant l’envoi des guerriers ou encore le tambour de palabre utilisé pour faire des annonces dans le village. Plus loin, nous nous arrêtons pour observer les cimiers de danse de la culture Bambara du Mali.
Les antilopes Bambara sont emblématiques de l’art africain. Il est fascinant de les voir présentées ici dans les conditions mêmes où elles dansaient, revêtues de leur costume traditionnel fait de bandes d’écorce teintée, plutôt que simplement exposées sur une étagère. À gauche, le mâle ; à droite, la femelle portant son faon sur son dos. Il est important de se rappeler que partout en Afrique, les masques avaient une fonction rituelle et étaient perçus par tous comme étant des esprits venus visiter les vivants.
Le puissant royaume Bambara a disparu au début du 20e siècle, ayant pour capitale la ville de Ségou, sur le fleuve Niger au Mali. La société Bambara était hiérarchisée en de nombreuses sociétés secrètes, chacune correspondant à un degré d’initiation et remplissant une fonction sociale. La société Tywara, à laquelle appartiennent ces antilopes, était principalement axée sur l’agriculture, l’activité économique principale du pays. Elle était chargée de tous les rituels accompagnant les différentes étapes du calendrier agraire, depuis le labour jusqu’à la récolte. Les masques-cimiers Tywara sont toujours associés à l’antilope et dansaient au rythme des tambours à chaque étape des opérations dans les champs collectifs.
Chez les Bambara, le cycle agraire symbolise le cycle de la vie. L’antilope, réapparaissant chaque année au début de la saison des pluies lorsque la savane se couvre d’herbe, représente un gage de fertilité et de fécondité, associé à la survie du groupe.
Un peu plus loin l’art béninois est mis en exergue avec un superbe plateau avec personnages de la culture Yoruba-Nago.
La sculpture africaine est généralement monoxyle, c’est-à-dire taillée dans un seul morceau de bois. Il est donc rare de trouver un ensemble démontable comme celui-ci. Le sculpteur aurait pu, s’il l’avait souhaité, créer cette œuvre d’une seule pièce. Cependant, la démontabilité de la sculpture s’explique par sa portabilité. Les personnages représentés incluent le roi sur son cheval, la reine à sa gauche, ainsi que d’autres figures importantes de la cour, comme des musiciens, des porteurs d’offrandes, un porteur du tabouret d’autorité et un autre de l’ombrelle royale. Ce plateau incarne le roi et sa cour.
Lorsque le souverain ne pouvait être présent en personne lors d’une réunion importante, un émissaire était envoyé pour disposer le plateau devant les participants. Ainsi, plutôt qu’un simple représentant de son autorité, le roi était censé être physiquement présent lorsque le plateau, avec tous ses personnages, était présenté. Il s’agit là d’un objet très rare et il est remarquable que aucun des personnages ne manque à l’appel. Des traces d’une ancienne polychromie peuvent être observées à certains endroits.
Pablo Picasso a repris à son compte les leçons de l’art africain, comme en témoigne son œuvre majeure « Les Demoiselles d’Avignon » réalisée en 1907, considérée comme le premier tableau cubiste de l’histoire de la peinture. Picasso a été le premier à saisir et à intégrer la grammaire esthétique de l’art africain dans son travail. Il a compris que l’art africain pouvait se passer de la disposition logique des formes et des volumes, pour créer un équilibre visuel à travers un jeu de compensations et de déséquilibres contrôlés.
Cette statue d’ancêtre féminin de la culture Lobi, du Burkina Faso au début du 20e siècle, illustre cette même idée d’équilibre dynamique. Bien que sa structure puisse sembler déséquilibrée à première vue, avec un œil tombant, des épaules disproportionnées et des seins dissymétriques, ce n’est pas le résultat d’une maladresse. L’artiste a su compenser ces déséquilibres en ajustant les volumes et les formes pour rétablir une harmonie visuelle. Ce processus rappelle la façon dont notre esprit est capable de reconstruire une image cohérente à partir d’éléments apparemment discordants, comme des mots avec des lettres inversées ou mélangées.
Ainsi, l’art africain, avec son langage visuel unique basé sur l’équilibre et la tension entre les formes, trouve un écho dans les œuvres modernistes de Picasso et d’autres artistes du XXe siècle. Cela témoigne de la pertinence et de l’universalité de l’esthétique africaine, qui continue d’influencer et d’inspirer les créateurs contemporains à travers le monde.
Plus loin, nous découvrons des costumes de danse traditionnelle, témoins de la culture Ibo du Nigeria au milieu du 20e siècle. Ces costumes revêtent une importance particulière, car ils étaient portés par des enfants lors des festivités << mmanwa >>, parmi les plus ancrées dans la tradition ibo. Ils représentent l’incarnation de l’idéal de la jeune fille lors de ces célébrations festives.
Ces costumes se composent de deux parties distinctes que les danseurs portaient séparément avant qu’elles ne soient assemblées lors de la performance.
Une salle spéciale abrite une collection de photos de chefs-d’œuvre d’art africain offerts par le musée Barbier-Müeller de Genève, tandis qu’une belle bibliothèque propose une sélection d’ouvrages sur l’art africain et la culture du continent, adaptés à tous les âges.
Ce musée est vivement recommandé pour la singularité de ses pièces et son cadre enchanteur. Après la visite, nous nous installons pour déguster une délicieuse cuisine aux influences variées au restaurant Miam Miam, pour prolonger ce moment culturel dans une atmosphère conviviale. (voir article plus bas)
VIDEOS sur le Delta du Saloum et ses environs
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LES LOGEMENTS
ECOLODGE DU SIMAL
En famille, nous vivons une expérience unique au cœur du Sine Saloum en séjournant à l’Écolodge de Simal, niché en bord de mer à Simal. Inspiré par l’architecture traditionnelle des Peuls, cet écolodge propose des cases privatives offrant une vue imprenable sur la mangrove, le tout au bord d’un bolong, un bras du fleuve Saloum.
Entourées par une végétation luxuriante composée de fromagers, de palmiers à huile et de micocouliers, les cases se fondent harmonieusement dans leur environnement naturel. Les douches intégrées à chaque case sont situées dans un petit enclos privatif extérieur, ce qui nous rappelle agréablement notre voyage en Ouganda.
Au réveil, le chant des oiseaux nous accueille dans une atmosphère apaisante, loin de l’agitation des centres urbains et touristiques.
Le personnel chaleureux et attentif est toujours disponible pour répondre à nos besoins, créant ainsi une atmosphère accueillante et sereine. Le bord de la mangrove offre un accès à cinq bolongs, invitant à explorer l’estuaire du Saloum et à découvrir sa riche biodiversité.
Pour agrémenter notre séjour en famille, de nombreuses activités sont proposées, et les enfants peuvent profiter de divertissements inclus dans le séjour. Des balades en pirogue ou en barque, des promenades en charette ou encore de la pêche à la palangrotte sont au programme. La piscine et le marché traditionnel artisanal juste derrière l’écolodge ajoutent également à notre expérience. Les femmes sérères proposent un vaste choix de produits artisanaux, des vêtements typiques colorés aux objets en bois, en passant par les délicieuses cacahuètes et les noix de cajou.
Nous observons aux abords de la piscine dans les arbustes environnants quelques souimangas à longues queues se délectant du nectar des petites fleurs
Sans oublier la possibilité de se faire tresser les cheveux pour 20000 FCFA (durée 1 heure) ou d’assister à un spectacle de lutte sérère sur le sable.
L’Écolodge de Simal est ainsi le lieu idéal pour une escapade en famille, où la nature et l’hospitalité se conjuguent pour offrir une expérience authentique et mémorable au cœur du Sine Saloum.
VILLA AVEC PISCINE NDANGANE
La Villa avec piscine Bella Akuna Matata, située à Ndangane, offre un hébergement très confortable pour les familles, avec une magnifique piscine privée, un jardin paisible et un parking gratuit. Bien que les équipements puissent sembler un peu vétustes, l’ensemble reste confortable avec ses trois chambres, deux salles de bains, du linge de lit et des serviettes.
Inspirée par l’habitat traditionnel, la villa présente un style moderne avec un toit intérieur reconstitué et des chambres en mezzanine en forme de hutte. Les installations comprennent une télévision par câble à écran plat, une cuisine relativement bien équipée et une terrasse offrant une vue pittoresque sur le jardin.
La région propose diverses activités, notamment la randonnée, permettant aux visiteurs de profiter pleinement de la nature environnante. De plus, un service de location de voitures sur place facilite les déplacements. L’aéroport international Blaise Diagne, à seulement 92 km, offre un accès pratique pour les voyageurs. La villa est entièrement non-fumeurs, assurant un environnement sain pour tous les invités.
Depuis la terrasse nous admirons la faune qui vient à nous : des calaos à bec noir que nous observons pour la première fois nidifiant en haut d’un poteau.
Le petit calao à bec noir se déplace en couple ou en groupes et émet un appel plaintif répété de nombreuses fois. Son régime alimentaire est principalement composé d’insectes, d’araignées, de petits rongeurs, de grenouilles et de quelques fruits.
La période de reproduction varie selon les régions, avec une incubation d’environ 24 à 26 jours. Le nid est difficile à trouver car l’ouverture est murée par la femelle après le début de l’incubation. Les petits naissent nus et aveugles et quittent le nid après 19 à 34 jours, sous la garde attentive de la femelle.
KEUR YOUSSOU TOUBACOUTA
Keur Youssou, situé à Toubakouta, Sénégal, propose un charmant campement où vous pourrez profiter d’une ambiance conviviale et d’un cadre paisible.
Les hébergements comprennent de jolies cases bien tenues avec moustiquaire, ventilateur et salles de bain, ainsi que des bungalows avec terrasse privée, le tout dans un jardin fleuri.
Youssou, le propriétaire, est un hôte exceptionnel, plein d’énergie et toujours prêt à aider les voyageurs. L’équipe est aux petits soins pour que vous passiez un excellent séjour.
Parmi les activités proposées, vous pourrez vous balader au perchoir aux oiseaux, une expérience incontournable à Toubakouta. Cette région est également idéale pour découvrir le Sine Saloum, avec sa biodiversité unique et ses paysages magnifiques.
Si vous cherchez un endroit chaleureux pour vous détendre et explorer la beauté du Sénégal, Keur Youssou est un excellent choix !
LES ACTIVITES PROPOSEES PAR ADRAME FALL
Premier circuit journée entière :
Départ de Ndangane
– Île aux oiseaux
– Baobab sacré
– Bolong de Fossemou
– Village de Mar Lodj
– Pique nique à la plage de Diogari
**Possibilité de faire le circuit à la demi-journée sans le pique-nique
Deuxième circuit journée entière :
Départ de Ndangane
– Île aux oiseaux
– Village de Mar Lodj
– Village de Jiffer
– Bolong de Faliya
– Pique nique a la plage de Dionewar
Troisième circuit journée entière :
Départ de Ndangane
– Île aux oiseaux
– Village de Mar Lodj
– Visite du puit de sel
– Forêt de Fossémou
– Village de Mar Wagnier
– Pique nique a l’île du diable
Si visite du village de Mar Lodj un dimanche, possibilité d’assister à la messe
Quatrième circuit demi-journée ou journée entière :
Départ de Ndangane
– Demi-journée ou journée entière de pêche à Marignane
Bivouac 1 nuit
Départ de Ndangane
– Île aux oiseaux
– Bolong de Fossémou
– Village de Mar Lodj
– Village de Jiffer
– Bolong de Faliya
– Plage de Dionewar
– Passer la nuit à l’île du diable
Bivouac 2 nuits
Départ de Ndangane
– Île aux oiseaux
– Bolong de Fossémou
– Village de Mar Lodj
– Village de Jiffer et voir l’arrivée des pêcheurs
– Passage par l’embouchure du delta du Saloum
– Pique-nique à la plage de Dionewar
– Bolong de Faliya
– Première nuit à l’île de Diaboul
– Village de Djirda avec les danses traditionnelles
– Deuxième nuit à l’île du diable
Transferts possible au départ de Ndangane pour :
– Toubacouta
– Foundiougne
– Socone
– Missira
LES LIENS VERS LES PHOTOS du Delta du Saloum et de ses environs
J 627 INSTALLATION A L’ECOLODGE DU SIMAL DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 627 Don de médicaments et divers matériel, Poste de Santé de Diofior DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 627 LA LUTTE SERERE ECOLODGE DU SIMAL DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 627 Le Village artisanal des femmes ECOLODGE DU SIMAL DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 628 Ballade en Barque ou Pirogue dans le DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 629 Pêche à la Palangrotte DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 629 SORTIE EN CHARETTE ECOLODGE DU SIMAL DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 629 SORTIE KAYAK ECOLODGE DU SIMAL DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 630 MUSEE MAHICAO DJILOR DJIDJACK DELTA SU SALOUM SENEGAL *
J630 DJILOR ET LA FORET DE RONIERS DEGENERES DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 631 PIROGUE DANS LES ILES DU SALOUM – NDANGANE SENEGAL *
J 631 ECOLE DE MAR WANDIE DELTA DU SALOUM SENEGAL. *
J 632 LE PALMARIN ET LES PUITS DE SEL DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 632 DJIFFER ET LE RETOUR DE PECHE LE PALMARIN DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 633 SOKONE ET LE MARCHE HEBDOMADAIRE DE TOUBA MOURIDE DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 633 TOUBAKOUDA PIROGUE AU COUCHER DE SOLEIL DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 634 MARCHE AVEC LES LIONS RESERVE DE FATHALA L DELTA DU SALOUM SENEGAL *
J 634 GAME DRIVE RESERVE DE FATHALA L DELTA DU SALOUM SENEGAL *
LES LIENS
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