CHEFCHAOUEN « Le Diamant Bleu » – MAROC +

ARRIVEE A CHEFCHAOUEN
Ce matin, notre départ de Tanger est marqué par la lumière dorée du soleil qui illumine la ville, créant une atmosphère presque magique. Le ciel est clair, et l’air frais du matin nous accompagne alors que nous prenons la route en direction de Chefchaouen. Très vite, la ville s’éloigne, et nous entamons notre ascension vers la célèbre région du Rif, qui se révèle à nous dans toute sa beauté sauvage.
La route serpente à travers les montagnes, et le paysage change lentement à mesure que nous montons en altitude. Cette région est bien connue pour ses champs de cannabis, mais, bien que nous sachions que ces plantations existent toujours, elles sont moins visibles aujourd’hui qu’elles ne l’étaient il y a quelques années. Peut-être est-ce la saison qui explique cela ? Après tout, la plantation de cannabis se fait généralement en avril et mai, et la récolte ne commence qu’en octobre, alors peut-être sommes-nous un peu trop tôt dans l’année pour les apercevoir. Quoi qu’il en soit, le paysage reste tout aussi fascinant, avec ses montagnes imposantes et ses vallées verdoyantes.
Nous faisons un petit arrêt à Temuda, un site archéologique d’une grande importance historique. Ancienne cité mauritanienne, Temuda nous offre un aperçu fascinant du passé de la région. Les vestiges des anciens bâtiments et structures sont impressionnants, et l’ambiance qui y règne nous fait presque voyager dans le temps.
Après cette pause culturelle, nous reprenons la route et continuons notre chemin vers Chefchaouen. L’arrivée dans la ville est tout simplement magique. Dès que nous entrons dans les rues, nous remarquons immédiatement les nombreuses échoppes de poteries qui bordent l’avenue. Chaque boutique semble offrir quelque chose d’unique, et les artisans locaux nous accueillent chaleureusement. Ces poteries, faites à la main, sont un véritable symbole de la ville, et nous savons qu’il nous faudra prendre le temps de dénicher quelques souvenirs.
Le shopping à Chefchaouen est une expérience en soi. Bien que la ville ne soit pas aussi grande ou aussi animée que Marrakech ou Casablanca, elle possède un charme unique qui la rend irrésistible. Les petites ruelles aux murs bleu vif, les artisans au travail, et les objets traditionnels proposés créent une atmosphère chaleureuse et accueillante. Il n’est pas difficile de succomber à l’envie d’acheter quelques souvenirs ou simplement de flâner dans les boutiques locales.
À chaque visite de Chefchaouen, je suis émerveillé par la beauté de la ville. La teinte bleue qui caractérise chaque maison et chaque ruelle lui confère un air paisible et presque irréel. Mais aujourd’hui, plutôt que de nous perdre dans les ruelles animées, nous décidons de nous concentrer sur la partie haute de la ville. Là, à la source, nous découvrons encore des lavoirs traditionnels en fonctionnement. C’est un véritable plongeon dans l’histoire de la ville, car ces lavoirs, utilisés par les habitants depuis des siècles, sont toujours en service, permettant aux femmes du village de venir y laver leur linge, comme c’était le cas jadis.
Le bruit de l’eau qui coule et le parfum des herbes et des plantes qui l’entourent rendent cet endroit encore plus merveilleux. Nous restons là un moment, absorbés par la sérénité de l’endroit, appréciant la beauté simple de la ville et l’authenticité de ses traditions. Ce n’est pas juste un lieu touristique, c’est une véritable immersion dans la vie locale, et c’est tout simplement merveilleux.
DE TANGER A CHEFCHAOUEN – SITE ARCHEOLOGIQUE DE TAMUDA
SITE ARCHÉOLOGIQUE DE TAMUDA
Notre excursion vers le site archéologique de Tamuda commence par un chemin sinueux qui nous conduit à travers les paysages verdoyants de la région. Découvert en 1920, le site nous intrigue immédiatement par son histoire fascinante et son atmosphère empreinte de mystère. Le nom « Tamuda », dérivé du mot amazigh « tamda » signifiant « marécage », nous plonge dans un passé lointain où la ville se trouvait jadis le long de l’oued Martil, aujourd’hui visible au loin. En arrivant sur place, il est facile de comprendre pourquoi ce site a tant d’importance historique : l’emplacement stratégique entre les montagnes et les rives du fleuve en fait un lieu clé de l’antiquité.
Tamuda était une ville punique mauritanienne fondée au IIe siècle avant J.-C. et a joué un rôle majeur dans la région à cette époque. Cependant, son histoire est marquée par des conflits incessants. La ville fut entièrement détruite au Ier siècle lors d’une guerre entre deux rois mauritaniens, avant d’être reconstruite plus tard. Mais la tranquillité de Tamuda fut de courte durée, car elle fut définitivement anéantie dans les années 40 après J.-C., à la suite de la guerre d’Aedemon. Ce passé tumultueux a laissé des traces visibles sur le site, avec des vestiges impressionnants qui témoignent de la grandeur de cette ancienne cité.
Bien que l’entrée au site soit relativement coûteuse, à 60 MAD, la visite en vaut largement la peine. Nous avons choisi de profiter de la vue depuis l’extérieur, et cela s’avère tout aussi satisfaisant. De là, nous avons une vue imprenable sur la médina de Tétouan en arrière-plan, ce qui ajoute un contraste saisissant entre l’histoire ancienne de Tamuda et la ville moderne qui s’étend au loin. Les ruines nous parlent à leur manière, avec les restes de murs en pierre, de fondations, et de mosaïques qui nous laissent imaginer la splendeur de cette cité à son apogée.
Marcher parmi ces vestiges est une véritable plongée dans l’histoire, et l’atmosphère qui y règne nous invite à réfléchir sur les civilisations passées et leur lien avec le présent. L’endroit dégage une certaine sérénité, malgré la violence qui a marqué son histoire, et nous sommes touchés par le contraste entre la beauté naturelle du site et les événements tragiques qui s’y sont déroulés.
La visite du site de Tamuda est une expérience enrichissante, à la fois instructive et apaisante, et elle nous laisse un souvenir marqué par la richesse du patrimoine historique de la région.
RAS EL MA
La route menant à Ras El Ma est à elle seule un véritable voyage visuel, nous offrant des panoramas à couper le souffle sur la médina bleue de Chefchaouen, avec ses murs d’un bleu éclatant qui se fondent harmonieusement dans le paysage environnant. En chemin, nous sommes captivés par la beauté de ce lieu, et à chaque virage, de nouvelles vues nous émerveillent, nous donnant l’impression que Chefchaouen s’étend comme un tableau vivant. Le contraste entre les montagnes majestueuses et les ruelles pittoresques de la ville crée une ambiance unique qui nous envahit d’un sentiment de calme et d’émerveillement.
Ras El Ma, qui se traduit par « tête de l’eau », est un endroit emblématique de la ville, car il marque le point où l’eau douce des montagnes s’écoule dans la ville, formant des cascades rafraîchissantes. Ces eaux cristallines créent un environnement apaisant et vivifiant, et ce lieu est devenu un véritable lieu de rencontre pour les habitants. Ici, les gens se retrouvent autour de la fontaine, partageant des moments conviviaux, échangeant des sourires et des histoires. C’est un endroit où le temps semble ralentir, offrant une pause bienvenue dans le rythme effervescent de la ville.
L’accès à Ras El Ma en voiture est restreint, et il faut garer le véhicule à quelques centaines de mètres du site. Mais c’est à pied que l’on peut vraiment apprécier la beauté de cet endroit, en prenant le temps d’explorer les différents points de vue tout au long du chemin. Les sentiers qui mènent à la source sont agréables et bien entretenus, et la marche nous permet de profiter pleinement de l’air frais et des paysages environnants. Au bout de la route, nous avons la possibilité d’entrer dans le parc naturel situé sur la droite et de débuter une randonnée de deux jours à travers les montagnes du Rif. Une expérience qui semble fascinante, mais nous optons plutôt pour une visite plus tranquille de la source Ras El Ma et de ses célèbres laveries.
En nous promenant autour de la source, nous découvrons les laveries traditionnelles où les habitants viennent laver leurs vêtements. Ce qui est remarquable, c’est que ces laveries sont encore utilisées par les locaux, un fait rare dans un monde où les machines modernes ont pris le dessus. Voir ces femmes et ces hommes laver leur linge à la main dans l’eau claire qui jaillit de la montagne nous rappelle un mode de vie plus simple, profondément ancré dans la culture et les traditions locales. C’est une scène authentique, qui nous touche et nous permet de mieux comprendre la vie quotidienne à Chefchaouen.
Tout au long du chemin, nous croisons des vendeurs proposant des chapeaux rifains et d’autres objets décoratifs, créant une atmosphère vivante et dynamique. La ville, bien que relativement calme, reste animée par les touristes qui viennent tout au long de l’année pour découvrir sa beauté et son charme. Cette promenade à Ras El Ma est donc non seulement un moment de détente, mais aussi une immersion dans la culture locale.
Nous nous arrêtons un instant près de l’eau pour profiter du paysage et nous rafraîchir. Un thé à la menthe ou un jus d’orange frais devient un véritable plaisir, surtout avec la brise fraîche qui souffle sur la vallée. Le « frigo berbère », ce petit ruisseau qui serpente tout près, offre une sensation agréable de fraîcheur, rendant ce moment encore plus agréable. C’est l’endroit idéal pour se poser et savourer l’instant, en écoutant le doux murmure de l’eau et en profitant de la tranquillité du lieu. Ras El Ma nous offre ainsi un moment de paix, un contraste parfait avec l’agitation de la médina, et nous repartons avec un sentiment de sérénité, les souvenirs de cette belle journée gravés dans notre mémoire.
LA VIEILLE VILLE DE CHEFCHAOUEN ET LA MEDINA
Dès notre arrivée à Chefchaouen, un calme serein nous envahit. Cette ville nichée dans les montagnes du Rif semble être un havre de paix, une pause bien méritée loin du tumulte des grandes métropoles marocaines. Pourtant, sous cette apparente tranquillité, Chefchaouen est un véritable foyer de culture et d’art, où chaque coin de rue, chaque recoin de la médina, semble porter les marques d’une histoire riche et vibrante. Le patrimoine de Chefchaouen, qu’il soit géographique, ethnographique ou culturel, se fait sentir à chaque instant. Dès qu’on met les pieds dans cette ville, on comprend que la culture fait partie de son ADN, une culture qui se transmet de génération en génération et imprègne chaque Chaouni. La culture n’est pas seulement une partie de la vie ici, elle est la vie, comme une respiration naturelle qui fait partie intégrante de l’âme de la ville.
Bien que Chefchaouen ne puisse pas rivaliser avec la grandeur et la diversité des grandes villes comme Marrakech ou Casablanca, sa médina bleue, avec ses ruelles sinueuses et ses maisons peintes de ce bleu éclatant, est absolument incomparable. Se perdre dans ces petites ruelles est une expérience unique. Le bleu, omniprésent, apporte une ambiance apaisante et magique, qui semble suspendre le temps. Chaque coin de rue semble nous inviter à ralentir, à nous imprégner de l’atmosphère calme et accueillante de la ville. Après quelques heures à déambuler dans ces allées, il devient presque impossible de ne pas succomber à l’envie de ramener un souvenir traditionnel. La médina regorge de petites boutiques d’artisans qui proposent des produits faits main, du cuir travaillé avec soin aux bijoux en argent finement ciselés, en passant par les poteries colorées et les textiles tissés avec une précision méticuleuse.
Ce qui nous frappe également à Chefchaouen, c’est l’authenticité des prix. Contrairement aux grandes villes touristiques où les prix peuvent s’envoler, ici, les artisans locaux pratiquent des tarifs bien plus abordables. Que l’on veuille s’offrir un souvenir ou simplement flâner pour observer les créations locales, l’expérience shopping à Chefchaouen reste authentique et agréable. L’atmosphère détendue qui règne dans la ville permet à chacun de prendre son temps, sans pression ni hâte, pour explorer chaque recoin de cette ville aux multiples trésors cachés. Les touristes, tout comme nous, sont séduits par cette ambiance tranquille, loin du chaos des grandes agglomérations. Ils peuvent flâner à leur guise, s’arrêter pour discuter avec les habitants, et peut-être même découvrir des artisans au travail, façonnant des objets traditionnels sous nos yeux.
Chefchaouen est particulièrement réputée pour ses produits en cuir. Les étals des artisans, où les cuirs sont transformés en sacs, ceintures, chaussures et autres accessoires, attirent de nombreux visiteurs. Nous avons pris plaisir à admirer le savoir-faire de ces artisans locaux, qui réalisent des pièces uniques et de grande qualité. Le cuir, soigneusement travaillé et teinté, est un véritable symbole du savoir-faire de la région. On trouve ici de tout : des articles modernes et stylés, mais aussi des pièces plus traditionnelles, reflet du mariage entre héritage et innovation. Et au-delà du shopping, la ville offre un moment de découverte, de partage et d’échange, où chaque artisan, chaque commerçant semble fier de raconter l’histoire de ses créations.
Flâner dans les ruelles de Chefchaouen, s’arrêter pour boire un thé à la menthe dans l’une de ses petites terrasses, c’est l’occasion de ressentir cette atmosphère unique qui fait de la ville un lieu à part. Elle est loin de l’agitation touristique et du bruit incessant des grandes villes, offrant ainsi une parenthèse de calme et de beauté, où la culture, la tradition et l’hospitalité se rencontrent dans un cadre idyllique. Chefchaouen, avec sa médina bleue et son ambiance chaleureuse, reste une destination inoubliable, un endroit où l’on peut à la fois découvrir et se reposer, tout en s’imprégnant de la culture locale et des traditions marocaines.
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Se perdre dans les ruelles étroites et peu fréquentées de la vieille ville de Chefchaouen est un véritable enchantement, un objectif incontournable pour tout visiteur, mais aussi un rêve pour tout photographe en quête de scènes pittoresques.
Les chats, figures emblématiques de la ville, se prêtent volontiers au jeu de la pose devant les portes indigo, qui conservent souvent leur aspect ancien et traditionnel. Les hommes âgés, vêtus de manteaux à capuchon, parcourent les ruelles et escaliers bleus, ajoutant une touche d’authenticité à ce décor pittoresque. Il n’est donc pas étonnant que Chefchaouen soit souvent considérée comme la ville la plus « instagrammable » du Maroc, comme en témoigne le nombre de touristes présents, même en basse saison.
La ville est également un véritable sanctuaire pour les chats, choyés et respectés dans la tradition musulmane. Certains aspects de la médina semblent figés dans le temps, évoquant une époque révolue où les métiers
La boulangerie locale perpétue ainsi chaque matin un rituel ancestral, livrant des pains chauds aux habitants, tandis que d’autres artisans s’attellent à leurs tâches, perpétuant ainsi des savoir-faire séculaires. Bien que la plupart de ces métiers ne soient plus aussi rémunérateurs qu’autrefois, ils demeurent un héritage précieux, préservant ainsi les traditions ancestrales de Chefchaouen.
Le jour du marché, les femmes descendent des fermes de montagne, portant avec elles des cuves de lait fraîchement trait. C’est un spectacle animé où les échanges se font dans une ambiance vibrante et colorée.
Un autre métier ancestral qui perdure à Chefchaouen est celui du tatouage au henné. Le henné, plante aux vertus magiques depuis les temps les plus anciens, a écrit sa légende sur tous les territoires où il s’est épanoui.
Les petites feuilles de henné, une fois séchées et réduites en poudre, sont mélangées à de l’eau et à d’autres ingrédients selon les traditions locales, donnant naissance à une mixture aux vertus multiples. Cette pâte onctueuse, de couleur verte et au parfum envoûtant, révèle un colorant aux teintes éclatantes de rouge, de jaune et d’orange une fois appliquée sur la peau.
Le henné est depuis toujours le symbole des moments festifs, car sa principale qualité est d’embellir celui ou celle qui en est paré(e). Un dicton populaire rappelle cette vérité immuable : « Mets-toi du henné, et Allah aura pitié de toi ».
Comparée aux autres médinas du Maroc, comme Marrakech ou Fès, celle de Chefchaouen est tranquille et de taille modeste. Elle compte cinq portes d’entrée. Dès que vous franchissez l’une de ces portes, vous ressentirez une magie qui vous enveloppe tout au long de votre parcours. Vous serez transporté dans les petites ruelles bordées de charmantes boutiques, de modestes maisonnettes toutes peintes en bleu, et emplies de la joie de vivre caractéristique de la ville.
Les rues de Chefchaouen sont embaumées par les délicieuses odeurs de pains chauds s’échappant des petits fours à bois, ainsi que par les parfums alléchants des plats locaux mijotant dans les cuisines. Tout cela se déroule dans un cadre véritablement idyllique, ajoutant une touche supplémentaire de charme à cette expérience sensorielle unique.
SOUK JBALA
Le souk Jbala, au cœur du Rif, offre une immersion fascinante dans la culture vivante et authentique des Jbala, un peuple berbère dont les traditions ancestrales façonnent encore aujourd’hui la vie quotidienne de cette région, qui s’étend de la Méditerranée jusqu’à la vallée du Rif. Ce marché n’est pas seulement un lieu de commerce, c’est une véritable fenêtre sur la vie des habitants, leur histoire, leurs coutumes et leur savoir-faire.
À chaque coin de rue, on découvre un tableau vivant des coutumes berbères, incarnées par les femmes du Rif. Ces dernières, au centre de la société jebli, portent fièrement leurs tenues traditionnelles. Le Mendil, ce tissu rayé rouge et blanc, enveloppe leur taille dans de longues jupes, tandis que des chapeaux de paille à larges bords ornent leurs têtes, agrémentés de pompons de laine colorée. Ces chapeaux, associés à des paniers et sacs décorés de pompons, sont devenus des symboles reconnaissables de l’identité jebli. Ces éléments vestimentaires ne sont pas seulement esthétiques, mais ils ont aussi une forte symbolique, représentant l’appartenance à un groupe, à une famille et à une histoire commune.
Les femmes de la région jouent un rôle fondamental dans la société jebla. Elles sont au cœur de l’économie domestique, mais aussi agricole, jouant un rôle clé dans les travaux des champs et la collecte des ressources naturelles. Les tâches quotidiennes de collecte du bois, particulièrement au printemps et en automne, sont essentielles pour la vie des habitants. Il n’est pas rare de voir ces femmes marcher sur les sentiers montagneux avec des charges lourdes sur le dos, démontrant une résilience et un courage indomptables. La collecte du bois est un travail valorisé, et c’est un moment de rassemblement et de solidarité entre les femmes de la communauté.
Mais leur rôle ne se limite pas aux tâches quotidiennes. Les femmes jebla sont aussi des expertes du monde naturel qui les entoure. Elles possèdent une connaissance approfondie des plantes médicinales et des cycles végétaux. Leur savoir ancestral leur permet de cueillir des herbes et des plantes aux propriétés curatives, qu’elles utilisent à la fois dans leur vie de tous les jours et pour soigner les membres de leur communauté. Leur expertise dans ce domaine est précieuse et fait partie intégrante de la culture et de la médecine traditionnelle du Rif.
La tenue traditionnelle de la femme jebliyya est constituée de trois éléments essentiels. Le premier est le chapeau, confectionné à la main avec des feuilles de palmier nain tressées. Ce chapeau est orné de pompons de laine colorée, un détail qui fait ressortir son caractère unique. La ceinture en laine, connue sous le nom de kurziya, symbolise non seulement l’appartenance à un groupe tribal, mais aussi l’identité et la fierté de la femme jebliyya. Enfin, la jupe-tablier, ou Mendil, ornée de motifs tribaux distincts, témoigne de la richesse culturelle de la région. Chaque motif, chaque couleur, chaque symbole a une signification profonde et raconte l’histoire d’un groupe, de ses ancêtres et de son environnement.
Dans le souk Jbala, tout cela prend vie sous nos yeux. On peut voir les femmes vêtues de leurs tenues traditionnelles, allant d’un étal à l’autre, en train de marchander des produits locaux tels que des tissus, des épices, du fromage de chèvre ou encore des herbes médicinales. Le souk, avec ses couleurs, ses odeurs et son ambiance animée, devient un lieu de rencontre où les femmes et les hommes du Rif échangent non seulement des biens, mais aussi des histoires, des connaissances et des traditions qui traversent les âges.
En flânant dans ce souk, on ne peut s’empêcher d’admirer la force et la sagesse de ces femmes, véritables gardiennes de la culture et de la nature du Rif. Le souk Jbala est bien plus qu’un simple marché, c’est un témoignage vivant de l’héritage berbère, un lieu où l’on peut sentir battre le cœur d’une communauté fière de son passé et de ses traditions.
PLAZA UTA EL HAMMAM
La Plaza Uta El Hammam est l’âme de Chefchaouen, un lieu où l’histoire, la culture et la vie quotidienne se rencontrent dans une harmonie parfaite. Ce n’est pas simplement une place, c’est un carrefour vibrant où l’authenticité de la médina bleue se mêle aux influences arabes et espagnoles, créant une ambiance unique. Dès qu’on y met les pieds, on est plongé dans une expérience sensorielle qui éveillera tous les sens.
Les étals colorés qui bordent la place offrent une diversité de saveurs, des délices de la cuisine de rue locale aux plats plus raffinés servis dans les restaurants voisins. Que vous soyez attiré par une brochette de viande grillée, des légumes rôtis, des pâtisseries marocaines ou encore un couscous parfumé aux épices, la Plaza Uta El Hammam vous permet de goûter à la richesse culinaire de la région. Les senteurs des plats qui mijotent dans les cuisines des restaurants viennent se mêler aux arômes des épices des étals, créant une atmosphère inégalée.
Mais cette place est aussi un lieu vivant, un véritable centre social où les habitants de Chefchaouen se retrouvent pour échanger des nouvelles et partager des moments de convivialité. Ici, les conversations vont bon train, qu’il s’agisse de discussions animées entre amis, de commerçants discutant des affaires du jour ou de visiteurs curieux découvrant la ville. Le rythme de la vie semble ralentir, permettant à chacun de savourer l’instant.
L’architecture qui entoure la place est un véritable spectacle. Les bâtiments, ornés de carreaux bleus et blancs, reflètent l’âme de Chefchaouen avec leur charme méditerranéen. Chaque recoin semble avoir une histoire à raconter, et chaque façade dégage une beauté simple mais envoûtante. En arrière-plan, les montagnes majestueuses viennent ajouter une touche de grandeur naturelle, offrant une vue spectaculaire sur cette ville perchée entre ciel et terre. La vue depuis la place, où les maisons bleues se fondent avec le ciel, est une scène digne des plus belles cartes postales.
Se promener sur la Plaza Uta El Hammam, c’est aussi une occasion d’observer le travail des artisans locaux. Les vendeurs exposent fièrement leurs créations, des paniers en osier aux céramiques colorées, des bijoux traditionnels aux textiles faits main. C’est un lieu où la créativité et le savoir-faire se rencontrent, et où l’on peut emporter un souvenir authentique de la ville. L’atmosphère animée de la place, avec ses couleurs, ses sons et ses odeurs, fait de chaque moment passé ici une expérience inoubliable.
La Plaza Uta El Hammam est bien plus qu’un simple point de passage : c’est le cœur battant de Chefchaouen. Que vous soyez là pour savourer un repas, pour flâner au gré des étals ou simplement pour vous imprégner de l’ambiance, chaque instant passé sur cette place reflète l’essence même de la ville. C’est un endroit où l’on se sent connecté à la culture, à l’histoire et aux habitants de Chefchaouen, un lieu où le temps semble s’étirer, et où l’on se laisse envoûter par le charme intemporel de cette cité bleue.
LA GRANDE MOSQUEE
La Grande Mosquée de Chefchaouen est bien plus qu’un simple lieu de culte : c’est un véritable symbole de la ville, un pilier de son identité historique et spirituelle. Dès qu’on s’approche de ce monument, on est immédiatement frappé par la majesté de son minaret octogonal, qui se dresse fièrement au-dessus de la médina bleue. Ce minaret, caractéristique de l’architecture traditionnelle marocaine, attire les regards et impose sa présence au cœur de la ville. Datant du 15e siècle, la mosquée incarne des siècles d’histoire et de dévotion, une véritable invitation à la réflexion sur la longue tradition religieuse et culturelle du Maroc.
En plus de son aspect architectural impressionnant, la Grande Mosquée occupe une place centrale dans la vie spirituelle et sociale de Chefchaouen. Chaque jour, cinq fois par jour, l’appel à la prière résonne à travers les ruelles étroites de la médina, une mélodie profonde et apaisante qui rappelle aux habitants de prendre un moment pour se recentrer, peu importe l’agitation de leur quotidien. Ces échos de la prière confèrent à la mosquée une aura mystique et paisible, créant une atmosphère unique où le calme et la sérénité semblent se mêler à chaque pierre de l’édifice.
La mosquée est également un lieu d’interaction communautaire. Au-delà de ses fonctions religieuses, elle joue un rôle important dans la vie sociale des Chaounis, qui viennent y prier mais aussi se retrouver, échanger et renforcer les liens qui unissent la communauté. Elle est un point de rassemblement essentiel, où les gens se retrouvent pour partager des moments de dévotion mais aussi des moments de convivialité.
Pour les visiteurs, la Grande Mosquée offre une occasion rare de découvrir non seulement la beauté de l’architecture marocaine, mais aussi de se plonger dans l’histoire et la spiritualité du Maroc. Bien qu’elle ne soit pas ouverte aux non-musulmans pour la prière, l’extérieur de la mosquée et ses alentours offrent déjà une immersion profonde dans l’atmosphère qui entoure cet édifice sacré. Les façades de la mosquée, ornées de motifs géométriques et de couleurs sobres, s’intègrent parfaitement dans le paysage de Chefchaouen, avec ses rues pavées et ses maisons bleu et blanc.
Une visite de la Grande Mosquée est une expérience enrichissante, qu’on soit croyant ou simplement curieux d’en apprendre davantage sur la culture et les traditions du Maroc. L’histoire et la beauté de ce lieu, couplées à la tranquillité qui l’entoure, permettent à chacun de vivre un moment de calme et de réflexion, un véritable voyage au cœur de l’âme de Chefchaouen. La mosquée ne se contente pas d’être un simple bâtiment religieux ; elle est un témoignage vivant du passé, un espace où se rencontrent l’histoire, la spiritualité et la culture vivante de cette ville pleine de charme.
MUSEE DE LA KASBAH
Au cœur de Chefchaouen, cette ville bleue ensorcelante nichée dans les montagnes du Rif au Maroc, se trouve un trésor culturel : le Musée de la Kasbah. Nous avons eu la chance de découvrir ce joyau caché lors de notre visite à Chefchaouen, attirés par sa réputation d’offrir une immersion captivante dans l’histoire et la culture de la région.
En déambulant à travers les ruelles étroites et sinueuses de la médina, nous sommes tombés sur les magnifiques jardins andalous qui entourent la Kasbah. L’atmosphère paisible qui règne dans ces jardins verdoyants était une agréable surprise, contrastant avec l’animation colorée des rues environnantes. C’est là que nous avons découvert l’entrée discrète du Musée de la Kasbah, dissimulée parmi les bosquets de fleurs et les fontaines murmurent.
Une fois à l’intérieur, nous avons été accueillis par une collection fascinante d’artefacts, témoignant de la richesse de l’histoire et de la culture de Chefchaouen. Des poteries traditionnelles aux instruments de musique ancestraux, chaque objet exposé racontait une histoire unique, révélant les traditions et les coutumes séculaires de la région. Nous avons été transportés à travers le temps, imaginant la vie quotidienne des habitants de Chefchaouen à travers les âges.
Mais ce qui a vraiment marqué notre visite, c’est l’ascension jusqu’au sommet de la tour de la Kasbah. De là-haut, nous avons été récompensés par une vue à couper le souffle sur la médina en contrebas, baignée de lumière dorée. Les maisons blanchies à la chaux se blottissaient contre les flancs de la montagne, créant un tableau d’une beauté saisissante.
Cette expérience au Musée de la Kasbah restera gravée dans notre mémoire comme l’un des moments forts de notre voyage à Chefchaouen. C’était bien plus qu’une simple visite touristique ; c’était une immersion profonde dans l’âme même de cette ville emblématique, capturant son essence unique et intemporelle.
LES CASCADES D’AKCHOUR
Une fois traversé Al Oued la route grimpe vers les Cascades d’Akchour au milieu des montagnes du Rif. Tout au long du chemin vous apercevrez des fours à pains en activité. Ne pas hésitez à en acheter. Pour 5 MAD vous avez la garantie de vous régaler avec un bon pain chaud
VIDEO DE CHEFCHAOUEN ET SES ENVIRONS
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REST BELDIN BABSSOUR – MEDINA DE CHEFCHAOUEN

Au cœur de la médina de Chefchaouen, le restaurant Beldin Babssour est une adresse incontournable pour découvrir les saveurs uniques et authentiques de la gastronomie marocaine rifaine. Ici, les traditions culinaires sont à l’honneur, mêlant simplicité, générosité et audace. Les habitants du Rif, grands amateurs de viande de bœuf et de mouton, déclinent ces ingrédients dans des préparations variées, qu’ils soient bouillis, rôtis ou mijotés. Le tajine de bœuf aux olives, une spécialité locale, rappelle des saveurs familières mais avec une touche distinctive : il est servi très chaud dans un tajine et la viande, effilochée à la perfection, fond en bouche.
Les haricots blancs, cuisinés façon « loubia », sont un autre plat incontournable. Ce ragoût riche et épicé marie haricots blancs secs, curcuma, cumin, persil, coriandre, tomates, concentré de tomate, ail et huile d’olive pour un résultat à la fois réconfortant et savoureux. Les poissons, bien que moins fréquents en raison de l’éloignement des zones de pêche, figurent tout de même parmi les plats phares du restaurant. Les tajines de thon rouge ou d’espadon y sont préparés avec un savoir-faire qui rappelle les délices de Tanger.
Les abats occupent également une place de choix dans la gastronomie marocaine, et Beldin Babssour ne fait pas exception. Foie de veau, pieds de veau, tripes et tête de mouton sont souvent dégustés en brochettes, mais le restaurant se distingue par une spécialité singulière : le tajine de pénis de bœuf. Cette expérience culinaire, aussi audacieuse qu’unique, est une démonstration de l’ouverture et de la richesse de la cuisine marocaine, prête à surprendre les amateurs de découvertes gastronomiques.
Et comme partout dans cette région du Maroc, les prix restent très abordables, faisant du restaurant Beldin Babssour une halte parfaite pour savourer des mets authentiques sans se ruiner. Si vous êtes curieux et prêts à sortir des sentiers battus, ce lieu saura vous offrir une expérience mémorable, dans le cadre enchanteur de la médina bleue de Chefchaouen.
RESTAURANT SINDIBAD CHEFCHAOUEN MAROC
Le Restaurant Sindibad à Chefchaouen est une adresse incontournable pour les amateurs de bonne cuisine, alliant saveurs marocaines, méditerranéennes et françaises dans une ambiance conviviale et charmante. Situé sur la Rue Ibn Askar, il se distingue par son emplacement pratique et sa terrasse offrant une vue panoramique sur la ville pittoresque de Chefchaouen.
La cuisine proposée est variée et soigneusement préparée, mettant à l’honneur des plats typiques marocains, des soupes traditionnelles, ainsi que des inspirations méditerranéennes et françaises. Tous les plats servis sont halal, répondant ainsi aux besoins d’une clientèle diversifiée. L’éventail de prix, allant de 2€ à 37€, en fait une option accessible pour tous les budgets, que ce soit pour un repas simple ou une occasion spéciale.
Ouvert de 8h00 à 1h00, le Sindibad est parfait pour un petit-déjeuner matinal, un déjeuner en terrasse ou un dîner sous les étoiles. Le restaurant est géré par une équipe jeune et dynamique, avec un service personnalisé souvent salué par les visiteurs. Omar, le gérant, est particulièrement apprécié pour son accueil chaleureux et son souci du détail, rendant chaque expérience agréable.
Les avis des voyageurs témoignent de la qualité du lieu. Certains parlent d’une expérience culinaire mémorable, avec des plats incroyablement savoureux et un service professionnel. La terrasse est un véritable atout, offrant une vue imprenable sur les maisons blanches et bleues emblématiques de Chefchaouen.
Cependant, comme tout endroit, le Sindibad n’échappe pas à quelques critiques. Certains clients ont noté une attente parfois longue pour être servis, ainsi qu’une qualité inégale pour certains plats. Par exemple, un visiteur a exprimé sa déception après une commande de brochettes mixtes, où les frites promises n’ont jamais été servies. Ces commentaires soulignent l’importance pour le restaurant d’améliorer la rapidité du service et d’assurer une constance dans la qualité des plats.
En conclusion, le Restaurant Sindibad reste une adresse à considérer lors de votre passage à Chefchaouen, surtout si vous souhaitez découvrir une cuisine variée dans un cadre agréable. Que vous veniez pour un café sur la terrasse ou un repas complet, l’expérience promet d’être enrichissante, à condition d’être patient et de garder à l’esprit que le charme de Chefchaouen se reflète aussi dans son rythme détendu.
LES RESTAURANTS DE MONTAGNE – LES CASCADES D’AKCHOUR

Les restaurants de montagne qui bordent le sentier menant aux cascades d’Akchour, à proximité de Chefchaouen, offrent une expérience culinaire unique, semblable à celle que l’on retrouve dans d’autres sites naturels comme l’Ourika ou les sources de l’Oum r’Bia. Ces petites gargottes, installées au fil du chemin, invitent les visiteurs à savourer des boissons fraîches, du thé ou encore des tajines et brochettes à déguster « les pieds dans l’eau ». Une façon conviviale et authentique de faire une pause en pleine nature.
C’est ici que nous avons eu l’occasion de tester une spécialité berbère de la montagne : le tajine de chèvre. Ce plat, bien que préparé avec une viande réputée pour être très osseuse, est un véritable délice. La viande de chèvre, maigre par nature, apporte une légèreté appréciable à ce tajine riche en saveurs.
La gastronomie marocaine rifaine, typique de cette région montagneuse, s’inspire largement des traditions berbères de l’Atlas sud-marocain. Il n’est donc pas rare de retrouver des plats comme le tajine de chèvre au restaurant des #CascadesdAkchour. Lorsque l’on parle de tajine berbère, la générosité en légumes est une règle d’or. On y retrouve généralement des pommes de terre, des carottes, des tomates et des oignons, qui viennent compléter harmonieusement la viande et créer un équilibre parfait entre textures et saveurs.
Manger un tajine de chèvre les pieds dans l’eau, entouré des paysages grandioses des cascades d’Akchour, ajoute une touche magique à l’expérience. C’est une halte incontournable pour les amoureux de la nature et de la gastronomie locale, où la simplicité et l’authenticité se marient parfaitement pour offrir un moment inoubliable.
RESTAURANT TWINS CHEFCHAOUEN
Lors de notre arrivée à Chefchaouen, nous avons décidé de nous rendre au restaurant Twins pour le déjeuner. Niché au cœur de la ville bleue, ce lieu, réputé pour sa cuisine locale, nous a immédiatement séduits par sa terrasse panoramique offrant une vue imprenable sur les montagnes du Rif. L’atmosphère y était calme et accueillante, parfaite pour se détendre après une matinée de découverte dans les ruelles pittoresques de la ville.
Nous avons opté pour l’un des plats phares du restaurant : un couscous richement servi avec de la trfaya, cette garniture sucrée-salée emblématique composée d’oignons caramélisés, de raisins secs et d’épices délicates. Dès la première bouchée, nous avons été transportés par les saveurs : la douceur des oignons fondants, subtilement relevés par les épices, se mariait parfaitement avec la semoule légère et les légumes mijotés. Les morceaux de viande, tendres et savoureux, complétaient ce plat généreux, véritable reflet de la gastronomie marocaine.
Pour accompagner ce festin, nous avons choisi un verre de lait fermenté, ou « raib », une boisson traditionnelle souvent servie avec le couscous. Ce lait fermenté, à la texture onctueuse et au goût légèrement acidulé, apportait une fraîcheur bienvenue et contrastait agréablement avec les notes sucrées de la trfaya. C’était l’accord parfait pour équilibrer les saveurs du plat.
Le service était chaleureux et attentionné. Nos hôtes ont pris le temps de nous expliquer la préparation de ce couscous traditionnel, un véritable art transmis de génération en génération. La présentation du plat, dans un grand plat en terre cuite décorée, ajoutait une touche authentique et élégante à l’expérience.
Ce déjeuner au restaurant Twins restera gravé dans nos mémoires, tant pour la qualité exceptionnelle des plats que pour le cadre enchanteur qui nous entourait. Entre la générosité des saveurs et la beauté du panorama, nous avons eu un véritable aperçu de l’âme culinaire et culturelle de Chefchaouen.
RESTAURANT DE LA PLACE UTA EL HAMMAM

La place d’El Uta Hammam, cœur battant de Chefchaouen, rassemble presque tous les restaurants de la ville. Dès notre arrivée, nous avons été conquis par l’animation qui y règne : musiciens de rue, vendeurs d’artisanat et touristes déambulant entre les terrasses colorées. Presque chaque établissement offre la possibilité de déjeuner sur une terrasse surplombant la place, et nous ne pouvions pas résister à cette opportunité. S’installer là-haut, avec une vue imprenable sur les maisons bleu azur et les montagnes du Rif en toile de fond, était simplement magique.
Pour commencer notre repas, nous avons voulu goûter à l’un des produits phares de la région : le fromage de chèvre frais. Avec son goût doux et légèrement acidulé, il est réputé dans tout le Maroc. Nous avons donc commandé une salade composée généreusement garnie de ce fromage. Accompagné de légumes frais, d’olives locales, d’un filet d’huile d’olive et d’herbes aromatiques, c’était un véritable délice qui reflétait les saveurs authentiques de la région.

Les enfants, quant à eux, ont préféré se tourner vers des plats plus modernes. Margot a opté pour des tacos au poulet, parfaitement garnis et bien assaisonnés. Bastien, toujours friand d’options plus audacieuses, a choisi des tacos mixte poulet et kefta. Les deux étaient accompagnés de sauces maison et d’une généreuse portion de frites, au grand bonheur des petits gourmands.
Nad, fidèle à sa curiosité culinaire, a choisi une spécialité marocaine un peu détournée : le pasticcio. Bien que ce plat nous ait rappelé des saveurs grecques, il était revisité à la marocaine avec une farandole de sauces épicées, un mélange de viandes savoureuses, des frites croustillantes et une bonne dose de fromage fondu. Un plat riche et réconfortant, idéal pour se faire plaisir.
Quant à moi, j’ai préféré rester fidèle à la tradition marocaine avec des keftas grillées. Les boulettes de viande, assaisonnées avec des épices locales, étaient parfaitement cuites, avec une légère touche fumée qui révélait leur passage sur le grill. Servies avec une sauce tomate légèrement relevée, elles étaient accompagnées d’un pain local tout juste sorti du four, idéal pour saucer jusqu’à la dernière goutte.
Chaque bouchée était une fête pour nos papilles, et l’ambiance de la place ajoutait une touche supplémentaire à notre expérience. Entre la chaleur humaine des serveurs, la beauté du décor et la diversité des plats, ce repas à El Uta Hammam restera l’un des moments forts de notre passage à Chefchaouen. Une pause gourmande qui reflète parfaitement l’âme de cette ville, entre tradition et modernité.
LES LOGEMENTS
MAROC- CHEFCHAOUEN- CHEZ OUMAYMA
AIRBNB 78.66 € POUR 3 NUITS –
Un très bel appartement à l’extérieur du centre ville mais dans un quartier calme et propre, au premier étage d’un immeuble qui en compte 3. Places de parking dans la rue.
L’appartement comporte un grand salon marocain avec une grande table (là encore pour au moins 12 personnes), WIFI (pas de très bonne qualité mais Oumayma a été très réactive et s’est arrangée pour qu enous puissions capter le WIFI d’un voisin) , un second salon avec TV Netflix, une cuisine équipée (Petit four, plaques au gaz, grand frigo)
Une grande salle de bains avec douche
Une grande chambre avec lit double et une petite avec deux lits simples.
Les lits ne sont pas très confortables, la pression de l’eau de la douche laisse aussi un peu à désirer, mais reconnaissaons que pour le prix, c’est vraiment une bonne adresse à recommander !
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J183 – DE TANGER A CHEFCHAOUEN – ET RAS EL MA
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