Ferme ostréicole de Daklha – MAROC +

Nous partons à la découverte d’une ferme ostréicole dans le parc à huîtres de Dakhla. C’est l’occasion de savourer des huîtres tout juste récoltées dans la lagune, avec un délicieux tajine de fruits de mer ou un poisson de 2 kg cuit au four avec des légumes frais. Incontournable : le délicieux thé saharaui pour terminer votre repas…
Direction la ferme ostréicole de Talhamar à quelques kilomètres de la ville de Dakhla, pour une visite suivi d’un bon repas au restaurant du coin face à la mer.
sur la plage nous avons le plaisir d’observer quelques courlis corlieu, Il est plus petit que le Courlis cendré, avec lequel on peut le confondre. Deux caractéristiques permettent de le distinguer : la forme de son bec et sa calotte. En effet, le bec du corlieu est plus court, plus épais et présente une courbure prononcée vers l’extrémité, tandis que sa calotte est brun sombre avec une nette raie médiane pâle. Les plumes brun sombre des parties supérieures affichent des bordures et des dentelures variables, contrastant avec les parties inférieures claires, presque blanchâtres, ornées de stries brunes sur le cou et la poitrine. La femelle est légèrement plus grande que le mâle, avec un bec plus long, sombre avec une teinte rose à la base de la mandibule inférieure.
Au menu : huitres fraîches, moules farcies, langoustes, ou poissons de la région grillés. Le restaurant est modeste et sans prétention, les prix sont dérisoires (4 dirhams l’huitre fraîche, 3 pour la moule farcie), mais le goût est garanti.
Les Huîtres de Daklha – Ferme ostréicole de Talhamar
À l’origine c’est un ex-industriel, qui joue les globe-trotters pendant sa retraite, qui atterrit en 2001, au gré de ses voyages, dans la baie de Dakhla. Tombé amoureux de la région, et après avoir découvert sur place des fossiles d’huîtres plates qui datent de 10 000 ans il revient en France et récupère un naissain (larves d’huîtres) dans un bocal, fait des essais, et de retour en février 2002, voit les résultats in situ
Le résultat dépassait ses espérances et il finit par convaincre sa fille de s’installer et introduit définitivement l’ostréiculture dans le sud du Maroc
La baie de Dakhla est propice au développement de la conchyliculture en général. À l’époque des Espagnols, la région s’appelait el Rio del Oro, car elle était très riche en poissons et phytoplanctons, matière nourricière première des huîtres. C’est la raison pour laquelle les huitres ici poussent vite. Elle sont bien nourrie grâce à cet écosystème excpetionnel et préservée par une loi d’urbanisation qui réglemente sévèrement les projets touristiques
Les huîtres ont ici un goût inimitable. Les huîtres, c’est comme le vin : en fonction des eaux des parcs (du “terroir” en somme), les saveurs sont différentes. Toutes les huîtres sont bonnes à leur façon. Ce n’est que la situation des bassins (et le travail !) qui font la différence.
L’huître est ferme, charnue et iodée avec un goût de noisette acidulée. C’est une huître de caractère.
Les contrôles sanitaires de l’INRH
Les contrôles sanitaires sont ici aussi très sévères. Chaque semaine des prélèvements sont faits : sur les palourdes, les huîtres mais aussi le Poulpe (Octopus vulgaris), la sardine(Sardina pilchardus), la Bonite à dos rayé(Sarda sarda), l’Espadon(Xiphias gladius), le Maigre (Argyrosomus regius), le Couteau (Solen marginatus), la Coque (Cerrastoderma edule), les Moules (Perna perna et Mytilus galloprovincialis) et les Algues (Gelidium et autres espèces,…).
La zone de compétence du Centre Régional de l’INRH (Institut National de Recherche Halieutique ) s’étend sur 600km de côte, couvrant la région allant de Lakraaà la frontière Marocco-Mauritanienne.
Les eaux ici sont très poissonneuses et la péninsule abrite d’importantes pêcheries.
La zone de Talhamar est classé comme zone protégée de catégorie B. cela nécessite des contrôles plus réguliers qu’en zone A de l’autre côté de la baie en allant vers la Mauritanie
La dégustation des produits de la mer : Restaurant TALHAMAR
Nous ne pouvions malgré tout quitter la plage sans goûter ces fameuses huîtres de Dakhla ! Et un employé de la ferme nous en ouvre quelques unes sur la plage. Extraordinaire
Cela ne nous empêche pas de nous installer au restaurant de Talhamar pour poursuivre notre dégustation de produits frais de la mer
La carte nous propose huîtres bien sûr mais aussi mules farcies, calamar, poissons grillés, langouste, tajines de poisson. Les prix sont extrémement raisonnables (4 MAd l’huître et 3 MAD pour les moules). Les poissons grillés sont un peu plus cher mais la quantité servie et l’accompagnement proposé le justifie. Les langoustes sont petites mais gouteuses (80 MAD pour 350 g)
Bref, une étape très agréable, attablés en bord de mer à surveiller la marée montante
VIDEO DE L’ETAPE
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RESTAURANT TALHAMAR
La brise marine nous caresse le visage tandis que nous descendons sur le sable blond, impatients de goûter à la renommée des huîtres de Dakhla. Un employé de la ferme ostréicole nous accueille, couteau à la main, et, devant nous, ouvre avec adresse ces fruits de mer nacrés. La première bouchée nous transporte : la chair délicate, à la fois saline et légèrement sucrée, explose en bouche, accompagnée d’un subtil souffle iodé que seule la rencontre de l’océan et du désert peut offrir. Nous restons là, assis sur nos serviettes, savourant chaque huître en contemplant l’horizon où la mer rejoint le ciel.
Rassasiés et conquis, nous rejoignons ensuite le restaurant Talhamar, installé face à la mer, les tables jetées sur une terrasse en bois qui grince doucement sous nos pas. Le clapotis régulier des vagues rythme notre attente tandis que, sur la carte, défilent toutes les promesses de fraîcheur dont nous rêvions : des huîtres, bien sûr, mais aussi des moules farcies, des calamars aux anneaux tendres, des poissons grillés parfumés aux herbes locales, des langoustes juteuses et même des tajines de poisson mijotés doucement dans leur tajine en terre.
Nous démarrons par quelques moules farcies, dont la chair épicée révèle un savoureux contraste entre le goût du coquillage et la rondeur des épices sahraouies. Puis viennent les calamars, juste saisis à la plancha, dont la texture souple épouse parfaitement le jus de citron et l’huile d’argan qui les nappent. Chaque bouchée nous rappelle la beauté du littoral gagné à pied quelques heures plus tôt.
Quand arrivent les poissons grillés, disposés sur un lit de légumes croquants et arrosés d’un filet d’huile d’olive, nous admirons la générosité des portions : des filets entiers, la peau légèrement carbonisée, la chair blanche et juteuse à l’intérieur. Le prix, un peu plus élevé que pour les coquillages, ne nous surprend pas tant la qualité et la quantité sont au rendez-vous.
Pour clore ce festin, nous partageons une petite langouste de 350 grammes, tendrement grésillant sous nos fourchettes. À 80 MAD, malgré sa taille modeste, elle est d’une succulence inégalée : le jus sucré de la chair se mêle à la fraîcheur du citron vert, évoquant les longues promenades sur la plage au retour du marché aux poissons.
Assis toujours en bord de mer, le regard porté sur la marée montante, nous laissons le ressac bercer nos souvenirs de cette journée. La dégustation chez Talhamar, d’une simplicité désarmante et d’une générosité authentique, restera gravée dans nos mémoires comme l’un des plus beaux instants de notre voyage à Dakhla.
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC
De retour sur la corniche de Dakhla, nous avons été immédiatement séduits par la véranda ouverte sur l’océan du Café Restaurant Terassa. Installés face aux vagues, nous ressentons tout de suite la douceur de vivre de cette escale marocaine : le vent salin dans les cheveux, le cri lointain des goélands et le clapotis rassurant de la mer.
La carte, variée comme nous les aimons, offre à la fois des snacks réconfortants — tacos, pizzas, pâtes, burgers ou pasticcio — et des mets plus traditionnels : tajines fumants, couscous du vendredi et spécialités marocaines. Nous nous réjouissons tous à l’idée de ce déjeuner en famille.
Pour notre part, nous choisissons le poisson grillé, une belle daurade d’une chair délicate, posée sur un lit de légumes croquants et arrosée d’un filet d’huile d’olive locale. Chaque bouchée, légèrement iodée, nous rappelle l’alliance parfaite entre la mer et les jardins potagers du Sahara.
Nadège se laisse tenter par une pizza au thon généreusement garnie, croûte fine et fondante, tandis que Margot savoure des spaghettis aux fruits de mer, baignés dans une sauce blanche onctueuse où crevettes et calamars semblent danser ensemble. Adèle, quant à elle, ne résiste pas à un burger maison, steak charnu, fromage fondant et pain brioché, parfait pour les petits creux. Enzo et Bastien, toujours friands de simplicité, optent pour le tacos du jour, accompagné de frites croustillantes et d’une boisson fraîche, le tout pour 50 MAD, un vrai bon plan pour les jeunes gourmands.
Dans l’ensemble, nous nous régalons et partageons un thé à la menthe XXL, servi dans une théière monumentale qui suscite autant d’étonnement que de plaisir.
Hélas, à l’heure de régler l’addition, nous découvrons que les boissons, pourtant annoncées comme incluses au menu, ont été facturées en supplément. Ce petit manquement n’entame pas notre bonne humeur, mais, sur le principe, nous regrettons que la carte ne soit pas scrupuleusement respectée.
Malgré ce couac, nous quittons le Terassa le cœur léger, bercés par le spectacle de la mer et les souvenirs gourmands de ce repas partagé en famille. L’addition s’élève à 602 MAD pour six, un souvenir un peu amer, mais sans jamais entamer la chaleur de cet endroit si accueillant.
LES LOGEMENTS
RESIDENCE TAMAYA
À notre arrivée à Dakhla, nous franchissons le portail de la résidence Tamaya le cœur léger, heureux de trouver enfin notre pied-à-terre pour les prochains jours. Au terme d’une courte montée de quelques marches, nous découvrons un bel appartement dont chaque détail nous séduit : deux chambres baignées de lumière, un petit coin toilettes dévolu à la praticité et une salle de bains parfaitement agencée. La cuisine, véritable invitation à la cuisine maison, regorge d’ustensiles, d’un grand four, d’un réfrigérateur spacieux et de plaques de cuisson flambant neuves ; nous rêvons déjà de préparer nos poissons fraîchement pêchés ou de concocter un tajine aux légumes du marché.
Une machine à laver nous assure une tranquillité bienvenue, tandis que la terrasse nous tend les bras pour étendre le linge au soleil, bercés par le chant des goélands.
Le salon marocain, confortablement aménagé autour d’une table basse à bonne hauteur, devient immédiatement notre lieu de rassemblement : le soir venu, nous nous y étalons avec un thé à la menthe, échangeant nos impressions sur la journée. Depuis les fenêtres, nous apercevons la vie du quartier : quelques pas suffisent pour rejoindre le marché municipal et ses étals animés, où les épices colorées côtoient les poissons étincelants.
Nous apprécions aussi la sécurité appréciable du lieu : pouvoir garer notre voiture juste devant, sous l’œil attentif du gardien, nous procure une sérénité non négligeable. Pour tout cela, à 55 € la nuit, nous avons trouvé une adresse à la fois accessible et confortable, parfaite pour profiter pleinement de la douceur de vivre dakhlie et préparer nos prochaines aventures.
HOTEL BARBASS
HOTEL BARBASS – à 80 km de la frontière Mauritanienne
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Dakhla et de ses environs
J 557 le SOUK et le MARCHE MUNICIPAL de DAKHLA- MAROC *
J 558 le SAHRAOUI Village et la plage de PK25 DAKHLA- MAROC *
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC *
J 559 VILLAGE DE PECHEUR DE LASSARGA DAKHLA- MAROC *
REPAS SOIR A LA RESIDENCE TAMAYA *
J 561 LA PLAGE DE PORTO RICO DAKHLA- MAROC *
LES LIENS
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