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GRENADE et son ambiance arabe incomparable ESPAGNE

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ARRIVEE A GRENADE 

L’arrivée à Grenade semble avoir été une immersion dans une atmosphère unique, imprégnée de l’héritage musulman qui caractérise la ville. Malgré les efforts pour christianiser son paysage avec des églises et des cathédrales, l’influence musulmane demeure palpable, transportant les visiteurs dans un autre monde.

La douceur orientale de Grenade est indéniable, offrant une expérience agréable, bien que les dénivelés importants puissent défier même les plus intrépides explorateurs. La ville regorge de trésors architecturaux à découvrir, avec en tête de liste l’Alhambra, un chef-d’œuvre incontournable de l’architecture islamique.

Cependant, il semble que la popularité de l’Alhambra soit telle qu’il est nécessaire de réserver sa visite bien à l’avance, même en dehors des périodes de grande affluence. La demande pour explorer ce site emblématique est donc très forte, ce qui témoigne de son importance historique et de sa beauté intemporelle.

Grenade, avec ses quelque 234 000 habitants, est une ville d’une grande richesse culturelle et historique, située entre les rivières Darro et Genil, au pied majestueux de la Sierra Nevada.

L’arrivée à Grenade, appelée Illiberis à l’époque romaine, est un moment chargé d’émotion, surtout lorsque l’on emprunte la route venant de la côte. En atteignant le Suspiro del Moro, le « Soupir du Maure », on se remémore le triste adieu de Boabdil, dernier roi maure de Grenade, en 1492, alors qu’il contemplait pour la dernière fois sa ville et le magnifique palais de l’Alhambra.

Bien que Grenade ait été reconquise par les Rois Catholiques en 1492, elle conserve encore aujourd’hui une ambiance arabe inimitable. Sa gastronomie, son artisanat et son urbanisme portent tous la marque de son passé glorieux. Malgré les efforts pour la christianiser en construisant églises et monastères, l’essence même de Grenade demeure, imprégnée d’une atmosphère orientale douce et envoûtante.

Grenade est sans aucun doute l’une des villes d’Espagne les plus marquées par la civilisation arabe, non seulement en raison de la durée de la présence maure, mais aussi parce que son héritage perdure encore aujourd’hui. En 2013, la ville a célébré avec fierté les 1000 ans du Royaume de Grenade, rappelant ainsi son passé prestigieux initié par les Zirides en 1013, et faisant d’elle la dernière terre à avoir été mauresque en Espagne.

Les fontaines, les belvédères et les cármenes, ces maisons entourées de jardins caractéristiques de la ville, contribuent à créer un tracé urbain inoubliable. C’est à juste titre, d’ailleurs, que l’un de ses anciens quartiers, l’Albaicín, est inscrit au patrimoine de l’humanité, tout comme l’Alhambra et le Generalife.

Bâtie sur un plateau, à 685 mètres d’altitude à l’abri des montagnes, Grenade jouit d’un climat particulier : il y fait moins chaud en été que dans le reste de l’Andalousie, mais il y fait aussi plus froid en hiver. Les grandes variations de température sont une caractéristique des saisons intermédiaires, où le thermomètre peut osciller du zéro matinal à 25 ºC l’après-midi. La ville est stratégiquement située : à seulement 70 km des plages et à 30 km de Sol y Nieve, la station de ski renommée de la Sierra Nevada.

À certaines périodes de l’année, il est possible de faire du ski dans la Sierra Nevada le matin et de se baigner sur la Costa Tropical l’après-midi.

À son impressionnant héritage Al-Andalus s’ajoutent ses joyaux d’architecture Renaissance et ses installations modernes, représentatives du XXIe siècle.

Depuis l’entrée de l’Alhambra, nous suivons le chemin pédestre qui longe l’est de la muraille, en passant par la Acequia Real de la Alhambra. Nous croiserons en chemin quelques-unes des tours emblématiques comme la Torre de las Infantes, la Torre de la Cautiva, la Torre de Cadi et la Torre de los Picos, avant de franchir la porte Cuesta Del Rey Chico ou de Los Chinos. De cet endroit, vous pourrez profiter d’une vue imprenable sur l’Albaicín.

L’ALBACIN DE GRENADE

L’Albaicín, l’ancien quartier arabe de Grenade, est perché sur la colline en face de l’Alhambra. Au 13ème siècle, c’était un quartier florissant, abritant des palais et des villas (cármenes). Aujourd’hui, il se présente comme un labyrinthe de ruelles et de places bordées de maisons blanchies à la chaux. Après la reconquête de Grenade par les Rois Catholiques en 1492, les mosquées originales ont été démolies pour laisser place à des églises.

Au fil des siècles, l’Albaicín a connu des périodes de prospérité et de déclin. Actuellement, il ne reste qu’un seul palais mauresque datant du 15ème siècle dans ce quartier. Parmi les autres vestiges de l’époque mauresque, on trouve les bains arabes (El Banuelo), qui ont été préservés car des habitations ont été construites au-dessus. Bien que l’Albaicín soit devenu très touristique, se promener dans ce quartier mauresque reste une expérience incontournable.

Vous vous aventurerez à travers de petites ruelles étroites, souvent en pente, tandis que des maisons blanchies à la chaux bordent votre chemin.

Certes, cela demande un peu d’effort : l’ascension peut être raide, mais les panoramas qui vous attendent en valent la peine. Une fois arrivés à la Plaza de la Cruz de Piedra, une montée supplémentaire vous mènera au Mirador Morente. De là, la vue sur l’Alhambra et la Sierra Nevada enneigée récompensera largement vos efforts !

Une fois les murailles de l’Alberzana dépassées, le chemin descend en direction du mirador de San Cristobal.

Ensuite, empruntez les escaliers sur la gauche, qui descendent rapidement vers la ville de Grenade.

BASILICA DE SAN JUAN DE DIOS DE GRENADE 

La Basilique de San Juan de Dios de Grenade a une histoire profonde et inspirante. Sa construction a débuté en 1737, lorsque Fray Alonso de Jesús y Ortega a décidé d’édifier une église adjacente à l’hôpital de San de Dios, où les reliques du saint pourraient être vénérées. L’inauguration de l’église a eu lieu le 27 octobre 1759, grâce aux contributions des fidèles dévots. Son titre complet, « Temple de l’Immaculée Conception de Notre-Dame de l’Ordre Sacré de l’Hospitalité de Notre Père Saint Jean de Dieu », reflète l’engagement envers la charité et l’amour, valeurs incarnées par saint Jean de Dieu.

L’idée théologique derrière la basilique est celle du Triomphe de la Charité et de l’Amour, un message laissé par saint Jean de Dieu lui-même. Cette vision a été parfaitement exprimée dans le langage baroque de l’époque, transmettant aux visiteurs une sensation d’illusionnisme et de dynamisme qui captive les sens et les mouvements. Le projet a été façonné par José de Bada y Navajas, rejoint par le talent de José Francisco Guerrero pour les retables, ainsi que par les contributions sculpturales de Diego Sánchez Sarabia et d’autres artistes tels que Tomás Ferrer, Atanasio Bocanegra et La Roldana. La basilique est considérée comme l’un des exemples les plus remarquables du baroque espagnol, non seulement pour sa maîtrise artistique, mais aussi pour sa riche valeur patrimoniale et sa signification spirituelle pour les dévots de San Juan de Dios.

LA SACRISTIE

La sacristie de la Basilique de San Juan de Dios à Grenade est un lieu impressionnant. Divisée en trois sections, elle est ornée de voûtes peintes à l’huile par Sánchez Sarabia.

Les tiroirs, remarquables par leurs couvercles en acajou et leurs sculptures en noyer, sont décorés de bas-reliefs et de poignées en bronze, ajoutant une touche d’élégance à l’ensemble.

 

Les grands miroirs placés stratégiquement renforcent la luminosité et l’amplitude de la pièce, créant une atmosphère à la fois chaleureuse et majestueuse.

Les facettes en céramique sévillane sont des éléments remarquables de la sacristie, ornées de motifs variés tels que des scènes de chasse, des paysages champêtres et des figures guerrières. Au centre de la pièce trône la table « calicera », caractérisée par ses deux colonnes en marbre de Sierra Elvira et son grand thaler en marbre de Macael, utilisée pour préparer les calices et les ustensiles nécessaires à la messe. Deux escaliers permettent d’accéder aux côtés du Retable Principal, assurant ainsi la liaison entre la sacristie et la Chapelle Principale de la Basilique.

CHAPELLE SAINT-RAPHAEL

La Chapelle Saint-Raphaël, tout comme celle de San Juan de Dios, est l’une des plus remarquables de la Basilique. Les retables des deux chapelles sont de forme identique, surmontés d’une couronne impériale terminée par une croix. Au centre de cette chapelle trône une image de l’Archange San Rafael, tandis qu’à ses pieds repose une sculpture de Bernardo de Mora représentant une jeune fille vierge. Deux toiles richement encadrées ornent le bas du mur : l’une représente San Ildefonso recevant la chasuble de Notre-Dame, œuvre de Sánchez Sarabia, tandis que l’autre illustre l’apothéose de San Juan de Dios de Cámara, peinte par Carlos Morata. Dans le retable, sur des réceptions élancées, se trouvent également les sculptures de San Jerónimo et de San Ambrosio, ajoutant une finition parfaite à l’ensemble.

À côté de la chapelle se dresse l’imposante chaire en bois sculpté et doré, ornée de nombreuses incrustations de miroirs. Cette œuvre, tout comme les retables des chapelles, est l’œuvre de José Francisco Guerrero.

CHAPELLE DE SAINT JEAN DE DIEU

Dans la Chapelle de Saint Jean de Dieu, une sculpture polychrome de Bernardo de Mora représente le co-patron de Grenade. Cette sculpture montre Saint Jean de Dieu portant la croix patriarcale avec le drapeau de l’ordre de San Juan de Dios dans une main, et dans l’autre, un homme crucifié qu’il regarde tout en enseignant, accordant la même importance aux malades qu’au Christ.

La sculpture met en valeur la couronne d’épines et le nimbe sur la tête de Saint Jean de Dieu, ainsi que son expression bienveillante et tendre, invitant à la dévotion et à l’amour, thèmes centraux de toute la Basilique. Dans la partie supérieure de la chapelle, une toile représentant la Vierge Marie avec l’Enfant, tout comme dans le retable de San Rafael, évoque l’apparition de la Vierge à Saint Jean de Dieu à Guadalupe. Les figures de San Gregorio et San Agustín flanquent les extrémités de la chapelle. Plus récemment, les images des saints Ricardo Pampuri et Juan Grande, ainsi que celle du bienheureux Benito Menni, œuvres du sculpteur grenadin Zúñiga, ont été ajoutées aux angles du transept.

VOUTE ET DOME

Les magnifiques voûtes qui s’élèvent au-dessus de la nef centrale de la Basilique de San Juan de Dios ont été peintes à l’huile par Sánchez Sarabia. Elles dépeignent des scènes importantes de la vie religieuse, notamment l’Assomption de la Vierge Marie, la naissance du Saint, Saint Jean de Dieu aidé de la Vierge, le triomphe de la Virginité, et un chœur de vierges suivant l’agneau. Ces peintures ajoutent une dimension artistique et spirituelle à l’architecture impressionnante de la basilique.

Le dôme de la basilique, qui se distingue par sa hauteur de 52 mètres, surplombe le transept. Il est divisé en trois parties : l’anneau, le corps de lumière et le dôme proprement dit. L’anneau, d’un diamètre de dix mètres et demi, repose sur quatre arcs et est orné de peintures à l’huile représentant les quatre évangélistes et les boucliers arborant l’emblème de l’Ordre. Le corps de lumière, de style corinthien, est divisé en seize niches. Dans le dôme lui-même, les visiteurs peuvent admirer les peintures des saints fondateurs des ordres religieux, ajoutant ainsi une dimension sacrée à la majesté architecturale de la basilique.

RETABLE PRINCIPAL

Le retable principal de la Basilique de San Juan de Dios à Grenade est une œuvre remarquable réalisée par José Francisco Guerrero, avec les sculptures internes exécutées par Sánchez Sarabia. Au cœur de ce retable imposant et doré se trouve un arc qui encadre le vestiaire, où reposent les reliques de San Juan de Dios. La composition du retable, avec sa coupole, ses sculptures, ses dorures et ses miroirs, crée une impression de profondeur inhabituelle.

À la base du retable, formant le premier registre, se trouve la représentation du Sacrement de l’Amour à travers le Tabernacle d’Argent, une œuvre de Miguel Moreno. Normalement, le Tabernacle est dissimulé par une toile de Sarabia représentant le Bon Pasteur. Derrière cette représentation, l’ostensoir créé pour le cinquième centenaire de la naissance de saint Jean de Dieu est conservé.

Dans la partie supérieure du retable, au-dessus du vestiaire, le troisième registre est formé par l’image de l’Immaculée Conception, également sculptée par Sarabia, reposant sur un socle de nuages et d’anges. Cette représentation rappelle le thème central de la Basilique : l’Amour de Dieu, donnant ainsi une dimension sacrée et spirituelle à cette magnifique œuvre d’art.

ANTICHAMBRE

L’antichambre de la Basilique de San Juan de Dios à Grenade offre une atmosphère solennelle dès votre arrivée. Après avoir gravi un escalier à quatre volées, vous accédez à la galerie du chœur, où se distinguent les panneaux de céramique sévillane, alternant avec des pilastres en jaspe rose de la Sierra de Cabra et en marbre noir de la Sierra Nevada.

Les murs de l’antichambre sont ornés de soubassements roses et bruns, plaqués de jaspe et de marbre, agrémentés de reliefs en bronze doré. Cette décoration raffinée crée un prélude à la solennité qui règne dans le vestiaire, invitant les visiteurs à plonger dans l’ambiance sacrée et majestueuse de la basilique.

LES AUTRES PHOTOS INTERIEURES

MONASTÈRE DE SAN JERÓNIMO DE GRENADE 

Le Monastère de San Jerónimo à Grenade, autrefois connu sous le nom de Monastère Royal de la Conception de Notre-Dame de Grenade, a une histoire riche et ancienne. Fondé par les Rois Catholiques en 1492, il trouve ses origines dans le camp établi à Santa Fe. Cependant, les moines ont rapidement réalisé que cet emplacement n’était pas idéal, et le monastère a donc été transféré à Grenade.

La construction du monastère a débuté en 1503 sur le site actuel. Au fil des ans, il est devenu un lieu emblématique de la ville, témoignant de l’importance de la foi et de la spiritualité dans la région. Aujourd’hui, le Monastère de San Jerónimo est non seulement un site historique, mais aussi un lieu de paix et de recueillement pour les visiteurs.

Les moines hiéronymites ont investi le monastère en 1521, y menant une vie dédiée à la prière et à la méditation jusqu’à ce que la confiscation de Mendizábal en 1835 ne les force à partir. Par la suite, le monastère a été utilisé comme caserne avant d’être rendu à l’Ordre de S. Jerónimo dans les années 1960. Après une période de restauration, le monastère a retrouvé sa vocation originale et accueille désormais la communauté des mères hiéronymites.

La visite touristique du Monastère de San Jerónimo de Grenade permet d’explorer divers espaces, dont le Compás, le Cloître Processionnel, le réfectoire, la salle Profundis, deux salles capitulaires, la sacristie et l’église. Dans le Compás, qui marque la transition entre l’agitation de la ville et le calme du monastère, les visiteurs peuvent admirer la magnifique façade de l’église conçue par Diego de Siloé, Martín Díaz de Navarrete et Pedro de Orea, entre autres.

Le cloître processionnel, de style gothique, constituait le cœur de la vie monastique au sein du monastère. Bien que son accès soit désormais restreint en raison de son occupation par les Mères de Jerónimas, nous pouvons l’observer depuis l’extérieur. Ce cloître abrite ce que l’on appelle le cloître de l’Impératrice, ainsi nommé en l’honneur d’Isabelle de Portugal. En effet, c’est dans cet espace qu’elle a résidé pendant la majeure partie de son séjour à Grenade en 1526, aux côtés de son époux, Charles Ier d’Espagne et V d’Allemagne.

Dans la sacristie du monastère de San Jerónimo de Grenade, repose une relique d’une grande importance historique et spirituelle : l’Enfant Jésus des Batailles. Cette image a accompagné le Grand Capitaine, illustre commandant militaire de l’époque, lors de ses nombreuses campagnes victorieuses. Sa présence symbolisait l’espérance et la protection divine dans les moments de conflit.

Depuis le cloître processionnel, nous accédons à l’église du monastère, dédiée à l’Immaculée Conception. Cette église, majestueuse, abrite de remarquables trésors artistiques, dont la chapelle principale, érigée dans un style Renaissance par Doña María de Manrique, duchesse de Sessa, pour servir de sépulture à son époux, le Grand Capitaine. Conçue par Diego de Siloé selon les plans de Jacobo Florentino, cette chapelle est un chef-d’œuvre architectural.

Au cœur de cette chapelle se dresse un magnifique retable de style maniériste, fruit du talent de plusieurs artistes éminents tels que Juan de Aragón, Lázaro de Velasco, Pedro de Orea, Pedro de Raxis, Bernabé de Gaviria, Vázquez el Mozo et Rojas, pour n’en citer que quelques-uns. Ce retable est une véritable œuvre d’art, témoignant de la richesse artistique et spirituelle de l’époque.

TOUTES LES PHOTOS DU MONASTERE

CATHÉDRALE DE GRENADE

La cathédrale de Grenade, dédiée à la Vierge de l’Incarnation, est une merveille architecturale du 16ème siècle, principalement de style Renaissance. Imposante, elle s’étend sur 115 mètres de long et 67 mètres de large. À l’intérieur, elle abrite des trésors artistiques et spirituels remarquables, notamment la Capilla Real, la chapelle funéraire royale, accessible séparément.

La construction de la cathédrale a débuté en 1523, sur le site de l’ancienne grande mosquée, conformément au désir d’Isabelle la Catholique. Les travaux ont duré près de deux siècles, jusqu’en 1704. Les principaux architectes de cette œuvre grandiose étaient Diego de Siloé et Alonso Cano. La façade est un exemple de l’harmonie entre la Renaissance et le gothique, avec ses différentes portes conçues par Siloé et Cano.

À l’intérieur, la luminosité frappe dès l’entrée, avec ses cinq nefs entourées de chapelles et son déambulatoire derrière la Capilla Mayor. Cette dernière, d’une splendeur incomparable avec ses vitraux et son tabernacle en argent sur une base de marbre vert, est l’une des perles de l’architecture espagnole. La cathédrale abrite également les tombes de personnalités illustres telles que Maríana Pineda et Alonso Cano.

Le soir, la plaza Correo Viejo, à proximité du parvis de la cathédrale, s’anime souvent de concerts et de rencontres, ajoutant une touche de vie et de convivialité à ce monument majestueux.

AUTELS DU GRAND TRANSEPT

Les autels du grand transept de la cathédrale de Grenade offrent une expérience saisissante tant sur le plan iconographique que sur le plan architectural. Initié en 1528 selon le projet Alba-Siloe, cet espace se distingue par son unicité parmi toutes les cathédrales espagnoles. Il est le fruit d’une intention iconologique particulière, tissée à travers l’histoire du salut, qui résonne comme une mémoire vivante, une transmission et une célébration pour la communauté qui se rassemble dans ce temple.

Avant même de pénétrer dans cette chapelle principale, il est essentiel de s’arrêter à son seuil, où chaque détail raconte une histoire. L’architecture elle-même devient un récit, tandis que les symboles et les ornements guident le visiteur vers une expérience spirituelle profonde. Une fois à l’intérieur, chaque autel, chaque recoin, est imprégné de significations et d’allégories, invitant à la contemplation et à la méditation.

La chapelle principale de la cathédrale de Grenade est bien plus qu’un simple espace religieux. C’est un lieu où l’histoire se mêle à la spiritualité, où l’architecture dialogue avec la foi, créant ainsi une expérience visuelle et émotionnelle inoubliable pour tous ceux qui franchissent son seuil.

ARCHITECTURE DES RETABLES

L’architecture des retables dans le transept principal de la cathédrale de Grenade est une œuvre remarquable attribuée à Siloé. Chacun des deux autels en pierre présentent une structure en deux corps, offrant une esthétique imposante et majestueuse.

Dans le corps inférieur, un arc en plein cintre orné d’anges et d’ornements encadre une grande peinture à l’huile centrale, reposant sur des piliers flanqués de colonnes corinthiennes aux chapiteaux dorés. Les entablements affichent des textes latins, ajoutant une dimension symbolique et spirituelle à l’ensemble.

Au-dessus, le corps supérieur présente un autre arc en plein cintre plus petit, soutenu par des pilastres cannelés, avec des médaillons ornant les écoinçons. Un second entablement et un tympan orné d’un médaillon central complètent l’ensemble, ajoutant une touche d’élégance supplémentaire à la structure.

Chaque détail de ces retables, de leur composition architecturale à leur décoration minutieuse, contribue à créer une atmosphère de solennité et de sacralité dans le transept principal de la cathédrale, invitant les fidèles à la contemplation et à la prière.

ÉPIGRAPHIE DES AUTELS

L’épigraphie des autels dans la cathédrale de Grenade est particulièrement significative, invitant les fidèles à une attitude de respect et d’adoration envers le divin. Les textes latins choisis, traduits respectivement comme « Yahweh est en ce lieu » pour l’autel côté évangile et « Ceci n’est rien d’autre que la maison de Dieu et la porte du ciel ! » pour l’autel de l’épître, sont tirés du livre de la Genèse de l’Ancien Testament.

Ces inscriptions soulignent la sacralité du lieu et la proximité de la présence divine, rappelant aux fidèles la transcendance de l’espace dans lequel ils se trouvent et les invitant à vivre pleinement l’expérience spirituelle offerte par la chapelle principale de la cathédrale.

AUTEL DU SAINT-CHRIST

L’autel du Saint-Christ dans la cathédrale de Grenade présente une composition artistique remarquable, mettant en valeur deux peintures à l’huile sur toile réalisées par les disciples d’Alonso Cano, Pedro Atanasio Bocanegra et Juan de Sevilla.

Au bas du corps de l’autel, du côté évangile, se trouve la peinture « Flagellation de Jésus », exécutée par Juan de Sevilla. Cette œuvre, considérée comme l’une des meilleures peintures d’Andalousie, représente Jésus attaché à la colonne de façon intense et digne. La scène est rendue dans un espace grandiose, avec une hauteur et une profondeur saisissantes, grâce à la perspective ouverte du plafond.

Dans la partie supérieure de l’autel, on peut admirer « Le martyre et le triomphe de San Cecilio », patron de Grenade, œuvre de Bocanegra. Cette représentation met en scène le fondateur de l’Église de Grenade recevant le martyre avec ses disciples sur le mont Valparaíso. Le triomphe souligne la présence glorieuse de Jésus-Christ, de Marie et de Saint-Jacques parmi les nuages, symbolisant la victoire spirituelle et la protection divine sur la ville et ses habitants.

AUTEL DE SAN BERNARDO

L’autel de San Bernardo, situé du côté épître de la cathédrale de Grenade, présente une composition artistique riche, avec les peintres Bocanegra et Sevilla échangeant leurs positions entre le tableau supérieur et celui du bas.

Dans la partie supérieure de l’autel, le tableau « Le Miracle de saint Benoît » par Juan de Sevilla met en scène deux moines agenouillés tentant de remplir une cruche avec de l’eau de source, tandis que saint Benoît, accompagné de trois autres moines, observe la scène depuis les portes du monastère. Dans le ciel, encadrant la Trinité, on voit le Père créateur, le Fils portant sa croix et l’Esprit Saint rayonnant de lumière.

Le tableau du bas, réalisé par Bocanegra, représente « L’Allaitement de la Vierge à Saint Bernard ». Cette scène est caractérisée par un éclat chromatique vibrant et une profusion de détails. Au centre, la Vierge Marie nourrit l’Enfant Jésus, tandis que Saint Bernard, coiffé d’une couronne, est représenté en position verticale, recevant la grâce divine. Des anges aux attitudes variées ornent la composition, mettant en valeur le donateur de l’autel, l’archevêque de Grenade, Fray Francisco de Rois y Mendoza.

CHAPELLE SANTA-LUCIA

La chapelle de Santa Lucía, autrefois appelée Jesús a la Columna, est la deuxième chapelle du déambulatoire côté évangile de la cathédrale de Grenade. Elle est actuellement ornée de trois retables : celui au centre, dédié au propriétaire, et deux plus petits sur les côtés dédiés à San Francisco de Borja et San Luis Gonzaga.

Le retable central, réalisé par Gaspar Guerrero entre 1620 et 1624, appartient au style du premier baroque et est contemporain des retables voisins de Santa Ana et Santa Teresa dans le même déambulatoire. Son architecture privilégie la vénération de l’image du saint titulaire, avec une rue centrale avancée ornée de colonnes cordées sur les côtés et des panneaux latéraux fermés par de fausses sculptures.

L’architrave, décorée de têtes et de branchages angéliques, introduit la plasticité de l’attique, ornée de modillons feuillus, d’anges porteurs de symboles passionnistes et de sculptures représentant l’Esprit Saint et Dieu le Père Créateur.

Le retable présente Santa Lucía de Siracusa, vierge et martyre, accompagnée de ses symboles traditionnels de palme du martyre et d’yeux sur une plaque rappelant sa torture sous Dioclétien. Elle est flanquée des statues de San Roque et de Fernando III, le saint, complétées par des reliefs représentant l’Esprit Saint, le buste de Dieu le Créateur et deux anges de la passion.

 CHAPELLE ROYALE – CAPILLA REAL

La Chapelle Royale, ou Capilla Real, située à côté de la cathédrale, date de 1517. Elle abrite la tombe du célèbre couple royal catholique, Ferdinand et Isabelle, ainsi que celle de Juana la Loca et Felipe el Hermoso, entre autres. Bien que les rois suivants aient été enterrés au monastère El Escorial près de Madrid, la Chapelle Royale conserve une grande importance historique et artistique.

La construction de cette chapelle baroque, s’étalant sur les XVIe et XVIIe siècles, a été commandée par les Rois Catholiques en 1505. Ils souhaitaient y être enterrés, mais étant décédés avant l’achèvement de la chapelle, leurs corps ont été temporairement placés au couvent Saint-François de l’Alhambra (aujourd’hui un parador national). En 1521, Charles Quint ordonna leur transfert dans la Chapelle Royale, où ils reposent désormais. La sacristie de cette chapelle abrite aujourd’hui une collection d’objets d’art de la reine Isabelle.

En pénétrant dans la Chapelle Royale, on est immédiatement frappé par la copie du tableau de Pradilla, la Reddition de Grenade, qui occupe une place centrale. Mais ce qui attire le plus l’attention, ce sont les célèbres tombeaux royaux. Charles Quint y fit enterrer toute sa famille : ses grands-parents, ses parents Jeanne la Folle et Philippe le Beau, son épouse Isabelle, ses enfants, ainsi que la princesse Marie du Portugal, première femme du prince Philippe.

Effectivement, Philippe II fit transférer presque tous les tombeaux dans le panthéon de l’Escurial, au nord de Madrid. Aujourd’hui, il ne reste dans la Chapelle Royale que les sépultures des Rois Catholiques et du couple formé par Philippe et Jeanne. Ces cercueils en plomb reposent dans la crypte. À proximité des tombeaux, vous pourrez admirer la couronne, le sceptre et le missel d’Isabelle, ainsi que l’épée de Ferdinand. De plus, le retable mayor, datant du XVIe siècle, est impressionnant, représentant 36 scènes de la vie du Christ ainsi que le martyre de saint Jean-Baptiste.

 

 

 

 

 

 

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PALACIO DE LA MADRAZA

Le Palacio de la Madraza, situé dans la rue de la Chapelle Royale, est un édifice de style baroque avec un patio orné de colonnes toscanes. À l’origine, il abritait une université islamique et conserve encore aujourd’hui une dépendance de style mudéjar datant du XVIe siècle, l’oratoire de la madraza d’origine.

L’enseignement de base continuait de se concentrer sur l’apprentissage du Coran, constituant le cœur de l’enseignement élémentaire où les enfants débutaient leur éducation dans des écoles coraniques ou à domicile.

La méthode pédagogique reposait principalement sur la récitation et la mémorisation. Des innovations sont apparues dans le royaume de Grenade, où l’enseignement a également commencé à inclure la poésie ou la prose rimée, marquant une évolution par rapport aux autres régions islamisées.

Les mosquées étaient traditionnellement les lieux d’enseignement supérieur, parfois même primaire.

Cependant, l’émergence des madrassas a marqué un tournant majeur dans le système éducatif, car pour la première fois, l’enseignement a été déplacé des mosquées vers des bâtiments spécifiques.

La madrassa de Grenade, considérée comme publique en al-Andalus, revendiquait non seulement la protection des lettres et des sciences, mais également le désir de renforcer le prestige de la ville.

La Madraza de Grenade a attiré des enseignants exceptionnels, faisant d’elle un centre culturel de renom aux XIVe et XVe siècles.

Ainsi, le Palacio de la Madraza demeure l’un des monuments les plus emblématiques hérités de la société nasride dans la ville de Grenade.

CORRAL DEL CARBÓN

Le Corral del Carbón, également connu sous le nom d’al-fundaq al-yadida en arabe, ce qui signifie Alhóndiga Nueva, a été érigé dans la première moitié du XIVe siècle dans le but de servir d’entrepôt et de point de vente de blé, ainsi que de logement pour les marchands qui arrivaient à Grenade.

Cet ancien caravansérail nasride du XIVe siècle, unique en son genre en Espagne, se distingue par son entrée caractéristique et ses balcons sur deux étages. Aujourd’hui, il accueille divers événements et festivals de Grenade, dont les étés flamencos.

Après la Reconquista en 1494, les monarques catholiques nommèrent Juan de Arana leur lieutenant, lui attribuant des biens en 1500. À sa mort sans héritiers en 1531, l’alhóndiga fut vendu aux enchères publiques, devenant alors un corral de comédie.

Au XVIIe siècle, il devint également le corral d’un voisin, les pièces du rez-de-chaussée servant d’entrepôt à charbon, d’où son nom actuel est dérivé.

L’accès au Corral del Carbón se fait par une seule porte qui imite celle de l’Iwan oriental, avec un grand arc en fer à cheval pointu en brique festonnée, orné d’écoinçons d’atauriques sculptés dans le plâtre. La porte est surmontée de la sourate 112 du Coran et comporte deux fenêtres jumelles, une au premier étage et une en haut, couronnée de beaux avant-toits soutenus par des corbeaux inclinés vers le haut.

Derrière la façade du Corral del Carbón à Grenade, le couloir s’étendant sur les deux premiers étages présente un magnifique plafond en muqarnas et deux arcades aveugles de chaque côté, équipées de sièges. L’intérieur de l’alhóndiga, centré autour d’un grand patio presque carré avec un pilier central, était divisé en trois étages. Le rez-de-chaussée était réservé aux marchandises et aux animaux de bât, tandis que les deux étages supérieurs, comprenant chacun 22 petites chambres, étaient destinés au repos des marchands. Ces chambres étaient équipées de grandes nattes mais pas de lits. Deux tuyaux différents partant du pilier central du patio alimentaient les réserves en eau : l’un provenait de la rivière Darro via le canal Romayla, et l’autre de la rivière Genil à travers une branche urbaine du canal Gorda.

Les étages reposaient sur des piliers en pierre au rez-de-chaussée et en brique aux étages supérieurs, avec des semelles en bois, similaires à celles du Maristan. L’ensemble du bâtiment était dépourvu de fenêtres pour éviter le vol de la marchandise. Le responsable, l’alhondiguero (fundeqayr), habitait dans les pièces situées au-dessus de la porte, contrôlant ainsi l’entrée et la sortie des marchandises. La porte était hermétiquement fermée au coucher du soleil, et les marchands ne pouvaient partir qu’à l’aube. Peu de temps avant le lever du soleil, ils étaient avertis de rassembler leurs biens et leurs animaux, puis les portes étaient ouvertes, empêchant ainsi tout vol.

L’ALHAMBRA DE GRENADE

L’Alhambra de Grenade est bien plus qu’un simple site touristique ; c’est une immersion dans la culture andalouse. À travers ses jardins, ses palais, ses tours et ses portes, on est transporté à une époque de grande splendeur, connecté à une civilisation qui a profondément marqué la ville et contribué à son essence actuelle.

Trois entrées permettent d’accéder à l’enceinte : par le Nord, le Sud et l’Est. L’entrée Est est la principale pour les visiteurs, reliant au Generalife, avec un accès réservé pour ceux sans laissez-passer. L’entrée Nord, quant à elle, est marquée par la Puerta del Arrabal, sous la tour du même nom, et était historiquement utilisée pour rejoindre le Generalife depuis le versant chinois.

L’entrée Sud est recommandée pour commencer la visite. Depuis la Plaza Nueva, elle offre une vue majestueuse sur l’architecture de l’Alhambra. À l’extérieur, plusieurs points valent le détour : la Porte Bib-Rambla, la Porte de Carros, la Porte de Grenades, la Porte de la Justice, le Pilier de Carlos V et le Monument de l’Ange Ganivet, chacun avec sa propre histoire et particularités.

Une fois à l’intérieur, plusieurs sites incontournables s’offrent à la visite : l’Alcazaba, le Bain de la Mosquée, le Generalife, le Partal, le Palais de Carlos V et les Palais Nasrides. Chacun de ces lieux témoigne de la grandeur et de la beauté de l’Alhambra, offrant une expérience captivante de l’histoire et de l’art islamiques.

L’ALCAZABA

L’Alcazaba est l’une des premières impressions que l’on reçoit en arrivant à Grenade, dominant majestueusement l’Alhambra. Remplissant son rôle de forteresse, elle dissimule en réalité toute la splendeur des Palais Nasrides à l’intérieur.

Cette structure remonte à des temps anciens, considérée comme l’une des parties les plus anciennes du complexe, remontant au 9ème siècle, bien avant que le roi Muhammad ne commande la construction du fort et de la résidence de sa famille au 12ème siècle.

« Alcazaba » est un terme arabe signifiant château ou forteresse, souvent utilisé pour décrire un périmètre fortifié servant de refuge. En Espagne, les alcazabas sont courantes, mais celle de l’Alhambra est la plus grande et la mieux conservée d’Espagne et du Portugal. Son rôle principal était de protéger et de servir de refuge lors des attaques, en abritant la résidence principale des sultans et de la noblesse, tout en démontrant le pouvoir de la ville.

Dans les conquêtes, l’Alcazaba est souvent mentionnée comme le dernier bastion de résistance et le lieu de conservation des trésors. À l’Alhambra, l’Alcazaba est la construction la plus ancienne. En plus de protéger le sultan, elle abritait une petite ville comprenant le personnel de la famille royale et la garde du sultan.

L’Alcazaba, la forteresse de l’Alhambra, est la partie la plus visible du monument depuis n’importe quel point d’observation de la ville. Sur une carte de l’Alhambra, elle occupe l’extrémité ouest.

La Torre de la Vela se dresse à l’extrême gauche, suivie de la Médina un peu plus à droite, tandis que la porte principale est flanquée de la Torre del Homenaje et de la Torre Quebrada.

La Tour de la Vela est le point central de la forteresse de l’Alhambra. Son nom vient de la première cloche chrétienne à avoir sonné dans la tour, signalant la conquête chrétienne de la ville. Elle était alors appelée La Vela.

Autrefois, la Médina abritait les maisons des employés et des serviteurs, ainsi que divers bâtiments de service tels que les cuisines, les fours et les ateliers.

LE PARTAL

Le Partal, situé dans l’Alhambra de Grenade, offre une vue spectaculaire sur le Sacromonte. En empruntant un chemin paysager étroit, on longe le mur nord de l’Alhambra, apercevant les vestiges de murs et quelques trottoirs marquant l’emplacement de la Cour du Figuier. Une petite pergola mène ensuite à une large esplanade, la terrasse inférieure du Partal.

À gauche de cette esplanade se dresse le portique du Palais Partal, qui a donné son nom à cet endroit. Ce palais, ordonné par le monarque nasride Muhammad IV, est le plus ancien des palais encore debout aujourd’hui, datant du 14ème siècle.

Situé le long du mur de l’enceinte, le portique du Partal se compose de cinq arches donnant sur un grand bassin central dans le jardin. Derrière le portique se trouve la salle principale, située à l’intérieur de la tour connue sous le nom de Las Damas.

La décoration murale du Partal est remarquable, avec un socle en carrelage et de vastes étendues de plâtrerie qui, à l’origine, étaient ornées de frises polychromes encadrées de bois. Son style décoratif suggère qu’il a été construit sous le règne du sultan Muhammad III (1302-1309), ce qui en fait le plus ancien des palais partiellement debout de l’Alhambra.

Le Palais du Partal, adjacent à la Tour des Dames, possède un charmant petit balcon de style nasride, tout comme les balcons d’autres palais tels que les Comares et le Generalife, souvent appelés observatoires en raison de leurs vues magnifiques.

Ce palais se distingue de ses voisins, les palais de Comares et des Lions, par le fait qu’il n’a été inclus dans l’Alhambra que relativement récemment, il y a un peu plus d’un siècle. En 1891, son propriétaire, Arthur Von Gwinner, a cédé la propriété à l’État. À cette époque, le bâtiment n’était guère plus qu’une simple maison avec quelques plantes, ses murs intérieurs recouverts, cachant ainsi une grande partie de sa structure et de sa décoration d’origine.

Un détail intéressant est que le plafond en bois de la Tour des Dames a été démonté par son dernier propriétaire et retrouvé au début du XXe siècle à Berlin. Il est actuellement exposé au Museum für Islamische Kunst des Staatliche Museen Preussischer Kulturbesitz.

En outre, deux grands lions en marbre datant du 14ème siècle, qui se dressaient devant la galerie, étaient originaires du Maristan, dans l’Albaycin. En 1995, ces lions ont été transférés au Musée de l’Alhambra pour être restaurés et préservés. Au milieu du XIXe siècle, ils se trouvaient dans le Partal, mais leur préservation, leur chronologie, leur fonction et leur contexte étaient alors méconnus.

Les jardins partiels

Les jardins partiels du Partal constituent une magnifique partie de l’ensemble monumental de l’Alhambra, fruit d’un processus de planification paysagère et architecturale soigneusement mené dans les années 1930. C

ette initiative a joué un rôle crucial dans l’essor du tourisme et a contribué à façonner les perspectives actuelles d’interprétation de ce site emblématique.

À partir du milieu du XXe siècle, des acquisitions et des expropriations de petites propriétés privées de la région ont permis de mener diverses explorations archéologiques.

Les murs, les trottoirs et d’autres éléments architecturaux ont été récupérés, principalement au cours des trois premières décennies du XXe siècle.

De plus, un aménagement paysager a été entrepris pour intégrer harmonieusement les découvertes archéologiques dans la flore et le paysage environnants.

Cette démarche a constitué un exemple remarquable qui a contribué à accroître la renommée de l’Alhambra à l’échelle mondiale.

Le processus de terrassement original a permis de coloniser et d’urbaniser les niveaux de terrain, du mur jusqu’à la forteresse, en surplombant la rive gauche du bassin du fleuve Darro en direction de la haute Alhambra.

Ces aménagements ont probablement eu lieu sur le site de l’ancien palais nasride, ajoutant ainsi une dimension historique à ces magnifiques jardins.

LA CHAPELLE DU PARTAL

La chapelle de forme carrée qui jouxte le Partal est un élément remarquable de l’ensemble architectural. Sa décoration suggère qu’elle a été construite sous le règne de Yusuf I.

Conformément à la tradition de l’Alhambra, le mihrab est positionné de manière appropriée, offrant un espace propice aux prières et méditations du sultan sur la nature et la création. Structuralement intégrée au mur principal, la chapelle se fond harmonieusement dans le paysage environnant, ajoutant à son aura de spiritualité et de connexion avec l’environnement.

LES LOGEMENTS DU PARTAL

Les logements du Partal, un ensemble de maisons construites sur le mur au XIVe siècle, font partie intégrante du portique du palais. Composées de quatre habitations partielles indépendantes à deux étages – la maison González Pareja, la maison Villoslada, la maison des Balcons et la maison des Peintures – ces résidences se distinguent par leurs intérieurs ornés de plâtres et d’armures, mais surtout par leurs peintures murales de cour.

Selon certains auteurs, ces peintures sont considérées comme les seuls exemples de peinture nasride présents dans l’ensemble des monuments historiques et artistiques, les autres étant attribués à des peintres chrétiens.

GENERALIFE

Le Generalife, construit sous le règne du sultan Muhammad II, était à l’origine conçu comme un lieu de plaisir pour la royauté ainsi qu’un jardin royal.

Niché sur les pentes de la Colline du Soleil (Cerro del Sol), offrant une vue panoramique sur la ville et les vallées des rivières Genil et Darro, il est sujet à diverses interprétations quant à la signification de son nom.

Certaines théories l’associent au jardin du gouverneur ou de l’architecte, tandis que d’autres évoquent le potager de l’organisateur des fêtes gitanes.

Le Generalife était un lieu de détente pour les rois de Grenade lorsqu’ils cherchaient à s’évader des affaires officielles du palais.

Construit au XIIIe siècle et redécoré sous le règne du roi Abu I-Walid Isma’il, le Generalife précède même le palais de Comares.

Bien qu’étroitement lié à l’Alhambra, il est considéré comme situé en dehors de la ville.

Le Generalife se compose aujourd’hui de deux groupes de bâtiments reliés par le Patio du Fossé d’Irrigation.

Au fil du temps, le Generalife a subi des modifications et des reconstructions sous le règne chrétien, ce qui rend difficile de déterminer son apparence d’origine. Cependant, contrairement à l’Alhambra, les bâtiments du Generalife sont plutôt simples, dépourvus d’excès décoratifs. Cette simplicité reflète l’atmosphère intime et paisible recherchée par les rois lorsqu’ils se retiraient dans ces jardins pour se reposer. Bien que modestes, les motifs décoratifs en plâtre présents témoignent d’une finesse et d’un goût exquis.

SALLE DE BAINS DE LA MOSQUEE ET EGLISE

La Salle de Bains de la Mosquée, ordonnée par Muhammad III, est aujourd’hui partiellement préservée, avec seulement quelques pièces subsistantes. À proximité de cette mosquée, une église a été érigée au XVIe siècle.

Cette église, dédiée à Santa María de l’Alhambra, a été construite sur les fondations de l’ancienne mosquée royale. Les plans du nouveau temple ont été conçus par Juan de Herrera à partir de 1581. Il présente un plan en croix latine, avec six chapelles adjointes de chaque côté de la nef. À l’intérieur de l’église, on peut admirer des œuvres d’art intéressantes, telles que le grand retable réalisé par Juan López de Almagro.

PALAIS NASRIDES

PALAIS DES LIONS

Le Palais des Lions, l’un des joyaux architecturaux de l’Alhambra, a été construit sous le règne d’Ismail Ier, initié au XIVe siècle. Ce palais fait partie du complexe du Palais Royal de l’Alhambra, qui comprend également le Palais de Comares et le Mexuar.

Muhammad ben Al-Hamar (Muhammad I) fut le premier monarque à résider dans l’Alcazaba, et jusqu’à Abu I-Walid Ismail (le cinquième roi de la dynastie), aucune construction de palais n’est connue. Un palais a alors été érigé près de la Grande Mosquée, mais il ne reste aujourd’hui que le Mexuar, car Yusuf I l’a entièrement détruit. Yusuf I a initié des réformes majeures, notamment sur la Tour de Comares (Torre de Comares), le Patio des Myrtes (Patio de los Arrayanes) et les Bains (Baños).

PALAIS DES MYRTES

Ces travaux ont été complétés par Muhammad V, qui a également annexé ces espaces au Mexuar et a agrandi la galerie, plus tard connue sous le nom de galerie de Machuca. De plus, Muhammad V est responsable de la construction du Palais des Lions, l’une des réalisations les plus emblématiques de l’Alhambra. Ces deux monarques ont joué un rôle majeur dans la construction, la reconstruction et la décoration de nombreux bâtiments de l’Alhambra.

Le Palais Royal, également appelé Palacio Real, se compose de trois zones distinctes : le Mexuar, le Palais de Comares et le Palais des Lions. Chacune de ces zones avait une fonction spécifique au sein du palais.

Le Mexuar était la partie semi-publique du palais, où se déroulaient les affaires d’État et l’administration de la justice. C’était un espace où les affaires officielles étaient traitées.

Le Palais de Comares servait de résidence officielle du roi. C’était là que se déroulaient les activités officielles et cérémonielles de la cour royale. Ce palais présente un style typiquement musulman.

Le Palais des Lions, quant à lui, était la zone privée du palais, où se trouvait le harem. Il était caractérisé par des influences artistiques chrétiennes, probablement influencées par les relations entre le roi Muhammad V et Pedro I de Castille.

Depuis la conquête de Grenade par les Rois Catholiques jusqu’à nos jours, de nombreuses restaurations ont été entreprises. Les travaux les plus importants ont été réalisés sous l’ordre de Charles Quint, qui a ajouté plusieurs chambres à l’Alhambra pendant la construction du palais qui porte son nom. Malgré ces ajouts, l’Alhambra est toujours restée fidèle à son caractère de palais musulman.

PALAIS DE CHARLES V ou CHARLES QUINT

Le Palais de Charles Quint, aussi connu sous le nom de Palacio de Carlos V, a une histoire qui remonte au XVIe siècle, lorsque le monarque Carlos V décida de construire ce palais pour sa famille après son mariage avec Isabelle du Portugal. Cependant, à l’époque, sa construction resta inachevée, et ce n’est qu’au XXe siècle qu’elle fut reprise et achevée en 1953.

L’idée de construire ce palais était née de la nécessité pour l’empereur et sa famille d’avoir un lieu répondant à leurs besoins en termes de confort, car l’Alcázar, sa résidence d’été, ne suffisait pas à cet égard. L’empereur a choisi de faire ériger ce palais à côté de l’Alhambra afin de pouvoir profiter de ses merveilles.

Les travaux de construction ont débuté en 1527 sous la direction de l’architecte Pedro Machuca, un fervent adepte du style Renaissance. Cependant, la construction du palais a été marquée par plusieurs défis, notamment le manque de fonds et les révoltes qui ont interrompu les travaux à plusieurs reprises. Finalement, le palais a été complètement financé en 1557.

Malgré ces difficultés, le Palais de Charles Quint est devenu une magnifique représentation de l’architecture Renaissance en Espagne. Cependant, il est à noter que les plafonds du palais ont subi des dommages structurels, entraînant des fuites d’eau.

Le Palais de Charles Quint, ou Palacio de Carlos V en espagnol, est un bâtiment remarquable de la Renaissance espagnole situé à l’Alhambra de Grenade. Construit sous le règne de l’empereur Charles Quint, il représente l’une des œuvres les plus remarquables de l’architecture de la Renaissance en Espagne.

Le palais est de forme carrée, avec une façade mesurant 63 mètres de large sur 17 mètres de haut. Son centre circulaire est unique dans sa cour de style, et il est considéré comme l’un des travaux les plus significatifs de la Renaissance en Espagne. Les façades sud et ouest du palais sont entièrement décorées, tandis que les façades nord et est sont ornées partiellement, car le bâtiment est attaché au palais de l’Alhambra.

L’empereur Charles Quint, déjà propriétaire des territoires américains, a choisi de déplacer sa cour dans les palais royaux de l’Alhambra dès l’été 1526. Il désirait faire de Grenade l’une de ses résidences principales, et il a donc planifié la construction d’un nouveau palais offrant plus de confort et d’espace que les palais arabes, tout en restant connecté à l’Alhambra pour en profiter pleinement. Ce palais devait devenir le centre de l’Empire espagnol. C’est Don Luis Hurtado de Mendoza qui a cherché des fonds pour couvrir le projet, notamment en proposant des taxes aux Maures en échange du maintien de certaines de leurs coutumes.

La construction du Palais de Charles Quint a été commandée en 1527 à l’architecte et peintre Pedro Machuca Toledo, qui avait été formé en Italie auprès de Michel-Ange. Après sa mort en 1550, d’autres architectes renommés, tels que Juan de Orea et Juan de Minjares, ont poursuivi les travaux.

Le bâtiment, de forme carrée, est caractérisé par son architecture maçonnée. Il est composé de deux ordres architecturaux : le bas est de style toscan, tandis que le haut présente des pilastres rectangulaires et une fenêtre circulaire, créant une base unique pour le palais.

La description détaillée du Palais de Charles Quint met en lumière son caractère remarquable de la Renaissance espagnole, avec ses éléments architecturaux sophistiqués et ses détails décoratifs élégants.

La façade sud et la façade ouest du palais sont richement décorées, avec des pilastres ioniques soutenant un entablement corinthien. Les parties centrales de ces façades sont couvertes de marbre provenant de la Sierra Elvira, qui est réputé être parmi les plus beaux de la Renaissance espagnole. La partie inférieure de la façade orientée vers l’ouest, considérée comme l’entrée principale du palais, présente un style dorique, avec quatre ensembles de colonnes cannelées doubles. Entre ces colonnes, trois portes ouvertes sont décorées de manière élaborée, avec des sculptures représentant des scènes symboliques.

La cour intérieure du palais est l’une de ses caractéristiques les plus impressionnantes, avec un grand portique entourant un cercle de 30 mètres de diamètre. Les colonnes doriques de cette cour sont en pierre de Turro (Loja), tandis que les colonnes ioniques surplombant le portique soutiennent un entablement en pierre d’Elvira, créant une ambiance majestueuse.

Aujourd’hui, le Palais de Charles Quint abrite des expositions temporaires et un musée, offrant aux visiteurs la possibilité de découvrir son histoire et son architecture remarquable.

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR La Sierra Nevada

 J 153 DE GRENADE A TORREMOLINOS VIA LA SIERRA NEVADA ET NERJA

J 440 LA SIERRA NEVADA

J441 L’ALHAMBRA DE GRENADE PARTIE I

J441 L’ALHAMBRA DE GRENADE PARTIE II LES PALAIS NASRIDES ET LE PALAIS CHARLES V

VIDEOS SUR Grenade et la Sierra Nevada

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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE

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Dès notre arrivée, nous avons été agréablement surpris par la tranquillité et la beauté de l’endroit. La villa était située à une dizaine de kilomètres de Grenade, offrant ainsi un refuge paisible loin du tumulte de la ville. Nous avons été chaleureusement accueillis par Leticia, notre hôte, qui nous a fait sentir comme chez nous dès le premier instant.

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La cuisine était un véritable point fort de la villa, parfaitement équipée avec tout ce dont nous avions besoin pour préparer nos repas. Leticia avait même laissé quelques produits pour notre usage, ce qui était une attention très appréciée.

Le Wifi était également rapide et fiable, bien que nous ayons remarqué que la couverture 4G était un peu faible dans la région. Cependant, cela ne nous a pas dérangés car nous étions là pour nous détendre et profiter de la tranquillité de l’endroit.

Dans l’ensemble, notre séjour dans l’appartement de Leticia a dépassé nos attentes. Malgré quelques petits défauts mineurs, comme la couverture 4G, nous avons été très satisfaits de notre expérience. Nous avons même laissé une note d’appréciation de 4.912/5, ce qui témoigne de notre satisfaction globale. Nous recommanderions certainement cet endroit à tous ceux qui recherchent un séjour paisible et relaxant à Grenade.

NOTE D’APPRECIATION 4.912/5

LA GASTRONOMIE

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LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

LES SPECIALITES CULINAIRES EN SIERRA NEVADA

Découvrir les spécialités culinaires de la Sierra Nevada est une véritable aventure pour les papilles. Tout d’abord, on ne peut pas passer à côté du célèbre jambon de Trevelez. Avec son poids imposant, son aspect extérieur caractéristique et sa couleur rouge brillant, ce jambon est une véritable délectation pour les sens. Sa viande peu salée et au goût délicat, associée à sa grasse huileuse fondante en bouche, en font une expérience gustative inoubliable.

En continuant notre exploration culinaire dans la Sierra Nevada, on découvre d’autres délices locaux. Le Plateau Alpujirreno, par exemple, est une explosion de saveurs avec ses pommes de terre, poivrons, oignons, œufs, chorizo, morcilla, saucisse et lard. Un véritable festin pour les amateurs de plats copieux et riches en saveurs.

Pour ceux en quête d’une expérience gustative plus audacieuse, le Choto Al Ajillo est une option à ne pas manquer. Ce ragoût de jeune chèvre à l’ail offre des saveurs robustes et authentiques qui capturent l’essence même de la cuisine locale de la Sierra Nevada.

Enfin, la Carne en Salsa est une délicieuse concoction de porc mijoté dans une sauce riche et savoureuse. Ce plat réconfortant est parfait pour se réchauffer après une journée passée à explorer les merveilles de la région.

En somme, les spécialités culinaires de la Sierra Nevada sont un véritable voyage gustatif, où chaque bouchée révèle l’histoire et la tradition de cette magnifique région montagneuse.

J176 – ABACERIA EL PUENTE

Il semble que vous ayez passé un moment délicieux à l’Abaceria El Puente ! C’est toujours agréable de trouver un endroit où l’on peut savourer tranquillement de bons plats et des boissons locales tout en profitant de l’ambiance ensoleillée d’une terrasse. Les croquettes variées semblent être une excellente option pour découvrir les saveurs locales, et le lézard ibérique est certainement une spécialité intrigante à essayer.

Je suis heureux de voir que vous avez apprécié votre expérience culinaire en découvrant les délices de la Sierra de Grazalema. Votre site regorge de détails intéressants sur la cuisine espagnole, ce qui permet à vos lecteurs de se plonger encore davantage dans cette aventure gastronomique.

JAMBON ET CHARCUTERIE

Il semble que vous ayez eu une expérience culinaire exceptionnelle dans la Sierra de Francia ! La dégustation de jambon et de charcuterie à base de porc ibérique nourri aux glands est une expérience incomparable, rappelant les délices du célèbre jabugo d’Estrémadure et de la province de Huelva. La région de Castille est également réputée pour ses colombiers, qui sont non seulement une caractéristique pittoresque du paysage, mais aussi une influence importante dans la gastronomie locale.

Cependant, c’est dans la Sierra de Francia que vous avez trouvé la meilleure charcuterie et la meilleure viande, notamment au restaurant Ibericos Dona Consuelo à La Alberca. La présentation de la viande avant cuisson est une touche appréciable, permettant aux convives d’apprécier la qualité du produit. Le cabecero de lomo, coupé en filets juteux et riches en saveur grâce aux veines de graisse, semble être un vrai délice. La préparation sur le gril, avec une touche de fumée, met en valeur toute l’intensité de sa saveur.

Et que dire des haricots au chorizo ? Un accompagnement certainement délicieux pour sublimer encore davantage le repas. Cette expérience gastronomique semble être un véritable festin pour les sens, et vos descriptions détaillées ne font qu’ajouter à l’envie de découvrir ces délices par soi-même.

J150 – LA CUISINE ANDALOUSE

Une belle étape de montagne dans la sierra entre Cordoue et Grende à Priego de Cordoba
Un service de qualité, avec des plats très bien présentés, copieusement servis et de surcroit très bons
En premier plat, notons le tartare de saucisse ibérique (Tartar de salchichon iberica), les Croquetas de Jamon (les meilleures de la région), et le Toasta de lomo en manteca mayonesa de pimiento y crullente de jamon (tartine de longe de porc avec une mayonnaise pimentée et jambon croustillant
En second plat, Bastien a craqué pour le Hamburguesa Black Angus 200g, Margot pour le Tartar de Atun rojo con aguacate – Tartare de thon rouge à l’avocat
Nadège a pris les Costillos de ternera a baja temperatura con salsa bourbon – une cote de boeuf a basse température extrêmement fondante
et pour moi une cuisse de cochon de lait (plerna de cochonillo lechal al horno

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