KAMPALA - OUGANDA - voyageavecnous.com

Si l’avion vous dépose à Entebbe, la capitale nationale et économique de l’Ouganda n’en est pas moins Kampala !

Souvent oubliée des touristes qui préfèrent rapidement gagner les sites propices aux safaris, cette ville assez moderne a de nombreux avantages et offre quelques visites très intéressantes. Ne serait-ce que pour effectuer le change de vos euros, qui risque à défaut de rester au fond de vos poches car en dehors de la capitale les occasions de change sont rares ou peu intéressantes !

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La Grande Mosquée de Kampala

Parmi les sites incontournables la Grande Mosquée de Kampala est intéressante, en particulier pour la vue dont vous jouissez depuis le haut du minaret…La mosquée est située à seulement 2 kilomètres du centre de Kampala et constitue l’une des attractions intéressantes que les touristes peuvent explorer n’importe quel jour de l’année dès qu’ils visitent le pays lors d’une visite de la ville.

Situé sur la colline de Kampala, ce lieu religieux est idéal pour ceux qui recherchent un aperçu de l’islam et de l’art. Initialement appelée mosquée nationale Kadhafi, la mosquée nationale ougandaise est la plus grande mosquée de la région de l’Afrique de l’Est, la deuxième plus grande du continent après la mosquée du roi Hassan à Casablanca, au Maroc . Elle est située au sommet de la vieille colline de Kampala , l’une des 7 collines les plus distinctes des 23 collines qui composent Kampala, le plus grand centre urbain d’Ouganda. Ces sept collines comprennent Rubaga, Old Kampala, Mulago, Kololo, Kibuli, Namirembe et Makerere, chacune abritant un monument distinctif d’importance religieuse, culturelle ou coloniale.

La mosquée nationale de l’Ouganda s’étend sur plus de 10 acres de terrain, devenant ainsi la deuxième plus grande mosquée d’Afrique, pouvant accueillir jusqu’à 200 000 fidèles, pouvant accueillir jusqu’à 15 000 fidèles dans la mosquée principale et 1 100 autres dans la galerie et 3 500 sur la terrasse.

C’est un bâtiment de deux étages et la mosquée est à l’étage supérieur tandis que les bureaux sont au rez-de-chaussée. La mosquée n’est ouverte que lors d’occasions spéciales comme les mariages et les jours de l’Aïd, tandis que les bureaux se trouvent au rez-de-chaussée et sont ouverts à tout moment. Il possède de grands dômes recouverts de mosaïque brune et un minaret (une tour de prière) rivalisant avec le « gratte-ciel » typique ougandais en tant que symbole de supériorité architecturale religieuse.

Les touristes sont invités à visiter la mosquée Kadhafi et doivent s’habiller modestement. Les femmes doivent porter des vêtements amples couvrant les poignets, les chevilles et se couvrir la tête. Il faut savoir que les couvertures sont disponibles à l’accueil pour ceux qui en ont besoin et doivent être restituées immédiatement après la visite. Les hommes doivent porter des pantalons et des chemises à manches.

Un demi-anneau qui cintre l’entrée principale de l’escalier de la mosquée est suspendu dans le ciel comme un arc-en-ciel en mosaïque. Lors de l’ascension vers le ciel, l’entrée principale surplombe le fidèle au loin, créant ainsi le lieu de culte. N’oubliez pas de laisser vos chaussures à l’entrée et monter au minaret est un régal.

La mosquée offre des vues à couper le souffle sur la ville

#GRANDEMOSQUEE #KAMPALA

Côté restauration, le RESTAURANT MEDITERRANEO nous permet de conserver nos habitudes européennes dans un cadre très agréable !

#MEDITERRANEO

Après ce repas bien sympathique, nous reprenons la visite des principaux monuments de la ville, en commençant par la RUBAGA CATHEDRAL, un bâtiment imposant, catholique évidemment, première religion du pays

RUBAGA CATHEDRAL

L’imposante maison de Dieu se dresse au sommet de l’une des sept collines originales qui composent la ville de Kampala. Visibles sous tous les angles, notamment au centre-ville de Kampala, la cathédrale Sainte-Marie et la cathédrale du Sacré-Cœur de Rubaga sont en effet un monument de la ville que ne puvent rater les visiteurs venant à la Perle de l’Afrique.

Trois papes sont venus ici dans le passé. C’est à nouveau ici, le 29 juillet 1969, que le pape Paul VI a clôturé le synode des évêques africains organisé par l’Ouganda, tandis que le pape Jean-Paul II est également venu ici le 8 février 1993, où il a rencontré des évêques et des prêtres catholiques après un service de prière. Il a planté un arbre dans la cour et a également inauguré l’horloge commémorative près de l’entrée de la paroisse. Outre les papes, l’archevêque de Canterbury, Robert Runcie, a visité la cathédrale de Rubaga le 28 janvier 1984 et a dirigé une prière commune avec le cardinal Emmanuel Nsubuga. Il en a été de même pour le successeur de l’archevêque Runcie, George Carey, au début des années 1990. L’archevêque Carey a planté un arbre à l’extérieur de la cathédrale, qui existe encore aujourd’hui. « C’est la mère de toutes les églises d’Ouganda, dont l’emplacement abritait autrefois les premiers missionnaires catholiques de ce pays.

L’emplacement de la cathédrale étant dans la capitale et le centre métropolitain, donne à la cathédrale de Rubaga un avantage sur les autres. La cathédrale Sainte-Marie de Rubaga, telle qu’on la voit aujourd’hui, pourrait accueillir 5 000 fidèles. Elle mesure 248 pieds de long (260 si l’on considère les murs) et 63 pieds de large. Le transept mesure 152 pieds (162 incluant les murs) tandis que la hauteur du sol au plafond est de 50 pieds. Quelque 2,5 millions de briques ont été utilisées pour achever la cathédrale. L’idée de construire cette « mère de toutes les églises » en Ouganda est venue de l’évêque Henry Halon en 1901, qui a lancé un appel à tous les catholiques pour qu’ils contribuent financièrement à un fonds de construction.

#rubagacathedral

BAHAI TEMPLE

Autre religion représentée à Kampala, le bahaïsme qui proclame l’unité spirituelle de l’humanité

La foi bahá’íe est une religion mondiale née en Perse (actuellement en Iran) au milieu du XIXe siècle. En moins de 200 ans, elle est devenue une foi universelle présente dans tous les pays du monde avec des adeptes de pratiquement toutes les nations, origines ethniques, religieuses et tribales. Les enseignements de la foi bahá’íe sont fondés sur les principes de l’unité de Dieu, de l’unité de l’humanité et de l’unité de la religion. Pour plus d’informations sur la foi bahá’íe, visitez Bahai.org.

Le temple se trouve sur le sommet d’une colline. Le parc est très bien entretenu. Ce lieu est généralement ouvert de 9 h à 17 h.

Le temple de Kampala est le temple principal du continent africain. Les temples baha’is du monde entier sont conçus de manière à fusionner les valeurs traditionnelles, spirituelles et artistiques. Le temple de Kampala est construit sur le modèle d’une cabane africaine traditionnelle.

Il mesure près de 38 mètres de haut et, au moment de sa construction en 1960, c’était le bâtiment le plus haut d’Afrique de l’Est. Il dispose d’un porche circulaire couvert offrant une protection contre les vents forts saisonniers et les fortes pluies. La façade extérieure est recouverte de carreaux de mosaïque verts et blancs, tandis que l’intérieur de la coupole est peint en bleu. Sa capacité est d’un peu plus de 400 places assises.

#bahaisme

Nous poursuivons nos visites par les KASUBI ROYALS TOMBS : ces tombes royales des rois du Buganda à Kasubi ont été récemment restaurées.

Les tombeaux des rois du Buganda à Kasubi s’étendent sur près de 30 ha de collines dans le district de Kampala. La plus grande partie du site est une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles. Son centre, au sommet de la colline, est l’ancien palais des Kabakas du Buganda, construit en 1882 et transformé en cimetière royal en 1884. Quatre tombes royales se trouvent maintenant dans le Muzibu Azaala Mpanga, le bâtiment principal de plan circulaire et surmonté d’un dôme. C’est un exemple important de réalisation architecturale en matériaux organiques – bois, chaume, roseaux et enduits en particulier. La signification essentielle du site réside toutefois dans sa valeur immatérielle faite de croyance, de spiritualité, de continuité et d’identité.

Le site est un centre spirituel majeur pour les Bagandas, où les pratiques traditionnelles et culturelles ont été préservées. Les tombes de Kasubi sont le lieu religieux le plus actif du royaume, où des rituels sont encore fréquemment pratiqués. Demeure funéraire des quatre derniers Kabakas (rois), le site est aussi un centre religieux pour la famille royale, un lieu où le Kabaka et ses représentants accomplissent des rites importants de la culture du Buganda. C’est un lieu où les liens de communication avec le monde des esprits sont maintenus.

Son organisation spatiale, commençant à la limite du site définie par la traditionnelle clôture d’arbres à écorce, en passant par la maison des gardes, la cour principale et atteignant son apogée avec l’imposant bâtiment au toit de chaume, abritant les tombes des quatre Kabakas, est le meilleur exemple existant de palais/ensemble funéraire des Bagandas.

En son centre sur la colline se dresse le principal édifice funéraire, le « Muzibu-Azaala-Mpanga », chef-d’œuvre de cet ensemble. Un édifice funéraire a existé depuis le XIIIe siècle. Le bâtiment le plus récent est l’ancien palais des Kabakas des Bagandas, construit en 1882 et converti en sépulture royale en 1884. Le Muzibu-Azaala-Mpanga abrite désormais quatre tombes royales.

Le principal édifice funéraire, de plan circulaire et surmonté d’un dôme, est un exemple majeur de réalisation architecturale érigée à l’aide de matériaux organiques composés de poteaux de bois, chaume, roseaux et clayonnage. Ses dimensions inhabituelles et les remarquables détails d’assemblage témoignent du génie créateur des Bagandas et en font un chef-d’œuvre dans la forme et la réalisation. Il s’agit d’un exemple intact exceptionnel du style architectural développé par le puissant royaume du Buganda à partir du XIIIe siècle.

#kasubiroyaltombs

NAMUGONGO MARTYR’S SHRINE

Le NAMUGONGO MARTYR’S SHRINE est une immense reproduction d’une hutte africaine, montée sur 22 piliers de cuivre . Elle est destinée à la commémoration des martyrs catholiques d’Ouganda

Le sanctuaire des martyrs ougandais Namugongo est l’une des plus grandes destinations de pèlerinage chrétien en Afrique dédiée aux 22 martyrs et saints de l’Ouganda martyrisés entre 1885 et 1887 par le roi du Buganda, Kabaka Mwanga II.

Le sanctuaire est situé dans la municipalité de Kira, dans le district de Wakiso, au centre de l’Ouganda. à environ 15 kilomètres (9,3 miles), par la route, au nord-est de la ville de Kampala.

C’est à la fois une paroisse catholique et un sanctuaire de l’archidiocèse de Kampala dédiés à Notre-Dame Reine des Martyrs, et créés en l’honneur des martyrs de l’Ouganda par les missionnaires de Mill Hill en 1935 ; 49 ans après l’holocauste de Namugongo.

Le sanctuaire s’étend sur environ vingt-six hectares de terrain pour la messe, les récollections, les séminaires, les retraites, les réflexions, la méditation, les bourses, les croisades, les mariages et les visites religieuses.

Le lac des Martyrs, entouré d’un mur d’enceinte, est un étang artificiel conçu avec des installations autour pour accueillir la messe. Le point le plus profond de ce lac mesure neuf pieds et dix pouces. Il est prévu d’installer un purificateur d’eau pour purifier l’eau que les pèlerins pourront collecter, boire ou ramener chez eux.

#namugongomartyrsshrine

Le centre-ville de Kampala est animé. Le marché artisanal est intéressant. quelques boutiques de toles vendent des souvenirs, de l’artisanat, des peintures. au détour de la rue des vendeurs de Grasshopers grillés attirent notre attention : une occasion unqiue d’y goûter !

un peu plus loin le marché local jouxte le principal bidonville de la ville

#marchéartisanal

Il ne faut pas quitter Kampala sans assister au spectacle de la NDERE TROUP qui vous permettra de vous familiariser avec toutes les ethnies qui composent l’Ouganda, traditions et danses. Le tout accompagné d’un repas très bon !