La Côte Cantabrique – ASTURIES – ESPAGNE
LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR La Côte Cantabrique
J 360 LA COTE CANTABRIQUE – CUDILLERO
J 361 LA COTE CANTABRIQUE – GIJON
J 362 LA COTE CANTABRIQUE – LLANES
INTRODUCTION à la Côte Cantabrique
Aujourd’hui, nous explorons la côte Cantabrique, enveloppée dans le brouillard et caressée par un léger crachin. Cette étendue maritime de quatre cents kilomètres borde les Asturies, terre ancestrale des familles de pêcheurs et des pèlerins, devenue aujourd’hui une destination touristique envoûtante. Dix-huit villages côtiers, plus de deux cents plages, des tours de guet, des falaises abruptes, des belvédères et des espaces dédiés au surf, à la pêche, à la navigation, à la plongée sous-marine et à la randonnée, parsèment ce littoral sculpté par la force majestueuse des vagues. Les écrivains et les peintres ont puisé leur inspiration dans ces paysages, tandis que l’histoire a laissé son empreinte sur ces rivages, devenus même le décor de nombreux films.
Les 14 042 hectares de côte, de Castropol à Bustio, sont loués comme les mieux préservés du pays selon une étude de Greenpeace. La topographie unique des Asturies offre un voyage contrasté entre mer et montagne. Un exemple remarquable se trouve sur la côte est, où les Pics d’Europe plongent dans la mer Cantabrique sur à peine vingt kilomètres.
Les villages côtiers perpétuent une tradition ancestrale de pêche. Au gré des saisons, petits et grands bateaux prennent la mer pour capturer des trésors tels que les sardines, le merlu, la lotte, la sargue, ainsi que les étrilles, le homard, les oursins et les pouces-pieds. Ces produits marins ont donné naissance à toute une économie, de la réparation des filets de pêche à l’entretien des conserveries. Ne manquez pas les halles aux poissons, où s’animent les ventes aux enchères avant la mise sur le marché, et explorez les musées dédiés à la mer.
La côte des Asturies révèle encore des vestiges marins et des empreintes de dinosaures, visibles entre Gijón et Ribadesella. Certains évoqueront également les personnages mythologiques, des sirènes ensorcelantes aux tritons explorant le littoral. Les phares, érigés jadis pour guider les navires par des signaux lumineux, ponctuent également ce littoral, comme le Cabo Peñas, offrant une vue panoramique sur l’estuaire d’Avilés et le port de Gijón par temps clair. Explorez également les estuaires de Eo, Navia, Nalón, Avilés, Villaviciosa, Ribadesella et Tina Mayor.
Chacun des dix-huit villages côtiers des Asturies respire l’air salin de la Cantabrique. Leur charme pittoresque, leur longue tradition de pêche et leur savoir-faire en matière de conserverie sauront vous captiver. Des ports singuliers aux phares emblématiques, en passant par la gastronomie locale, ces villages ne manqueront pas de vous enchanter.
CUDILLERO Côte Cantabrique
Cudillero se démarque nettement des autres villages de pêcheurs qui peuplent nos pensées, à tel point qu’il possède sa propre langue : le pixueto.
C’est lors du « pregón de L’Amuravela » (le sermon de L’Amuravela) que cette langue est mise en valeur, à travers un discours humoristique et ironique relatant les événements marquants de l’année. Célébré le 29 juin lors de la fête de San Pedro, L’Amuravela est l’un des événements phares de ce village singulier.
Et la physionomie de Cudillero est tout aussi remarquable : niché entre mer et terre, le village se dévoile à travers ses modestes maisons colorées, disposées en gradins, formant ainsi son célèbre amphithéâtre qui ne manque pas d’attirer l’objectif des photographes.
Cudillero, imprégné de l’essence de la mer et de la pêche, conserve des traditions très singulières, comme celle du « curadillo », un mets unique imaginé par les marins pixuetos d’autrefois. Ils faisaient sécher pendant des mois de petits requins devant leur porte. À cette époque, c’était une technique frigorifique novatrice qui assurait leur subsistance, tout en devenant un symbole d’identité pour les maisons de pêcheurs.
Grâce à sa topographie unique, Cudillero offre des vues spectaculaires depuis le phare ou la tour de guet. Son entrée par le Pito, avec son enchaînement de maisons colorées en gradins, rappelle un véritable village amérindien. Le Palais Selgas, une splendide construction du XIXe siècle surnommée le « Versailles des Asturies », ajoute une touche majestueuse à cette scène pittoresque.
Ce village côtier regorge de quartiers de pêcheurs, imprégnés par le vent et la mer, offrant des panoramas magnifiques. Son port, immortalisé par le film oscarisé « Volver a Empezar », vous invite à une promenade envoûtante. Ne manquez pas de visiter le phare et la chapelle de l’Humilladero, joyaux gothiques empreints de charme et d’histoire.
Explorez les contrastes entre les hauteurs agricoles et la partie basse consacrée à la pêche. Et surtout, laissez-vous séduire par les délices de la cuisine de la mer, notamment le délicieux poisson, à déguster sur l’une des terrasses pittoresques du port.
Cudillero offre une ambiance chaleureuse tout au long de l’année, source d’inspiration pour de nombreux artistes et écrivains. C’est un véritable concentré de beauté naturelle, de tradition maritime et de saveurs authentiques, qui ne manquera pas de vous captiver.
GIJON Côte Cantabrique
Pour notre deuxième journée sur la Côte cantabrique, le soleil fait timidement son retour. Bien que le ciel reste chargé, la luminosité est éclatante.
Gijón, nichée sur les rives de la mer Cantabrique, offre une combinaison envoûtante de saveurs marines, de patrimoine architectural et d’urbanisme moderne centré autour de sa plage. Son port de plaisance témoigne de son passé intimement lié à la mer, rappelant une histoire riche et mouvementée.
La ville a été sélectionnée comme finaliste du programme EDEN (Destination européenne d’excellence) de la Commission européenne, en reconnaissance de son engagement en faveur du tourisme durable. Cette distinction souligne l’importance accordée à la préservation de son environnement naturel et culturel, ainsi qu’à la promotion d’une expérience touristique authentique et respectueuse.
À Gijón, les visiteurs peuvent explorer un mélange fascinant de tradition et de modernité, se perdre dans les ruelles pittoresques de la vieille ville, déguster des fruits de mer frais dans les tavernes locales, ou tout simplement se détendre sur les plages de sable doré. La ville offre une atmosphère dynamique et accueillante, où le charme rustique de ses quartiers historiques se mêle harmonieusement à l’effervescence de sa vie moderne.
D’importantes constructions trouvent leurs origines dans le passé riche de la région, telles que le site romain ou le développement qui a débuté au XVIe siècle lorsque les Rois Catholiques ont décidé d’y établir un port. L’impulsion donnée à ces terres par les Lumières, principalement grâce à Gaspar Melchor de Jovellanos, a également marqué l’histoire de la région.
La vieille ville de Gijón se déploie autour de la colline de Santa Catalina et du quartier de pêcheurs de Cimadevilla. Les premiers habitants ont choisi de s’installer sur cette colline, un choix qui se perpétue à notre époque avec l’« Elogio del Horizonte », une œuvre monumentale du sculpteur basque Eduardo Chillida.
De cet emplacement, on peut admirer une vue imprenable sur le Golfe de Gascogne, la Costa Verde et le quartier de Cimadevilla. Entre la plage de San Lorenzo et le port de plaisance, les rues de la vieille ville regorgent de vestiges romains, de manoirs nobles et de modestes maisons de pêcheurs.
Sur la Plaza Mayor, le bâtiment de l’Hôtel de Ville (XIXe siècle) attire le regard, tandis que la plaza de Jovellanos abrite le Musée de Gijón, installé dans la maison natale de Jovellanos, politicien et écrivain de l’Illuminisme né dans cette ville.
Cet édifice du XVIe siècle regorge de souvenirs, de peintures, de dessins et de sculptures réalisés par divers artistes. La chapelle de los Remedios, qui abrite son sépulcre, est adossée à ce bâtiment, ajoutant une dimension historique et religieuse à son héritage artistique.
Sur la Plaza del Marqués, en direction du port de plaisance, se dressent le palais de Revillagigedo et la collégiale de San Juan Bautista, qui accueillent actuellement des expositions d’art moderne.
Au centre de la place, le Monumento a Pelayo est une création de José Maria Lopez, qui a utilisé les vieux canons pris aux Marocains pendant la guerre de 1860 pour réaliser les gueules de lion et les coquilles de la fontaine. Cette sculpture, inspirée d’un tableau de Madrazo, ajoute une touche historique à cet espace artistique.
Le Musée Barloja, situé dans la rue de La Trinidad, met en avant la peinture et la sculpture contemporaines, offrant ainsi une immersion dans la création artistique actuelle.
Dans le cadre du dénommé Campo Valdés se trouvent le palais Valdés, une construction du XVIe siècle qui fut autrefois une usine de tabac, l’église San Pedro et les thermes.
La présence romaine de la IVe Légion Macédonienne dans la ville est rappelée par cet hypocauste, où l’air chaud était produit pour les thermes, datant des premiers siècles de notre ère, ainsi que par les vestiges découverts parmi les anciens remparts. La vue sur l’anse de Gijón et la longue plage de San Lorenzo complètent le panorama impressionnant.
Le long du front de mer, le bâtiment de l’ancien marché aux poissons – Antigua Pescaderia Municipal – abrite aujourd’hui les services municipaux.
La ville moderne offre un agencement rationaliste avec ses multiples places et espaces verts, tels que les Jardins del Náutico, de Begoña ou de la Reina. Il est agréable de flâner dans les commerces de la calle Corrida, les anciens cafés et cidreries du Paseo Begoña ou dans les rues Uría et Menéndez Valdés avant d’atteindre le Théâtre Jovellanos.
À l’autre extrémité de la plage de San Lorenzo se trouve l’estuaire du Piles, rivière qui sépare le Parque Inglés du Parque de Isabel la Católica. Ce milieu privilégié accueille le Parador de Tourisme de Gijón, aménagé à l’intérieur d’un moulin centenaire.
Entouré de jardins et de bassins, son restaurant offre l’opportunité de déguster la gastronomie locale. Outre la « fabada » (haricots au lard), le plat vedette, la « caldereta » (soupe) de fruits de mer, le « pote » (ragoût) asturien ou encore la « merluza con cocochas » (dos de colin) figurent parmi les suggestions du chef.
Pour accompagner ces mets, rien de tel qu’un peu de cidre (dans les Asturies, cette boisson légère à base de jus de pomme fermenté n’est pas gazéifiée). Le riz au lait, les « frixuelos » (fine galette fourrée, de tradition médiévale) et les « casadielles » (feuilletés typiques de Carnaval) évoquent la profonde tradition pâtissière de la région.
De l’autre côté du Piles se trouve le parc des expositions, où plusieurs musées sont à visiter : le Musée Ethnographique du Peuple des Asturies, le Musée de l’Hórreo (construction asturienne destinée à la conservation du grain) et le Musée International de la Gaita (cornemuse), pour découvrir de plus près cet instrument typique des Asturies.
Un peu plus loin s’étend le quartier résidentiel de Somió, l’une des premières « villes-jardin » construites en Espagne. L’une de ces maisons entourées de jardins abrite la Fondation Evaristo Valle, consacrée au peintre et à son œuvre.
Plus éloigné du centre-ville, il est possible de visiter la Universidad Laboral, un complexe architectural en granit et en marbre, œuvre de Moya Blanco.
COLLEGIALE DE GIJON
La Collégiale de Gijón, également connue sous le nom de collégiale San Juan Bautista, est un lieu historique et artistique important situé à Gijón, dans la Principauté des Asturies en Espagne.
Datant du XVIIIe siècle, elle était à l’origine le siège paroissial de la ville.
Cependant, en raison de son excellente acoustique, elle a été reconvertie en salle de concerts.
La collégiale est accolée au palais de Revillagigedo, un édifice baroque du XVIIIe siècle qui abrite aujourd’hui le Centre international d’Art.
La Plaza del Marqués, où se trouve la collégiale, est l’un des emplacements emblématiques de la ville de Gijón. Une grande partie des concerts de Gijón est organisée dans ce lieu emblématique.
THERMES ROMAINS DE CAMPO VALDES
Les thermes romains de Campo Valdés sont considérés comme l’un des principaux sites romains du nord de l’Espagne. Découverts en 1903, ces thermes ont été fermés au public jusqu’en 1965, date à laquelle ils ont été ouverts aux visiteurs. Les bains publics, construits entre le Ier et le IVe siècle, étaient un véritable lieu de rencontre pour les habitants de la ville à l’époque romaine. En explorant le site, les visiteurs peuvent contempler les vestiges de ces thermes, ainsi que des objets archéologiques qui offrent un aperçu de la vie quotidienne, des techniques de construction, et même de la flore et de la faune de cette période historique fascinante.
IGREJA DE SAN PEDRO
L’église de San Pedro, construite dans un style gothique au début du XVe siècle, remplace une ancienne église également dédiée à San Pedro. Au fil des deux siècles suivants, elle est agrandie de chapelles et d’une tour. Jusqu’en 1893, cette église était la seule paroissiale de la ville et a accueilli le baptême de Jovellanos, une figure éminente des Lumières.
LLANES sur la Côte Cantabrique
PASEO DE SAN PEDRO
Le Paseo de San Pedro se révèle être l’un des joyaux de la ville de Llanes. Pour le visiteur, c’est une agréable surprise de découvrir un belvédère aussi spectaculaire à seulement quelques pas du cœur de la ville. D’ici, une vue panoramique s’offre à nous, résumant parfaitement le paysage typique des Asturies : la mer Cantabrique s’étend à perte de vue, les falaises côtières sur lesquelles nous marchons se dessinent majestueusement vers l’horizon (avec une vue claire, on peut même apercevoir le castro de Póo jusqu’à Punta de Suances), les montagnes se dressent derrière nous, et à nos pieds, un village de pêcheurs bordé d’une plage nichée entre les rochers, offrant une crique charmante.
Ce balcon exceptionnel agit comme un véritable antidote au stress, offrant un havre de paix au milieu de la nature.
Son tapis d’herbe asturienne soigneusement entretenu invite à une promenade pieds nus le long de son kilomètre de parcours, offrant ainsi une expérience sensorielle unique et apaisante.
Le long de cette promenade, les éléments décoratifs sont rares, conférant au lieu une atmosphère de solitude propice à l’observation dégagée de l’horizon.
Quelques bancs disséminés permettent de s’asseoir et de contempler la vue sans obstacles majeurs. Seuls quelques petits arbres ponctuent le paysage, leurs silhouettes délicates pouvant sembler incongrues si le ciel se couvre. Ces arbres sont une dizaine de tamarins fragiles, plantés à la fin du XIXe siècle, qui semblent aujourd’hui s’accrocher au sol et capter l’attention des visiteurs.
La promenade du paseo de San Pedro offre une vue imprenable sur la muraille de la cité médiévale, mettant en lumière sa tour emblématique ainsi que les églises les plus remarquables. De l’autre côté, on découvre le petit port de pêche du village et une perspective unique sur « Los cubos de la memoria », l’œuvre artistique d’Agustín Ibarrola qui orne les brise-lames. Juste derrière les maisons, se dresse l’imposante Sierra de Cuera, avec ses sommets approchant les 2 000 mètres d’altitude. Par temps clair, les sommets des Picos de Europa viennent compléter ce panorama majestueux.
À l’extrémité de la promenade, la plage de Sablon offre une vue magnifique. Après quelques marches descendant vers la plage, on peut continuer le long des anciens remparts pour rejoindre le port. Ce dernier offre l’une des vues les plus emblématiques de la ville, surtout à marée haute lorsque les eaux remplissent le port, ajoutant à son charme naturel.
En plus de ses paysages côtiers enchanteurs, Llanes possède un riche patrimoine historique. Son centre historique, déclaré ensemble historique et artistique, regorge d’exemples architecturaux remarquables, qu’il s’agisse de bâtiments civils, religieux ou militaires.
LA PLACE DE SANTA ANA
La place de « Santa Ana » est l’un des endroits qui conserve le mieux l’atmosphère médiévale de la Vieille Ville. C’est là que se rejoignent la « Calle Mayor », l’axe commercial et social de l’époque, et le chemin de « Babilonia » menant à l’église. Autrefois, cette place abritait l’ancienne Porte de Saint Nicolas, dont seuls les membres de la Corporation des Navigateurs détenaient les clés.
À l’extérieur des murs se trouvent la Chapelle de « Santa Ana », patronne des pêcheurs, et la Maison de la Baleine, où l’on traitait et vendait aux enchères les baleines capturées. Cette corporation avait un grand pouvoir au Moyen Âge, et les marins de Llanes naviguaient souvent jusqu’en Irlande. La chapelle, datant du XVe siècle mais ayant subi diverses transformations, abrite un magnifique retable du XVIe siècle, récemment restauré.
Dans la partie sud se trouve le Palais de « Gastañaga », la plus ancienne construction civile du canton, dont les structures remontent au XIVe siècle et ont survécu à deux incendies dévastateurs qui ont ravagé une grande partie de la ville au Moyen Âge. Le palais est relié par deux passerelles à un autre bâtiment abritant les cuisines, les caves et la chapelle. De l’autre côté du passage se trouve la Place de « Cimadevilla », qui donne accès au port.
Sur la place suivante, nous découvrons la superbe basilique, couverte de fleurs.
BASILICA DE SANTA MARIA DEL CONCEJO
La basilique mineure de Santa María de la Asunción de Llanes, également connue sous le nom de Santa María del Conceyu à Llanes (Asturies, Espagne), est l’un des rares exemples de gothique dans la région. Sa construction a été entreprise à la demande des habitants de Llanes, débutant en 1240 et se prolongeant jusqu’au XIVe-XVe siècle. Elle a été déclarée basilique le 25 avril 1973.
À l’extérieur, elle présente deux portes d’entrée : celle à l’ouest, avec une grande tour carrée datant du XVIIe siècle, est la plus ancienne et présente une décoration basée sur sept archivoltes reposant sur des chapiteaux ornés de figures anthropomorphes et zoomorphes assez détériorées ; un escalier se trouve à ses pieds. Le portail sud, précédé d’un portique classique datant de 1610, en transition vers le gothique, présente cinq archivoltes décorées de motifs zoomorphes, anthropomorphes et végétaux. À la fin du XIXe siècle, la maison du presbytère, de style historiciste, a été construite en tête.
À l’intérieur, la basilique est divisée en trois nefs par deux rangées d’arcs brisés soutenus par des piliers fasciculés ; deux chapelles dédiées à la Sainte Trinité et à la Vierge du Rosaire se trouvent sur les côtés. La nef centrale abrite l’un des retables les plus importants des Asturies ; le retable principal, daté d’environ 1517, est l’un des exemples les plus brillants et les plus anciens du plateresque dans la région, combinant la sculpture sur bois et la peinture. La chapelle de la Trinité, dans la nef nord, réalisée par Juan Pariente comme voûte familiale, possède un retable maniériste de la fin du XVIe siècle ; celui de la chapelle de la Virgen del Rosario est baroque, réalisé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ; la statue de Santa Rita, du même style, date du début du XVIIIe siècle.
En face de la basilique, les magnifiques façades abritent aujourd’hui la « maison de la culture ». En empruntant à droite la Calle Posada Herrera, on arrive à la tour des Castillo, de style médiéval.
VIDEOS SUR La Côte Cantabrique
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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE
APPARTEMENT MIRANDO AL MONTE – POSADA DE LLANES – ASTURIES – ESPAGNE- locations de vacances
Nous sommes actuellement à la recherche d’un logement de vacances dans la région d’Asturies, en Espagne. Nous avons repéré un appartement appelé « Mirando al Monte » à Posada de Llanes. Il est situé au troisième étage d’un immeuble récent et dispose d’un ascenseur, ce qui est pratique. L’annonce mentionne une piscine commune, bien que nous ayons réalisé qu’elle est en réalité à l’extérieur, malgré ce qui était annoncé. Le parking est couvert, mais nous avons également la possibilité de nous garer dans la rue.
En consultant les détails de l’appartement, nous notons qu’il est décrit comme ayant 90 mètres carrés, mais une fois sur place, nous avons du mal à trouver cet espace supplémentaire. Il semble plutôt être de taille modeste, avec seulement deux chambres, une salle de bains et une petite pièce à vivre. Le balcon est également très petit, ne permettant pas vraiment de s’asseoir confortablement.
Malheureusement, nous avons constaté que l’annonce comportait plusieurs inexactitudes, comme la mention d’une piscine intérieure qui s’est avérée être à l’extérieur. De plus, il manque des éléments obligatoires selon la législation locale, comme un cahier de doléances et un plan de surface.
Après avoir contacté le gestionnaire, nous avons été déçus de constater qu’il refusait de reconnaître les erreurs et ne proposait pas de geste commercial. Il prétendait que certaines traductions pouvaient être à l’origine de malentendus, mais cela ne justifiait pas les lacunes dans l’annonce.
Heureusement, après avoir contacté Booking, nous avons finalement obtenu une compensation de 30 % sur le prix de la location. Cependant, cette expérience nous a laissé une impression mitigée, et nous ne pouvons pas recommander cet établissement en raison de son manque de transparence et de professionnalisme.
LA GASTRONOMIE
Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien
Les Verdinas con Marisco & Sarten Del Pueblo ; deux recettes asturiennes !
Lors de notre séjour en Asturies, nous avons découvert deux spécialités locales qui nous ont profondément marqués : les **Verdinas con Marisco** et la **Sarten del Pueblu**.
Les verdinas sont de petites fèves vertes qui poussent autour de Llanes. Nous avons savouré ce plat où ces fèves fondantes étaient délicatement mariées aux saveurs des fruits de mer, un équilibre de fraîcheur et de douceur. La cuisson séparée des fèves et des crustacés préserve la texture et l’essence de chaque ingrédient, rendant ce plat exquis.
Quant à la **Sarten del Pueblu**, elle nous a plongés dans les traditions asturiennes les plus authentiques. Ce plat rappelle les repas festifs lors de l’abattage, avec des chorizos maison et des œufs tout juste pondus, le tout cuit dans une poêle robuste. Les œufs, provenant de poules locales nourries au maïs, se marient parfaitement aux chorizos relevés, offrant une saveur riche et un vrai goût du terroir.
Lors de notre visite en Asturies, la Bodega del Buzu a été une véritable découverte culinaire. En plus des verdinas con marisco, nous avons savouré de superbes escalopines con patatas et une version authentique de la spécialité locale, le Sarten del Pueblu. Ce plat a des origines bien ancrées dans la culture asturienne : servi traditionnellement le jour de l’abattage, il consiste en des chorizos faits maison cuits à la poêle, puis accompagnés d’œufs frais de poules élevées en plein air, nourries aux produits des champs asturiens. Le maïs, le chou et les herbes des prairies ajoutent une touche unique à cette combinaison. Cette tradition préservée nous a permis de goûter la rusticité et l’authenticité d’une cuisine transmise de génération en génération, où chaque ingrédient raconte un bout de l’histoire régionale.
Les saveurs robustes et la simplicité des produits font de chaque bouchée une célébration de la gastronomie asturienne.
CUDILLERO BAR RESTAURANT LA CASINA
Lors de notre escapade à Cudillero, nous avons découvert le **Bar-Restaurante La Casina**, une adresse accueillante nichée dans une ruelle pittoresque.
Ce restaurant, réputé pour sa cuisine espagnole épicée, est une immersion directe dans les saveurs authentiques des Asturies. Avec une ambiance chaleureuse et une carte qui célèbre les plats régionaux, La Casina est idéale pour les amateurs de cuisine relevée.
Sa popularité est évidente avec de nombreuses évaluations positives, et chaque bouchée nous rappelle la richesse gastronomique de cette région espagnole côtière.😊
LE CIDRE DES ASTURIES
Le cidre est véritablement ancré dans la culture asturienne, avec de nombreux établissements de production répartis notamment à Gijón, Villaviciosa, Nava ou Siero. La production locale est impressionnante, dépassant les 40 millions de bouteilles par an, dont 90% sont consommées localement.
Comme vous le savez, le cidre est élaboré à partir du jus de pommes frais et naturel, fermenté pour obtenir cette boisson emblématique. Dans la région, on recense plus de 500 variétés de pommes, mais seules 22 d’entre elles sont sélectionnées pour l’appellation d’origine protégée. Cette sélection est rigoureuse, mêlant des pommes acides, amères et sucrées (mais pas plus de 20% de ces dernières) pour obtenir un jus de qualité.
Nous avons eu l’opportunité de déguster le cidre de Gijón dans un restaurant qui produit son propre nectar, le #galana ! Une expérience authentique qui nous a permis de découvrir toute la richesse de cette boisson locale.
Et bien sûr, cette dégustation s’est accompagnée d’une nouvelle dégustation de la fabuleuse Fabada asturienne, dont vous pouvez retrouver toutes les explications sur notre site, bien entendu ! Une véritable immersion dans la gastronomie et la culture asturiennes.
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