Burgos et ses environs – CASTILLE & LEON – ESPAGNE +

Burgos, ville emblématique de Castille et Léon, se trouve sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, gardant jalousement les vestiges de sa splendeur médiévale. Ancienne capitale du royaume unifié de Castille et Léon pendant cinq siècles, elle abrite l’un des joyaux du gothique espagnol : sa majestueuse cathédrale, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Les visiteurs peuvent explorer non seulement la vieille ville de Burgos, mais aussi sa province, en suivant de magnifiques itinéraires le long des rives des fleuves Duero et Arlanza. Et que serait un voyage à Burgos sans goûter à sa cuisine régionale traditionnelle, riche et variée ?
VISITE DE Burgos
Située sur le chemin de Compostelle, la ville de Burgos, en Castille-León, dévoile fièrement les vestiges de son glorieux passé médiéval.
Ancienne capitale du royaume unifié de Castille-León pendant cinq siècles, elle abrite l’une des merveilles du gothique espagnol : sa cathédrale, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. En plus d’arpenter le centre historique de Burgos, il est indispensable d’explorer sa province à travers des itinéraires captivants le long des rives du Douro et de l’Arlanza. Une expérience enrichissante pour découvrir une gastronomie locale riche et variée.
À proximité du site préhistorique d’Atapuerca, également inscrit au patrimoine mondial, Burgos se dresse le long de l’Arlanzón. Fondée en tant que ville militaire, elle s’est transformée au fil du temps en une cité médiévale prospère, bénéficiant d’un statut économique important. En tant que capitale du royaume unifié de Castille-León entre les Xe et XVe siècles, et grâce à son emplacement stratégique sur le chemin de Compostelle, elle a prospéré, notamment grâce à son monopole sur le commerce de la laine mérinos.
Cette grandeur historique transparaît encore aujourd’hui à travers les vestiges du château perché sur la colline, offrant l’une des plus belles vues sur la ville.
Dans l’ancien quartier médiéval, l’Arc San Esteban, de style mudéjar, et l’église gothique éponyme, abritant le musée du Retable, témoignent de l’architecture remarquable de l’époque. L’église San Nicolás, avec son superbe retable en albâtre polychrome, est également un incontournable de la visite.
LA CHARTREUSE DE MIRAFLORES Burgos
La Chartreuse de Miraflores, située à l’est de Burgos, est un autre joyau architectural incontournable de la région.
Son retable polychrome est d’une beauté impressionnante, et selon la légende, il aurait été doré avec le premier or arrivé en Espagne après la découverte du Nouveau Monde.
Visite du Quartier Historique de Burgos
La visite du quartier historique de Burgos semble être une expérience riche en découvertes architecturales et historiques !
L’église de la Visitation de Santa Maria, également connue sous le nom d’église de Las Salesas, présente un bel exemple d’architecture néogothique conçu par l’architecte Juan Bautista Lazaro à la fin du XIXe siècle. Cette église semble être un témoignage remarquable de l’influence du style néogothique dans la région de Burgos.
En face de l’église, l’hôpital de San Julian y San Quirce, ou hôpital de Barrantes, offre un aperçu intéressant de l’histoire de la charité et de l’assistance médicale à Burgos. Fondé au milieu du XVIIe siècle par les chanoines don Pedro de Barrantes y Aldana et Don Jeronimo Pardo, cet hôpital avait pour mission d’assister les pauvres et les malades de la ville. Son expansion ultérieure au XVIIIe et au XIXe siècle reflète probablement les besoins croissants de la population et l’engagement continu envers le bien-être de la communauté.
Nous débouchons ensuite sur la Plaza Rey de Fernando
PLAZA REY SAN FERNANDO – Burgos
Nous nous promenons le long de la Place du Roi San Fernando à Burgos, imprégnée d’une atmosphère riche en histoire et en charme. Les noms antérieurs de la place, tels que Place du Sarmental et Place du Duc de la Victoire, révèlent son passé varié et fascinant.
Nous admirons l’architecture environnante, observant les détails des bâtiments qui témoignent du passage du temps. La cathédrale, construite sous la protection de Fernando III le Saint, domine la place de sa majesté imposante.
Nous ressentons l’écho des siècles d’histoire alors que nous explorons cette place emblématique, unissant le passé et le présent dans une expérience captivante. Chaque coin de rue révèle une nouvelle facette de l’histoire de Burgos, nous transportant à travers les âges.
C’est une expérience inoubliable, où chaque pas nous rapproche un peu plus de la riche histoire de cette ville magnifique.
LA CATHEDRALE DE Burgos
Nous pénétrons maintenant à l’intérieur de la cathédrale de Burgos, un édifice imposant qui incarne l’histoire et la grandeur de cette ville.
À l’origine, cet emplacement abritait une cathédrale romane, érigée entre 1080 et 1095, sur le terrain qui fut autrefois le palais des rois de Castille, offert par Alphonse VI à l’évêque D. Jimeno. C’est ici même qu’un événement majeur s’est déroulé : le mariage du roi de Castille, Fernando III, surnommé le Saint, avec Beatriz de Suavia, fille de l’empereur européen Federico II de Suavia.
LE PASEO ESPOLON
Le Paseo del Espolón de Burgos est une promenade emblématique, située au centre de la ville, le long des rives de la rivière Arlanzón, entre les ponts de San Pablo et Santa María.
L’histoire de cette promenade reflète les évolutions des modes et styles de jardinage au fil des ans, mais malgré ces changements, l’Espolón a su préserver son caractère distinctif pour devenir le jardin le plus représentatif de la ville, servant de modèle à de nombreuses autres promenades dans la région de Castille.
En passant sous les arcades de la Casa Consistorial, ou hôtel de ville, vous entrez dans la Plaza Mayor, où se dresse ce remarquable édifice néoclassique construit à la fin du XVIIe siècle. Conçu par l’architecte Fernando González de Lara et réalisé en pierre de Hontoria, l’hôtel de ville est caractérisé par sa façade soutenue par six colonnes et un portique spacieux. Inauguré le 17 juillet 1791, il se compose de trois niveaux, avec des arcs en plein cintre au rez-de-chaussée permettant le passage vers le célèbre Paseo del Espolón.
La façade présente une série de balcons aux premier et deuxième étages, surmontés d’une balustrade. Deux tours aux extrémités sont couronnées de flèches en fer forgé, chacune surmontée d’une horloge, offrant une touche distinctive. Au centre de la balustrade en pierre se trouve le bouclier de la Villa, ajoutant une touche finale à cet édifice emblématique.
LA PLAZA MAYOR de Burgos
La Plaza Mayor de Burgos, conçue au début du XVIe siècle, était à l’origine le site du marché mineur, où les marchands et les artisans se réunissaient autour des murs et de la porte des charrettes.
En 1784, la statue de Carlos III a été érigée devant la façade principale de la Plaza Mayor, financée par Antonio Tomé.
Au fil de son histoire, le conseil municipal de Burgos a eu trois sièges différents. Initialement, les réunions se tenaient dans la cathédrale, principalement dans les chapelles de Santa Ana et Santa Catalina. Au XIIIe siècle, l’arc de Santa María a été utilisé, et ce jusqu’au XVIIIe siècle. Finalement, lorsque les bâtiments actuels de la mairie ont été construits sur la Plaza Mayor, le conseil municipal a été définitivement installé ici.
À l’intérieur de l’hôtel de ville de Burgos, plusieurs œuvres d’art, notamment des pièces d’orfèvrerie et des peintures, sont exposées. Certaines de ces collections ont été restaurées au fil du temps, ajoutant à la richesse artistique et historique de cet important édifice municipal.
LA CASA EL CORDON Burgos
La Casa del Cordón, à Burgos, a été construite au XVe siècle sur ordre de Don Pedro Fernández de Velasco et de son épouse Mencía de Mendoza Figueroa, fille du marquis de Santillana.
Au fil des siècles, ce palais a été le lieu de séjour des rois et des princes lors de leurs visites à Burgos. En 1497, les Rois Catholiques y ont reçu Christophe Colomb à son retour de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde.
En septembre 1506, Philippe le Bel est décédé dans cette maison, supposément après avoir bu un verre d’eau froide après une partie de jeu de balle au château.
En 1512, Ferdinand le Catholique a reçu une ambassade du roi de Tremecén à la Casa del Cordón, où il a exprimé son désir de devenir son vassal. Cette même année, le roi a signé les lois de Burgos dans cette maison, destinées à résoudre les abus commis par les encomenderos avec les Indiens d’Amérique.
En 1515, l’annexion de la Navarre à la couronne de Castille a été signée ici, un événement important dans l’histoire de l’Espagne.
Jusqu’au XIXe siècle, la Casa del Cordón était la propriété des Fernández de Velasco, ducs de Frías. En 1883, elle a été vendue à Francisco Baena Izquierdo, puis acquise par Tomás Conde et Juan Domingo. Plus tard, Victor Conde, fils de Tomás, en est devenu le propriétaire complet.
En 1930, la maison a été acquise par la Caja Municipal de Burgos, marquant ainsi une nouvelle étape dans son histoire mouvementée.
IGLESIA DE SAN LESME ABAD
La Casa del Cordón, à Burgos, a une histoire fascinante et riche en événements historiques. En septembre 1506, Philippe le Bel est décédé dans cette maison, ce qui a suscité diverses théories, notamment qu’il aurait bu un verre d’eau froide après une partie de jeu de balle au château.
En 1512, Ferdinand le Catholique a reçu une ambassade du roi de Tremecén à la Casa del Cordón, où il a exprimé son désir de devenir son vassal. Cette même année, le roi a signé les lois de Burgos dans cette maison, qui visaient à résoudre les abus commis par les encomenderos avec les Indiens d’Amérique.
En 1515, l’annexion de la Navarre à la couronne de Castille a été signée ici, marquant un moment clé dans l’histoire de l’Espagne.
La Casa del Cordón était autrefois la propriété des Fernández de Velasco, ducs de Frías, jusqu’au XIXe siècle. En 1883, elle a été vendue à Francisco Baena Izquierdo, puis acquise par Tomás Conde et Juan Domingo. Plus tard, Victor Conde, fils de Tomás, en est devenu le propriétaire complet.
En 1930, la maison a été acquise par la Caja Municipal de Burgos, ce qui a marqué une nouvelle étape dans son histoire pleine de rebondissements et a assuré sa préservation pour les générations futures.
CASA DE MIRANDA Burgos
La Casa Miranda, construite en 1545 par Don Pedro Miranda Salón, témoigne de la fusion des idéaux esthétiques de la Renaissance avec les éléments architecturaux traditionnels de Burgos. Cette maison du XVIe siècle reflète cette fusion à travers ses caractéristiques architecturales distinctes.
La maison est divisée horizontalement en hauteur, avec les deuxième et troisième étages différenciés, ainsi que verticalement avec une série de pilastres qui harmonisent la façade. La partie inférieure du bâtiment est en pierre, illustrant les éléments traditionnels de l’architecture de Burgos, tandis que la partie supérieure est en brique, témoignant de l’influence de la Renaissance.
Au centre de la façade se trouve une porte en pierre, ornée d’éléments décoratifs de la Renaissance. L’arc semi-circulaire est décoré de crânes et d’anges, avec des colonnes corinthiennes appariées sur les côtés. Les médaillons dans les écoinçons des arcs ajoutent à l’esthétique générale. Le bouclier du propriétaire de la maison occupe une place centrale, flanqué de deux victoires marchant sur le vaincu.
Au-dessus de la fenêtre, un fronton triangulaire de style classique est orné de corbeaux et de grotesques, typiques de l’art classique italien. Ces éléments dénotent l’influence de la Renaissance sur l’architecture locale, créant ainsi une fusion harmonieuse entre les traditions de Burgos, le gothique et la Renaissance.
ARCO DE SANTA MARIA
L’Arc de Santa María est un monument emblématique de Burgos, ayant longtemps été la principale porte d’entrée du mur de la ville. Il relie le pont de Santa María sur la rivière Arlanzón à la Plaza del Rey San Fernando et à la cathédrale de Burgos, marquant ainsi la fin du célèbre Paseo del Espolón.
À l’époque médiévale, l’Arc de Santa María faisait partie des douze portes qui entouraient la ville de Burgos. Aujourd’hui, six de ces portes sont toujours conservées, avec l’Arc de Santa María étant l’une des plus importantes, surtout à partir de la fin du XVIe siècle.
L’existence de cette porte remonte à l’époque d’Alphonse XI, mais il est probable qu’elle existait déjà à la fin du XIIIe siècle, avec l’érection d’une tour pour protéger le principal pont de la ville. En 1276, Alphonse X décida d’entourer les murs de Burgos, remplaçant ainsi d’autres structures dont la disposition initiale est inconnue.
La Puerta de Santa María aurait été construite pour remplacer une porte antérieure datant du XIe siècle. Dans le Cantar del Mío Cid, il est mentionné que le Cid lui-même sort par cette porte après avoir prié Santa María.
Peu à peu, cette porte a gagné en importance en raison de sa proximité avec la cathédrale et du développement croissant des quartiers situés en contrebas de la ville. Elle est rapidement devenue l’une des portes les plus importantes du mur, rivalisant avec l’Arc de San Martín.
Au XIVe siècle, des réparations majeures ont été effectuées à l’intérieur de la porte, qui était déjà associée au tribunal de la ville de Burgos pour l’administration de la justice.
La transformation la plus significative de l’arc remonte à 1536, lorsque Francisco de Colonia et Juan de Vallejo ont été chargés de construire un grand arc de triomphe sur la façade de la porte donnant sur la rivière Arlanzón.
Auparavant, en 1531, Felipe Vigarny avait conçu un arc commémoratif pour le même emplacement, mais le projet a été modifié à plusieurs reprises jusqu’à ce que Francisco de Colonia et Juan de Vallejo reprennent le projet.
La construction a été achevée en 1553, avec l’ajout de sculptures par Ochoa de Arteaga et l’installation d’inscriptions. Depuis lors, l’arc n’a pas connu de modifications majeures, à l’exception de travaux de maintenance comme le blanchiment à la chaux en 1570 lors de la visite d’Anne d’Autriche et la décoration avec des peintures en 1600 lors de la visite de Philippe III et Marguerite d’Autriche.
L’Arc de Santa María a eu diverses utilisations tout au long de son histoire. Il a été utilisé comme prison, siège du conseil municipal jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, et même comme musée provincial entre 1878 et 1955. Actuellement, il abrite une salle d’exposition et un musée de la pharmacie. Depuis 1943, il est classé monument historique et artistique national.
Cet arc prend la forme d’un arc de triomphe et ressemble à un grand retable sculpté dans le calcaire provenant des carrières d’Hontoria. Il est constitué d’un arc d’accès en demi-point flanqué de deux grands cubes et surmonté d’une finition crénelée.
La partie centrale de l’arc présente six niches principales disposées en deux étages et trois rues. Ces niches abritent des statues de personnages importants de l’histoire de Burgos et de Castille. Au niveau inférieur, on trouve Diego Rodríguez Porcelos au centre, accompagné de Nuño Rasura et de Laín Calvo de chaque côté. Au niveau supérieur, entourant l’empereur Charles Quint, se trouvent Fernán González et El Cid.
Les statues des juges de Castille sont représentées en civil, tenant la verge de commandement, tandis que les trois autres personnages sont représentés en armure, l’épée dégainée. Charles Quint porte les attributs impériaux tels que la couronne et le bal du monde.
L’arc est dédié à l’empereur Charles Quint en signe de fidélité après les révoltes communautaires. Deux autres niches président l’ensemble, représentant Santa María la Mayor et l’Ange Gardien tenant une reproduction de la ville. Deux maceros municipaux sont placés de chaque côté.
Les statues ont été réalisées par le sculpteur basque Ochoa de Arteaga. À l’intérieur de l’arc, des peintures de Pedro Ruiz de Camargo représentent des figures allégoriques de Junon et de Vénus.
L’intérieur de l’Arc de Santa María est composé de deux étages, avec un escalier médiéval menant au hall principal, désormais utilisé comme espace d’exposition. Des plâtres mudéjars provenant du château de Burgos sont conservés dans cet espace, ornés d’une décoration ataurique. Une grande peinture murale de Vela Zanetti dédiée au comte Fernán González et à la naissance de Castille préside cette salle.
COVARRUBIAS
Le village de Covarrubias, situé à environ 40 km au sud de Burgos, est un joyau de l’architecture populaire castillane. Il a été déclaré Ensemble Historico-Artistique National en 1965, et depuis lors, il a reçu de nombreux prix pour son tourisme et son embellissement.
Le nom de Covarrubias trouve son origine dans les nombreuses grottes rougeâtres qui se trouvent dans ses environs. La région a été habitée par différentes cultures au fil des siècles, allant du Paléolithique aux Celtes-Ibères, en passant par les Romains. Des vestiges de ces différentes périodes historiques peuvent être trouvés dans les environs de Covarrubias. Cependant, l’origine médiévale du village remonte au Xe siècle.
Au Xe siècle, Fernán González, le premier comte indépendant de Castille, et son fils Garcí Fernández, ont transformé Covarrubias en la capitale du premier Comté de Castille. Cette période a été cruciale dans l’histoire de la région, marquant le début de l’ascension de Covarrubias en tant que centre politique et culturel de la région.
Aujourd’hui, Covarrubias attire les visiteurs avec ses rues pavées pittoresques, ses maisons traditionnelles en pierre, et son ambiance médiévale préservée. C’est un endroit idéal pour découvrir l’histoire et la culture de la Castille, ainsi que pour profiter de la beauté naturelle de la région environnante.
Le XIIIe siècle a vu l’arrivée de personnages illustres à Covarrubias, notamment l’Infant Don Philippe et son épouse la Princesse Kristina de Norvège. Cette dernière a été inhumée dans la Collégiale de Saint Côme et Saint Damien en 1262.
Au XVIe siècle, Covarrubias a vu naître Francisco Vallés, également connu sous le nom de « Divino Vallés ». Né en 1524, il est devenu l’un des représentants les plus importants de la médecine de la Renaissance.
Pour découvrir Covarrubias, il faut se promener dans ses rues, se perdre dans ses recoins et savourer son histoire, son art et ses légendes, qui se dévoilent à chaque pas dans le village.
L’accès à la vieille ville se fait par l’arc des archives de l’ancienne juridiction de Castille, orné des armoiries de Philippe II. Devant cet arc se dresse un calvaire gothique du XVIe siècle.
À l’origine construit pour abriter les archives, ce bâtiment a perdu cette fonction au XVIIIe siècle lorsque la documentation a été déplacée aux Archives de Simancas. Aujourd’hui, il abrite l’office du tourisme, la bibliothèque et une salle d’exposition.
Une promenade dans la vieille ville de Covarrubias révèle les caractéristiques de l’architecture castillane typique, avec ses rez-de-chaussée en pierre, ses arcades, ses colombages en bois et ses galeries supérieures.
Une promenade dans la vieille ville permet de découvrir les caractéristiques de l’architecture castillane typique: rez-de-chaussée en pierre, arcades, colombages en bois et galerie supérieure.
La maison de Doña Sancha est l’un des plus beaux exemples de cette architecture. Construite au XVe siècle, elle illustre parfaitement le style traditionnel du village avec sa façade en pisé et en colombage. Son grand porche et son balcon couvert offrent de nombreux avantages climatiques, permettant à la fois de se protéger du soleil et de profiter de l’extérieur.
Sur la grande place, le Palais Fernan Gonzalez abrite la mairie du village et le bureau de poste. Sa cave est utilisée comme salle d’exposition. On raconte que Fernan Gonzalez lui-même aurait habité ce palais. De la construction originale, seul un arc roman du XIIe siècle sur la façade côté rue Fernan Gonzalez subsiste aujourd’hui.
Un peu plus loin se dresse le donjon de Fernan Gonzalez, un imposant édifice défensif construit au Xe siècle sur ordre du comte. Sa forme de pyramide tronquée le distingue, bien que sa toiture en tuile rouge ne corresponde pas à la structure originale, la partie supérieure de la tour étant constituée de créneaux.
Selon la légende, le comte aurait enfermé sa fille, l’infante Dona Urraca, dans le donjon, en punition de ses amourettes avec un berger.
La place aux alentours du donjon présente également de magnifiques façades restaurées, la plupart abritant des bars ou des restaurants.
Parmi les monuments remarquables de Covarrubias, on trouve l’église Santo Tomás, réputée pour sa chaire Renaissance et ses retables, ainsi que la collégiale San Cosme y San Damián, un magnifique exemple d’architecture gothique. Cette dernière abrite le panthéon des familles illustres de la ville, où reposent les restes des trois infantes abbesses. Sous l’autel, on trouve les tombes du comte Fernán González et de son épouse Sancha, cette dernière étant inhumée dans un sépulcre hispano-romain du IVe siècle.
Le cloître de la collégiale, datant du XVIe siècle, est également un élément remarquable, tout comme le musée qui conserve un chef-d’œuvre de l’imagerie gothique flamande, le triptyque de l’Adoration des Mages, daté du XVIe siècle. À proximité se trouvent les vestiges de l’ancienne muraille de la ville, ainsi que la tour de Doña Urraca, une construction mozarabe du Xe siècle.
La construction de la collégiale San Cosme y San Damián repose sur celle d’une autre église romane antérieure. L’édifice actuel, de style gothique, date du XVe siècle et présente un plan en croix latine avec trois nefs et un transept.
Les panthéons de la collégiale abritent les familles illustres de la ville, et le presbytère accueille le tombeau du comte Fernán González et de son épouse Doña Sancha, ainsi qu’un sépulcre hispano-romain du IVe siècle.
L’église se distingue par son retable principal baroque et son orgue du XVIIe siècle. Elle renferme également de nombreuses œuvres d’art sacré, notamment des chapiteaux romans, des panneaux de Berruguete et Van Eyck, des ouvrages d’orfèvrerie du célèbre Calahorra, des vêtements liturgiques des XVIe et XVIIIe siècles, ainsi que l’extraordinaire triptyque représentant l’Adoration des Mages, une sculpture anonyme influencée par l’art flamand.
LE CANYON DE L’EBRE – Province de Burgos
Situé au nord ouest de la province de Burgos, le Parc Naturel des Hoces (Gorges) du Haut Ebre et du Rudron (Le Canyon de l’Ebre) couvre un total de 45.767 hectares de terres protégées depuis leur déclaration comme telles par le Gouvernement d’Espagne en 2008
ATAPUERCA – Burgos

Atapuerca est un petit village situé à 18 kilomètres de Burgos, sur le versant nord de la chaîne de montagnes du même nom. Son renom découle des sites archéologiques préhistoriques découverts sur son territoire.Ces sites, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 30 novembre 2000, sont les seuls en Europe à offrir une perspective complète de l’évolution des modes de vie, depuis les premiers humains ayant vécu sur le continent il y a environ un million d’années jusqu’à des périodes très récentes.

L’histoire d’Atapuerca remonte à 1899, lorsque la construction d’une voie ferrée a mis au jour plusieurs sites archéologiques. Les années 1960 marquent le début des recherches les plus significatives, menées par le groupe de spéléologie Edelweiss. À cette époque, l’ingénieur minier Trinidad Torres a été informé par ce groupe de l’emplacement d’ossements d’ours des cavernes pour sa thèse de doctorat. Cependant, lors des fouilles, des ossements humains très anciens ont été découverts dans la principale grotte de Cueva Mayor. Ces découvertes, confirmées par le professeur de paléontologie Emiliano Aguirre, ont marqué le début d’un vaste projet scientifique débuté en 1978 et toujours en cours aujourd’hui.
Dans les années 1990, la découverte de restes humains importants a propulsé Atapuerca sur le devant de la scène scientifique, permettant une compréhension plus approfondie de l’évolution humaine.
Sur la place Pablo García Virumbrales, les visiteurs peuvent trouver un bureau d’information touristique géré par le Centro de Iniciativas Turísticas Sierra de Atapuerca. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.citatapuerca.com.
SITE ARCHEOLOGIQUE D’ATAPUERCA
Atapuerca est en effet l’un des sites archéologiques les plus significatifs d’Europe. Désigné site du patrimoine mondial par l’UNESCO en 2000, il a également été reconnu comme site de valeur universelle exceptionnelle par l’UNESCO en 2015.
Situé dans la petite municipalité d’Atapuerca, à environ 20 kilomètres au nord-est de Burgos, le site archéologique d’Atapuerca abrite des traces de la vie des hominidés dans la région il y a environ un million d’années. Cette découverte révèle des informations cruciales sur l’évolution humaine et constitue une ressource inestimable pour la recherche archéologique et anthropologique.
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APPARTEMENT CHEZ GOTZON – BURGOS – CASTILLE & LEON- ESPAGNE- locations de vacances
L’appartement chez Gotzon à Burgos, en Castille-et-León, en Espagne, offre un bel espace de vie au rez-de-chaussée, accessible par une petite volée d’escaliers. Il fait partie d’un complexe résidentiel doté d’une grande piscine profonde avec plongeoir, d’un grand barbecue commun pour l’ensemble du lotissement et d’un terrain de basket.
Le logement est propre et spacieux, avec trois chambres, une salle de bains et des toilettes séparées en sus. La salle à vivre est complète, avec une grande table pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes et un grand salon pour se détendre. Vous pourrez également profiter de la télévision avec des chaînes espagnoles pour vous divertir.
Nous aurions aimé disposer d’une terrasse ou d’un balcon, ainsi que d’une connexion WIFI, surtout compte tenu du prix, mais dans l’ensemble, l’appartement reste très convenable.
LA GASTRONOMIE dans la vallée de l’ Ebre
Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien
MORCILLA DE BURGOS où manger du boudin noir de Burgos à Burgos !
Lors de notre passage à Burgos, nous avons découvert l’incontournable morcilla de Burgos, ce délicieux équivalent du boudin noir français, qui se démarque par sa texture et ses saveurs uniques. Contrairement à son homologue français, elle est préparée avec du sang de porc, du riz et des oignons, un mélange audacieux qui lui confère une consistance à la fois moelleuse et légèrement granuleuse. Ce mets typique se prête à toutes sortes de préparations : frit pour un croustillant savoureux, au barbecue pour une touche fumée, mijoté dans des ragoûts riches en saveurs, ou même intégré dans des œufs brouillés pour un repas réconfortant.
Notre découverte culinaire s’est enrichie d’une visite au **Mesón de los Infantes**, une institution à Burgos où la morcilla est une véritable star du menu. Là-bas, nous avons eu le plaisir de déguster ce trésor gastronomique sous deux formes tout aussi savoureuses : d’abord, servie en accompagnement d’un ragoût de lentilles, une préparation qui marie la richesse de la morcilla à la douceur et au réconfort des légumineuses ; ensuite, simplement grillée à la plancha, où elle révèle toute son intensité, avec une fine croûte dorée qui contraste avec son cœur fondant.
Chaque bouchée était une immersion dans les traditions culinaires de la région, sublimée par la simplicité de la préparation. C’est une expérience que nous vous recommandons sans hésitation si vous passez par cette charmante ville castillane. Au-delà du goût, la morcilla de Burgos nous a offert un aperçu authentique de la culture locale, un délice ancré dans les racines et les saveurs de cette terre
LA SOUPE A L’AIL OU SOUPE CASTILLANE COVARRUBIAS CASTILLE & LEON ESPAGNE
En visitant Covarrubias, nous avons plongé dans un véritable voyage culinaire au cœur des saveurs de la Castille-et-León, et c’est au détour des ruelles pavées et des maisons à colombages que nous avons découvert un petit restaurant accueillant, le restaurant Tiky, parfait pour goûter aux spécialités locales. L’atmosphère y était chaleureuse, presque familiale, et le menu à 14 € semblait une aubaine, promettant de nous faire découvrir les recettes typiques de la région.
Pour commencer, nous avons opté pour la fameuse **soupe à l’ail**, une véritable institution en Castille. Dès la première cuillère, nous avons été conquis par cette soupe rustique mais incroyablement parfumée. Préparée à partir de pain rassis qui absorbe les saveurs, d’ail généreusement utilisé, de paprika fumé et, selon la tradition, d’un œuf poché qui venait adoucir l’ensemble, la soupe à l’ail dégageait une chaleur réconfortante. Chaque bouchée était un rappel des repas d’hiver pris dans les chaumières, où l’odeur de l’ail rôti envahit la pièce et réchauffe l’âme. Parfois, on y trouve aussi quelques morceaux de jambon qui, en fondant dans le bouillon, ajoutent une note salée et un soupçon de viande, parfaits pour les journées froides.
En plus de la soupe, le choix des entrées proposait également une **paella** aux accents marins. Avec ses morceaux de fruits de mer parfaitement cuits et son riz moelleux aux saveurs de safran, elle apportait un contraste ensoleillé au menu, rappelant les influences méditerranéennes qui se retrouvent dans la cuisine espagnole. La **salade russe**, quant à elle, offrait une option plus légère et fraîche, idéale pour commencer le repas sur une note douce et crémeuse. Cette salade de pommes de terre, carottes, petits pois, et mayonnaise avait ce petit goût réconfortant de cuisine maison, bien équilibrée et parfaite pour se mettre en appétit.
Le choix du plat principal a été tout aussi enthousiasmant. Le **ragoût de bœuf** était incroyablement tendre, mijoté pendant des heures dans une sauce riche et parfumée qui fondait littéralement en bouche. Les arômes du vin, des légumes et des herbes s’entremêlaient à chaque bouchée, offrant un plat réconfortant, nourrissant et résolument généreux. Nous avons également goûté au **filet de porc**, grillé à la perfection avec une cuisson rosée qui préservait toute sa jutosité, et accompagné de légumes et de pommes de terre grillées, simples mais savoureuses. Le **poulet en sauce** était une autre option délicieuse, avec une sauce onctueuse et savoureuse, rehaussée par des épices discrètes qui ajoutaient profondeur et chaleur au plat.
Chaque plat semblait non seulement savoureux mais aussi réfléchi, fidèle aux recettes traditionnelles et préparé avec des produits de qualité, typiques de la région. Nous avons quitté le restaurant avec l’impression d’avoir vécu une expérience authentique et sincère, une immersion dans la cuisine castillane où chaque plat semblait raconter une histoire, celle des familles et des villages de la région, empreinte de simplicité et de générosité.
Cette halte gourmande dans le cadre enchanteur de Covarrubias restera pour nous un souvenir mémorable de notre voyage en Espagne, et nous rappellera longtemps le charme unique et les saveurs rustiques de la Castille.
LES LEGUMES SECS DE CASTILLE & LEON
La région de **Castille-et-León**, que nous avons eu la chance de découvrir, est un véritable sanctuaire pour les amateurs de cuisine traditionnelle espagnole. L’une des spécialités les plus représentatives de cette région est la richesse de ses **légumes secs**. Haricots blancs, haricots « pintas », haricots rouges et noirs, pois chiches castillans et de Pedrosillo, lentilles de l’Armuña (celles-là même bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée) sont quelques-unes des variétés cultivées et consommées ici. Ces légumineuses ne sont pas seulement des ingrédients de base dans les cuisines des habitants, mais elles ont aussi une place de choix dans les menus des restaurants locaux, offrant à chaque bouchée une expérience authentique et réconfortante.
Lors de notre passage au **restaurant Popys** à **Haro**, nous avons eu la chance de goûter un plat qui illustre parfaitement l’utilisation des légumes secs dans la cuisine castillane : des **haricots rouges** accompagnés de **morcilla** (saucisse de sang) et de **chorizo**. Ce plat, à la fois copieux et riche en saveurs, représente l’âme de la région. La texture des haricots, fondante et généreuse, se marie parfaitement avec la richesse et l’intensité de la morcilla et du chorizo, créant une combinaison de saveurs qui réchauffe autant le corps que l’âme. Ces haricots, bien cuits et subtilement épicés, étaient un véritable délice et nous ont permis de goûter à la simplicité et à l’authenticité de la cuisine castillane.
Le **restaurant Popys** ne s’arrête pas là, offrant également des plats variés qui enrichissent encore l’expérience culinaire. Nous avons également goûté des **œufs brouillés aux champignons**, un plat léger et savoureux, où les champignons frais ajoutaient une note terreuse et délicate qui se marie à merveille avec la douceur des œufs. Un autre incontournable a été le **cerf mijoté**, un plat emblématique des montagnes castillanes. La viande, tendre et savoureuse, était parfaitement cuite, dans une sauce riche et parfumée qui enrobait chaque bouchée d’un goût profond et complexe. Ce ragoût de cerf nous a permis de découvrir l’aspect plus sauvage de la gastronomie locale, avec des ingrédients du terroir qui révèlent toute la richesse de la région.
Chacun de ces plats met en lumière la diversité de la **Castille-et-León**, une région où la cuisine est un mélange de simplicité et de générosité. Les légumes secs, les viandes savoureuses, les saucisses et les produits locaux sont au cœur de cette gastronomie, reflétant le mode de vie des habitants, ancré dans la tradition et l’amour des bonnes choses. Notre passage au **restaurant Popys** nous a permis de savourer ces délices dans un cadre chaleureux et authentique, où chaque plat racontait une histoire de la terre et de la culture castillanes.
LA GASTRONOMIE AUTOUR DU CHAMPIGNON EN ESPAGNE
La gastronomie espagnole nous a toujours fascinés, mais il y a quelque chose de particulièrement magique dans la manière dont le pays célèbre ses **champignons**. Chaque année, à l’automne, après les premières pluies, les forêts et campagnes espagnoles se transforment en véritables **garde-mangers naturels**, regorgeant de **champignons comestibles**. Les conditions climatiques, combinées à la diversité des paysages, permettent une récolte abondante d’une multitude d’espèces, chacune offrant une palette de saveurs unique, allant du goût doux au plus terreux. Ces champignons ne sont pas seulement un ingrédient de saison, mais un véritable **trésor culinaire** que les restaurants et les bars locaux ne manquent pas d’exploiter dans leurs recettes.
Lors de notre passage à **Logroño**, nous avons eu l’opportunité de goûter une expérience culinaire à base de champignons qui est restée gravée dans nos mémoires. À la **Taberna de Baco**, un restaurant réputé pour sa cuisine raffinée, nous avons dégusté un **carpaccio de champignons** frais, servi avec une touche de **fromage**, de **moutarde** et un filet de **miel**. Ce mélange de saveurs sucrées et salées, accompagné de la texture délicate du champignon cru, était tout simplement divin. Le goût naturel du champignon, à la fois doux et légèrement boisé, se mariant parfaitement avec le fromage crémeux et la petite touche sucrée du miel, a été une révélation pour nos papilles. Une façon de savourer le champignon dans sa simplicité tout en découvrant toute sa richesse.
Mais la **Taberna de Baco** ne s’est pas arrêtée là. Ce restaurant, connu pour ses plats audacieux, nous a également surpris avec un **jamon asado con arbequina**, un jambon rôti à l’**huile d’olive catalane** et au **pimentón**. Ce plat, profondément ancré dans la tradition espagnole, était une explosion de saveurs. Le jambon, rôti à la perfection, était relevé par l’intensité de l’huile d’olive arbequina et la douceur fumée du pimentón, créant un équilibre sublime entre richesse et légèreté. En parallèle, nous avons savouré une **salade de laitue avec poires pochées au vermouth** et un **fromage de chèvre grillé**, qui apportait une touche de fraîcheur et de douceur, complétant ainsi l’expérience culinaire.
Le **carpaccio chaud de jambon**, une autre spécialité du lieu, a ajouté une dimension nouvelle à notre repas. Ce plat, préparé avec une finesse remarquable, met en valeur la tendreté du jambon, parfaitement relevé par des épices et des ingrédients simples mais efficaces.
Enfin, le clou du repas a été les **Carrillera al vino Baigorri**, des joues de porc cuites lentement dans un vin de **Rioja**, le fameux **vin Baigorri**. Ce vin est particulièrement prisé dans la région en raison de sa méthode de production unique, qui repose sur un processus de vinification par **gravité**. En évitant l’utilisation de pompes qui pourraient altérer la qualité des raisins, chaque étape de la production respecte l’intégrité du fruit. Cela permet d’obtenir des vins exceptionnels, aux arômes riches et complexes. Le vin Baigorri, dans lequel les joues de porc ont mijoté, apportait une profondeur inédite à la viande, la rendant incroyablement tendre et savoureuse.
Cette **expérience culinaire** à Logroño nous a permis de découvrir la beauté de la gastronomie espagnole à travers ses produits locaux, comme les champignons, mais aussi à travers des techniques de cuisine traditionnelles et modernes qui subliment chaque ingrédient. La richesse des saveurs, la simplicité des recettes et la qualité des produits utilisés ont fait de ce repas un moment d’exception, un véritable voyage gastronomique au cœur de **La Rioja**.
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