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La Feria de San Fermin – PAMPELUNE – PAYS BASQUE – ESPAGNE

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La Feria de San Fermin

Une journée inoubliable à la Feria de San Fermin à Pampelune, la plus grande feria au monde et la troisième plus grande fête populaire après le Carnaval de Rio et la fête de la bière à Munich…
Nous passons une journée exceptionnelle avec la visite de nos amis Jm et Mp, venus nous retrouver en Espagne pour quelques jours qui s’annoncent fabuleux : après la Saint Firmin, direction les Bardenas et fin de mois à Barcelone et Montserrat !

Mais revenons à cette incroyable fiesta qui inonde de gens habillés en rouge et blanc les rues de Pampelune. Les lâchers de taureaux sont le point fort de cette célèbre tradition qui transforme Pampelune en une fête permanente.
La ville de Pampelune est célèbre dans le monde entier pour ses fêtes de San Fermin. Chaque année, des milliers de personnes se rassemblent pour vivre le risque et l’émotion de ses célèbres lâchers de taureaux, immortalisés par Ernest Hemingway dans son roman « Le soleil se lève aussi ». Pendant neuf jours, revêtus d’une tenue blanche et rouge, les habitants de Pampelune et les visiteurs vivent dans une ambiance festive permanente.

LA TENUE EN BLANC ET ROUGE à la féria de San Fermin

À la Feria de San Fermin, la tenue en blanc et rouge est un élément emblématique de l’événement. Dès le moment du Chupinazo jusqu’à la fin de la fête, les rues de Pampelune se parent de ces couleurs vives. Selon la tradition, il est de rigueur de revêtir l’uniforme pamplonica : chemise et pantalon blancs, ceinture rouge, et le « pañuelico » (foulard) rouge des festivités.

Tous, venus des quatre coins du monde, adoptent cette tenue, ou du moins ils devraient, car c’est la clé pour s’intégrer à la fête. L’origine exacte de cette tradition reste obscure, mais elle a gagné en popularité grâce à la Peña La Veleta (une association désormais disparue) qui, dans les années 1930, avait choisi ces couleurs distinctives pour se démarquer des autres associations.

Les habitants locaux s’accordent à dire que le foulard est l’élément central de cet ensemble. Il est essentiel de le nouer autour du cou dès le coup de feu de départ, marquant ainsi le début des festivités.

LES INDISPENSABLES DE LA TENUE

Les indispensables de la tenue à la Feria de San Fermin sont des éléments emblématiques de l’événement :

Le foulard rouge, un foulard à nouer autour du cou dès le coup de feu de départ et à enlever lors du chant de clôture des festivités, le « Pobre de Mí », qui arbore généralement le blason brodé de Pampelune, celui de Navarre, celui d’une peña ou d’une association, ou le nom de celui qui le porte, ce qui est courant parmi les participants.

La Ceinture de San Fermin, reconnaissable par ses dimensions et sa couleur, c’est une ceinture rouge de 2,5 mètres de long et 12 cm de large, qui doit être attachée à la taille, ajoutant ainsi une touche distinctive à la tenue.

La tenue caractéristique se compose d’une chemise et d’un pantalon blancs, permettant au rouge de la ceinture et du foulard de ressortir avec éclat.

Des espadrilles avec semelle de chanvre en toile blanche unie, agrémentées d’un ruban rouge en croix, complètent parfaitement l’ensemble, alliant confort et tradition.

LE CHUPINAZO – COUP D’ENVOI de la féria de San Fermin

Le Chupinazo, coup d’envoi de la Feria de San Fermin, n’a pas été notre point de départ pour cette fête emblématique. Les festivités de San Fermin débutent le 6 juillet à midi. Le Chupinazo, annoncé officiellement depuis le balcon de l’hôtel de ville sous la forme d’un pétard, déclenche les acclamations joyeuses de la foule rassemblée sur la place. Le premier lâcher de taureaux a lieu le jour suivant.

C’est un événement populaire d’une ampleur considérable qui envahit la place de la Mairie, bien que celle-ci ne soit pas aussi grande qu’elle en a l’air. Afin d’offrir une alternative à ceux qui préfèrent suivre le Chupinazo à l’écart de la foule, la Mairie installe des écrans géants sur le Paseo de Sarasate, la Place de los Fueros et le Parc d’Antoniutti.

Chaque année, le 6 juillet, la place Consistorial se remplit de plus en plus à mesure que midi approche, et la liesse s’intensifie. Quelques minutes avant l’heure prévue, les 2 502 mètres carrés de la place se transforment en une mer de blanc et de rouge alors que la foule, criant « San Fermin, San Fermin! », attend avec impatience, le foulard levé, le moment de le nouer autour du cou.

Trois minutes avant midi, tout est prêt, et il ne manque que les joueurs de clairon pour annoncer le moment où la personne chargée de lancer le Chupinazo s’adresse au public avec la salutation habituelle en espagnol et en basque, « Viva San Fermin Gora San Fermin », juste avant d’allumer la mèche qui donne lieu à une explosion de fête et de joie qui emplit tous les coins et recoins de la ville pendant les 9 jours suivants.

Traditionnellement, le lancement du Chupinazo était l’honneur des maires et des conseillers municipaux, ou de certaines personnalités désignées par la Mairie.

Cependant, depuis 2016, cette formule de désignation a changé, et ce sont désormais les habitants de Pampelune qui élisent la personne ou l’entité qui lancera le Chupinazo, parmi les candidatures proposées par les associations de citoyens, à travers un processus participatif et un vote populaire.

DETAIL D’UNE JOURNEE de la féria de San Fermin

Chaque journée de la Feria de San Fermin commence à 6h45 avec le groupe musical La Pamplonesa qui interprète les Dianes dans les rues de la Vieille Ville, quatre partitions musicales jouées aléatoirement et pratiquement sans pause. L’Harmonie La Pamplonesa a été créée en 1919 à la suite de la demande de MM. Silvanio Cervantes, Manuel Zugarrondo et Vicente Sádaba à la Mairie pour former une fanfare civile afin d’animer la ville. Ils ont jugé nécessaire de créer cette fanfare civile car les fanfares militaires chargées d’animer la ville pendant les fêtes de San Fermin n’étaient pas très appréciées du public, ce qui avait conduit à leur disparition en 1917.

Le rôle principal de La Pamplonesa est d’accompagner en musique le Conseil Municipal lors de toutes les manifestations corporatives auxquelles il assiste et de jouer également les Dianes qui précèdent chaque Encierro.

CORRAL SANTO DOMINGO

Aujourd’hui, La Pamplonesa est entièrement intégrée dans la fête et est largement appréciée de tous les habitants de Pampelune, comme en témoignent les Dianes où la complicité entre les gens et la fanfare crée une ambiance absolument unique.

À huit heures pile du matin, les portes du corral Santo Domingo s’ouvrent et des centaines de personnes courent devant les taureaux à travers les rues du centre historique jusqu’aux arènes. Cette brève mais très intense course se répète tous les jours du 7 au 14 juillet. En à peine trois minutes, les coureurs parcourent 825 mètres. Différents tirs de pétards indiquent aux coureurs les moments clés du lâcher : un premier tir annonce l’ouverture des portes du corral ; le deuxième les avertit que tous les taureaux sont sortis ; le troisième signale l’entrée des animaux dans les arènes et le quatrième indique qu’ils sont dans les torils et que le lâcher est terminé. Quelques minutes avant le lâcher, les coureurs récitent la prière à San Fermin en chantant trois fois devant une statue du saint située dans la Cuesta de Santo Domingo. C’est l’un des moments les plus émouvants des lâchers de taureaux.
L’ENCIERRO – LE LACHER DE TAUREAUX – féria de San Fermin

Tous les jours à 8h, les taureaux parcourent la Cuesta de Santo Domingo, la Plaza Consistorial, la Calle Mercaderes et la Calle Estafeta pour atteindre les arènes dans un encierro rapide et massif. Cette manifestation est la plus populaire des festivités et l’une des plus massives.

Ses origines remontent au Moyen-Âge, à une époque où les troupeaux étaient conduits au centre-ville par des cavaliers. Au XVIe siècle, un groupe de jeunes, aux côtés des bouchers de la ville, a défié les autorités en courant devant les bovins. Le trajet actuel, datant de la fin du XVIIIe siècle, mesure 848,6 mètres au total, allant des enclos de Santo Domingo aux arènes.

L’encierro est l’événement principal des fêtes, consistant à courir devant six taureaux guidés par des bergers et des bœufs à travers un parcours parfaitement palissadé, depuis les enclos de Santo Domingo jusqu’aux arènes par les rues du Quartier Historique. Il s’agit d’une course trépidante et violente, où un accident peut survenir à tout moment. Le danger est créé aussi bien par les taureaux que par de nombreux facteurs externes comme l’affluence de coureurs ou les circonstances mêmes de la course.

En 1776, une clôture d’enceinte a été ajoutée au parcours de l’encierro pour remplacer les couvertures qui étaient utilisées pour bloquer l’accès aux ruelles. La clôture actuelle, faite de bois de pin pour sa solidité et sa résistance à la moisissure, est constituée de 2044 planches horizontales, 388 poteaux, 40 portes, 200 palissades, 2400 cales en bois et près de 10 000 vis, assemblées le long d’un parcours de 846 mètres.

Le nom « encierro » pour désigner la course de taureaux et de jeunes hommes dans les rues de Pampelune a été utilisé pour la première fois en 1856, lorsque la Calle Estafeta a été intégrée au parcours en remplacement de la Calle Chapitela après l’inauguration des arènes situées à proximité du Théâtre Gayarre. Jusque-là, les gens appelaient l’encierro « entrada » (entrée), exprimant ainsi l’idée de l’arrivée soudaine du troupeau dans les rues de la ville.

Une bonne option est de louer un balcon, mais cela peut coûter entre 150 et 300 euros par personne, ou alors de se lever tôt pour prendre place derrière la palissade.

Mais l’option que nous avons choisie et que nous trouvons la plus complète consiste à se rendre aux arènes pour voir l’arrivée des taureaux et des coureurs, puis à profiter du lâcher des vachettes. Bien sûr, vous ne verrez la course que sur un écran géant installé dans les tribunes, mais l’ambiance et le spectacle des vachettes sont incroyables : un événement assez extraordinaire !

L’ambiance dans l’arène est tout simplement incroyable et il est difficile de la décrire. On ressent pleinement la ferveur populaire pour cette féria. Et déjà dans l’heure qui précède le début du lâcher, des chants retentissent dans les tribunes, ajoutant à l’animation extraordinaire.

La course se visionne sur grand écran. L’arrivée des taureaux dans l’arène est évidemment le moment le plus spectaculaire.

Le spectacle des vachettes est très divertissant. Une à une, les 5 ou 6 vachettes font leur entrée dans l’arène. Les toreros créent une haie d’honneur pour leur entrée et parfois même s’allongent à terre, obligeant la vachette à sauter par-dessus.

Le spectacle commence, avec certains évitant les assauts des vachettes, tandis que d’autres créent le spectacle en sautant par-dessus et en réalisant des pirouettes parfois très acrobatiques.

La musique qui accompagne ces festivités est entraînante et contribue à la réussite du spectacle.

DEFILE DES GEANTS – Féria de San Fermin

Après l’encierro, c’est le moment du petit-déjeuner et du déjeuner. Dans les Sanfermines, les plats typiques sont les « churros au chocolat chaud », les œufs sur le plat garnis de txistorra, les poivrons de Piquillo, les magras à la tomate… ou le « caldico » (bouillon). Nombreuses sont les tables installées à même la rue où nous pouvons observer les autochtones s’attabler autour d’un jambon de pays, de tripes, et bien sûr le tout bien arrosé !

Tous les matins, à 9h30 pour le plus grand plaisir des enfants, se tient aussi un défilé de géants et de cabezudos dans le centre-ville, au départ du Palais Ezpeleta. Nous en profitons pour rejoindre cet endroit et visiter un peu le centre-ville et ses attraits, non sans oublier de prendre un copieux petit déjeuner : œufs frits, jambon ibérique et sauce tomatée… (à 14 € quand même… !). Comme le café où Hemingway prenait le temps d’écrire…

Puis nous arrivons à la tête du cortège de géants et des grosses têtes, l’un des éléments les plus charismatiques des fêtes de San Fermin.

La popularité et la tendresse que les gens leur portent au fil des ans en ont fait des personnages qui sont désormais les symboles indiscutables des fêtes.

Bien que les références les plus anciennes sur l’existence du Cortège des Géants et des Grosses Têtes à Pampelune remontent au XVIe siècle, le cortège que nous connaissons aujourd’hui date de 1860 et se compose de 25 figures en carton-pâte. Elles animent un joyeux défilé formé de géants, de grosses têtes, de Kilikis et de Zaldikos qui, accompagnés des joueurs de gaitas et de txistu, arpentent les rues de Pampelune tous les matins.

Le défilé avance au rythme de danses populaires et est formé des Grosses Têtes, des Kilikis et des Zaldikos, qui précèdent huit figures de 8 mètres de haut représentant quatre couples de rois et de reines : européens, asiatiques, africains et afro-américains. Chaque géant est suivi d’un groupe de joueurs de gaita, sauf la dernière figure, la reine afro-américaine, qui est suivie de joueurs de txistu.

Les Géants de Pampelune sont conservés dans la nouvelle gare routière et peuvent être visités par des groupes d’écoliers. Pendant la fête de San Fermin, ils sont gardés dans le palais d’Ezpeleta.

Les premiers sont les Grosses Têtes, des personnages aux têtes énormes qui représentent l’autorité. Leur seule mission est d’être là, d’arpenter les rues et de tendre la main à qui le leur demande.

Les Kilikis portent eux aussi de grandes têtes et sont armés de baguettes en mousse. Leur but est de poursuivre et de frapper avec leurs baguettes les enfants qui ont l’habitude de les provoquer (le mot « kiliki » provient du basque et peut être traduit par « attiser » ou « provoquer »).

Avec eux viennent les Zaldikos (petits chevaux, en basque), qui, tout comme les Kilikis, utilisent également des baguettes en mousse pour taper les gens. Il s’agit de 6 chevaux et de leurs cavaliers et ce sont les seuls qui n’ont pas de nom ; ils sont numérotés de un à six.

 

Finalement, les Géants dansent au son de la musique, tout en offrant avec leur envergure, leur mouvement rythmique, leurs tours spectaculaires et l’envol de leurs habits, un magnifique spectacle de couleur et de son.

Le premier couple est formé par Joshemiguelerico et Joshepamunda, suivis de Sidi Abd El Mohame et Esther Arata, puis de Selim-Pia El Calzao et Larancha-la, pour terminer avec le couple américain, Toko-Toko et Braulia.

De plus, lors de chaque sortie des Géants, chacun d’eux doit être nécessairement accompagné de deux joueurs de gaita et d’un joueur de tambourin, excepté la reine noire, qui est accompagnée de la musique d’un groupe de Txistularis avec leurs tambourins.

SON DE JOTA – Férie de San Fermin

A midi sur le Paseo de Sarasate, ce sont les écoles de jotas qui font le show. Plus tard dans la journée, des danses de rues sont également organisées au son de cette musique traditionnelle.

Mais le programme des fêtes inclut également des fêtes de quartier, des concerts, des spectacles de danse où l’ambiance est très animée grâce à la présence des peñas.

Les Peñas inondent les rues de musique et de couleur pendant les fêtes. Sans les Peñas, il n’y aurait pas la musique, la spontanéité ni l’esprit critique et transgresseur qui rendent l’ambiance de San Fermin tellement particulière.

Chaque Peña a sa propre banderole qu’elle porte avec elle pendant les neufs jours des fêtes. Ces banderoles sont renouvelées annuellement et elles offrent un résumé, sur un ton critique et humoristique, des événements les plus marquants de l’année. Les banderoles des Peñas sont une manière de faire de la critique politique, de remettre l’autorité en question et de dénoncer certaines situations sociales.

On peut dire que les Peñas sont le poumon des fêtes, en raison de leur présence continue dans les rues, entraînant la foule avec la musique de leurs bandas, et sont les principaux responsables de l’ambiance spéciale que l’on respire dans la rue pendant les fêtes de San Fermin.

Bien qu’au départ les Peñas aient eu une vocation purement festive de San Fermin, leur activité va au-delà des fêtes. En effet, elles ont des activités tout au long de l’année, non seulement comme lieu de rencontre pour les adhérents, mais aussi en participant activement à la vie des quartiers à travers de nombreuses manifestations sportives, culturelles, etc.

A 17h30, nous assistons au défilé de chevaliers, mules et harmonie, de la Plaza consistorial aux arènes.

LA CATHEDRALE DE PAMPELUNE

Il y a trois raisons qui distinguent le complexe de la cathédrale de Pampelune des autres.

Tout d’abord, son importance religieuse, car la cathédrale abrite la chaire de l’évêque, étant ainsi le chef des églises du diocèse et le centre de sa vie liturgique.

Ensuite, sa valeur artistique, puisqu’il s’agit du complexe monumental gothique le plus important de Navarre.

Son cloître est l’un des plus significatifs dans son style au niveau européen, et il conserve également les dépendances de la vie communautaire qui, dans d’autres cathédrales, ont été démolies à la Renaissance.

Enfin, sa valeur historique, en raison du rôle qu’elle a joué dans l’ancien royaume de Navarre.

Elle a accueilli les couronnements de ses rois, les mariages royaux et les sépultures de nombre d’entre eux.

 

La Chapelle de Saint Jean Baptiste est la première du côté de l’évangile.

La Chapelle de Saint Jean Baptiste est la première du côté de l’évangile.

Ancien siège de la paroisse de la cathédrale, elle accueille désormais le rucifix d’Ancheta, chef-d’œuvre de la Renaissance espagnole, daté de 1577.

Le retable, réalisé par les sculpteurs Juan de la Hera et Gaspar Ramos en 1610, avec polychromie de Fermin de Huarte et Sebastian de Zarate en 1617, représente des scènes de la vie de ce saint.

À gauche de la chapelle se trouvent les fonts baptismaux en jaspe du XIXe siècle.

LA CHAPELLE SANTA CATARINA

La Chapelle Santa Catarina est actuellement présidée par un retable gothique, un bon exemple des modèles flamands du XVe siècle.

L’espace est rempli de figures de 16 prophètes ou personnages de l’Ancien Testament, dont les riches vêtements reflètent la mode de l’Europe du Nord au XVe siècle.

Les visages des prophètes offrent déjà une expression réaliste.

La sculpture du Crucifié appartient au retable lui-même et fait partie de sa structure, soulignant la belle et sereine expression du visage.

Devant le retable est accrochée une toile du XVIIe siècle représentant Saint François d’Assise, et sur le mur extérieur, une autre représentant la Descente du Christ, du XVIe siècle.

LE MAUSOLEE ROYAL

Le Mausolée Royal abrite les gisants des Rois de Navarre, Carlos III le Noble et Léonore de Trastamare, son épouse.

Chef-d’œuvre exceptionnel de la sculpture européenne du XVe siècle, il fut exécuté entre 1413 et 1419 par Jehan Lome de Tournai et ses collaborateurs.

À noter surtout, les figures des pleureuses, réalisées en albâtre comme le reste de l’ouvrage.

Une grille gothique, forgée en 1517 par Guillermo de Evernat, l’une des premières d’Espagne dans son genre, clôt le presbytérium et le chœur. Riche en sculptures, son dessin et son exécution sont d’un goût exquis.

Le presbytérium est présidé par l’image de Santa Maria la Real, un beau spécimen de sculpture romane. Taillée dans le bois, dès le XIIIe siècle elle est recouverte d’argent; l’enfant fut refait au XVIIe siècle et le trône au XVIIIe.

Les stalles du chœur, de style Renaissance, furent réalisées entre 1531 et 1541 par les meilleurs sculpteurs de la région : Esteban de Obray, Guillén de Hollande, Juan de Beauvais et autres.

LE CHOEUR

La cathédrale de Pampelune possède un chœur fermé par une imposante grille gothique. La partie supérieure de cette grille forme une véritable dentelle d’entrelacs de motifs géométriques et floraux.

PORTE DE SAINT JOSEPH

Sur la croisée nord de la cathédrale de Pampelune se trouve la Porte de Saint Joseph. Sur le mur occidental de cette croisée sont à noter deux sculptures du XVIIIe siècle représentant Saint Ignace de Loyola et Saint François Xavier.

En face de la porte se trouve le retable de Saint

 Jérôme, datant de 1683, avec ses statues de Saint François Xavier et de Saint Ferdinand. Au-dessus, on peut observer Saint François d’Assise entre Saint Firmin et Saint Saturnin. Juste au-dessus de la porte se trouve le plus grand orgue de toute la Navarre.

CHAPELLE DU SAINT SACREMENT

La Chapelle du Saint Sacrement abrite aujourd’hui la grille Renaissance qui fermait autrefois le chœur, forgée vers 1540.

À l’intérieur de la chapelle se trouve le retable de Saint Grégoire, semblable dans le tracé à celui de Saint Jérôme, avec lequel il partage auteurs et mécènes.

Sur le niveau inférieur du retable, on distingue Saint Sébastien, le tabernacle et Saint Antoine, tandis que sur le niveau supérieur, on trouve une sainte non identifiée, Saint Grégoire et Sainte Monique.

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR La Feria de San Fermin 

VIDEOS SUR La Feria de San Fermin et le Pays Basque

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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE

MAISON ERBURU 1- PAMPELUNE – PAYS BASQUE- ESPAGNE-

La Maison Erburu, située dans le charmant village d’Urdiain, au cœur du Pays Basque espagnol, propose une expérience de séjour authentique dans une maison traditionnelle. Au rez-de-chaussée, les voyageurs trouveront deux chambres confortables, deux salles de bains modernes et une belle pièce à vivre où se détendre et se retrouver en famille ou entre amis.

Bien que l’espace extérieur soit limité, la maison offre tout le nécessaire pour un séjour agréable. La cuisine est bien équipée, avec notamment un four micro-ondes et un lave-vaisselle pour plus de commodité. Cependant, veuillez noter qu’il manque peut-être des verres à vin, ce qui pourrait être un inconvénient pour certains voyageurs.

En ce qui concerne les équipements, il est mentionné que le Wifi est disponible mais peut être peu performant. Cependant, il est jugé suffisant pour répondre aux besoins de base en matière de connectivité, bien que les voyageurs recherchant une connexion rapide et fiable puissent être déçus.

Dans l’ensemble, la Maison Erburu offre une atmosphère chaleureuse et accueillante, idéale pour découvrir la beauté et la culture du Pays Basque tout en profitant du confort d’une maison traditionnelle.

LIEN VERS L’ANNONCE

LA GASTRONOMIE

Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

LE GOXUA BASQUE accompagné de Patxaran

Le Goxua basque accompagné de Patxaran est une expérience gustative inoubliable, et le restaurant #Tximiso à Vitoria-Gasteiz est l’endroit idéal pour le savourer. L’accueil chaleureux du patron, qui parle français grâce à sa mère qui vit à Biarritz, ajoute une touche spéciale à l’expérience culinaire.

Le Goxua basque est un dessert traditionnel composé de couches de crème, de biscuit, de crème pâtissière et de caramel, offrant une harmonie parfaite de textures et de saveurs. Accompagné d’un verre de Patxaran, cette douceur est sublimée par les notes fruitées et anisées de cette liqueur basque originaire de Navarre.

Le Patxaran est fabriqué à partir de prunelles sauvages macérées dans de l’alcool anisé, donnant à la liqueur une couleur rouge ou rosée intense. Son goût fruité et plus ou moins sucré selon les producteurs en fait une boisson appréciée de tous.

En plus du Goxua et du Patxaran, le restaurant #Tximiso propose une carte simple mais efficace, avec des plats traditionnels parfaitement réalisés. Mention spéciale pour l’excellent gratin de blettes, qui témoigne de la qualité et de la diversité de la cuisine basque.

LE PETIT DEJEUNER A PAMPELUNE

Le petit-déjeuner à Pampelune pendant les fêtes de San Fermín semble être une expérience incontournable pour commencer la journée de festivités. Les choix de plats typiques comme les churros au chocolat chaud, les œufs sur le plat garnis de txistorra, les poivrons de Piquillo et les magras à la tomate offrent un aperçu délicieux de la cuisine locale.

Au bar-restaurant Windsor, le platos combinatos d’œufs au plat, de jambon ibérique, de frites et de sauce tomatée semble être une option copieuse et savoureuse pour reprendre des forces après l’encierro et être prêt à profiter pleinement des festivités. Profitez bien de cette expérience authentique et délicieuse à Pampelune !

RESTAURANT DEL CASTILLO PAMPELUNE

Ces options de restaurants près de la Plaza del Castillo à Pampelune offrent une variété de cuisines et d’ambiances pour tous les goûts : Mordisco : Pour une expérience méditerranéenne et espagnole authentique avec des portions généreuses et un accueil chaleureux. La Tagliatella Pamplona : Si vous avez envie de cuisine italienne et méditerranéenne, bien que certains avis puissent être mitigés. Casino-Eslava Bar : Idéal pour savourer des plats espagnols et méditerranéens dans une atmosphère conviviale. Bar Restaurante Baviera : Pour une variété de plats méditerranéens et européens dans un cadre agréable. Cerveceria Napargar : Parfait pour boire un verre et profiter d’une ambiance animée. Windsor Pub : Un pub où vous pourrez déguster de la sangria et du vin blanc dans une atmosphère détendue. Gure Etxea : Bien situé, bien que les avis puissent varier, vous pourriez y trouver une bonne cuisine. Loreak Kafe : Un café agréable recommandé par certains visiteurs pour une pause détente. Heladeria Plaza del Castillo. La Turronería : Pour des produits artisanaux et des glaces rafraîchissantes. Bar Monasterio : Pour des pintxos délicieux dans un cadre méditerranéen et espagnol typique. Restaurante Europa : Situé au centre-ville, ce restaurant propose une cuisine moderne et méditerranéenne dans un cadre élégant. Bar Gaucho : Pour des pintxos simples et délicieux dans une ambiance décontractée. Beatriz : Un endroit gourmand avec une variété de plats pour satisfaire toutes les envies culinaires. Peu importe votre choix, vous êtes sûr de trouver une expérience gastronomique agréable près de la Plaza del Castillo à Pampelune. Bon appétit !

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