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La Région de Salamanque – CASTILLE & LEON – ESPAGNE +

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La Castille & Léon est une destination européenne d’une richesse naturelle inégalée, offrant des monuments spectaculaires et une gastronomie exemplaire. Parmi les sites incontournables à visiter, on compte Ávila, Salamanque et Ségovie, toutes trois classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que Burgos avec sa magnifique cathédrale et le site d’Atapuerca, révélant les vestiges des premiers habitants d’Europe. La région est également traversée par le chemin de Saint-Jacques, l’une des plus importantes routes de pèlerinage au monde.

Pour les amateurs de paysages à couper le souffle, nous vous recommandons d’explorer les 40 espaces naturels protégés de la région, notamment le parc national des Pics d’Europe, abritant certaines des plus belles forêts atlantiques d’Espagne. Ces lieux offrent une multitude d’activités, allant de l’escalade au cyclotourisme en passant par le canoë-kayak, ou simplement des promenades tranquilles comme sur le site de Las Médulas, la plus grande mine d’or à ciel ouvert de l’époque romaine. Vous trouverez tous les détails nécessaires pour explorer ces régions dans les liens ci-dessous.

Quant à la gastronomie locale, elle saura ravir les papilles des gourmets avec des spécialités telles que l’agneau de lait rôti, le boudin, le « botillo » ou encore le cochon de lait rôti, accompagnées des délicieux vins de la Ribera del Duero, entre autres. Pour plus d’informations sur la cuisine espagnole, consultez notre article dédié.

Mais maintenant, concentrons-nous sur la visite de la région de Salamanque, sujet principal de cet article.

Ciudad Rodrigo

Perché sur sa colline et ceinturé de murailles, le vieux bourg de Ciudad Rodrigo, avec ses quelque 12 600 habitants, a su préserver intact son charme médiéval malgré les nombreux affrontements du début du XIXe siècle.

En déambulant dans ses rues et ses places, le visiteur plonge dans une atmosphère historique et majestueuse où l’art et la beauté se révèlent à chaque coin de rue. Ciudad Rodrigo a été le terreau fertile de nombreuses manifestations artistiques et intellectuelles, portées par la noblesse et le clergé qui ont joué un rôle crucial dans la diffusion et la préservation de la culture et des arts.

Salamanque La ville aux deux cathédrales

La ville de Salamanque, surnommée la « ville aux deux cathédrales », offre une véritable immersion dans le patrimoine architectural de la Castille-et-León, voire de toute l’Espagne. Ses rues pavées et ses monuments, tels que l’université et les deux cathédrales, offrent une expérience fascinante. Chaque coin de la vieille ville recèle des secrets et des trésors architecturaux.

Commencez votre journée en explorant le centre historique de Salamanque, en visitant des lieux emblématiques comme la Plaza Mayor et les deux cathédrales. Ensuite, laissez-vous guider par vos pas et découvrez les autres merveilles de la ville. Peu importe où vous vous trouvez, vous serez ébloui par la beauté architecturale et l’harmonie de l’ensemble.

Bien sûr, la ville est souvent animée par la foule, mais mis à part le bruit dans les restaurants, vous pourrez profiter d’une promenade paisible à travers ses rues.

LA PLAZA MAYOR de Salamanque

La Plaza Mayor de Salamanque est l’une des plus belles places d’Espagne, de style baroque et construite selon les plans d’Alberto Churriguera. Au nord de la place se trouve l’hôtel de ville de Salamanque, également de style baroque, orné de cinq arcs en granit et d’un campanile flanqué de quatre figures allégoriques.

Sa façade est ornée de médaillons représentant des personnages tels que Charles I, Alphonse XI, Ferdinand VI, Cervantes ou Sainte Thérèse.

Les façades des bâtiments entourant la place ont trois étages, avec des arcades en plein cintre au premier étage et une balustrade au dernier.

Aujourd’hui, la Plaza Mayor est l’un des endroits les plus animés et les plus fréquentés de Salamanque, avec de nombreux cafés et terrasses.

Un office de tourisme est également situé sur la place, fournissant toutes les informations nécessaires aux visiteurs. Il est recommandé de faire le tour de cette place, qui compte 88 arcades, en prenant le temps d’admirer les médaillons sculptés représentant des personnages célèbres tels que Miguel de Cervantes, l’auteur de « Don Quichotte de la Manche ».

PALAIS DE MONTEREY à Salamanque

Le Palais de Monterrey à Salamanque est l’un des meilleurs exemples d’architecture civile de la Renaissance espagnole, représentatif du style plateresque. Il a influencé d’autres styles architecturaux et a servi d’inspiration pour de nombreux autres bâtiments en Espagne.

Commandé par Don Alonso de Acevedo y Zúñiga, le IIIe comte de Monterrey, ce palais illustre possède une façade principale ornée de créneaux et de cheminées de style français, en contraste avec la partie inférieure qui conserve des caractéristiques médiévales. Les tours de défense du palais, avec leurs créneaux ajourés et leurs cheminées élaborées, sont particulièrement remarquables. Les armoiries du comte de Monterrey, avec les lignées d’Acevedo et de Fonseca, ornent les angles des corps supérieurs des tours de défense.

Après le mariage de Catalina de Haro y Guzmán avec Francisco Álvarez de Toledo y Silva, le palais de Monterrey a été intégré à la Maison d’Albe. Leur fille unique, María del Pilar Teresa Álvarez de Toledo, est devenue la XIe duchesse d’Albe.

Peu d’informations sont disponibles sur l’intérieur du palais, bien qu’au XIXe siècle, il ait servi d’école publique. Actuellement, il sert de résidence au duc d’Albe. Classé comme monument architectural et artistique en 1929, le palais a subi des rénovations tout au long des XIXe et XXe siècles. Les travaux les plus notables ont été réalisés sous la direction du XVIIe duc, Don Jacobo Fitz-James Stuart, de sa fille la XVIIIe duchesse, Doña Cayetana, et du XVIIIe duc, Don Luis. Les années 1940 ont vu des rénovations majeures, notamment la restauration des tours de défense, des toits et de la maison. En 1949, la maison a été réinaugurée, et en 1952, des travaux ont été entrepris pour restaurer la façade d’entrée selon les plans de Manuel Cabanyes.

La visite du Palais de Monterrey offre une expérience unique en permettant aux visiteurs d’explorer l’environnement intime de la famille qui l’occupe encore aujourd’hui. En plus des pièces utilisées au quotidien, les visiteurs auront l’occasion d’admirer une importante collection d’art et de mobilier à l’intérieur du palais. Cette expérience est enrichie par une fusion de musique, de voix et d’images qui rehaussent la visite. Enfin, pour couronner le tout, les visiteurs pourront profiter d’une vue panoramique spectaculaire de Salamanque depuis l’une des tours de défense, offrant une perspective unique sur les magnifiques cheminées et les créneaux du bâtiment.

Après la visite des pièces, les visiteurs ont la possibilité d’accéder à la terrasse supérieure de la tour. De là, ils pourront admirer la vue sur l’Iglesia de la Purisima, les bâtiments de l’université et, au loin, la cathédrale, ce qui justifie à elle seule la visite du Palais de Monterrey.

Depuis le Palais nous remontons la Calle Ramon y Cacal qui longe le Parque Canino. nous passons devant l’iglesia de la Purissima où se déroulaient des communions et entrons dans le couvent des Capucins

CHAPELLE SAN FRANCISCO / COUVENT DES CAPUCINS de Salamanque

Nous arrivons à Salamanque le cœur empli de curiosité, impatients de découvrir la chapelle San Francisco et le couvent des Capucins, deux joyaux qui témoignent de la riche histoire religieuse et artistique de la ville. Nous commençons par la chapelle, construite au milieu du XVIIIe siècle, où nous sommes immédiatement frappés par la magnificence de son style baroque. En entrant, nous nous laissons envelopper par une atmosphère sacrée, sublimée par les œuvres d’art qui ornent les murs. L’une d’elles, représentant la Crucifixion, est attribuée à Van Dyck, et nous restons un instant en silence, fascinés par la force expressive de cette peinture. Nous remarquons également d’autres tableaux remarquables, tels que le martyre des saints capucins ou encore une Madonna degli Angeli, qui complètent harmonieusement l’ensemble et témoignent de la dévotion artistique et spirituelle qui a animé ces lieux au fil des siècles.

Nous poursuivons notre visite en explorant le couvent des Capucins, fondé en 1647. Chaque pierre nous raconte une histoire, et nous imaginons la vie contemplative menée par les religieux entre ces murs. Malgré l’incendie dévastateur de 1693, le couvent a été reconstruit avec détermination, conservant ainsi son rôle essentiel dans la vie religieuse de Salamanque. Nous sommes surpris de découvrir qu’en 1940, une chapelle art-déco a été ajoutée à l’ensemble, apportant une note plus contemporaine à l’architecture globale. Nous prenons plaisir à contempler ce mélange de styles, qui illustre la manière dont les époques successives ont laissé leur empreinte dans le paysage urbain.

À mesure que nous arpentons les rues environnantes, nous nous imprégnons de l’atmosphère de la ville, où l’histoire semble être partout présente. Non loin de là, nous apercevons le collège Fonseca, un édifice d’une élégance remarquable qui complète l’ensemble architectural du quartier. Nous nous laissons porter par l’idée d’intégrer ces sites à un itinéraire de visite plus vaste, comprenant d’autres lieux emblématiques de Salamanque, afin de saisir toute la richesse culturelle et spirituelle de la cité.

Chaque étape nous rapproche un peu plus de l’âme de cette ville, qui n’a cessé d’évoluer tout en conservant la mémoire de son passé. Entre les décors baroques, l’héritage franciscain, l’empreinte capucine et les touches plus modernes, nous ressentons la profonde harmonie née du dialogue entre les siècles. Cette découverte de la chapelle San Francisco et du couvent des Capucins nous laisse un souvenir inoubliable, nourri par la beauté des lieux et par la conscience que l’histoire, l’art et la foi s’y sont entremêlés pour donner vie à un patrimoine vivant et fascinant.

COLLEGE DE L’ARCHEVEQUE FONSECA de Salamanque

Découvrons ensemble le Collège de l’Archevêque Fonseca à Salamanque, un édifice emblématique construit en 1538 par Don Alfonso de Fonseca y Acebedo, archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle et de Tolède, avec l’architecte Diego de Siloé à la barre.

À notre entrée, un vestibule majestueux nous accueille, orné d’une voûte en croisée étoilée, nous plongeant immédiatement dans une atmosphère de grandeur. La cour intérieure, véritable joyau de l’architecture, se déploie devant nous avec ses deux étages : en bas, des arcs semi-circulaires, et en haut, des arcs surbaissés, tous richement décorés de médaillons sculptés par Juan de Álava et Pedro de Ibarra, illustrant une série de « Uomini Famosi ».

La façade principale du collège, quant à elle, est ornée de sculptures représentant saint Augustin et saint Ildefonse, ainsi qu’un médaillon évoquant saint Jacques à la bataille de Clavijo. À l’intérieur de la chapelle, un magnifique retable composé de peintures et de sculptures d’Alonso Berruguete captivera notre regard et nourrira notre âme de son art sacré.

Aujourd’hui, ce lieu chargé d’histoire sert de résidence universitaire, perpétuant ainsi sa tradition éducative et culturelle.

Et maintenant, si nous rebroussons chemin, nous arriverons à la charmante place Anaya et à ses jardins, l’un des joyaux cachés de Salamanque. Installons-nous un instant pour savourer la beauté qui nous entoure : devant nous, la majestueuse nouvelle cathédrale de la ville, et derrière, le collège de Anaya. L’atmosphère de ce quartier, animé par les touristes, les étudiants et les flâneurs, est un véritable enchantement pour les sens.

CASA DE LAS CONCHAS de Salamanque

Nous partons à la découverte de la Casa de las Conchas, une demeure qui nous a immédiatement captivés par son allure à la fois gothique et subtilement marquée par la Renaissance et l’art mudéjar. Dès notre arrivée, nous avons été frappés par la singularité de ses façades ornées de plus de 300 coquillages, qui semblent raconter une légende à chaque regard. Nous avons appris que la construction de ce bâtiment remonte à la fin du XVe siècle, et que son style isabélin se mêle harmonieusement aux influences ultérieures, reflétant ainsi l’évolution de l’architecture salmantine au fil des siècles.

En déambulant devant l’édifice, notre attention a été attirée par la porte d’entrée, véritable pièce maîtresse de la maison, surmontée d’un blason gothique orné de fleurs de lys. Ce détail, empreint de symbolisme, nous a invités à imaginer les fastes d’antan et les nombreuses histoires qui se sont déroulées derrière ces murs. Nous avons aussi découvert qu’au XVIIIe siècle, une importante rénovation avait été entreprise pour réparer les fissures de la partie supérieure, ce qui avait malheureusement conduit à la disparition des coquillages décoratifs sur cette section, ajoutant une touche mélancolique à l’ensemble.

Aujourd’hui, la Casa de las Conchas abrite la bibliothèque publique de Salamanque, transformant ce monument historique en un lieu de savoir et de rencontre pour les habitants et les visiteurs. Nous avons pris le temps d’admirer l’architecture extérieure, mais également de nous imprégner de l’ambiance intérieure, où le passé et le présent se côtoient dans un dialogue silencieux. La légende qui veut qu’un trésor se cache derrière l’un des coquillages nous a particulièrement interpellés, nous incitant à scruter chaque détail avec une curiosité mêlée d’émerveillement.

En continuant notre périple dans les rues de Salamanque, nous avons remarqué que, dans la rue de la Compañía, les tours majestueuses de l’église de la Clérécla et de l’université pontificale se dressaient fièrement, offrant une perspective fascinante sur l’histoire et l’évolution architecturale de la ville. Ce parcours, que nous avons intégré dans un circuit touristique plus vaste, nous a permis de mieux comprendre comment chaque pierre et chaque décoration de la Casa de las Conchas témoignent des multiples strates de civilisation qui ont façonné Salamanque. Cette expérience enrichissante nous a rappelé combien il est précieux de parcourir ces lieux qui, tout en invitant à la contemplation, racontent les récits vibrants d’un passé glorieux.

EGLISE DE LA CLERECLA à Salamanque

Explorez l’église de la Clerecía à Salamanque, dont la construction a débuté au début du XVIIe siècle sur ordre de la reine Marguerite d’Autriche, épouse de Philippe III, sous la direction de l’architecte Juan Gómez de Mora.

Autrefois un collège de l’ordre ecclésiastique de la Compagnie de Jésus, la Clerecía de Salamanque, de style baroque, était connue sous le nom de Colegio Real de la Compañía de Jesús. Elle se compose d’une partie publique, comprenant l’église et les écoles où les jésuites enseignaient, et d’une partie privée, où vivaient les religieux.

L’église présente un immense cloître baroque à trois niveaux. Aujourd’hui, ce monument abrite l’université pontificale.

Ne manquez pas l’exposition Scala Coeli, qui vous permettra de visiter les tours de la Clerecía et de profiter d’une vue imprenable sur la ville.

Revenons maintenant à la rue de la Compañía, l’une des plus spectaculaires de la ville. En la parcourant, vous aurez l’impression de remonter plusieurs siècles en arrière, à l’époque de la splendeur de ses palais.

Salamanque : LA VILLE AUX DEUX CATHEDRALES

C’est le moment de découvrir la nouvelle cathédrale de Salamanque. Peu de villes peuvent se vanter de posséder deux cathédrales, mais Salamanque en fait partie.

Les deux édifices font partie d’un ensemble unique. L’accès à l’ancienne cathédrale et à son cloître se fait depuis l’intérieur de la nouvelle, grâce à un billet combiné.

Bien que la première ne soit pas aussi imposante que la seconde, l’atmosphère médiévale qui se dégage de son style roman et sa sérénité suffisent à captiver ses visiteurs.

Il n’est pas nécessaire d’avoir une imagination débordante pour comprendre que ses murs ont été témoins de banquets, d’examens (les étudiants recevaient leurs diplômes dans le cloître de la cathédrale), ainsi que de conciles et de tribunaux de l’Inquisition…

 

NOUVELLE CATHEDRALE de Salamanque

La cathédrale de Salamanque se compose en réalité de deux édifices distincts : d’une part, l’ancienne cathédrale datant des XIIe et XIIIe siècles, et d’autre part la nouvelle, construite au XVIe siècle.

À l’extérieur, la façade principale attire l’attention par sa profusion de détails, notamment les reliefs représentant les scènes de la Naissance et de l’Épiphanie, ornant les portes.

 

Le tout est abrité sous un grand arc en accolade surmonté d’un superbe calvaire, et flanqué des effigies des saints Pierre et Paul. Cette façade est le fruit d’un travail de sculpture réalisé au cours de la première moitié du XVIe siècle, complété par des ajouts datant de la seconde moitié du XVIIe siècle, formant ainsi un vaste programme iconographique aux significations doctrinales complexes.

La Portada de Ramos présente un ensemble iconographique intéressant, mettant en avant le groupe sculptural de l’Entrée de Jésus à Jérusalem et les évangélistes ornant la porte.

Comme pour la façade ouest, cette portée combine la sculpture du XVIe siècle avec celle du XVIIe siècle. Les images mentionnées précédemment appartiennent à cette dernière période.

Dans le cadre des critères de mise en évidence du contexte historique des restaurations, plusieurs éléments d’identification temporelle ont été ajoutés dans la zone rénovée en 1993, incluant le célèbre astronaute.

Les deux façades du transept (nord et sud) présentent également des portails monumentaux suivant une organisation interne inspirée des modèles gothiques tardifs mentionnés précédemment. Cependant, leur exécution est ancrée dans les siècles baroques, suivant les critères d’unité de style dictés par le concile. Notamment, les deux images réalisées par Alejandro Carnicero marquent l’ouverture de l’entrée sud.

LE CHOEUR

Le chœur de la nouvelle cathédrale de Salamanque, consacrée à l’Assomption de la Vierge, suit les principes du célèbre « plus hispanique » dans sa configuration intérieure.

Construit entre 1710 et 1733 selon les plans de Joaquín Benito et Alberto de Churriguera, ce chœur des chanoines est l’un des grands ensembles baroques espagnols, rayonnant de sa propre lumière et dissimulant un programme théologique complexe sous ses riches décorations.

Il se compose d’un chœur haut et d’un chœur bas, entre lesquels sont disposées les différentes stalles et sièges. Les dossiers des sièges du haut chœur, ornés de reliefs, représentent en pied le Christ Sauveur, le Collège apostolique, les évangélistes, les saints de l’Église locale de Salamanque et les Pères de l’Église.

Dans le chœur inférieur, on trouve des bustes de saints et de vierges, notamment dans le groupe associé à la stalle de l’hebdomadaire. Ces sculptures, réalisées par différents artistes tels que Múgica, Carnicero et d’autres, sous la direction de José de Larra, contribuent à l’ornementation de cet espace. Le chœur et la chapelle principale sont fermés par une grille réalisée par la grille française du duc d’Albe, Duperier.

Le rétrochoeur, avec sa structure de retable à colonnes, est également décoré de petites sculptures. On y trouve notamment l’image de Santa María de los Perdones, datant du milieu du XVIe siècle, ainsi que celles de Santa Ana et de San Juan Bautista, œuvres de Juan de Juni, placées sur les côtés.

LA CHAPELLE PRINCIPALE

Nous avons pénétré dans la chapelle principale de la nouvelle cathédrale de Salamanque, un espace qui nous a immédiatement transportés dans une atmosphère de grâce et de dévotion. Conçue sur un plan rectangulaire et érigée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, après l’achèvement du plan original de 1733, cette chapelle incarne le raffinement d’une époque où l’architecture religieuse était une véritable œuvre d’art. Nous avons levé les yeux pour admirer une somptueuse voûte polychrome et dorée, dont l’éclat rappelait autrefois le splendide tabernacle, œuvre des Churrigueras, qui ornait cet espace sacré.

Au cœur de la chapelle, notre regard s’est arrêté sur une image de l’Assomption, réalisée en 1624 par Esteban de Rueda, qui repose avec solennité sous une élégante tenture de velours. Cette œuvre, à la fois mystérieuse et touchante, nous a permis d’imaginer les innombrables prières qui se sont élevées ici au fil des siècles. Nous avons aussi contemplé un tabernacle ainsi qu’une exposition en jaspe et marbre signée par Gavilán Tomé, sans oublier les urnes en argent renfermant les reliques de San Juan de Sahagún, le saint patron de Salamanque, et de Santo Tomás de Villanueva, qui témoignent d’un riche patrimoine spirituel.

Autour de cette chapelle rayonnante, dix-huit autres chapelles viennent enrichir la nouvelle cathédrale, créant ainsi un ensemble harmonieux où se mêlent splendeur architecturale et diversité artistique. Chaque recoin de cet édifice semble raconter une histoire, un fragment de vie, et nous a invités à parcourir les méandres du temps, entre rituels anciens et renouveaux inspirés par l’évolution des styles.

Au fil de notre visite, nous avons ressenti l’âme vibrante de Salamanque, où l’histoire, la foi et l’art se conjuguent pour offrir une expérience unique. Chaque pierre, chaque ornement sculpté, et chaque œuvre exposée nous rappelait que ce lieu n’est pas simplement un édifice religieux, mais le témoin vivant d’un passé riche et d’un présent qui continue de célébrer la beauté et la spiritualité. Nous sommes repartis avec la sensation d’avoir touché du doigt l’essence même de cette ville millénaire, emportant avec nous le souvenir indélébile de cet instant de communion avec l’art et l’histoire.

LA CHAPELLE DOREE

Nous avons pénétré dans la chapelle dorée de la nouvelle cathédrale de Salamanque, un lieu qui nous a immédiatement séduits par son histoire et son éclat. Commandée par l’archidiacre d’Alba, Francisco Sánchez de Palenzuela, vers 1515, cette chapelle nous a transportés dans une époque révolue, où la foi et l’art se mêlaient avec une intensité remarquable. Dès notre arrivée, nous avons été frappés par la richesse de ses espaces : une galerie élégante, un orgue majestueux – aujourd’hui conservé dans l’ancienne cathédrale – une chaire finement sculptée et une sacristie nichée dans la crypte, autant d’éléments qui confèrent à ce lieu une dimension à la fois spirituelle et artistique.

Nous avons pris le temps d’admirer les magnifiques tombes qui jalonnent le chemin de la chapelle, notamment celle du fondateur, ornée d’une sculpture du gisant et surplombée d’un tableau de la Madonna del Popolo. Chaque détail semblait raconter une histoire, chaque œuvre une prière muette en hommage aux temps passés. Les murs, décorés de façon opulente, se dévoilaient à travers des statues finement disposées sur des étagères et encadrées par de somptueuses verrières polychromes et dorées. Nous avons été fascinés par les représentations d’Adam et Ève, ainsi que par celles des patriarches, apôtres, saints, sibylles et prophètes, autant d’images qui nous invitaient à méditer sur la grandeur et la complexité de la condition humaine.

Une ouverture murale a particulièrement retenu notre attention : une représentation de la mort, rendue avec un réalisme saisissant, qui semblait presque dialoguer avec nous sur la fragilité de l’existence. Au centre du retable, un calvaire, surmonté d’un remarquable tableau signé d’Adiosdado de Olivares, nous rappelait l’importance du sacrifice et de la rédemption dans l’histoire de la foi chrétienne. Comme dans la chapelle précédente, le socle orné de carreaux polychromes ajoutait une touche décorative et somptueuse, ancrant l’ensemble dans une tradition artistique qui perdure à travers les siècles.

Nous avons quitté la chapelle dorée avec l’impression d’avoir effleuré du doigt la profondeur de l’âme salmantine, où chaque pierre, chaque couleur et chaque forme témoignent d’un passé riche et d’une spiritualité vibrante. Cette expérience, intimement liée à l’histoire de la ville, nous a rappelé combien l’art et la dévotion peuvent s’unir pour créer des espaces où le temps semble suspendu, invitant le visiteur à une contemplation profonde et émouvante.

CHAPELLE SAINT JOSEPH & CHAPELLE DE LA VIERGE DES DOULEURS

Nous avons pénétré dans la chapelle Saint Joseph de la nouvelle cathédrale de Salamanque avec une émotion palpable, émerveillés par la finesse de l’œuvre qui s’y déploie. Au centre, une image sculptée par José de Larra nous a immédiatement captivés : Saint Joseph tenant tendrement l’Enfant Jésus dans ses bras, une représentation qui domine le retable et qui se conjugue harmonieusement avec les toiles aux côtés de Santa Elena et San Juan.

En levant les yeux, nous avons remarqué un tableau de Santiago Matamoros qui trônait fièrement au sommet de la chapelle, conférant à l’ensemble une dimension presque céleste.

Récemment, ce lieu sacré a accueilli les reliques et un portrait du bienheureux Julián Rodríguez Sánchez, martyr de la guerre civile espagnole, ajoutant une profondeur supplémentaire à son histoire et à sa signification spirituelle.

Non loin de là, dans le bas d’une des tours principales, se déploie la chapelle de la Vierge des Douleurs, un espace intime et chargé d’émotion. Surmontée d’un dôme néoclassique, elle nous a immédiatement impressionnés par son élégance sobre et son caractère raffiné.

Fondée par le propriétaire de la ration Juan M. García Serrano, cette chapelle se distingue par un retable finement travaillé et l’image de La Piedad qui y est exposée.

La représentation de la Vierge Marie, pleurant son fils, réalisée par Salvador Carmona au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, nous a profondément touchés par sa beauté artistique et son intensité dévotionnelle. En arpentant ces espaces, nous avons ressenti toute la puissance d’une tradition qui allie art et foi, et qui, au fil des siècles, a su renouveler sa signification sans jamais perdre de son éclat.

Chaque pas dans ces chapelles nous a permis de découvrir des détails fascinants, témoins d’une histoire riche et d’une spiritualité toujours vivante. Nous avons quitté ces lieux avec le sentiment d’avoir été en présence d’une grande authenticité, où chaque œuvre d’art et chaque relique racontent une part du destin de Salamanque, nous invitant à la contemplation et à une profonde introspection.

CHAPELLE DU CHRIST DES BATAILLES

Nous avons pénétré dans la chapelle du Christ des Batailles, un espace qui ferme l’axe axial de l’église avec une solennité toute particulière.

Dès notre entrée, nous avons été frappés par l’atmosphère empreinte d’histoire et de dévotion qui y régnait. Au centre de la chapelle, l’image du Christ des Batailles, portée jadis par l’évêque Jerónimo – premier pontife de Salamanque lors de la reconquête – nous a immédiatement captivés.

On raconte qu’il accompagnait le Cid dans la récupération de Valence, et cette légende semble encore vibrer entre les murs de ce sanctuaire.

Nous avons contemplé avec admiration le retable majestueux, œuvre d’Alberto de Churriguera, offert par l’évêque Sancho Granado aux alentours de 1734.

Chaque détail sculpté dans ce retable témoignait du génie artistique de l’époque, et nous avons ressenti une profonde émotion en apprenant que la dernière tombe de ce prélat repose ici, comme un ultime hommage à sa foi et à son engagement.

Plus tard, nous avons découvert que l’image de la Virgen del Carmen, provenant de l’église du couvent de San Andrés et d’une qualité artistique remarquable, avait été déplacée dans cette même chapelle, enrichissant ainsi son décor et sa signification spirituelle.

Chaque pierre, chaque œuvre d’art que nous avons pu admirer dans cet espace nous invitait à réfléchir à la fusion entre l’histoire militaire et la dévotion religieuse, symbolisée par cette représentation du Christ des Batailles.

Pour nous, cette visite fut une véritable immersion dans un passé où le courage, la foi et l’art s’entremêlaient pour forger l’identité de Salamanque, et nous avons quitté la chapelle avec le sentiment d’avoir été témoins d’une histoire vivante, à la fois inspirante et émouvante.

CHAPELLE DE SANTIAGO ET SANTA TERESA

La chapelle de Santiago et Santa Teresa a été dotée de plusieurs messes par Antonio Almansa y Vera en 1625. Son retable abrite les sculptures des deux saints titulaires, patrons de l’Espagne, dans la rue centrale. Cette œuvre est l’œuvre de González Ramiro, tandis que les sculptures ont été réalisées par Antonio de Paz. Les peintures des rues latérales sont attribuées à Valentín de Aguilar. Les restes de deux prélats importants du XXe siècle, le père Cámara et Francisco Frutos Valiente, reposent également dans cette chapelle.

LES SACRISTIES

La construction du complexe des sacristies a débuté à Salamanque en 1752, peu avant le tremblement de terre de Lisbonne (1755), qui a entraîné une intervention urgente dans d’autres parties de la cathédrale, conduisant à l’abandon de la finalisation de l’ensemble du projet. Situées du côté sud de la tête de la cathédrale, les sacristies ont été conçues par Manuel de Larra Churriguera, mais c’est Juan de Sagarbinaga qui a réalisé la majeure partie du plan. Ces espaces comprennent la Sacristie des Chapelains, la Sacristie des Chanoines, le Trésor, le Reliquaire, la Salle Capitulaire, la maison du sacristain et les entrepôts. Les vestiaires avec tiroirs et miroirs sont intégrés dans les arcosolios de l’ancien. La sacristie des Chapelains abrite un évier monumental conçu par Gabilán Tomé.

Les deux sacristies, tout comme l’ensemble de la cathédrale, présentent une unité de style imposée par le Cabildo, combinant des éléments du gothique tardif avec des caractéristiques typiques de l’époque de leur construction. On peut voir ce mariage dans la décoration rococo des arcosolios et dans les pièces intégrées aux entrées et à l’autel du mur avant de la sacristie des Chanoines. Les tiroirs, les magnifiques miroirs ornés de perles de rocaille, ainsi que la collection de peintures sur cuivre représentant des épisodes de la vie du Christ, héritage des comtes de Crespo Rascón, sont également remarquables. Le Trésor renferme une richesse impressionnante, notamment des pièces processionnelles d’une grande valeur.

ANCIENNE CATHEDRALE de Salamanque

La vieille cathédrale de Salamanque, dédiée à Santa María de la Sede, a été érigée au XIIe et XIIIe siècle. Ce temple adopte un plan basilical à trois nefs et un transept, formant une croix latine. Entièrement de style roman, l’édifice est surmonté de voûtes gothiques transitoires. Les archives de la cathédrale mentionnent plusieurs maîtres qui ont dirigé les travaux, notamment Florín de Pituenga, Casandro Romano, Alvar García, Pedro de la Obra, Juan el Pedrero, Sancho Pedro, Juan Franco et Petrus Petri.

L’ancienne cathédrale de Salamanque, de style roman, est remarquable pour sa tour du Coq. À l’intérieur, la construction a débuté à la fin du XIIe siècle, abritant notamment la chapelle San Martín, également connue sous le nom de chapelle de l’Huile. Son grand retable, du XVe siècle, réalisé par plusieurs peintres sous la direction de Dello Delli, est particulièrement remarquable.

La fresque de la voûte, œuvre de Nicolás Florentino, représente le Christ au Jugement dernier. Les magnifiques tombeaux d’évêques et de nobles constituent une autre attraction de l’intérieur de l’ancienne cathédrale.

La construction de la nouvelle cathédrale, débutée au XVIe siècle et achevée au XVIIIe par Churriguera, abrite une statue de la Vierge de l’Assomption sculptée en 1626 par Esteban Rueda. Les stalles du chœur, datant de 1727, sont l’œuvre de Joaquín Churriguera. Le superbe arrière-chœur baroque expose des images de la Renaissance telles que la Vierge de Loreto et saint Jean-Baptiste.

Bien que certains éléments aient été détériorés et que l’édifice ait perdu une partie de sa valeur artistique initiale après une réforme majeure au XVIIe siècle, il conserve encore deux statues à l’intérieur, représentant la scène de l’Annonciation.

En termes de dimensions, elle mesure 52 mètres de long, 9,20 mètres de large et 16,70 mètres de haut, tandis que les nefs latérales mesurent respectivement 50 x 5,50 x 11,20 mètres, en proportion logique avec les trois absides de la Chapelle Principale et des chapelles latérales.

LA NEF CENTRALE

La nef centrale présente un moment de transition vers le gothique, avec ses arcs brisés et ses voûtes d’ogives, qui reposent sur des supports initialement prévus pour soutenir une voûte en berceau brisé avec des arcs transversaux. Cette transition a nécessité l’introduction finale d’éléments supplémentaires, tels que les corbeaux sur lesquels reposent les nervures, pour accueillir adéquatement la nouvelle solution architecturale. Les chapiteaux et les étagères sont ornés de figures représentant des personnages bibliques, des animaux, des motifs végétaux et des masques. Les statues-nervures situées sur les corbeaux de la voûte constituent des exemples uniques qui se distinguent à l’intérieur de l’ancienne cathédrale.

LA CHAPELLE PRINCIPALE


Dans la chapelle principale, trône le remarquable retable des frères Delli, illustrant les principaux épisodes de l’histoire du salut, depuis la naissance de la Vierge jusqu’à son couronnement, le tout enveloppé dans la scène du Jugement dernier. Cet ouvrage, d’une incomparable grandeur et qualité, occupe avec bonheur la place pour laquelle il a été conçu à l’origine.

Composé de cinquante-trois tableaux répartis en onze rues et cinq corps, le retable suit un ordre établi de bas en haut et de gauche à droite, avec le Jugement dernier couronnant l’ensemble en quart de sphère.

Les frères Delli – Daniel, Samson et Nicolás – ont réalisé cette œuvre au cours de la première moitié du XVe siècle. Depuis le milieu du XXe siècle, l’image de la Virgen de la Vega, patronne de Salamanque, préside le retable.

Sculptée dans du bois, elle est revêtue de bronze doré, incrustée d’émail et de pierres précieuses, montrant une influence indéniable de l’école de Limoges.

Dans cet espace sacré reposent les tombes de personnalités illustres, certaines en arcosolium.

Sur les côtés du retable, on trouve les laudas sépulcrales de l’infante Doña Mafalda, fille du roi Alphonse VIII, et de Juan Fernández, petit-fils d’Alphonse IX de León.

Sur le mur du côté de l’Évangile, deux arcosolios superposés abritent les tombes des évêques Sancho de Castilla et Gonzalo Vivero, ainsi que de l’archidiacre Diego Arias Maldonado et Arias Díez. Sur le mur opposé, se trouve la tombe de l’archidiacre Fernando Alonso, fils d’Alphonse IX et frère du roi Fernando III, le Saint.

Les autres tombes, de grande monumentalité, datent des XIIIe et XIVe siècles. Elles comprennent celle de Pedro, évêque, dans la chapelle du Très Saint, ainsi que celles de l’archidiacre de Ledesma Diego García López, d’Elena de Castro, du doyen d’Ávila Alfonso Vidal et du chantre Aparicio Guillén, dans le transept sud.

CHAPELLE SAINT MARTIN


La chapelle de Saint Martin, également connue sous le nom de chapelle de l’Huile, abrite un ensemble remarquable de peintures murales gothiques, constituant l’un des premiers ordres en Europe.

À l’intérieur de cette chapelle, où reposent plusieurs tombes d’évêques, dont l’épitaphe du fondateur de la chapelle, l’évêque Pedro Pérez, et la magnifique tombe de l’évêque Rodrigo Díaz, les murs sont ornés d’un ensemble de scènes peintes directement sur les surfaces murales. Ces peintures se divisent en deux groupes distincts : un faux retable entourant une image tridimensionnelle de la Vierge Theotokos, datant de 1262, et une tapisserie figurative du milieu du XIVe siècle représentant le Jugement dernier, accompagné d’une série de particularités iconographiques remarquables.

Peintures murales

À l’extérieur de la chapelle de Saint Martin, on peut admirer des peintures représentant ce saint partageant sa cape avec un pauvre, ainsi que d’autres œuvres datant de périodes ultérieures, servant de complément à un retable aujourd’hui disparu.

Du reste de l’ensemble existant, qui s’étend probablement sur une grande partie des murs recouverts de plâtre, les peintures du transept sont particulièrement visibles. Sans suivre un programme iconographique unique, ces peintures, disposées comme un effet de tapisserie entre les tombes, présentent diverses représentations telles que le Christ en Majesté, les Tétramorphes, le Jugement Dernier, la Vierge Protectrice, les Épouses Mystiques du Christ, Saint Christophe, etc.

L’ENSEMBLE DES CLOITRES CHAPELLES ET ANCIENNES SALLES CAPITULAIRES


L’ensemble des cloîtres, des chapelles et des anciennes salles capitulaires a été le théâtre d’événements très marquants. C’est là que sont nées les premières études, à l’origine de la célèbre université de Salamanque, l’une des premières d’Europe aux côtés de Bologne, Paris et Oxford, et la doyenne de la Couronne espagnole.

Le cloître a été érigé dans le dernier tiers du XIIe siècle, sous l’épiscopat de Vidal. Par la suite, l’évêque Sancho de Castilla a amélioré son architecture en y ajoutant des toits mudéjars, dont quelques vestiges ligneux subsistent encore.

Le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 a gravement endommagé une partie de sa structure, entraînant sa reconstruction par Jerónimo García de Quiñones en 1785, avec l’ajout d’un étage supérieur pour accueillir les archives, la bibliothèque et le bureau comptable, répondant ainsi à la demande du conseil.

Au XXe siècle, l’archevêque Cámara, grand promoteur des travaux de restauration de la cathédrale, a financé la redécouverte des vestiges médiévaux du cloître.

À proximité se trouvent plusieurs chapelles qui entourent le cloître du côté est et sud. La chapelle de San Salvador (également connue sous le nom de Talavera) est la plus ancienne de toutes, ayant servi de première salle capitulaire.

Sa coupole octogonale, datant du XIIIe siècle, est soutenue par 16 colonnes sur lesquelles reposent les nervures formant un motif en étoile avec des croix, témoignant d’une forte influence islamique.

La chapelle abrite un retable du XVIe siècle, orné d’une image gothique de la Vierge.

 

Dans cette enceinte, Rodrigo Arias Maldonado a restauré la liturgie dans le rite hispano-mozarabe, établissant une chapelle selon les directives de Cisneros à Tolède.

Au centre se trouve la tombe du fondateur, ainsi que celle de sa femme et de sa famille. Son petit-fils Francisco Maldonado, membre de la communauté de Castille, y repose également, avec la bannière qui lui appartenait.

LA CHAPELLE SAINT BARTHELEMY


La chapelle de San Bartolomé, ou d’Anaya, la dernière du vieux cloître, est le lieu de sépulture de l’archevêque Anaya, dont l’inscription sur la grille de sa tombe dit : « Ci-gît… Seigneur Don Diego de Anaya, archevêque de Séville, fondateur du célèbre Colegio de San Bartolomé… ».

Cette chapelle est un joyau de l’ancienne cathédrale en raison des œuvres qu’elle abrite. Entre autres, les travaux du mausolée du fondateur au centre de la chapelle se distinguent. Il s’agit d’un lit avec un faisceau funéraire tenu par des lions entourés de reliefs représentant le Christ, Marie et les apôtres, sous des arcs ; au-dessus, l’archevêque est représenté couché, avec un calvaire à sa tête et un blason à ses pieds, le tout en albâtre. Il est entouré d’une grille gothique du premier tiers du XVIe siècle, avec certaines touches plateresques, d’une grande qualité artistique.

Sur les murs de la chapelle, d’autres tombes ont été installées, prenant celle de l’archevêque comme référence. Celle située dans un arcosolium des pieds, sous la tribune de l’orgue, correspond aux messieurs Gutierre de Monroy.

La majesté de la chapelle est complétée par l’orgue, l’un des plus anciens d’Europe, ainsi que par le retable.

VILLE UNIVERSITAIRE de Salamanque


L’université de Salamanque, fondée en 1218, jouit aujourd’hui d’un grand prestige dans le monde entier pour la qualité de son enseignement et ses références culturelles.

Le bâtiment, de forme carrée, possède une cour centrale entourée de galeries. Son intérêt artistique réside dans sa façade plateresque. Les Écoles mineures qui jouxtent l’université présentent sur leurs façades des références similaires. Il est également intéressant de noter que le plafond de l’une de ses salles de classe a été peint par Fernando Gállego.

Pour découvrir le portail plateresque, il est nécessaire de faire le tour du bâtiment.


Le portail plateresque cache une autre agréable surprise : d’étonnantes figures sculptées, telles que des dauphins ou sa célèbre grenouille. Cette dernière, devenue le symbole de Salamanque, s’accompagne d’une légende : si un étudiant la trouve par lui-même, sans l’aide de personne, il réussira son année universitaire. Si nous ne la voyons pas, nous pouvons toujours demander aux gens qui sont autour de nous.

Un peu plus loin, après avoir traversé les jardins de l’Université de Salamanque, un autre jardin attire l’attention : le Huerto de Calixto y Melibea, un petit espace de jardin situé sur le mur d’où vous pouvez voir de belles vues sur les cathédrales et les rives de la rivière Tormes.

Cet endroit est situé dans l’espace où l’on pense que Fernando de Rojas a localisé le lieu de rencontre des protagonistes et la scène du dénouement tragique du célèbre roman La Celestina.

À l’entrée du jardin se trouve une statue représentant la plus célèbre des proxénètes de la littérature espagnole. Dans la partie inférieure de la sculpture, on peut lire une inscription qui dit : « Je suis une vieille femme comme Dieu m’a faite, pas pire que tout. Si je vis bien ou mal, Dieu est le témoin de mon cœur. », paroles tirées de la célèbre œuvre littéraire.

COUVENT ET EGLISE SAN ESTEBAN à Salamanque

Le couvent et l’église de San Esteban à Salamanque appartiennent à l’Ordre des Dominicains et ont été construits aux XVIe et XVIIe siècles. Bien que de style gothique, leur décoration est plateresque et baroque. L’église, avec sa nef unique en forme de croix latine, abrite un retable baroque avec trois colonnes torsadées de José de Churriguera. Sur le volet central, la scène du martyre de Saint Étienne est représentée par Claudio Coello. Le couvent comprend trois cloîtres, dont le plus remarquable est celui des Rois.

La prédication est la mission principale des frères de l’Ordre des Prêcheurs, également connus sous le nom de Dominicains. Depuis leur fondation par saint Dominique de Guzmán au début du XIIIe siècle, ils ont prêché de diverses manières. Ils le font principalement par la parole et l’écriture, mais aussi par l’art. La façade de l’église de San Esteban en est un excellent exemple, annonçant magnifiquement l’Évangile à tous ceux qui la contemplent depuis quatre siècles.

Au centre de la façade, se distingue le martyre de San Esteban, le saint patron de l’église, une œuvre de Juan Antonio Ceroni du début du XVIIe siècle. Cette représentation est le noyau central autour duquel convergent, comme un cortège triomphal, des statues de saints et de bienheureux, principalement issus de l’Ordre dominicain.

L’ensemble de la façade est une véritable tapisserie Renaissance en pierre, encadrée sous un grand arc de triomphe, dont la voûte en demi-berceau est ornée d’un plafond à caissons à la milanaise.

PALAIS DE LA SALINA à Salamanque

Le Palais de la Salina à Salamanque fut construit par Rodrigo de Messía, qui chargea l’architecte Gil de Hontañón de sa conception. Bien que la plupart des biens du couple aient été hérités par leur fils aîné, Doña Mayor a souhaité léguer ce palais à leur deuxième fils, Juan Alonso de Fonseca.

Initialement conçu comme un majestueux manoir, le palais était également un centre d’exploitation du sel, d’où son nom « Salina ». Aujourd’hui, il abrite le siège du Conseil provincial.

La façade de style plateresque, avec de grandes arcades ornées de médaillons, est particulièrement remarquable. Dans le patio intérieur, une galerie soutenue par des figures tourmentées témoigne d’une grande expressivité et d’un réalisme saisissant.

Une légende populaire raconte que l’archevêque Alonso de Fonseca, figure puissante et influente de l’époque, se rendit à Salamanque pour un conseil diocésain et demanda à être hébergé par les familles nobles de la ville. Face à leur refus, car l’Archevêque était accompagné de son amante, Juana Pimentel, il aurait ordonné la construction du Palais de la Salina et aurait décoré ses façades de figures grotesques représentant les nobles qui avaient refusé de l’accueillir.

Cependant, bien qu’il soit avéré que l’archevêque Fonseca avait une amante nommée Juana Pimentel, ce n’est pas lui qui a ordonné la construction du Palais de la Salina. Cette légende pourrait être attribuée à la similitude des noms entre le véritable propriétaire du palais et le clerc.

LA SIERRA DE FRANCIA – Région de Salamanque

La région de la Sierra de Francia, dans le sud de la province de Salamanque, est une destination d’une beauté naturelle exceptionnelle. Nichée dans le Parc Naturel de Las Batuecas, elle abrite certains des plus beaux villages médiévaux d’Espagne, et même d’Europe.

Ce paysage offre un contraste saisissant entre les vastes plaines et les profonds canyons sculptés par les rivières. La diversité de la végétation est également remarquable, allant des cultures méditerranéennes inhabituelles à cette latitude aux formations de chênes tauzins influencées par l’Atlantique. Le parc est également un refuge pour une grande variété d’espèces animales, avec plus de 200 espèces de vertébrés qui y résident.

L’aspect culturel de la région est tout aussi fascinant, avec des peintures rupestres, des vestiges de mines romaines et un riche patrimoine historique et artistique, comprenant de nombreuses chapelles et monastères dispersés sur le territoire.

Dans les zones les plus élevées, les genêts prédominent, tandis que les chênes tauzins, les bouleaux et les chênes apparaissent à des altitudes plus basses. Au sud, une végétation méditerranéenne abonde, avec des chênes verts, des cerisiers, des vignes et des châtaigniers qui peuplent le paysage.

La découverte commence souvent par des villages comme Miranda del Castanar, offrant aux visiteurs une immersion dans l’histoire, la culture et la nature préservée de la région.

MIRANDA DEL CASTANAR

Miranda del Castañar est une petite ville médiévale enchâssée dans un paysage pittoresque de la Sierra de Francia. Son centre historique, avec ses fortifications, son château et son quartier juif, a été déclaré site historique et artistique, offrant ainsi aux visiteurs une immersion authentique dans le passé.

La ville a été fondée par l’Ordre Hospitalier de Jérusalem au XIIe siècle, mais c’est sous le règne d’Alfonso de León qu’elle a été transformée en ville pour encourager son peuplement. Devenue la capitale administrative de la Sierra de Francia, elle a exercé une influence sur les quatre villes de montagne environnantes.

Au fil des siècles, Miranda del Castañar a connu différentes périodes de gouvernance, passant des mains de l’infant Pedro, fils d’Alfonso X el Sabio, à celles de la maison d’Alba grâce à un mariage. En 1833, lors de la réorganisation territoriale, la ville a été intégrée à la province de Salamanque.

Aujourd’hui, Miranda del Castañar est un joyau préservé de l’histoire espagnole, offrant aux visiteurs une atmosphère médiévale authentique, des rues pavées étroites bordées de maisons en pierre, et une vue imprenable sur la campagne environnante. C’est un endroit idéal pour se plonger dans le passé et découvrir la richesse culturelle et architecturale de la région.

Miranda del Castañar est une véritable ville fortifiée, où chaque coin raconte une histoire du passé glorieux de cette enclave médiévale. En entrant dans son centre historique, nous sommes accueillis par la Plaza los Toros, autrefois une place de parade du château et aujourd’hui utilisée comme arène. Avec ses 14 talanqueras en pierre datant du XVIe siècle, cette arène est considérée comme l’une des plus anciennes d’Espagne, témoignant de la tradition tauromachique de la région depuis des siècles.

Face à la place se dresse le château lui-même, érigé sur les vestiges d’une ancienne forteresse templière. Construit principalement au XVIe siècle, il a été restauré et agrandi sous Diego de Zúñiga en 1547. Le château présente une architecture imposante, avec ses tours cylindriques et sa Torre del Homenaje, qui servait à la fois de tour de guet et de résidence seigneuriale.

Pour pénétrer dans la ville, nous passons par la Puerta de San Ginés, située à côté de l’ancienne Alhóndiga, où le grain était échangé et stocké. Aujourd’hui, cet édifice abrite la mairie, symbole de l’évolution de la ville à travers les siècles.

En nous promenant dans les rues ombragées de la Calle Derecha, nous admirons les magnifiques constructions qui bordent cette voie, des maisons ornées de boucliers nobles aux structures en bois typiques de la Sierra de Francia. La ville est entourée de ses remparts d’origine, avec ses quatre portes qui ont résisté à l’épreuve du temps.

Après avoir exploré Miranda del Castañar, notre voyage nous mène à Sequeros, un autre joyau médiéval de la province de Salamanque, où nous aurons certainement l’occasion de déguster quelques délices locaux, comme les cerises succulentes de la région.

SEQUEROS Sierra da Francia Salamanque

Située au cœur de la Sierra de Francia, Sequeros offre une vue panoramique spectaculaire depuis sa position sur la colline d’El Mariscal, à une altitude d’environ 950 mètres. Ce point de vue privilégié lui vaut le surnom de « Mirador de la Sierra », offrant à ses visiteurs certaines des plus belles perspectives de toute la province de Salamanque.

Éloignée de 75 km de Salamanque, 52 km de Ciudad Rodrigo et 50 km de Béjar, Sequeros est nichée dans un environnement naturel d’une beauté remarquable, faisant partie de la réserve de biosphère Sierra de Francia-Sierra de Béjar. Avec une superficie municipale dépassant les 6 kilomètres carrés et une population d’environ 230 habitants, la ville conserve un charme authentique et une atmosphère paisible.

Son passé ancien se reflète dans ses rues étroites et ses places pittoresques, où des vestiges de son histoire peuvent être aperçus, des vestiges d’un ancien castro aux traces de l’époque romaine et wisigothique. Au XIIe siècle, Sequeros était déjà mentionnée dans les chroniques, faisant partie de l’évêché de Santiago puis du comté de Miranda del Castañar.

Les visiteurs sont invités à laisser leur véhicule près de la mairie, avant d’entrer dans la ville, en raison des ruelles étroites et sinueuses qui caractérisent son centre historique. Une promenade à travers ses rues pavées permet de découvrir des coins charmants, des places paisibles et des maisons aux linteaux sculptés, témoignant de l’artisanat et du savoir-faire des habitants de Sequeros.

Entourée de forêts verdoyantes, la ville était autrefois d’une grande importance régionale, comme en témoigne le théâtre Liceo, rebaptisé théâtre León Felipe en hommage au célèbre poète qui a passé son enfance dans la région. Aujourd’hui, Sequeros continue de captiver les visiteurs par son atmosphère tranquille et son cadre naturel préservé, en faisant une étape incontournable lors d’une visite dans la Sierra de Francia.

MOGARRAZ Province de Salamanque Castille & Léon

Mogarraz, un magnifique village médiéval situé au cœur de la Sierra de Francia, offre une expérience authentique imprégnée de traditions et d’histoire. Ses terrasses agricoles parfaitement intégrées à la nature témoignent de l’ingéniosité et du savoir-faire de ses habitants, attirant l’attention des visiteurs par leur beauté naturelle.

En se promenant dans les rues de Mogarraz, on découvre un patrimoine culturel riche, reflété dans les linteaux sculptés des portes, qui racontent l’histoire du village à travers des épigrammes. Les traditions folkloriques, culturelles et religieuses de Mogarraz imprègnent chaque aspect de la vie quotidienne, témoignant de son passé et de son identité unique.

Situé au cœur du parc naturel de Las Batuecas et de la Sierra de Francia, Mogarraz bénéficie d’un cadre naturel exceptionnel, faisant partie d’une réserve de biosphère. Cette harmonie entre l’homme et la nature confère à Mogarraz un charme intemporel, en faisant un lieu à part où l’histoire, la culture et la nature se rejoignent pour offrir une expérience inoubliable aux visiteurs.

L’isolement naturel de Mogarraz a préservé son architecture civile et militaire dans un état parfait. Cette cité médiévale, construite et repeuplée au XIe siècle par des Français, des Gascons et des Roussillonais, conserve encore les noms de famille d’origine gauloise de ses habitants.

L’architecture civile en pierre de Mogarraz est remarquablement préservée, tout comme ses terrasses agricoles qui s’intègrent harmonieusement à la nature environnante, attirant le regard des visiteurs. Les traditions folkloriques, culturelles et religieuses du village sont également bien conservées, comme en témoignent les linteaux sculptés des portes qui racontent l’histoire du village à travers des épigrammes, reflétant ainsi ses valeurs, ses peurs et ses espoirs.

L’une des caractéristiques les plus frappantes de Mogarraz est la présence de visages peints affichés sur les murs du village. Réalisée par l’artiste de Salamanque Florencio Maillo en 1967, cette installation artistique comprend 388 portraits, chacun représentant un habitant de Mogarraz. Cette initiative artistique unique donne au village une dimension personnelle et culturelle supplémentaire, enrichissant ainsi sa beauté naturelle.

LA ALBERCA Province de Salamanque

La Alberca, premier village rural d’Espagne à être classé monument historique national, est emblématique des villages montagnards. Nichée entre la silhouette imposante de la Peña de Francia, où se dresse le sanctuaire de la Vierge noire, et la Sierra de Gata, elle attire les visiteurs avec ses ruisseaux et son oasis de fraîcheur, particulièrement appréciés après les plaines chaudes de Salamanque.

Ce village pittoresque, imprégné d’histoire depuis l’époque pré-romaine, est une destination prisée, récompensée comme l’une des plus belles villes d’Espagne. Une promenade dans son centre historique révèle l’authenticité de ses rues et de ses maisons, construites il y a plusieurs siècles.

La Plaza Mayor, de forme carrée et bordée d’arcades à colonnes, demeure le cœur de la vie sociale de La Alberca. L’église paroissiale de la Asunción, construite au XVIIIe siècle, est l’édifice sacré le plus remarquable. À l’intérieur, vous trouverez une chaire en granit du XVIe siècle, une splendide croix de procession gothique en cuivre doré, ainsi qu’une représentation du Cristo del Sudor attribuée à Juan de Juni.

La culture de La Alberca est profondément liée à l’élevage, à l’agriculture et au textile, dont témoignent les célèbres usines à tisser de la région.

La renommée de l’industrie charcutière, en particulier dans le cas du porc ibérique, perdure également, offrant une variété de produits qui font partie de la gastronomie typique du village.

Ces traditions ajoutent une dimension festive et communautaire à la célébration de la Fête Dieu à La Alberca.

 

La procession, avec le prêtre portant l’Eucharistie sous un dais, est un moment solennel et sacré, magnifié par la richesse des décorations dans les rues et les places. Les tapis de pétales de roses créent une ambiance particulièrement belle et symbolique, tandis que les chants et les fanfares accompagnent le cortège.

 

Après la procession, l’installation du dais devant l’église et les offrandes qui suivent, selon un ordre traditionnel, créent un lien fort entre les habitants et leur foi. La participation de différents groupes de la communauté, des futurs mariés aux personnes âgées, reflète la diversité et l’unité de la population dans la célébration de cette fête religieuse importante.

VIDEOS SUR Salamanque et La Castille & Léon

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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE

CASA DO OLMO – SALAMANQUE- ESPAGNE

La Casa Olmo y la Casa Fresno sont deux maisons de vacances situées à Almenara de Tormes, à environ 17 kilomètres de Salamanque, en Espagne. Ces hébergements offrent un cadre paisible à la campagne, idéal pour se détendre tout en restant proche de la ville historique de Salamanque.

La Casa Olmo est un appartement accueillant de 96 mètres carrés, comprenant une cuisine entièrement équipée, deux chambres, deux salles de bains et un vaste salon-salle à manger. Elle donne accès à un patio tranquille partagé, agrémenté d’une ancienne fontaine, ainsi qu’à un jardin privé de 240 mètres carrés. La Casa Fresno peut accueillir jusqu’à cinq personnes et dispose d’une cuisine, d’un chauffage central avec radiateurs en fonte, de fenêtres en bois, d’une baignoire jacuzzi, d’une télévision et d’une connexion Wi-Fi. Elle offre également un jardin privé accessible directement depuis la maison.

Les deux maisons partagent des installations communes, notamment une piscine extérieure entourée d’un jardin avec chaises longues et parasols, idéale pour les mois d’été. En hiver, une cheminée est disponible pour créer une ambiance chaleureuse. Les hébergements sont équipés du Wi-Fi, bien que la connectivité puisse être limitée dans certaines zones.

Les chambres sont dotées de salles de bains privatives, offrant intimité et confort aux invités. Les maisons sont conçues pour être chaleureuses en hiver et fraîches en été, garantissant un séjour agréable quelle que soit la saison.

Pour les amateurs d’activités de plein air, la région propose diverses options telles que le golf au club de Zarapicos, situé à seulement 10 minutes en voiture, des randonnées, du cyclisme, du canoë-kayak et des visites culturelles de villages castillans typiques. De plus, le Portugal est accessible en environ une heure de route. 

En résumé, la Casa Olmo y la Casa Fresno constituent un choix d’hébergement confortable et bien équipé pour ceux qui souhaitent profiter de la tranquillité de la campagne espagnole tout en étant à proximité de la richesse culturelle de Salamanque

LIEN VERS L’ANNONCE

LA GASTRONOMIE

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LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

Carrilleras al Oporto – Joues de porc au vin de Porto

Les **joues de porc**, ou **carilleras de cerdo**, sont l’une des viandes les plus tendres et savoureuses qu’on puisse déguster, et c’est dans leur préparation mijotée que l’on en tire toute la quintessence. Cette coupe de viande, souvent négligée, révèle tout son potentiel une fois cuite lentement, permettant à la viande de devenir si tendre qu’elle se défait aisément à la fourchette, sans besoin de couteau. Au **Restaurant Las Cadenas à Ledesma**, cette préparation est une véritable merveille culinaire. Les joues de porc mijotées dans une sauce riche et savoureuse se transforment en un plat fondant, où la viande se marie parfaitement avec les arômes du bouillon.

Ce plat gagne énormément grâce à l’utilisation d’ingrédients de qualité. Le **vin de Porto**, célèbre pour sa richesse et son caractère sucré, joue ici un rôle essentiel dans la préparation de la sauce. Son goût légèrement sucré, apporté par l’ajout d’eau-de-vie avant la fin de la fermentation, se marie parfaitement avec la viande de porc. L’alcool contenu dans le vin s’évapore complètement au cours de la cuisson, permettant de conserver la saveur douce et pleine du vin sans aucune trace d’alcool, ce qui rend le plat accessible à tous. Si le vin de Porto est privilégié dans cette région proche du Portugal, d’autres variantes de vin rouge peuvent être utilisées dans le reste de l’Espagne pour préparer cette même recette.

Dans ce restaurant, chaque plat est une invitation à savourer des ingrédients de qualité et des recettes soignées. L’**entrecôte de 400g**, cuite à la perfection, est un incontournable pour les amateurs de viande. Elle est accompagnée de garnitures simples mais délicieuses, qui laissent toute la place au goût de la viande. Le **tataki de thon rouge**, quant à lui, offre une expérience toute différente : frais, savoureux, avec des touches d’épices qui soulignent la délicatesse du thon, il est un véritable régal pour les papilles.

Mais c’est donc les **joues de porc mijotées** qui volent la vedette, un plat qui met en valeur la richesse des produits locaux et la passion des chefs pour leur cuisine. Ce genre de recette fait partie de ces plats qui réchauffent l’âme et qui, même s’ils sont simples dans leur préparation, révèlent toute la profondeur des saveurs grâce à un long processus de cuisson et des ingrédients de premier choix. Une véritable expérience culinaire à ne pas manquer.

La charcuterie et le jambon de Guijuelo et de Ledrada (province de Salamanque),

La **charcuterie** espagnole est un véritable trésor gastronomique, et la région de la **province de Salamanque**, en particulier, est un des berceaux de produits dérivés du porc d’une qualité exceptionnelle. Des **jambons de Guijuelo** et **Ledrada**, aux **boudins de Burgos**, en passant par le ** »farinato » de Ciudad Rodrigo** et les saucisses typiques de **Zaratán** (Valladolid) et de **Villarcayo** (Burgos), cette diversité témoigne de l’importance du porc dans la cuisine traditionnelle espagnole. Ces produits sont bien plus que de simples mets : ils racontent l’histoire et les coutumes de toute une région, où l’élevage du porc ibérique est une tradition séculaire.

Le **Jamon Iberico**, particulièrement, incarne l’excellence de la charcuterie espagnole. Provenant de porcs ibériques élevés dans les montagnes, il est salé, séché et affiné pendant de longs mois, parfois des années, ce qui lui confère une richesse de saveurs incomparable. Ce jambon, en particulier le **Jamon Iberico de Bellota**, est réputé pour sa texture fondante et ses arômes de noisettes, dus à l’alimentation des porcs qui consomment des glands dans les forêts de chênes. C’est un produit haut de gamme qui mérite d’être savouré dans toute sa simplicité.

Au **restaurant Luna de Salamanque**, ce jambon d’exception est souvent accompagné de **melon**, un mariage parfait entre la douceur du fruit et la richesse du jambon, qui réveille les papilles grâce à un contraste subtil. Une autre recette populaire est le **Jamon Iberico avec escalope de poulet**, où le jambon est cuit, apportant une touche fondante et savoureuse qui sublime la viande. Mais l’option qui attire souvent les curieux est celle des **œufs au plat** servis avec des tranches de jambon, une recette simple mais irrésistible, où le goût intense du jambon rehausse le caractère des œufs.

Ces plats simples mais emblématiques sont essentiels pour comprendre l’importance du **Jamon Iberico** dans la culture gastronomique espagnole. La qualité de ce jambon, souvent considéré comme un produit de luxe, transforme ces recettes en véritables incontournables, permettant aux visiteurs de savourer l’essence de la cuisine ibérique. Ainsi, goûter à ces plats, à base de jambon d’exception, c’est découvrir la richesse de la région et la passion des Espagnols pour leur patrimoine culinaire. C’est une expérience gastronomique à ne pas manquer lors de toute visite à Salamanque ou dans ses environs.

RESTAURANT IBERICOS DONA CONSUELA LA LABERCA ESPAGNE

Lors de notre séjour à **La Alberca**, nous avons eu la chance de découvrir un restaurant absolument charmant : **Ibericos Doña Consuelo**. Situé sur la magnifique **Plaza Mayor**, ce restaurant nous a immédiatement séduits par son emplacement idéal, offrant une vue imprenable sur la place principale du village. Le cadre est vraiment agréable, avec une terrasse ensoleillée et un **balcon** parfait pour profiter de l’atmosphère pittoresque de ce charmant village.

L’accueil a été très chaleureux, et le service impeccable. Dès que nous avons pris place, nous avons été impressionnés par la qualité des plats proposés. Le **secreto ibérico** est un véritable délice, avec sa viande tendre, savoureuse et parfaitement cuite. C’est un plat typique qui met en avant le meilleur de la viande de porc ibérique, et on peut dire qu’ils le maîtrisent à la perfection ici. En plus, nous avons aussi goûté des **palourdes fraîches**, une spécialité méditerranéenne qui ne nous a pas déçus. La fraîcheur des produits et la subtilité des saveurs nous ont vraiment impressionnés.

Nous avons pris le temps de profiter de la vue depuis le balcon, et c’était un vrai bonheur de pouvoir déguster ces mets tout en observant la vie sur la place. L’atmosphère du restaurant est à la fois intime et conviviale, ce qui le rend encore plus agréable. L’ensemble de l’expérience a été sublimée par la gentillesse et le professionnalisme du personnel, qui a su rendre notre repas encore plus agréable.

Bien que le restaurant soit actuellement **fermé**, nous ne manquerons pas d’y revenir lors de notre prochain passage à **La Alberca**. Il reste sans aucun doute une adresse à recommander vivement pour ceux qui cherchent à découvrir une cuisine authentique et savoureuse dans un cadre idyllique. Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à vous y arrêter, vous ne serez pas déçus !

Pour plus de renseignements, vous pouvez les contacter au **+34 923 05 25 57**.

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