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Labé et sa région Fouta Djalon GUINEE *

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Nous quittons Kédougou pour rejoindre Ségou, le poste frontalier sénégalais. Les formalités administratives sont rapidement expédiées : à peine 20 minutes pour nous six et la validation de nos carnets de passage, un véritable record, le tout dans une ambiance très sympathique.

Depuis Ségou, nous empruntons l’embranchement de gauche, la même piste que nous avions utilisée pour aller rendre visite à nos amis chimpanzés. À droite, cette route nous avait précédemment conduits à Dindefelo.

De Kédougou à Mali

ITINERAIRE

De Ségou à Gadalougué frontière Guinéenne

La piste reliant Kédougou à Mali est une véritable aventure pour les amateurs de conduite tout-terrain. Cette route fascinante traverse des paysages variés entre le Sénégal et la Guinée, offrant une expérience inoubliable. Cependant, elle présente de véritables défis pour les conducteurs et les véhicules.

Si vous êtes prêt à relever ces défis, vous serez récompensé par des vues spectaculaires et des panoramas à couper le souffle. Nous empruntons cette petite et étroite route de montagne, parsemée de nombreuses marches, de passages difficiles, d’escaliers naturels et de sections caillouteuses. Pour ajouter du piquant, nous avons même dû faire marche arrière dans ce décor infernal pour laisser passer deux camions en sens inverse. Frissons garantis!

Pour affronter ce terrain exigeant, il est fortement recommandé d’utiliser un bon véhicule tout-terrain équipé de pneus adaptés et suffisamment relevé.

Après cette section particulièrement éprouvante, nous arrivons sur un plateau avec une piste défoncée qui nous mène au poste frontalier guinéen à Gadalougué.

Nous garons nos véhicules et commençons nos démarches administratives. Nous présentons les visas que nous avions obtenus en ligne avant notre départ. À ce sujet, rappelons qu’il est indispensable d’adjoindre à votre demande le maximum de documents. Un premier essai est resté sans réponse (mais le paiement a bien été pris en compte), probablement parce que nous n’avions pas joint suffisamment de documents (pourtant pas obligatoires) comme le certificat de vaccination COVID, les justificatifs de revenus ou encore une copie de notre CPD.

En tout état de cause, notre seconde demande, cette fois bien complétée, nous a permis d’obtenir le visa en 24 heures. N’oubliez pas de l’imprimer (en deux exemplaires) car un exemplaire est exigible à la frontière et conservé.

Nous voici donc dorénavant arrivés en Guinée. Nous reprenons la piste en direction de Mali que nous atteindrons au total en trois heures.

De la frontière guinéenne à Mali

Nous quittons le poste de douane après une fouille sommaire du véhicule. Deux pistes s’offrent à nous. Celle de gauche, selon Alpha, permet de contourner plus rapidement la montagne et de rejoindre Mali, avec l’avantage d’arriver à proximité de l’observatoire de la Dame de Mali. L’autre, que nous avions prévu de prendre, contourne par l’ouest. C’est une piste plus longue mais, selon les autorités guinéennes sur place, en bien meilleur état. Ils nous préviennent des difficultés liées aux pentes parfois très ardues. Nous craignons pour Tchucky et préférons rester sur notre itinéraire initial.

Nous traversons quelques villages qui ressemblent fortement à ceux observés au Sénégal oriental, dans un environnement de savane et de latérite rouge, avec en toile de fond les superbes montagnes guinéennes qui annoncent le Fouta Djalon.

Au fur et à mesure, la végétation devient plus luxuriante, d’un vert qui témoigne de la présence plus régulière de pluies dans la région. Quelques flaques stagnantes en témoignent, tout comme les ornières immenses qui émaillent parfois la piste. Nous ne croisons que peu d’espèces animales : vaches, chèvres et moutons sont maîtres ici et occupent les pistes. Dans les arbres, nous découvrons néanmoins pour la première fois un busautour des sauterelles : on le trouve dans les buissons épineux de la zone aride et même dans les broussailles semi-désertiques.

À l’approche de la montagne, la piste devient plus difficile. Très caillouteuse et pierreuse, elle nécessite souvent de descendre du véhicule pour analyser le terrain et repérer les points de passage les moins compliqués.

Nous profitons de l’ombre d’un arbre pour une pause déjeuner réparatrice.

Ville de Mali

ITINERAIRE

C’est donc finalement assez tôt par rapport à nos prévisions que nous arrivons à Mali. Et c’est heureux. Nous avions réservé à l’auberge Indigo il y a quelques semaines deux nuits ainsiq ue nos repas du soir. Hier soir, comme convenu nous avions confirmé notre arrivée. Mais le gérant ne peut finalement pas nous recevoir car il entreprend des trvaux… L’absence d’autres infrastructures ne seraient ce que basique nous oblige donc à pousser jsuqu’ç Labé, avec deux jours d’avance et il nous reste pas moins de 4 heures de route….

Mais cela n’atteint pas notre moral et notre envie de découvir cette région du nord de la Guinée, un lieu chargé d’histoire, perché à 1 401 mètres d’altitude. Les températures y sont parmi les plus froides du pays, variant de 5 °C en décembre à 28 °C en mars. On raconte même qu’en 1951, il aurait neigé, bien que cette information soit difficile à vérifier.

La ville de Mali se niche au cœur du massif du mont Loura, culminant à 1 515 mètres, ce qui en fait la ville la plus haute du Fouta.

En Afrique, les légendes se mêlent souvent à l’histoire des lieux, créant des récits fascinants. Dans la vallée de la Tantou, une histoire raconte l’existence d’une case qui renfermait les biens des défunts sans héritiers légaux. Un jour, un homme interrogé sur sa destination déclara en langue arabe : « Je vais visiter Baitoul-Mali », signifiant « la case de tous les biens ». Ce nom, Baitoul-Mali, fut adopté pour désigner la contrée.

Nous proifitons de notre arrivée à Mali pour prendre des cartes SIM chez Orange. Il faut compter 10000 GNF  pour une carte incluant 5000 GNF de crédit Orange Money. Ensuite pour 185000 GNF vous pouvez obtenir 18 G0 pour 1 mois, ou encore pour 110000 GNF 9.5 Go. La procédure est relativement rapide et cela nous permet de poursuivre nos visites en toute quiétude.

Avant de reprendre la route nous partons découvrir le mont loura et surtout la Dame de Mali…

La Dame de Mali et le Mont Loura

A 1 km avant le village de Dongo-Loura, un sentier part sur la gauche vers le sommet du mont Loura (1 km). Dépassez l’antenne, et vous arriverez sur de grandes dalles de roches nues qui marquent le sommet de la Guinée. La vue y est superbe.

La Dame de Mali, surnom donné au mont Loura, se dresse majestueusement à 1 515 mètres d’altitude, en tant que point culminant du massif du Fouta-Djalon en Guinée.

Labé

ITINERAIRE

Avant de visiter la région, profitons de notre proximité du centre ville pour visiter Labé.

Labé, une ville au riche passé, est fondée après l’occupation peule du Fouta par le marabout Karamoko Alpha. Autrefois chef-lieu de la province du même nom, elle faisait partie des neuf provinces du Fouta théocratique. Par sa taille et son importance, elle est devenue un centre d’échanges crucial, ouvert vers les marchés nationaux et sous-régionaux des pays voisins : Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, et au-delà.

Capitale régionale, Labé possède toutes les caractéristiques d’une grande ville du Fouta. Elle abrite une branche de l’université de Conakry et est un carrefour commercial majeur. Son marché célèbre, Kouroula, est le deuxième plus grand du pays, après celui de Madina dans la capitale. C’est donc là que nous nous dirigeons ce matin.

Très compliqué de garer nos véhicules à proximité. Et vu le nombre de taxi-motos, nous regrettons finalement de ne pas avoir tenté l’expérience !

Le Grand Marché de Kouroula Un Voyage au Cœur de la Vie Locale

Le Grand Marché de Kouroula à Labé est un lieu incontournable pour quiconque souhaite s’immerger dans la culture et la vie quotidienne de cette région du Fouta-Djalon. Ce marché vibrant et animé est le poumon économique de la ville et un carrefour où se rencontrent les habitants, les commerçants et les visiteurs.

Dès l’aube, le marché de Kouroula s’éveille avec l’activité frénétique des commerçants installant leurs étals et des clients en quête de bonnes affaires. Les allées étroites se remplissent rapidement de couleurs, d’odeurs et de bruits, créant une atmosphère électrique et chaleureuse.

Les étals débordent de produits locaux : fruits et légumes frais (Mangues, oranges, bananes, tomates, oignons, piments, et autres produits de saison), épices aromatiques (Gingembre, poivre, coriandre, et autres épices locales qui ajoutent une touche authentique à la cuisine guinéenne), tissus colorés (Le « bazin », tissu richement teinté et très prisé pour les tenues traditionnelles, robes, pagnes, chemises et autres vêtements fabriqués localement.)., artisanat traditionnel (Sculptures, instruments de musique, ustensiles de cuisine) , quincaillerie et bien plus encore.

Côté alimentaire nous y redécouvrouns le Soumbala, la moutarde africaine présente sur presque chaqué étal, ou encore les noix de cola si prisées pour leurs vertus énergétiques

Nous en profitons d’ailleurs pour compléter nos équipement ; Enzo et Adèle à la recherche d’un petit ventilateur USB de voiture, de cadenas, sangles mais aussi pinces à linge. Le pratique qu auotidien. Pour notre part, nous avons retrouvé des assiettes en métal ainsi que des gobelets qui viendront remplacer la casse liée aux routes dégradées, mais aussi du silicone noir qui viendra remplacer les joints de la galerie qui ont tendance à partir. ET comme les orages sont annoncés avec le début de la saison des pluies….

L’effervescence des échanges et des négociations, le rire des enfants et les salutations chaleureuses des commerçants contribuent aussi à l’ambiance unique du marché. L’un des aspects qui nous a le plus étonné c’est cete capacité des femmes à porter leur achalandise sur leur tête parfois sur des hauteurs impressionnantes, y compris parfois des poulets vivants !

Le Grand Marché de Kouroula à Labé est bien plus qu’un simple lieu de commerce. C’est un véritable centre de vie sociale et culturelle où se rencontrent les traditions et la modernité. Une visite à ce marché offre une occasion unique de découvrir l’âme du Fouta-Djalon à travers ses produits, ses saveurs et ses habitants. Que vous soyez un voyageur curieux, un amateur de cuisine ou un passionné de culture, le marché de Kouroula vous promet une expérience inoubliable.

Les Chutes de Salaa

ITINERAIRE

Nous nous aventurons ce matin vers les majestueuses chutes de Salaa, un trésor caché au cœur du Fouta Djalon. Nous quittons Labé par la N5, en direction de Markala. La route est en très bon état, avec de très rares ornières. Après 12 km, nous bifurquons à gauche sur une piste en latérite en direction de Dahyebe, Niogou et Lombe.

Les Echelles de Lélouma

ITINERAIRE

Aujourd’hui, nous nous aventurons vers les échelles de Djinkan, un défi vertical au cœur du Fouta Djalon. Ce site est une merveille reconnue au-delà des frontières guinéennes pour son caractère unique et prisé par les amoureux de la nature à Lélouma.

VOIR 20240502 HTW – RANDONNEES DU FOUTA DJALON.docx

PITA 

Pita, une ville fondée sous l’administration coloniale en 1905, se présente modestement devant nous. Située entre Labé et Dalaba, elle est surtout un passage obligé vers des sites naturels exceptionnels comme les chutes de Kinkon. Bien que Pita puisse sembler dépourvue de charme à première vue, elle cache des trésors naturels et culturels à découvrir, tels que les chutes de Kambadaga, les falaises majestueuses de Doucky, et bien sûr, les chutes de Kinkon.

À notre arrivée, nous nous dirigeons vers le marché. Le marché hebdomadaire de Pita en Guinée est une expérience vibrante et inoubliable.

Chaque jeudi, la petite ville de Pita se transforme en un véritable spectacle de couleurs, de sons et d’odeurs. Contrairement au marché de Labé, qui ressemble aux souks marocains avec son dédale de sentes et son marché couvert typique, Pita étale son marché dans les rues, sur les bas-côtés et sur l’herbe, partout où une place est disponible.  Les marchands venus de toutes les régions environnantes installent leurs étals dans les rues, sur les bas-côtés, sur l’herbe, et partout où une place est disponible, créant une ambiance animée et dynamique.

Dès l’aube, les routes menant au marché sont envahies par une multitude de personnes et de véhicules chargés de marchandises. L’effervescence est palpable alors que les commerçants s’activent pour présenter leurs produits. La diversité des marchandises est impressionnante : on y trouve une profusion de fruits et légumes frais comme les mangues, les avocats, et les oignons, mais aussi des épices, des tissus colorés, des articles ménagers, et des objets d’artisanat local.

e marché de Pita est particulièrement renommé pour ses produits agricoles. La « Belle de Guinée », une variété de pomme de terre cultivée à Timbi Madina, attire de nombreux acheteurs. L’artisanat du tissage traditionnel du coton est également mis en avant, avec des étoffes et des vêtements fabriqués selon des techniques ancestrales.

Le marché hebdomadaire est non seulement un lieu de commerce, mais aussi un espace de rencontres et d’échanges. Les habitants se rassemblent pour discuter des nouvelles locales, partager des repas et des boissons, et renforcer les liens communautaires. L’atmosphère est à la fois bruyante et chaleureuse, avec des rires, des appels et des négociations qui résonnent partout.

En explorant le marché, nous sommes plongés dans une véritable mosaïque culturelle et sensorielle. Les étals débordants de produits frais, les étoffes aux motifs éclatants, les senteurs épicées et les sons de la vie quotidienne se combinent pour créer une expérience unique et authentique. Le marché hebdomadaire de Pita est un reflet vivant de la richesse culturelle et de la vitalité de la région, offrant un aperçu authentique de la vie quotidienne en Guinée.

En flânant parmi les étals, nous avons été captivés par l’hospitalité des commerçants et des habitants, toujours prêts à engager la conversation et à partager des histoires. Chaque coin du marché révélait une nouvelle découverte : des stands de produits artisanaux finement travaillés, des épices exotiques aux arômes envoûtants, et des étalages de fruits et légumes colorés, gages de la fertilité de cette région.

Les produits locaux, comme la célèbre « Belle de Guinée », témoignent de l’ingéniosité et du savoir-faire des agriculteurs de Timbi Madina. Les tissus tissés à la main illustrent l’importance de l’artisanat et des traditions dans la culture guinéenne. Chaque pièce de coton tissé raconte une histoire, chaque motif est un symbole, et chaque couleur a une signification.

Le grand barrage hydroélectrique de Kinkon, construit par des ingénieurs chinois sous la Ire République, alimente en électricité les villes avoisinantes, une prouesse technologique au cœur de la nature sauvage. Nous nous dirigeons maintenant vers ce barrage pour admirer les superbes chutes de Kinkon. Ces chutes, nichées dans un cadre naturel spectaculaire, sont une véritable merveille à explorer, ajoutant une dimension extraordinaire à notre visite de Pita.

Les chutes de Kinkon

ITINERAIRE

Nous quittons Pita en direction de Labé. A 1 km à la sortie de la ville sur la gauche nous empruntons la piste indiquée pour Timbi Madina et Kinkon. Au prochain embranchement, quelques kilomètres plus loin, nous prenons à gauche en direction de Kinkon et Kambadaga. Un barrage de l’armée se trouve à environ 8 km

Les chutes de Kantabaga

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Pour nos prochaines nuits, nous décidons de nous rapprocher de Pita afin de faciliter nos excursions à Kambadaga, Ainguel, et Douky. Cela nous évite une heure de route nationale, certes macadamisée, mais comportant de nombreuses ornières et quelques déviations dues à un accident de poids lourds, nous permettant ainsi de gagner un temps précieux.

Le Pont de pierre de AïNguel

ITINERAIRE

Nous quittons Chez sister’s finalement plus tôt que prévu. Les conditions offertes par le logement ne nous conviennent pas (voir article en bas de page) et nous résignons  à rejoindre de manière anticipée Boffa et la Guinée maritime

En chemin, nous ne manquons pour autant pas la visite de Ainguel et son fameux pont de pierre appelé ausssi pont de Dieu.

TELIMELE

Depuis Aïnguel, nous rejoignons la N22, parcourant 110 kilomètres de pistes en un peu plus de 2h30. La piste est en bon état, une agréable surprise. Nous faisons une halte au bord de la route, près d’un village traditionnel de montagne.

Les paysages sont extraordinaires. À perte de vue, des forêts denses, à peine traversées par quelques rares pistes de latérite rouge. Le temps menace, l’orage approche, et nous espérons rejoindre Télimélé rapidement. Au bord de la route, quelques cavités, certaines habitées, taillées dans le marbre rose, attirent notre regard. Puis nous arrivons en vue de Télimélé.

ITINERAIRE

L’histoire de Télimélé, étroitement liée aux contreforts occidentaux du Fouta Djallon entre Pita et Boké, remonte à plusieurs décennies. En 1959, ce n’était qu’un modeste village, mais dès 1967, il est devenu chef-lieu de préfecture, abritant alors environ 12 000 habitants. En 2020, la population est estimée à près de 340 000 habitants, selon les données extrapolées du recensement, indiquant une croissance démographique soutenue.

Cependant, les infrastructures ne suivent pas cette croissance. Quelques bouts de route goudronnée laissent espérer que les pistes sont terminées, mais ce sera de courte durée.

Le seul hôtel de la ville, Le Petit Palais, ne répond pas à nos attentes minimales. Pas d’eau chaude, mais surtout, l’odeur et les traces d’humidité et d’insalubrité nous convainquent qu’il nous faut continuer jusqu’à Fria. Google Maps nous indique un temps de route raisonnable, nous repartons donc !

Mais l’enchantement est de courte durée. Dès la sortie de la ville, la piste est en bien pire état que celle qui nous a amenés ici. À nouveau, « Highway to Hell » résonne dans l’habitacle, à juste titre. Les pierres à franchir, les ravinements profonds, les flaques immenses se succèdent, avec en toile de fond le grondement de l’orage, les éclairs qui s’approchent inexorablement, et la pluie battante…

Un moment, un choix s’impose : devant nous, un pont fait de troncs d’arbres et de planches ne nous paraît pas rassurant. L’autre option : traverser le fleuve à gué. Nous interrogeons les villageois. Le pont est solide, mais il faut manœuvrer avec prudence car, avec la pluie, les rondins sont glissants. Quant au passage à gué, c’est l’option généralement retenue ; la profondeur n’est pas importante et le débit assez faible. Banco !

Non sans un frisson d’inquiétude, nous passons à gué les deux véhicules, avec succès !

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Labé et de ses environs

j 684 DE SEGOU FRONTIERE SENEGALAISE A GADALOUGUE FRONTIERE GUINEENNE

j 684 de GADALOUGUE FRONTIERE GUINEENNE à MALI GUINEE

j 684 MALI et la DAME DE MALI GUINEE

j 685 LE GRAND MARCHE KOUROULA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 686 LE MARCHE HEBDOMADAIRE DE PITA FOUTA DJALON GUINEE

J686 LES CHUTES DE KINKON

j 687 LE CHUTES DE SALAA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 688 LES ECHELLES DE LELOUMA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 690 LES CHUTES DE KAMBADAGA ET LE PONT DE LIANE PITA FOUTA DJALON GUINEE

J 691 AINGUEL , le village, le Pont de pierre et la cascade sur le Konkouré PITA FOUTA DJALON GUINEE

J 691 LES PISTES DE AINGUEL A FRIA VIA TELIMELE FOUTA DJALON GUINEE

VIDEOS sur Labé et ses environs

AUTRES ARTICLES SUR LA GUINEE A DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer en Guinée.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DE LA GUINEE

La Cuisine Guinéenne

Toutes les informations, par région sur la gastronomie sénégalaise en suivant ce lien : La Cuisine Guinéenne

LES POMMES DE TERRE DE PITA

LES NOIX DE COLA

LE COROSSOL

LE SOUMBALA

RESTAURANT MKS LABE

Le Restaurant MKS à Labé est une destination prisée par les habitants et les visiteurs pour son ambiance élégante, la propreté de la salle de restaurant et sa cuisine variée. Offrant un mélange de plats locaux et internationaux, le Restaurant MKS est l’endroit idéal pour ceux qui cherchent à déguster des repas savoureux dans un cadre sain.

Le Restaurant MKS se distingue par son décor moderne et sophistiqué. À l’intérieur, les clients peuvent apprécier une atmosphère élégante avec un éclairage doux, des tables bien dressées et des éléments de design contemporains.

Le menu du Restaurant MKS est un mélange éclectique de cuisines, mettant en vedette des plats guinéens traditionnels et des spécialités internationales. Nous y trouvons des plats du jour traditionnels à base de riz gras (au poisson sauce diaga, à la viande sauce oignon, au poulet condiments de légume), de riz sauce feuille (à la patate, au manioc), ou encore de riz sauce tomate au poulet, à la viande et bien sûr le yassa.

Mais le restaurant propose également du fast-food comme des wings, des chicken MKS, des burgers, des shawarmas et des tacos.

Pour ceux qui préfèrent des plats chauds, le menu comprend de l’entrecôte, de la côte de bœuf (excellente cuisinée saignante), du filet de bœuf ou de l’émincé de bœuf à la crème, des brochettes, du poulet, des cordons bleus et même du poisson capitaine au four ou grillé.

Pour être complet, ajoutons une sélection de pizzas dont la MKS avec sauce tomate, viande hachée, poulet, fromage, oignon et poivron.

Le Restaurant MKS propose également une large sélection de boissons pour accompagner vos repas.

Le personnel du Restaurant MKS manque toutefois de professionnalisme, oubliant parfois les choix d’accompagnements et même la commande du hamburger de Bastien. L’organisation globale est défaillante : les délais, qu’il s’agisse de la livraison à domicile ou du service sur place, sont beaucoup trop imprévisibles. Bien qu’ils s’excusent à plusieurs reprises pour leurs erreurs, cela ne suffit pas. Il leur faut revoir complètement leur organisation, de la commande jusqu’à la facturation.

Les serveurs doivent être parfaitement informés des disponibilités du menu pour éviter les erreurs dès le début du processus. Il est crucial d’assurer un transfert d’information fluide et précis entre les serveurs et le cuisinier afin d’éviter les erreurs de commande. De plus, le délai de préparation devrait être anticipé pour répondre aux besoins de manière plus efficace. Finalement, la facturation doit être effectuée de manière rigoureuse pour garantir une expérience client sans accroc. Revoir ces aspects organisationnels est essentiel pour améliorer la qualité du service et la satisfaction des clients.

LES LOGEMENTS à Labé et en virons

 AUBERGE INDIGO MALI

Quelle déception et manque de sérieux !
Nous avions réservé trois chambres à l’auberge ainsi que le repas du soir depuis plus d’un mois. Selon les instructions du gérant, M. Diallo, nous devions reconfirmer notre réservation la veille afin qu’il puisse s’organiser pour les repas, ce que nous avons fait.
Cependant, n’ayant pas reçu de réponse, nous décidons de téléphoner à l’établissement. Après plusieurs essais infructueux, nous parvenons enfin à les contacter. À notre grande surprise, nous apprenons que notre réservation ne peut pas être honorée car ils ont décidé de commencer des travaux !
Cette annulation de dernière minute nous oblige à modifier nos plans et à poursuivre notre route jusqu’à Labé, ajoutant trois heures de pistes supplémentaires à notre voyage. Cette situation inattendue et désagréable nous cause un grand désarroi et nous fait perdre un temps précieux.
Réflexions et conseils pour les voyageurs
Réservations et confirmations :

Toujours confirmer vos réservations plusieurs jours à l’avance et non la veille, surtout dans des régions où la communication peut être difficile.
Ayez des alternatives en tête pour éviter de vous retrouver sans solution en cas d’annulation.
Gestion des imprévus :

Préparez-vous mentalement et logistiquement à des changements de dernière minute, surtout dans des zones rurales ou éloignées.
Emportez des provisions supplémentaires et assurez-vous que votre véhicule est en bon état pour les trajets imprévus.
Communication avec les établissements :

Privilégiez les contacts par plusieurs moyens (téléphone, email, réseaux sociaux) pour maximiser vos chances de joindre quelqu’un.
Demandez une confirmation écrite de votre réservation et des services inclus pour éviter les malentendus.
Conclusion
Malgré les défis et la déception rencontrés avec l’Auberge Indigo Mali, nous continuons notre voyage, résolus à ne pas laisser cet incident gâcher notre aventure. Nous espérons que cette expérience servira de leçon et de guide pour d’autres voyageurs afin qu’ils puissent éviter les mêmes désagréments.

RESIDENCE JAFFAL Une Alternative Confortable

Après notre déception avec l’Auberge Indigo Mali, nous avons trouvé refuge à la Résidence Jaffal à Labé. Ce fut un changement de plan de dernière minute, mais la Résidence Jaffal s’est avérée être une agréable surprise, offrant le confort et le service que nous recherchions.
À notre arrivée, nous avons été chaleureusement accueillis par le personnel de la résidence. Ils ont rapidement compris notre situation et ont fait de leur mieux pour nous installer confortablement. Le professionnalisme et la réactivité du personnel ont été remarquables, surtout après notre mésaventure précédente.

Les chambres sont spacieuses, propres et bien équipées. Chaque chambre dispose de toutes les commodités nécessaires pour un séjour agréable : lits confortables, salle de bain privée avec eua chaude et pression, YV chanes françaises, climatisation et ventilateur et Wi-Fi. La décoration, bien que simple, est de bon goût et crée une ambiance apaisante.

Il n’y a pas de restaurant sur place mais de nombreuses possibilités de livraison gratuite sont proposées.
Située au cœur de Labé, la Résidence Jaffal est idéalement placée pour explorer la ville et ses environs. De plus, les principales attractions et commodités de la ville sont facilement accessibles.

Prix 450000 FNG la nuit, sans petit déjeuner

Notre expérience à a Résidence Jaffal est donc très positive. Les chambres sont rès propres et refaites chaque jour.
La veille de notre départ, nous avons même eu l’honneur de déguster des spécialités locales
Pour accompagner le riz, une sauce feuille bissap : La sauce feuille bissap est une spécialité guinéenne préparée à partir de feuilles d’hibiscus, également connues sous le nom de bissap. Cette sauce est à la fois savoureuse et nutritive, et elle est souvent servie avec du riz ou du fonio. La sauce feuille bissap est un plat délicieux et nourrissant, parfait pour un repas convivial. Sa préparation peut varier selon les régions et les préférences familiales, mais les éléments de base restent les mêmes : des feuilles de bissap, des protéines, et une sauce savoureuse à base de tomates et d’arachides
La sauce aubergine, originaire de Guinée, est une délicieuse préparation qui combine des aubergines, des poissons écaillés et des tomates fraîches. Souvent servie avec du riz ou d’autres accompagnements, elle est à la fois savoureuse et nutritive.
Le tout accompagné bien sûr d’huile de palme !
Départ le lendemain avec photo de groupe avec le personnel. Nous remercions tout particulièrement Michel un employé très efficace et sympathique à qui nous souhaitons pleine réussite !

CHEZ SISTER’S PITA

Chez Sister’s est une charmante auberge située à Pita, en Guinée, offrant un cadre confortable et convivial pour les voyageurs. L’auberge occupe une superficie impressionnante avec des bungalows disposés harmonieusement au cœur d’un jardin où poussent de nombreux manguiers, ajoutant une touche de verdure et de sérénité à l’ensemble.

L’hébergement comprend 10 chambres ventilées, disponibles au prix de 300 000 francs guinéens (FG), petit-déjeuner inclus. Les chambres sont spacieuses, chacune équipée d’un petit balcon rafraîchissant et d’une entrée privée, offrant ainsi une certaine intimité. Elles sont disposées de part et d’autre d’une grande cour verdoyante, créant une atmosphère paisible et relaxante. En cas de coupure de courant, des panneaux solaires sont censés assurer un minimum d’électricité, garantissant ainsi un confort continu aux clients. Malheureusement, malgré les garanties offertes par notre hôte lors de notre arrivée, nous avons dû regretter que le courant ait été coupé toute la nuit. L’inconfort est total : non seulement les températures de nuit sont élevées, mais l’absence de moustiquaire implique aussi le désagrément des moustiques.

Les lits, par ailleurs, sont raides et nous avons aussi regretté l’absence d’eau chaude dans deux des trois chambres. Cela nuit gravement à la qualité globale et justifie que nous quittions les lieux en ne payant que partiellement les nuitées.

L’hôtel dispose également d’un restaurant et d’un bar de style américain, situés à l’écart des chambres pour préserver la tranquillité des résidents. Les clients peuvent y déguster des repas ou une bière dans un cadre agréable. Le restaurant propose une variété de spécialités africaines et européennes, avec des prix allant de 50 000 FG à 80 000 FG, offrant ainsi un bon rapport qualité-prix. Cependant, en cette saison, le choix des plats est limité et unique. Reconnaissons que les brochettes de foie accompagnées de frites et d’une salade de chou bien assaisonnée étaient bonnes, tout comme les spaghettis bolognaises du dîner. Regrettons également que les frigos soient éteints, ne permettant pas de profiter de boissons fraîches.

Chez Sister’s est un endroit idéalement situé à Pita mais qui nécessite des améliorations essentielles pour assurer un séjour confortable.

 

LES LIENS

 

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