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Le Fouta Djalon, région la plus prisée de Guinée par les voyageurs, porte avec raison le surnom de « château d’eau » de l’Afrique de l’Ouest, car c’est ici que naissent plusieurs grands fleuves de la région : le Niger, le Sénégal, le Gambie, le Koliba (Rio Curubal).

Ce massif, avec son point culminant atteignant environ 1 515 mètres d’altitude au mont Loura, est le berceau des fleuves majeurs de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que de nombreuses rivières guinéennes. Parmi les vallées profondes et les cascades généreuses, se dessinent des paysages enchanteurs où chaque cours d’eau a sa propre histoire et beauté : Kambadaga, large et majestueuse, Ditinn, haute et sauvage, Kinkon, encaissée et docile, Kounkouré, romantique, et Sala, fréquentée par les babouins et les chimpanzés.

Dans cette région, vous pourrez également admirer la Dame de Mali, les échelles de Lélouma, les tisserands de Pita et leurs tissus indigo, parmi tant d’autres merveilles. Avec ses innombrables sentiers de randonnée, ses paysages uniques, ses pins, ses falaises de granit ou de grès, ses lacs et ses plateaux verdoyants, le Fouta Djalon est un véritable joyau pour les voyageurs en quête de nature.

Ce territoire fut autrefois un lieu de détente prisé par les cadres de l’administration coloniale française, lors de la création de l’Afrique Occidentale Française (AOF) en juin 1895, englobant les actuels Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée, Bénin, Niger et Mauritanie.

La région se distingue par ses savanes arborées, ses forêts ouvertes, ses forêts-galeries et ses vastes plaines traversées par de nombreux cours d’eau. L’érosion millénaire a sculpté de grandes falaises et créé de magnifiques chutes d’eau, ajoutant à la splendeur naturelle du Fouta Djalon.

Les terres fertiles permettent la culture de fonio, de riz, de pommes de terre, d’oignons et d’arachides, ainsi que la production abondante de fruits tels que mangues, agrumes, papayes, avocats, bananes et goyaves, entre autres cultures maraîchères.

Le climat de la région offre une agréable fraîcheur de montagne africaine, avec des températures variant selon les lieux et les saisons, principalement entre la saison sèche et la saison des pluies de juin à octobre.

La Dame et le singe de Mali – Fouta Djalon

À 1 km avant le village de Dongo-Loura, un sentier part sur la gauche vers le sommet du mont Loura. Nous suivons cette piste, longeant l’antenne pour arriver sur de grandes dalles de roches nues qui marquent le sommet de la Guinée. La vue y est superbe.

La Dame de Mali, surnom donné au mont Loura, se dresse majestueusement à 1 515 mètres d’altitude, en tant que point culminant du massif du Fouta-Djalon en Guinée. Sur l’un de ses versants, à 1 500 mètres d’altitude, émerge une fascinante paréidolie, sculptée par l’érosion éolienne, prenant la forme du visage d’une femme. Cette étrange formation rocheuse est connue sous le nom de la Dame de Mali, ou encore « Néné Fouta ». À ses côtés, un peu plus bas, se dresse également le Sage de Mali, une autre curiosité rocheuse découverte il y a quelques années. Cette silhouette façonnée par les caprices du vent et de l’érosion est une véritable icône en Guinée.

ITINERAIRE

Pour l’admirer, nous devons sortir de la ville. Attention, le chemin indiqué par MAPs, un raccourci, n’est pas praticable avec un gros 4×4. Il faut contourner par la route plus large. La piste devient étroite à travers un espace broussailleux qui offre des vues sur la formation rocheuse qui, de cet angle, donne plus l’impression d’une tête de gorille. Nous continuons et arrivons à une fourche. La première à gauche mène au sommet du mont Loura, la suivante directement à l’observatoire, qui permet, en voiture jusqu’au bout, d’observer la Dame de Mali.

Les proportions majestueuses de cette sculpture naturelle et le panorama à couper le souffle qui s’offre aux visiteurs justifient amplement le détour.

L’histoire légendaire de la Dame de Mali ajoute une dimension mystique à ce lieu. On raconte qu’autrefois, dans un village, vivait une jeune fille d’une beauté ensorcelante. À l’âge de se marier, de nombreux prétendants se pressèrent à sa porte. Parmi eux, un jeune marabout, homme respecté de tous, remporta son cœur et ils se jurèrent fidélité éternelle.

Cependant, un autre jeune homme au charme envoûtant parvint à troubler l’esprit de la jeune femme. Déchirée entre son devoir d’épouse et ses sentiments naissants, elle demanda un délai de réflexion. Après de longues nuits de tourment, elle se résolut à céder aux avances du séducteur. Dans la nuit précédant le vendredi saint, elle prépara un repas succulent pour son amant et sollicita la permission de le porter à ses parents. Son mari, conscient de ses intentions, refusa catégoriquement. Dans un ultime acte de désespoir, elle quitta le foyer conjugal tard dans la nuit pour se perdre dans les ténèbres.

Au matin, le marabout, réalisant l’absence de sa femme, partit seul chercher de l’eau pour ses ablutions. Profondément blessé et furieux, il consulta un vieux livre coranique empli de sortilèges, rédigé avec le sang d’un caméléon. Implorant la justice divine, il demanda que le monde entier puisse contempler la pécheresse dénudée dans son déshonneur. Sa prière fut exaucée. Sa femme fut transformée en la Dame de Mali, condamnée à contempler éternellement les plaines environnantes avec tristesse, en punition de sa trahison. Ainsi, la Dame de Mali demeure, figée dans la pierre, témoin silencieux des légendes et des histoires du Fouta Djalon.

 CHUTES DE KINKON – Fouta Djalon

ITINERAIRE

Nous quittons la ville de Pita en direction de Labé, impatients de découvrir les merveilles naturelles qui nous attendent. À 1 km après la sortie de la ville, nous repérons la piste indiquée pour Timbi Madina et Kinkon sur la gauche. Nous la suivons et, au prochain embranchement quelques kilomètres plus loin, nous prenons à gauche en direction de Kinkon et Kambadaga. Nous savons qu’un barrage de l’armée se trouve à environ 8 km.

Arrivés au barrage, la procédure pour obtenir un laissez-passer semble floue. Si vous avez eu la prévoyance de vous rendre au commissariat central de Pita pour obtenir un laissez-passer (en principe pour 10000 FG), tant mieux. Cependant, la police locale nous avait informé que cette pratique n’était plus d’actualité. Sans laissez-passer, nous avons été confrontés à une demande de 300000 FG pour notre groupe de six personnes, que nous avons négociée, non sans difficulté, à 100000 FG. Bien que nous désapprouvions ces méthodes, nous reconnaissons qu’elles sont parfois inévitables.

Après le barrage, la route de droite mène directement au barrage, tandis que celle de gauche descend vers la chute après avoir traversé un village.

Nous empruntons cette dernière. Après le passage d’un pont en pierre, une descente bitumée longe la gorge et la cascade de Kinkon, une chute d’eau spectaculaire. Deux entrées dans la barrière en bois permettent de descendre vers la cascade.

PREMIERE ENTREE

La première entrée nous conduit au plateau supérieur, d’où nous pouvons surplomber la cascade. Les caractéristiques de cette chute d’eau sont tout simplement magnifiques : le Kokoulo, alimenté par le Koubi, se précipite d’une hauteur de 60 mètres dans un étroit couloir rocheux. En aval, l’eau poursuit sa course entre deux falaises de près de 100 mètres de hauteur, offrant un spectacle typique et grandiose de la région du Fouta Djalon. Depuis ce plateau, nous disposons d’une vue plongeante spectaculaire. C’est ici que nous décidons de faire notre pause repas, savourant non seulement la nourriture, mais aussi le paysage à couper le souffle.

En arrivant aux chutes de Kinkon, nous sommes immédiatement frappés par le rugissement de l’eau et le panorama saisissant des cascades dévalant les rochers. Autour de nous, la végétation luxuriante crée un écrin de verdure qui renforce l’impression de nature intacte. En explorant les abords des chutes, nous remarquons une activité étonnante de petites créatures volantes : des libellules colorées dansent au-dessus des eaux scintillantes et des bassins formés par les cascades.

Parmi ces libellules, la Trithemis kirbyi se distingue par ses couleurs vives et son comportement dynamique. Cette espèce, facilement reconnaissable par ses ailes rouges et son abdomen orange vif, est souvent vue perchée sur des rochers ou des brindilles, prête à s’élancer dans un vol agile pour attraper des insectes en vol. La Trithemis kirbyi, comme d’autres libellules, joue un rôle essentiel dans l’écosystème en régulant les populations d’insectes et en servant d’indicateur de la qualité de l’eau et de l’environnement.

SECONDE ENTREE

La seconde entrée mène à une série de marches descendant à un belvédère offrant une vue imprenable sur les chutes. Les Chutes de Kinkon, majestueuses et impressionnantes, s’élancent de 80 mètres de hauteur au cœur d’un défilé rocheux spectaculaire.

En saison sèche, les roches ocre forment des terrasses et des marches, créant des baignoires naturelles idéales pour se prélasser. Plus bas, à 80 mètres en aval, le défilé s’ouvre sur la vallée du Kokoulo, offrant une vue saisissante. Ce point de vue privilégié nous permet d’admirer pleinement la splendeur de la cascade.

La Centrale Hydroélectrique

En descendant tout en bas, nous arrivons à la centrale hydroélectrique. Ici, nous pouvons faire demi-tour avec notre véhicule. Il n’y a pas d’accès direct à l’eau, mais la vue sur les gorges est splendide. Un escalier nous mène à une plate-forme au-dessus de la chute, offrant une vue plongeante spectaculaire. Plus bas, un promontoire accessible également par un escalier nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur la chute, ajoutant une dimension grandiose à notre aventure.

Notre visite des chutes de Kinkon est une aventure mémorable. Les paysages spectaculaires, les chutes majestueuses et les vues panoramiques sur les gorges nous ont laissé des souvenirs impérissables. En dépit des défis rencontrés, chaque instant passé à explorer ces merveilles naturelles a enrichi notre expérience de la Guinée.

Les chutes de Salaa – Fouta Djalon

ITINERAIRE

Nous nous aventurons ce matin vers les majestueuses chutes de Salaa, un trésor caché au cœur du Fouta Djalon. Nous quittons Labé par la N5, en direction de Markala. La route est en très bon état, avec de très rares ornières. Après 12 km, nous bifurquons à gauche sur une piste en latérite en direction de Dahyebe, Niogou et Lombe.

La piste nous mène à travers des paysages spectaculaires, avec des rives boisées et des villages pittoresques. Nous arrivons finalement à un embranchement et obliquons à gauche. La piste devient de plus en plus étroite, ne permettant le passage que d’un seul véhicule, bordée d’arbustes. Les ornières et les passages pierreux se font de plus en plus nombreux.

Il nous reste un peu plus de 3 km avant de pénétrer dans une forêt plus dense où nous entendons des babouins que nous pouvons distinguer au milieu des branchages.

Nous garons notre véhicule et poursuivons jusqu’à un embranchement. La piste devient alors pédestre. Nous prenons à gauche et traversons un campement à l’abandon.

Le bruit des chutes se fait distinctement entendre et nous arrivons rapidement sur une ouverture pierreuse.

L’endroit est magique. Avant de se précipiter en cascades, la Kakrima, affluent du Konkouré, forme des cataractes impressionnantes dans un hémicycle de rochers sur plusieurs dizaines de mètres.

La zone est propice à la baignade, même si nous avons pu observer un petit varan plongeant dans l’eau à notre arrivée.

La rivière forme ici de petites piscines naturelles, idéales pour une baignade rafraîchissante. Des zones ombragées nous permettent de pique-niquer dans ce cadre enchanteur.

Nous découvrons sur place l’arbre à durian est une merveille de la nature, souvent majestueux et imposant. Dans les environs des cascades de Salaa, au cœur du Fouta Djalon en Guinée, ces arbres peuvent atteindre des hauteurs impressionnantes, rivalisant parfois avec les plus grands arbres de la forêt tropicale.

Imaginez-vous debout à l’ombre de cet arbre spectaculaire, ses branches étalées formant un vaste dôme vert au-dessus de vous. Les feuilles d’un vert vif scintillent sous les rayons du soleil, créant un jeu de lumière magnifique à travers le feuillage dense.

Les fruits de durian, suspendus aux branches solides de l’arbre, sont une vue impressionnante. Leur taille imposante et leur forme distinctive, avec leur carapace hérissée de pointes, semblent presque irréelles lorsqu’elles pendent au-dessus de vous. Chaque durian est comme un trésor caché, attendant d’être découvert et dégusté.

L’odeur caractéristique du durian imprègne l’air autour de l’arbre, un mélange puissant de parfums sucrés, floraux et légèrement musqués. C’est une odeur qui vous enveloppe, vous transportant dans un monde de saveurs exotiques et d’aventures gustatives.

Les arbres à durian sont également des écosystèmes en soi, abritant une multitude de créatures vivantes. Des oiseaux exotiques se perchent sur les branches, picorant les fruits mûrs, tandis que des insectes et d’autres petits animaux se frayent un chemin à travers le feuillage luxuriant.

Puis nous rebroussons chemin et empruntons l’autre piste qui traverse une forêt assez clairsemée. Ici, les criquets et les papillons règnent en maîtres, ainsi que les moustiques. Après quelques centaines de mètres, nous arrivons à une esplanade offrant un point de vue exceptionnel sur les chutes de Salaa.

Nous sommes frappés par la puissance et la beauté de cette chute d’eau. La Kakrima, affluent du Konkouré, se précipite dans un hémicycle de rochers, créant une première chute de 40 mètres avant de s’épanouir en éventail sur des plaques rocheuses. Puis la chute se disperse et forme un voile sur les rochers en contrebas.

Le bruit assourdissant de la cascade résonne dans toute la vallée, créant une atmosphère magique.

Echelles de Lélouma – Fouta Djalon

ITINERAIRE

Aujourd’hui, nous nous aventurons vers les échelles de Djinkan, un défi vertical au cœur du Fouta Djalon. Ce site est une merveille reconnue au-delà des frontières guinéennes pour son caractère unique et prisé par les amoureux de la nature à Lélouma. Mais derrière cette destination touristique de renom se cache une réalité surprenante.

En voiture, nous reprenons la N5 puis bifurquons à gauche à Popodara en direction de Labiko. C’est ici que commence la piste, toujours aussi défoncée, avec de nombreuses ornières, des trous d’eau, des passages rocheux et caillouteux. Au total, il nous faut plus de deux heures pour rejoindre le village de Lélouma. Pour trouver les échelles, nous n’hésitons pas à demander à un taxi-moto de nous y emmener, car l’ancienne route est coupée et la traversée à gué à cet endroit est périlleuse.

Nous garons notre voiture à l’arrivée sous un arbre et confions sa garde à un local. Puis nous entreprenons la descente, longue, à travers des clairières puis un chemin forestier. La descente, assez pénible sous la chaleur, dure 45 minutes. Avant même d’atteindre les échelles, le paysage environnant nous émerveille. Les montagnes majestueuses et les vallées verdoyantes créent une atmosphère envoûtante.

Au bout de notre chemin, deux sentiers s’offrent à nous. À droite, un chemin nous mène vers une vue vertigineuse sur la vallée et les falaises environnantes. Nous sommes récompensés par une vue spectaculaire sur les environs, avec les collines verdoyantes s’étendant à perte de vue. À gauche, après quelques mètres, nous arrivons au sommet des échelles : elles se dressent devant nous, imposantes et vertigineuses. Faites de perches de bambou reliées par des lianes, ces échelles semblent presque organiques, fusionnant avec la roche sur laquelle elles reposent.Dès que nous approchons des échelles, une sensation d’excitation mêlée à une légère appréhension nous envahit. Ces structures impressionnantes s’élèvent devant nous, semblant toucher le ciel.

Des enfants descendent ces échelles à toute vitesse et les remontent avec beaucoup d’agilité. La verticalité des échelles est impressionnante, et le dénivelé de 80 mètres ajoute à la sensation de défier les lois de la gravité. Passé le premier palier, d’autres échelles se découvrent à nous pour descendre tout en bas de la falaise.

Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est de voir les femmes locales utiliser ces échelles avec une aisance incroyable. Ces échelles, hautes de plusieurs dizaines de mètres, sont un défi pour tous ceux qui empruntent ce chemin, souvent utilisé comme raccourci par les habitants locaux.

Nous rencontrons des habitants qui partagent avec nous leur expérience. Ils nous racontent comment, autrefois, les femmes en travail devaient être transportées sur des hamacs pour atteindre la ville, avant l’installation du poste de santé de Sanama.

Les femmes, chargées de produits vivriers ou de leurs enfants, escaladent ces échelles avec une grâce et une détermination incroyables. Leurs récits nous touchent profondément. Elles souffrent énormément pour rallier le centre de la commune urbaine. Pour aller vendre les produits au marché de Petel, quartier abritant le grand marché de la localité, elles doivent franchir cette chaîne de montagnes à travers des échelles avec un gros fardeau et parfois un bébé sur le dos. La moindre glissade peut être fatale, faisant de ce passage un véritable cauchemar. Les villageois sont très enclavés, et il n’y a presque pas d’accès pour les engins roulants à moins d’effectuer des longs détours. Nous pouvons témoigner de la mauvaise qualité des pistes : ici, 20 km en véhicule tout-terrain se parcourent en une heure. C’est en quelque sorte leur seul moyen, un passage obligé pour les piétons.

Le matin, les femmes productrices de condiments partent avec une grosse charge sur la tête et, après avoir vendu leurs produits, achètent des denrées comme le riz et l’huile rouge, qu’elles portent également sur la tête pour regagner leurs domiciles. C’est un exercice très délicat auquel elles sont livrées. Même avec les chèvres et les moutons, ils sont obligés de bien les attacher et de les faire monter ou descendre avec tous les risques.

Cette découverte nous laisse sans voix. Ces échelles, symboles de courage et de résilience, nous rappellent la force incroyable de la communauté locale face à l’adversité.

De retour à notre véhicule, nous distribuons quelques bijoux aux filles qui ont tenu à nous accompagner lors de cette visite. La montée sous la chaleur a été très difficile. Nous repartons avec un profond respect pour ces habitants et avec l’espoir qu’un jour, une solution sera trouvée pour rendre leur voyage moins périlleux.

Les chutes de Kambadaga et le pont de lianes Fouta Djalon

ITINERAIRE

Pour nos prochaines nuits, nous décidons de nous rapprocher de Pita afin de faciliter nos excursions à Kambadaga, Ainguel, et Douky. Cela nous évite une heure de route nationale, certes macadamisée, mais comportant de nombreuses ornières et quelques déviations dues à un accident de poids lourds, nous permettant ainsi de gagner un temps précieux.

Nous nous installons à l’hôtel **Chez Sister’s** à Pita et, après quelques kilomètres, empruntons une piste à droite qui nous mène aux chutes de Kambadaga. Le chemin, bien que pierreux et parfois mouillé et glissant, vaut chaque minute de trajet.

Après 45 minutes de piste, nous arrivons à Kambadaga, où une série de trois chutes s’enchâssent dans les méandres sinueux de la rivière Kokoulo, environ 20 kilomètres en aval de la majestueuse cascade de Kinkon. Le spectacle est grandiose, une symphonie de puissance et de beauté au cœur du Fouta Djalon.

Ces chutes sont parmi les plus larges que nous ayons vues, s’étendant sur une centaine de mètres, particulièrement impressionnantes pendant la saison des pluies. Le plan supérieur de la chute, la danse éternelle des eaux, et les collines environnantes inspirent un calme profond et naturel. S’allonger au bord du ruisseau et contempler le ciel procure un rare moment de quiétude.

L’accès au sommet de la première cascade est relativement facile, que ce soit à pied ou en voiture, selon la robustesse de notre véhicule. C’est l’endroit idéal pour une pause pique-nique au bord de l’eau, ou même pour une baignade rafraîchissante un peu en amont de la chute. Un pont de lianes tendu au-dessus de la rivière offre l’opportunité de tester nos talents d’équilibriste, ou tout simplement de plonger dans les eaux cristallines. Toutefois, la solidité du pont ne nous a pas permis de tester cette aventure.

Pour les plus téméraires et les bons marcheurs, la troisième cascade est également accessible après une marche d’une heure et demie à deux heures au milieu d’une végétation dense et de parois rocheuses abruptes. Cette immersion dans la nature sauvage du Fouta Djalon est récompensée par une belle piscine naturelle formée au pied de la cascade, entourée de rochers invitant aux plongeons audacieux.

Le droit d’entrée pour visiter les chutes de Kambadaga est de 50 000 FG, un prix modique pour une expérience aussi enrichissante et spectaculaire.

Les pistes menant aux chutes de Kambadaga sont éprouvantes pour notre véhicule, et nous devons trouver un garagiste pour consolider, une fois de plus, la galerie avant. De retour à Pita, près de notre logement à l’hôtel **Chez Sister’s**, nous nous arrêtons chez Amadou Diogo Bah, au Garage Pita.

Le monde est petit, et il s’avère que nous avons une connaissance en commun : Patrick Madeline, un habitué de ce garage. Nous confions notre galerie à Amadou, qui se charge de retirer les anciens rivets et d’en ajouter de nouveaux pour renforcer la structure. Grâce à cette réparation, nous espérons pouvoir franchir les pistes sans nouveaux ennuis.

Cette expérience renforce notre admiration pour la solidarité et la compétence des artisans locaux, qui, avec des moyens souvent modestes, parviennent à fournir des services essentiels et de qualité. Chez Amadou Diogo Bah, nous trouvons non seulement un garagiste habile, mais aussi une atmosphère de convivialité et d’entraide qui rend notre séjour à Pita encore plus agréable.

En attendant la réparation, nous profitons de la journée pour explorer davantage les environs de Pita, savourant les délices locaux et nous imprégnant de l’ambiance accueillante de cette belle région….Pour ceux qui souhaiteraient les solliciter 611455764 ou 628545041

Retrouvez en vidéo ces impressionnantes chutes !

AÏNGUEL LE PONT DE PIERRE – Fouta Djalon

Nous quittons Chez Sister’s plus tôt que prévu. Les conditions offertes par le logement ne nous conviennent pas (voir article en bas de page), et nous décidons de rejoindre de manière anticipée Boffa et la Guinée maritime.

En chemin, nous ne manquons pas de visiter Ainguel et son fameux pont de pierre, aussi appelé Pont de Dieu. Nous suivons les indications de notre application Maps et arrivons à destination sans difficultés majeures. La piste est moins difficile que les précédentes. Nous garons notre véhicule à l’orée d’un bois et poursuivons à pied. Après un peu plus d’un kilomètre, nous restons bredouilles : pas de pont de pierre en vue. Nous arrêtons l’un des rares passants en moto pour lui demander des indications. Il nous emmène, Enzo et moi, jusqu’au village quelques kilomètres plus loin.

Ce village pittoresque, entouré de collines verdoyantes et de vallées profondes, offre un cadre idyllique et une immersion authentique dans la culture locale. Ainguel est un véritable trésor caché, où les habitants accueillants et chaleureux partagent avec fierté leurs traditions et leur mode de vie. La visite du village nous permet de découvrir les habitations traditionnelles, construites en terre et en paille.

Les environs d’Ainguel sont riches en sentiers de randonnée, offrant des vues spectaculaires sur les paysages environnants. Sur place, nous rencontrons un guide local, Lamarana (+224 628 33 43 49), qui nous explique que la région offre de multiples occasions de promenades à travers des forêts luxuriantes, des rivières sinueuses et des plateaux ouverts, chaque détour révélant une nouvelle merveille naturelle.

Nous retournons chercher les femmes avec lui en moto et décidons de prendre ses services de guidage pour nous emmener au Pont de Pierre. Il demande 500 000 FG pour le groupe, une somme importante mais justifiée, car sans lui, nous n’aurions probablement pas trouvé le lieu, finalement situé à plus de 5 km du point indiqué sur Google Maps.

Nous voilà sur la piste menant au Pont de Pierre d’Ainguel, une aventure au cœur de la vallée du Fétoré. La piste est cahoteuse, mais notre véhicule tout-terrain nous permet de nous frayer un chemin à travers les chemins rocailleux. Nous suivons désormais les deux motos de nos guides locaux, accompagnés par le bruit apaisant du Fétoré qui coule à nos côtés.

Nous garons notre véhicule et poursuivons à pied sur quelques dizaines de mètres, jusqu’à ce que le pont apparaisse devant nous, un chef-d’œuvre de la nature. D’une longueur d’environ 10 mètres et d’une largeur de 2,5 mètres, il semble avoir été sculpté par une force invisible, poli par les eaux du temps.

Nous nous aventurons sur le pont, nous sentant minuscules face à cette merveille de la nature. En-dessous, la rivière Fétoré s’écoule paisiblement, créant de petites cascades et des bassins naturels.

Nous traversons le pont toujours accompagnés de nos guides et poursuivons notre marche sur un plateau où paissent tranquillement quelques vaches. Nous entendons le bruit assourdissant d’une cascade et nous approchons.

Des chutes grandioses se dressent devant nous, impressionnantes par leur largeur. Le Fétoré prend sa source non loin d’ici, à 10 km en amont de Timbi Madina. Son cours est un ballet entre cascades et rapides, offrant un spectacle naturel grandiose.

CHUTES ET CASCADES DE DANKARAN

À Tabili, nous prenons une piste à droite et nous arrêtons un instant pour demander notre route. Nous recherchons les chutes de Dankaran. Le tourisme n’est encore que peu développé en Guinée et bon nombre de points d’intérêt ne figurent pas sur les cartes Google, ou sont mal repérés. Mais nous avons encore aujourd’hui notre âme d’aventurier prête à relever tous les défis pour trouver notre objectif. Le tourisme de masse n’est pas prêt d’être une réalité ici et c’est probablement un bien, car cela permet de conserver intactes la nature et l’environnement. Mais c’est quand même dommage que même les locaux ne connaissent pas les trésors à proximité de chez eux. À Tabili, nous n’avons donc obtenu aucune information. Ni d’ailleurs sur la piste de Dankaran où nous avons croisé bon nombre de locaux, y compris un médecin.

Nous voici donc arrivés à Dankaran avec l’impression d’avoir un peu perdu notre temps sur les pistes. Nous descendons de voiture et nous approchons à pied du centre du village. Le village est magnifique, ayant conservé pour sa plus grande partie toutes les caractéristiques traditionnelles. Les enfants jouent avec un pneu, les femmes manient le pilon avec dextérité, les filles préparent le mélange pour le repas du soir. Un des habitants, al-Hassan, essaie de nous aider. De premier abord, il ne comprend pas ce qu’est une chute d’eau ou une cascade. Il nous emmène au pied de la montagne où les bois sont brûlés. Le terrain est en préparation pour la semence du riz.

Nous lui expliquons que nous ne voyons pas d’eau. Alors il nous emmène jusqu’au ruisseau. La saison des pluies vient juste de commencer et le débit n’est pas puissant. Mais nous pouvons observer quelques chutes d’eau de moins d’un mètre. Nous lui demandons s’il y en a de plus grandes et là, il comprend nos attentes. Il m’emmène à travers un immense champ où sont cultivés les arachides. Quelques baobabs et nérés se distinguent par leur taille. Quelques touracos volent d’arbre en arbre avec leur bruit si caractéristique.

Puis nous commençons à entendre l’eau qui coule. On aperçoit les femmes se laver et laver leur linge. L’eau est cristalline. Nous arrivons soudainement en haut d’une falaise et de la chute d’eau. Le filet d’eau tombe malgré tout avec fracas quelques 50 ou 60 mètres plus bas. La chute doit être impressionnante en saison des pluies lorsque le débit est au plus fort.

LES CHUTES DE LA MARIEE

ITINERAIRE

Ce matin, nous nous dirigeons vers les Chutes de la Mariée, également connues sous le nom de Voile de la Mariée, un site naturel exceptionnel à Kindia.

À la sortie de Kindia, sur la N1, nous prenons une piste en latérite à droite au niveau de Seguea. Moins de 3 km plus loin, un panneau (ce qui est exceptionnel) indique l’entrée du site.

Malheureusement, le temps a laissé des traces sur ce site autrefois majestueux. L’allée bordée de magnifiques tecks qui menait à la chute a été saccagée, tandis qu’un projet d’État de très grande ampleur commence à sortir de terre. Plus loin, quelques bungalows construits dans le passé sont maintenant décrépits et à moitié en ruines.

Au bout de la piste en cul-de-sac, nous apercevons le Voile de la Mariée qui se déploie sur environ 60 mètres de hauteur, entouré d’une végétation verdoyante comprenant étonnamment d’énormes bambous. La gestion récente a opté pour un aménagement bétonné autour de la chute d’eau, mais la beauté naturelle du Voile reste intacte.

Un petit bassin peu rempli en ce début retardé de la saison des pluies invite à la baignade. Ses eaux sont réputées pour leurs bienfaits thérapeutiques, offrant des vertus curatives, apaisantes et relaxantes. Un petit sentier et quelques marches mènent à une seconde cascade sur la droite. L’ensemble est agréable, et nous imaginons le spectacle lorsque le débit de l’eau est plus important.

Six sources ont été identifiées par le CREDEB de Kindia, parmi lesquelles seulement deux proviennent des nappes phréatiques, assurant un minimum d’eau même en saison sèche.

L’entrée du site est désormais payante, mais cela en vaut la peine pour découvrir ce trésor naturel. Un bungalow à proximité du site, fermé lors de notre passage, laisse entrevoir quelques statues en bois.

Il est intéressant de noter que les premières séquences du film Tarzan ont été tournées à Kindia, ajoutant une touche cinématographique à cette région déjà fascinante.

En somme, malgré les signes de dégradation et les changements apportés par les nouveaux aménagements, les Chutes de la Mariée restent une destination incontournable pour les amoureux de la nature, offrant un mélange de beauté naturelle et d’histoire locale.

CHUTES DE KILISSI

ITINERAIRE

Les chutes de Kilissi sont une destination prisée pour leur beauté naturelle et leur cadre paisible. Situées non loin de Kindia, elles sont facilement accessibles en voiture, ce qui en fait une excursion idéale pour une journée. La région environnante, avec ses paysages verdoyants et ses collines, offre des vues panoramiques qui complètent l’expérience de la visite des chutes.

Malheureusement, le restaurant en cette période, bien qu’à seulement deux jours de Tabaski, n’est pas ouvert. On nous propose malgré tout du poulet ou du poisson, mais nous préférons finalement nous abstenir. Nous payons les droits de visite à 10 000 FG par personne et nous laissons guider par le gardien et son chien.

Des chambres sont installées à même le site ainsi qu’une boutique d’art africain qui présente quelques belles sculptures sur bois.

En arrivant aux chutes de Kilissi, nous sommes accueillis par le bruit apaisant de l’eau qui cascade et par la fraîcheur de l’air environnant. L’endroit est souvent décrit comme un petit paradis, offrant une échappée tranquille loin de l’agitation de la ville. Les chutes elles-mêmes sont en effet impressionnantes, avec des eaux claires qui dévalent les rochers, créant une scène naturelle spectaculaire.

Le cadre est idéal pour un repas en plein air, avec des tables disposées de manière à offrir des vues sur les chutes et la forêt environnante. La proximité de l’eau et la végétation luxuriante créent une atmosphère sereine et relaxante, parfaite pour se détendre et savourer un bon repas.

Nous traversons cet espace et descendons plus en aval des chutes, empruntant quelques marches en pierre. Nous arrivons à un nouvel espace et observons de nouvelles chutes d’eau tout aussi impressionnantes. Cette fois, un pont en bois et en lianes a été aménagé, permettant d’observer la cascade de face. Autour de nous, la falaise dégouline de lierres et d’eau, créant un mur végétal naturel du plus bel effet.

Nous rebroussons chemin et notre guide nous indique quelques points peu ordinaires. Tout d’abord, une trace de pied dans la roche qui semble dater mais qui est surtout d’une taille impressionnante.

Plus loin, en amont des chutes, une autre pierre semble représenter la carte de la Guinée. Nous sommes en haut de la chute, tout près de l’endroit où la rivière tombe en cascade.

LAC DE SAMAYA

ITINERAIRE

Le Lac de Samaya, un réservoir d’eau entouré par le majestueux Mont Gangan, est un lieu enchanteur où se mêlent histoire, marché animé et paysages à couper le souffle.

Le dimanche, jour de marché hebdomadaire, tout un spectacle se déroule sur les eaux du lac, alors que les villageois des alentours convergent vers Samaya pour échanger leurs produits et marchandises. C’est une véritable valse de pirogues qui anime le lac pendant ces jours-là.

Les villages environnants, notamment Walyah, vous accueillent avec une chaleur et une amitié indéniables. Pour s’y rendre, on préfère souvent la pirogue, offrant ainsi une expérience authentique et pittoresque. Un village niché dans un canyon abrite même les vestiges d’une ancienne base agronomique datant de l’époque coloniale.

La région offre également un terrain idéal pour des randonnées faciles, avec ses nombreuses chutes d’eau et piscines naturelles rafraîchissantes. Se baigner dans le lac et plonger depuis les rochers sont des activités incontournables.

Ce véritable Éden est à seulement quelques heures de route de Conakry, offrant ainsi une escapade parfaite pour une journée ou plus. De plus, vous trouverez dans les environs deux monastères, l’un fondé par des sœurs et l’autre par des frères, ajoutant une dimension spirituelle à la beauté naturelle du lac de Samaya.

Pour vous rendre sur place, comptez environ une heure de route depuis Friguiagbé. La piste d’accès démarre de la route principale, à proximité de la station Total de Friguiagbé.

MONT GANGAN

L’ascension du Mont Gangan, haut de 1117 mètres, est une aventure à part entière, offrant une immersion totale dans la beauté naturelle et la richesse culturelle de la région.

Pour entreprendre cette excursion, il est recommandé de faire appel à un guide local. Vous pouvez en trouver dans les hôtels de Kindia ou contacter Mohamed Camara de l’agence Kindia Voyage Tourisme pour organiser votre ascension.

Le départ se fait depuis le carrefour Tafouri, à l’entrée de la ville de Kindia sur la gauche en venant de Conakry, juste avant le camp militaire. Votre guide vous conduira à travers des sentiers ombragés jusqu’au sommet du Mont Gangan, une montée d’environ 2 heures. Si vous préférez une option moins exigeante, vous pouvez également opter pour un arrêt au plateau intermédiaire, qui offre déjà une vue spectaculaire sur les environs.

L’ascension guidée est bien plus qu’une simple randonnée. Votre guide, KOUS, vous partagera un flot d’informations culturelles, botaniques, géologiques et historiques tout au long du trajet, enrichissant ainsi votre expérience.

Au pied du Mont Gangan se trouve un lac artificiel, tandis que plusieurs villages perchés dans les collines environnantes témoignent d’un mode de vie ancestral. Les habitants, chaleureux et hospitaliers, mènent une existence en symbiose avec la nature, utilisant l’eau et la pirogue comme principaux moyens de communication et de commerce avec le monde extérieur. Cette immersion dans la vie locale offre une perspective unique, à la fois éloignée du monde moderne et intemporelle.

CASCADE DE TABOUNA

ITINERAIRE

La cascade de Tabouna est un trésor naturel à découvrir près de Kindia, offrant un véritable spectacle de la nature à seulement quelques minutes de route de la ville.

Pour s’y rendre, vous pouvez conduire jusqu’à un point situé à environ 30 minutes en voiture. Ensuite, il vous suffira de marcher pendant environ 5 minutes pour atteindre cet endroit enchanteur. Une fois sur place, vous serez accueilli par la vue saisissante de la cascade qui se précipite au milieu des rochers, avec quelques arbres courageux nichés sur ses flancs.

Pour apprécier pleinement la beauté de la cascade, je vous recommande de faire une petite randonnée d’environ 30 minutes le long du cours d’eau, en suivant la rive gauche. Cette marche vous mènera à une vue d’ensemble de la cascade, où vous pourrez admirer ce spectacle naturel dans toute sa splendeur. C’est un moment privilégié, hors du temps, qui vous permettra de vous imprégner de la tranquillité et de la beauté de cet endroit magique.

CHUTES ET CASCADES DE DANKARAN

Les chutes et cascades de Dankaran, situées dans la sous-préfecture de Douguira, à 23 kilomètres de la route nationale de Friguiagbé, sont un spectacle impressionnant qui défie les saisons.

LE PONT DE DIEU

La promenade vers le Pont de Dieu offre une belle immersion dans la nature environnante de Dalaba, avec la possibilité d’observer des rochers aux formes originales, des carrières de sable blanc et une bambouseraie impressionnante. Voici un guide détaillé pour suivre le parcours :

1. Départ : Depuis le centre-ville de Dalaba, prendre la direction de Mamou. Dépassez la poste, puis deux ralentisseurs. Juste après l’école Sili, tournez à gauche après les bâtiments scolaires et le ralentisseur.

2. Chemin à travers la nature : Suivez le chemin en terre qui passe derrière l’école. Vous passerez devant d’anciennes maisons coloniales, puis à la première fourche, prenez le chemin de droite. Vous verrez les carrières de sable sur votre droite. Descendez à travers les pins jusqu’à ce que vous rejoigniez un chemin plus large.

3. Traversée du ruisseau : Traversez un petit ruisseau et continuez tout droit sur le chemin découvert, en montée. Traversez un petit village, puis continuez sur le chemin qui vire à droite dans le village.

4. Bambouseraie et maison blanche : Vous arriverez à un grand hangar sur la gauche du chemin. Prenez le chemin à droite à travers les arbres, longeant une bambouseraie, puis dans la forêt. Vous passerez devant une maison blanche isolée.

5. Descente vers les rochers : Avant la barrière en barbelés près de la maison blanche, prenez à droite un chemin étroit à travers les arbres en descente. Continuez sur ce chemin jusqu’à la sortie du sous-bois, puis tout droit sur les rochers. Le Pont de Dieu est proche sur la droite.

6. Retour : Pour retourner, suivez le même chemin en sens inverse jusqu’au grand hangar près de l’école. De là, vous pouvez choisir de suivre le même chemin ou prendre une piste à gauche. Suivez la piste qui traverse plusieurs ruisseaux et villages jusqu’à la forêt de pins. Remontez jusqu’aux carrières de sable et rejoignez la route goudronnée. Tournez à droite en direction du centre-ville pour revenir à votre point de départ.

Ce parcours offre une belle occasion de découvrir la nature et les paysages pittoresques de Dalaba. Assurez-vous d’être bien préparé avec de l’eau, des collations et une bonne paire de chaussures de marche. Profitez de la beauté naturelle et de la tranquillité de cette région lors de votre excursion au Pont de Dieu !

LES JARDINS MARAICHERS ET  LAC DE DOUNKIMAGNA

Nous nous aventurons à travers les sentiers sinueux de Dalaba, découvrant chaque recoin de cette magnifique région montagneuse. En marchant le long des chemins bordés de pins, nous sommes émerveillés par la beauté naturelle qui nous entoure, des paysages verdoyants aux sommets enneigés au loin. Nous explorons les jardins maraîchers de Dounkimagna, savourant l’arôme sucré des fraises fraîchement cueillies et discutant avec les cultivateurs locaux. En nous approchant du lac de barrage, nous sommes attirés par l’eau cristalline et invitante, nous lançant dans une baignade rafraîchissante sous le chaud soleil de l’après-midi. Nous grimpons sur les rochers escarpés pour atteindre le Pont de Dieu, un charmant pont naturel creusé par la rivière, offrant une vue panoramique sur les environs luxuriants. En nous aventurant dans la forêt dense, nous sommes accompagnés par le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles, nous sentant véritablement connectés à la nature qui nous entoure. Nous faisons une pause pour pique-niquer sous les grands bambous près du lac, savourant un repas fait maison tout en admirant la tranquillité paisible qui règne autour de nous. En explorant les anciennes carrières de sable blanc, nous imaginons les travailleurs qui ont façonné ces terres avec leurs mains habiles, créant un paysage à la fois sauvage et magnifique. Nous nous émerveillons devant les formations rocheuses uniques et les cascades qui parsèment notre chemin, capturant chaque moment avec notre appareil photo pour revivre ces instants de découverte encore et encore. Enfin, nous nous imprégnons de l’atmosphère animée du marché local, goûtant aux délices culinaires et aux produits artisanaux qui reflètent la richesse culturelle de cette région dynamique.

 

CHUTES DE GARAYA

Nous nous aventurons vers les Chutes de Garaya, un véritable spectacle naturel situé à deux heures trente de marche de Dalaba. Ces chutes majestueuses, nichées au cœur d’une forêt galerie, dévalent en cascades d’une hauteur impressionnante d’environ 50 mètres. Tout autour, la canopée abrite une multitude de singes, ajoutant une touche de vie à ce décor enchanteur.

Notre voyage pour atteindre les chutes nous conduit à traverser des villages typiquement peuls, offrant un aperçu fascinant de la vie quotidienne dans les tapades. À chaque détour du chemin, nous sommes récompensés par des points de vue panoramiques sur les paysages vallonnés de la région, nous invitant à nous immerger davantage dans la beauté du Fouta Djalon.

Après deux heures de marche à travers la brousse dense et une demi-heure d’approche plus délicate à travers une forêt galerie, nous parvenons enfin au bord de la rivière Piké, où réside la cascade tant attendue. Le rugissement de l’eau qui dégringole les falaises résonne dans nos oreilles, nous guidant vers notre destination finale.

En suivant le cours d’eau, nous atteignons enfin le sommet de la cascade, où nous sommes accueillis par une vue imprenable sur la canopée luxuriante et les racines des arbres qui plongent dans le vide. Trouvant un rocher pour nous installer, nous nous imprégnons de la magie de cet environnement sauvage.

Soudain, des cris retentissent et les arbres devant nous s’animent vivement, comme s’ils étaient secoués par une force invisible. Nous sommes stupéfaits : une famille de chimpanzés, dérangée par notre présence, a élu domicile dans les hauteurs des arbres, à seulement quelques mètres de nous. Dans un tourbillon d’activité, les primates prennent rapidement leurs distances, laissant derrière eux le souvenir mémorable de cette rencontre inattendue dans les profondeurs de la nature.

LA CHUTE DE DITINN

La majestueuse chute de Ditinn, la plus haute de Guinée avec ses 100 mètres de hauteur, offre un spectacle impressionnant toute l’année, avec un débit particulièrement puissant pendant les mois pluvieux et jusqu’au mois de décembre. Les visiteurs ont la possibilité de se baigner dans le bassin formé sous la chute et même d’apercevoir « l’Homme de Ditinn ».

Pour s’y rendre, il faut parcourir une piste très endommagée sur une distance de 37 km au nord-est de Dalaba, soit environ deux heures en 4×4, en suivant la route menant au jardin Chevalier. Après avoir quitté Tinka, nous empruntons un embranchement à gauche, et descendons presque tout le long jusqu’au village de Ditinn. À l’entrée du village, près de la ferme avicole, nous prenons la piste sur la droite qui nous mène à une allée bordée de fromagers. De là, un sentier nous guide à travers trois villages, marqué par des traces de peinture blanche, jusqu’au village de Ley Fita, après 6 km.

Nous laissons notre véhicule sur le parking du campement établi au bord de la rivière. Bien que ce campement, initialement construit par Fouta Trekking Aventure, soit maintenant abandonné avec certaines cases dépourvues de toit, nous pouvons toujours y installer notre bivouac pour la nuit, en contribuant modestement auprès des villageois qui en assurent la gestion.

À partir du campement, il nous reste seulement 20 minutes de marche pour atteindre le pied de la chute. En chemin, nous observons sur la droite des rapides qui disparaissent dans un trou sous une grande dalle de roche, pour ressortir de l’autre côté. La chute elle-même est nichée au cœur d’un immense cirque de falaises de grès, fréquenté par de nombreux singes et survolé par des rapaces. Les eaux se précipitent du sommet de la falaise dans une piscine naturelle, invitant les visiteurs à une baignade rafraîchissante après la randonnée.

En admirant la vue depuis le surplomb au-dessus du bassin, nous remarquons un imposant rocher couvert de végétation, offrant sous certains angles le profil d’une personnalité internationale notable, peut-être celle d’un président d’une grande puissance, un détail qui ajoute une touche intrigante à notre découverte de ce lieu magique.

CHUTES DE KONKOURE

Les chutes de Konkouré, situées à 17 km de Mamou sur la route Mamou-Kindia, offrent un spectacle naturel saisissant. La source du fleuve Konkouré se présente sous la forme d’une chute en voile d’une trentaine de mètres de haut, dévalant une falaise de 50 mètres au cœur d’une dense forêt. Les eaux tombent en plusieurs paliers, entourées d’arbres majestueux. En saison sèche, il est possible de descendre au pied de la chute en suivant un chemin improvisé sur la droite à travers les arbres, bien que la pente soit raide. Cette source, qui donne naissance au fleuve de Garafiri, est un lieu fréquenté tout au long de l’année pour son impressionnante beauté naturelle.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Labé et de ses environs

j 684 DE SEGOU FRONTIERE SENEGALAISE A GADALOUGUE FRONTIERE GUINEENNE

j 684 de GADALOUGUE FRONTIERE GUINEENNE à MALI GUINEE

j 684 MALI et la DAME DE MALI GUINEE

j 685 LE GRAND MARCHE KOUROULA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 686 LE MARCHE HEBDOMADAIRE DE PITA FOUTA DJALON GUINEE

j 687 LE CHUTES DE SALAA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 688 LES ECHELLES DE LELOUMA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 690 LES CHUTES DE KAMBADAGA ET LE PONT DE LIANE PITA FOUTA DJALON GUINEE

J 691 AINGUEL , le village, le Pont de pierre et la cascade sur le Konkouré PITA FOUTA DJALON GUINEE

J 691 LES PISTES DE AINGUEL A FRIA VIA TELIMELE FOUTA DJALON GUINEE

VIDEOS sur Labé et ses environs

AUTRES ARTICLES SUR LA GUINEE A DISPOSITION :

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La Cuisine Guinéenne

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RESTAURANT MKS LABE

Le Restaurant MKS à Labé est une destination prisée par les habitants et les visiteurs pour son ambiance élégante, la propreté de la salle de restaurant et sa cuisine variée. Offrant un mélange de plats locaux et internationaux, le Restaurant MKS est l’endroit idéal pour ceux qui cherchent à déguster des repas savoureux dans un cadre sain.

Le Restaurant MKS se distingue par son décor moderne et sophistiqué. À l’intérieur, les clients peuvent apprécier une atmosphère élégante avec un éclairage doux, des tables bien dressées et des éléments de design contemporains.

Le menu du Restaurant MKS est un mélange éclectique de cuisines, mettant en vedette des plats guinéens traditionnels et des spécialités internationales. Nous y trouvons des plats du jour traditionnels à base de riz gras (au poisson sauce diaga, à la viande sauce oignon, au poulet condiments de légume), de riz sauce feuille (à la patate, au manioc), ou encore de riz sauce tomate au poulet, à la viande et bien sûr le yassa.

Mais le restaurant propose également du fast-food comme des wings, des chicken MKS, des burgers, des shawarmas et des tacos.

Pour ceux qui préfèrent des plats chauds, le menu comprend de l’entrecôte, de la côte de bœuf (excellente cuisinée saignante), du filet de bœuf ou de l’émincé de bœuf à la crème, des brochettes, du poulet, des cordons bleus et même du poisson capitaine au four ou grillé.

Pour être complet, ajoutons une sélection de pizzas dont la MKS avec sauce tomate, viande hachée, poulet, fromage, oignon et poivron.

Le Restaurant MKS propose également une large sélection de boissons pour accompagner vos repas.

Le personnel du Restaurant MKS manque toutefois de professionnalisme, oubliant parfois les choix d’accompagnements et même la commande du hamburger de Bastien. L’organisation globale est défaillante : les délais, qu’il s’agisse de la livraison à domicile ou du service sur place, sont beaucoup trop imprévisibles. Bien qu’ils s’excusent à plusieurs reprises pour leurs erreurs, cela ne suffit pas. Il leur faut revoir complètement leur organisation, de la commande jusqu’à la facturation.

Les serveurs doivent être parfaitement informés des disponibilités du menu pour éviter les erreurs dès le début du processus. Il est crucial d’assurer un transfert d’information fluide et précis entre les serveurs et le cuisinier afin d’éviter les erreurs de commande. De plus, le délai de préparation devrait être anticipé pour répondre aux besoins de manière plus efficace. Finalement, la facturation doit être effectuée de manière rigoureuse pour garantir une expérience client sans accroc. Revoir ces aspects organisationnels est essentiel pour améliorer la qualité du service et la satisfaction des clients.

LES LOGEMENTS

LES LOGEMENTS à Labé et en virons

 AUBERGE INDIGO MALI

Quelle déception et manque de sérieux !
Nous avions réservé trois chambres à l’auberge ainsi que le repas du soir depuis plus d’un mois. Selon les instructions du gérant, M. Diallo, nous devions reconfirmer notre réservation la veille afin qu’il puisse s’organiser pour les repas, ce que nous avons fait.
Cependant, n’ayant pas reçu de réponse, nous décidons de téléphoner à l’établissement. Après plusieurs essais infructueux, nous parvenons enfin à les contacter. À notre grande surprise, nous apprenons que notre réservation ne peut pas être honorée car ils ont décidé de commencer des travaux !
Cette annulation de dernière minute nous oblige à modifier nos plans et à poursuivre notre route jusqu’à Labé, ajoutant trois heures de pistes supplémentaires à notre voyage. Cette situation inattendue et désagréable nous cause un grand désarroi et nous fait perdre un temps précieux.
Réflexions et conseils pour les voyageurs
Réservations et confirmations :

Toujours confirmer vos réservations plusieurs jours à l’avance et non la veille, surtout dans des régions où la communication peut être difficile.
Ayez des alternatives en tête pour éviter de vous retrouver sans solution en cas d’annulation.
Gestion des imprévus :

Préparez-vous mentalement et logistiquement à des changements de dernière minute, surtout dans des zones rurales ou éloignées.
Emportez des provisions supplémentaires et assurez-vous que votre véhicule est en bon état pour les trajets imprévus.
Communication avec les établissements :

Privilégiez les contacts par plusieurs moyens (téléphone, email, réseaux sociaux) pour maximiser vos chances de joindre quelqu’un.
Demandez une confirmation écrite de votre réservation et des services inclus pour éviter les malentendus.
Conclusion
Malgré les défis et la déception rencontrés avec l’Auberge Indigo Mali, nous continuons notre voyage, résolus à ne pas laisser cet incident gâcher notre aventure. Nous espérons que cette expérience servira de leçon et de guide pour d’autres voyageurs afin qu’ils puissent éviter les mêmes désagréments.

RESIDENCE JAFFAL Une Alternative Confortable

Après notre déception avec l’Auberge Indigo Mali, nous avons trouvé refuge à la Résidence Jaffal à Labé. Ce fut un changement de plan de dernière minute, mais la Résidence Jaffal s’est avérée être une agréable surprise, offrant le confort et le service que nous recherchions.
À notre arrivée, nous avons été chaleureusement accueillis par le personnel de la résidence. Ils ont rapidement compris notre situation et ont fait de leur mieux pour nous installer confortablement. Le professionnalisme et la réactivité du personnel ont été remarquables, surtout après notre mésaventure précédente.

Les chambres sont spacieuses, propres et bien équipées. Chaque chambre dispose de toutes les commodités nécessaires pour un séjour agréable : lits confortables, salle de bain privée avec eua chaude et pression, YV chanes françaises, climatisation et ventilateur et Wi-Fi. La décoration, bien que simple, est de bon goût et crée une ambiance apaisante.

Il n’y a pas de restaurant sur place mais de nombreuses possibilités de livraison gratuite sont proposées.
Située au cœur de Labé, la Résidence Jaffal est idéalement placée pour explorer la ville et ses environs. De plus, les principales attractions et commodités de la ville sont facilement accessibles.

Prix 450000 FNG la nuit, sans petit déjeuner

Notre expérience à a Résidence Jaffal est donc très positive. Les chambres sont rès propres et refaites chaque jour.
La veille de notre départ, nous avons même eu l’honneur de déguster des spécialités locales
Pour accompagner le riz, une sauce feuille bissap : La sauce feuille bissap est une spécialité guinéenne préparée à partir de feuilles d’hibiscus, également connues sous le nom de bissap. Cette sauce est à la fois savoureuse et nutritive, et elle est souvent servie avec du riz ou du fonio. La sauce feuille bissap est un plat délicieux et nourrissant, parfait pour un repas convivial. Sa préparation peut varier selon les régions et les préférences familiales, mais les éléments de base restent les mêmes : des feuilles de bissap, des protéines, et une sauce savoureuse à base de tomates et d’arachides
La sauce aubergine, originaire de Guinée, est une délicieuse préparation qui combine des aubergines, des poissons écaillés et des tomates fraîches. Souvent servie avec du riz ou d’autres accompagnements, elle est à la fois savoureuse et nutritive.
Le tout accompagné bien sûr d’huile de palme !
Départ le lendemain avec photo de groupe avec le personnel. Nous remercions tout particulièrement Michel un employé très efficace et sympathique à qui nous souhaitons pleine réussite !

CHEZ SISTER’S PITA

Chez Sister’s est une charmante auberge située à Pita, en Guinée, offrant un cadre confortable et convivial pour les voyageurs. L’auberge occupe une superficie impressionnante avec des bungalows disposés harmonieusement au cœur d’un jardin où poussent de nombreux manguiers, ajoutant une touche de verdure et de sérénité à l’ensemble.

L’hébergement comprend 10 chambres ventilées, disponibles au prix de 300 000 francs guinéens (FG), petit-déjeuner inclus. Les chambres sont spacieuses, chacune équipée d’un petit balcon rafraîchissant et d’une entrée privée, offrant ainsi une certaine intimité. Elles sont disposées de part et d’autre d’une grande cour verdoyante, créant une atmosphère paisible et relaxante. En cas de coupure de courant, des panneaux solaires sont censés assurer un minimum d’électricité, garantissant ainsi un confort continu aux clients. Malheureusement, malgré les garanties offertes par notre hôte lors de notre arrivée, nous avons dû regretter que le courant ait été coupé toute la nuit. L’inconfort est total : non seulement les températures de nuit sont élevées, mais l’absence de moustiquaire implique aussi le désagrément des moustiques.

Les lits, par ailleurs, sont raides et nous avons aussi regretté l’absence d’eau chaude dans deux des trois chambres. Cela nuit gravement à la qualité globale et justifie que nous quittions les lieux en ne payant que partiellement les nuitées.

L’hôtel dispose également d’un restaurant et d’un bar de style américain, situés à l’écart des chambres pour préserver la tranquillité des résidents. Les clients peuvent y déguster des repas ou une bière dans un cadre agréable. Le restaurant propose une variété de spécialités africaines et européennes, avec des prix allant de 50 000 FG à 80 000 FG, offrant ainsi un bon rapport qualité-prix. Cependant, en cette saison, le choix des plats est limité et unique. Reconnaissons que les brochettes de foie accompagnées de frites et d’une salade de chou bien assaisonnée étaient bonnes, tout comme les spaghettis bolognaises du dîner. Regrettons également que les frigos soient éteints, ne permettant pas de profiter de boissons fraîches.

Chez Sister’s est un endroit idéalement situé à Pita mais qui nécessite des améliorations essentielles pour assurer un séjour confortable.

LES LIENS

 

3 thoughts on “Le Fouta Djalon et la Basse Guinée *

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