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Nous parcourons les Anses et Plages de Martinique, mosaïque de criques et de plages où chaque anse raconte une histoire géologique et humaine. Au sud, Les Salines étirent leur sable blond sous les cocotiers, paradis familiale de la Caraïbe, tandis que Grande Anse du Diamant, face au rocher mythique, déploie son sable noir strié de pyrite, témoin des éruptions passées. À l’est, l’Anse Trabaud reste un sanctuaire sauvage, accessible par des sentiers secrets entre mangrove et savane aride, refuge des tortues imbriquées.

Plus intimistes, les Anses d’Arlet enchantent avec leurs villages de pêcheurs aux cases pastel et leurs eaux turquoise peuplées de poissons-papillons. Anse Noire et Anse Dufour, jumelles contrastées – l’une de sable volcanique, l’autre dorée – se partagent une baie préservée, royaume des plongeurs explorant les tombants coralliens. Au nord, Anse Céron mêle jungle et lagon, son sable gris perlé bordé de raisiniers séculaires.

Les amateurs d’histoire marcheront jusqu’à l’Anse Cafard, où les statues du Mémorial Cap 110 veillent sur la mémoire esclavagiste, ou découvriront Anse Couleuvre, sauvage et minérale, dominée par les pitons du nord et ses cascades secrètes. Les amoureux de solitude préféreront Anse à Prunes, crique de sable noir cachée derrière des falaises de tuf, ou l’Anse Genty, accessible uniquement par la mer, où les fonds marins dissimulent des épaves de goélettes.

Conseils d’initiés :

  • Privilégiez l’aube pour les plages populaires (Les Salines, Diamant).
  • Explorez les criques isolées en semaine, quand les pêcheurs sont vos seuls compagnons.
  • Respectez les zones protégées (Tortues à Trabaud, coraux à Dufour).

Entre sable doré, noir ou ocre, falaises sculptées par les alizés et forêts tombant dans la mer, les anses martiniquaises tissent une toile où nature et mémoire créole s’entrelacent – chaque grain de sable, une page d’histoire, chaque vague, un appel à la contemplation.

GRANDE ANSE DU DIAMANT

Nous contournons les flancs verdoyants du Morne Larcher, ancien volcan endormi dont la silhouette veille sur la côte sauvage, quand se dévoile soudain Grande Anse du Diamant , une des plus belles anses de Martinique: une courbe de sable noir ourlée d’écume, face au célèbre Rocher du Diamant qui émerge des flots comme une sentinelle pétrifiée. Cette plage légendaire, née des colères de la Montagne Pelée il y a quatre siècles, doit son nom aux reflets cristallins que le basalte poli renvoie au zénith – illusion de gemmes éparpillées par quelque géant oublié. Nos pieds s’enfoncent dans un sable lourd, mélange de scories volcaniques et de corail broyé, où scintillent des paillettes de pyrite comme autant de poussières d’étoiles.

L’histoire murmure dans le ressac. En 1804, les Britanniques transformèrent le Rocher du Diamant en navire de guerre improvisé, hissant des canons à 175 mètres de hauteur pour contrôler le détroit. Pendant dix-huit mois, ce « HMS Diamond Rock » résista aux assauts français, jusqu’à ce que la soif ne force sa reddition – les citernes d’eau percées par les boulets creusant encore des stries dans la roche. Les pêcheurs du bourg voisin racontent que les fantômes de marins hantent les grottes sous-marines, leurs chants se mêlant au clapotis des vagues les nuits de pleine lune.

Une anecdote circule parmi les anciens : en 1974, un pêcheur aurait remonté dans ses filets une cloche de bronze gravée d’une fleur de lys, vestige d’un vaisseau coulé lors de la bataille navale de 1805. Elle sonnerait douze coups à chaque anniversaire de l’abolition de l’esclavage, le 22 mai.

Pour explorer ce lieu de mémoire et de nature, trois circuits s’imposent :

  1. La « Traverse des Abîmes », randonnée sous-marine le long de la faille volcanique où gisent des ancres du XVIIIe siècle, royaume des tortues vertes et des barracudas.
  2. L’ascension du Morne Larcher (478 m), sentier jalonné de pétroglyphes kalinagos menant à un panorama où le Rocher du Diamant semble voguer vers Sainte-Lucie.
  3. La route des « Savanes des Pétrifications », désert minéral ponctué de troncs d’arbres silicifiés, où les artistes locaux collectent l’ocre pour leurs fresques murales.

Conseil des initiés : venez à l’aube en semaine pour partager la plage avec les « ti-chien-lanmè » (bernard-l’ermite) traçant leurs arabesques éphémères. Goûtez les « accras de morue » de Mamie Adèle, vendus sous son carbet de palmes tressées, avant de plonger dans les « bains des sirènes », bassins naturels abrités par la Pointe Borgnèse. Et surtout, respectez le silence au couchant : quand l’ombre du rocher s’étire jusqu’à la côte, certains jurent entendre les lamentations des esclaves marrons qui y trouvèrent refuge…

En quittant cette anse où chaque vague charrie un fragment d’histoire, nous comprenons pourquoi les conteurs créoles disent que le Diamant est « une larme de la terre devenue pierre, puis mémoire ». Ici, le passé et le présent dansent un quadrille éternel, guidés par le tambour des flots.

PETITE ANSE

Lors de notre visite à Petite Anse, un charmant village de pêcheurs situé sur la côte sud-ouest de la Martinique, nous avons été immédiatement séduits par l’authenticité et le calme qui y règnent. Ce hameau fait partie de la commune des Anses-d’Arlet, réputée pour ses plages pittoresques et son atmosphère paisible 

La plage de Petite Anse,  est une étendue de sable doré bordée de cocotiers, offrant une vue imprenable sur les eaux turquoise de la mer des Caraïbes. Moins fréquentée que certaines anses de Martinique voisines, elle est idéale pour ceux qui recherchent tranquillité et détente. Nous avons profité de ce cadre idyllique pour nous baigner et observer les pêcheurs locaux rentrer avec leurs prises du jour, perpétuant des traditions ancestrales.

Pour les amateurs de plongée et de snorkeling, les eaux claires de Petite Anse abritent une riche biodiversité marine. Nous avons eu l’occasion d’observer une variété de poissons tropicaux et de coraux colorés à quelques mètres du rivage, faisant de cette plage un lieu prisé des passionnés de vie sous-marine.

Les sources chaudes de Dlo Ferré, situées près de la plage de Petite Anse aux Anses-d’Arlet, offrent une expérience unique en Martinique. Ces bassins naturels, chauffés à environ 35°C par l’activité géothermique, permettent une baignade relaxante tout en profitant d’une vue imprenable sur la baie de Petite Anse.

L’accès à Dlo Ferré se fait par un sentier pédestre d’environ 2 kilomètres aller-retour, soit 45 minutes à une heure de marche. Le point de départ se situe au parking de Petite Anse, près du snack « Chez Frédo ».

De là, un panneau indicatif « Dlo Ferré » vous guidera sur un chemin traversant une savane, menant directement aux sources chaudes.

Les bassins, de petite taille, peuvent accueillir jusqu’à deux personnes à la fois. Il est donc recommandé de planifier votre visite en dehors des heures d’affluence pour profiter pleinement de ce havre de paix. De plus, il est conseillé de vérifier les conditions météorologiques avant de s’y rendre, car en cas de forte houle, l’accès peut être dangereux.

Lors de notre promenade au niveau des sources chaudes, nous avons eu la surprise de tomber nez à nez avec un Grapsus grapsus, parfois appelé Sally-pied-léger ou crabe rouge de rocher. Sur les rochers humides, entre deux vagues, ce crustacé décapode nous a immédiatement fascinés par ses couleurs vives et son agilité. Nous avons pu observer sa carapace plate, légèrement ronde, d’une taille d’environ huit centimètres, arborant un mélange marbré de verts, de jaunes et de rouges, tandis que ses pattes larges et plates se terminaient en pointes incurvées, idéales pour s’agripper aux surfaces les plus glissantes.

En somme, une visite à Dlo Ferré offre une occasion unique de se détendre dans un cadre naturel exceptionnel, tout en découvrant l’une des merveilles cachées de la Martinique.

LE CUL DE SAC DU MARIN

Le Cul-de-sac du Marin est une baie située au sud de la Martinique, formant une profonde échancrure de plus de quatre kilomètres dans la côte de l’île. Cette configuration naturelle offre un abri exceptionnel aux embarcations, ce qui en fait un lieu prisé pour la plaisance.

Les rives du Cul-de-sac du Marin accueillent deux communes principales :

  • Le Marin : Cette ville abrite un port de plaisance majeur, considéré comme l’un des plus importants de la région, offrant des infrastructures modernes pour les navigateurs.

  • Sainte-Anne : Située à l’entrée de la baie sur la côte sud, cette commune est réputée pour ses plages pittoresques et son ambiance paisible.

La baie est entourée de mornes boisés aux formes arrondies, contribuant à la beauté scénique du site. Cependant, ces collines connaissent une urbanisation croissante, modifiant progressivement le paysage traditionnel.

Pour les plaisanciers, le Cul-de-sac du Marin représente un havre sûr, protégé des vagues océaniques, avec des mouillages bien abrités, notamment sur le côté est, entre Sainte-Anne et Le Marin.

En somme, le Cul-de-sac du Marin est une zone maritime d’une grande qualité, combinant des atouts naturels et des infrastructures adaptées, ce qui en fait une destination de choix pour les amateurs de navigation et de paysages côtiers.

GRANDE ANSE DES SALINES

Nous avançons sur une langue de sable immaculé longue de 1,3 km, où les cocotiers penchés dessinent une voûte naturelle au-dessus des eaux turquoise. Les Salines, joyau du sud martiniquais, doit son nom aux marais salants aménagés ici dès 1638 par les colons – vestiges encore visibles derrière les filaos, leurs bassins géométriques envahis par les crabes violonistes. Ce site, classé depuis 1976, incarne le paradoxe d’une nature à la fois domptée et sauvage : à l’ouest, les étals de baignoires colorées et les grillades de lambi ; à l’est, la Savane des Pétrifications où gisent des troncs silicifiés vieux de 2 000 ans, témoins d’une éruption volcanique qui calcina la forêt.

Nos pas suivent les traces des « sauniers » d’antan, ces esclaves chargés de récolter l’or blanc sous un soleil de plomb. Leur histoire survit dans les toponymes : la « Pointe Baham », où les navires négriers débarquaient les captifs en contrebande ; le « Trou Cochon », fosse où l’on jetait les révoltés. L’architecture discrète rappelle ce passé : les ruines du four à chaux de 1745, les cases en pierre sèche des pêcheurs kalinagos transformées en snacks, et le phare de la Jetée, érigé en 1860 avec les pierres tombales de planteurs hollandais.

Une anecdote circule parmi les vendeuses de « sorbet coco » : en 1943, un hydravion américain se serait posé en urgence sur la lagune – son équipage aurait dansé le béguine avec les villageoises avant de repartir vers l’Europe. Les matins de semaine, on croise encore Ti-Marcel, 92 ans, qui raconte comment son père extrayait le sel avec une planche de tamarinier, tandis que les enfants glanaient les cristaux pour troquer contre du sucre à Fort-de-France.

Pour explorer ce sanctuaire, deux circuits s’imposent : la « Trace des Sauniers » (4 km entre plage et savane, avec pause baignade à l’Anse Michel), et la route en kayak jusqu’aux « Grottes de l’Enfer », où les vagues sculptent des arches basaltiques. Les amateurs de fonds marins opteront pour le sentier sous-marin de la Pointe Borgnesse, royaume des tortues imbriquées et des coraux cerveaux vieux de cinq siècles.

Conseil des initiés : arrivez à l’aube pour voir les pêcheurs de « z’habitants » (langoustes) plonger depuis leurs « gommiers », pirogues traditionnelles taillées dans des troncs de courbaril. Goûtez les « accras de morue » de Mama Léna, préparés dans sa case bleue perdue entre les cocotiers. Et surtout, restez au crépuscule : quand les derniers touristes quittent le parking, la plage retrouve son âme créole – celle où les étoiles se reflètent dans les anciens bassins de saumure, et où le vent porte encore les murmures des femmes qui, jadis, chantaient en pilant le sel pour conjurer la douleur.

LA SAVANE DES PETRIFICATIONS

En explorant Saint Anne nous découvrons un lieu unique et surprenant : la Savane des Pétrifications. Située à l’extrémité sud de la presqu’île de Sainte-Anne, cette étendue aride contraste fortement avec la végétation luxuriante typique de l’île. 

Autrefois, des bois fossilisés jonchaient le sol de cette savane, témoignant d’une activité hydrothermale passée. Malheureusement, l’échantillonnage excessif a épuisé ces précieuses reliques, et aujourd’hui, la collecte de tout échantillon est strictement interdite. 

En parcourant ce paysage quasi lunaire, nous marchons sur un sol caillouteux, parsemé de cactus et de rares herbes folles. Le sentier, débutant près de la plage des Salines, nous conduit à travers des anses isolées comme l’Anse à Prunes, l’Anse Écluse et l’Anse Braham. Ces criques sauvages offrent des panoramas époustouflants sur l’océan Atlantique, avec en toile de fond la Table du Diable, un rocher battu par les vagues.

Notre randonnée nous mène ensuite vers l’Anse Trabaud, une plage isolée aux eaux turquoise, accessible principalement à pied. Cette portion du sentier fait partie intégrante de la Trace des Caps, un itinéraire de randonnée réputé de la Martinique. 

En chemin, nous traversons un petit pont en bois enjambant la rivière de l’Étang des Salines, ajoutant une touche pittoresque à notre aventure. Le contraste entre le bleu intense de la mer, le blanc éclatant des plages et le sol aride de la savane crée un tableau saisissant, nous offrant une expérience inoubliable au cœur de la Martinique.

ANSE A PRUNES

Nous contournons les falaises abruptes du Morne Larcher, guidés par le chant des grives des montagnes, lorsque la crique secrète se dévoile : Anse à Prunes, une des anses de Martinique de sable noir, arche de sable ourlée de vagues argentées, nichée entre deux promontoires volcaniques. Cette langue de terre oubliée des cartes doit son nom aux pruniers-pays qui fleurissent ici en nuages mauves chaque avril, leurs fruits acidulés jadis ramassés par les enfants des pêcheurs pour troquer contre du sel à Fort-de-France. Nos pieds s’enfoncent dans un sable lourd, mélange de basalte broyé et de corail fossile, où scintillent des paillettes de pyrite comme autant d’étoiles piégées dans la lave.

L’histoire murmure sous les raisiniers bord-de-mer. Les Kalinagos y établirent un camp de pêche saisonnier, « Yamayu » en leur langue, avant que les colons n’y construisent un four à chaux en 1735, alimenté par les récifs coralliens. Les vestiges de ce four, ses pierres calcinées couvertes de lichens orange, émergent encore à marée basse. Au XIXe siècle, l’anse servit de repaire aux contrebandiers qui échangeaient rhum et épices contre des armes anglaises – une légende prétend qu’un trésor de piastres espagnoles sommeille sous le rocher en forme de baleine à l’est de la plage.

Notre marche longe la faille volcanique où l’eau douce suinte entre les roches, créant des bassins naturels peuplés de crabes ziricots. Les palétuviers rouges, déformés par les alizés, dessinent des arabesques au-dessus des grottes marines où les femmes kalinagos accouchaient jadis, protégées par les esprits « Zemi ». Un pêcheur nous montre les « trous à vivres », cavités creusées dans la falaise où les marrons stockaient manioc et poisson fumé.

L’anecdote préférée des anciens raconte qu’en 1948, un poulpe géant aurait enlacé le canot du gardien de phare – ses ventouses marqueraient encore la coque rouillée exposée devant la mairie de Rivière-Pilote. Plus troublant : chaque nuit de pleine lune, les vagues déposent sur le sable des perles noires, vestiges d’un collier offert par Joséphine de Beauharnais à son amant martiniquais…

Pour explorer ce sanctuaire, deux chemins s’offrent à nous : la « Trace des Contrebandiers », sentier escarpé dominant des criques isolées où nager parmi les poissons-lions, ou la route maritime en gommier depuis l’Anse Dufour, passant par l’îlet aux Oiseaux et ses fous bruns plongeant en flèche. Les plongeurs chevronnés iront jusqu’au « Jardin d’Ébène », récif profond où gisent des ancres du XVIIIe siècle couvertes d’éponges en forme de cœur.

Conseil des initiés : venez à l’aube en semaine pour avoir le spectacle des « pieds-en-l’air », pêcheurs traditionnels lançant leurs filets en équilibre sur une jambe. Goûtez les « prunes-salées » vendues par Mama Loulou sous son carbet de bambou – fruits macérés dans l’eau de mer selon une recette amérindienne. Et surtout, restez silencieux au couchant : quand les pétrels survolent la baie en criant, on distingue parfois l’ombre des pirogues kalinagos glissant vers les îlets, portées par le souffle des ancêtres.

En quittant cette crique où le temps s’est suspendu, nous comprenons pourquoi les vieux créoles disent qu’Anse à Prunes est « un secret que la mer chuchote seulement à ceux qui savent fermer les yeux pour écouter ». Ici, chaque vague est une mémoire, chaque grain de sable noir une étincelle des feux volcaniques qui enfantèrent l’île.

ANSE TRABAUD

Nous nous frayons un chemin à travers les palétuviers rouges de la baie des Anglais, où les racines-échasses dessinent une cathédrale végétale au-dessus des eaux saumâtres. Soudain, Anse Trabaud se dévoile – une langue de sable blond de 2 km ourlée d’écume, dernier bastion sauvage de la presqu’île de la Caravelle. Ici, pas de parasols ni de vendeurs de coco : la plage, classée réserve naturelle en 1973, impose le silence sacré des lieux que le temps a oubliés. Nos empreintes s’effacent aussitôt sur ce sable fin, mélange de corail broyé et de débris volcaniques charriés par le courant des Caraïbes depuis des millénaires.

L’histoire murmure sous les raisiniers bord-de-mer. Les Kalinagos nommaient ce lieu « Yabaca », repaire de pêcheurs où ils sculptaient des pirogues dans les troncs de gommiers blancs. Au XVIIIe siècle, des marrons y établirent un camp secret, utilisant les grottes de la falaise orientale pour stocker vivres et armes de fortune. En 2012, des archéologues découvrirent sous une dalle de corail des vestiges de ce refuge : des boucles en métal fondu, des graines carbonisées de pois d’Angole, et un tambour bèlé aux motifs géométriques encore visibles.

Notre marche longe la lisière où la forêt xérophile bascule dans la mer. Les gaïacs centenaires, arbres sacrés des Amérindiens, étirent leurs branches tordues par les alizés comme des danseurs de quadrille figés. Un garde-parc nous montre des pétroglyphes dissimulés sous des lianes de poirier-pays – des spirales symbolisant le cycle éternel des marées selon les chamanes kalinagos. Plus loin, les ruines d’un four à chaux du XIXe siècle rappellent que les colons tentèrent d’exploiter ces terres, avant que les moustiques et les cyclones ne les découragent.

L’anecdote préférée des pêcheurs locaux raconte qu’en 1943, un sous-marin allemand aurait débarqué ici des espions munis de fausses piastres – leur repaire, une crique nommée « Trou des Boucaniers », abriterait encore des caisses de munitions ensablées. Les plus crédules cherchent le trésor du pirate Montbars l’Exterminateur, qui aurait enfoui des lingots dans les fonds marins au large de l’Anse à l’Eau.

Pour explorer ce sanctuaire, deux circuits s’offrent à nous : la « Trace des Marrons » (4 km), serpentant à travers les anciennes plantations clandestines de manioc jusqu’à un point de vue sur les îlets Percé, et le sentier côtier menant aux « Soupirs de la Sirène » – des bassins naturels où l’eau de mer clapote dans des failles volcaniques. Les plongeurs chevronnés partiront du rocher de la Vierge pour explorer l’épave du Roraima II, cargo échoué en 1972 devenu récif artificiel peuplé de mérous géants.

Conseil d’initié : venez à l’aube en septembre, quand les tortues imbriquées regagnent l’océan après avoir pondu dans le sable tiède. Apportez des graines de tournesol – les colibris madère, iridescents comme des gouttes d’arc-en-ciel, viendront les picorer dans votre paume. Et surtout, respectez le silence lorsque les kiosques à musique improvisés des pêcheurs s’animent au couchant, leurs vieilles guitares créoles psalmodiant des mélodies où se mêlent le ressac et la mémoire des chaînes brisées.

En quittant ce rivage intact, nous comprenons pourquoi les écrivains martiniquais disent qu’Anse Trabaud est « une page blanche où la mer écrit chaque jour une histoire différente ». Ici, chaque grain de sable est un archiviste, chaque vague un conteur – et le vent, ce vieux complice des marrons, n’a jamais cessé de chuchoter les secrets de la liberté.

POINTE FAULA

Nous contournons la baie du François, guidés par le chant des alizés qui fouettent les cocotiers en arc-de-cercle. Pointe Faula se révèle soudain, étendue de sable laiteux longue de 2 km où la mer des Caraïbes et l’Atlantique jouent à saute-frontière. Ici, les vents accélèrent à 25 nœuds, sculptant des vagues crêtées d’écume que les planches de kitesurf transpercent comme des flèches néon. Le site, classé spot mondial de glisse depuis 1998, doit sa renommée à un phénomène géographique unique : le rétrécissement du canal de Sainte-Lucie, qui comprime les alizés en un couloir aérien parfait entre le Morne Aca et la presqu’île de la Caravelle.

Nos pas s’enfoncent dans le sable coquillier, mélange de débris coralliens et de micro-organismes fossiles datant de l’éruption de la Montagne Pelée. Les Kalinagos nommaient ce lieu « Kaloukaera » (là où le vent danse), y organisant des cérémonies pour apaiser les esprits des tempêtes. Au XVIIe siècle, les colons y établirent un poste de guet contre les incursions anglaises – les fondations en pierre volcanique de la tour de vigie subsistent près du spot de foil, envahies par les patates bord-de-mer.

L’architecture épouse les éléments : les écoles de kitesurf aux toits de palmes tressées, les carbets traditionnels où les moniteurs créoles expliquent les courants en traçant des cartes éphémères sur le sable. Le soir venu, les « bwa-bwa » (grillages à poissons) s’animent devant les cases aux volets bleu outremer, tandis que les lignes de pêche traditionnelles – les « lalandes » – dansent entre les bouées recyclées de bouteilles plastique.

Une anecdote circule parmi les riders : en 2001, un champion allemand de kitesurf aurait perdu sa planche emportée vers l’îlet Oscar, retrouvée trois jours plus tard couverte de signatures de pêcheurs locaux. Les vieux du village racontent que les nuits de pleine lune, on entend les tambours « bèlè » des esclaves marrons qui se réfugiaient dans les grottes sous-marines voisines.

Pour les voyageurs, deux circuits s’imposent : le « parcours des alizés » (4 heures en paddle entre les îlets du François, avec pause snorkeling sur le tombant corallien de l’îlet Thierry), et la « route du vent » en VTT électrique, reliant Pointe Faula à la distillerie Neisson via d’anciens chemins de plantation. Les gourmets opteront pour la pause « féroce d’avocat » chez Man Ninotte, son carbet face aux vagues où l’on déguste ce mix d’avocat, morue et piment habanero.

Conseil des initiés : venez à marée montante entre décembre et avril, quand les eaux turquoise se parent de reflets électriques sous les sauts des riders. Et restez après le coucher du soleil – l’horizon s’embrase alors de rouge, teintant les cerfs-volants de lumière pourpre comme des âmes dansantes au-dessus des flots.

ANSE MABOUYA

Anse Mabouya est une plage pittoresque située dans le quartier de Trois Rivières, sur la commune de Sainte-Luce en Martinique. Cette plage de sable doré, bordée d’eaux turquoise et calmes, est idéale pour la baignade et les pique-niques. Elle est moins fréquentée que d’autres plages de la région, offrant ainsi un cadre paisible aux visiteurs en quête de tranquillité.

L’accès à Anse Mabouya se fait par le hameau du Désert ou via le sentier côtier longeant la plage de l’Anse Corps de Garde. Pour s’y rendre en voiture, il est conseillé de prendre la D7 en direction de Trois-Rivières, puis de tourner à la première sortie à droite en entrant dans la ville et de continuer le long de la côte jusqu’à la plage.

La plage est équipée de douches discrètement installées derrière les arbres, permettant aux baigneurs de se rincer après la baignade. Un vaste espace gazonné, partiellement ombragé derrière la plage, est prisé des locaux pour les pique-niques du week-end. Cependant, bien que l’Anse Mabouya soit calme en semaine, elle peut devenir animée, voire bruyante, durant les week-ends.

Les environs de Sainte-Luce offrent également d’autres plages remarquables, telles que Gros Raisins, Corps de Garde, Anse Pont Café, Anse Fond Banane et Anse Désert, chacune ayant son propre charme et ses particularités.

En somme, Anse Mabouya est une destination idéale pour ceux qui recherchent une expérience balnéaire authentique et paisible en Martinique.

ANSE GROS RAISINS

L’Anse Gros Raisin est une plage située à environ 800 mètres du bourg de Sainte-Luce, en Martinique. Elle se compose de deux anses séparées par une pointe servant de parking et abritant une résidence hôtelière.

Cette plage de sable blond est partiellement ombragée par des raisiniers, offrant des zones de détente à l’abri du soleil. Malgré la proximité de nombreuses résidences de vacances, hôtels et restaurants, l’Anse Gros Raisin reste relativement peu fréquentée, ce qui en fait un lieu paisible pour les visiteurs.

La mer y est généralement calme, avec un fond sablonneux, rendant la baignade agréable. Des zones ombragées et des bancs sont disponibles pour les pique-niques, et plusieurs petits restaurants proposent une cuisine créole, permettant de combiner plaisirs balnéaires et découvertes culinaires locales.

L’Anse Gros Raisin est également le point de départ d’une promenade littorale balisée menant à l’Anse Désert, offrant aux amateurs de randonnée une occasion de découvrir le littoral environnant.

Pour accéder à la plage, en arrivant vers Sainte-Luce sur la N5, prenez la sortie vers la D7 en direction de Corps de Garde, puis continuez tout droit à l’intersection. Tournez ensuite à droite, puis à gauche, où vous trouverez le parking de la plage.

En somme, l’Anse Gros Raisin est une plage tranquille et accueillante, idéale pour ceux qui recherchent un lieu de détente à proximité de Sainte-Luce, tout en profitant des commodités locales et des beautés naturelles de la Martinique. 

ANSE CARITAN

Anse Caritan, nichée à l’extrême sud de la Martinique, nous offre un havre de paix où le temps semble suspendu. Bordée par une mer calme aux eaux cristallines, cette plage séduit par son atmosphère intimiste et son cadre enchanteur.

À l’ombre des raisiniers bord de mer et des cocotiers, nous trouvons un coin idéal pour nous détendre, bercés par la brise légère et le doux clapotis des vagues.

Autrefois prisée pour son complexe hôtelier aujourd’hui en ruine, Anse Caritan conserve un charme authentique. Son lagon peu profond en fait un lieu parfait pour une baignade en toute tranquillité, particulièrement apprécié des familles et des amateurs de snorkeling. En scrutant le fond sableux, nous pouvons apercevoir des bancs de poissons tropicaux se faufilant entre les rochers, tandis que quelques étoiles de mer reposent paisiblement sur le sol marin.

La plage marque aussi le point de départ d’un sentier côtier menant vers la célèbre plage des Salines. En nous aventurant sur ce chemin, nous traversons une succession de petites anses sauvages où la nature semble encore préservée. La promenade, ponctuée de panoramas sublimes sur la mer des Caraïbes, nous permet de nous imprégner de la beauté brute de cette région, où les nuances de bleu se déclinent à l’infini.

ANSE DUFOUR

Nous nous rendons à l’Anse Dufour, un joyau caché sur la côte sud-caraïbe de la Martinique. Cette petite crique, préservée des promoteurs immobiliers, offre un cadre pittoresque avec ses eaux turquoise et son sable doré. Les barques de pêche colorées alignées sur le rivage ajoutent au charme authentique du lieu.​

L’Anse Dufour est réputée pour la beauté de ses fonds marins. En enfilant nos masques et tubas, nous découvrons un monde sous-marin fascinant, où les tortues marines évoluent gracieusement parmi les coraux. Il suffit de nager à quelques mètres du rivage pour les observer dans leur habitat naturel.​

Le village de pêcheurs adjacent à la plage reflète l’âme martiniquaise. Les maisons créoles aux couleurs vives et les ruelles étroites racontent l’histoire d’une communauté attachée à ses traditions. En fin de journée, nous assistons au retour des pêcheurs, tirant leurs filets remplis de poissons frais. C’est l’occasion d’échanger avec eux et d’en apprendre davantage sur les techniques de pêche locales, comme la pêche à la senne, une méthode ancestrale toujours pratiquée ici 

Pour les amateurs de randonnée, un sentier relie l’Anse Dufour à l’Anse Noire, sa voisine. Ce chemin offre des panoramas époustouflants sur la mer des Caraïbes et la végétation luxuriante environnante. L’Anse Noire, avec son sable volcanique, contraste avec l’Anse Dufour et mérite également une visite.​

Il est conseillé de visiter l’Anse Dufour en semaine ou tôt le matin pour éviter l’affluence et profiter pleinement de la tranquillité des lieux. L’accès se fait par une route sinueuse, ajoutant une touche d’aventure à notre escapade. Une fois sur place, nous nous laissons bercer par le doux rythme de la vie locale, entre baignades, découvertes culinaires et rencontres chaleureuses.​

L’Anse Dufour est une invitation à la détente et à l’authenticité, offrant une expérience inoubliable au cœur de la Martinique.​

ANSE CHARLOTTE

Nous arrivons à Anse Charlotte, une crique discrète nichée non loin de l’Anse Noire, sur la côte sud-caraïbe de la Martinique. En longeant la route côtière, nous remarquons d’abord les rochers volcaniques sombres qui émergent de l’eau, signalant la proximité de ce littoral basaltique. Une courte marche nous mène à une petite plage de sable doré, encadrée par une végétation tropicale luxuriante où s’entremêlent cocotiers et bougainvilliers fleuris.

En posant nos affaires sur le sable, nous constatons à quel point l’endroit est préservé. Nous découvrons que, dans le passé, ce secteur de la Martinique servait parfois de refuge à de modestes pêcheurs, qui y remontaient leurs barques après une journée en mer. Aujourd’hui, Anse Charlotte est bien moins fréquentée que ses voisines plus célèbres, Anse Dufour ou Anse Noire, ce qui en fait un havre de tranquillité pour ceux qui recherchent la quiétude et la communion avec la nature.

En nous aventurant le long des rochers, nous apercevons d’anciennes formations basaltiques, témoins de l’activité volcanique de l’île au fil des siècles. Nous imaginons alors les premières populations amérindiennes, qui parcouraient ces rivages à la recherche de coquillages et de poissons, et nous prenons conscience du lien profond qui unit cette terre à ses habitants depuis des générations. Les vestiges de civilisations anciennes demeurent souvent cachés, mais l’énergie qui se dégage de ces lieux rappelle l’histoire mouvementée de la Martinique, depuis l’ère précolombienne jusqu’à l’arrivée des colons européens.

En contemplant la mer, nous laissons notre regard se perdre dans les vagues. Nous songeons aux navires marchands, puis aux goélettes transportant sucre et rhum, qui ont longtemps sillonné ces eaux. Anse Charlotte, malgré sa petite taille, a probablement vu passer nombre de navigateurs et d’aventuriers. Les villageois racontent parfois des anecdotes sur des familles de pêcheurs ayant vécu ici dans de modestes carbets, perpétuant des traditions séculaires de pêche artisanale et de culture vivrière.

Pour les amateurs de snorkeling, les rochers submergés à l’extrémité de la plage recèlent une faune sous-marine variée : poissons-perroquets, petits crustacés et parfois des tortues qui viennent brouter les herbiers. Nous décidons de plonger, fascinés par ce monde silencieux, et nous découvrons un spectacle de coraux et de poissons multicolores qui évoluent dans un environnement encore préservé.

Lorsque nous remontons sur le sable, nous remarquons qu’il existe un petit sentier, à peine visible, qui serpente à travers la végétation, reliant Anse Charlotte aux plages voisines. Ce sentier fait partie d’un circuit côtier informel qui permet d’explorer plusieurs criques de la côte caraïbe, chacune ayant son charme particulier. Nous imaginons les randonneurs parcourant ces chemins, alternant entre baignades rafraîchissantes et découvertes botaniques, tant la flore est riche et variée.

En fin de journée, alors que le soleil décline, la lumière rasante souligne la beauté des rochers sombres et des feuillages flamboyants. Nous comprenons alors pourquoi Anse Charlotte est un secret bien gardé : son calme, sa nature préservée et l’impression de solitude qu’elle offre constituent un véritable trésor pour les voyageurs en quête d’authenticité. En regagnant notre véhicule, nous emportons avec nous l’image de cette anse paisible et la certitude qu’il reste encore, en Martinique, des recoins sauvages où l’histoire, la civilisation et la nature s’unissent pour créer des instants inoubliables.

ANSE NOIRE

Anse Noire est une plage unique en Martinique, située dans la commune des Anses-d’Arlet. Elle est la seule plage de sable noir dans le sud de l’île, contrastant avec les plages de sable blanc environnantes comme l’Anse Dufour, située à proximité.

L’accès à l’Anse Noire se fait par un escalier raide d’environ 130 marches, ce qui peut être un défi pour certains visiteurs. Cependant, une fois sur place, la beauté naturelle de la plage récompense largement l’effort fourni. La plage est entourée d’une végétation luxuriante et offre des eaux calmes et claires, idéales pour la baignade et la plongée en apnée.

L’Anse Noire est particulièrement réputée pour la richesse de sa faune marine. Les plongeurs en apnée peuvent y observer une grande variété de poissons tropicaux et, avec un peu de chance, nager aux côtés de tortues marines qui fréquentent régulièrement la baie pour se nourrir et se reposer sur les herbiers marins.

Malgré sa beauté, l’Anse Noire reste moins fréquentée que certaines autres plages de l’île, en partie en raison de son accès moins aisé. Cela en fait un lieu privilégié pour ceux qui recherchent une expérience de plage plus tranquille et authentique. Il est conseillé d’apporter son propre équipement de plongée en apnée, de l’eau et des collations, car les installations sur place sont limitées.

En somme, l’Anse Noire offre une expérience unique en Martinique, mêlant beauté naturelle, tranquillité et richesse de la vie marine, faisant de cette plage un incontournable pour les amoureux de la nature et de la plongée en apnée.

LA GASTRONOMIE DE LA Martinique

RESTAURANT ANNEXE DU MARIN – LE MARIN

Nous poussons la porte de cette ancienne maison de pêcheur transformée en antre culinaire, où les effluves de carry de lambi et de vanille grillée se mêlent au sel accroché aux murs de pierre. L’Annexe du Marin, nichée dans une ruelle pavée du bourg historique, occupe un bâtiment du XVIIIe siècle aux poutres en gaïac noirci par les embruns. Ces murs épais, jadis entrepôt à sel de la Compagnie des Indes, portent encore les entailles des tonneaux roulés par les dockers créoles. Depuis 1987, la famille Belfort y perpétue l’art des « auberges à vivres », ces gargotes coloniales où marins et planteurs négociaient épices contre rhum.

L’architecture révèle des strates d’histoire : le sol en galets de rivière disposés en arabesques par les esclaves, les lucarnes en ogive permettant de guetter les voiles ennemies, et la terrasse sur pilotis où sèchent encore les filets en fibre de latanier. Au plafond, des ex-voto en forme de bateaux rappellent qu’ici s’échangèrent les recettes du « féroce » contre des secrets de navigation. Une anecdote circule parmi les habitués : en 1993, un cuisinier aurait découvert dans le cellier un journal de bord du pirate Monbars, listant des accords mets-rhum – inspirant la carte actuelle et son fameux flambé au vieux Saint-James.

Le circuit gourmand démarre au marché du Marin voisin, où les producteurs fournissent crabes mantous et fruits à pain. Après le repas, un sentier mène au fort Saint-Etienne (5 min à pied), avant une croisière digestive vers les îlets du François. Conseil des initiés : demandez la table « Cap 110 » près du puits colonial, où la brise marine épice naturellement chaque bouchée.

RESTAURANT AU RENDEZ VOUS SAINT ANNE

Après notre visite de Sainte-Anne, nous avons découvert Le Rendez-vous, un restaurant typiquement local niché au cœur du bourg. Ce charmant établissement offre une vue imprenable sur la baie de Sainte-Anne, créant une ambiance idéale pour savourer une cuisine créole traditionnelle.​

Le menu met en avant des produits frais de la mer et du terroir martiniquais. Parmi les plats emblématiques, nous avons dégusté le colombo de poulet, les accras de morue et les poissons du jour, tous préparés avec des ingrédients locaux de qualité. Pour terminer notre repas sur une note sucrée, nous nous sommes laissés tenter par le célèbre blanc-manger coco et le moelleux au chocolat accompagné de sa boule de glace.​

Le restaurant est ouvert de 8h à 21h sans interruption, faisant également office de bar et glacier. Nous avons apprécié pouvoir nous arrêter pour déguster une glace ou boire un verre en terrasse. De plus, des soirées karaoké sont organisées tous les vendredis soirs, offrant une ambiance conviviale et festive.​

L’accueil familial et chaleureux que nous avons reçu a rendu notre expérience encore plus agréable. Le personnel, souriant et attentionné, a su nous conseiller sur les spécialités locales et nous faire sentir comme chez nous.​

En somme, Le Rendez-vous est une adresse incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la richesse de la cuisine créole dans un cadre idyllique, avec une vue exceptionnelle sur la baie de Sainte-Anne. Nous recommandons vivement ce restaurant à tous les amateurs de bonne cuisine et d’authenticité.​

RESTAURANT INDIGO FACTORY LE MARIN

En cette veille de Noël, nous avons choisi de célébrer le réveillon au restaurant Indigo Factory, situé au Marin en Martinique. Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’originalité du lieu : un restaurant flottant, unique en son genre sur l’île, offrant une vue imprenable sur le port de plaisance. 

L’ambiance est chaleureuse et festive, fidèle aux traditions martiniquaises. La salle est décorée avec goût, mêlant élégamment des éléments modernes et créoles. Les tables, joliment dressées, sont ornées de centres de table évoquant la richesse de la flore locale.

Le menu du réveillon est un véritable hommage à la gastronomie locale. Nous débutons par une assiette créole composée d’accras croustillants, de boudins épicés et de féroce d’avocat, accompagnée d’un ti-punch traditionnel. En plat principal, le chef nous propose une langouste grillée, pêchée le matin même, servie avec une sauce chien relevée et des légumes pays. Les saveurs sont exquises, chaque bouchée est un voyage au cœur de la cuisine antillaise.

Durant le repas, des musiciens locaux animent la soirée avec des « Chanté Nwèl », ces chants de Noël typiquement martiniquais qui mêlent créole et français. L’ambiance est conviviale, les clients reprennent en chœur les refrains, créant une atmosphère de partage et de joie. 

Après le dessert, une traditionnelle bûche tropicale revisitée avec des fruits exotiques, nous profitons de la terrasse pour admirer le ciel étoilé et les lumières du port. Le doux clapotis de l’eau contre la structure flottante du restaurant ajoute une touche apaisante à cette soirée mémorable.

Ce réveillon à l’Indigo Factory restera gravé dans nos mémoires comme une expérience unique, alliant découverte culinaire, immersion culturelle et cadre exceptionnel.

RESTAURANT TI TOQUES LE MARIN

Nous nous trouvons au cœur du Marin, une commune pittoresque de la Martinique, riche en histoire et en culture. Le Marin est reconnu pour son port de plaisance, l’un des plus grands des Caraïbes, qui attire chaque année de nombreux plaisanciers du monde entier.

C’est ici, face au club nautique, que se dresse le restaurant Ti Toques. Installé dans l’immeuble Odyssée, ce restaurant offre une vue imprenable sur la marina depuis sa terrasse en teck. La décoration est simple mais chaleureuse, reflétant l’ambiance conviviale du lieu.

Ti Toques est réputé pour sa cuisine du monde, proposant une carte éclectique qui évolue chaque semaine pour surprendre les habitués comme les nouveaux venus. Les plats sont généreux et joliment présentés, avec des options telles que des salades de poulet au curry, des tagliatelles livronese ou encore des arancinis palermitains. Les amateurs de viande se régaleront avec des entrecôtes ou des magrets de canard, tandis que les passionnés de fruits de mer pourront savourer du thon ou de la dorade coryphène, selon la saison.

Le restaurant est également connu pour ses pizzas et ses crêpes, idéales pour un repas rapide mais savoureux. Côté desserts, le tiramisu et la mousse au citron sont des incontournables pour terminer le repas sur une note sucrée.

L’accueil y est chaleureux, avec une équipe sympathique qui se fait un plaisir de recevoir chaque client. Le service est rapide et efficace, assurant une expérience culinaire agréable du début à la fin. 

Après un repas chez Ti Toques, plusieurs circuits touristiques s’offrent à nous. À quelques kilomètres se trouve l’Écomusée de la Martinique, qui retrace l’histoire et les traditions de l’île. Les amateurs de rhum pourront visiter les distilleries La Mauny et Trois Rivières, situées respectivement à 5,9 km et 10,5 km du restaurant. Ces visites offrent une plongée dans le patrimoine culturel et gastronomique de la Martinique, complétant ainsi une journée riche en découvertes.

En somme, Ti Toques est plus qu’un simple restaurant ; c’est une invitation à découvrir la richesse culinaire et culturelle du Marin, le tout dans un cadre idyllique face à la marina.

RESTAURANT DE LA DISTILLERIE LA MAUNY

La distillerie Maison La Mauny, fondée en 1749, est nichée au cœur d’une vallée verdoyante à Rivière-Pilote, entourée de champs de canne à sucre. Elle a su conserver toute son authenticité au fil des siècles.

Pour les visiteurs souhaitant se restaurer sur place, le restaurant Kay Mimi est situé au pied de la distillerie. Ce restaurant propose une cuisine créole traditionnelle, permettant aux convives de savourer des mets locaux et savoureux. Le restaurant est ouvert du lundi au vendredi, de 12h à 16h, et est fermé en septembre. Pour plus d’informations ou pour effectuer une réservation, vous pouvez contacter le restaurant au 06 96 19 54 74 ou au 05 96 48 55 67.

Après votre repas, une visite guidée de la distillerie en petit train, appelée « Ti Train », est proposée. Ces visites ont lieu à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h et 16h. Les tarifs sont de 8€ pour les adultes et de 4€ pour les enfants de 4 à 12 ans (gratuit pour les moins de 4 ans).

La boutique de la distillerie, la « Cabane à Rhum », offre une large gamme de rhums et d’accessoires estampillés « La Mauny ». Vous y trouverez également une cave à vins et champagnes.

Pour prolonger votre journée, la plage de l’Anse Figuier est située à seulement 10 minutes du domaine, offrant une belle opportunité de détente après la visite.

En somme, la distillerie Maison La Mauny et le restaurant Kay Mimi offrent une expérience enrichissante, alliant découverte culturelle et plaisirs culinaires, le tout dans un cadre authentique et chaleureux.

RESTAURANT MANGO BAY LE MARIN

Le Mango Bay est un restaurant situé à la Marina du Marin en Martinique, offrant une vue imprenable sur les voiliers et catamarans amarrés. La cuisine proposée est un mélange de saveurs françaises, créoles et italiennes, avec des plats tels que des ribs, des moules et des crêpes appréciés des clients. Les visiteurs apprécient également les hamburgers accompagnés de frites savoureuses.

Le restaurant est réputé pour sa cuisine du monde, proposant une carte éclectique qui évolue chaque semaine pour surprendre les habitués comme les nouveaux venus. Les plats sont généreux et joliment présentés, avec des options telles que des salades de poulet au curry, des tagliatelles livronese ou encore des arancinis palermitains. Les amateurs de viande se régaleront avec des entrecôtes ou des magrets de canard, tandis que les passionnés de fruits de mer pourront savourer du thon ou de la dorade coryphène, selon la saison.

Le restaurant est également connu pour ses pizzas et ses crêpes, idéales pour un repas rapide mais savoureux. Côté desserts, le tiramisu et la mousse au citron sont des incontournables pour terminer le repas sur une note sucrée.

L’accueil y est chaleureux, avec une équipe sympathique qui se fait un plaisir de recevoir chaque client. Le service est rapide et efficace, assurant une expérience culinaire agréable du début à la fin.

Après un repas chez Le Mango Bay, plusieurs circuits touristiques s’offrent à nous. À quelques kilomètres se trouve l’Écomusée de la Martinique, qui retrace l’histoire et les traditions de l’île. Les amateurs de rhum pourront visiter les distilleries La Mauny et Trois Rivières, situées respectivement à 5,9 km et 10,5 km du restaurant. Ces visites offrent une plongée dans le patrimoine culturel et gastronomique de la Martinique, complétant ainsi une journée riche en découvertes.

En somme, Le Mango Bay est plus qu’un simple restaurant ; c’est une invitation à découvrir la richesse culinaire et culturelle du Marin, le tout dans un cadre idyllique face à la marina.

KARIB RETAURANT AJOUPA BAOUILLON. ROUTE DE LA TRACE

Niché au cœur d’une végétation luxuriante, sur les hauteurs d’Ajoupa-Bouillon, le Karibé Restaurant est une invitation à un voyage sensoriel au plus près de l’âme martiniquaise. Situé sur la mythique Route de la Trace, cette route sinueuse qui traverse les reliefs verdoyants de la Martinique du nord au sud, il semble suspendu entre ciel et forêt, offrant une parenthèse gourmande dans un cadre naturel exceptionnel.

Dès notre arrivée, nous sommes enveloppés par une atmosphère où la nature dicte sa loi. L’air y est plus frais, chargé des senteurs de fougères humides, de fleurs tropicales et de terre gorgée d’eau. Ajoupa-Bouillon, avec son climat particulier, est l’une des régions les plus arrosées de l’île, donnant naissance à une biodiversité exubérante. Aux abords du restaurant, des colibris virevoltent entre les hibiscus, tandis que le chant des grenouilles ponctue la quiétude ambiante.

L’architecture du Karibé s’intègre parfaitement à son environnement. Une grande terrasse en bois, ouverte sur la nature, nous permet de profiter pleinement du spectacle verdoyant qui s’offre à nous. Ici, tout est pensé pour que l’expérience soit aussi visuelle que gustative. La décoration, mêlant matériaux naturels et touches créoles, crée une ambiance chaleureuse et authentique. Nous avons l’impression d’être reçus chez des amis, dans un lieu où l’on prend le temps de savourer chaque instant.

La carte, inspirée des traditions culinaires de la Martinique, met à l’honneur les produits du terroir. Nous nous laissons tenter par un cocktail local, une association subtile de rhum agricole et de fruits frais, prélude à une dégustation haute en couleurs. La cuisine du Karibé célèbre le métissage des saveurs : boudin créole relevé d’un soupçon de piment, accras croustillants, colombo de cabri mijoté lentement, ou encore court-bouillon de vivaneau aux épices douces. Chaque bouchée révèle le savoir-faire des cuisiniers, qui maîtrisent l’équilibre délicat entre épices et fraîcheur des produits.

Nous nous laissons surprendre par une spécialité de la maison : un gratin de christophine fondant, accompagné d’un poisson grillé à la perfection, dont la chair moelleuse s’imprègne des arômes subtils des herbes locales. Les accompagnements, généreux, rendent hommage aux saveurs martiniquaises : igname, patate douce, riz parfumé au bois d’Inde. Le tout est sublimé par des sauces maison, légères mais intenses en goût, révélant tout le caractère des épices du jardin créole.

Entre deux plats, nous prenons le temps d’échanger avec l’équipe du restaurant, passionnée et attentive. Ils nous racontent l’histoire du lieu, l’importance du circuit court et du respect des saisons dans leur cuisine. Ici, le marché du matin dicte le menu du jour, et les producteurs locaux sont les véritables acteurs de cette gastronomie vivante.

Le dessert vient clôturer ce voyage gustatif sur une note sucrée et réconfortante. Un flan coco délicatement caramélisé, un sorbet passion rafraîchissant ou encore un ananas rôti au rhum vieux viennent parfaire l’expérience. Chaque saveur est une évocation de la douceur de vivre antillaise, un hommage aux traditions revisitées avec finesse.

Avant de repartir, nous prenons un dernier moment pour contempler la forêt environnante. Le Karibé Restaurant n’est pas qu’un simple restaurant, c’est une escale, une immersion dans un univers où la nature, la gastronomie et l’hospitalité créole se rencontrent harmonieusement. Nous quittons les lieux avec le souvenir d’un repas d’exception et la promesse de revenir, car ici, chaque visite est une redécouverte.

CARRIBEAN RESTAURANT ANSE GROS RAISON SAINTE LUCE

Blotti au bord des eaux turquoise de l’Anse Gros Raisin à Sainte-Luce, le Caribbean Restaurant nous accueille dans un cadre idyllique où l’authenticité martiniquaise se mêle aux saveurs ensoleillées des Caraïbes. Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance chaleureuse et décontractée qui règne ici. La terrasse ouverte sur la mer invite à la détente, bercés par le bruissement des vagues et la douceur des alizés.

Loin des grandes enseignes touristiques, ce restaurant incarne l’âme culinaire de la Martinique. La carte met à l’honneur des produits frais et locaux, sublimés par le savoir-faire des chefs. Nous nous laissons tenter par des spécialités incontournables : accras de morue croustillants, colombo de poulet parfumé aux épices douces, ou encore le court-bouillon de poisson relevé juste ce qu’il faut pour éveiller les papilles. Chaque plat est un voyage à lui seul, où le piment doux côtoie la fraîcheur des fruits tropicaux et la richesse des produits de la mer.

Le rhum agricole, véritable institution sur l’île, est ici décliné en cocktails aux saveurs exotiques. Ti’ punch traditionnel, planteur généreusement fruité ou rhum vieux à déguster lentement, chaque gorgée raconte une histoire, celle d’un terroir où la canne à sucre façonne depuis des siècles l’identité martiniquaise.

Sainte-Luce, avec ses plages dorées et ses petites anses préservées, est une escale parfaite pour une journée entre découverte et farniente. Après un déjeuner savoureux, nous profitons d’une promenade le long du littoral, admirant les pêcheurs qui rentrent au port, leurs embarcations colorées témoignant de la vie maritime qui anime encore la commune. Loin de l’agitation des grands centres touristiques, nous savourons ce moment suspendu, où le temps semble s’écouler au rythme doux de la mer des Caraïbes.

Au Caribbean Restaurant, chaque repas est une immersion dans l’art de vivre martiniquais, une invitation à prendre le temps, à goûter, à sentir et à se laisser porter par la générosité d’une île aux mille saveurs

LES LOGEMENTS en Martinique

VILLA CAN HIBISCUS LE MARIN

Lors de notre séjour en Martinique, nous avons eu le plaisir de résider à la Villa Can’Hibiscus, située à environ dix minutes des plus belles plages de l’île, dans un quartier paisible et convivial à cinq minutes du bourg de la charmante ville du Marin. La villa offre une vue splendide sur la mer et la vaste plaine du sud de l’île, ce qui nous a permis de profiter pleinement du cadre naturel exceptionnel de la région.

La résidence dispose d’un joli jardin arboré et fleuri, équipé d’un espace pétanque, où nous avons pu nous détendre et apprécier la tranquillité de la campagne environnante. La piscine privée était parfaite pour nous rafraîchir et profiter du climat tropical en toute intimité.

D’une surface de 100 m², la Villa Can’Hibiscus est conçue pour accueillir confortablement jusqu’à six personnes. Elle comprend une cuisine entièrement équipée ouverte sur un séjour lumineux, deux chambres climatisées et une mezzanine ventilée. Chaque chambre bénéficie d’une salle d’eau attenante, garantissant ainsi confort et intimité à tous les occupants.

À notre arrivée, les hôtes nous ont réservé un accueil chaleureux et attentionné. Ils avaient préparé des plats locaux pour pallier notre arrivée tardive et nous ont offert un rhum arrangé en guise de bienvenue, ajoutant une touche authentique et conviviale à notre expérience.

En somme, la Villa Can’Hibiscus au Marin est une destination idéale pour ceux qui recherchent un hébergement confortable et authentique en Martinique, alliant le charme de la campagne, la proximité des plages et un accueil chaleureux.

 

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS de la Martinique & PODCASTS 

VILLA CAN HIBISCUS LE MARIN MARTINIQUE

LE DIAMANT & GRANDE ANSE DU DIAMANT MARTINIQUE

LES ANSES D’ARLET & PETITE ANSE

LES TROIS ILETS

LA PAGERIE

LA POINTE DU BOUT

LE CUL DE SAC DU MARIN

SAINTE ANNE

RESTAURANT AU RENDEZ VOUS SAINT ANNE MARTINIQUE

LA GRANDE ANSE DES SALINES

SAVANE DES PETRIFICATIONS SAINT ANNE MARTINQIUE

RESTAURANT INDIGO FACTORY LE MARIN

BALATA & LES JARDINS DE BALATA

RESTAURANT TI TOQUES LE MARIN

DISTILLERIE RHUM LA MAUNY CASE PILOTE

DISTILLERIE 3 RIVIERES SAINTE LUCE

POINTE FAULA MARTINIQUE

RESTAURANT MANGO BAY LE MARIN

LE LORRAIN

BASSE-POINTE MARTINIQUE

GRAND RIVIERE

DISTILLERIE DE RHUM J.M

FONDS SAINT DENIS

LE SAUT DU GENDARME

ANSE MABOUYA

ANSE GROS RAISINS

CARRIBEAN RESTAURANT ANSE GROS RAISON SAINTE LUCE

ANSE CARITAN

FORT DE FRANCE

RHUM DEPAZ

RHUM SAINT JAMES

MARTINIQUE EN 2001 2002

LE DIAMANT 2001 MARTINIQUE

PETITE ANSE ANSE D’ARLETS 2001

LES TROIS ILETS 2001

LA PAGERIE TROIS ILETS 2001

SAINT ANNE 2001

GRANDE ANSE DES SALINES 2001

SAVANE DES PETRIFICATIONS 2001

BALATA 2001

POINTE FAULA MARTINIQUE 2001

GRAND RIVIERE 2002

MACOUBA 2002

FORT DE FRANCE 2002

ANSE DUFOUR 2002

ANSE CHARLOTTE 2002

ANSE NOIRE 2002

CASE PILOTE 2002

LE CARBET 2002

RHUM BAILLY

RHUM NEISSON

SAINT PIERRE 2002

VALLEE AUX PAPILLONS MARITNIQUE 2002

PLANTATION LEYRITZ 2002

MARTINIQUE 2002 LA CARAVELLE

LE VAUCLIN 2002

VIDEOS de la Martinique

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