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Située sur le Cap Blanc au Nord-Ouest de la Mauritanie, la ville de Nouadhibou est la capitale économique du pays avec plus de 100 000 habitants. Certains habitants de la capitale économique de la Mauritanie aiment à rappeler, non sans malice, qu’ils s’appellent les Stéphanois. En effet, Nouadhibou a longtemps porté le nom de Port-Etienne.

Elle est également connue pour avoir été le théâtre des  exploits des pilotes de l’Aéropostale entre les deux guerres. L’action de Terre des hommes, le roman écrit par Saint-Exupéry en 1939, se déroule également à Port-Etienne. A cette époque, la ville n’en était alors pas encore une, il n’existait tout au plus qu’un hangar pour les avions, un bâtiment pour les équipages de ces derniers et une construction fortifiée pour abriter les militaires. Nouadhibou était tellement isolée et protégée par le désert environnant que les assaillants arrivaient ici à bout de forces, plus vraiment en état de tenir un siège et encore moins de l’attaquer. Malgré les apparences que lui confère sa situation au bord de l’océan Atlantique, Nouadhibou a souvent manqué d’eau. Les colons français devaient la faire venir par bateau de France.

Ville côtière, Nouadhibou est aujourd’hui la capitale économique de la Mauritanie grâce à son port minéralier qui assure l’exportation du minerai de fer extrait à Zouérate vers les pays industriels, mais aussi à son port de pêche industrielle où mouillent quantité de navires qui traquent leurs proies dans les eaux les plus poissonneuses du monde. Une des activités principales de la ville est le traitement des poissons. Elle comprend en effet de nombreuses usines de transformation. C’est aussi une destination rêvée pour les amoureux du ski nautique et de la baignade.

Nouadhibou est construite tout en longueur selon un axe nord-sud qui s’étire sur environ 10 km en prolongeant le boulevard Médian vers le nord et la route de Cansado vers le sud.

Nouadhibou n’est plus le point de passage obligé pour les voyageurs qui désirent se rendre d’Europe au

Sénégal par la voie terrestre, ils peuvent en effet  » zapper  » Nouadhibou grâce au goudron qui file directement à Nouakchott, 38 km avant Nouadhibou.

Avec l’avènement de la Zone franche, le tourisme à Nouadhibou en Mauritanie a le vent en poupe. Elle représente aujourd’hui une véritable destination de prédilection non seulement pour les autochtones, mais également pour les étrangers. Vous y profiterez des sites pittoresques, de la mer émeraude, des plages ensoleillées et des mangroves à l’état naturel. Vous serez aussi enchanté grâce à son climat estival frais et ses paysages au charme impressionnant. La péninsule coincée entre la Mauritanie et le Sahara occidental (revendiqué par le Maroc), le Cap Blanc, marque la frontière entre les deux pays. Sur sa pointe, on découvre l’un des plus grands cimetières de bateaux au monde, d’immenses épaves jonchent la plage.

Nouadhibou bénéficie d’un climat très agréable, conséquence de l’alizé maritime qui fait baisser les températures tout en chassant les nuages. Les nuits d’hiver peuvent être très fraîches, voire froides. Sur le plan touristique, Nouadhibou a un potentiel énorme, la baie du Lévrier toute proche, en plus de ses somptueux paysages sculptés par l’érosion, est connue de tous les amateurs de pêche sportive, et sa côte offre un superbe échantillon de hautes falaises de grès et d’immenses plages de sable fin.

LE TRAIN DU DESERT

Alors que nous franchissions la frontière sous une tempête de sable épique, notre attention a été captivée par la vision saisissante du célèbre train du désert. En revenant de Zouerate, nous avons eu le privilège d’observer le processus de déchargement des wagons chargés de minerai de fer au port minéralier de Cansado.

C’était une expérience véritablement immersive : le grondement des wagons, le ballet des travailleurs, et l’atmosphère chargée d’énergie industrielle nous ont transportés dans un monde à part. Chaque instant était rempli d’excitation alors que nous suivions le trajet de ces colosses de métal, porteurs de richesses extraites des profondeurs de la terre.

Malgré les défis du voyage de retour à vide depuis Nouadhibou, où les wagons, dépourvus de leur précieuse cargaison, atteignaient des vitesses vertigineuses, nous étions enchantés par cette immersion totale dans le rythme effréné du commerce minéralier.

 

MARCHÉ CENTRAL 20°55’07.9″N 17°03’00.7W

Au cœur de la vieille ville de Nouadhibou, chaque coin révèle un tableau étonnant où la vie quotidienne s’entremêle avec une diversité fascinante. Les ruelles étroites, vibrant de couleurs, sont animées par des voitures semblables à des épaves, bravant les feux de signalisation et ajoutant une touche intrigante à la scène urbaine.

En parcourant les ruelles commerçantes, imprégnées de sable et parsemées de détritus plastiques, l’atmosphère devient à la fois animée et chaotique. Une agréable surprise surgit à l’angle d’une rue, où la dégustation de trois variétés de beignets offre une palette de saveurs, aux oeufs, à la farine et au maïs, chaque bouchée sucrée à la perfection.

POISSON SECHE ET YETT SUR LE MARCHE DE NOAUDHUBOU

La visite se poursuit au Centre Commercial Henane, un complexe vibrant sur deux étages abritant des boutiques de vêtements et de chaussures. Parmi une variété de maillots de football, les couleurs du Racing Club de Lens étonnamment présentes ajoutent une touche internationale à l’ambiance africaine, accompagnée de musique entraînante et de rires. La gentillesse des commerçants contribue à créer une atmosphère chaleureuse.

La découverte se prolonge au marché central, le souk de Nouadhibou, où une diversité infinie d’articles, des épices aux colliers, en passant par des coffres, des bracelets et des bijoux, attire les visiteurs. Les femmes revêtent des tenues aux couleurs vives, ajoutant une palette visuelle dynamique à cet endroit vivant. La négociation habile et le temps sont nécessaires pour explorer les trésors de ce marché, où nous découvrons également des tissus de qualité et des  objets artisanaux uniques.

Enfin, un commerce d’artisanat malien complète cette exploration, révélant la diversité culturelle qui caractérise la vieille ville de Nouadhibou. Une fourmilière de marchés et de boutiques d’artisanat local où chaque visiteur peut dénicher de superbes objets artisanaux pour enrichir sa découverte.

Le périple culinaire s’enrichit avec la découverte d’une dibiterie spécialisée dans l’agneau, offrant un avant-goût des saveurs locales. Toutefois, cette fois-ci, nous choisissons de ne pas tenter l’expérience de la cuisine de rue. Préférant opter pour une option plus établie, nous nous orientons vers un restaurant déjà testé par d’autres voyageurs, et le Casanova suscite notre intérêt (voir notre page Facebook « Un Plat, Un Jour »).

PHARE CANSADO

Aujourd’hui, le départ est prévu pour la Cap Blanc de Nouadhibou, avec un premier arrêt au phare de Cansado.

La juxtaposition de l’activité portuaire dynamique et du non-respect généralisé du code de la route, ainsi que la présence d’épaves en plein milieu de la chaussée, soulignent les contrastes qui peuvent exister dans une région comme Nouadhibou. D’un côté, le port de pêche artisanal, véritable moteur économique, offre des opportunités d’emploi et contribue significativement à l’économie locale. D’un autre côté, les défis liés à la sécurité routière et au respect des règles de conduite semblent persister.

Depuis cette position élevée, on peut observer le trafic animé du port de pêche artisanal. Ce port, dédié à la pêche traditionnelle, est le moteur économique de milliers de familles, fournissant le marché local en poissons de toutes sortes. Des usines de transformation des produits halieutiques ont émergé, contribuant significativement à la création d’emplois.

Le phare offre également une vue sur la baie du Lévrier, située à la pointe de la presqu’île

Dans cette zone portuaire dynamique, la fabrication d’équipements, de machines, de fournitures liées à la pêche rivalise avec la production de filets, de vêtements de marin, de cordes et les activités de réparation de navires. Ces industries représentent le cœur battant de l’économie nationale et de Nouadhibou en particulier.

Le port de pêche artisanal accueille chaque année plus de 40 000 pêcheurs, avec environ 5 300 embarcations alignées sur sa plage. Bien que les revenus aient été impactés par la pandémie de Covid-19, cette zone continue de fournir des opportunités d’emploi aux jeunes et génère d’importants revenus pour les propriétaires.

M. Abdallah Ould M’Bareck, propriétaire d’un atelier de fabrication d’équipements pour la pêche au poulpe, souligne l’augmentation considérable des ateliers dans ce domaine en raison de la demande croissante des armateurs.

Nous aurons l’occasion de déguster au banc d’arguin le produit phare de l’activité portuaire : la préparation de la fameuse poutargue , une variété appréciée de caviar faite d’œufs de mulets.

Depuis le phare, la vue s’étend sur les bateaux chargés qui partent vers le large, évoquant l’activité incessante de ce port crucial pour l’économie locale.

CAP BLANC

Le voyage vers le Cap Blanc, une zone de conservation du phoque moine, réserve des surprises en cours de route. Le GPS nous guide vers une entreprise, alors qu’une nouvelle route goudronnée, mal indiquée, offre un itinéraire contournant le site pour atteindre le Cap Blanc.

LES BAIES DE L’ETOILE ET DU LEVRIER

En arrivant à Nouadhibou par la piste, on longe pendant plusieurs kilomètres la baie du Lévrier. Juste avant d’atteindre la capitale économique de la Mauritanie, la baie de l’Etoile étonne par la forme des rochers sculptés par l’érosion qui l’entourent. Elle est presque fermée et constitue un abri idéal pour des voiliers de passage dans la région. Cette baie a révélé de nombreux sites archéologiques, malheureusement très dégradés depuis l’expansion de Nouadhibou.

LE PARC NATIONAL DU BANC D’ARGUIN

L’aube illumine nos visages déterminés, quittant Nouadhibou pour l’expédition sauvage vers le banc d’Arguin. En quête d’essence, on défie l’incertitude des pompes à l’agonie, des horaires aléatoires et des constructions inachevées. Finalement, le Saint-Graal du carburant se révèle, à un prix défiant toute concurrence avec la France, 1.25 € le litre.

 

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Nouadhibou et ses environs

j 561 LA FRONTIERE MAROC-MAURITANIE *

NOUADHIBOU GUESTHOUSE *

j 562 le Coeur de la vieille ville NOUADHIBOU MAURITANIE *

RESTAURANT CASANOVA NOUADHIBOU *

LA CEREMONIE DU THE MAURITANIEN *

j 563 POINTE DE CANSADO NOUADHIBOU MAURITANIE *

J 563 LE CAP BLANC – ZONE DE CONSERVATION DU PHOQUE MOINE *

J 563 LES BAIES DE L’ETOILE ET DU LEVRIER *

j 564 ARRIVEE AU PARC NATIONAL DU BANC D’ARGUIN *

VIDEO DE L’ETAPE

AUTRES ARTICLES SUR LA MAURITANIE A DISPOSITION :

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LA GASTRONOMIE MAURITANIENNE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAURITANIENNE

RESTAURANT CASANOVA NOUADHIBOU

Le test du restaurant Casanova à Nouadhibou semble prometteur. La belle devanture et la variété de la carte, qui propose des snacks mais aussi le célèbre poisson Thiof, attirent l’attention. Déguster le thiof est une expérience culinaire appréciée dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, et il est intéressant de constater que ce poisson est également très prisé en Mauritanie.

Le thiof, également appelé mérou, est vanté pour sa chair savoureuse et sa texture ferme. La manière dont il est préparé, ici grillé et accompagné de frites, de légumes et d’une sauce à base d’oignons et d’épices, semble délicieuse. La présence d’un chef cuisinier prêt à conseiller sur le choix des plats ajoute une touche personnalisée à l’expérience culinaire.

L’aspect commercial et sympathique du service est également un point positif, et l’offre d’un thé mauritanien en complément est une attention appréciée. De plus, des prix très corrects, comme indiqué (1560 MRU pour 6 personnes), ajoutent une dimension économique favorable à cette expérience culinaire.

En résumé, le restaurant Casanova offre une combinaison attrayante de bonnes saveurs, d’un service attentionné et d’une ambiance conviviale, ce qui en fait un lieu à considérer pour ceux qui souhaitent explorer la scène culinaire de Nouadhibou !

REPAS CHEZ LES IMRAGUENS

LE RIZ AU POISSON

LES LOGEMENTS

NOUADHIBOU GUESTHOUSE

Une belle adresse au sud de l’aéroport, assez bien centralisée à Nouadhibou. Une ésidence hotelière qui offre tout le confort attendu pour une famille avec enfant

Un accueil très chaleureux de Ricardo et Peter qui sont aux petits soins avec leurs invités. Accueil avec un jus de Bissap excellent. Petit déjeuner très copieux.

Les chambres sont spacieuses, les lits très confortables. Certaines offrent également une terrasse, une cuisinière.

PHOTOS

Prix 30 € la nuit

 

CAMPEMENT CHEZ LES IMRAGUENS

notre périple commence, guidés vers le campement. Ce dernier se dévoile dans toute sa rusticité saisissante : douches glaciales, matelas rudimentaires à même le sol, et une aire commune pour partager nos repas, paraissant presque négligée.
Nous sommes cordialement accueillis autour d’un succulent riz au poisson, que nous dégustons au centre de la table commune. C’est là le plat emblématique du banc d’Arguin, où le poisson règne en souverain, reléguant toute idée d’élevage, de viande ou de volaille.

CONDITIONS D’ENTREE DANS LE PAYS

La Mauritanie Entrée Séjour

LES LIENS

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