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Après avoir chevauché les quelques 500 kilomètres à travers les vastes plaines d’Akjut, nous nous sommes lancés à l’assaut d’une route sinueuse qui nous a conduit au cœur des montagnes de l’Adrar. Notre destination : le pittoresque village près de l’ Oasis  de Terjit, niché entre des sommets majestueux et entouré d’une oasis luxuriante et de sources chaudes.

Le périple pour rejoindre Terjit demande une dose d’aventure. Il faut bifurquer à droite avant d’atteindre Atar, déceler l’embranchement marqué par un contrôle et une modeste construction en dur. La piste de 11 kilomètres qui conduit à l’oasis traverse un oued à plusieurs reprises. Autrefois réservée aux 4×4 intrépides, elle est désormais praticable en véhicule léger grâce à une rénovation récente, mais la prudence reste de mise si vous campez chez Jamal. La piste caillouteuse est fort abimée

Notre campement, tenu par le vaillant Jamal au cœur même de l’oasis, offre un confort à l’état brut. Des tentes de type khaïma de tailles diverses sont dressées, et nos lits sommaires (en fait juste un matelas de 5 cm) reposent sur des nattes au sol. Les tentes, bien que laissant passer le souffle du vent, ajoutent à l’authenticité de l’expérience. Les commodités se limitent à des douches fraîches, et l’absence de Wi-Fi renforce le caractère sauvage de l’endroit.

Nos repas, servis autour d’une grande table commune, sont simples mais préparés de façon délicieuse. Pour inaugurer notre séjour, un couscous de dromadaire succulent nous est offert. Aux abords du camp, des chèvres, un dromadaire et une ancienne case à palabre, érigée autour de l’arbre à palabre, complètent le tableau.

Mais également une tente khaïma reproduite en miniature. Sidi nous explique qu’il faut beaucoup de temps pour réaliser ce type de tente, utilisant des poils de chameau et de chèvre. Plusieurs mois. Ce qui rend le produit assez onéreux

Suivant un sentier caillouteux, nous gravissons un sommet qui récompense nos efforts par une vue à couper le souffle sur l’oasis. Une aventure authentique au cœur de la nature sauvage mauritanienne.

Les sources d’eau chaudes et froides de Tergit – Région de l’Adrar

A l’aube, nous nous aventurons à travers des massifs gréseux imposants, découvrant un chemin qui nous guide jusqu’à un cul-de-sac signalé par un parking où nous stationnons notre véhicule. Un vendeur local nous propose divers objets artisanaux, dont des poches de dattes réalisées avec habileté dans de la peau de chèvre.

De là, un sentier nous conduit à travers les palmiers et le chant mélodieux des oiseaux, nous menant à l’oasis. La présence de ce havre est révélée par le doux murmure de l’eau qui s’écoule. Terjît se distingue en tant que l’une des rares oasis en Mauritanie alimentée naturellement, une caractéristique qui en fait une destination incontournable pour les voyageurs explorant l’Adrar. De plus, l’eau qui dévale du plateau en une série de cascades coule toute l’année. Il est difficile d’imaginer ce spectacle pendant la saison chaude, lorsque le soleil brûle intensément les sommets environnants.

Terjit est l’oasis la plus renommée et la plus magnifique de l’Adrar. Lovée à l’ombre d’une faille de canyon, elle offre une halte paradisiaque aux voyageurs, avec sa palmeraie abritant une source chaude et une source froide. Des petits poissons viennent grignoter votre peau tandis que vous vous baignez dans cette eau à 32°C. L’eau coule en permanence, jaillissant de façon magique au fond d’un canyon rose orné de stalactites végétales. L’atmosphère y est d’une fraîcheur paradisiaque autour d’un petit bassin. Le long des canaux alimentés en permanence, les palmiers arborent des troncs opulents, aussi généreux qu’une bouchée onctueuse de confiture de dattes. Cependant, les habitations de Terjit ont été installées légèrement à l’écart de cette fraîcheur, sur un espace plat et élevé.

L’endroit évoque une scène digne des « Mille et Une Nuits », avec un point d’eau propice à la baignade et une zone ombragée abritant une vaste palmeraie.

Une découverte enchanteresse au cœur du désert mauritanien.

Sur le chemin du retour nous retrouvons le pommier de Sodome  déjà observé à proximité des déserts de Merzouga et de l‘erg Chegaga au Maroc

Ses fruits verts, souvent comparés à de petites pommes ovales voire à des testicules (d’où les surnoms vulgaires comme roustonnier ou arbre à couilles attribués par les légionnaires), présentent une curieuse ressemblance. On le connaît également sous le nom d’arbre à soie au Sénégal ou d’arbre de Satan au Maroc. Adapté à la sécheresse et tolérant au sel, il ne supporte cependant pas le gel et les températures inférieures à 5 °C. Ses graines se disséminent rapidement grâce au vent et aux animaux. On le trouve fréquemment sur des sols dégradés, notamment sur d’anciennes terres cultivées envahies par le sable.

POMMIER DE SODOME

Toutes les parties de la plante, en particulier le latex blanc riche en composés chimiques, renferment un mélange complexe de substances très toxiques

Le pommier de Sodome, bien que très toxique en raison de son latex, offre de nombreuses utilisations pratiques et médicinales dans les régions du Sahel :

  • L’écorce et les rameaux pilés sont employés pour faire cailler le lait.
  • Le latex, malgré sa toxicité, a été utilisé pour fabriquer des flèches empoisonnées, mais il peut également soigner les plaies des chameaux, agir comme antivomitif et éliminer les tiques des animaux.
  • Les feuilles desséchées et les fleurs sont consommées par les chèvres et parfois les moutons.
  • Le bois, résistant aux termites, est utilisé dans la construction de huttes, de toits, de flotteurs pour la pêche et de selles. Il sert également de combustible avec une fumée utile pour le séchage du poisson.
  • La fibre du liber, très robuste, est utilisée pour fabriquer des cordages, des filets de pêche et divers fils. La fibre des fruits peut servir de bourre ou de substitut au coton hydrophile.
  • Les propriétés médicinales, bien que parfois entourées de croyances magiques, sont nombreuses et diverses.
  • Les abeilles pondent leurs larves dans les branches creuses, produisant un miel au goût prononcé de pain d’épices, que les Touaregs consomment après avoir fendu les tiges (attention aux piqûres).

Le fruit séché au soleil, calciné puis mélangé au beurre de karité, constitue un remède efficace contre la teigne et les dermatoses.

 

VIDEOs DE L’ Adrar

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LA GASTRONOMIE MAURITANIENNE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAURITANIENNE

 

LE COUSCOUS DE DROMADAIRE – CHEZ JEMAL OASIS DE TERJIT MAURITANIE

Nos repas, servis autour d’une grande table commune, sont simples mais préparés de façon délicieuse. Pour inaugurer notre séjour, un couscous de dromadaire succulent nous est offert.
La région est renommée pour ses spécialités culinaires à base de dromadaire, offrant une palette de délices tels que les brochettes de foie, le couscous de dromadaire, ou encore en ragoût.
Préparée en soupe ou en tajine, la viande de chameau ravit les papilles des Mauritaniens, en particulier les Arabo-berbères du nord du pays qui en sont friands. Cette préférence découle en partie de la tradition, le dromadaire étant l’animal domestique le plus courant dans les zones désertiques du pays. Cependant, elle s’explique également par des considérations de santé et d’esthétique, en raison de son taux de cholestérol relativement bas par rapport à la viande de bœuf ou de mouton, déconseillée aux personnes souffrant de problèmes cardiaques ou d’hypertension.
Selon un cardiologue de Nouakchott, il est généralement admis que les parties inférieures du chameau, telles que les cuisses, contiennent moins de cholestérol par rapport à d’autres animaux consommés localement. Cependant, il souligne l’absence de chiffres précis dans ce domaine, car les études sont généralement menées dans des pays occidentaux où le dromadaire est moins consommé.
De plus, la faible teneur en graisse de certaines parties du chameau fait de sa consommation un gage de maintien d’une silhouette svelte chez ses adeptes. Cette idée est particulièrement populaire parmi les Mauritaniennes modernes qui, tout en se délectant de viande, aspirent à conserver une silhouette athlétique.
Ainsi, les amateurs se délectent particulièrement du foie et de la bosse de chameau, transformés rapidement en casse-croûte, tandis que la chair des vertèbres sert à préparer un tajine exceptionnel. L’estomac et les intestins, quant à eux, sont appréciés dans un succulent couscous.
Les morceaux sont souvent assez gras, et bien que les plats ne soient pas particulièrement copieux en viande, ils offrent une expérience gastronomique riche en saveurs. Nous avons eu l’occasion de savourer le couscous de dromadaire chez Jamal, à l’oasis de Terjit.

CHEZ SYLVETTE A CHINGUETTI

Nous sommes enfin arrivés à Chinguetti, après un voyage fascinant à travers la passe de l’Ould Ebnou, la visite de Fort Saganne et une escapade sur les dunes de Chinguetti au coucher du soleil.
Notre choix d’auberge se révèle être un véritable refuge gastronomique, avec des chambres spacieuses, une douche offrant une eau chaude à pression, des toilettes séparées impeccables et des lits d’un confort exquis. Ce lieu devient un havre de fraîcheur, de tranquillité et de luxe bienvenu, surtout après notre étape relativement rustique à Tergit !
L’ambiance dans l’auberge Chez Sylvette évoque un charme d’époque, rappelant les établissements prestigieux de l’ère coloniale. La bibliothèque regorge de livres soigneusement sélectionnés, et les fauteuils confortables attendent avec élégance leurs invités. Sylvette, la propriétaire, se joint gracieusement à nous, partageant des récits passionnants sur le passé, les trésors incontournables de la région, ainsi que les défis qu’elle relève pour maintenir le prestige de son auberge.
Un festin gastronomique nous est offert, débutant par une soupe exquise en entrée, suivie d’un couscous de dromadaire et d’un flan aux dattes d’une finesse remarquable. Les graines de couscous au blé complet, agrémentées d’un mélange d’herbes aux vertus diurétiques, ajoutent une touche de raffinement.
Une tisane bien-être vient parfaire cette expérience culinaire.
Le lendemain matin, un petit-déjeuner opulent est présenté, mettant en avant des délices locaux tels que la confiture de lait de chamelle, la crème de dattes, la confiture d’hibiscus, du miel et des yaourts maison préparés avec des ferments importés de France. Une expérience gastronomique qui sublime notre séjour à Chinguetti.

LE ZRIG – AUBERGE AGOUEIDIR OUADANE MAURITANIE

Après des heures de piste blanche avalées sous un soleil de plomb, nous apercevons enfin la silhouette de Ouadane se dessiner à l’horizon. La chaleur du désert, retenue par les dunes nues, s’évapore peu à peu à mesure que nous approchons de l’oasis. Notre 4×4 poussiéreux traverse un dernier virage : la cité ancienne aux murailles ocres émerge, tranquille et majestueuse. Nous touchons terre au pied d’une palmeraie apaisée qui abrite l’Auberge Agoueidir, havre de fraîcheur tant attendu après la longue traversée.

Dès notre arrivée, nous sommes enveloppés d’une hospitalité empreinte de douceur. Les hôtes, souriants et vêtus de l’indispensable boubou léger, nous saluent d’un chaleureux salam aleikum. L’air, désormais tiède, est ponctué du parfum subtil de menthe et de thé à l’ombre d’une tonnelle. Sous un kiosque de palmes, des nattes et des coussins colorés invitent à la détente. Dans ce jardin suspendu où les oiseaux du désert voltigent sous un feuillage tamisé, nous nous laissons gagner par le calme du lieu. On nous fait comprendre, par quelques gestes bienveillants, que nous faisons partie des invités et non des étrangers.

Un repas partagé nous attend bientôt. Autour d’une grande table en bois brut, sous un ciel devenant pâle, on dépose devant nous une salade mixte locale aux couleurs vives. Elle regroupe des œufs durs tranchés, du thon émietté, des rondelles de carottes fraîches, des lamelles de poivrons jaunes et rouges, des pommes de terre fondantes et des olives noires. Chaque ingrédient raconte la générosité du jardin saharien : la salade est à la fois rustique et pleine de saveurs franches. L’huile d’olive coule doucement, parfumant le plat d’une note chaude et familière.

Alors que nous partageons la salade, une calebasse de zrig fait le tour de la table. Cette boisson laiteuse fermentée, préparée à base de lait de chamelle ou de chèvre, est souvent sucrée et légèrement aigre. Nous observons la coutume : tous s’alignent autour de la calebasse. Le maître de maison la tient et, de sa louche en bois, verse le zrig épais pour chaque convive en une mesure égale. Chacun boit à son tour, toujours de la même louche, en passant discrètement la calebasse. L’odeur acidulée du zrig mêlée au sucre nous rafraîchit et déclenche un sentiment de complicité et d’amitié naissante. La coutume veut en effet que l’on gratte le beurre résiduel collé aux parois de la calebasse avec un morceau de pain, rituel final qui scelle la convivialité.

Après une courte sieste réparatrice au bord de la piscine (où seuls les palmiers osent enfin offrir un peu de fraîcheur), le soir tombe sur Ouadane. Le ciel s’embrase à l’ouest, puis se couvre de millions d’étoiles. Le village s’éteint doucement, rythmé seulement par quelques derniers appels du muezzin. C’est l’heure d’un repas plus festif : on nous sert le leksour, spécialité de l’Adrar. Le leksour est un plat unique : des galettes épaisses de farine (mil ou blé), cuites sur feu de bois, accompagnées d’une sauce riche aux légumes et à la viande.

Autour du feu de l’auberge, la grande platée arrive : les galettes moelleuses sont empilées dans un plat creux, la sauce fumante baigne les morceaux de viande tendre. On nous encourage, d’un large sourire, à nous servir directement avec les doigts. Les traditions commandent de rouler un gros morceau de galette imbibée de sauce dans le creux de la main droite. La table silencieuse, éclairée par la seule lueur vacillante des lanternes, se concentre sur ce geste convivial.

Nous goûtons : le contraste est saisissant entre la farine toastée, presque noisette sous la dent, et la sauce onctueuse aux épices chaudes (cumin, paprika, ail et tomate). Chaque bouchée, mêlant la pâte douce au jus salé, nous rappelle combien ce plat est à la fois humble et noble. Les saveurs se superposent comme un feu d’artifice qui calme la faim du désert. Dans la nuit légère, entre deux gorgées de thé à la menthe – autre rituel bienvenu pour conclure le repas – nous échangeons sur la journée. Les rires résonnent sous les palmes, bercés par le chant lointain d’une flûte touareg.

Peu à peu, les dernières braises s’éteignent, et c’est rassasiés et joyeux que nous nous retirons dans nos chambres. Les étoiles nous accompagnent vers un sommeil doux, riches de cette halte humaine et gourmande. L’Auberge Agoueidir a fait plus que nous nourrir : elle nous a offert un moment suspendu, où le désert et ses habitants se sont révélés dans la saveur d’un repas et la chaleur d’un sourire. Nous nous endormons, encore imprégnés des parfums du zrig sucré et des épices du leksour, ravis de cette parenthèse mauritanienne.

COUSCOUS AU POULET CHEZ JAMAL TERGIT

De retour chez Jamal à l’oasis de Tergit, notre hôte nous prépare un excellent couscous mauritanien à base de poulet
Le Kuskus, ou N’hommou, se révèle être le joyau culinaire incontournable dans de nombreuses contrées de la Mauritanie. Élaboré à partir de farine de mil, de blé et d’orge, ce mets emblématique incarne une tradition culinaire riche et versatile. Sa préparation, simple et adaptable aux ressources locales, témoigne du savoir-faire unique de la cuisine nomade mauritanienne.
Plongeons dans l’expérience gustative d’une recette de couscous mauritanien, une célébration des saveurs et de la nutrition. Les légumes d’hiver tels que le navet, la boule de céleri, le poireau et le chou, judicieusement choisis pour leur faible teneur en glucides, peuvent être magnifiés dans cette préparation. En été, la diversité des légumes, tout en respectant la méthode de cuisson traditionnelle, offre une expérience culinaire tout aussi délectable.
Cette aventure culinaire met en scène la poitrine et le collier d’agneau, accompagnés de la générosité de la graisse de canard, créant ainsi une combinaison gourmande de protéines et de graisses saturées. Les légumes, avec leur panoplie de couleurs et de textures, apportent une profusion de vitamines et d’antioxydants essentiels tels que la vitamine C, la vitamine K et des folates. En outre, le cumin, avec sa signature aromatique, introduit des minéraux tels que le fer et le magnésium, tandis que la viande d’agneau enrichit le plat en fer et en zinc. C’est une expérience sensorielle qui va au-delà du simple plaisir gustatif, alliant la délicatesse des saveurs à une dimension nutritionnelle réfléchie, ancrée dans la tradition culinaire mauritanienne.

LES LOGEMENTS

CHEZ JAMAL OASIS DE TERJIT

Nichée au cœur de l’oasis luxuriante de Terjit, l’auberge Chez Jamal propose une expérience d’hébergement authentique et rustique, loin de tout confort standardisé. Le campement, tenu par le vaillant Jamal, homme généreux et débrouillard, s’intègre parfaitement dans le paysage naturel, entre falaises ocres et palmeraie verdoyante.

Les khaïmas traditionnelles, de tailles diverses, sont installées à même le sable. À l’intérieur, un simple matelas d’environ 5 cm posé sur une natte fait office de lit. Le confort est minimal, mais l’ambiance est magique : la tente laisse filtrer la brise du soir, les sons de la nature enveloppent doucement la nuit, et l’absence totale de Wi-Fi renforce le sentiment d’isolement total, au milieu d’un havre de paix.

Les commodités sont basiques : des douches fraîches, parfaites pour se rafraîchir après une randonnée ou une sieste à l’ombre des palmiers. Les repas, partagés autour d’une grande table commune, sont simples mais savoureux. Pour notre première soirée, un couscous de dromadaire nous est servi, mijoté avec soin et débordant de saveurs locales.

À deux pas du campement, la vie suit son cours : quelques chèvres, un dromadaire, une vieille case à palabre, posée sous l’arbre du même nom, où les anciens se réunissaient autrefois pour discuter des affaires du village.

Pour les plus curieux ou les amoureux de panoramas, un sentier pierreux permet de grimper jusqu’à un sommet voisin. Là-haut, la vue sur l’oasis de Terjit est simplement saisissante. On contemple d’un regard l’étroite bande verte de la palmeraie nichée dans la faille désertique. Un instant suspendu, dans une Mauritanie à la fois rude et profondément belle.

AUBERGE CHEZ SYLVETTE « La Française » à CHINGUETTI

Nous sommes enfin arrivés à Chinguetti, après un voyage fascinant à travers la passe de l’Ould Ebnou, la visite de Fort Saganne et une escapade sur les dunes de Chinguetti au coucher du soleil. Notre choix d’auberge se révèle être un véritable refuge gastronomique, avec des chambres spacieuses, une douche offrant une eau chaude à pression, des toilettes séparées impeccables et des lits d’un confort exquis. Ce lieu devient un havre de fraîcheur, de tranquillité et de luxe bienvenu, surtout après notre étape relativement rustique à Tergit !

 

L’ambiance dans l’auberge évoque un charme d’époque, rappelant les établissements prestigieux de l’ère coloniale. La bibliothèque regorge de livres soigneusement sélectionnés, et les fauteuils confortables attendent avec élégance leurs invités. Sylvette, la propriétaire, se joint gracieusement à nous, partageant des récits passionnants sur le passé, les trésors incontournables de la région, ainsi que les défis qu’elle relève pour maintenir le prestige de son auberge.

Un festin gastronomique nous est offert, débutant par une soupe exquise en entrée, suivie d’un couscous de dromadaire et d’un flan aux dattes d’une finesse remarquable. Les graines de couscous au blé complet, agrémentées d’un mélange d’herbes aux vertus diurétiques, ajoutent une touche de raffinement. Une tisane bien-être vient parfaire cette expérience culinaire.

 

Le lendemain matin, un petit-déjeuner opulent est présenté, mettant en avant des délices locaux tels que la confiture de lait de chamelle, la crème de dattes, la confiture d’hibiscus, du miel et des yaourts maison préparés avec des ferments importés de France. Une expérience gastronomique qui sublime notre séjour à Chinguetti.

AUBERGE AGOUEDIR OUADANE

Une belle auberge qui propose tentes, chambres et même un petit appartement avec deux chambres,cuisine et salon

L’auberge est propre, le service soigné et les repas sont corrects. Une belle entrée de salade mixte suivie d’une crèpe servie avec un ragout de dromadaire. Un peu spécial

Petit déjeuner copieux

LES LIENS VERS LES PHOTOS de l’ Adrar et ses environs

j 566 OASIS DE TERJIT REGION DE L’ADRAR MAURITANIE *

j 567 ATAR REGION DE L’ADRAR MAURITANIE *

J 566 D’ATAR A CHINGUETTI PAR LE FORT SAGANNE MAURITANIE *

J 567 CHINGUETTI La vieille ville et les bibliothèques du désert MAURITANIE *

J 568 LA PISTE BLANCHE CHINGUETTI- OUADANE MAURITANIE *

J 569 LA VIEILLE VILLE DE OUADANE MAURITANIE *

J 569 OASIS DE MHAÏRETH ET SES GUELTAS MAURITANIE *

LES LIENS

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