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SUR LES TRACES DE CHRISTOPHE COLOMB – HUELVA – ESPAGNE

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ALMONTE et les aventures de CHRISTOPHE COLOMB

Ce matin, nous quittons Séville pour nous diriger vers la frontière portugaise, avec comme première étape El Portil, à proximité d’Huelva.

Sur notre route, l’envie de revisiter le parc naturel de Doñana nous titille, et nous décidons de faire une halte petit-déjeuner à Almonte. Nous sommes attirés par l’odeur alléchante des churros accompagnés de chocolat chaud, une délicieuse façon de commencer la journée. Malgré l’heure matinale, le thermomètre affiche déjà près de 20 degrés en ce début d’avril.

Almonte, dans la province de Huelva en Andalousie, abrite environ 22 000 habitants. Cette région a été le berceau de civilisations telles que la Tartessienne, la Phénicienne, la Grecque et l’Arabe. Elle bénéficie d’un emplacement unique, mêlant la lumière éclatante d’un village andalou traditionnel aux couleurs envoûtantes du paysage environnant.

Le village se compose de charmantes petites maisons blanches et de vastes espaces piétonniers, abritant plusieurs édifices remarquables. Nous sommes attirés par l’église de Nuestra Señora de la Asunción, la Casa Consistorial (dont l’apparence actuelle est le fruit d’une reconstruction après le tremblement de terre de Lisbonne), ainsi que l’hôtel de ville, dont les débuts remontent au XVIe siècle. Un autre point d’intérêt est la cathédrale éphémère en fer, installée lors du retour de la statue de la Vierge du Rocio, qui brille de mille feux la nuit.

Almonte est devenu célèbre grâce au pèlerinage annuel de Doñana et Rocio, qui attire des milliers de dévots pour célébrer la Romería del Rocío. Cette fête emplit le village de joie et de ferveur religieuse, créant une ambiance unique et festive.

En déambulant dans les rues du village, nous découvrons des exemples de logements agricoles traditionnels, témoins d’un passé riche en traditions. Pour les moments de détente, Almonte propose de charmants parcs et places, comme la Plaza Virgen del Rocio ou le Parque Mayor Mojarro.

Si l’envie vous prend de vous perdre dans les ruelles de ce village blanc et d’en découvrir tous les trésors, n’oubliez pas de vous laisser tenter par les vins et les plats locaux typiques. La gastronomie d’Almonte est une explosion de saveurs méditerranéennes, offrant une grande variété de fruits, légumes, viandes et poissons de la côte. Les produits locaux, les vins, les huiles et le miel contribuent à offrir une cuisine traditionnelle d’une qualité exquise.

 

Enfin, pour les amateurs d’activités équestres, Almonte est l’endroit idéal. Vous pouvez participer à des concours hippiques ou tout simplement profiter d’une balade à cheval dans ce cadre enchanteur.

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La richesse gastronomique que l’on peut savourer dans la municipalité d’Almonte est une véritable ode aux sens, caractérisée par sa diversité et ses vins exceptionnels. La cuisine d’Almonte est un héritage des traditions les plus raffinées des différentes cultures qui ont marqué cette terre au fil des siècles.

Il s’agit d’une cuisine savoureuse et variée, typique du régime méditerranéen, qui met en avant une grande variété de fruits, de légumes, de viandes et de poissons de la côte. En combinant ces ingrédients avec les produits locaux tels que les vins, les huiles et le miel, les chefs locaux créent des plats traditionnels d’une qualité exquise.

 

Chaque bouchée est une invitation à découvrir les saveurs uniques de cette région, où les recettes traditionnelles se mêlent à la créativité culinaire contemporaine. Que vous optiez pour un délicieux plat de fruits de mer fraîchement pêchés, une succulente viande grillée, ou encore des légumes du jardin cuisinés avec soin, vous serez assurément comblés par les délices que propose Almonte.

Les vins locaux, réputés pour leur qualité et leur caractère, sont le compagnon idéal pour accompagner ces mets délicieux. Qu’il s’agisse d’un blanc frais et fruité ou d’un rouge corsé et velouté, les vins d’Almonte sont une véritable découverte pour les amateurs de bons crus.

En explorant les restaurants et les tavernes de la région, vous aurez l’occasion de goûter à une cuisine authentique et pleine de saveurs, préparée avec passion et savoir-faire par des chefs qui célèbrent les traditions culinaires locales.

En somme, la cuisine d’Almonte est une expérience culinaire inoubliable, où chaque plat raconte une histoire et chaque repas est une célébration de la gastronomie locale. Que vous soyez un fin gourmet ou simplement en quête de nouvelles découvertes gustatives, Almonte saura vous séduire avec ses délices culinaires uniques et son hospitalité chaleureuse.

 

SUR LES TRACES DE CHRISTOPHE COLOMB – LIENS VERS LES PHOTOS

J 274 MOGUER Sur les traces de Christophe Colomb

J 274 PALOS DE LA FRONTERA

J 274 ALMONTE ANDALOUSIE ESPAGNE

J 275 HUELVA et les Choqueros

J 276 A L’OUEST D’HUELVA vers la frontière Portugaise

MOGUER et le serment de loyauté de CHRISTOPHE COLOMB

 

Notre deuxième arrêt sur notre trajet nous mène à Moguer, une charmante localité située dans la région de Tierra Llana, sur les rives du fleuve Tinto, et qui est étroitement liée à la découverte de l’Amérique.

C’est ici que CHRISTOPHE COLOMB prêta son serment de loyauté aux Rois Catholiques, un événement historique qui se déroula au Couvent de Santa Clara, un édifice de style gothique-mudéjar classé Monument national en 1931.

Le Couvent de Santa Clara, mêlant les styles gothique et mudéjar, est un véritable trésor architectural. Il abrite notamment le tombeau des Portacarreros, un ensemble de sculptures en marbre blanc réalisées par Gian G. Della Porta et Giovanni de Pasallo. Dans son musée diocésain, une pièce remarquable attire l’attention : le Christ de l’Humilité, une sculpture en albâtre anglais de Martínez Sugrañes.

Classé monument national depuis 1931, le couvent est un lieu incontournable pour plonger dans l’histoire et la symbolique de cette période.

Malheureusement, lors de notre visite en cette semaine sainte, le couvent était fermé, mais rien n’empêche d’apprécier son architecture extérieure et de se laisser imprégner par son atmosphère chargée d’histoire.

Moguer est également célèbre pour être le berceau du poète et Prix Nobel de littérature Juan Ramón Jiménez. Parmi les monuments d’intérêt de la ville, on trouve la maison du poète, aménagée en musée, ainsi que le château-fort, une ancienne villa romaine transformée en ferme par les musulmans.

Le noyau urbain de Moguer s’est développé autour de ce château, dont il ne reste aujourd’hui que deux donjons et quelques pans de muraille, témoins de son passé médiéval.

Un autre élément architectural remarquable à Moguer est l’église Nuestra Señora de la Granada, qui possède une tour semblable à la Giralda de Séville. L’intérieur de cette église de plan basilical à cinq nefs rappelle celui d’une cathédrale, et sa construction remonte au XVIIIe siècle.

En parcourant les rues de Moguer, on peut ressentir l’empreinte du passé qui se mêle harmonieusement à la vie quotidienne de cette ville au riche patrimoine historique et culturel. Chaque coin de rue semble raconter une histoire, offrant ainsi aux visiteurs une plongée captivante dans l’histoire de l’Espagne médiévale et de la découverte de l’Amérique.

PALOS DE LA FRONTERA – CHRISTOPHE COLOMB

Notre dernière étape sur le chemin vers HUELVA nous amène à Palos de la Frontera, une localité qui peut être considérée comme la capitale de la fraise, mais qui est surtout connue pour sa longue tradition maritime et son rôle clé dans la Découverte de l’Amérique par CHRISTOPHE COLOMB.

En effet, c’est depuis le port de Palos de la Frontera que sont parties, en août 1492, les trois caravelles qui allaient atteindre le lointain et inconnu continent américain deux mois plus tard.

Nous débutons notre visite par le monastère Santa Maria de la Rabida, un édifice qui héberge une communauté franciscaine depuis le XIIIe siècle et qui a joué un rôle crucial dans l’histoire de CHRISTOPHE COLOMB. C’est ici que le grand navigateur a trouvé refuge et le soutien nécessaire pour concrétiser son projet audacieux de découvrir une nouvelle route vers les Indes.

La visite de ce monastère permet de se plonger dans l’atmosphère de l’époque, avec ses cloîtres paisibles et ses salles chargées d’histoire. On peut découvrir des objets et des documents relatifs à l’époque de la Découverte de l’Amérique, ainsi que des artefacts liés à la vie des moines franciscains.

Un autre lieu emblématique à Palos de la Frontera est la Fontaine des Trois Centuries, où CHRISTOPHE COLOMB et ses hommes se sont désaltérés avant de prendre la mer pour leur grand voyage.

Nous ne pouvons pas quitter Palos de la Frontera sans visiter la Replique des Caravelles, située près du port. Cette reconstitution fidèle des trois célèbres caravelles de l’expédition de CHRISTOPHE COLOMB, la Niña, la Pinta et la Santa Maria, permet de se faire une idée précise des conditions dans lesquelles les navigateurs ont entrepris leur voyage historique.

En se promenant dans les rues de cette charmante localité andalouse, on peut ressentir l’empreinte de l’histoire et imaginer l’effervescence qui régnait au moment du départ de cette expédition légendaire. Chaque coin de rue semble raconter une partie de cette grande aventure qui a changé le cours de l’histoire.

Ainsi, Palos de la Frontera, bien que petite, occupe une place importante dans l’histoire maritime et la découverte de nouveaux mondes. C’est un lieu chargé de significations et d’émotions, où l’on peut sentir la présence des grands navigateurs et rêver aux horizons lointains qu’ils ont explorés.

MONASTERE SANTA MARIA DE LA RABIDA

Bienvenue au Monastère Santa Maria de la Rabida, un lieu chargé d’histoire et d’émotion, déclaré monument historique et artistique en 1856.

Ce monastère occupe une place de premier plan parmi les monuments historiques des peuples hispaniques. Il a été proposé pour être inscrit au Patrimoine de l’humanité. C’est ici, avec la participation décisive de Frère Antonio de Marchena, le moine astronome, et de Frère Juan Pérez, ancien Contador Real à la cour de Castille, que s’est préparé l’un des événements les plus importants de l’histoire de l’humanité : la découverte d’un Nouveau Monde.

 

L’état actuel du bâtiment est la conséquence du séisme de Lisbonne de 1755, qui a laissé ses traces sur cette architecture chargée de sens. Selon les témoins de l’époque, CHRISTOPHE COLOMB portait la « rasposa », l’habit franciscain, indiquant ainsi son appartenance au troisième ordre fondé par Saint-François. C’est probablement lors des échanges avec ses frères franciscains de la Bétique, installés aux Canaries depuis leur conquête, que CHRISTOPHE COLOMB a découvert l’existence dans ce couvent du « moine astrologue » et de l’ancien « Contador Real ». Cela aurait été la raison de sa venue à Santa Maria de la Rabida.

 

L’édifice lui-même a une histoire profonde. Construit sur la Rábita, un petit bâtiment almohade qui lui a donné son nom, sa fondation en tant que monastère remonte à 1261, comme le mentionne une bulle du pape Benoît XIII. Les franciscains ont exercé une grande influence dans cette région, contribuant à façonner son histoire et son identité.

Le style architectural du monastère est gothique-mudéjar, fusion de l’architecture gothique chrétienne et de l’art mudéjar, issu de la période de la Reconquête. En pénétrant dans ses murs, on est transporté à une époque où les grandes découvertes et les ambitions des hommes ouvraient de nouveaux horizons.

À l’intérieur, une statue en albâtre du XIVe siècle de la Vierge des miracles est vénérée. Cette représentation religieuse a joué un rôle important dans la vie spirituelle de la communauté franciscaine et des fidèles qui venaient en pèlerinage.

C’est ici, en 1490, que CHRISTOPHE COLOMB a trouvé refuge après avoir appris que les Rois catholiques avaient rejeté sa demande d’expédition vers les Indes. Grâce à l’intervention de Juan Pérez, prieur et confesseur de la reine Isabelle, cette proposition finit par être acceptée, ouvrant ainsi la voie à l’un des voyages les plus célèbres de l’histoire.

Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir visiter ce magnifique et très intéressant monastère. Commençons notre découverte par le rez-de-chaussée, où l’histoire se dévoile à chaque pas, nous plongeant dans les récits fascinants de cette époque de grands changements et d’explorations audacieuses.

1-HALL D’ENTREE

Bienvenue dans le hall d’entrée de Santa Maria de la Rabida, où l’art et l’histoire se rencontrent dans un cadre magnifique.

Les deux tableaux qui ornent cette première antichambre sont des œuvres de Juan Manuel Núñez, artiste né à La Palma del Condado (Huelva). Ils dépeignent des moments significatifs de l’histoire religieuse et de l’évangélisation.

Le premier tableau représente le pape Saint-Jean-Paul II couronnant la Vierge des Miracles en 1993, lors du 500e anniversaire de l’évangélisation du Nouveau Monde. Cet événement, d’une grande importance symbolique, célèbre la rencontre entre la foi chrétienne et les terres nouvellement découvertes par CHRISTOPHE COLOMB.

Le second tableau illustre la conversion de Saint-François d’Assise, le fondateur de l’ordre franciscain. Cette scène emblématique de l’histoire religieuse rappelle le moment où Saint-François, homme de grande piété, renonce à sa vie mondaine pour embrasser une existence dévouée à Dieu et aux plus démunis.

Ces deux tableaux, par leur puissance artistique et leur signification historique, nous plongent au cœur des grandes épopées spirituelles qui ont façonné l’histoire de Santa Maria de la Rabida et de l’ordre franciscain.

En entrant dans cet espace empreint de sérénité et de spiritualité, nous sommes invités à contempler ces œuvres et à réfléchir sur les moments clés qui ont marqué l’histoire de la foi et de la découverte de nouveaux horizons.

2-SALLE DE VASQUEZ DIAZ

Voici un espace dédié à l’une des œuvres les plus emblématiques et représentatives du muralisme du XXe siècle : le « Poème à la découverte de l’Amérique » par l’artiste Daniel Vázquez Díaz, né à Nerva (Huelva).

Cette fresque, réalisée entre 1929 et 1930, est un chef-d’œuvre de la technique du A Fresco, introduisant également le mouvement cubiste en Espagne. Composée de cinq panneaux, elle nous transporte au cœur de l’épopée de la découverte de l’Amérique.

  1. Le navigateur et le moine : Le premier panneau nous présente le navigateur, probablement CHRISTOPHE COLOMB lui-même, en conversation avec un moine. Cette scène évoque les préparatifs et les réflexions qui ont précédé le grand voyage vers l’inconnu.
  2. La pensée du navigateur : Dans ce panneau, nous plongeons dans les pensées et les rêves du navigateur, ses aspirations profondes et sa détermination à réaliser cette grande entreprise.
  3. Les conversations de La Rabida : Cette fresque nous montre les échanges intellectuels et spirituels qui ont eu lieu à La Rabida, le monastère qui abrite ces fresques. Les discussions entre CHRISTOPHE COLOMB et les moines franciscains, en particulier Frère Juan Pérez et Frère Antonio de Marchena, ont joué un rôle crucial dans la préparation de l’expédition.
  4. Les marins héroïques de Palos : Dans ce panneau, nous voyons les marins et les habitants de Palos de la Frontera, prêts à embarquer dans l’aventure incertaine qui les mènera vers les terres inexplorées de l’Amérique.
  5. La fresque des navires : Enfin, cette fresque nous transporte sur les mers tumultueuses, aux côtés des caravelles qui bravent les vagues et le vent pour atteindre un nouveau monde.

L’ensemble de ces fresques forme un poème visuel et émotionnel, capturant les moments intenses, les espoirs et les défis de l’exploration de l’Amérique. Cette œuvre remarquable est un hommage à l’audace, à la vision et au courage des hommes et des femmes qui ont participé à cette grande aventure de la découverte.

3-CLOITRE DES FLEURS OU DE L’HOSPICE

Nous pénétrons dans le cloître des Fleurs, également connu sous le nom de cloître de l’Hospice, un espace chargé d’histoire où CHRISTOPHE COLOMB aurait résidé lors de son séjour à La Rabida, ainsi que son fils Diego, surnommé « Ninico », qu’il a laissé sous la protection des moines entre 1485 et 1491.

L’architecture actuelle de ce cloître date de la fin du XVIIe siècle, reconstruite après les dégâts causés par le séisme. À l’époque, cet endroit accueillait les marins égarés et désorientés, leur offrant un abri et un soutien.

Aujourd’hui, dans cette pièce remplie d’histoire, vous pourrez découvrir la « GALERÍA DE LOS PROTAGONISTAS » du peintre Juan Manuel Núñez Báñez. Cette galerie présente une technique totalement novatrice, mêlant la peinture et la sculpture : les personnages et les scènes les plus marquantes de l’épopée de la Découverte sont représentés ici.

Chaque tableau de cette galerie est une véritable œuvre d’art, capturant les moments clés et les protagonistes de l’aventure de la découverte de l’Amérique. À côté de chaque œuvre, vous trouverez de petits encadrés contenant la transcription du document original sur lequel la scène est basée. Cela vous permettra de plonger encore plus profondément dans l’histoire et de comprendre les détails fascinants de chaque événement représenté.

À travers ces tableaux, vous pourrez revivre les discussions passionnées entre CHRISTOPHE COLOMB et les moines franciscains, les préparatifs intenses de l’expédition, les moments de doute et de détermination des marins, et enfin, la rencontre épique avec le Nouveau Monde.

C’est une expérience immersive qui vous transportera littéralement dans le passé, vous permettant de ressentir l’excitation, les défis et les triomphes de cette période historique extraordinaire. Profitez de cette galerie unique et laissez-vous emporter par le récit captivant de la découverte de l’Amérique.

4-EGLISE CONVENTUELLE

Poursuivons par l’église conventuelle de Santa Maria de la Rabida, un lieu chargé d’histoire et de spiritualité qui témoigne des différentes époques et styles architecturaux de l’Espagne médiévale et de la Renaissance.

En entrant par la porte de clôture, vous franchissez probablement l’entrée de l’ancien « Ribat » ou « Rábita » almohade, sur les vestiges desquels a été construit le petit couvent franciscain à la fin du XIVe siècle.

L’architecture de l’église reflète les modèles de l’époque, après la Reconquête : le style gothique et mudéjar se retrouve dans la chapelle principale, tandis que la nef présente un artesa typiquement mudéjar. Le plafond à caissons, appelé artesonado, a été reconstruit au XIXe siècle, mais vous pouvez toujours admirer sur les murs les vestiges de la décoration « A fresco » datant du XVe siècle.

L’église abrite plusieurs trésors artistiques qui valent le détour. L’impressionnante sculpture du « CRISTO DE LOS REMEDIOS », datant du milieu du XIVe siècle et représentant le Christ des remèdes, est une pièce maîtresse de l’art gothique. Vous pourrez également découvrir les chapelles du mur nord, datant du XVIe siècle, avec leurs carrelages remarquables. La première chapelle à gauche abrite la fantastique sculpture de la « Inmaculada », probablement réalisée par Pedro Duque Cornejo. La suivante présente une sculpture de Saint-François d’Assise, de l’école de Grenade, datant du XVIIe siècle.

L’église est également décorée de dix belles toiles représentant des scènes de la vie de Saint-François d’Assise. Ces œuvres sont l’œuvre de Juan de Dios Fernández, directeur de l’école des Beaux-Arts de Séville en 1793. Ces tableaux, de l’école de Murillo, ajoutent une touche artistique remarquable à l’église et racontent l’histoire de ce saint fondateur de l’ordre franciscain.

En explorant ces différentes œuvres et éléments architecturaux, vous plongerez dans l’histoire fascinante de cet endroit qui a joué un rôle crucial dans la préparation de l’une des plus grandes expéditions de tous les temps : la découverte d’un nouveau monde par CHRISTOPHE COLOMB. Profitez de cette visite pour admirer l’art et ressentir la profondeur spirituelle qui imprègne chaque pierre de cette église conventuelle.

5-CHAPELLE DE SANTA MARIA DE LA RABIDA

La chapelle de Santa Maria de la Rabida, un lieu chargé de spiritualité et d’histoire où se mêlent art gothique et éléments historiques uniques.

L’architecture de cette chapelle s’inscrit dans le bas de la tour almohade du « Ribat », et elle a été intégrée au XIXe siècle comme chapelle de l’église. C’est un espace imprégné de la tradition gothique de Bourgogne, avec ses voûtes élégantes et ses lignes épurées.

Au cœur de cette chapelle se trouve l’icône vénérée de la Vierge, une sculpture en albâtre datant de la fin du XIIe siècle. Cette sculpture est une œuvre remarquable du gothique de Bourgogne, et elle est connue comme une « icône de bataille ». Elle a une signification particulière, car elle est la SEULE icône en Espagne à avoir été couronnée par un Pape, lors d’une cérémonie le 14 juin 1993. Saint-Jean-Paul II lui a rendu hommage en disant : « Je viens vous rendre grâce pour les cinq siècles de christianisme en Amérique, dont vous êtes à l’origine. »

L’orfèvrerie et la peinture murale qui ornent cette chapelle sont des œuvres du XXe siècle, réalisées par des artistes de renom. Les œuvres d’orfèvrerie, créées par Marmolejo et Seco, ajoutent une touche d’éclat et de beauté à l’autel et aux objets liturgiques. Quant à la peinture murale, elle est l’œuvre de Juan Manuel Núñez, un artiste dont le talent a su capturer la spiritualité et l’histoire de ce lieu sacré.

En visitant cette chapelle, vous serez transporté dans un univers de dévotion et de contemplation, où l’art et la foi se rejoignent pour créer une expérience profonde et enrichissante. Prenez le temps d’admirer chaque détail, chaque sculpture, chaque tableau, et laissez-vous imprégner par la présence spirituelle qui émane de cet endroit chargé de mémoire et de signification.

6- CLOITRE MUDEJAROU CLAUSTRAL

Entrons dans le Cloître Mudejar ou Claustro de Santa Maria de la Rabida, un joyau architectural qui témoigne de l’art mudéjar populaire ou franciscain.

Ce cloître est une merveilleuse illustration de l’art mudéjar, un style artistique unique qui mêle les influences chrétiennes et musulmanes. Il a miraculeusement survécu au raz de marée et nous offre aujourd’hui un aperçu de l’ensemble du monastère avant le séisme. En vous promenant dans ce cloître, vous pourrez imaginer la sérénité et la beauté qui régnaient en ces lieux.

Ce qui caractérise ce cloître, c’est sa décoration A fresco sur les murs. Cette technique, plus simple que la glaçure, permettait aux artistes de créer des motifs et des scènes colorés avec une grande finesse. Chaque mur est un véritable tableau, racontant des histoires bibliques et des scènes de la vie religieuse.

Un événement historique important s’est déroulé dans ce patio : le 12 octobre 1892, la reine Maria Cristina y a signé un décret pour faire du 12 octobre une fête nationale. Cet acte symbolique renforce encore le lien profond entre l’histoire de ce lieu et l’histoire nationale de l’Espagne.

En vous promenant dans ce cloître, prenez le temps d’admirer les détails des fresques, les arcs élégants, et l’atmosphère sereine qui règne en ces lieux chargés d’histoire et de spiritualité. C’est un endroit où l’art et la foi se rencontrent pour créer une expérience inoubliable.

7 – REZ DE CHAUSSEE SALLE DES CONFERENCES

Bienvenue dans la salle des conférences du rez-de-chaussée de Santa Maria de la Rabida, également connue sous le nom de « Belén d’Amérique ».

C’est dans cette salle que se sont très probablement déroulées les célèbres « conversations en puridad » entre Christophe Colomb et Frère Juan Pérez. Ces échanges ont été d’une importance cruciale, car c’est ici que l’aventure de la découverte de l’Amérique a pris forme.

Imaginez-vous dans cette salle historique, où Christophe Colomb, plein d’enthousiasme et de vision, partageait ses idées et ses projets avec Frère Juan Pérez. Les discussions intenses et les échanges d’opinions ont certainement été le point de départ de cette aventure extraordinaire qui allait changer le cours de l’histoire.

Ce lieu est empreint de l’esprit de découverte, de l’audace et de la détermination qui ont animé Christophe Colomb lorsqu’il a préparé son expédition vers l’ouest, à la recherche d’une nouvelle route vers les Indes. Les murs de cette salle ont certainement résonné des plans ambitieux et des rêves de découvrir de nouveaux horizons.

Aujourd’hui, en visitant cette salle des conférences, vous pouvez presque sentir l’énergie et l’excitation qui ont animé ces réunions historiques. C’est un endroit chargé de significations, où l’histoire a été façonnée et où une nouvelle ère de découvertes a commencé.

8- REFECTOIRE CONVENTUEL

Le réfectoire conventuel de Santa Maria de la Rabida, est un lieu chargé d’histoire et de spiritualité.

Tel que vous pouvez le voir, ce réfectoire a été reproduit dans le style de l’époque par l’architecte Feducci au milieu du XXe siècle. En entrant, vos yeux se posent sur une chaire d’où étaient faites les lectures pendant les repas, rappelant les traditions et les rituels de la vie monastique.

Au centre de la salle, un Christ du XIVe siècle préside, semblant veiller sur les moments de convivialité et de partage des moines. Son expression sereine et bienveillante invite à la contemplation et à la réflexion.

Les murs du réfectoire sont également ornés de plusieurs tableaux qui complètent la décoration de cet espace sacré. Chaque œuvre d’art raconte une histoire, évoque une émotion ou suscite une réflexion spirituelle, enrichissant ainsi l’atmosphère de ce lieu de rassemblement.

En observant autour de vous, vous pouvez presque ressentir l’ambiance solennelle et paisible qui régnait lors des repas des moines. Les échos des prières murmurées et des lectures sacrées semblent encore résonner dans ces murs chargés de spiritualité.

Si vous le souhaitez, nous pouvons maintenant monter au 1er étage, en empruntant soit les escaliers du XVe siècle, témoins du passé et de la tradition, soit ceux du XXe siècle, témoins de la préservation et de la restauration de ce précieux patrimoine.

9 – CELLULE DU PERE MARCHENAT

La cellule du Père Marchenat est un endroit empreint de mémoire et de découverte.

En entrant dans ces deux salles, notre regard est immédiatement attiré par l’impressionnante figure du Découvreur sur un tableau du XVIIe siècle de l’école française. Cette œuvre présente Christophe Colomb, montrant à ses hommes la Terre qu’ils cherchaient avec tant d’ardeur. C’est une représentation saisissante de l’époque et de l’ambition qui animait Colomb et son équipage lors de leur périple historique vers le Nouveau Monde.

Dans la salle suivante, nos émotions sont réveillées par les reproductions du Testament et du Codicille d’Isabelle la Catholique, des documents d’une importance capitale dans l’histoire de la découverte de l’Amérique. Ces écrits témoignent de l’engagement et du soutien de la reine Isabelle à l’égard de l’expédition de Colomb, marquant ainsi un tournant majeur dans l’histoire du monde.

De plus, nous avons le privilège de pouvoir contempler dix documents colombins provenant des Archives de Simancas, ainsi que d’autres documents précieux des Archives des Indes de Séville. Ces pièces d’archives sont les témoins authentiques et palpables de l’aventure extraordinaire de Christophe Colomb et de son rôle dans l’ouverture d’une ère nouvelle pour l’humanité.

En parcourant ces salles, nous sommes transportés à une époque de courage, d’exploration et de découvertes audacieuses. Chaque document, chaque objet exposé ici raconte une histoire fascinante et nous permet de nous immerger dans le monde intrigant de l’âge des Grandes Découvertes.

N’hésitez pas à prendre le temps de contempler ces trésors historiques, de vous laisser imprégner par leur importance et leur signification, car ils sont le reflet tangible de l’esprit visionnaire qui a façonné notre monde moderne.

10 11 SALLE DU CHAPITRE

Entrons dans la salle du chapitre, un lieu chargé d’histoire et de décisions cruciales.

C’est très probablement dans cette salle que se sont déroulées les fameuses « Conversations de La Rábida », un moment clé où Frère Juan Pérez a convoqué au monastère les leaders de Palos, notamment les Pinzón et les physiciens, afin de faire face à la résistance de la population locale. À cette époque, beaucoup étaient sceptiques et n’avaient pas confiance en Christophe Colomb, arguant qu’il n’avait pas encore prouvé sa valeur, son expertise, ou sa crédibilité.

Ces conversations étaient d’une importance cruciale, car elles étaient le dernier défi à relever par Christophe Colomb avant de pouvoir lancer véritablement son Aventure vers l’inconnu. C’était ici, dans cette salle du chapitre, que les esprits se sont rencontrés, que les doutes ont été discutés, et que les décisions capitales ont été prises.

Frère Juan Pérez, avec son influence et son soutien, a joué un rôle déterminant dans cette phase cruciale. Grâce à ces rencontres, les dirigeants de Palos ont finalement donné leur accord et leur soutien à Colomb, ouvrant ainsi la voie à l’une des plus grandes expéditions de l’histoire humaine.

Imaginez-vous dans ces murs historiques, où les destins de nombreux hommes se sont joués, où les décisions ont été prises qui allaient changer le cours de l’histoire. C’est ici, dans cette salle du chapitre, que les graines de l’aventure de Christophe Colomb ont été semées, et que le rêve d’un nouveau monde est devenu une réalité audacieuse.

En contemplant ces lieux chargés d’émotion et d’importance historique, nous pouvons sentir la tension, l’excitation, et peut-être même un soupçon de doute qui flottait dans l’air alors que Colomb et ses partisans préparaient leur expédition vers des horizons inconnus.

12-13 GALERIE DES CARAVELLES

Nous voici arrivés dans la Galerie des Caravelles, un endroit fascinant où l’histoire des célèbres navires de Christophe Colomb prend vie.

Ici, vous serez captivé par les maquettes minutieusement réalisées des trois navires emblématiques de l’expédition : la Nao Santa Maria ainsi que les caravelles Pinta et Niña. Ces maquettes sont basées sur les recherches les plus fiables en archéologie navale, vous offrant ainsi une vision précise de la taille et de la structure de ces navires historiques qui ont sillonné les mers vers l’inconnu.

En plus des maquettes, la Galerie des Caravelles abrite une série de toiles de grande taille, au nombre de dix-huit, réparties entre l’église, le réfectoire et cette galerie. Ces toiles magnifiques retracent la vie de Saint-François d’Assise, le fondateur des franciscains. Elles sont l’œuvre de J. de Dios Fernández et représentent la dernière période de l’école de Murillo, à la fin du XVIIe siècle. Vous serez émerveillé par la richesse des détails et l’expression artistique qui caractérise ces peintures.

Dans la Galerie des Caravelles, vous découvrirez également quatre toiles signées Cabral Bejarano, ornant les murs de la galerie sud. Elles dépeignent des scènes de la vie de Christophe Colomb au Monastère, offrant un aperçu captivant de ses moments clés pendant son séjour ici.

Enfin, ne manquez pas la toile de grande taille signée José María R. Losada, datant du XIXe siècle, qui évoque la scène émouvante de la mort de Christophe Colomb à Valladolid. Cette œuvre vous plongera dans une réflexion profonde sur la vie et l’héritage de cet explorateur audacieux qui a ouvert de nouvelles voies vers des horizons inexplorés.

En vous promenant dans cette galerie, vous aurez l’impression de voyager à travers le temps, revivant les moments intenses et passionnants de l’épopée de Christophe Colomb et de son équipage. Profitez de chaque détail, de chaque nuance de ces œuvres d’art qui racontent une histoire d’aventure, de courage et de découverte.

14-15-16 SALLE DES DOCUMENTS

La Salle des Documents est un espace chargé d’histoire où nous explorons les vestiges archéologiques et les documents qui témoignent des passages de populations et de cultures à travers les âges.

Ici, nous sommes émerveillés par les découvertes archéologiques qui sont faites aux alentours, révélant les traces des civilisations et des peuples qui traversent ces contrées au fil du temps. Ces vestiges sont de précieux témoins de l’histoire riche et variée de cette région.

Parmi les trésors de cette salle, nous trouvons une épée qui a appartenu à Gonzalo de Sandoval, le capitaine d’Hernán Cortés. Cette épée, chargée de symboles et d’histoires, rappelle les exploits et les batailles de cette époque tumultueuse. Gonzalo de Sandoval est également connu pour sa connexion avec le monastère, où il trouve repos après une vie d’aventures et de conquêtes. Il repose désormais en paix dans l’église du monastère.

Nous découvrons également des reproductions précises de divers documents historiques, dont les signatures de Christophe Colomb sous différentes versions. Ces reproductions fidèles des documents des archives de la Couronne d’Aragon nous permettent de plonger au cœur des accords, des capitulations, des accréditations et des sauf-conduits accordés par le Roi.

Ces documents sont les témoins authentiques des préparatifs, des négociations et des formalités qui entourent le voyage légendaire de Christophe Colomb vers le Nouveau Monde. En les examinant de près, nous pouvons presque sentir la tension, l’excitation et l’anticipation qui marquent cette époque de découvertes et d’aventures sans précédent.

Dans cette salle chargée d’émotion et d’histoire, prenons le temps d’explorer chaque détail, chaque document qui nous transporte à travers les siècles et nous plonge dans l’épopée extraordinaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb.

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17 SALLE DES DRAPEAUX

La Salle des Drapeaux est un lieu empreint de symbolisme et de mémoire où nous découvrons les étendards de tous les pays d’Amérique latine ainsi que des Philippines. Chaque drapeau représente l’héritage et l’identité des nations nées de la découverte de ce Nouveau Monde.

Ici, devant ces drapeaux flottants, nous contemplons des coffres renfermant de la terre de chaque pays, un rappel poignant de l’importance de l’événement qui a marqué l’histoire de l’humanité. Comme le disait López de Gómara, « La découverte de l’Amérique, l’événement le plus important de l’histoire de l’humanité, après la naissance du Christ. »

Au milieu de cette salle, nous trouvons une reproduction précieuse de la carte peinte par Juan de la Cosa en l’an 1500. Cette carte, qui trace les contours des terres nouvellement découvertes, est une véritable œuvre d’art cartographique. L’original est aujourd’hui conservé au musée naval de Madrid, témoignant de l’importance historique de cette cartographie révolutionnaire.

C’est dans cette salle chargée de symboles et de souvenirs que nous entendons résonner les paroles de Christophe Colomb lui-même, extraites de ses « Memoriales de agravios »: « Sept ans je me suis langui en Castille… je n’ai reçu de faveur de personne, après celle du Dieu éternel, sauf de Frère Antonio de Marchena. » Ces mots nous rappellent la solitude, les luttes et les espoirs du grand navigateur qui a ouvert la voie vers ce Nouveau Monde.

Après avoir absorbé l’émotion et la signification de cette salle, nous retournons au cœur du village, où chaque rue, chaque bâtiment, porte encore les traces de cette aventure extraordinaire de la Découverte. À travers les rues pavées et les maisons historiques, nous pouvons presque ressentir la présence du passé, nous invitant à explorer davantage les vestiges de cette époque de découvertes et de conquêtes.

EGLISE SAN JORGE

L’église San Jorge est un lieu où les traces du passé se mêlent aux récits des grands navigateurs. Devant la porte mudéjar de l’église, datant du XIVe siècle, se dresse un petit monolithe. Sur ce monolithe sont gravés les noms des soixante marins de Palos, parmi lesquels nous trouvons les frères Pinzón, qui ont pris part à cette grande aventure de la Découverte.

En continuant notre exploration le long de la grande rue du village, nous découvrons la maison restaurée de la famille Pinzón, fièrement ornée de leur blason. Chaque pierre de ce bâtiment respire l’histoire des hommes qui ont bravé les mers lointaines aux côtés de Christophe Colomb.

Poursuivant notre chemin, nous arrivons à « la Fontanilla », une fontaine mudéjar datant de plusieurs siècles et classée Monument national. Cette fontaine, avec son eau claire et fraîche, a fourni l’élément vital nécessaire pour préparer le long voyage de Colomb et de ses compagnons vers l’horizon lointain de l’ouest.

Cependant, c’est à l’emplacement du vieux port que nous faisons une découverte particulière : le MUELLE DE LAS CARABELAS, un musée dédié à cette histoire maritime qui a fait la réputation de la région. Ce musée nous plonge dans l’univers des caravelles, ces navires emblématiques qui ont ouvert la voie vers de nouveaux horizons. À travers des maquettes, des artefacts et des récits passionnants, nous pouvons revivre les préparatifs de ce voyage historique, ressentir l’excitation des marins et imaginer l’incroyable courage qu’il a fallu pour se lancer à la conquête de l’inconnu.

Ainsi, à chaque coin de rue, dans chaque pierre gravée et dans chaque récit transmis, nous découvrons l’héritage exceptionnel laissé par ces hommes intrépides qui ont ouvert les portes du Nouveau Monde. L’histoire de la Découverte est vivante à Palos de la Frontera, prête à être explorée et à être vécue à travers les siècles.

MUELLE DE LAS CARABELLAS

Voici un lieu qui nous transporte instantanément à l’époque des grandes découvertes maritimes. Ici, nous explorons les répliques fidèles de La Niña, La Pinta et La Santa María, construites en 1992 pour célébrer le V centenaire de la découverte de l’Amérique.

Nous parcourons avec fascination les ponts de ces navires emblématiques, nous imprégnant de l’atmosphère vibrante qui régnait à bord. Nous découvrons les quartiers des marins, les ponts où ils manœuvraient les voiles, et les cabines où Christophe Colomb lui-même aurait planifié ses voyages audacieux.

Autour de nous, le quartier médiéval reconstitué nous plonge dans l’époque, nous permettant de ressentir l’ambiance de la vie portuaire de l’époque. Nous admirons une reproduction fidèle d’une plage de l’Île de la Réunion, imaginant les marins s’y préparant pour leur périple inconnu.

Dans les salles d’exposition, nous sommes entourés d’artefacts fascinants qui racontent l’histoire de la navigation, de la construction navale, et de la vie quotidienne des marins du XVe siècle. Les drapeaux colorés de tous les pays d’Amérique latine et des Philippines flottent au-dessus de nos têtes, témoignant de l’ampleur de cette découverte historique.

Dans la salle de projection audiovisuelle, nous nous laissons transporter par des films captivants qui nous plongent au cœur de l’action. Nous vivons les défis, les joies et les peines des marins alors qu’ils se préparent à un voyage qui allait changer le cours de l’histoire.

Au Muelle de las Carabelas, l’histoire revit sous nos yeux, nous offrant une expérience immersive et éducative au cœur de l’épopée de la découverte de l’Amérique.

HUELVA et les chicoros-CHRISTOPHE COLOMB

Huelva, entourée de marais et de joncs, se trouve dans un paysage fluvial où se rejoignent les fleuves Tinto et Odiel, lui conférant ainsi un microclimat unique.

La ville a toujours été intimement liée aux événements de la découverte et de la conquête de l’Amérique, demeurant aujourd’hui encore la plus grande ville andalouse tournée vers l’Amérique latine, comme en témoigne le Festival du film latino-américain.

Son histoire remonte à des temps très anciens, en faisant l’un des plus anciens établissements du sud de la péninsule. Les Tartessiens y ont établi leur présence entre 3000 et 2500 av. J.-C. Puis, les Phéniciens l’ont surnommée Onoba vers 1000 av. J.-C., avant d’être remplacés par les Grecs, les Puniques et les Romains.

L’influence arabe a été profonde et durable. Ils l’ont appelée Güelbah. En 713, elle a été conquise par le chef militaire Muza. La ville était autrefois divisée en deux noyaux distincts : celui de la ville actuelle et celui de l’île de Saltés (anciennement Xaltis), tous deux fortifiés. Les Chrétiens ont plus tard érigé leur château sur la citadelle de Güelbah.

 

Depuis 1492, Huelva joue un rôle crucial dans le contexte de la Découverte et de la Conquête du Nouveau Monde. De nombreux marins originaires de Huelva, comme Juan Álvarez « El Manquillo », Esteban Rodríguez et surtout Alfonso Pérez Nizardo, découvreur de l’Île de la Trinité, ont été des acteurs majeurs de cette épopée.

À la fin du XVIe siècle et surtout au siècle suivant, la ville a connu un déclin et des périodes de stagnation qui ont considérablement affecté sa démographie et son rayonnement. Le développement d’autres villes andalouses comme Cadix et Séville a relégué Huelva au second plan. De plus, des épidémies de peste et des conflits avec le Portugal ont durement frappé la population. En 1650, une épidémie de peste a décimé la moitié des habitants, conduisant Philippe IV à déclarer la ville exempte du recrutement pour l’armée et la marine en 1658.

En 1755, le terrible tremblement de terre de Lisbonne a secoué la ville, détruisant une grande partie de ses bâtiments. Malgré ces épreuves, au cours du même siècle, Huelva s’est affirmée en tant que ville portuaire et maritime, profitant notamment du transfert de la Casa de Contratación à Cadix, institution chargée de gérer les échanges avec les Amériques.

 

MARISMA D’ODIEL

La Marisma d’Odiel, accessible par le pont reliant Punta Umbría à la capitale, est un écosystème d’une richesse remarquable.

Ici, vous découvrirez l’une des plus grandes colonies d’oiseaux du sud de l’Europe, avec une diversité étonnante. Les marais abritent une myriade d’espèces, offrant aux observateurs d’oiseaux une véritable symphonie de chants et de couleurs. De majestueux hérons cendrés, des aigrettes élégantes, des flamants roses gracieux et bien d’autres espèces encore peuplent ces terres humides.

Les caméléons, maîtres du camouflage, se fondent habilement dans le paysage, vous invitant à une chasse au trésor visuelle. Leurs mouvements délicats et leurs couleurs changeantes fascinent ceux qui ont la chance de les apercevoir.

Naviguant sur les eaux calmes, vous pourrez observer des canards, des foulques, des sarcelles et bien d’autres encore, s’ébattant paisiblement dans leur habitat naturel.

La Marisma d’Odiel offre ainsi aux amoureux de la nature un spectacle envoûtant, où chaque instant révèle une nouvelle merveille de la vie sauvage.

VISITE DE LA VILLE

Nous voici dans les rues de Huelva, surnommée la ville des Choqueros en référence à ses habitants et à leur spécialité culinaire : les chocos, ces délicieuses seiches qui font la réputation gastronomique de la région.

Profitant de la douce lumière du soleil levant, nous traversons les marais qui entourent la ville, admirant une fois de plus les majestueux flamants roses qui peuplent ces lieux.

Cependant, en explorant le riche passé d’Huelva, nous sommes confrontés à une réalité déconcertante : la ville semble avoir perdu une grande partie de son patrimoine historique. Les traces du passé sont rares, et Huelva manque cruellement d’attractions touristiques à nos yeux.

Malgré tout, il reste quelques incontournables à découvrir, mais il faut jongler avec les horaires de fermeture parfois aléatoires, surtout en période de célébrations religieuses.

Les ravages des guerres et des tremblements de terre ont laissé peu de vestiges du centre historique de la ville. C’est donc avec une pointe de déception que nous nous aventurons à la découverte des rares joyaux qui subsistent dans cette cité au passé mouvementé.

NUESTRA SENORA DE LA CINTA

Nous voilà à environ deux kilomètres du centre-ville, sur l’avenue de la Cinta, devant le magnifique édifice le plus vénéré par les habitants de Huelva : le Sanctuaire de Nuestra Señora de la Cinta. Cet édifice de style Mudéjar, datant des XVe et XVIe siècles, est dédié à la patronne de la ville.

Cet endroit revêt une importance particulière dans l’histoire locale, car CHRISTOPHE COLOMB lui-même, lors de son séjour à Huelva, s’est tourné vers cette Vierge avec une grande dévotion. Alors qu’une tempête menaçait son navire, il s’est tourné vers la Vierge de la Cinta pour demander son aide, et à son retour en Espagne, il est venu la remercier en prière pour son intercession.

En entrant dans ce sanctuaire au décor gothique, nos yeux sont immédiatement attirés par la fresque remarquable de la chapelle centrale, représentant la Vierge assise.

Nous ne pouvons passer à côté de la grille magnifiquement forgée du presbytère, un véritable chef-d’œuvre artisanal. Les murs sont également ornés d’une série de carreaux réalisés par Daniel Zuloaga, illustrant des scènes religieuses et marines, ajoutant une dimension artistique supplémentaire à ce lieu de dévotion et de prière.

CASA COLON

La Casa Colón, construite en 1883 dans un style anglais, a connu une nouvelle vie en tant que site culturel. Ce bâtiment historique abrite désormais l’important festival du film ibéro-américain, offrant un espace pour la célébration de la culture et du cinéma.

En sortant un peu de la ville, à Punta del Sebo, là où se rejoignent les eaux des rivières Tinto et Odiel, se dresse le Monument à la Fe Descubridora, une œuvre impressionnante de Gertrude Vanderbilt Whitney réalisée en 1929. Ce monument, symbole de la foi des découvreurs, est une étape incontournable pour ceux qui explorent Huelva.

En continuant notre parcours, nous arrivons au Columbus Monument, une imposante structure de 36 mètres de haut. Offert par les États-Unis, ce monument se trouve sur l’Avenida Francisco Monténégro, communément appelée Punta del Sebo par les habitants locaux. C’est un lieu emblématique qui rappelle l’histoire de la découverte et de la conquête, marquant le point de rencontre entre les eaux de ces rivières historiques.

EGLISE DE LA CONCEPCION

Au cœur de la zone piétonne, nous découvrons l’église de la Concepción, un joyau architectural datant des XVIe et XVIIIe siècles. À l’intérieur, nous sommes accueillis par une collection de toiles signées par le célèbre Zurbarán, offrant un regard fascinant sur l’art religieux de l’époque. Les magnifiques stalles en bois ajoutent une touche d’élégance à cet espace sacré, témoignant du savoir-faire artisanal remarquable de l’époque. Une visite à cette église est une plongée dans l’histoire et l’art de Huelva

EGLISE DE SAN PEDRO

Nous nous aventurons ensuite vers l’église de San Pedro, un temple emblématique au style mudéjar datant du XVIIIe siècle, considéré comme le plus ancien de la ville. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par certains vestiges remarquables de structures murales, témoins précieux de l’époque médiévale précoce. La silhouette majestueuse de son clocher s’élève fièrement, un repère incontournable dans le paysage urbain de Huelva.

À l’intérieur, nos yeux se posent d’abord sur le retable principal du XVIIIe siècle, une œuvre d’art impressionnante qui domine l’espace sacré. L’image vénérée de San Pedro du XVIe siècle attire également notre attention, incarnant la dévotion et la piété qui imprègnent cet édifice religieux. Chaque élément de cette église raconte une histoire ancienne, ajoutant une profondeur et une beauté intemporelles à notre exploration de Huelva.

EGLISE DE LA SOLEDAD

Notre découverte nous conduit ensuite à l’Église de la Soledad, un édifice sacré datant des XVIe et XVIIe siècles, d’une importance particulière lors de la Semaine Sainte de Huelva. À l’intérieur, repose un célèbre Santo Entierro, une représentation sacrée cruciale pour les célébrations de cette période religieuse intense. La solennité et la dévotion se ressentent dans chaque pierre de cet édifice, où l’histoire et la foi se mêlent pour créer une atmosphère unique et chargée d’émotions.

CATHEDRALE DE LA MERCED

 

Nous atteignons ensuite la majestueuse Cathédrale de la Merced, un édifice de style Renaissance et baroque colonial construit en 1616, mais consacré seulement en 1953. Ce monument emblématique dégage une aura de grandeur et d’histoire qui nous transporte à une époque révolue.

À l’intérieur, nous pouvons admirer l’image vénérée de la Virgen de la Cinta, une œuvre magistrale du grand artiste Martínez Montañés. Également, le Cristo de Jérusalem, une représentation emblématique et sacrée qui imprègne les lieux d’une profonde spiritualité.

Sur la Plaza de la Merced, nous trouvons l’ancien couvent de la Merced, datant de la même époque, qui abrite aujourd’hui l’Université de Huelva. Cette place historique respire l’histoire et la connaissance, offrant un mélange unique de passé et de modernité au cœur de la ville.

JOUR 3 A L’OUEST DE HUELVA VERS LA FRONTIERE ESPAGNOLE

Ce matin, notre exploration nous mène le long de la côte à l’ouest d’Huelva, en direction de la frontière portugaise. Après avoir traversé les zones humides des marais, nous nous engageons sur des routes forestières bordées de pins caractéristiques de notre région méditerranéenne.

Nous entrons ensuite dans une vaste plaine où les serres abondent, principalement dédiées aux fraises mais aussi aux cassis et autres cultures. Cette vue pittoresque sur les champs cultivés ajoute une touche de couleur à notre périple.

Un arrêt rapide à Islantilla, au mirador del Cameleon, nous offre une balade agréable malgré l’absence de points de vue spectaculaires. Nous reprenons ensuite notre route jusqu’à Isla Cristina, une localité moderne qui s’enorgueillit d’une longue tradition maritime. C’est un véritable paradis pour les amateurs de salaisons et de conserves de poisson, une immersion dans le patrimoine culinaire de la région.

ISLA CRISTINA

Cette ville offre quelques centres d’intérêt touristique qui valent le détour, notamment ses magnifiques plages et complexes touristiques tels qu’Islantilla, la Plage du Centro, ou encore la Plage de la pointe de Caimán.

Les plages d’Isla Cristina sont le repaire des pêcheurs de coquillages et de couteaux à marée basse, offrant un spectacle qui rappelle les traditions côtières du nord.

Le territoire de la commune abrite également le site naturel des estrans d’Isla Cristina, caractérisé par une diversité d’habitats allant de la salinité variable. Ces habitats abritent une multitude d’espèces végétales et une riche avifaune.

Nous avons également exploré les rues animées du marché hebdomadaire, où nous avons été agréablement surpris par les prix très intéressants, notamment pour les vêtements. Une bonne occasion de faire quelques emplettes pour remplir nos valises avant de poursuivre notre voyage.

AYAMONTE

Située sur la rive du Guadiana, près de la frontière avec le Portugal, Ayamonte a toujours été un paisible village de pêcheurs, où les maisons blanches dévalent jusqu’au port.

Les Grecs l’ont baptisée Anapotaman, ce qui signifie « sur le fleuve », d’où son nom actuel. Le Parador de Tourisme se dresse sur la partie la plus élevée de la ville, sur les ruines d’un château romain, offrant une vue splendide sur le village et l’embouchure du fleuve Guadiana.

Parmi les bâtiments d’intérêt, on trouve les églises de Nuestra Señora de las Angustias et de San Francisco, toutes deux datant du XVIe siècle ; l’église paroissiale del Salvador, du XVe siècle ; et les maisons des émigrants revenus d’Amérique après avoir fait fortune.

À cinq kilomètres de la ville se trouvent les plages de Canela et de Moral, très prisées surtout en été.

Nous avons ensuite pu vivre l’ambiance de la Semaine Sainte avec la traditionnelle procession qui attire les foules, tant dans les rues que sur les terrasses des cafés et les tables des restaurants.

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LES LOGEMENTS

LE PORTIL VILLA CHEZ JOSE LUIS

Bienvenue dans cette charmante petite villa située dans un complexe sécurisé, avec une piscine ouverte en saison, offrant un cadre magnifique avec des jardins bien entretenus.

La villa elle-même est confortable et accueillante, dotée d’une terrasse ensoleillée donnant sur le court de tennis. Elle dispose de deux belles chambres, d’un salon confortable avec télévision, d’un coin repas et d’une belle cuisine entièrement équipée. Vous pourrez profiter de moments de détente en plein air sur la terrasse ou vous aventurer dans les environs pour découvrir les plages et les attractions de la région. Un endroit parfait pour des vacances reposantes en famille ou entre amis.

LA GASTRONOMIE

Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

J 274 RESTAURANT PLUS ULTRA LA RABIDA

Après avoir exploré le **monastère de La Rábida**, un lieu magnifique chargé d’histoire où Christophe Colomb a préparé son voyage vers le Nouveau Monde, il était temps de reprendre des forces. À quelques pas de là, nous avons découvert le **Restaurant Plus Ultra**, dont la terrasse ensoleillée, entourée de grands parasols, nous a instantanément séduits.

L’accueil a été, disons, légèrement froid au premier abord, mais les choses se sont détendues après avoir passé notre commande. Finalement, malgré une petite confusion sur le nombre de tables (ils nous en ont donné deux, bien que nous n’en avions demandé qu’une), nous avons décidé de mettre cela de côté et de nous concentrer sur le repas.

Les plats sont simples, généreusement servis, et affichent une vraie **générosité à l’andalouse** : chaque assiette contient pas moins de **250 grammes de viande** ! Que l’on opte pour une portion de bœuf, de porc ou de poulet, la cuisson est maîtrisée, et chaque morceau est accompagné de frites dorées et de légumes de saison. La viande est tendre et goûteuse, un vrai régal pour les amateurs de bonne chère.

Le cadre en plein air offre une ambiance agréable et décontractée, parfait pour une pause conviviale après la visite du monastère. Le restaurant ne prétend pas à la gastronomie raffinée, mais il excelle dans l’art de servir des portions généreuses, bien assaisonnées et à un prix raisonnable, ce qui en fait une étape sympathique et sans prétention pour les voyageurs. En somme, un endroit parfait pour se reposer, déguster des plats sans fioritures, et profiter du soleil andalou.

J275 CERVECERIS BONILLA HUELVA

À Huelva, une halte à **Cervecerías Bonilla** nous a permis de plonger dans l’ambiance conviviale typique des brasseries espagnoles, où le rapport qualité-prix est presque imbattable. Ici, nous avons eu l’occasion de découvrir les fameux **Platos Combinados** – des assiettes variées, parfaites pour déguster plusieurs saveurs en un seul repas. Pour à peine plus de 10 €, nous avons savouré une assiette généreuse composée de **gambas fraîches**, de **salade russe** crémeuse (une spécialité espagnole à base de pommes de terre, de mayonnaise et de petits légumes), de **thon mariné** riche en saveurs et de **salade de crevettes**. La fraîcheur des produits de la mer et la simplicité des assaisonnements mettent en valeur les saveurs authentiques de la région, un régal à petit prix !

Outre les Platos Combinados, Cervecerías Bonilla propose également une carte de **hamburgers** et **sandwiches** à des prix très abordables, parfaits pour un repas rapide et savoureux. Les portions sont généreuses, et les plats sont préparés avec soin, rendant l’expérience agréable et sans prétention. Les **hamburgers**, bien garnis et servis avec des frites croustillantes, séduisent autant les locaux que les visiteurs, offrant une option pratique pour manger sans se ruiner.

En somme, Cervecerías Bonilla est un excellent choix pour un repas rapide, copieux et économique. L’ambiance décontractée, l’accueil chaleureux et les prix très raisonnables font de cet endroit une adresse à recommander, surtout pour ceux qui veulent se régaler sans sacrifier leur budget.

J 276 RESTAURANT MERAKI TAPAS AYAMONTE

En ce dimanche de la semaine sainte, les rues étaient animées et bondées, d’autant plus que la procession débutait aux heures du repas. Nous avons eu la chance de trouver ce petit restaurant, niché dans une rue piétonne encore épargnée par l’affluence des fidèles.

Dès l’entrée, nous avons été agréablement surpris par l’atmosphère conviviale et chaleureuse du lieu. La carte du restaurant Meraki tapas, disponible via un QR code, nous a immédiatement séduits par sa précision et sa variété, digne d’un restaurant gastronomique mais à des prix très abordables.

Nous nous sommes régalés avec une farandole de tapas, chacune plus savoureuse que la précédente. Les Croquetas de Jamon étaient parfaitement croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur, un vrai régal pour les papilles. Le Morillo de Atun, un jarret de thon cuisiné avec soin, était accompagné d’un délicieux jus de viande, de carottes confites et d’une sauce au fromage qui relevait admirablement le plat.

Le Presa Iberica confitdada en salsa de queso était un véritable délice pour les amateurs de porc ibérique, la viande fondait littéralement en bouche et la sauce au fromage apportait une touche de crémeux exquis. Enfin, le tartare atun, un tartare de thon subtilement assaisonné et accompagné d’une sauce à la mangue, nous a transportés par sa fraîcheur et ses saveurs harmonieuses.

Bravo à Meraki Tapas pour la qualité de ses plats et leur présentation soignée ! Une adresse à recommander sans hésitation pour les amateurs de cuisine espagnole authentique et raffinée.

Pour en savoir davantage sur la cuisine espagnole, vous pouvez consulter cet article : La Cuisine Espagnole

J 277 SANTA LUZIA ALGARVE PORTUGAL

Notre première expérience culinaire en Algarve et au Portugal a été un véritable délice !

À la Casa de Polvo, comme son nom l’indique, c’est l’endroit idéal pour déguster le poulpe, surtout ici à Santa Luzia, réputé pour avoir le meilleur poulpe…

Nous avons opté pour une variété de plats à base de poulpe :

  • Bastien a goûté au Panhadinos de Polvo (poulpe pané), croqueta de Polvo (croquette de poulpe) et Rissol di Pulvo (beignets de poulpe).
  • Margot, moins prudente, s’est lancée dans le ceviche de Polvo con cebola orxa marinada (ceviche au poulpe avec oignon rouge mariné épicé et gingembre) et les Esparguete com camarao (spaghettis aux crevettes et tomates cerises).
  • Nad s’est régalé avec un arroz de Lingueirao, un riz aux couteaux.
  • Quant à moi, j’ai savouré le Polvo à tasquinha, un poulpe sauté aux palourdes et cubes de pommes de terre sautées !

Nous avons été ravis de cette expérience culinaire portugaise authentique à Santa Luzia, et nous avons hâte de découvrir encore plus de délices gastronomiques lors de notre séjour.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la cuisine portugaise, vous pouvez consulter cet article : La Cuisine Portugaise

J 278 RESTAURANT A DO JOAO ILE DE FAROL

Après notre magnifique excursion d’observation des dauphins et notre exploration de l’île déserte à pied (vous pouvez voir les photos sur NEW DEAL FOR ANOTHER WORLD), nous accostons sur l’île de Farol pour notre déjeuner.

Cette île est la seule habitée toute l’année, donc elle offre une vie locale avec église, école et plusieurs restaurants.

Bien que les prix ne soient pas forcément moins chers que sur la côte, on nous promet des plats frais et délicieux ! Nous décidons donc de goûter aux huîtres, aux poulpes à l’ail et bien sûr au thon rouge porposés par le restaurant A Do Joao

Le thon rouge est la vedette des mers dès le printemps et jusqu’à fin juillet, lorsqu’ils quittent la mer Méditerranée après la fraie pour retourner vers l’Atlantique nord. Sa chair est particulièrement tendre, fondante et pleine de saveurs, juste snackée à la cuisson. Un vrai délice !

Nous avons été enchantés par cette expérience culinaire sur l’île de Farol, un moment authentique et savoureux au cœur de l’Algarve.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la cuisine portugaise, vous pouvez consulter cet article : La Cuisine Portugaise

J 279 RESTAURANT COSTA ALGARVIA FARO

En déambulant dans la rue piétonne de Faro, près de la marina, nous avons repéré un restaurant qui, malgré ses notes mitigées, nous a attirés avec sa terrasse invitante.

L’accueil du restaurant Costa Algarvia , il faut l’admettre, n’était pas des plus chaleureux, et les frais de couverts de 2.5 € semblaient un peu exagérés. Cependant, une fois attablés, le reste de la carte semblait prometteur et les plats ont été à la hauteur de nos attentes.

Nous avons débuté avec un carpaccio de saumon, servi avec un riz aux haricots noris, qui s’est révélé être une entrée suffisante et savoureuse.

Les Escalopes de Vitela à la Portuguesa étaient un vrai délice : deux belles tranches de viande cuites à point avec une sauce excellente, accompagnées de frites croustillantes et d’une salade fraîche.

Mais le plat qui nous a le plus marqués est sans aucun doute le poulet piri-piri. Cette sauce piri-piri unique est préparée avec des piments mélangés à du vinaigre, de l’huile d’olive, de l’ail, du laurier, entre autres ingrédients. Elle est utilisée pour mariner le poulet avant de le griller, puis pour l’assaisonner après la cuisson. Cette sauce, bien qu’épicée, n’était jamais trop forte, juste parfaitement équilibrée.

Nous avons apprécié cette découverte culinaire à Faro, malgré un début un peu hésitant. Une expérience authentique de la cuisine portugaise au cœur de l’Algarve.

Pour en savoir davantage sur la cuisine portugaise, vous pouvez consulter cet article : La Cuisine Portugaise

J 280 CAIS CLUB OLHA MARINA ALGARVE

Nous avons découvert une belle terrasse en bord de la marina d’Olhao, offrant une vue charmante sur les bateaux et les eaux scintillantes. Le menu du Restaurant Cais Club proposait une sélection de plats typiques à base de poissons, mais aussi des options internationales intéressantes.

Nous avons été agréablement surpris par les tagliatelles à la bolognaise, un plat italien classique préparé avec soin, ainsi que par un superbe hamburger maison. Ce dernier était garni d’oignons confits, de viande black angus et de jambon noir, accompagné de tomate, concombre et cheddar pour une explosion de saveurs.

Le saumon grillé était également un délice, parfaitement cuit et généreusement servi. Mais le clou du repas fut la parillada de poissons, une assiette copieuse et délicieuse regorgeant de fruits de mer fraîchement grillés.

Dans l’ensemble, une expérience culinaire impeccable au Cais Club Olha Marina, où la fraîcheur des ingrédients et la qualité de la cuisine nous ont enchantés. Une adresse à recommander sans hésitation !

Pour en savoir davantage sur la cuisine portugaise, vous pouvez consulter cet article : La Cuisine Portugaise

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