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TARIFA « La Pointe de l’Europe » – ESPAGNE

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ARRIVEE A TARIFA 

Nous voilà désormais à notre étape la plus méridionale de l’année 2022. Et par un heureux hasard, nous nous retrouvons également à l’étape la plus occidentale !

Tarifa est un endroit unique, appartenant à l’un des secteurs les plus ventés d’Europe. Le Poniente, venant de l’ouest, et le Levante, de l’est, se partagent ce territoire. C’est pourquoi la ville attire de nombreux surfeurs et accueille même des championnats mondiaux de planche à voile. Aujourd’hui, elle est un véritable paradis pour les éoliennes, mais elle a également une histoire riche : autrefois port romain, elle fut le point de débarquement des troupes de Târiq ibn Zyâd et un lieu stratégique dans la lutte entre les Maures et les chrétiens. Le geste héroïque d’Alonso Pérez de Guzmán, qui préféra sacrifier son fils de neuf ans plutôt que de livrer la ville aux Arabes, en témoigne.

Mais ce qui nous frappe aujourd’hui dans cette ville, c’est sa tranquillité. On dirait qu’elle est endormie au bord de sa plage, fatiguée par la présence du soleil presque toute l’année.

Tarifa est dominée par son château, ou plutôt ses châteaux, qui encerclent la ville de leurs murailles. Et ses plages de sable fin inspirent la tranquillité, invitant à s’attabler en contemplant la mer, les kite-surfeurs et, au loin, les majestueuses montagnes du Rif Marocain.

TOUTES LES PHOTOS EN SUIVANT CE LIEN : j177 ARRIVEE A TARIFA

VISITE DE TARIFA 

CASTILLO DE GUZMÁN EL BUENO

Au Castillo de Guzmán el Bueno, érigé par le calife Abd el-Rahman III au Xe siècle, se mêlent les vestiges de fortifications qui encadrent la vieille ville. Depuis sa tour, le panorama qui se déploie est simplement somptueux.

Dans la rue Guzmán El Bueno, vous découvrirez l’un des châteaux les mieux conservés d’Andalousie. Édifié par le calife Abd-ar-Rahman III en 960, il est pourtant nommé d’après le chef d’État chrétien Guzmán El Bueno. C’est lui qui défendit la ville contre l’invasion arabe en 1294, allant jusqu’à sacrifier son propre fils dans la bataille.

Pour seulement 4 €, vous pouvez déambuler sur les remparts du château. Depuis ces hauteurs, une vue merveilleuse s’offre à vous, avec l’Afrique qui se profile à seulement 15 km de Tarifa.

PLAYA DE LOS LANCES

La Playa de Los Lances s’étend d’une étroite bande de sable et de rochers au nord, près de la N-340, à une grande étendue de sable sec au sud, avec l’embouchure du Río de la Jara entre ses dunes, formant Los Lances Norte. Cette plage est l’une des destinations touristiques et sportives les plus prisées de la province de Cadix, où, les jours de vent, le ciel se remplit de cerfs-volants colorés qui accompagnent les surfeurs.

De façon saisonnière, à l’extrémité sud-est de cette plage, un lagon côtier peu profond se forme, offrant un refuge et une source de nourriture à de nombreux oiseaux migrateurs avant leur traversée vers l’Afrique à travers le détroit. Il est donc essentiel de préserver et d’entretenir cette lagune qui sert également de havre aux oiseaux indigènes lors des jours de vents forts.

Cette plage, la plus méridionale d’Europe et associée à la ville de Tarifa, est l’une des plus fréquentées et offre une large gamme de services. Son paysage est marqué par la présence de l’Isla de las Palomas au sud, avec ses fortifications, et elle est agrémentée de la silhouette en arrière-plan du continent africain.

L’Isla de las Palomas a toujours été un point d’intérêt maritime, à la fois pour la navigation et la défense. De nombreuses cultures ont laissé leur empreinte sur cette île, des Phéniciens aux Carthaginois, en passant par les musulmans et les chrétiens, jusqu’à sa configuration actuelle. En 1808, l’île fut finalement reliée au continent par la construction d’une route.

https://goo.gl/maps/U3M47ABtgtSZbBF96

BAELO CLAUDIA

Nous entamons une agréable promenade à l’extérieur des murs où nous pouvons d’abord admirer les « arcuationes » et le canal, appelé « specus », de l’aqueduc Est de la ville, qui aurait contribué à l’approvisionnement en eau potable. En continuant notre marche le long du mur, nous pouvons observer sa configuration architecturale et son excellent état de conservation, particulièrement visible dans ses tours. Avant d’entrer dans la ville, nous avons l’occasion d’explorer la vaste zone de la nécropole tardive, où de nombreux sarcophages ont été découverts, partiellement fouillés au fil des années, situés à proximité du mur. Nous franchissons l’une des portes principales de la ville, la Porte Est ou Carteia, qui marque le tracé du « decumanus maximus » de la ville. En suivant ce parcours, nous nous dirigeons vers l’intersection avec le « cardo maximo », que nous prenons vers le sud pour accéder au quartier salazonero, un vaste complexe industriel qui se distingue parmi les plus grands fouillés dans la péninsule ibérique et l’un des rares intégrés à l’intérieur de l’enceinte murée.

Continuant notre exploration en suivant les indications de l’itinéraire, nous retournons au decumanus maximus, en empruntant son pavage d’origine, pour accéder à la Plaza Meridional, où nous pouvons avoir une première vision du centre monumental et civique de la ville.

Au carrefour des deux principales rues, le decumanus maximus et le cardo maximo, se trouve le centre monumental où se déroulaient les activités administratives, culturelles et religieuses. Organisé autour d’une place pavée bordée de deux portiques appelés « forum » (7), ce centre est un exemple typique de forum de la fin de la République et du début du Ier siècle après J.-C. Autour de ce forum se regroupent différents édifices publics, mettant en valeur au premier plan et côté sud la « Basilique » (8), un imposant édifice à deux étages abritant l’administration de la Justice. La Basilique constituait la véritable clôture du forum au sud, renforçant ainsi l’impression d’un espace civique et religieux clos. Du côté nord, une tribune ou « rostra » a été érigée pour les harangues ou discours publics, et derrière elle se trouve la fontaine monumentale, entourée de l’esplanade des temples. Dans le portique du côté ouest, on trouve plusieurs bâtiments, du sud au nord : les Archives municipales ou « Tabularium » (9), une salle de vote (10), un édifice administratif pouvant correspondre à la Curie selon certains chercheurs (11), ainsi qu’une rue et un autre bâtiment probablement utilisé à des fins administratives ou comme « Schola » (12). Dans le Portique Est, on peut observer diverses boutiques, appelées « tabernae » (13). Avant de quitter la Plaza Sur, à l’ouest, on remarque un petit bâtiment attenant à la Basilique, doté de deux escaliers latéraux, interprété par certains chercheurs comme étant la Curie (14).
En revenant vers le « decumanus maximus » (15), nous rencontrons le « Macellum » ou bâtiment du marché (16), construit dans le dessein de déplacer les activités commerciales du forum à la haute période impériale. Le plan du bâtiment, remarquablement bien conservé, révèle la disposition de l’espace : une cour centrale entourée de 10 magasins latéraux. La façade à arcades présente quatre boutiques à l’extérieur. En poursuivant le long du « decumanus maximus », nous parvenons à l’une des principales portes d’accès à la ville, la porte Ouest ou Gades, qui conserve une certaine symétrie par rapport à la porte Carteia (17). De cet endroit, depuis l’extérieur de la ville, on peut accéder au bâtiment thermal situé en terrain urbain (18), puis longer le premier cardo en direction du Théâtre (19). Le Théâtre profite de la pente du coteau pour installer ses gradins, comportant sept entrées ou vomitoires donnant accès aux différents niveaux de la cavea ou tribunes.
Nous explorons maintenant la zone monumentale et religieuse, perchée sur une terrasse surplombant le centre civique de la ville. Trois temples symétriques se dressent devant nous (20), traditionnellement dédiés à la triade capitoline, honorant les divinités Junon, Jupiter et Minerve. En outre, en réponse à l’essor des cultes orientaux parmi les habitants romains, un autre temple est érigé, consacré à la déesse égyptienne Isis (21). Cet ensemble constitue le temple le mieux préservé de ce type en Hispanie. De cet emplacement élevé, nous avons une vue imprenable sur la zone du forum et sur tous les bâtiments administratifs qui l’entourent.

Du temple d’Isis pour sortir, on se dirige vers l’est vers une porte secondaire de la ville (22), dans l’axe du « decumanus » du théâtre, d’où, en sortant des murs, on revient au Visitor Center.

BOLONIA BEACH

Bolonia Beach, c’est bien plus qu’une simple étendue de sable, c’est un véritable sanctuaire naturel où règnent des paysages préservés, du sable fin et blanc, des eaux cristallines et une brise marine rafraîchissante. La propreté de cette plage est remarquable, et ses eaux sont parmi les plus limpides de la région. Avec ses 4 kilomètres de long et ses 70 mètres de large, elle offre un espace généreux pour se détendre et profiter de la nature.

Nichée aux abords du parc naturel d’El Estrecho, Bolonia bénéficie d’une protection environnementale qui préserve son caractère sauvage et limite l’urbanisation excessive.

L’accès à la plage n’est pas des plus simples, et il n’existe pas de transports en commun pour s’y rendre. Depuis Zahara, il faut emprunter la N-340 en direction de Tarifa. Après le croisement de Facinas, un panneau indique la direction de Bolonia, située à environ 70 kilomètres de là. Il faut parcourir encore 8 kilomètres depuis ce point jusqu’à la plage. La route, sinueuse et étroite, exige une conduite prudente, surtout par temps pluvieux ou en cas de mauvaise visibilité. Une fois arrivé à Bolonia, plusieurs aires de stationnement sont disponibles. Le stationnement peut poser problème uniquement lors des journées les plus fréquentées de l’été, mais le reste de l’année, il n’y a généralement pas de soucis à se faire.

LA GRANDE DUNE

La Grande Dune de Tarifa, située à l’ouest de la plage, est un monument naturel depuis 2001 en raison de son importance écologique. Ce système de dunes est en mouvement constant sous l’effet des vents, ce qui entraîne l’envahissement et la mort par ensevelissement des pins qui l’entourent.

Haute de plus de 30 mètres et large de 200 mètres, elle se distingue par le fait qu’elle est l’une des rares dunes à continuer de progresser vers l’intérieur en raison des vents d’est, qui sont forts et fréquents dans la région.

Les falaises environnantes abritent une végétation indigène typique de la région, tels que le genévrier, la sabine et la camarina, un arbuste qui a donné son nom au phare Camarinal situé à proximité.

Monter au sommet de la dune et se laisser envelopper par elle est l’une des activités les plus amusantes que les grands et les petits peuvent faire.

LES DUNES DE VALDEVAQUEROS

La dune de Valdevaqueros, située dans le sud de l’Espagne, est soumise à des taux de migration élevés en raison des vents forts d’est qui balayent le détroit de Gibraltar. Située dans une zone à forte pression humaine, sa dynamique est confrontée à des conflits liés à l’occupation des sols, ce qui a des répercussions significatives sur les plans scientifique, technique, médiatique et social.

Ce travail se concentre sur l’analyse de l’évolution historique du système dunaire depuis le début du siècle en utilisant le matériel cartographique et photographique disponible. Il examine les différentes étapes qui se sont produites, les mécanismes et les agents naturels qui influent sur leur comportement, ainsi que les répercussions des actions humaines dans la région. L’intervention sur le corridor dunaire, initiée au début des années 1940, a conditionné les processus et l’évolution du paysage. La morphodynamique actuelle des dunes est expliquée par le bilan sédimentaire net : le sable provenant de la zone submergée est transporté par les vagues de l’ouest et s’accumule sur la plage, tandis que le vent d’est érode les sédiments de la plage sèche pour les transporter vers la dune. Au cours des 50 dernières années, on estime que la plage sèche a augmenté de plus de 150 mètres en moyenne, et que le système est capable de stocker suffisamment de sable pour soutenir ces mécanismes de transport dans les décennies à venir. Sur la base de ces résultats, différentes stratégies de gestion intégrée de la zone sont proposées et analysées.

LE REVEILLON DE LA SAINT SYLVESTRE A TARIFA

TOUTES LES PHOTOS EN SUIVANT CE LIEN : J177 – LE REVEILLON DE SANT SYLVESTRE A TARIFA

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LES LOGEMENTS

ESPAGNE – TARIFA- AIRBNB CHEZ FRANCISCO

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Magnifique location de vacances : un appartement situé au second étage d’un immeuble offrant une vue exceptionnelle sur la mer et la plage de Los Lances

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retrouvez notre article sur la visite de la ville de TARIFA

VILLA CHEZ DAVID TARIFA– ESPAGNE

Villa Chez David à Tarifa, en Espagne, propose un bel appartement en rez-de-chaussée. Le stationnement peut être un peu compliqué dans la rue, mais l’accès est facile avec les valises. La propriété dispose d’une très belle piscine. L’appartement est suffisamment grand pour accueillir quatre personnes, avec un bel espace de vie, une grande cuisine bien équipée et une belle terrasse sans barbecue. Les chambres sont correctes.

LIEN VERS L’ANNONCE

LA GASTRONOMIE

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

J 177 – UN RESTAURANT EN BORD DE PLAGE A TARIFA

Nous voici à Tarifa, le point de rencontre entre l’Atlantique et la Méditerranée, un lieu où l’Espagne semble se fondre dans l’Afrique à travers un simple regard vers le Détroit de Gibraltar. Et sur cette plage ensoleillée, la terrasse du restaurant-bar Café del Mar nous accueille chaleureusement, ajoutant une touche parfaite à notre escapade méridionale.

L’emplacement seul est déjà un délice, avec une vue imprenable sur la mer, bercée par une brise légère et des vagues qui créent un fond sonore apaisant. Sous un soleil bienveillant de novembre, le thermomètre affiche 20°C, une douceur qui nous rappelle que l’Andalousie est un endroit où l’été semble durer éternellement.

Quant à la carte, elle offre une belle sélection de plats typiquement espagnols revisités avec une touche de modernité. Nous avons goûté des lasagnes à la joue de porc, une variante qui remplace la traditionnelle viande de bœuf par une viande savoureuse, longuement mijotée jusqu’à être fondante. L’onctuosité de la joue de porc se marie ici parfaitement avec les couches de pâtes et la sauce crémeuse, une vraie découverte qui respire le confort et la générosité.

Nous avons aussi été séduits par le carpaccio de thon rouge, préparé avec du thon frais pêché localement, finement tranché et servi avec une touche d’huile d’olive, de citron et d’herbes aromatiques. La fraîcheur et la délicatesse du thon sont sublimées par cette préparation simple mais élégante, une vraie immersion dans les saveurs de la mer.

Pour un plat plus copieux, le hamburger a répondu aux envies de certains d’entre nous, avec son pain artisanal moelleux et sa viande juteuse, accompagné de garnitures savamment choisies pour ajouter une touche de fraîcheur et de croquant.

Enfin, le *secreto ibérico* grillé, un incontournable des restaurants de la région, s’est révélé être une expérience à part entière. Ce morceau de porc ibérique, réputé pour son goût intense et sa texture marbrée, a été grillé à la perfection. Servi avec une pointe de fleur de sel, il dégageait un parfum irrésistible qui complétait parfaitement l’ambiance de ce repas en bord de mer.

Avec son service sympathique, l’ambiance détendue et la beauté de l’emplacement, Café del Mar à Tarifa nous a offert bien plus qu’un simple repas : une parenthèse de bonheur où la bonne cuisine et l’atmosphère envoûtante de cette côte andalouse se rejoignent pour créer un moment mémorable. Un restaurant où l’on pourrait facilement passer des heures, savourant chaque instant, et laissant le temps s’étirer comme les vagues au bord de la plage.

j178 – RESTAURANT SURLA TARIFA

Non loin du Café del Mar, le restaurant Surla s’est taillé une réputation solide, particulièrement auprès des amateurs de surf. Ce lieu exhale une ambiance détendue et bohème qui attire les surfeurs de tous horizons. Alors, même si notre expérience de surf se limite pour l’instant aux vagues d’Internet, nous n’avons pas résisté à l’appel de leur carte colorée et éclectique.

Surla propose un mélange surprenant et savoureux de saveurs venues d’Inde, influencées par l’esprit bobo et baba-cool, avec une touche de cuisine végétarienne et inventive. Dès qu’on passe la porte, le ton est donné : le décor affiche fièrement ses inspirations exotiques, entre murs aux couleurs vibrantes et mobilier rustique en bois. L’ambiance y est résolument décontractée, idéale pour une pause entre deux sessions de surf ou une balade sur la plage voisine.

Côté assiettes, les burgers revisités à la sauce Surla sont une des stars de la carte. Ils allient générosité et originalité, offrant un mélange inattendu de saveurs. Les sauces épicées et les garnitures originales – on pense notamment au curry maison et aux légumes marinés – apportent un twist moderne aux classiques américains, créant un plaisir gustatif qui vaut vraiment le détour.

Le seul petit bémol, c’est le confort, ou plutôt l’absence de confort. Les places assises oscillent entre des tables basses avec coussins et des tables de bois légèrement bancales, accompagnées de chaises parfois peu stables. On s’installe alors avec prudence, trouvant un équilibre pour ne pas vaciller pendant le repas. Mais au final, cette légère rusticité ajoute un charme décalé à l’endroit, qui semble prolonger l’esprit libre et sans fioritures de la plage.

En somme, Surla est un spot parfait pour une pause gourmande rapide et pleine de saveurs originales. À tester pour l’ambiance et le goût, mais à apprécier en mode « pique-nique », car ce n’est pas vraiment l’endroit où l’on s’attarde longtemps. Entre son allure baba-cool et son style gastronomique fusion, ce restaurant incarne bien l’âme surf et bohème de Tarifa.

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