voyageavecnous.com

TRAVEL YOURSELF

Suivez-nous partout où nous allons !

autourdumonde2023@gmail.com

Tineghir, les Gorges du Todgha, du Dadès et des Roses – MAROC +

5
20231016-LA-VALLEE-IGHIL-MGOUNA-EL-KELAA-MGOUNA-MAROC-58-1024x683

Tineghir, aussi orthographiée Tinerir, Tinghir ou Tinrhir, tire son nom du tamazight tinghir, signifiant « le lieu de la montagne », faisant référence à sa position à l’entrée des gorges du Todgha. Cette ville dynamique s’étend sur un territoire vaste et bénéficie de sa proximité avec les gorges du Todgha, une attraction majeure pour le tourisme. Sa richesse historique provient également des mines d’argent environnantes.

 

Autrefois, Tineghir était une escale cruciale sur la route des caravanes reliant Fès à Sijilmassa (Rissani), puis à Tombouctou. Ces caravanes étaient des convois commerciaux apportant une richesse importante à la région. Pour assurer leur protection lors de leur passage sur leurs terres, les tribus locales telles que les Aït Moghad ou les Aït Atta percevaient des taxes. Cette richesse était utilisée pour acheter des esclaves, qui ont grandement contribué à valoriser la palmeraie grâce à des travaux de terrassement. Les descendants de ces esclaves, les Harra Mourabitun (ou harratine), vivent toujours dans certains douars à l’extrémité de la palmeraie.

À une altitude de 1 300 mètres, Tineghir est un bastion de la culture berbère, résistant comme un village breton face à l’envahisseur. La résistance est désormais culturelle, avec la langue amazighe prédominante à Tineghir et un fort sentiment d’appartenance à la communauté berbère.

Située à la frontière entre le territoire Aït Atta, vers le djebel Sagho, et le territoire des Aït Hadiddou, qui s’étend jusqu’au Haut Atlas et Imilchil, la ville a été marquée par une importante colonie juive jusqu’aux années 1950. Intégrés dans la vie locale, ces membres constituaient une part importante des orfèvres, exploitant non seulement l’argent des mines locales, mais aussi l’or ramené de Tombouctou par les caravanes. Ils étaient renommés pour leurs bracelets dits « lune et soleil » (chems ou kmar en arabe).

À l’entrée de la ville, une nouvelle mosquée, sa médersa et même une galerie marchande témoignent de l’importance actuelle de la ville.

Tineghir est une ville stratégiquement construite en étages autour d’un promontoire, dominé par les vestiges d’une ancienne demeure du Glaoui.

Sa palmeraie s’étend sur 30 kilomètres, parsemée de petits ksour et kasbahs, et offre des balades aux touristes, révélant une organisation communautaire remarquable dans les champs et la gestion de l’eau.

En dehors de cette oasis verdoyante, alimentée par l’oued Todgha, l’eau se fait rare, rendant l’agriculture plus difficile qu’ailleurs dans la région. Malgré cela, les paysages environnants restent splendides.

À 15 kilomètres du centre de Tineghir, les gorges du Todra impressionnent par leurs falaises de calcaire plongeant vertigineusement jusqu’au lit de la rivière, creusées par l’oued Todra depuis des millénaires.

Ces gorges spectaculaires, haut lieu de fierté pour Tineghir, attirent de nombreux touristes étrangers, ainsi que des visiteurs locaux, notamment les amateurs d’escalade, séduits par leurs parois pouvant atteindre jusqu’à 300 mètres.

AÏT SIDI ALI OUBROUK

Nous cheminons vers Aït Sidi Ali Oubrouk, accroché à la montagne comme un nid d’aigle ocre, où la rivière Agolzi prend vie dans un murmure cristallin. Ce village, sculpté dans un chaos minéral aux teintes de rouille et de cendre, semble défier l’aridité grâce à sa palmeraie éclatante, îlot de verdure où les dattiers ploient sous le poids des régimes mûrs. L’accès, via une route sinueuse quittant la N10 près de Timatraouine, traverse des paysages lunaires : des falaises striées de veines pourpres, des éboulis de schiste noir et des plateaux où le vent grave des motifs éphémères dans le sable.

L’histoire du village se confond avec celle des tribus berbères du Dadès, qui trouvèrent refuge ici pour contrôler les routes caravanières reliant le Sahara aux contreforts de l’Atlas. Les maisons, bâties en pisé mêlé de pierres locales, épousent les courbes de la montagne, leurs toits plats se fondant avec les strates géologiques. Les greniers collectifs, perchés sur des promontoires, révèlent des portes en bois de thuya sculpté, verrouillées par des systèmes de clés en fer forgé hérités des savoir-faire médiévaux. Les ruelles étroites, dallées de galets polis par les siècles, serpentent entre des murs percés de niches abritant des lampes à huile anciennes, témoins des veillées étoilées.

Pour les voyageurs, Aït Sidi Ali Oubrouk est une parenthèse hors du temps. La palmeraie, irriguée par un réseau de seguias alimentées par l’Agolzi, dévoile des jardins en terrasses où poussent figuiers de Barbarie, oliviers centenaires et plants de menthe sauvage. Les femmes du village y récoltent le henné, dont les feuilles séchées sont réduites en poudre pour les cérémonies nuptiales. Un sentier escarpé mène à la source de la rivière, jaillissant d’une faille rocheuse tapissée de mousse : selon une légende locale, ses eaux glacées guériraient les peines d’amour si l’on s’y baigne à l’aube, avant le chant du coq.

Une anecdote racontée par un vieux berger évoque un trésor caché sous la kasbah en ruine dominant le village. Au XIXe siècle, un caïd rebelle y aurait enterré des pièces d’or ottomanes, protégées par un sortilège qui transformerait les chercheurs avides en statues de sel. Les nuits de pleine lune, certains jurent entendre tinter des métaux précieux sous les pierres, tandis que les chouettes effraies hululent en écho.

La flore alentour est un miracle d’adaptation : aux abords de la rivière, des lauriers-roses en fleur côtoient des tamaris résistants au sel, tandis que les versants rocheux abritent des euphorbes épineuses et des capriers dont les racines fissurent la roche. Plus haut, des genévriers de Phénicie torsadés par les vents accrochent leurs baies bleutées. Côté faune, les martins-pêcheurs striés de turquoise plongent dans l’Agolzi, tandis que les sangliers creusent des bauges dans les fourrés. L’été, des troupeaux de mouflons à manchettes descendent des crêtes, guidés par les sifflements des bergers.

En quittant ce havre minéral, nous gardons en mémoire l’image des enfants courant pieds nus sur les chemins de schiste, leurs rires résonnant entre les parois abruptes, comme si la montagne elle-même chantait l’éternel dialogue entre l’homme et la pierre.

LE MELLAH – QUARTIER AÏT EL HAJ ALI – Tineghir

Nous arpentons les ruelles labyrinthiques du Mellah d’Aït El Haj Ali à Tineghir, ancien quartier juif où résonnent encore les échos d’un passé multiculturel. Les hautes maisons de pisé, aux façades ocres striées de reflets dorés, se dressent comme des gardiens silencieux, leurs portes cloutées de fer forgé rappelant l’âge d’or des échanges entre commerçants juifs et tribus berbères. Sous nos pieds, les pavés inégaux, polis par des siècles de pas, serpentent entre des arches basses et des passages voûtés, où persiste l’ombre fraîche des échoppes d’antan — jadis occupées par des orfèvres et des tisserands.

L’histoire de ce quartier renaît sous nos yeux grâce au projet de restauration mené par l’association Mqorn. Des artisans locaux grattent délicatement les couches de plâtre moderne pour révéler les motifs géométriques originaux, tracés à l’ocre rouge et au bleu de cobalt, tandis que les toits en terrasse, effondrés par les pluies rares mais violentes, sont reconstruits avec des poutres en palmier et des roseaux tressés, techniques héritées des bâtisseurs du XVIIIe siècle. Un vieux puits communal, presque comblé, est exhumé : son mécanisme en bois de cèdre, actionné jadis par des ânes, témoigne d’un système ingénieux d’approvisionnement en eau partagé entre communautés.

Dans un atelier de tissage aux murs tapissés de laine cardée, une artisane nous initie à la confection de tapis berbères. Ses doigts agiles font danser le fuseau, transformant la laine de mouton — brute, encore imprégnée de l’odeur des troupeaux — en fils soyeux teints au safran et à la garance. Son époux déploie un tapis nomade aux motifs zigzagants, symboles de protection contre le mauvais œil : « Les losanges évoquent les chaînes de l’Atlas, les triangles rouges, le sang versé pour défendre nos terres », explique-t-il, tandis qu’un thé au thym fumant circule entre nos mains.

Non loin, la Kasbah du Cheikh Bassou, érigée en 1944 pour sceller la paix entre tribus rivales, domine de sa silhouette majestueuse. Transformée en hôtel Tombouctou, elle dévoile une architecture de pouvoir : tours d’angle crénelées, salons d’apparat aux plafonds peints de motifs étoilés, et un jardin secret où jaillit une seguias alimentant des bassins en zellige. Dans l’ancienne salle des audiences, une exposition de tapis antiques côtoie des photographies d’archives montrant les caïds en djellaba blanche négociant sous les arcades. Une légende persiste : un trésor de piastres espagnoles serait caché dans un mur aveugle, scellé par un maçon muet dont les descendants garderaient le secret.

La flore s’immisce même ici : entre les fissures des murs, des bougainvilliers escaladent les pierres, et des figuiers de Barbarie, plantés pour délimiter les parcelles, offrent leurs fruits écarlates. Les hirondelles des rochers nichent sous les corniches, tandis que les chèvres broutent l’armoise poussant près des ruines. Un berger nous chuchote une anecdote : certains tapis berbères tissés ici contiendraient des poils de chameau mélangés à la laine, « pour que la force du désert habite chaque motif ».

En quittant le Mellah, nous emportons l’image d’une femme âgée balayant le seuil de sa maison restaurée, un sourire aux lèvres : « Les murs retrouvent leur âme, et nos souvenirs respirent à nouveau », murmure-t-elle. Ici, chaque pierre redécouverte, chaque fil tissé, raconte une réconciliation — entre passé et présent, entre terre et mémoire.

LES POTERIES D’EL HART

Notre excursion depuis Aït Sidi Ali Oubrouk jusqu’à El Hart est une expérience immersive dans la vie quotidienne et les traditions locales. La traversée des pistes à travers la palmeraie offre une immersion authentique dans un environnement préservé où règnent calme et tranquillité, loin de l’afflux touristique.

KASBAH DU PACHA EL GLAOUI

Départ ce matin pour la visite de la Palmeraie

La journée démarre avec une visite de la Palmeraie, et quoi de mieux pour commencer que de capturer quelques vues d’ensemble depuis le promontoire rocheux sur la colline d’Ighir n’Mehalt, près du ksar Tasga et non loin du ksar Tineghir. Cet endroit offre une vue imprenable sur la ville et la palmeraie du Todra.

La kasbah du Pacha El Glaoui, connue des habitants de Tineghir sous le nom de Taglaouit, est un site imposant. Couvrant une superficie de sept mille mètres carrés, elle se compose de deux bâtiments principaux. Le premier, appelé « la kasbah ancienne », a été érigé en janvier 1919 suite à la soumission de nombreux ksour des Aït Todra à la harka de Thami El Glaoui. Son emplacement stratégique sur la colline d’Ighil n’Mehalt était choisi par l’armée du sultan à chaque fois qu’elle arrivait dans la région.

Outre les deux grands bâtiments résidentiels, la kasbah comprenait également de nombreuses dépendances : un corps de garde, des espaces pour les exercices militaires et les festivités, des logements pour les hôtes, des écuries, des cuisines et des greniers. Un puits profond fournissait l’eau nécessaire à ses occupants.

Après l’indépendance du Maroc en 1956, la kasbah a été abandonnée, comme une trentaine d’autres kasbahs dans le sud marocain. Elle a subi les représailles de ceux qui avaient été exploités par Thami El Glaoui et qui avaient travaillé sans rémunération pour sa construction. La kasbah a été pillée, ses matériaux réutilisables ont été enlevés, et une partie a été réduite en cendres.

Plusieurs décennies plus tard, l’ensemble a été acheté par l’investisseur Mohamed Choukrani dans le but de le restaurer et de l’ouvrir au tourisme. Cependant, ce projet a été contesté par une partie des habitants de Tineghir, et jusqu’à présent, il n’a pas été réalisé. La kasbah du Glaoui reste donc dans un état de ruine avancé, témoignant de son histoire mouvementée.

LA PALMERAIE DE TOGHDRA – Tineghir

Après notre visite à la Kasbah, nous reprenons la voiture et traversons le lit de la rivière Todra sur un grand pont, puis nous tournons à droite pour accéder à Ait Belka, dans le ksar d’Afanour, la partie sud de la palmeraie du Todra.

Nous garons la voiture près du cimetière d’Afanour et poursuivons à pied jusqu’à la mosquée Ikalane. En chemin, nous croisons un vieil homme et des femmes portant leurs récoltes, qui nous indiquent gentiment la direction à suivre. Leurs salutations chaleureuses et leurs souhaits de bon voyage témoignent de l’hospitalité qui règne dans cette palmeraie, même si les sentiers labyrinthiques peuvent rendre la navigation un peu délicate.

LES GORGES DU TODGHA Tineghir

Au lieu de prendre le pont menant à la palmeraie, nous optons aujourd’hui pour une route droite en direction des Gorges du Todgha. La route R1703 nous offre une nouvelle fois une série de panoramas sur la palmeraie. En particulier, avant d’atteindre la Kasbah Oma, où les vendeurs de souvenirs traditionnels s’installent habituellement avec leurs dromadaires, offrant aux touristes une vue magnifique, bien que souvent reproduite. Plus loin, d’autres points de vue sur la palmeraie et Aït Aritane valent le détour : le Cap of Good Hope, puis environ une centaine de mètres plus loin, au niveau du Secret Garden.

 

BOUCLE Tineghir GORGES DU TOGHDRA  ET DADES

La boucle entre les gorges du Todra et les gorges du Dadès est une option très intéressante pour les amateurs de 4×4, malgré le fait que la plupart des anciennes pistes de la région aient été goudronnées ces dernières années. Cette boucle offre environ trente kilomètres de piste relativement aisée, traversant des paysages spectaculaires d’une variété extraordinaire. Comptez un minimum de 3 heures pour le circuit complet, qui vous mène de Tineghir à Boulmane du Dadès.

DE TINEGHIR A TAMTATOUCHT

 

La route de Tineghir à Tamtatoucht offre un paysage captivant, débutant par le départ d’Ait Sidi Ali Oubrouk et notre hôte Mohammed, qui nous a régalés d’un excellent repas la veille. En prenant la route d’Errachidia depuis le centre de Tineghir, nous tournons à gauche avant de traverser la rivière. Surplombant une fois de plus la splendide palmeraie, nous nous enfonçons dans les gorges du Todra.

Le canyon s’étend sur 18 km, offrant des vues impressionnantes, avant que la vallée ne s’ouvre, révélant quelques kasbahs et ksours aux teintes se mêlant harmonieusement à celles des roches environnantes.

Notre arrivée à Tamtatoucht nous accueille dans un village pittoresque, entouré de champs verdoyants et de montagnes aux nuances grises.

TAMTATOUCHT

Tamtatoucht, à seulement 35 km de Tineghir, marque un changement radical. Ici, plus de connexion 3G ou 4G, même le réseau Edge est absent. Les villages nomades et les kasbahs en pierre semblent loin de l’agitation de la ville. Nous entrons dans un autre espace-temps…

Quelques modestes habitations éparpillées, nichées au cœur d’un environnement naturel aux contrastes saisissants : une palette de couleurs allant du vert tendre des plantations au vert foncé des arbres fruitiers, du sable de la terre à l’ocre des montagnes environnantes. Rien ne viendra troubler votre quiétude ici…

Les habitants de Tamtatoucht sont des Berbères de la tribu Aït Merghad, qui ont réussi la transition du nomadisme à l’agriculture, du désert aux flancs du Haut Atlas, s’adaptant aux changements temporels et territoriaux. Autrefois, toute la communauté vivait dans une seule casbah, la « Tighremt », qui les protégeait des hostilités humaines et des rigueurs de la nature. L’esprit tribal les unissait pour former une force collective. Aujourd’hui, la vieille casbah est en ruine, ne laissant que des débris et quelques pans de murs comme vestiges d’un passé révolu.

Sur un autre mur délabré, la carte des pistes environnantes confirme que c’est bien ici que nous devons prendre le chemin vers le Dadès.

Approchant un groupe d’hommes observant attentivement le Raptor, nous demandons le chemin vers M’Semrir par les pistes. Ils nous indiquent le prochain carrefour à gauche, tout en nous mettant en garde contre les nombreuses pistes secondaires non répertoriées qui pourraient nous égarer. L’un d’eux propose même de monter sur le marchepied du véhicule pour nous guider, assurant qu’il rentrera à pied à travers la montagne. « Machi mochkil » (« pas de problème »), affirme-t-il. Nous déclinons poliment en le remerciant chaleureusement.

DE TAMTATOUCHT AUX GORGES DU DADES.

De Tamtatoucht aux gorges du Dadès, la route s’étire sur environ 5 kilomètres, offrant une vue splendide. En réalité, peu de chemins laissent place au doute quant à la direction à prendre. C’est toujours tout droit, enfin presque, car les pistes regorgent de virages en épingle à cheveux.

Les travaux sont en cours sur pratiquement toute la durée du trajet, mais le Raptor n’éprouve aucune difficulté à avancer tranquillement.

Dans ce plateau aride, quelques familles nomades Aït Merghad accompagnent leurs troupeaux. Dès qu’ils nous aperçoivent au loin, nous les voyons descendre à toute vitesse pour rejoindre la piste et demander quelques dirhams, parfois nous obligeant à nous arrêter pour éviter de les renverser.

Plus loin, les bergers nomades ne sont plus des Aït Merghad mais des Aït Atta, les zones de pâturage étant clairement délimitées entre tribus.

À une quinzaine de kilomètres de M’Semrir, la piste se transforme en route goudronnée.

Msemrir est un gros village doté d’un souk assez important le samedi. Nous nous arrêtons pour nous dégourdir les jambes et profiter de l’air frais de la montagne. Alors que nous flirtions avec les 30°C à Tineghir, il ne fait que 15°C ici.

Effectivement, nous attirions bien des regards : notre allure de touriste, avec appareil photo en main, se détachait de la tenue vestimentaire habituelle des habitants, vêtus chaudement de la tête aux pieds, alors que nous arborions shorts et chemises à manches courtes.

L’ambiance du marché est différente de celle des souks habituels, plus proche de celle d’Asni. Ici, aucun touriste n’est à l’horizon, nous permettant d’apprécier la vie du marché dans sa simplicité, sans artifices. On y échange des billets contre quelques kilos de graines, on s’y serre la main entre vieux amis, on grille des sardines servies dans du pain, et quelques têtes de chèvres cuisent au barbecue tandis que des hommes discutent. C’est une tranche de vie traditionnelle, captée dans un marché de montagne…

Après avoir longé le canyon de Tidirine en surplomb, nous amorçons notre descente vers la vallée du Dadès, passant à proximité de villages pittoresques tels que Tighadouine, situé de l’autre côté de la rivière.

Nous pénétrons alors dans les Gorges du Dadès

KELAAT M’GOUNA

Nous pénétrons dans Kelaa M’Gouna, enveloppés par un parfum envoûtant de rose de Damas, dont les champs enveloppent la ville comme un manteau rosé au printemps. Nichée à 1 450 mètres d’altitude dans la vallée du Dadès, la fraîcheur de l’air contraste avec l’aridité des montagnes de l’Atlas, créant un microclimat propice à cette culture délicate, introduite au Xe siècle par des voyageurs perses, dit-on. Les murs de pisé des anciennes kasbahs, aux formes arrondies et aux tons ocres, épousent les courbes des collines, témoins silencieux des siècles où elles servaient de caravansérails aux marchands d’épices et de sel.

Au cœur de la ville, l’usine d’eau de rose dévoile un ballet ancestral : des centaines de kilos de pétales, récoltés à l’aube pour préserver leur essence, sont entassés dans des alambics en cuivre où ils mijotent pendant des heures. Un litre d’huile essentielle, trésor convoité des parfumeurs, exige trois tonnes de fleurs — une alchimie qui explique son prix élevé et les imitations moins pures vendues en bord de route. Les ateliers familiaux, souvent hérités de générations, partagent leurs secrets entre deux tasses de thé à la menthe, comme ce vieux distillateur qui confie mélanger une pincée de sel au fond des fûts « pour fixer l’âme des roses ».

Chaque mai, le Festival des Roses transforme la vallée en une fête sensorielle : des charrues décorées de guirlandes florales défilent, des danseurs Gnaoua envoûtent la foule, et les femmes, vêtues de robes aux motifs irisés, jettent des pétales en offrande aux visiteurs. Une légende court parmi elles : celui qui respire l’huile essentielle pure au coucher du soleil verrait ses rêves guidés par les esprits des jardiniers disparus.

La flore locale est un hymne à la résilience : entre les rosiers, des amandiers en fleur rivalisent de blancheur, tandis que des figuiers de Barbarie bordent les seguias, ces canaux d’irrigation creusés dans la roche. Le long du Dadès, des saules pleureurs inclinent leurs branches vers l’eau vive, où les libellules bleutées effleurent la surface. La faune, discrète, s’anime à la tombée du jour : hérissons fouisseurs traquant les scorpions, chauves-souris papillonnant autour des lanternes, et faucons crécerelles planant au-dessus des champs, attirés par le murmure des abeilles butineuses.

À quelques kilomètres, le village d’Azlag perpétue un artisanat martial : dans des forges enfumées, des maîtres couteliers martèlent l’acier damassé pour façonner des poignards au manche en corne de gazelle, ornés de motifs tribaux. Ces khanjars, jadis portés par les chefs de tribus comme symbole d’autorité, se transmettent aujourd’hui lors des mariages, gravés du nom des ancêtres — une coutume qui mêle fer et mémoire.

En quittant Kelaa M’Gouna, nous emportons dans nos bagages des flacons de parfum et le souvenir des collines roses, où chaque pétale semble chuchoter l’alliance fragile entre la main de l’homme et la générosité de la terre.

LA VALLEE DES ROSES 

VOIR ARTICLE

AUTRES ARTICLES SUR LE MAROC A DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer au Maroc.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DU MAROC

LA GASTRONOMIE MAROCAINE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE

PLAT PALMIER ASNIF

Nous avons fait une pause déjeuner au restaurant Plat Palmier à Alnif, sur la route de Rissani à Tineghir., sur la route qui relie Rissani à Tineghir, et dès notre arrivée, nous avons été immédiatement enveloppés par l’atmosphère animée de la terrasse. Autour de nous, des motards en pleine discussion et quelques touristes attablés créaient une ambiance décontractée et typiquement routière, une parenthèse sur la chaleur du désert qui nous rappelait que, parfois, c’est justement l’imprévu qui rend le voyage encore plus mémorable.

Cependant, malgré l’accueil sympathique et le décor authentique, nous avons été quelque peu déçus par le menu restreint proposé ce jour-là. Le choix limité de plats nous a surpris, surtout après une matinée riche en découvertes et avant d’arriver à un point de fatigue où notre appétit était grand. Le service, lent malgré tout, nous a laissé le temps d’observer attentivement chaque détail du lieu et des allées et venues du personnel, mais la gêne est rapidement apparue quand nous avons constaté que les portions étaient nettement moins généreuses que ce que nous espérions. Les assiettes à base de thon, en particulier, étaient peu garnies, ce qui a attisé une légère déception, bien que nous ayons eu du réconfort en constatant que les prix étaient abordables et en parfaite adéquation avec ce qui était offert.

Heureusement, la commande d’un tajine Kalya à la dinde s’est révélée être une véritable bouffée d’air frais dans ce contexte culinaire. Nous avons été agréablement surpris par le soin apporté à sa présentation et par la richesse des saveurs qui se dégageaient dès la première bouchée. Ce plat, aux arômes équilibrés et à la cuisson maîtrisée, a su compenser en partie les autres choix du menu, nous rappelant que même dans un cadre tout simple, l’excellence peut se cacher dans l’attention portée aux préparations traditionnelles.

Tout au long de ce repas, nous avons gardé le sourire, conscients que chaque étape du voyage réserve ses surprises – bonnes ou moins bonnes – et que ces expériences, même si elles nous laissent quelques regrets, font partie intégrante de l’authenticité de la route. Ce déjeuner au Plat Palmier, avec ses hauts et ses bas, nous a permis de nourrir non seulement nos corps, mais aussi notre curiosité, et nous a rappelé que, dans le grand livre des voyages, chaque page, même imparfaite, mérite d’être lue et savourée.

CAFE RESTAURANT AL HILAL TINEGHIR

Lors de notre pause au Café Restaurant Al Hilal à Tineghir, situé face à la place principale, nous avons été attirés par son emplacement central et son ambiance animée. Malheureusement, notre expérience culinaire n’a pas été à la hauteur de nos attentes. Les plats manquaient de saveur, et le service laissait à désirer. Les brochettes, bien que grillées au charbon, étaient accompagnées de frites froides, et l’attente pour que tout le monde soit servi a été longue.

Malgré ces désagréments, nous avons apprécié le tajine Kalya à la dinde, bien servi et savoureux, qui a partiellement compensé notre déception. Cette étape, bien que décevante, n’a pas entamé notre enthousiasme pour la suite de notre aventure. Nous restons optimistes quant aux découvertes culinaires que la route nous réserve.

COUSCOUS MAISON

Préparer un couscous en famille au Maroc est non seulement très facile mais aussi abordable !

Voici ce dont vous aurez besoin pour un délicieux couscous :

– 500 g de poulet pour seulement 30 MAD
– 500 g de merguez pour 25 MAD
– Environ 20 MAD de légumes frais
– 20 MAD pour la semoule

Si vous n’avez pas de barbecue pour les brochettes, pas de souci ! Vous pouvez en trouver un au souk de Tineghir pour environ 25 MAD.

Avec ces ingrédients à petit prix, vous pourrez savourer un délicieux couscous en famille sans vous ruiner !

REPAS OFFERT PAR FAHRID AIT SIDI ALI OUBROUK

Pour notre dernière soirée à Tineghir, nous avons été choyés par notre hôte, Fahrid à Ait Sidi Ali Oubrouk. un petit village niché à flanc de montagne, où prend source la rivière Agolzi. Ce lieu, entouré d’un environnement minéral spectaculaire et d’une petite palmeraie aux nuances de vert flamboyantes, nous a offert une expérience authentique et mémorable. 

Fahrid nous a invités à partager un repas traditionnel marocain, mettant en avant le sens profond de l’hospitalité locale. Au menu, une savoureuse salade marocaine, suivie de poulet grillé accompagné de frites, et pour terminer, une coupe de fruits frais en dessert. Chaque plat était préparé avec soin, reflétant les saveurs et les traditions culinaires de la région.

Au-delà du repas, nous avons été impressionnés par la beauté de la propriété de Fahrid. Les travaux en cours, notamment la construction d’une piscine et l’aménagement extérieur, promettent de rendre cet endroit encore plus accueillant. Nous avons même eu la chance d’assister à la plantation de deux nouveaux palmiers pendant notre séjour, symboles de croissance et de renouveau.

Nous recommandons vivement cette magnifique demeure à tous ceux qui cherchent un séjour confortable et authentique à Tineghir. Un grand merci à Fahrid pour son accueil exceptionnel, qui a marqué la fin de notre séjour d’une manière inoubliable.

RESTAURANT DE L’HÖTEL TOMBOUCTOU

Nous avons passé un déjeuner mémorable au sein de l’hôtel Tombouctou, un lieu chargé d’histoire et d’authenticité qui nous a immédiatement transportés dans l’univers fascinant des kasbahs. Construit en 1944, à une époque où les conflits entre tribus avaient laissé place à un renforcement nécessaire des habitations, cet édifice, autrefois connu sous le nom de kasbah du Cheikh Bassou, se dresse aujourd’hui comme le parangon de l’architecture de réception et de représentation dans la région. Dès notre arrivée, nous avons été saisis par la solennité des murs en pisé, le jeu subtil d’ombres et de lumières sur la façade, et l’aura de sagesse et de traditions que l’on sent dans chaque pierre.

En déambulant à l’intérieur de l’hôtel, nous avons découvert des espaces soigneusement restaurés qui marient avec élégance le patrimoine historique et des touches d’art contemporain. Les expositions d’art, judicieusement installées dans des salles spacieuses, invitent à la réflexion et à l’émerveillement, révélant des artistes locaux et internationaux qui racontent à leur manière l’âme de ce lieu. Le décor, ponctué d’objets d’époque et de pièces artisanales, nous a rappelé que chaque recoin de cet édifice a une histoire à raconter, qu’il s’agisse d’anciens rituels de réception ou de moments intimes partagés au fil des générations.

Autour de nous, le cadre naturel n’est pas en reste. À travers de larges ouvertures, nous pouvions contempler un paysage où la végétation s’entrelace avec le désert environnant, créant un contraste saisissant entre le robuste édifice en terre et la douceur des plantes endémiques qui ornent les espaces extérieurs. Dans les petits jardins soigneusement aménagés, nous avons pu observer une faune discrète – quelques oiseaux locaux et papillons effleurant les fleurs – qui ajoute une note de vie et de poésie à l’ensemble.

Au fil du repas, nous avons ressenti une profonde connexion avec le passé et le présent, partageant des anecdotes sur les légendes qui entourent l’ancienne kasbah et les transformations qu’elle a connues au fil des décennies. Chaque plat dégusté semblait être un hommage aux traditions culinaires locales, préparé avec soin pour révéler la richesse des épices et des saveurs authentiques qui nous rappellent la diversité culturelle du Maroc. L’atmosphère, empreinte d’un calme presque méditatif, nous invitait à la réflexion, tout en insufflant une énergie discrète qui a animé nos discussions.

En fin de compte, ce déjeuner au sein de l’hôtel Tombouctou fut bien plus qu’un simple repas : il était une véritable immersion dans l’histoire, l’architecture, l’art et la nature. Nous sommes repartis avec le sentiment d’avoir touché une part de l’âme du passé, grâce à un lieu où les traditions et le modernisme cohabitent harmonieusement, et où chaque instant est une invitation à découvrir la beauté et la profondeur d’un héritage qui perdure.

RESTAURANT LA SOURCE DES POISSONS SACRES

Nous avons récemment découvert un lieu enchanteur à Tineghir : le restaurant La Source des Poissons Sacrés. Niché à proximité immédiate de la source éponyme, ce restaurant offre un cadre idyllique où la fraîcheur de l’eau et la verdure environnante créent une atmosphère apaisante. L’accueil chaleureux et la simplicité du patron ajoutent au charme de l’endroit.

Le menu propose des plats traditionnels marocains, simples mais savoureux. Nous avons particulièrement apprécié les tajines de keftas aux œufs et les tajines Galia à base de dinde et d’œuf. Ces plats, accompagnés d’une entrée de salade marocaine, de boissons rafraîchissantes et d’un dessert de fruits de saison, nous ont coûté seulement 350 MAD pour deux personnes, un excellent rapport qualité-prix.

Ce restaurant est non seulement un lieu de restauration, mais aussi une invitation à la détente et à la contemplation, idéal pour une pause gourmande au cœur de la nature.

RESTAURANT ATLAS GORGES DU DADES BOULMANE DU DADES

Nous avons récemment fait une halte au Restaurant Atlas, situé à l’entrée des majestueuses gorges du Dadès à Boumalne du Dadès. Dès notre arrivée, le froid ambiant nous a incités à nous installer à l’intérieur, où l’atmosphère chaleureuse et l’accueil convivial nous ont immédiatement réchauffés.

Le service s’est distingué par sa flexibilité et sa volonté de satisfaire nos préférences culinaires. En effet, le personnel n’a pas hésité à se rendre au souk voisin pour se procurer les ingrédients nécessaires à la préparation de notre repas, démontrant ainsi un engagement remarquable envers la satisfaction des clients.

Le menu proposé était à la fois simple et savoureux. Nous avons dégusté une harira réconfortante, une crème de citrouille au miel et au chèvre, ainsi qu’une omelette moelleuse. Ces entrées ont été suivies de brochettes de poulet grillées accompagnées de frites croustillantes. Le tout, pour un prix raisonnable de 322 MAD pour quatre personnes, témoigne d’un excellent rapport qualité-prix.

Le cadre du restaurant, avec ses murs en pisé et sa décoration traditionnelle, offre une immersion authentique dans la culture locale. La vue sur les paysages environnants ajoute une touche pittoresque à l’expérience culinaire.

En somme, notre passage au Restaurant Atlas a été une expérience agréable, marquée par une cuisine délicieuse, un service attentionné et un cadre charmant. Nous recommandons vivement cet établissement à tous ceux qui souhaitent savourer des plats traditionnels marocains dans une ambiance accueillante au cœur des gorges du Dadès.

ROSA EXPRESS

Nous avons récemment fait une halte au restaurant Rosa Express Lunch, situé à la sortie d’El Kelaa M’gouna, dans la région de Souss-Massa, au Maroc. Ce charmant établissement offre une expérience culinaire authentique, mettant en valeur les saveurs marocaines dans un cadre agréable.

Installés sur une belle terrasse, nous avons apprécié l’atmosphère détendue et la vue sur les environs, tout en étant à proximité des boutiques de parfumerie et de produits à base d’eau de rose, emblématiques de la région. Le menu propose une variété de plats traditionnels, tels que des salades composées, des brochettes de poulet et des tajines de poulet, tous préparés avec soin et servis généreusement. En dessert, les crêpes à la rose et au chocolat ont ajouté une touche sucrée et locale à notre repas.

Le service était chaleureux et attentif, contribuant à rendre notre pause déjeuner des plus agréables. Le rapport qualité-prix est excellent, avec un coût total de 450 MAD pour six personnes, incluant les plats principaux, les desserts et les boissons.

Cette expérience culinaire a été une véritable immersion dans la culture et les traditions marocaines, et nous recommandons vivement Rosa Express Lunch à tous ceux qui visitent El Kelaa M’gouna.

RESTAURANT ATLAS DADES BOUMALNE DU DADES

Après une matinée d’exploration dans la vallée des Roses et les pistes de la vallée d’Ighil M’Gouna, nous avons décidé de faire une pause déjeuner à Boumalne Dadès. Notre choix s’est porté sur le Restaurant Rooftop Atlas Dadès, attirés par sa façade accueillante et sa terrasse offrant une vue imprenable sur les montagnes environnantes. 

À notre arrivée, nous avons été chaleureusement accueillis par le personnel. La carte variée nous a agréablement surpris, notamment par la présence de couscous, un plat traditionnellement servi le vendredi au Maroc. Bastien, ressentant une légère fatigue, a opté pour un sandwich au poulet, tandis que Margot et Nadège ont choisi le couscous. Pour ma part, j’ai savouré un tajine de poulet aux figues.

Le service s’est révélé efficace, et les plats étaient à la hauteur de nos attentes, alliant saveurs authentiques et présentation soignée. L’addition s’est élevée à seulement 235 MAD pour l’ensemble du repas, témoignant d’un excellent rapport qualité-prix.

Le Restaurant Rooftop Atlas Dadès est réputé pour sa cuisine marocaine authentique et son ambiance conviviale. Les clients apprécient particulièrement la qualité des plats et la gentillesse du personnel. La terrasse offre une vue panoramique sur les montagnes, ajoutant une touche pittoresque à l’expérience culinaire. 

En somme, notre déjeuner au Restaurant Rooftop Atlas Dadès a été une expérience des plus agréables, alliant cuisine savoureuse, service attentionné et cadre enchanteur. Nous recommandons vivement cet établissement à tous ceux qui souhaitent découvrir les délices de la cuisine marocaine dans un environnement authentique.

LES LOGEMENTS

MAISON CHEZ FAHRID– TINEGHIR– MAROC

Nichée à une vingtaine de kilomètres de Tineghir, dans un paisible village de montagne, la Maison chez Fahrid nous a offert une parenthèse de sérénité et d’authenticité. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par le cadre naturel exceptionnel, avec une vue imprenable sur les paysages environnants.

La propriété, entourée d’un muret, est gardée en permanence par Mohammed, assurant ainsi une sécurité et une tranquillité d’esprit totales. Son accueil chaleureux et sa disponibilité ont grandement contribué à notre confort tout au long du séjour.

La maison elle-même est spacieuse et élégamment décorée, alliant tradition et modernité. Elle comprend trois chambres confortables, deux salles de bains bien aménagées, une cuisine entièrement équipée, un vaste salon et une salle à manger accueillante. Bien que dépourvue de télévision et de connexion Wi-Fi, cette absence a favorisé une déconnexion bénéfique, nous permettant de pleinement apprécier la quiétude des lieux.

À l’extérieur, les aménagements sont en constante évolution, avec notamment la construction en cours d’une piscine, promettant des moments de détente supplémentaires lors de futures visites.

En somme, notre séjour à la Maison chez Fahrid a été une expérience mémorable, marquée par un confort optimal, un cadre enchanteur et un accueil des plus chaleureux. Nous recommandons vivement cette adresse à tous ceux en quête d’authenticité et de tranquillité dans la région de Tinghir.

LIEN VERS L’ANNONCE

RIAD DADES BIRDS– BOUMALNE DU DADES– MAROC

Situé entre Boumalne Dadès et Kelaat M’Gouna, le Riad Dades Birds est un établissement de charme offrant une expérience authentique dans la vallée du Dadès. Ce riad dispose de huit chambres spacieuses, comprenant des chambres doubles et des suites familiales, pouvant accueillir jusqu’à 25 personnes.

L’établissement est réputé pour son patio verdoyant et fleuri, créant une atmosphère paisible et relaxante. Les clients peuvent profiter de repas sur réservation, avec un petit-déjeuner inclus dans le séjour.

De plus, le riad propose des activités telles que la location de vélos, des excursions d’observation des oiseaux et des cours de cuisine marocaine.

Les visiteurs apprécient particulièrement la propreté des lieux, la qualité des équipements et la gentillesse du personnel. Le Riad Dades Birds constitue ainsi une option d’hébergement idéale pour les voyageurs en quête d’authenticité et de confort dans la région du Dadès.

 

VIDEOS De Tineghir ET DE SA REGION

LES LIENS

#tourdumonde #voyageenfamille #tourdumondeenfamille #raptor #drone #dji #Voyageavecnous #travelyourself #vivreautrement
#traveladdict #voyagerautrement #slowtravel #slowtravelling #paysage #4×4 #4x4life #4x4adventure #travelphotography #roadtrip #ontheroad #overland #overlander #overlanding #traveladdict #toutestpossible #allispossible #maroc #marocco #MAROC2023 #maroccotrip #visitemaroc #visitmarocco

Laisser un commentaire