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Tineghir, les Gorges du Todgha, du Dadès et des Roses – MAROC

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Tineghir, dont le nom peut aussi s’écrire Tinerir, Tinghir ou Tinrhir, [Son nom vient du tamazight tinghir, le lieu (tin) de la montagne (ighir, épaule ou crête), à l’entrée des gorges du Todgha, est une ville étendue et animée. Elle tire sa richesse des mines d’argent environnante, et du tourisme qui se déplace pour  sa superbe palmeraie et pour les gorges du toghdra toutes proches.

En effet, jusqu’à l’avènement de la dynastie alaouite, Tineghir était une étape importante sur la route caravanière, qui va de Fes à Sijilmassa (Rissani), jusqu’à Tombouctou. Ces caravanes, et la richesse qu’elles apportaient, étaient source de convoitises, et les tribus locales, comme les Aït Moghad ou les Aït Atta percevaient un tribu pour les protéger le temps du passage sur leur territoire. La richesse ainsi accumulée permet d’acheter aux caravanes de nombreux esclaves, qui permettent de mettre en valeur la palmeraie, par de nombreux travaux de terrassements. Leurs descendants, les Harra Mourabitun (des harratine), vivent toujours dans certains douars, au bout de la palmeraie.

 

A 1.300 mètres d’altitude, Tineghir est un des bastions de la culture berbère, et on y trouverait beaucoup de similarités avec le petit village breton, qui résiste seul à l’envahisseur. La résistance est aujourd’hui culturelle, on parle amazigh à Tineghir, et le sentiment d’appartenir à une communauté berbère y est plus fort qu’ailleurs.

La ville se situe à la frontière entre le territoire Aït Atta, vers le djebel Sagho, et le territoire des Aït Hadiddou, qui remonte sur les pentes du Haut Atlas jusqu’à Imilchil. Une colonie juive importante était installée, jusqu’aux années 50, et ses membres, intégrés dans la vie de la ville, comme partout en pays berbère, formaient le gros contingent des orfèvres. En plus de l’argent tiré des mines locales, ils travaillaient aussi l’or ramené de Tombouctou par les caravanes, et produisaient notamment ces bracelets dits ‘lune et soleil’ (chems ou kmar en arabe)

A l’entrée de la ville une nouvelle mosquée, sa médersa et même une galerie marchande est prête à être inaugurée. Sa taille témoing e de l’importance de la ville aujourd’hui

La ville est bâtie en étages autour d’un promontoire dominé par les ruines d’une ancienne demeure du Glaoui.

La palmeraie, longue de 30 kilomètres et truffée de petits ksouret kasbahs, s’étend d’un côté et d’autre de la ville. Des balades y sont proposées aux touristes, qui y découvrent toute une organisation communautaire, sur le plan du travail dans les champs comme de la distribution de l’eau.

En dehors de la palmeraie, très verte et irriguée par l’oued Todgha, l’eau est rare, et l’agriculture beaucoup plus difficile que dans le Dadès. Mais pour le touriste, les paysages sont splendides.

A 15 km du centre de Tineghir, les gorges du Todra, hautes falaises de calcaire creusées par l’oued Todra depuis des millénaires, impressionnent par leur à-pic spectaculaire plongeant jusqu’au lit de la rivière.

Ce sont d’impressionnantes gorges dans la vallée du Todra qui font la fierté de Tineghir.

Celles-ci sont très fréquentées par les touristes étrangers, en circuit dans le Sud Est , mais également par les nationaux.

C’est un lieu privilégié pour les grimpeurs pour leurs parois pouvant atteindre 300 mètres. Ces parois sont très bien équipées mais beaucoup sont encore vierges.

AÏT SIDI ALI OUBROUK

C’est un petit village accroché à flanc de montagne d’où part la source d’eau Agolzi. La beauté de ce village tient dans son environnement très minéral qui entoure, presque étouffe une petite palemraie au vert flamboyant

La route qui quitte la N10 à droite avant Timatraouine traverse une montagne noire, zébrée par endroit de rouge intense. Le chemin offre de belles perspectives sur la vallée. Puis enarrivant au village nous sommes séduits par la beauté de l’ensemble et des maisons qui se fondent dans le décor

 

LE MELLAH – QUARTIER AÏT EL HAJ ALI – Tineghir

Après la visite de la poterie El Hara, nous retrouvons Enzo et Adèle près de la mosquée SOUK N’YISDAR. Nous nous garons sur cette place point d’arrêt des mini bus et centre névralgique du Mellah
Le quartier d’Aït el Haj Ali correspond en effet à l’ancien mellah de Tineghir : avec ses ruelles bordées de hautes bâtisses de pisé, il a su conserver au cours des siècles l’atmosphère authentique des villages du sud marocain.
Nous nous laissons entraîner au fil de ce dédale à la rencontre des artisans tisseurs et des bazars.

Depuis novembre 2013, il est en cours de restauration par l’association Mqorn avec financement de la Province et de la municipalité. Il comprend trois quartiers : Ihartane, Ait Abdellah et Ait El Haj Ali. Entre les deux premiers il y avait effectivement quelques rues où habitaient des Juifs, mais ils sont partis dans les années 1960 et les maisons sont occupées à présent par des Musulmans.

Nous sommes invités près de la place aux femmes à aller visiter un de ces ateliers de tissage de tapis. Comme à la coutume le thé nous est gentiment proposé et tandis que la femme nous montre sa technique de filage de la laine, l’homme nous explique les différetnes sortes de tapis (berbère ou nomade), en laine de chameau, de mouton ou d’agneau

À l’ouest du ksar, la rue des femmes est une voie commerciale très animée, surtout l’après-midi. À côté se trouve la kissaria, une place carrée entourée de boutiques, et à proximité il y a des ateliers d’artisans, notamment des fabricants de soufflets et des ferronniers.

Nous profitons du marché pour s’approvisonner en légumes pour préparer le couscous du soir (2 kg de léggumes pour moins de 30 MADà et 500 g de merguez pour 25 MAD et 500 g de dinde pour 30 MAD…
Ne manque plus qu’un barbecue que nous trouvons à 25 MAD….
nous mettons dans le frigo de la voiture et poursuivons vers l’hotel Tombouctou

Dans la kasbah du Cheikh Bassou, (c’est aujourd’hui l’hôtel Tomboctou), on peut admirer le bâtiment lui-même et voir des expositions d’art. Construit en 1944, une fois terminées les guerres entre tribus qui rendaient nécessaire de fortifier les habitations, c’est le meilleur exemple de kasbah de réception et de représentation.

LES POTERIES D’EL HART

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KASBAH DU PACHA EL GLAOUI

Départ ce matin pour la visite de la Palmeraie

Rien de tel pour commencer que de capter quelques vues d’ensemble et le promontoire rocheux sur  la colline d’Ighir n’Mehalt, près du ksar Tasga et non loin du ksar Tineghir,sur lequel a été construite la kasbah du Pacha El Glaoui est idéal. D’ici nous pouvons surveiller la ville et la palmeraie du Todra.

La kasbah du Glaoui est fermée, mais en la contournant vous arriverez sur un éperon rocheux qui offre un panorama époustouflant sur les toits de Tineghir et sur la palmeraie du Todra.

Connue par les habitants de Tineghir sous le nom de Taglaouit, la kasbah du Glaoui couvre une superficie de sept mille mètres carrés et se compose de deux bâtiments principaux. Le premier, qu’on appelle « la kasbah ancienne », fut construit en janvier 1919 suite à la soumission d’un grand nombre de ksour des Aït Todra à la harka de Thami El Glaoui. L’emplacement choisi fut la colline d’Ighil n’Mehalt où campait l’armée du sultan chaque fois qu’elle arrivait dans la région.

En plus des deux grands bâtiments résidentiels, l’ensemble entouré d’une muraille comprenait aussi un grand nombre de dépendances, comme un corps de garde, deux grands espaces ouverts destinés aux exercices militaires et aux fêtes, des logements pour les hôtes, des écuries, des cuisines et des greniers. Un puits très profond fournissait l’eau nécessaire.

La kasbah fut utilisée jusqu’à l’indépendance du Maroc en 1956. Puis, avec le décès de Thami El Glaoui et la perte du pouvoir de sa famille, elle fut abandonnée comme une trentaine d’autres kasbah réparties dans tout le sud marocain. La kasbah du Glaoui souffrit alors de la vengeance de ceux qui avaient été réprimés et exploités par leur maître et qui avaient dû travailler sans rémunération pour la construire. Tous les matériaux réutilisables, comme les poutres, les portes et les fenêtres furent enlevés et le feu en réduisit en cendres une partie.

Quatre décennies plus tard, l’ensemble fut acheté par l’investisseur Mohamed Choukrani avec l’idée de le restaurer et de l’ouvrir au tourisme, mais cet achat fut contesté par une partie des habitants de Tineghir. A ce jour, ce projet est resté sans suite et la kasbah du Glaoui est dans un état de ruine avancé.

LA PALMERAIE DE TOGHDRA – Tineghir

Depuis la Kasbah nous reprenons la voiture et traversons le lit de la rivière Todra sur un grand pont puis obliquons dans un premier à droite pour accéder à ait Belka; dans le kasr d’Afanour, la partie sud de la palmeraie du Todra

Nous garons la voiture près du cimetière d’Afanour. A pieds nous rejoignons la mosquée Ikalane. Sur notre chemin nous croisons un vieil homme puis des femmes portant la charge de leur récolte, qui nous indiquent tous gentiment la direction à prendre, en nous remerciant par ailleurs de notre visite et nous souhaitant bonne route. Il faut dire qu’il n’est pas aisé de se repérer au milieu de tous les sentiers qui se croisent dans la palmeraie

MOSQUEE IKALANE

Au coeur de cette partie de la palmeraie, la mosquée-medersa Ikelane est un monument historique. Elle fut la première mosquée bâtie dans la région

Abandonnée et en état de ruine, c’est un ancien mineur , Habib, qui a vécu dans ce ksar et a prié dasn cette mosquée et étudié dans la médersa qui a entrepris sa rénovation avec l’aide financière de quelques voyageurs et de l’Hôtel Tombouctou

Le bâtiment remplissait 4 différentes fonctions :

Mosquée du quartier des Ikelane, l’un des quatre clans habitant dans le ksar Afanour.

• Ecole d’enfants pour le village.

• Ecole supérieure où étaient formés une bonne partie des maîtres de Coran du sud marocain.

• Résidence d’étudiants pour les élevés en provenance de villages éloignés.

L’ensemble a fonctionné comme école jusqu’aux années 1970 et comme mosquée jusqu’en 1998, puis il a été abandonné. En 2005 l’Association A fanour de Développement a demandé à la Commune de Tineghir et au secteur touristique de la ville l’aide financière pour restaurer le monument; mais, la réponse ayant été très faible, seulement le toit de la salle de prière a pu être refait.

Par la suite, les fortes pluies de décembre 2006 ont provoqué l’effondrement d’un mur et d’une partie du toit de la salle d’ablutions, manquant d’entretien. Cependant, en 2007, l’Association a trouvé les moyens pour reconstruire la partie effondrée grâce à la générosité d’un groupe d’architectes catalans.

La mosquée-medersa Ikelane est ouverte à la visite touristique depuis le 1 décembre 2007 et l’Association Afanour de Développement espère continuer sa restauration avec les apports des visiteurs

Le plan de la mosquée-medersa Ikelane, bâtie en partie sur une falaise et en partie sur une ruelle du ksar Afanour, est unique au Maroc, voire dans le Monde entier. Cependant, elle se compose des éléments classiques qu’on trouve dans la plupart des anciennes mosquées en terre crue des vallées présahariennes.

• La salle d’ablutions comprend un puits, une pièce où l’eau était chauffée dans un chaudron, une autre où le bois destiné au feu était stocké, un espace pour les ablutions mineures (mains, bouche, nez, face, bras, tète, oreilles et pieds), et des départements privés pour les ablutions majeures (lavage du corps entier après un rapport sexuel).

• La salle de prière comprend un mihrab orienté vers La Mecque, un niche réservé au minbar d’où l’imam prononce le prône du vendredi et un grande espace couvert de nattes pour prier. Le toit en tiges de laurier rose teintes avec henné et khôl est soutenu par de nombreux piliers et une lucarne centrale destinée à l’éclairage de la salle est couronnée d’une belle coupole.

• La terrasse était utilisée pour y donner des cours et aussi pour l’appel à la prière, étant très rare l’existence d’un minaret dans les mosquées anciennes de la région.

Trois chambres servaient à loger les étudiants en provenance de villages éloignés. Comme toutes les mosquées des vallées présahariennes, celle des Ikelane était fréquentée seulement par les hommes, le culte des femmes étant pratiqué dans les marabouts ou à la maison.

La décoration est singulière et comporte de nombreux éléments d’origine : des chaussons, des vêtements, des objets qui ont toujours appartenu à ces lieux

Depuis la terrasse nous avons une superbe vue sur la palemraie et les toits en pisé en partie délabrés du ksar

Nous reprenons la route et cette fois nous dirigeons, toujours en longeant le fleuve à l’est vers les gorges du Toghdra. La route serpente au dessus de la palmeraie etd de la rivière Toghdra, offrant là encore des points de vue fabuleux. Nous nous garons tout au bout de la route dans le quartier d’Ihjamen

L’Oued Todra serpente ici entre collines et plaines désertiques et arrose avec l’eau du Haut Atlas une vallée étroite qu’il transforme en un verger paradisiaque, plein de palmiers, d’oliviers et d’arbres fruitiers.

L’Oued Todra, le nom duquel s’écrit aussi Todgha ou Toudgha, se fraie difficilement un passage entre les chaînes du Haut Atlas, donnant naissance aux gorges du Todra, et reçoit beaucoup d’eau de la source souterraine de Tizgui. De là, il continue par l’intérieur d’une falaise, entre les dernières chaînes de la montagne, jusqu’à Tineghir. Ensuite il débouche dans la grande plaine pour serpenter légèrement sur une vingtaine de kilomètres jusqu’à Agoudim n’Aiït Yazza. Absorbée par un grand nombre de canaux d’irrigation, l’eau de l’Oued Todra n’arrive généralement pas jusqu’à Ferkla, oasis située 50 km à l’est de Tineghir ; son lit traverse Ferkla pour ensuite se jeter dans le Ghris, mais l’eau n’arrive dans le Ghris que lors de fortes crues et pendant quelques jours seulement. Bien sûr c’est la première chose à visiter, la palmeraie est très riche, et on passe facilement une demi-journée dans les détours de ses parcelles, séparées par des seguias qui les irriguent selon une répartition complexe des droits de l’eau, et un savoir-faire précieusement transmis. Il faut des centaines de litres d’eau par jour pour faire bien pousser un jeune palmier, et dans une région si proche du désert, toutes les eaux, qu’elles soient de pluie ou de fonte des neiges, sont précieuses.

La palmeraie du Todra, très dense et très étendue, large de 800 à 2000 mètres, se situe dans le lit mouvant de l’Oued Toudra. Elle est irriguée par un réseau de canalisations qu’on appelle tirgouine (pluriel de targua). Elle est ombragée dans toute son étendue par une multitude de palmiers, auxquels se mêlent, dans sa partie nord, grâce à l’abondance de l’eau, des vergers qui comptent presque toutes les variétés d’arbres fruitiers : pommiers, poiriers, pruniers, abricotiers, cognassiers, grenadiers, figuiers, amandiers, pêchers… Tous les légumes y sont aussi représentés : tomates, menthe, haricots verts, courges, carottes, navets, fèves et aussi du raisin. Plus bas, avec la raréfaction de l’eau, on y trouve plus d’orge et d’amandiers qui supportent mieux le manque d’eau. Dans la basse vallée, le débit de la rivière ne suffit pas pour alimenter la palmeraie. Un système appelé nouba est organisé de façon à ce que chaque village ou ighrem dispose à tour de rôle de la presque totalité du reste du débit de l’oued pendant un nombre défini de jours allant de deux à quatre selon l’importance du village et des champs à arroser. Le reste du temps, l’irrigation est assurée par des puits collectifs dont la profondeur peut aller jusqu’à 60 m munis d’un moteur à gasoil. Les habitants les utilisent à tour de rôle pour irriguer leurs champs. Encore plus bas, en plus des puits, on trouve des fogaras ou khettaras, canaux souterrains qui transportent l’eau pendant plusieurs kilomètres à travers le plateau et qui se reconnaissent en surface par la ligne des puits d’accès qui permettent de les creuser et de les entretenir.

LES GORGES DU TODGHA Tineghir

VOIR ARTICLE

BOUCLE Tineghir GORGES DU TOGHDRA  ET DADES

Même si la plupart des anciennes pistes de la région ont été goudronnées ces dernières années et que les travaux perdurent en ce sens, autour de Tineghir restent encore quelques options très intéressantes pour les amateurs de 4×4. Parmi elles la classique boucle entre les gorges du Todra et les gorges du Dadès

Il ne reste qu’une trantaine de kilomètres de piste assez aisée traversant des paysages superbes et d’une extraordinaire variété. Il faut compter un minimum de 3 heures pour le circuit complet qui vous mène de Tineghir à Boulmane du Dadès

DE TINGHIR A TAMTATOUCHT

Nous quittons donc Ait Sidi Ali Oubrouk et Mohammed notre hôte qui nous a offert un excellent repas hier soir (voir lien plus bas) pour rejoindre Tineghir centre par la route d’Errachidia, puis nous obliquons à gauche avant de traverser la rivière. Nous surplombons comme la veille la magnifique palmeraie avant de pénétrer  dans les gorges du Todra.

 

Le canyon continue pendant 18 km, après lesquels la vallée s’ouvre laissant apercevir quelques kasbah et ksours disséminés aux couleurs se fondant avec celle de la roche

Nous arrivons ensuite à Tamtatoucht, un beau village entouré de champs verts et de montagnes grises

TAMTATOUCHT

Nous voici donc à seulement 35 Km de Tineghir, mais tout change ici. Plus de connexion 3 ou 4G, même Edge ne passe pas. Les villages nomades et les kasbahs en pierre sont bien loin de l’agitation de la ville.  Nous voici dans un espace-temps bien différent…

Quelques modestes logis dispersés, plantés dans un environnement naturel plein de contrastes : une mosaïque de couleurs passant du vert tendre des plantations au vert foncé des arbres fruitiers, de la couleur sable de la terre à l’ocre des montagnes environnantes. Rien ici ne perturbera votre quiétude …

Les habitants de Tamtatouchte sont des berbères de la tribu Aït Merghad. Une population qui a su transiter du nomadisme à l’agriculture, du désert au versant du Haut Atlas pour s’adapter au temps et au nouveau territoire. A une époque récente, toute la communauté vivait dans une seule casbah « Tighremt » qui l’abritait alors de l’hostilité des hommes et de la rigueur de la nature. C’était l’esprit tribal qui soudait les individualités pour en faire une force collective. Aujourd’hui l’ancienne casbah est en ruine. Un amas de décombres et quelques pans de vieux murs sont les seuls traces qui témoignent des temps passés.

Sur un autre pan de vieux mur, la carte des psites environnantes nous confirme que c’est bien dans ce village ue nous devons obliquer pour rejoindre le Dadès

Nous nous approchons d’un groupe d’homme qui regardaient avec attention le Raptor et demandons le chemin vers M’Semrir par les pistes.  Il nous indique le carrefour suivant à gauche et nous informe que de nombreuses pistes secondaires non indiquées risquent de nous tromper. Il se propose de monter sur le marche-pieds du véhicule et de nous montrer le chemin. Le retour, il le fera à pieds à travers la montagne. « machi mochkil » , il n’y a pas de problème ! Nous déclinons en remerciant chaleureusement.

 

DE TAMTATOUCHT AUX GORGES DU DADES.

La route est belle sur environ 5 kilomètres . en réalité peu de chemin ne permettent de douter du chemin à prendre. C’est toujours tout droit, enfin presque car les pistes fourmillent de virages en épingle à cheveux

Les travaux sont en cours sur pratiquement toute la durée du voyage. Aucune difficulté pour le Raptor pour avancer tranquillement.

Dans ce plateau aride on trouve quelques familles nomades Aït Merghad avec leurs troupeaux. dès qu’ils nous voient au loin, nous les voyons descendre à toute vitesse pour rejoindre la piste et quémander quelques dirhams, parfois en nous obligeant à nous arrêter pour ne pas les renverser

Plus loin les bergers nomades ne sont plus des Aït Merghad mais des Aït Atta, les zones de pâturage étant clairement partagées entre tribus.

a une quinzaine de kilomètres de M’Semrir, la piste devient goudronnée.

Msemrir est  gros village avec un souk assez important le samedi . Nous nous arrêtons pour nous dégourdir les jambres et prendre l’air. L’air est frais en montagne. Alors que l’on frisait les 30°C à Tineghir, c’est tout juste 15°C ici.

Autant dire que nous étions bien regardés : notre allure de touriste avec appareil photo était complétée par notre tenue en short et chemise manches courtes alors que toute la population ést habillée chaudement de pieds en cap…

L’ambiance est différente des souks habituels et rappellent ceux d’Asni. Ici pas de touristes et nous pouvons apprécier la vie du marché telle qu’elle est. Sans fioritures. Ici s’échangent les billets pour quelques kilos de graines, là l’accolade entre vieux amis, les sardines grillent et sont servies dans du pain, quelques têtes de chèvres cuisent au barbecue devant une discussion entr’hommes, … Une tranche de vie traditionnelle dans un marché de montagne….

Notre itinéraire continue en surplombant le canyon de Tidirine pour descendre après dans la vallée du Dadès et passer près de villages pittoresques comme Tighadouine, situé de l’autre côté de la rivière.

Nous pénétrons alors dans les Gorges du Dadès

KELAAT M’GOUNA

Située à 24 km à l’ouest de Boumalne du Dadès, en direction de Ouarzazate, dans la vallée du fleuve Dadès El-Kelâa M’Gouna est le principal centre de production d’eau de rose du Maroc

La ville est située à 1450 m d’altitude, l’air y est donc plus frais.

L’usine se trouve dans le centre-ville et peut se visiter. De nombreuses distilleries et des petits vendeurs d’eau de rose sont installés le long de la route mais la qualité n’est pas la même. Pour faire un litre d’huile essentielle de rose, il faut 3 tonnes de fleurs… Donc impossible de vendre le produit 90 MAD les 30 ml comme c’est le cas dans les boutiques environnantes…

C’est ici que commencent véritablement la vallée des roses, du Dadès et la route des Mille Kasbahs.

Dans le village proche d’Azlag, des poignards traditionnels sont fabriqués.

LA VALLEE DES ROSES 

VOIR ARTICLE

 

LIEN VERS LES PHOTOS De Tineghir et ses environs

J 461 LES POTERIES D’EL HARA- MAROC

J 461 TINGHIR – LE MELLAH ET LES SOUKS- MAROC

CAFE RESTAURANT AL HILAL TINGHIR

J 462 TINGHIR – LA PALMERAIE- MAROC

LE RESTAURANT DE L’HOTEL TOMBOUCTOU

J 463 TINGHIR -LES GORGES DU TODGHA- MAROC

VIDEOS De Tinghir ET DE SA REGION

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