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Tisserin à tête noire Ploceus melanocephalus +

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Cet oiseau fascinant, connu pour ses talents de constructeur de nids, est une espèce emblématique des zones humides et des savanes boisées de cette région. Les Plocéidés sont une famille d’oiseaux passereaux caractérisée par leur taille petite à moyenne, leur bec épais et leur plumage souvent coloré. Originaires d’Afrique, d’Asie tropicale et des îles de l’Océan Indien, ces oiseaux présentent une variété de couleurs dans leur plumage, la couleur jaune étant la plus fréquente, suivie du noir, du rouge et des tons bruns pour certains. La famille compte 15 genres et 118 espèces, dont plus d’une dizaine sont menacées.

Le Tisserin à tête noire est un petit oiseau au plumage vibrant. Le mâle adulte présente une tête et une gorge noires contrastant vivement avec son corps jaune vif. Les femelles et les juvéniles, quant à eux, ont un plumage plus discret avec des teintes de brun et de jaune pâle, et leur tête est généralement moins marquée.

Les Tisserins à tête noire sont connus pour leurs comportements sociaux et leur habileté à tisser des nids complexes. Les mâles construisent ces nids suspendus avec des brins d’herbe et des feuilles, souvent en grand nombre, pour attirer les femelles. Le processus de construction est un spectacle en soi, montrant la dextérité et le dévouement du mâle.

En termes d’alimentation, ces oiseaux sont omnivores. Leur régime alimentaire comprend principalement des insectes, des graines et des fruits. Ils sont souvent vus en groupes, fouillant dans la végétation à la recherche de nourriture ou se nourrissant dans les champs cultivés et les jardins.

La saison de reproduction du Tisserin à tête noire coïncide généralement avec la saison des pluies, lorsque la nourriture est abondante. Le mâle construit plusieurs nids pour impressionner les femelles. Une fois qu’une femelle accepte un nid, elle le tapisse de matériaux plus doux avant d’y pondre ses œufs. Les couvées comptent généralement entre 2 et 4 œufs, incubés principalement par la femelle. Les jeunes oisillons quittent le nid après environ deux semaines, mais restent dépendants des parents pour la nourriture pendant encore quelques semaines.

Le Tisserin à tête noire n’est actuellement pas considéré comme menacé et est largement répandu dans son aire de distribution. Cependant, la dégradation des habitats, notamment des zones humides, pourrait poser des défis à long terme pour cette espèce.

Dans la culture locale, le Tisserin à tête noire est souvent apprécié pour son rôle dans l’écosystème et sa capacité à contrôler les populations d’insectes nuisibles. Les habitants de Kédougou respectent généralement cet oiseau et admirent ses nids complexes, qui symbolisent l’ingéniosité et la persévérance.

Que ce soit en observant les mâles tissant leurs nids élaborés ou en suivant les groupes de tisserins se nourrissant dans les champs, chaque rencontre avec cet oiseau enrichit notre compréhension de la biodiversité et de la culture de cette région unique du Sénégal.

🧵 Tableau taxonomique des tisserins africains — Sous-espèces, variantes locales et observations

Espèce principale Sous-espèce / Variante Nom scientifique complet Répartition / Remarques Observation terrain VERHEGGEN
Tisserin gendarme Forme sahélienne Ploceus cucullatus cucullatus Afrique de l’Ouest — savanes, villages, zones humides Hévier (Bénin) — tisserin gendarme isolé dans un jardin, comportement territorial
Forme côtière ivoirienne Ploceus cucullatus (variante littorale) Côte d’Ivoire — cocotiers, milieux salins, adaptation aux embruns Pointe de Taki(San Pédro Côte d’Ivoire) — colonies dans les cocotiers, plumage éclatant, cris puissants
Forme palétuvier du Saloum Ploceus cucullatus (variante mangrove) Sénégal — mangroves, palétuviers, nids en poire, colonies bruyantes ✅ Ecolodge du Simal Delta du Saloum (Sénégal)— colonies dans les palétuviers, nids suspendus, chants continus
Forme savane ivoirienne Ploceus cucullatus (variante intérieure) Côte d’Ivoire — savanes, coexistence avec euplectes ignicolores Fakaha—(Côte d’Ivoire)  têtes sombres, habitat partagé avec Euplectes ignicolor, contraste marqué
Forme fluviale gambienne Ploceus cucullatus (variante ripicole) Gambie — berges du fleuve, nids suspendus au-dessus de l’eau ✅ Parc naturel du Fleuve Gambie (Gambie)— mâle   surveillant son nid au-dessus de l’eau
Forme urbaine sénégalaise Ploceus cucullatus (variante anthropique) Sénégal — jardins, hôtels, adaptation à l’environnement humain ✅ Hôtel Bedik (Kédougou) (Sénégal)— colonies audacieuses dans les jardins, interactions fréquentes
Forme équatoriale non observée Ploceus cucullatus collaris Congo, Gabon — plumage plus sombre, masque facial étendu ❌ Non observée
Forme orientale non observée Ploceus cucullatus abyssinicus Éthiopie, Soudan — plumage plus terne, masque facial réduit ❌ Non observée
Tisserin à tête blanche Forme du Serengeti Dinemellia dinemelli boehmi Tanzanie, Kenya — dos noir, queue rousse, tête blanche, habitat semi-aride Serengeti —(Tanzanie)  individu perché sur acacia épineux, plumage contrasté, comportement territorial
Forme nordique non observée Dinemellia dinemelli dinemelli Soudan, Éthiopie, Somalie — dos brun, queue plus terne ❌ Non observée
Tisserin à tête noire Variante montagnarde Ploceus melanocephalus (forme locale) Ouganda — jardins, zones lacustres, altitude élevée (lac Bunyonyi) ✅ Birdnest & Bunyonyi Resort LAC BUNYONYI OUGANDA — plusieurs individus dans les jardins, nids suspendus, cris métalliques
Forme sahélienne non observée Ploceus melanocephalus melanocephalus Mali, Niger — plumage plus terne, masque facial réduit ❌ Non observée
Forme orientale non observée Ploceus melanocephalus capitalis Kenya, Tanzanie — masque facial étendu, plumage plus contrasté ❌ Non observée

🧭 Notes complémentaires

  • Les sous-espèces formelles sont indiquées par leur nom trinomial (ex. Ploceus cucullatus collaris), tandis que les formes locales sont désignées par leur contexte écologique ou géographique.
  • Certaines variantes non observées sont bien documentées dans la littérature ornithologique mais restent à confirmer sur le terrain dans ton corpus.
  • Le tisserin gendarme est l’espèce la plus polymorphe, avec une plasticité écologique remarquable et des formes régionales parfois très contrastées.