Un Week-end à Belgrade SERBIE +

Belgrade, l’une des plus anciennes cités d’Europe, est une ville fascinante située au confluent de la Save et du Danube, entourée de magnifiques montagnes boisées.
Dans cette ville, vous rencontrerez une diversité culturelle et religieuse impressionnante, avec des orthodoxes, des catholiques, des musulmans, représentant une mosaïque de cultures incluant Serbes, Croates, Bosniaques, Hongrois et Albanais. Ce melting-pot contribue à la richesse de Belgrade, imprégnant également sa gastronomie, qui a subi l’influence des Romains, des Turcs, des communistes et d’autres.
Aujourd’hui, Belgrade séduit par son charme unique, mêlant des éléments slaves, orientaux et occidentaux. À votre arrivée, vous serez émerveillés par les collines boisées qui l’entourent, ainsi que par les imposants buildings modernes qui contrastent avec les bâtiments de l’ère de Tito, délabrés mais toujours habités, témoignant de son histoire mouvementée.
Avant de rejoindre votre appartement, une visite à la colline de Gardos, en périphérie du cœur historique et de la colline du château, est une excellente idée. Vous y trouverez un havre de paix, des parcs agréables et pourrez flâner le long des quais du Danube, même s’il n’est pas aussi bleu qu’on pourrait le croire.
COLLINE DE GARDOŠ (ГАРДОШ) – Belgrade
Le quartier préféré des Belgradois en quête de verdure, avec ses ruelles pavées montantes et ses restaurants traditionnels, est un vrai bonheur pour les promeneurs.
Commencez par vous balader le long des quais et observez le ballet des pêcheurs et des plaisanciers sur leurs bateaux, puis grimpez vers la colline.
Vous découvrirez plusieurs maisons fascinantes en contrebas, comme la maison Karamata au 17 de la rue Matije Gupca, l’une des plus anciennes de la ville. Construite en 1763 dans un style baroque avec une façade classique, elle a accueilli des personnages illustres tels que l’empereur Joseph II ou l’écrivain Vuk Karadžić. La famille Karamata, qui l’occupe depuis 1772, a préservé l’ancien décor intérieur ainsi que plusieurs tableaux de valeur, avec certains murs ornés du blason de l’armée impériale autrichienne.
Au numéro 10 de la rue Vasiljevića, se trouve la maison Beli Medved, une construction rustique datant de 1717, sur deux étages, avec un balcon en bois et un toit en tuiles à la turque. C’est ici qu’Eugène de Savoie a résidé pendant sa campagne contre les Turcs.
CIMETIERE DE GARDOS Belgrade
Nous nous sommes garés dans le cimetière de Gardos, un lieu vaste et accessible gratuitement, qui offre depuis ses hauteurs une vue imprenable sur la ville de Belgrade. Dès notre arrivée, nous avons été frappés par l’atmosphère particulière qui règne dans cet espace historique, inscrit parmi les monuments culturels protégés de Serbie et dont l’origine remonte aux environs de 1740. Autrefois, trois cimetières distincts coexistaient sur cette colline – un cimetière orthodoxe, un cimetière catholique et un cimetière juif – qui, au fil du temps, ont été réunis pour former le site que nous découvrons aujourd’hui, et qui reste en activité malgré le passage des siècles.
En arpentant les allées du cimetière, nous avons pu admirer plusieurs édifices remarquables. La chapelle de la famille Haris nous a particulièrement touchés par sa sobriété élégante, tandis que celle de la famille Spirta et la chapelle du cimetière catholique témoignent d’une richesse architecturale qui reflète les différentes traditions funéraires et religieuses de la région. Chaque pierre, chaque sculpture et chaque inscription raconte l’histoire des communautés qui ont vécu ici et qui, par leur héritage, ont contribué à façonner l’identité culturelle de Belgrade.
Nous avons également recueilli quelques anecdotes locales qui nous ont permis de mieux comprendre la symbolique et l’importance de ce lieu. Certains anciens nous ont confié que les familles se retrouvaient ici non seulement pour honorer leurs défunts, mais aussi pour célébrer la continuité de leur lignée et le lien indéfectible avec leurs ancêtres. Dans ce cimetière, l’architecture se mêle harmonieusement aux récits de civilisations passées, offrant aux visiteurs un véritable circuit touristique hors du commun qui allie histoire, mémoire et art funéraire.
En quittant le cimetière de Gardos, nous emportions avec nous une impression forte de la profondeur historique de Belgrade, une ville où chaque recoin raconte une histoire et où le passé et le présent s’entrelacent dans une danse silencieuse et émouvante.
TOUR DU MILLENIUM (КУЛА СИБИЊАНИН ЈАНК) Belgrade
Nous avons quitté le cimetière en direction de la Tour du Millénium, également connue sous le nom de Tour du Sibinjanin Janko, et dès notre arrivée, nous avons été frappés par sa silhouette imposante qui domine la colline. En chemin, nous avons flâné dans de charmantes petites rues bordées de maisons basses typiques, témoins d’un mode de vie ancien et authentique qui donne à cette promenade un charme particulier. La montée, parsemée de ruelles pittoresques, nous a conduits progressivement vers le sommet, où la tour se dresse fièrement, construite en 1896 pour célébrer le 1 000e anniversaire de l’arrivée des Hongrois en Pannonie.
L’édifice, fait de briques rouges soigneusement assemblées, arbore un toit de style hongrois qui lui confère une allure à la fois historique et typique de Zemun. Nous avons été impressionnés par la minutie de l’architecture, qui mélange harmonieusement des éléments de tradition hongroise et de modernité, faisant de cette tour un symbole incontournable de la région. Du haut de cette structure, nous avons pu admirer une vue panoramique à couper le souffle sur le Danube, sur Belgrade, ainsi que sur les nombreuses églises et bâtiments anciens qui parsèment le vieux Zemun, révélant ainsi la richesse de l’histoire et des civilisations qui se sont succédé dans cette région.
Au fil de notre ascension, notre guide nous a raconté quelques anecdotes qui ont enrichi notre expérience. Il nous a expliqué que la tour fut érigée dans un contexte de célébration et de fierté nationale, marquant une étape symbolique dans l’histoire des Hongrois en Pannonie. Nous avons appris que, durant les périodes plus récentes, la tour est devenue un repère touristique majeur, intégrée dans un circuit qui permet aux visiteurs de découvrir non seulement l’architecture de l’édifice, mais aussi les ruelles historiques et les vestiges culturels environnants.
En explorant le quartier de Zemun, nous avons constaté que la Tour du Millénium n’est pas seulement un monument isolé, mais bien le point d’ancrage d’un itinéraire touristique riche en histoire et en patrimoine. Les ruelles animées et les petits commerces locaux nous ont offert une immersion dans le quotidien des habitants, tandis que la vue sur le fleuve et les églises du vieux Zemun nous rappelait les siècles de civilisations qui ont façonné cette partie de la Serbie.
En redescendant, nous avons gardé en mémoire la majesté de ce monument, qui, par son histoire, son architecture et ses légendes, nous a permis de voyager à travers le temps. Ce lieu, véritable témoin des conquêtes et des échanges culturels, illustre parfaitement l’esprit d’une région où chaque pierre, chaque façade raconte une histoire.
TAVERNE DE L’OURS BLANC Belgrade
Nous avons découvert la Taverne de l’Ours Blanc lors de notre balade dans le vieux centre de Zemun à Belgrade. Connue sous le nom de « Beli Medved », cette taverne est le seul vestige préservé d’une architecture balkanique authentique dans la région. Selon les anciens plans, Zemun était autrefois appelé « Zartaken » et il est même mentionné dans la littérature comme le lieu où Eugène de Savoie séjourna en 1717. Nous avons appris que la taverne fut initialement construite à Bondruk, avec une double fonctionnalité : des appartements à l’étage supérieur et le café « Beli Medved » au rez-de-chaussée, ce qui faisait d’elle un véritable lieu de vie et de convivialité pour les habitants et les voyageurs de l’époque. En arpentant les rues pavées qui mènent à cet établissement, nous avons été immédiatement séduits par ses façades en pierre et ses volets en bois, ornés de détails subtils qui témoignent du style balkanique. L’atmosphère y est empreinte d’histoire et de nostalgie, nous rappelant les moments passés par d’innombrables visiteurs qui, comme nous, ont cherché à se reposer et à s’imprégner de ce cadre chargé de mémoire. Nous avons pris le temps d’entrer et de nous asseoir dans le petit café, où, autour d’un café turc fumant, nous avons échangé nos impressions sur le passé de ce lieu et imaginé Eugène de Savoie déambulant dans ces mêmes ruelles en 1717. Les appartements de l’étage supérieur, bien que désormais discrets, nous parlaient d’une époque où cette bâtisse était à la fois un foyer et un repère de la vie sociale locale. Ce moment partagé nous a permis de comprendre l’importance de la Taverne de l’Ours Blanc comme témoin vivant du patrimoine culturel de Zemun, un endroit où l’histoire, la civilisation et l’architecture se rejoignent pour offrir une expérience inoubliable. Nous avons quitté ce lieu avec le sentiment d’avoir effleuré les secrets d’un passé révolu, mais toujours présent dans les pierres et les murs de ce bâtiment exceptionnel.
EGLISE EVANGELIQUE DE ZEMUN
Nous nous sommes rendus dans le quartier de Zemun avec l’intention de découvrir l’église évangélique, un édifice de confession luthérienne qui, d’après les plans, présente une architecture remarquable.
En effet, la structure se compose d’une rotonde harmonieuse, couronnée par une abside proéminente orientée vers l’est, et flanquée de deux ailes symétriques encadrant élégamment l’entrée principale.
Nous étions impatients d’explorer cet espace de recueillement et de plonger dans l’atmosphère spirituelle que véhicule ce lieu. Cependant, à notre grande déception, l’église était fermée lors de notre passage.
Néanmoins, en observant l’extérieur, nous avons pu apprécier la finesse de l’architecture luthérienne et la façon dont elle s’intègre dans le paysage historique de Zemun. Cette rencontre, bien que brève, nous a rappelé combien la diversité des expressions religieuses enrichit le tissu culturel de la région, et nous sommes déterminés à revenir afin de pouvoir, lorsque l’accès sera autorisé, pénétrer dans ce sanctuaire et en découvrir tous les secrets.
ZEMUN CITY PARK
Nous avons pénétré dans le parc de Zemun, véritable oasis au cœur culturel et historique de la ville, où chaque allée nous raconte une histoire. Jadis connu sous divers noms, ce lieu, aujourd’hui protégé, est l’une des plus anciennes bouées de bien-être pour les habitants. Nous nous rappelons que sur ce site se dressait autrefois une zone de quarantaine destinée à accueillir marchandises et personnes arrivant de contrées lointaines. C’est ici qu’en 1880, le bâtiment authentique du lycée Zemun fut érigé, et nous ne pouvons manquer de remarquer encore les inscriptions « Velika realka » sur sa façade, témoignage muet de son passé glorieux.
Au fil des années, le parc s’est progressivement agrandi, passant du modeste « Little Park » au parc municipal que nous découvrons aujourd’hui. Nous avons arpenté ses allées ombragées, formées par les branches de vieux arbres centenaires, et chaque pas nous rapprochait un peu plus des monuments qui jalonnent ce lieu. Parmi eux, nous avons admiré le monument dédié aux kamikazes partisans, dont la stature évoque le courage et la détermination d’une époque révolue. Le buste du poète serbe Branko Radičević, finement sculpté, nous a rappelé la richesse littéraire de la région, tandis que la colonne commémorative en l’honneur de l’écrivain français Alphonse de Lamartine nous parlait des jours passés dans cette zone de quarantaine, lorsque les échanges culturels étaient encore intenses.
En nous promenant dans ce parc, nous avons ressenti la fusion entre histoire et nature, où l’architecture du lycée, les vestiges de l’ancien quartier de quarantaine et les monuments modernes se mêlent pour former un tableau vivant. Ce lieu, véritable circuit touristique, nous permet de retracer les civilisations qui se sont succédé à Zemun – des premiers visiteurs venus d’ailleurs aux penseurs et artistes qui ont marqué l’histoire locale. Chaque recoin, chaque pierre, chaque inscription semble nous inviter à ralentir, à méditer sur le temps qui passe et sur l’héritage laissé par ceux qui ont façonné cette ville.
Pour nous, cette visite du parc de Zemun a été bien plus qu’une simple promenade; elle a été une immersion dans la mémoire collective de la ville, une parenthèse où le passé et le présent se confondent dans une harmonie surprenante. Nous repartons avec l’âme enrichie par ces récits et cette architecture qui témoignent de la diversité et de la profondeur de l’histoire de Zemun.
MONASTERE DE ZEMUN
Nous avons découvert le monastère de Zemun lors d’une de nos excursions à Belgrade, et dès notre arrivée, nous avons ressenti une atmosphère empreinte de prière et de spiritualité. Situé dans la municipalité de Zemun, ce lieu, fondé en 1786 par Teodor Toša Apostolović, est dédié à l’archange Gabriel, figure centrale de la tradition orthodoxe serbe. Nous avons appris que le nom Gabriel, signifiant « homme de Dieu » en hébreu, symbolise le pouvoir de la pureté et l’éclairement de notre compréhension de la vie, des valeurs que les fidèles viennent ici chercher et vénérer.
En arpentant les allées du monastère, nous avons été captivés par son architecture typiquement orthodoxe, où de modestes voûtes et des fresques anciennes se mêlent à une quiétude intemporelle. L’ambiance solennelle qui y règne nous a permis de nous imprégner du calme et de la ferveur qui caractérisent ce sanctuaire. Notre guide nous a raconté que les célébrations liturgiques en l’honneur de l’archange Gabriel, qui ont lieu le 26 mars, le 13 juillet ainsi que lors de la Synaxe des Saints Archanges le 8 novembre, attirent chaque année de nombreux pèlerins venus renforcer leur foi et leur connexion spirituelle.
Nous avons également appris que ce monastère faisait autrefois partie d’un réseau plus large de lieux de culte qui ponctuaient le paysage de Zemun, contribuant ainsi à la richesse culturelle et religieuse de la région. Certaines anecdotes nous ont particulièrement marqués, notamment celles des anciens moines qui affirmaient que, lors des grandes fêtes, une lumière singulière illuminait le sanctuaire, comme si l’archange lui-même venait bénir les fidèles. Ces récits, mêlant mythe et réalité, ajoutent une dimension mystique à l’expérience, rendant notre visite encore plus mémorable.
Le monastère de Zemun s’intègre parfaitement dans un circuit touristique qui nous permet de découvrir les multiples facettes du patrimoine serbe. Après avoir visité ce lieu de recueillement, nous avons continué notre exploration des sites historiques de Zemun, où l’architecture, la civilisation et les traditions se conjuguent pour offrir un panorama riche en émotions et en découvertes. Ce voyage nous a ainsi permis d’approfondir notre compréhension de l’histoire religieuse et culturelle de la région, et de repartir avec une impression durable de paix et d’inspiration.
SYNAGOGUE DE ZEMUN
Nous avons découvert la synagogue de Zemun, connue en serbe cyrillique sous le nom de Земунска синагога, en nous promenant dans le quartier historique de Zemun à Belgrade. Construite en 1850 dans un style néoromantique, elle s’est érigée sur l’emplacement d’une synagogue plus ancienne, témoignant d’une continuité spirituelle et historique remarquable. Bien que l’édifice soit aujourd’hui désaffecté et utilisé comme restaurant, nous avons été profondément touchés par son architecture élégante et son atmosphère chargée de mémoire.
Au fil de notre visite, nous avons appris que, depuis 2005, la communauté juive de Zemun, par l’intermédiaire de son association « Vratimo Zemunsku sinagogu » (« Ouvrons la synagogue de Zemun »), s’efforce de collecter des fonds afin de racheter ce lieu précieux. Pour eux, cette initiative représente bien plus qu’un simple projet immobilier ; c’est une démarche essentielle pour préserver un symbole historique et culturel, ancré dans l’histoire de la région et porteur de l’identité juive ashkénaze.
Nous avons ressenti toute la richesse de cet héritage en observant les détails architecturaux, tels que les ornements de la façade et l’agencement intérieur qui rappelait les temps anciens où ce sanctuaire servait de lieu de culte. Malgré son état actuel, chaque pierre, chaque recoin, raconte une histoire de foi et de persévérance. Notre passage devant ce bâtiment nous a inspiré le désir de voir ce lieu renaître et redevenir un point de rassemblement pour la communauté, un espace où la culture et la mémoire pourront à nouveau s’exprimer pleinement.
Cette expérience nous a offert une réflexion profonde sur la manière dont l’histoire et la culture se transmettent à travers les générations, et nous repartons avec l’espoir que, grâce aux efforts de cette association, la synagogue de Zemun retrouvera bientôt toute sa splendeur d’antan.
MARCHE DE ZEMUN
Des documents écrits datant du XVIIe siècle témoignent de la pratique des paysans qui livraient des marchandises directement au domicile des habitants de Zemun. À cette époque, la classe supérieure et les gens ordinaires ne se croisaient pas sur les marchés. Les habitants de Novo Selo, réputé pour son agriculture même aujourd’hui, étaient les principaux fournisseurs de la cité de Zemun. Les pastèques et les raisins étaient acheminés par bateau depuis Stari Slankamen, tandis que les choux provenaient du Lido.
Les Allemands de l’époque vendaient leurs produits, tels que le beurre, le mileram (crème sure laitière) et le fromage cottage. Le marché aux poissons était situé directement au bord de la rivière, sur le quai de Zemun. Encore aujourd’hui, c’est l’endroit où tout Belgrade se procure du poisson frais de rivière. Ce qui confère un charme particulier, c’est que la plupart des vendeurs sont des pêcheurs qui viennent ici vendre leur prise après une journée fructueuse.
LES QUAIS DU DANUBE
Nous quittons le marché en direction des quais du Danube, un lieu incontournable où l’histoire et la modernité se mêlent harmonieusement. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’ambiance unique qui règne le long de ces berges, où de charmantes péniches et bateaux amarrés abritent une multitude de restaurants.
Ces établissements, installés sur d’anciennes embarcations, offrent une cuisine élaborée à partir de poissons frais issus de la pêche locale, rappelant les traditions culinaires qui ont longtemps animé la vie fluviale. En nous promenant sur le quai, nous ne pouvons qu’être émerveillés par les vues splendides qui s’offrent à nous : le Danube, majestueux, serpente lentement, reflétant le ciel et les lumières de la ville, tandis que de magnifiques cygnes glissent gracieusement sur l’eau, véritables symboles de beauté et de sérénité.
Nous avons appris que ces quais ont été, au fil des siècles, le témoin de nombreuses civilisations qui se sont succédé le long de ce fleuve mythique, façonnant ainsi l’âme des villes riveraines. Au détour d’une allée, nous échangeons avec des habitants qui nous racontent des anecdotes sur les temps anciens, lorsque les quais étaient le cœur battant du commerce et de la vie urbaine, et se souviennent encore avec fierté des fêtes et des célébrations qui animaient ces lieux.
Pour nous, cette balade le long des quais du Danube est bien plus qu’une simple promenade : c’est une immersion dans un décor vivant où chaque détail – des péniches réaménagées en restaurants aux cygnes paisiblement en train de se reposer – nous raconte une histoire, celle d’un fleuve qui a vu défiler les âges et continue de nourrir la mémoire collective de la région.
QUARTIER DE LA FORTERESSE ET SAINTE SAVA
Nous avons entrepris un circuit absolument charmant à travers Belgrade, une promenade de plus de 15 km qui nous a permis de découvrir certains des véritables joyaux de la ville. Nous avons commencé notre aventure par la colline du château, d’où nous avons pu admirer des perspectives saisissantes sur la confluence de la Save et du Danube, des vues à couper le souffle qui nous ont immédiatement captivés.
Lors de notre visite nous avons fait une rencontre fascinante : un écureuil roux particulièrement joueur. Cet animal curieux, scientifiquement nommé Sciurus vulgaris et communément appelé Écureuil roux ou Écureuil d’Eurasie, appartient à la famille des Sciuridés. Ce petit rongeur arboricole et diurne est une figure emblématique des bois européens.
De là, nous nous sommes dirigés vers l’impressionnante cathédrale Saint-Sava, un chef-d’œuvre architectural qui se dresse avec majesté, témoignant de la grandeur et de la profondeur historique de cette cité.
Au fil de notre parcours, nous avons déambulé dans les rues du centre-ville, un quartier bohème animé où les boutiques pittoresques et les cafés accueillants créent une atmosphère vibrante et conviviale. Chaque ruelle semblait raconter une histoire, chaque façade révélait un peu plus de l’âme de Belgrade. Nous avons même pris le temps de nous arrêter pour déguster quelques spécialités locales, enrichissant ainsi notre expérience culinaire tout en nous imprégnant de la culture vibrante de la ville.
Cette journée, riche en découvertes et en émotions, nous a permis de plonger au cœur de Belgrade, de ressentir l’énergie de ses habitants et de partager ensemble des moments inoubliables.
ALEXANDER NEVSKI TEMPLE
Nous avons découvert l’église Saint-Alexandre Nevsky lors de notre flânerie dans le centre élargi de Belgrade, juste à côté du quartier bohème de Skadarlija. Érigée entre 1912 et 1929, cette église s’impose comme une étape incontournable pour tous ceux qui se promènent dans la ville. En sortant de la place de la République, nous avons suivi la rue Francuska pendant quelques minutes et voilà que l’édifice, conçu dans le style de l’école morave, se dévoile à nous avec son architecture rappelant l’art médiéval serbe et son intérieur richement décoré qui respire à la fois tradition et raffinement.
Ce qui rend ce lieu particulièrement émouvant, c’est son histoire singulière, dédiée aux volontaires russes ayant combattu aux côtés des soldats serbes lors des guerres d’indépendance. Nous avons appris que durant les années 1976-1977, de nombreux guerriers russes vinrent en Serbie pour soutenir leurs compatriotes dans leur lutte contre la domination ottomane. Ces hommes, animés par un profond sens de l’honneur et de la solidarité, apportèrent même une église mobile sous la forme d’une tente, où ils célébraient leurs rituels religieux avec ferveur. C’est dans cette tente que le célèbre colonel Rayevski, qui inspira le personnage du comte Vronsky dans « Anna Karénine » de Tolstoï, reçut la communion, un épisode qui nous a profondément marqués.
En partant, ces soldats offrirent leur tente à leurs camarades de combat serbes, et le mobilier de cet humble sanctuaire fut ultérieurement installé dans l’église Saint-Alexandre Nevsky. Pour nous, ce geste symbolise la transmission d’un héritage spirituel et historique, faisant de cet édifice un véritable monument chargé de mémoire et de symbolisme. Nous avons ainsi parcouru les environs en découvrant d’autres sites touristiques, qui nous ont permis de mesurer l’importance de ces liens culturels et historiques entre la Serbie et la Russie. Chaque pierre, chaque fresque et chaque détail architectural de l’église semble raconter l’histoire d’un passé où l’entraide et le courage se mêlaient à la beauté de l’art religieux. Notre visite de cette église fut non seulement un moment de recueillement, mais également une immersion dans une époque où les combats et les sacrifices se traduisaient par des gestes de générosité qui continuent d’inspirer aujourd’hui.
MOSQUÉE BAJRAKLI (БАЈРАКЛИ ЏАМИЈА)

TOUR #NEBOJŠA (КУЛА НЕБОЈША)
Au pied de la forteresse de Kalemegdan, en bordure du Danube, se dresse une tour datant de 1460, le seul bâtiment médiéval bien conservé de la région.
À l’intérieur, un espace multimédia au rez-de-chaussée raconte l’histoire de la tour, qui fut autrefois une prison redoutée. Le premier étage est dédié à Rigas Feraios, le poète et révolutionnaire grec qui y trouva la mort en 1798 lors de son emprisonnement.
Le deuxième niveau est un hommage au Premier soulèvement serbe contre les Turcs et à la naissance de l’État serbe moderne au début du XIXe siècle.
Enfin, au dernier étage, les visiteurs peuvent découvrir l’histoire de Belgrade au cours des premières décennies du XIXe siècle et le processus de transformation de la ville, passant d’une cité orientale à une ville d’Europe centrale.
De plus, la vue depuis la forteresse sur la tour et le Danube est tout simplement superbe, offrant aux visiteurs une expérience inoubliable.
FORTERESSE DE BELGRADE (КАЛЕМЕГДАНСКА ТВРЂАВА)

il avait été enlevé comme janissaire à l’âge de 8 ans.
Il est également essentiel de visiter le mausolée (türbe) de Damad Ali Pacha, un vizir tué à Petrovaradin en 1716, ainsi que le hammam construit en 1870, qui témoignent de l’histoire riche et variée de la forteresse de Kalemegdan.
La forteresse est une véritable pépite pour ses tours et ses portes médiévales, chacune portant les marques du temps et de l’histoire. La tour de Despot, la plus ancienne, était le principal accès à la forteresse au XIVe siècle. En se dirigeant vers le Musée militaire depuis le centre, les visiteurs traversent une succession de portes, dont la porte d’Istanbul, érigée en 1750, et la porte de Karađorđe, construite en 1806.
Un autre monument digne d’intérêt est la tour de Nebojša, édifiée en 1460, qui servait de halte entre le vieux port sur la Save et la ville haute au Moyen Âge. Transformée en donjon au XVIIIe siècle, elle fut le théâtre de tragédies, notamment l’exécution de révolutionnaires grecs en 1789.
Dans la ville basse, quelques vestiges de l’époque médiévale subsistent, tels que des fragments de remparts et des monticules, ainsi que des églises, témoins silencieux du passé mouvementé de Belgrade.
L’église Sainte Petka, adossée au rempart, rend hommage à la sainte grecque éponyme. Son intérieur est somptueusement décoré dans des tons dorés, créant une ambiance sacrée et majestueuse.
Quant à la petite église Ružica, située dans la cité haute devant la porte de Zindan, elle est célèbre parmi les étudiants belgradois, qui y font souvent un petit tour avant un examen.
Remarquez les candélabres fabriqués à partir de balles, une touche d’originalité qui témoigne de l’histoire mouvementée de ce lieu.
À proximité se trouve l’ossuaire des héros de 1914-1915, rappel poignant de la défense de la ville par sa population durant cette période troublée.
Le parc est également ouvert la nuit, offrant ainsi l’opportunité d’une balade romantique et la possibilité d’admirer une vue imprenable sous le ciel étoilé.
LE VAINQUEUR DE BELGRADE (БЕОГРАДСКИ ПОБЕДНИК)
Nous nous promenons le long des remparts qui dominent la rivière Save, là où elle se jette majestueusement dans le Danube, et c’est là que nous découvrons la plateforme sur laquelle trône la statue du Vainqueur de Belgrade. Ce monument emblématique, perché au sommet d’une haute colonne néoclassique, se présente comme un symbole fort de la ville, rappelant les sacrifices et la détermination de l’armée serbe lors de la libération de la patrie en 1918. Conçue par Ivan Meštrović en 1928, la sculpture représente un jeune soldat, porteur d’un message de paix, qui se tient avec une posture fière et sereine.
En nous approchant, nous sommes impressionnés par le contraste entre la rigueur de la colonne et la douceur du regard du soldat, qui semble inviter chacun de nous à méditer sur l’histoire tumultueuse et les espoirs renouvelés d’une nation. Les détails néoclassiques de l’édifice – les ornements délicats, les proportions harmonieuses – témoignent de l’influence de l’architecture européenne de l’époque, tout en ancrant fermement ce monument dans le contexte historique serbe.
Au fil de notre visite, notre guide nous raconte des anecdotes fascinantes sur la création de cette œuvre d’art. Il nous explique comment Meštrović, dont le génie artistique est reconnu à travers le monde, a voulu immortaliser non seulement la victoire militaire, mais surtout l’esprit de paix et de renouveau qui a suivi la guerre. Nous apprenons également que cette statue fut érigée en hommage à l’armée serbe qui, aux côtés de la célèbre armée française d’Orient, a joué un rôle crucial dans l’aboutissement du conflit, marquant ainsi un tournant décisif dans l’histoire du pays.
En parcourant les alentours, nous découvrons que le site constitue également un point de départ idéal pour un circuit touristique, nous permettant d’explorer les autres vestiges historiques de Belgrade. La vue panoramique depuis la plateforme nous offre un panorama saisissant du confluent des deux grands fleuves, un spectacle naturel et historique qui renforce le sentiment de fierté que nous éprouvons à l’égard de cette ville. Chaque pas, chaque regard posé sur le Danube et ses berges nous rappelle que la victoire n’est pas seulement un moment de gloire passée, mais un héritage vivant qui continue d’inspirer les générations actuelles. Nous repartons de ce lieu avec l’âme emplie de gratitude et d’admiration pour le courage et la persévérance dont ont fait preuve ceux qui ont façonné l’histoire de Belgrade.
MONUMENT DE LA RECONNAISSANCE À LA FRANCE (СПОМЕНИК ЗАХВАЛНОСТИ ФРАНЦУСКОЈ)

AMBASSADE DE FRANCE (FRANCUSKA AMBASADA)

En l’absence de possibilité d’explorer l’intérieur de l’ambassade en dehors des Journées du Patrimoine, je vous invite à contempler sa façade en marbre blanc, qui brille particulièrement sous la lumière. Cette façade présente de nombreux détails qui méritent d’être admirés.
La façade visible depuis la rue Pariska est divisée en cinq niveaux : les deux premiers sont dédiés à la chancellerie, tandis que les trois autres accueillent les salons de réception et la résidence. De chaque côté de la façade principale et sur les flancs du bâtiment, vous trouverez quatre reliefs signés Sarrabezolles. Ces reliefs célèbrent à travers quatre figures emblématiques l’histoire de la France : Vercingétorix, Jeanne d’Arc, Louis XIV et une femme, allégorie de la Révolution. Enfin, surplombant la rotonde centrale, trois figures féminines en bronze, autrefois dorées, incarnent fièrement la devise de la République française : l’Égalité, la Liberté et la Fraternité.
CATHÉDRALE SAINT-MICHEL DE BELGRADE (САБОРНА ЦРКВА У БЕОГРАДУ)
Nous avons parcouru les rues de Belgrade jusqu’à atteindre la zone centrale où, en face du patriarchat de l’Église orthodoxe de Serbie, se dresse la cathédrale Saint-Michel-Archange. Dès notre arrivée, nous avons été frappés par l’imposante silhouette de cet édifice chargé d’histoire, qui semble à la fois ancré dans le passé et résolument tourné vers l’avenir.
Construit entre 1837 et 1840 pour remplacer une église plus ancienne, cet édifice nous a immédiatement impressionnés par sa façade qui, bien que rappelant les églises catholiques par ses contours harmonieux, dévoile également un mélange subtil de style byzantin et d’architecture autrichienne.
Nous avons remarqué que l’extérieur, avec ses lignes épurées et ses détails sculptés, se distingue par une élégance qui contraste avec l’intérieur richement décoré. En pénétrant dans la cathédrale, nous avons été accueillis par la beauté des icônes et des candélabres qui ornent les murs, témoignant du raffinement artistique et spirituel de cette construction.
Commandée par le prince Miloš Obrenović, la cathédrale ne se contente pas d’être un lieu de culte : elle sert également de mausolée pour de grandes figures de l’histoire serbe. Nous avons appris que, juste au pied du portail de l’église, reposent les tombes de deux éminents écrivains du XIXe siècle, Dositej Obradović et Vuk Karadžić, dont l’influence sur la culture et la langue serbes est encore palpable aujourd’hui.
Dans une crypte située à droite de l’entrée, les restes du prince Miloš et de son fils, le prince Michel, nous rappellent les sacrifices et les espoirs qui ont forgé l’identité nationale. À gauche, une autre crypte abrite les sépultures de métropolitains et d’un patriarche, soulignant l’importance historique et religieuse de ce lieu emblématique.
En nous promenant dans ce secteur, nous avons découvert que la cathédrale fait partie d’un circuit touristique riche en émotions et en découvertes, qui nous permet d’apprécier pleinement la fusion entre le passé et le présent de Belgrade. Chaque détail, chaque inscription, chaque œuvre d’art renforce notre impression d’être en présence d’un témoignage vivant de la civilisation serbe. Nous avons ainsi ressenti toute la force et la solennité de ce monument, un lieu où la foi et l’histoire se mêlent pour offrir une expérience inoubliable. Notre visite de la cathédrale Saint-Michel-Archange nous a permis de plonger au cœur d’une époque révolue tout en appréciant le dynamisme de la culture contemporaine, un voyage dans le temps qui nous a profondément marqués.
STATUE DE KARAĐORĐE (СПОМЕНИК КАРАЂОРЂУ)
Au cœur de la place, trône majestueusement la statue de Karađorđe, le chef de la Première insurrection serbe de 1804. Aussi connu sous le nom de Georges le Noir, Karađorđe était à l’origine un éleveur et un marchand de viande porcine au tournant du XVIIIe siècle. Profitant de sa prospérité, il acquit des armes auprès des Autrichiens stationnés de l’autre côté de la Save, organisant ainsi le soulèvement des Serbes contre la domination ottomane.
La légende raconte que Karađorđe rassembla une milice de 3 000 hommes sur la colline de Vračar, où se dresse aujourd’hui sa statue. Cet exploit inspira les autres villes serbes de Choumadie, qui suivirent l’exemple des Belgradois tout au long de l’année 1804. La statue de Karađorđe témoigne ainsi de son rôle crucial dans la lutte pour l’indépendance et de son héritage durable dans l’histoire serbe.
CATHÉDRALE SAINT-SAVA (ХРАМ СВЕТОГ САВЕ)
Nous nous retrouvons face à la cathédrale Saint-Sava, qui domine la ville de son dôme étincelant et s’impose comme la plus grande église orthodoxe d’Europe. Devant nous, ses quatre clochers, chacun culminant à 44 mètres, encadrent majestueusement une coupole qui s’élève à 70 mètres et s’étend sur une surface impressionnante de 91 par 81 mètres carrés. En observant de près cet édifice, nous sommes frappés par la simplicité et l’élégance de son plan en croix grecque ramassée, sublimé par 18 petites coupoles, chacune surmontée d’une croix dorée en trois dimensions, conférant à l’ensemble une majesté incomparable.
Pour comprendre la signification tant terrestre que spirituelle de ce monument, il faut remonter loin dans l’histoire serbe. Nous apprenons que le 27 avril 1594, le vizir Sinan Pacha ordonna le transfert des reliques du saint moine Sava, alors conservées au monastère de Mileševa dans la Serbie méridionale, pour les brûler sur cette colline. Ce geste, d’une portée symbolique indéniable, visait à affirmer l’opposition des Ottomans aux aspirations d’indépendance des Serbes. Au fil des siècles, cette colline est devenue un lieu chargé de mémoire, un témoin silencieux des conflits et des renaissances qui ont façonné le destin d’une nation.
Nous découvrons également que le projet de construction de la cathédrale, entamé en 1935, fut marqué par de lourdes interruptions. Le roi Alexandre, qui avait consenti à ce projet, mourut assassiné à Marseille avant de pouvoir en voir le début des travaux. Puis, les bombardements allemands de 1941 mirent un terme brutal à l’ambition de redonner vie à cet édifice, et même Tito refusa de reprendre les travaux entamés par le roi. Ce n’est qu’après la chute du régime communiste que les travaux furent enfin repris en 1985, donnant naissance à ce chef-d’œuvre moderne qui conjugue l’ancien et le nouveau.
Sous l’église, nous découvrons une crypte commémorative où reposent le trésor de Saint-Sava et le cénotaphe du prince Lazar. Ces lieux intimes renforcent l’aspect sacré et historique de la cathédrale, nous rappelant les sacrifices et la foi qui ont animé le peuple serbe à travers les âges.
En contemplant cet édifice, nous sommes envahis par une émotion profonde : ici, chaque pierre, chaque détail architectonique témoigne d’une lutte pour l’identité et la liberté, et nous faisons l’expérience d’un véritable dialogue entre le passé tumultueux et un présent résolument tourné vers l’avenir. Nous quittons la cathédrale Saint-Sava avec le sentiment d’avoir effleuré l’âme d’une nation, riche de son histoire et fière de ses traditions.
ÉGLISE SAINT-MARC (ЦРКВА СВЕТОГ МАРКА)
Nous avons découvert l’église Saint-Marc au cœur du parc de Tašmajdan, non loin du Parlement national, et dès notre arrivée, nous avons été frappés par l’harmonie de ses couleurs chaudes, allant du rouge à l’ocre, et par la diversité des matériaux utilisés – brique, bois et bronze – qui confèrent à cet édifice une élégance singulière.
Construit dans les années 1930 sur le modèle du célèbre monastère de Gračanica, l’église adopte un style médiéval orthodoxe serbe, organisé selon un plan en croix grecque, et est couronnée de douze coupoles, chacune semblant raconter une histoire millénaire de dévotion et d’artisanat.
En foulant ses allées, nous avons appris que ce lieu revêt une importance particulière pour les habitants de Belgrade, car il abrite les reliques du tsar Dušan, figure emblématique de l’histoire serbe, jadis transférées du monastère des Saints Archanges de Prizren. La présence de ces reliques confère à l’église une dimension sacrée, et nous avons observé avec émotion les fidèles qui, à toute heure, allument des cierges en mémoire des défunts ou en hommage à leurs proches, créant ainsi une atmosphère de recueillement perpétuel qui semble suspendre le temps.
Lorsque la nuit est tombée, l’édifice s’est transformé en un spectacle de lumière, ses façades s’illuminant de teintes féériques qui accentuent son aura mystique. Chaque coupole dorée se détachait dans l’obscurité, rappelant l’influence ancestrale de la civilisation orthodoxe qui a forgé l’âme de Belgrade. Nous avons été particulièrement touchés par cette illumination, qui nous a permis de percevoir l’église non seulement comme un lieu de culte, mais aussi comme un témoin vivant de la mémoire collective et de la spiritualité de la ville.
Au fil de notre visite, nous avons intégré cet édifice dans un circuit touristique riche en histoire, où chaque pierre et chaque ornement racontent les histoires des générations passées.
L’église Saint-Marc, avec son architecture inspirée et son ambiance empreinte de recueillement, s’inscrit comme une étape incontournable pour quiconque souhaite explorer les trésors spirituels et culturels de Belgrade. Nous repartons de ce lieu avec l’âme enrichie, convaincus que ce monument, bien plus qu’un simple édifice religieux, est le reflet de la persévérance et de la foi d’un peuple tout entier.
SKADARLIJA (СКАДАРЛИЈА)

Nous avons également pris le temps d’écouter les récits des locaux, qui nous ont raconté avec fierté comment cette rue, depuis son dénomination jusqu’à son ambiance actuelle, incarne l’âme bohème de Belgrade et continue d’inspirer ceux qui y passent, à toute heure du jour et de la nuit.
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Nous avons découvert le Terminal Gastro-Bar lors de notre balade dans le quartier proche de la majestueuse cathédrale Saint-Sava. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par l’ambiance moderne et branchée qui y règne, véritable repère pour les jeunes aisés de ce quartier plutôt bourgeois. En entrant, nous avons immédiatement remarqué le décor contemporain et raffiné qui contraste avec l’architecture historique environnante, créant ainsi une fusion harmonieuse entre passé et présent.
Nous nous sommes installés dans cet établissement, où le service, à la fois professionnel et attentionné, nous a mis tout de suite à l’aise, ajoutant une touche de sophistication à notre expérience culinaire. La carte, variée et inventive, nous a fait découvrir des plats emblématiques : les pizzas, croustillantes et généreusement garnies, et les hamburgers, préparés avec des ingrédients d’une qualité exceptionnelle, nous ont tous conquis. Cependant, le véritable coup de cœur de notre soirée est resté la paella aux fruits de mer. Chaque bouchée était une explosion de saveurs méditerranéennes, où la douceur des fruits de mer se mêlait à des épices délicates et à un riz parfaitement cuit, offrant un véritable voyage gustatif.
Au fil de notre repas, nous avons échangé avec d’autres convives, découvrant que ce lieu est non seulement un restaurant, mais aussi un véritable point de rencontre pour les amateurs de bonne cuisine et d’ambiance dynamique. Certains nous ont raconté des anecdotes sur l’évolution du quartier, où les bâtiments historiques de Belgrade se parent aujourd’hui de touches modernes, et où le Terminal Gastro-Bar s’est imposé comme une adresse incontournable dans le circuit touristique de la ville.
En quittant l’établissement, nous avons ressenti un sentiment de satisfaction mêlé à l’envie de revenir explorer encore davantage ce mélange unique d’histoire, d’architecture contemporaine et de délices culinaires. Ce lieu nous a permis de vivre un moment authentique, où le raffinement de la cuisine se conjugue avec le charme historique de Belgrade, et où chaque détail, de la lumière qui caresse les façades à l’intérieur aux saveurs délicates de la paella, nous raconte une histoire riche et passionnante.
LES LOGEMENTS
GUNDILIC DOWNTOWN APARTMENT CHEZ DEJAN- BELGRADE-SERBIE
Après notre mauvaise expérience à Niš, nous étions en quête d’un véritable havre de confort à Belgrade, et nous avons trouvé exactement ce que nous recherchions au Gundilic Downtown Apartment chez Dejan. Pour deux nuits, à un tarif de 157,87 € avec un acompte de 31,58 €, cet appartement s’est révélé être une parenthèse enchantée dans notre voyage. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par l’espace et la luminosité qui émanent de cet intérieur soigneusement aménagé. Deux vraies chambres, spacieuses et élégamment décorées, nous ont offert un repos bien mérité, tandis que le salon, chaleureux et convivial, invitait à la détente après de longues journées de découvertes.
La cuisine, entièrement équipée et dotée d’un espace repas dédié, nous a permis de préparer quelques plats simples, renforçant ainsi le sentiment de « chez soi » que nous éprouvions immédiatement. La présence d’un lave-linge et d’une connexion WIFI fiable a grandement facilité notre séjour, répondant parfaitement aux besoins d’une escapade moderne tout en alliant confort et praticité. Nous avons particulièrement apprécié la petite terrasse, véritable coin de paradis, où nous avons savouré nos matins en toute tranquillité, observant la ville s’éveiller sous nos yeux.
Ce logement fait partie de notre top 10 des villas de qualité pour les voyageurs, depuis notre départ en juillet 2022, et il incarne tout ce que nous recherchions après une période difficile. Grâce à sa situation idéale, à seulement quelques minutes à pied des principaux sites de Belgrade, il nous offre la possibilité d’explorer aisément la ville et ses trésors historiques. Nous imaginons déjà nos futures balades dans les ruelles animées de Belgrade, avec cet appartement comme pied-à-terre, un lieu où modernité et charme authentique se conjuguent pour créer une expérience inoubliable.
LES LIENS
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