Valladolid et ses environs – CASTILLE & LEON – ESPAGNE

La ville de Valladolid, qui s’étend sur les rives du Pisuerga, abrite dans son quartier historique un précieux patrimoine Renaissance fait de maisons, palais et monuments emblématiques comme la cathédrale, le collège San Gregorio (siège actuel du musée national de sculpture) ou l’église San Pablo.
Mais avant de la visiter intéressons nous aux villages prestigieux qui l’entourent
LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR Valladolid et sa région
J 345 OLMEDO ET MEDINA DEL CAMPO – CASTILLE & LEON ESPAGNE
PODCAST J 346 VALLADOLID – CASTILLE & LEON ESPAGNE
j 346 VALLADOLID LE CAMPO GRANDE
J 346 VALLADOLID – CASTILLE & LEON ESPAGNE
J 347 PENAFIEL – CASTILLE & LEON ESPAGNE
OLMEDO
La station thermale est située dans la partie sud de la province de Valladolid et est construite sur les ruines de l’ancien couvent Sancti Spiritus, fondé dans la première moitié du XIIe siècle.
Il s’agit d’un ensemble composé de trois bâtiments, alliant la singularité du couvent à deux bâtiments modernes dont les extérieurs et les intérieurs confortables s’intègrent parfaitement
Clairement la visite de la ville ne demande pas beaucoup de temps et à notre avis ne nécessite pas de faire un détour quelconque.
Tout au plus un arrêt à l’église de la Merced un édifice du XVIIIe siècle qui ne possède qu’une nef rectangulaire et un transept. Il y a des chapelles entre les contreforts et une galerie haute avec un balcon, elle se prolonge jusqu’au chœur haut à l’entrée. La chapelle principale a été commencée au XVe siècle grâce à la famille Troche, elle a été poursuivie au XVIe siècle par la famille Velázquez.
Les voûtes en berceau à lunettes de la nef et du transept sont décorées de thèmes emblématiques de l’ordre, comme les chaînes, symbole de la libération des captifs, ainsi que les gypseries de style baroque qui donnent un effet décoratif fantastique.
Une bonne partie de la structure d’origine en brique et pierre du XVIIIe siècle a été conservée. Le bâtiment principal, cloître et église, a été transformé en centre d’art et mairie après sa modernisation et sa restauration.
MEDINA DEL CAMPO
Avec sa silhouette découpée dans le ciel de Medina del Campo, le château de la Mota, du XVe s., est le monument le plus remarquable de la ville. Outre son donjon, on remarque la cour d’armes, la chapelle et, parmi le mobilier, le cabinet de toilette de la reine.
La localité, classée Site historique, est un véritable recueil de monuments magnifiques et de recoins ravissants.
Dans un coin de la plaza Mayor, place à arcades, se tient la demeure où mourut, en 1504, la reine Isabel la Catholique.
Sa statue préside, au demeurant, cet espace historique. Au fil d’une promenade dans la vielle ville, on découvre d’autres trésors, comme le palais des Dueñas, édifice de style renaissance-plateresque présentant un cloître et un beau plafond à caissons, qui fut résidence de Charles Ier, l’extraordinaire collégiale San Antolín, gothique du XVIe s., se démarquant par son balcon del Pópulo et sa tour renfermant La Piedad, haut-relief splendide de Juan de Juni, ou encore l’hôpital de Simón Ruíz, confinant un grand patio de style herrera, sans oublier les diverses églises du XVIe siècle.
CHATEAU DE LA MOTA
Il est situé sur une élévation naturelle du terrain qui domine tout l’environnement. Ses dimensions en font l’un des plus grands châteaux de Castille. Utilisé comme forteresse, il s’imposera comme l’un des meilleurs châteaux de l’époque en Europe, dont la construction fut adaptée à l’usage de l’artillerie.
Il a joué un rôle important dans les problèmes de succession d’Enrique IV, entre les princes Isabel et Fernando, qui avaient le soutien aragonais, et la princesse Juana, appelée La Beltraneja, avec son mari le roi du Portugal.
Au plan trapézoïdal, il possède une entrée principale autrefois occupée par un pont-levis. Après avoir franchi le pont, le visiteur peut contempler un arc flanqué de deux tours et orné du blason d’armes des Rois catholiques. L’intérieur est composé de quatre tours et d’une cour autour de laquelle s’agencent les différentes salles du bâtiment. Après avoir été occupé par les archives de la couronne sous le règne d’Henri IV, compte tenu de ses dimensions gigantesques, il fut employé à des fins militaires puis comme magasin d’artillerie. Pendant la révolte des comuneros au XVIe siècle, il comptait parmi les objectifs des royalistes. Avant de servir de prison à d’importants personnages aux XVIe et XVIIe siècles, il fut l’un des lieux de résidence de Jeanne la Folle. Après la guerre civile, dès 1942, il fut en outre occupé par une école de formation.
Vers 1070 et 1080, le repeuplement du lieu fut réalisé, fortifiant à cette époque l’enceinte de la vieille ville, connue sous le nom de La Mota, à laquelle trois extensions successives furent ajoutées. Ainsi, lorsque la ville grandit, l’enceinte fortifiée de La Mota devint une forteresse indépendante de la ville elle-même.
En 1390, Juan I donna la ville et La Mota à son fils Fernando de Antequera, ce qui provoqua des affrontements constants entre la couronne castillane et les infants d’Aragon, pour leur contrôle. Après la bataille d’Olmedo, en 1455, La Mota passa aux mains de la royauté et ses fonctions militaires s’ajoutèrent à celles d’archives et de prisons.
ABATTOIRS ROYAUX
Cette construction datant de l’époque de splendeur de Medina del Campo est un exemple unique de marché qui conserve encore non seulement sa structure, mais encore sa fonction d’origine.
Comme son nom l’indique, l’édifice fut construit pour abriter le marché de la viande de la ville de Medina del Campo, à l’époque où ses foires étaient les plus importantes de toute l’Europe. Même si elle fut autorisée par les Rois Catholiques en 1500, sa construction traîna plus d’un demi-siècle, pour finalement s’achever en 1562.Réalisé en briques et en pierres, il montre un plan quadrangulaire divisé en trois nefs formant une halle avec des arcs supportés par des colonnes en pierre d’ordre toscan et trois gigantesques portails qui constituent la partie la plus intéressante de l’édifice.
Ces deux derniers sont similaires : arcs en plein cintre à larges douvelles, encadrés par des colonnes ou des pilastres (ioniques) et couronnés d’un fronton triangulaire présidé par les armes de Philippe II d’Espagne et de la ville de Medina del Campo.
COLLEGIALE SAN ANTOLIN
Bien que ses origines remontent à 1177, le temple actuel date d’un remodelage entrepris par la RRCC après l’obtention de la bulle du pape Sixte IV par laquelle l’église paroissiale dédiée à San Antolín a été élevée au rang de collégiale.
Le temple a été construit pour la plupart entre les XVIe et XVIIe siècles. Les trois nefs intérieures sont couvertes de voûtes d’ogives en étoile. Découvrez la complexité décorative et chromatique de la Chapelle des Douleurs. Tour de cinq corps, avec l’horloge de la ville.
Pour découvrir l’histoire de la Collégiale de San Antolín et sa relation avec la ville de Médine, il faut laisser chacune des chapelles nous raconter sa propre histoire. On y découvre différents styles artistiques qui dénotent la longue et active vie de ce temple. On peut ainsi faire un voyage à travers l’Histoire de l’Art du gothique au baroque le plus pur. Mais le style le plus abondant dans ce temple coïncide avec son moment de splendeur : la Renaissance. Une grande partie des chapelles et des sculptures que ce temple abrite peuvent être incluses dans ce style, mettant en valeur des pièces telles que le Cristo de la Paz (Juan Picardo), Nuestra Señora de las Angustias ou l’imposant retable principal.
PALAIS DE LAS DUENAS
Il fut construit au XVIe siècle sur ordre de Rodrigo de Dueñas.
L’architecte du roi Charles Ier, Luis de Vega, est à l’origine de son tracé Renaissance plateresque. Il présente une façade en brique avec une tour. Le portail compte 2 colonnes et un blason héraldique. Sur la partie supérieure, on trouve un fronton classique. Sur les murs extérieurs sont disposés plusieurs petites fenêtres et un balcon avec des grilles ouvragées. Il abrite un patio central de 2 étages avec des arcs en anse de panier. On peut y voir des médaillons des rois de Castille. La belle chapelle et les plafonds à caissons du bâtiment sont également remarquables. Il accueille un lycée, un centre de professeurs et l’université nationale d’enseignement à distance.
Certains disent que l’empereur Carlos V a passé la nuit ici le 5 novembre 1556 alors qu’il se dirigeait vers Yuste depuis Laredo.
Valladolid
La ville jouit d’une intense vie culturelle, en grande partie grâce à sa population universitaire et à des événements comme Seminci, la Semaine internationale du cinéma, rendez-vous incontournable du calendrier cinématographique espagnol, ou encore le Festival international du théâtre et des arts de rue.
Parmi les événements qui rythment la vie de Valladolid et suscitent la ferveur de ses habitants se trouve la Semaine sainte : une fête d’intérêt touristique international avec des processions qui sont un véritable défilé d’œuvres d’art sacré.
C’est à partir du XIe siècle, lorsque le comte Ansúrez devint gouverneur de la ville sous le règne d’Alphonse VI, que Valladolid commença à prendre une certaine importance. Elle connut sa période de splendeur sous le règne des Rois Catholiques (XVe), à l’époque où son université devint l’une des plus importantes du pays. Valladolid a joué un rôle essentiel dans plusieurs épisodes clés de l’histoire de l’Espagne. Elle a même été sa capitale par deux fois : la première sous Charles Ier (XVIe) et la seconde sous Philippe III (XVIIe).
La vieille ville de Valladolid recèle aujourd’hui un important patrimoine architectural, et notamment de magnifiques édifices religieux et demeures seigneuriales. Sacathédrale inachevée est l’un de ses plus précieux trésors. Son original projet fut confié par le roi Philippe II à l’architecte Juan de Herrera au XVIe siècle. Malheureusement, le décès des deux personnages mettrait fin à sa construction, et le corps central ne serait inauguré qu’en 1668. Ce n’est que des années plus tard, en 1730, que le maître Churriguera termina les travaux de la façade principale. Son chœur abrite un magnifique retable réalisé par Jean de Joigny en 1562.
Mentionnons également son musée diocésain, où l’on peut admirer plusieurs sculptures sur bois attribuées à Gregorio Fernández et à Joigny lui-même, ainsi qu’un ostensoir en argent de Juan de Arfe.
Parmi les principaux édifices religieux de la ville, il convient également de citer l’église gothique Santiago, dont le magnifique retable représentant l’Adoration des Rois mages a été réalisé par Berruguete en 1537, ou encore l’église Santa María la Antigua, avec une tour romane au sommet pyramidal conférant à sa silhouette un aspect singulier.
En plein cœur de la ville, la Plaza Mayor ou grand place datant du XVIe est présidée par une statue du comte Ansúrez. On peut également y voir l’hôtel de ville, un bâtiment du début du XXe siècle reconnaissable à sa tour de l’horloge. Les rues avoisinantes sont jalonnées de demeures seigneuriales et palais comme celui des Pimentel, aujourd’hui le siège du gouvernement provincial, qui fut le témoin de la naissance du roi Philippe II le 21 mai 1527. Le palais des marquis de Valverde, du XVIe, et celui du banquier Fabio Nelli, bâtiment de facture classique dont la construction commença en 1576, sont également dignes de mention. Ce dernier est aujourd’hui occupé par le musée de Valladolid, qui abrite une intéressante collection de meubles, sculptures, peintures et pièces de céramique.
L’université, dont la façade baroque est ornée de différents symboles académiques, et le collège Santa Cruz, qui abrite une précieuse bibliothèque et constitue l’un des premiers exemples de Renaissance espagnole, sont les témoins privilégiés de l’importance culturelle de la ville.La ville a également su conserver les demeures de grands personnages historiques, comme la Casa de Cervantes, où l’auteur de Don Quichotte vécut avec sa famille entre 1603 et 1606. C’est ici que l’écrivain aurait apporté les dernières retouches au manuscrit de son œuvre universelle. La visite de cette maison permet de connaître, à travers des objets et du mobilier de l’époque, le mode de vie d’une famille noble espagnole au XVIIe siècle. À visiter également, la maison-musée de Christophe Colomb, construite dans les années soixante sur le modèle de la maison de son neveu, Diego Colón, à Puerto Rico. Elle conserve aujourd’hui des pièces et documents en rapport avec la découverte de l’Amérique.La maison natale de l’un des plus illustres enfants du pays, José Zorrilla, est l’un des témoignages les plus intéressants de la Valladolid du dix-neuvième. La demeure, qui est ouverte au public, expose des affaires personnelles, des meubles et des documents appartenant à cet écrivain romantique.
Le grand essor qu’a connu la ville depuis quelques dizaines d’années lui permet d’offrir aujourd’hui un large éventail de loisirs et d’activités culturelles : cinémas, théâtres et musées. Parmi ces derniers, citons le musée national de la sculpture, qui occupe le collège San Gregorio : un splendide bâtiment de style gothique flamboyant, l’un des plus impressionnants de Valladolid, qui possède une collection de sculptures en bois polychrome d’artistes prestigieux, comme Alonso Berruguete ou Gregorio Fernández. Le musée d’art contemporain espagnol, qui occupe le Patio Herreriano, l’un des cloîtres de l’ancien monastère San Benito, abrite quant à lui plus de 800 peintures et sculptures du XXe siècle.
CAMPO GRANDE
Souvent la nature nous manque et les étapes précédentes manquaient peut-être un peu de verdure et de calme
Alors quel bonheur pour nous tous que de traverser ce parc situé en plein cœur de Valladolid !
D’abord connu sous le nom de « Campo de la Verdad », Il a été créé à la fin du XVIIIe siècle et depuis lors, c’est une oasis agréable dans laquelle les habitants et les touristes aiment se perdre.
La zone la plus frappante du parc est autour de l’ étang , où nous découvrons une petite cascade rafraichissante.
Les habitants les plus célèbres du parc de Campo Grande sont les paons , que l’on peut voir se promener dans tous les jardins et allées arborant leurs plumes lumineuses et colorées. Ils sont tellement habitués aux humains qu’il est possible de les voir à très courte distance et de leur donner quelques cacahuètes ou pistaches ou autres graines. Nous apercevons même de bien curieux écureuils peu farouches qui eux aussi prennent plaisir à vous approcher pour manger dans vos mains
Campo Grande possède trois volières construites en 1914 et 1932 qui abritent actuellement des pigeons voyageurs, des faisans, des coqs japonais et des mini-poules, parmi de nombreux autres oiseaux.
Le parc possède une grande variété d’arbres (plus de 60 espèces) parmi lesquels on peut voir le palmier chinois, l’amoureux, le marronnier d’Inde, le cyprès des marais ou encore le cèdre du Liban.
Le parc Campo Grande est l’endroit idéal pour se promener et se détendre après avoir passé la journée à explorer la ville. Que vous voyagiez avec des enfants ou non, vous allez adorer le parc, surtout pendant les chaudes journées d’été.
Après cette promenade bien agréable et rafraichissante, il est temps de s’attaquer aux monuments de la ville, ses ruelles et ses places splendides. Et c’est par l’une d’entr’elles que nous commençons
PLAZA DE ZORILLA – Valladolid
Cette place centrale est située dans un cadre incomparable entre l’Académie de Cavalerie, el Campo grande et la Casa Mantilla faisant de cette Plaza un point de départ très prisé. Elle abrite la statue dédiée à José Zorrilla,
L’avenue principale de la ville part de là, en plus de la convergence des rues de Santiago , Miguel Íscar, María de Molina et le trottoir Recoletos.
De la Plaza, on accède au parc principal de la ville, El Campo Grande, par la Puerta de Marte .
Pendant des siècles, elle s’appelait Puerta del Campo et couvrait de la place actuelle à presque tout le Campo Grande. Le nom de Puerta del Campo est dû à une porte située à la jonction des rues Santiago et Claudio Moyano, de la fin du XIIIe siècle au début du XVIIe siècle.
MAISON MUSEE DE CERVANTES – Valladolid
Pendant le séjour de la Cour de Felipe III à Valladolid (1601-1606), l’écrivain Miguel de Cervantes a loué le rez-de-chaussée d’une des maisons qui composent cet ensemble de bâtiments qui répondent aux caractéristiques du hameau urbain de l’époque.
Son séjour à la maison a coïncidé avec la publication de la première partie de son roman Don Quichotte et ici il a également écrit ses romans exemplaires « El casamiento engañoso », « El colloquio de los Perros » et « El licenciado Vidriera ».
Propriété de l’État, il abrite depuis 1948 le musée Casa de Cervantes et l’Académie royale des beaux-arts de l’Immaculée Conception.
La maison à deux étages recrée l’ambiance dans laquelle vivait le célèbre écrivain du Siècle d’or.
Au cours du temps, la maison a subi un certain nombre de transformations, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, qui se sont limitées à des travaux d’entretien. Sa structure a ainsi été conservée intacte, de même que son agencement intérieur. Outre les pièces et leur mobilier typique du XVIe siècle, il est possible de visiter le jardin.
CATHEDRALE – Valladolid
Pure et sobre, toute son architecture et sa décoration montre des influences du style roman.
Elle ne recèle pas de pièces importantes, bien qu’à son époque elle possédait une peinture du Greco. Elle recèle aujourd’hui de riches archives musicales comprenant 6000 d’uvres, certains auteurs la définissant comme unique en Espagne ainsi qu’un retable de Juan de Juni du XVIe siècle.
L’histoire du bâtiment est liée au propre développement de la ville qui a conditionné sa construction à l’origine.
C’est la grande cathédrale inachevée, résultant d’un projet qui n’a pas pu se développer dans toute sa splendeur.
La collégiale est rapidement devenue obsolète en raison des goûts de l’époque, le chapitre en ayant donc profité pour construire une cathédrale plus importante que les autres édifices similaires qui enorgueillissent les capitales voisines.
Bien que fidèle au projet de Juan de Herrera, le bâtiment a connu de nombreux ajouts comme le haut de la façade principale, oeuvre de Churriguera.
EGLISE SANTA MARIA LA ANTIGUA – Valladolid
Église qui conserve encore des vestiges romans, comme la tour et le cloître nord, dont la chronologie remonte au XIIIe siècle.
La tour est sans aucun doute une raison particulière de la physionomie monumentale de la ville et constitue son emblème.
Il est situé au pied du temple, avec entrée de l’intérieur. Les nœuds sont ornés de bouts d’ongles. La tour conserve son toit de forme pyramidale, avec le toit en forme d’écailles. Puisque son lointain modèle de cette tour est lombard.
Le cloître est similaire à celui de Las Huelgas de Burgos, sur le côté nord de l’édifice, puisqu’il s’agissait d’un point de vue sur le bras de la rivière Esgueva qui passait par là.
Au XIVe siècle, le corps de l’édifice roman est démoli, ne laissant subsister que la tour et le portique.
A l’intérieur, trois nefs et trois absides. Le retable principal, sculpté par Juan de Juni, et qui se dresse actuellement dans la cathédrale.
COLLEGE DE SANTA CRUZ & PALACIO – Valladolid
Sa façade est la première œuvre de style Renaissance en Espagne.
Ce collège fut fondé par le Cardinal Mendoza au XVe siècle.
À l’origine, le style devait être gothique, mais il évolua ensuite vers l’ornementation plateresque.
De plus, il fut l’objet de réformes néoclassiques réalisées par Ventura Rodríguez au XVIIIe siècle. L’édifice comporte un patio de trois étages avec des arcades en plein cintre. Il possède une bibliothèque qui conserve le « Beato de Valcabado », peint en miniature par Obeco.
La chapelle abrite une sculpture en bois œuvre de Gregorio Fernández : le « Christ de la Lumière ».
Aujourd’hui résidence universitaire rattachée à l’université de Valladolid.
Inauguré en 1491 en tant que Colegio Mayor, il doit sa fondation au cardinal D. Pedro González de Mendoza, mécène qui a introduit la Renaissance en Espagne.
C’est le premier exemple de ce style architectural dans notre pays. Initié selon un modèle gothique, Lorenzo Vázquez de Segovia a culminé en 1491 avec un portail principal de style italien, dans lequel le cardinal apparaît agenouillé devant Santa Elena, la première à trouver la Sainte Croix.
Il est classé monument historique et artistique depuis 1955 et est actuellement le siège du Rectorat de l’Université de Valladolid
MONASTERE DES HUELGAS REALES
Fondé par Doña María de Molina en 1282 pour l’ordre cistercien sous la dédicace de Sainte María la Real de las Huelgas à partir de constructions palatiales, le monastère actuel avec son église a été reconstruit entre 1579-99 bien qu’il conserve des dépendances antérieures, comme une porte Mudéjar et une tour du XVe siècle. À l’intérieur, se distinguent la tombe en albâtre de son fondateur et le retable principal avec des sculptures et des reliefs de Gregorio Fernández et des peintures et polychromies de Mateo Prado.
PALAIS DES VIVERO
Archives historiques provinciales.
L’édifice fut érigé au XVe siècle dans le style gothique-mudéjar. Il était la propriété de la famille Pérez de Vivero, vicomtes d’Altamira. Le mariage des Rois Catholiques fut célébré dans la Sala Rica (salle riche). Le bâtiment possédait à l’origine 2 donjons, mais ils s’écroulèrent en 1471. L’escalier est de style flamboyant, tout comme le portail, qui présente un arc en anse de panier. Le patio compte 2 étages, avec des colonnes octogonales. Le palais fut aussi le siège de la Chancellerie et est actuellement le siège des Archives historiques provinciales.
MAISON MUSEE DE ZORILLA
Dans cette maison est né le poète romantique espagnol José Zorrilla, célèbre auteur de Don Juan Tenorio.
Le musée contient des documents, des manuscrits, du mobilier et des souvenirs personnels de José Zorrilla (1817-1893), donnés par sa veuve.
La maison a deux étages et un beau jardin, et son intérieur recrée l’ambiance de l’époque romantique grâce à la décoration soignée des différentes salles : cuisine, salon, bureau, etc.
EGLISE SAN PABLO – Valladolid
Ce couvent dominicain fut fondé par Doña Violante, épouse du roi Alphonse X. Il présente une grande façade de style gothique, œuvre de Simon de Cologne. L’une de ses chapelles abrite le Christ gisant, de Gregorio Fernández. Elle fut reconstruite dans le style hispano-flamand sur ordre du Cardinal Torquemada au XVe siècle. Par la suite, il fut de nouveau réformé par le Duc de Lerma. Des ornements de style plateresque furent ajoutés à la partie supérieure du portail.
Ce « retable extérieur en pierre », comme la façade a été définie, sert d’emblème d’une longue histoire de présence dominicaine à Valladolid.
Depuis 1276, date à laquelle son voyage a commencé jusqu’à aujourd’hui, sauf l’absence forcée des frères prêcheurs, en raison de la confiscation et de l’exclaustration de 1835 à 1893. A cette dernière date, les frères dominicains sont revenus à l’église, bien que sans pouvoir disposer du couvent pour avoir été détruit.
La façade de l’église de San Pablo a été, pendant au moins cinq cents ans, un témoin et un passage obligé dans le temple de nombreux visiteurs réguliers et sporadiques, curieux et pieux, jeunes et vieux, notables et gens ordinaires. Sans surprise, des personnes de haut rang ont été enterrées dans cette église : l’infant Don Alfonso, fils de Sancho IV et María de Molina, le roi Juan II jusqu’à son transfert à la Cartuja de Miraflores (Burgos), la reine María du Portugal, épouse de Felipe II. Les rois Felipe II, Felipe IV et la fille de Felipe III, Mme Ana Mauricia, ont été baptisés dans ce temple, en plus de devenir le cadre de grandes assemblées et de chapitres d’Ordres Militaires, des Tribunaux du Royaume.
Comme sa fonction principale est de servir de revendication pour accéder au temple et prier, la façade, dès sa conclusion, est devenue un lieu de rencontre et une référence indispensable dans l’histoire de Valladolid. Sa Plaza de San Pablo et/ou de Palacio- a été transformée à jamais en un témoin de pierre des célébrations. Point de départ ou d’arrivée des cortèges, cortèges et célébrations en plein air. Tapisserie qui couvre le flux de la vie quotidienne; allant et venant du quartier au Palais Royal, alors que la Cour y avait son siège (1601-1606). Aussi des événements religieux que la ville célèbre et la splendeur offerte par l’errance des nobles installés dans les palais environnants -des comtes de Rivadavia et de Miranda-, ainsi que les fêtes de la poudre à canon et de la tauromachie qui ont lieu sur cette place.
Surtout dans les premières années du XVIIe siècle, grâce aux efforts du duc de Lerma, patron du couvent, ce temple de San Pablo brille davantage et son image dépasse les murs de l’histoire locale. Des témoins singuliers, comme le Portugais Pinheiro da Veiga dans son œuvre Fastigina, ou des voyageurs d’autres pays qui arrivent à Valladolid, et répandent plus tard leurs impressions, ont su capturer la beauté de la façade et de l’intérieur alors qu’il n’avait pas encore subi le piller – après l’exclaustration de 1835 – et le proclamer aux quatre vents. Comme l’a fait Lorenzo Vitale : « A Valladolid, près du palais du roi, il y avait une école qui surplombait un monastère de religieux de Saint-Domingue, appelé l’église de San Pablo, dont l’école et le monastère sont les endroits les plus beaux et les plus riches que l’on puisse trouver. «
Aujourd’hui, nous continuons à rendre hommage à tous ceux qui ont parrainé cette grande œuvre -de la reine María de Molina, au cardinal dominicain Juan de Torquemada, à Fray Alonso de Burgos, au duc de Lerma- et, en particulier, à ses créateurs, le maître Simón de Colonia , avec d’autres artistes qui ont remodelé et agrandi la façade dans la partie supérieure, telle qu’on peut la voir aujourd’hui.
Au XIXe siècle, c’était encore l’image représentative de l’architecture de Valladolid. Lors de la visite de la reine Elizabeth II à Valladolid en 1835, on lui présentera une peinture de la façade, œuvre du peintre de Valladolid José Alzola. Et aujourd’hui, déjà au troisième millénaire, alors que sa récente restauration est terminée, elle continue sans perdre la primauté lorsqu’il s’agit de représenter la Ville.
Motif central de la façade
La structure de la façade est formée de trois corps. Le rez-de-chaussée, terminé par l’imposte qui court sur la grande rosace centrale, d’où part la deuxième partie, jusqu’au fronton triangulaire, troisième partie et haut de la façade. Dûment documenté l’intervention du sculpteur de Burgos Simón de Colonia, ainsi que le paiement des travaux qui n’étaient pas encore terminés à la mort de son patron, le dominicain Fray Alonso de Burgos, selon ce qu’il prétend devant les testamentaires.
Étant la façade principale « le joyau du couvent » et Fray Alonso de Burgos l’un de ses bienfaiteurs les plus notables, le lieu choisi pour certifier sa munificence n’est pas surprenant. Fray Alonso est représenté sur le tympan du corps dans la scène du Couronnement de la Vierge Marie. Ce motif s’inscrit pleinement dans l’iconographie et les dévotions mariales que l’ordre dominicain a toujours eu un désir particulier de diffuser. Qui fut successivement frère, prieur du couvent de San Pablo, confesseur de la reine Isabelle la Catholique, évêque de Palencia, voulut perpétuer sa mémoire. Ainsi, l’évêque Fray Alonso de Burgos s’agenouillant et revêtu des attributs pontificaux, une cape pluviale ornée de lys, une mitre et une crosse, devenant un témoin exceptionnel de la cérémonie. Notre-Dame occupe le centre de la scène en présence du Père Éternel, Christ et le Saint-Esprit. Sur les côtés, saints Juanes -évangéliste et baptiste- et, en coulisses, saints dominicains : le fondateur saint Dominique de Guzmán, saint Thomas d’Aquin, saint Vicente Ferrer et saint Pedro Mártir. Sur le fond du relief, se détache le décor d’écailles, caractéristique des travaux exécutés par le maître de Cologne.
Il convient de noter que, dans les premières années du XVIIe siècle, lors du remodelage de la façade effectué après que don Francisco Gómez de Sandoval y Rojas, duc de Lerma, obtint le patronage du couvent, cette importante figure de la cour de Felipe III il avait un intérêt particulier à cacher les armoiries des dominicains. En effet, l’ordre de limer la surface des écus soutenus par les anges fut immédiatement exécuté, ce qui, du jour au lendemain, passa de l’abri de la fleur de lys – écu de Fray Alonso de Burgos – à l’affichage de la barre et des étoiles de lerma. Le duc de Lerme n’a voulu partager avec personne la renommée que, sans aucun doute, ceux qui sont intervenus, avec leur richesse ou leur génie artistique, méritent dans la réalisation de cette œuvre singulière. Mais le célèbre Fray Mortero, comme était connu Fray Alonso de Burgos -parce qu’il venait de la vallée de Mortera ou à cause de ses efforts de construction-, il continue imperturbable intégré dans la scène principale de la façade. Un souvenir bien mérité pour ceux qui, à Valladolid, ont contribué à la construction du couvent de San Pablo et du Colegio de San Gregorio attenant.
A noter également la façade gothique du collège de San Grégorio, attenant à l’église
COLLEGE DE SAN GREGORIO – Valladolid
Le Colegio de San Gregorio de Valladolid a été construit à la fin du XVe siècle, entre 1485 et 1499, par le dominicain Alonso de Burgos, personnage étroitement lié aux Rois Catholiques. Il a été créé comme centre d’études théologiques de l’ordre dominicain, à une époque de réformes spirituelles et politiques dans toute l’Europe.
Ici les théologiens, mystiques, juristes ou inquisiteurs Bartolomé de las Casas , Bartolomé Carranza, Luis de Granada, Melchor Cano ou Francisco de Vitoria qui fondèrent des universités et des évêchés en Amérique, conseillèrent les rois dans leur gouvernement et définissaient la position espagnole au Conseil de Trente.
Au Collège, des débats de grande importance ont eu lieu, comme celui qui traitait de l’opportunité ou non de lire les œuvres d’Erasme en Espagne, ou celui connu sous le nom de Controverse de Valladolid dans lequel, à la demande de Carlos V, ils discuté des droits des peuples autochtones d’Amérique.
Au XVIIIe siècle, avec l’arrivée des vents éclairés et l’opposition des Bourbons au pouvoir idéologique des institutions collégiales, le Colegio de San Gregorio perd peu à peu l’influence et l’éclat intellectuel des premiers temps.
Le XIXe siècle marque la fin de l’institution, avec l’occupation des troupes napoléoniennes et la sécularisation de Mendizábal en 1835. Jusqu’en 1933 où il devient le siège du Musée, le bâtiment continue à être utilisé en lui donnant les usages les plus disparates : prison, Institut du Baccalauréat, Ecole de Droit, Ecole Normale des instituteurs ou garage des tramways. Malgré cela, la construction n’a pas essentiellement perdu sa structure formelle.
Le Colegio de San Gregorio s’inscrit dans une architecture hybride qui a caractérisé ces décennies de transition entre deux univers, le médiéval et le moderne. Il est considéré comme l’un des meilleurs exemples du gothique hispano-flamand.
Surtout, se distingue la préciosité de la copieuse ornementation de sa couverture, qui se présente, au milieu du mur lisse, comme une tapisserie indépendante, dans le délire décoratif duquel figures contemporaines, saints et pontifes, allégories, êtres grotesques, hommes sauvages , l’Arbre de la vie et de la connaissance, et un emblème répété du pouvoir.
L’œuvre a été achevée en 1499 et son auteur est peut-être Gil de Siloé, un artiste d’origine nordique qui a collaboré à ce projet et à d’autres avec la famille Colonia. Siloé connaissait bien la tradition des Atswerk, les architectures végétales typiques d’Europe centrale.
A l’intérieur, le complexe a essentiellement conservé sa structure d’origine. L’accès se fait par la soi-disant cour d’étude, qui évoque la sobriété classique d’un atrium romain.
Le point culminant intérieur est dominé par le grand patio central à plan carré et à deux hauteurs, dont la richesse de l’œuvre plateresque constitue un trésor d’architecture de l’époque des Rois Catholiques.
ANCIEN PALAIS ROYAL – Valladolid
C’est dans l’une des salles de ce vaste palais royal de Valladolid, résidence officielle de la famille royale espagnole de 1601 à 1606, qu’est né le futur Philippe IV d’Espagne.
Sa construction est l’œuvre de l’architecte Luis de Vega, auteur de la cour centrale, qui est l’un des espaces les plus importants de l’édifice. Il est constitué de deux étages aux élégantes galeries, avec des arcs en anse de panier et une décoration à base de médaillons allégoriques et de plafonds à caissons (XVIIe), et un magnifique escalier (XVIIIe) probablement signé Ventura Rodríguez.Agrandi dans le cadre d’interventions successives, il a été complété par d’autres annexes et salles comme la chapelle, la salle du Trône, l’oratoire de la Reine (XVIIe) et la cour connue sous le nom de galerie des Princes de Savoie (arcs en plein cintre, fontaine centrale). Sa façade (XVIIe) à trois étages, dont la conception s’inspire du style de Juan de Herrera, est flanquée de deux tours aux extrémités.
REAL IGLESIA DE SAN MIGUEL Y SAN JULIAN
Toutes les vieilles églises de la ville accumulent des trésors et méritent d’être visitées, mais celle-ci en est une à ne pas manquer, et si c’est avec une visite guidée, tant mieux.
Son origine fut la fondation de la Maison Professe de la Compagnie de Jésus en 1543, par les jésuites Pedro Fabro et Antonio de Araoz.
La construction a commencé en 1579, selon les plans du jésuite italien Giuseppe Valeriani, par les architectes également jésuites Juan de Tolosa et Fernández de Bustamante. Les travaux se terminèrent en 1591.
Cette église faisait partie du complexe jésuite du collège de San Ignacio
En 1767, la Compagnie de Jésus s’éteignit dans tous les domaines espagnols et ses biens furent confisqués, y compris tout le Collège de San Ignacio.
Dès le début du XVIIe siècle, il était patronage des comtes de Fuensaldaña et en 1775, il devint patronage royal.
Avant la dédicace actuelle, il était dédié à San Antonio de Padua jusqu’en 1609 et plus tard à San Ignacio de Loyola.
L’église est le siège de la paroisse de San Miguel et San Julián depuis 1775, résultat de l’union des deux paroisses : celle de San Miguel, dont l’ancienne église se trouvait sur la place du même nom, et celle de San Julián, qui était au coin des rues Encarnación et San Ignacio.
Le bâtiment construit en brique, boue et pierre, est attribué à Juan de Nates.
La façade est du dessin habituel des églises jésuites, elle se compose de deux corps, de nageoires, d’un fronton triangulaire avec un oculus au centre, et d’une boule ornant le sommet.
L’intérieur est une seule nef rectangulaire couverte de voûtes en berceau et d’arcs transversaux à lunettes. Il a un plan en croix latine avec de grandes chapelles latérales entre les contreforts, qui sont reliées les unes aux autres.
À l’intérieur, nous trouvons de grandes œuvres d’art:
Le retable majeur, datant de la fin du XVIe siècle et financé par Doña Magdalena de Ulloa, a été construit par Gregorio Fernández et Adrian Álvarez.
Il est composé de la banque, de deux corps et d’un grenier, avec cinq rues séparées par des colonnes ioniques dans le premier corps et des colonnes corinthiennes dans le second.
Les reliefs du banc représentent les quatre vertus cardinales.
Les retables collatéraux de style baroque ont été assemblés en 1613 par Cristóbal, Francisco et Juan Velázquez. Les bustes reliquaires qu’ils contiennent sont également des œuvres de Gregorio Fernández. Les deux retables latéraux sont du XVIIIe siècle de style rococo, avec les sculptures de l’Immaculée Conception et de saint François d’Assise. Dans les transepts se trouvent également plusieurs toiles des XVIIe et XVIIIe siècles.
Le tombeau des comtes de Fuensaldaña dans une niche, œuvre de Francisco de Praves (1611), avec les sculptures en albâtre priant des comtes agenouillés, œuvre de Gregorio Fernández réalisée vers 1620.
Dans les six chapelles, nous trouvons des fresques avec des motifs décoratifs géométriques et des retables de grand intérêt.
Au centre se trouve le retable de la Bonne Mort, de style baroque, qui appartiendrait à l’école de Grenade, il a été réalisé au XVIIIe siècle. Au centre, le groupe de Monte Calvario, avec le « Christ de la Bonne Mort » attribué à Juan de Juni (XVIe siècle), accompagné de la Vierge, de Saint Jean l’Évangéliste et de Sainte Marie-Madeleine, selon Jesús Urrea, œuvres du sculpteur Juan Alonso Villabrille et Ron (S.XVIII).
En dessous, sur le banc, il y a un Christ couché de Gregorio Fernández (1630), et derrière, la Vierge de l’amertume de Pedro de la Sierra (vers 1738).
Et quand on croit avoir déjà vu toute l’église, surprise, à droite du presbytère par une petite porte on accède à l’antichambre et de là à l’impressionnante sacristie.
La sacristie, véritable église dans l’église, est grande, également de plan rectangulaire et avec une voûte en berceau à lunettes ornées de plâtres. Le sol et les tiroirs sont d’origine du 17ème siècle. Il conserve des sculptures et des toiles baroques des XVIIe et XVIIIe siècles, dont certaines de Diego Valentín Díaz et Felipe Gil de Mena.
Le magnifique retable peint en trompe-l’œil nous montre un arc de triomphe avec un tabernacle, attribué à Felipe Gil de Mena, avec une image de l’Immaculée Conception au centre.
A gauche du retable de la sacristie se trouve l’entrée de la Chapelle du Reliquaire. C’est une salle carrée, surmontée d’une belle coupole, aux murs couverts de bustes de saints et de reliques à l’intérieur d’urnes.
Il possède un retable du milieu du XVIIe siècle, dans le grenier duquel se trouve une image de la Vierge du XVe siècle en albâtre.
PALAIS DES MARQUIS DE VALVERDE
Le bâtiment fut construit dans le style florentin vers la moitié du XVIe siècle à la demande de Juan de Figueroa. La façade présente des arcs en plein cintre bosselés, avec des atlantes et des mascarons sur les fenêtres supérieures (style maniériste).
Elle est également couverte des blasons des marquis de Figueroa-Valverde. Elle fut modifiée au XVIIIe siècle, et des décorations en plâtre furent ajoutées.
Aujourd’hui occupé par des logements privés et des locaux.
EGLISE DE L’ANCIEN MONASTERE SAN BENITO EL REAL
L’église de San Benito est l’un des monuments les plus appréciés des habitants de Valladolid, car elle se trouve dans la ville depuis plus de six siècles. Ses architectes ont été Juan d’Arandia et García d’Olave . La façade, conçue par Rodrigo Gil de Hontañón , a été construite un demi-siècle plus tard que le reste de l’église.
À l’origine, l’église de San Benito de Valladolid avait deux tours principales qui rendaient sa façade beaucoup plus haute qu’elle n’en a l’air aujourd’hui. Celles-ci ont été démolies à la fin du XIXe siècle en raison de leur mauvais état.
Le monastère du même nom est intégré à l’église de San Benito . C’est un grand monastère qui, après diverses rénovations, est actuellement en parfait état.
Le retable principal de l’autel est l’œuvre d’ Alonso Berruguete et constitue la principale attraction artistique de la nef intérieure.
Depuis l’Eglise nous poursuivons notre visite de la ville en se rapprochant de la Plaza Mayor. En passant devant le Mercado del Val, la tentation est grande de faire un arrêt pour se reposer et se restaurer. Il faut dire que ces endroits sont plutôt conviviaux. Des tables sont disséminées à l’extérieur et à l’intérieur, vous choisissez vos tapas , vos consommations et vous vous installez…Voir l’article consacré sur les TAPAS ou encore les photos sur notre page FACEBOOK- le rituel des tapas
Forces reprises, nous nous dirigeons vers la Plaz aMayor en passant devant la superbe fontaine de la place Fuente Dorada.
L’histoire de la formation de cette place de forme triangulaire commence au XIIIe siècle, en même temps que celle de la Plaza Mayor, alors appelée Plaza del Mercado.
Alors que la Plaza Mayor était la place principale officielle, la place Fuente Dorada était la place commerciale par excellence de la ville.
Lors de l’incendie de 1561, comme la Plaza Mayor, les maisons des arcades de l’Espadería ont subi d’importants dégâts et se sont effondrées. Felipe II, par décret royal du 13 décembre 1564, approuva sa reconstruction ainsi que celles de la Plaza Mayor.
Chacun de ses trottoirs et arcades avait des noms différents, donnés pour la plupart par les commerces qui y étaient installés : Lorigueros, Frenería, Espaderos ou Espadería, Saddlemakers, Marchands, Lingerie, etc.
Plus précisément, vers 1603, les arcades qui vont de Platerías à Bajada de la Libertad s’appellent Los Guarnicioneros et les autres, celles qui vont de Teresa Gil à Cánovas del Castillo, Los Espaderos, tandis que la place elle-même s’appelle la « Vieux Poulailler ». « .
Nous voici arrivés sur la Plaza Mayor. Une immense structure y est installée : le World Padel tour y est organisé du 20 au 25 Juin. Dommage, la structure nous empêche d’apprécier totalement l’architecture de la place
PLAZA MAYOR
La Plaza Mayor de Valladolid est l’une des plus grandes d’Espagne . Elle est connue sous le nom de Plaza Mayor depuis le XIVe siècle, car son ancien nom était Plaza del Mercado. Les corporations qui étaient autrefois situées à proximité de cette place principale ont été remplacées aujourd’hui par des bars, des bijouteries et des banques .
Fermée et à arcades, la place a été utilisée comme marché et comme cadre de fêtes populaires tout au long de l’histoire. Parmi les événements les plus marquants dont la Plaza Mayor de Valladolid a été le protagoniste, se distinguent les autos-da-fé de l’Inquisition, dépeints par Miguel Delibes dans son roman El hereje .
En 1561, après un incendie qui détruisit pratiquement toute la ville, Felipe II entreprit de reconstruire sa ville natale et la dota de la première place principale régulière d’Espagne . Sa structure a ensuite été copiée dans d’autres villes comme Madrid ou Salamanque.
Le bâtiment le plus important de la Plaza Mayor est la mairie, siège du conseil municipal de Valladolid . C’est le monument le plus attrayant de toute la place grâce à sa belle façade baroque. Si vous avez suffisamment de temps, nous vous recommandons de le voir de nuit, son éclairage est vraiment spectaculaire.
La statue du comte Ansúrez est l’autre grand protagoniste de la Plaza Mayor de Valladolid. Au centre de la place, le fondateur de la ville apparaît tenant le drapeau, tandis que les faces latérales du piédestal représentent des scènes de la vie du comte.
Aux alentours de Valladolid
Pour connaître la province de Valladolid, rien de tel que d’emprunter des itinéraires comme la Route du vin rouge, la Route du chevalier, ou de partir à la recherche de l’âme de la Castille et de la Tierra de Campos. La première de ces routes traverse les terres vinicoles de Quintanilla de Onésimo, Vega Sicilia, Pesquera de Duero et Peñafiel, où l’on peut visiter un superbe château, un musée du vin et d’intéressantes caves.
PENAFIEL
La ville de Peñafiel a été fortifiée en 1307 et a toujours été un centre commercial et un site historique de premier plan. Son célèbre château perché a été déclaré monument national en 1917.
Peñafiel est riche en vin et en histoire.
Mais outre ses caves, mis à part son château en forme de navire, plus encore que son monastère dominicain d’aspect gothique, c’est sa Plaza del Coso qui mérite avant tout le détour…
Ses rues reflètent son passé, avec des sites comme le quartier juif et la Plaza del Coso , une place populaire avec des balcons en bois traditionnels. Son important patrimoine bâti comprend également l’église de Santa María, qui abrite un musée d’art religieux ; l’église de San Miguel de Reoyo ; et les couvents de San Pablo, Santa María et Santa Clara.Un autre point d’intérêt est le Parque de la Judería, un parc en forme de joli chemin au bord de la rivière Duratón, idéal pour une promenade paisible.
PLAZA DEL COSO
Cette place rectangulaire inhabituelle, le plus ancien prédécesseur de la « plaza mayor » typique (place principale), a été le théâtre de festivals taurins organisés dans la ville depuis l’époque médiévale.
C’est également là que se tient la traditionnelle Descente de l’Ange le dimanche de Pâques.
Les maisons ont de grands balcons donnant sur la place et sont parmi les rares qui survivent aujourd’hui avec le « droit de voir », où certaines familles ont le droit hérité d’utiliser le balcon pour regarder les festivals et autres événements organisés sur la place, même bien qu’ils ne soient pas propriétaires de la maison
CHATEAU DE PENAFIEL
L’aspect actuel du château reflète plusieurs périodes de construction, commençant au IXe ou Xe siècle et se terminant au milieu du XVe siècle. La forteresse est très bien conservée, en forme de navire, avec plus de 200 mètres de murs. Le donjon du château, haut de 30 mètres, est flanqué de deux tours : celle du nord, où se trouvaient les puits et les réserves, et la cour du sud, autrefois l’emplacement des écuries et de la caserne, qui abrite aujourd’hui le musée provincial du vin .
Le château de Peñafiel est construit en pierre de Campaspero et est un exemple du style gothique allemand. Il mesure 210 mètres de long sur 33 mètres de large.
Le château est situé sur une colline surplombant les vallées de Duratón et Botijas. Son extérieur est d’apparence uniforme et il a une seule porte.
Le donjon a un plan rectangulaire et mesure plus de 30 mètres de haut, 14,5 mètres sur 20 mètres à sa base, et est couronné par huit tourelles.
MONASTERE DE SAN PABLO
Le jeune Don Juan Manuel fonda en 1324 un couvent dominicain pour sa sépulture. C’est au-dessus d’une forteresse qui a été érigée par son oncle, le roi Alphonse X « le sage » au 13ème siècle. Il reste la façade et les restes de certaines des tourelles.
L’église de style gothique mudéjar du XIVe siècle avec trois nefs et une abside de forme polygonale était décorée de peintures murales qui se trouvent aujourd’hui au Musée de Valladolid. Elle avait un plafond à caissons dont on peut voir les vestiges dans la sacristie.
Sa splendide abside du XIVe siècle représente un modèle emblématique du style gothique mudéjar de Castille et León avec des influences de Tolède. Un corps de brique à contreforts ornés d’arcs outrepassés et de fenêtres à coussins s’élève sur un soubassement de pierre.
La chapelle funéraire de la famille Manuel est une pièce remarquable de la Renaissance espagnole. Il est fini dans le style plateresque avec une trace de style gothique.
A l’extérieur, un escalier en colimaçon avec des blasons de style héraldique détaillant la chaîne de l’ordre de la Toison d’Or est intéressant et à l’intérieur se trouve le monument sépulcral en albâtre de D. Juan Manuel de Villena. Ses murs et son plafond sont ornés de splendides reliefs polychromes.
La Vierge de l’Attente (XVe siècle)
Ils se tenaient dans le petit trou que la Vierge de Faina occupe sur la neige du v de cette plésie.En 1911, lors de la réalisation de quelques formulaires pour le chapiteau c de la Cruc, un adobe ver est apparu, sous lequel il a été peint dans le mur na hemma Virgin, avec un al clignotant à l’arun No Jes
Les érudits présentent une relative disparité quant à l’époque lorsqu’ils indiquent la date de sa composition, bien qu’ils maintiennent le critère qu’il est du XVe siècle et antérieur aux figures de l’Annonciation, le prolétaire Isaias et le et Salomon, CHR Pest l’indique à la fin du XVe siècle, dans l’environnement du maître de S. Ildefonso G. Nieto l’avance à la première moitié du XVe. Ses critères chronologiques sont basés sur l’archaïsme de la mandorle (avec un cadre en treillis où la figure est insérée), sur le brocart de la tunique et sur l’écriture de l’inscription qui entoure l’image L Martin Gonzalez sinia dans le deuxième quart du XV. E. Wattenberg fonde sa chronologie sur le fait que tant les rideaux que les grenades évoquent des traits culturels du royaume nasride, donc après 1492.
La Vierge debout sur la demi-lune, les mains croisées sur la poitrine, couronnée et aux limbes d’étoiles. La gravité de sa silhouette et une présentation métaphorique du « fruit de son sein inscrit dans un soleil éclatant invitent à la réflexion. Les vers 1-2 (chapitre 12) de l’Apocalypse est la source d’inspiration de la peintre anonyme enveloppée de soleil, avec la lune sous ses pieds et sur sa tête, une couronne de douze étoiles est sur un ruban… Iconographie mariale utilisée l’imaginaire apocalyptique du verset 1 pour capter l’intuition séculière sensus fidel de l’Immaculée Conception, déclarée dogme en 1854. Cette présentation simultanée de Marie comme parturiente et « conçue sans tache » fait l’originalité de ce tableau. Un phylactère entoure l’image avec l’inscription ego amicta sole et luna sub pedibus meis claban parturiens
Un soleil brillant, comme une mandorle, accompagne la figure de l’Enfant Jésus. Son interprétation est polyvalente et nous invite à deviner le projet théologique du peintre, préalablement conseillé par des experts dominicains en dogmatique. C’est un sein sans péché », le soleil est-il une manière graphique de présenter la puissance de l’Esprit Saint dans la gestation de Marie ? Des racines cyniques en Méditerranée et dont la fête était célébrée précisément le 25 décembre. La naissance du Christ abroge la nécessité pour célébrer la renaissance du soleil invaincu.
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