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20230923 CAMINITO DEL REY ANDALOUSIE ESPAGNE (71)

Voici une journée mémorable ! Le parcours du Caminito del Rey !

C’est incroyable ! Nous sommes enfin sur le point de réaliser une aventure tant attendue : le parcours du Caminito del Rey !

Nous avons attendu cette journée avec impatience depuis plus d’un an. Nous avions prévu de le faire en décembre dernier, mais la pluie annoncée a provoqué l’annulation de notre réservation. Mais cette fois-ci, rien ne nous arrêtera.

Le Caminito del Rey est réputé pour être le sentier pédestre le plus dangereux au monde, mais aujourd’hui, grâce aux travaux de réhabilitation, nous allons le parcourir en toute sécurité tout en profitant pleinement de sa beauté naturelle.

Marchant le long des passerelles suspendues et des sentiers escarpés, nous sommes entourés par les impressionnantes parois rocheuses des gorges de Gaitanes. Sous nos pieds, les eaux turquoises de la rivière Guadalhorce serpentent à travers les profondeurs de la gorge.

Chaque étape de cette aventure est une découverte, une rencontre avec la nature dans toute sa splendeur. Nous sommes impatients de vivre chaque instant de cette expérience extraordinaire et de créer des souvenirs qui resteront gravés dans nos mémoires pour toujours !

Histoire du Caminito del Rey

L’histoire du Caminito del Rey remonte à 1901, lorsque les travaux ont débuté pour construire ce chemin spectaculaire. En 1905, le projet fut achevé, créant ainsi une voie qui traversait les impressionnantes gorges de Gaitanes, facilitant le passage entre les deux côtés.

L’inauguration officielle du Caminito del Rey a eu lieu en 1921, avec la visite du roi Alfonso XIII sur le site du barrage Conde del Guadalhorce, traversant ainsi la route nouvellement construite. C’est à partir de ce moment que le chemin a été nommé « Caminito del Rey », un nom qui est resté jusqu’à aujourd’hui.

Les gorges de Gaitanes, où se trouve le Caminito del Rey, offrent un paysage époustouflant. Les parois de ces gorges peuvent atteindre plus de 300 mètres de hauteur et ont une largeur de moins de 10 mètres par endroits. Sculptées dans des calcaires et des dolomites jurassiques, ces gorges présentent également des affleurements rocheux du Miocène.

Dans cette région, il y a une vingtaine de cavités, certaines suspendues à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du cours de la rivière, témoignant de l’évolution géologique affectée par l’action du fleuve Guadalhorce.

Le Caminito del Rey lui-même est un sentier aérien long de 3 kilomètres, construit le long des parois des gorges de Gaitanes. Avec des sections étroites et des passages vertigineux, ce chemin traverse les paysages les plus impressionnants de la région, partant d’Ardales, traversant Antequera, et se terminant à El Chorro (Álora). Une expérience inoubliable pour les amoureux de la nature et les amateurs d’aventure !

Ce sentier audacieux est suspendu aux parois verticales des gorges, à une hauteur moyenne de 100 mètres au-dessus de la rivière. Son histoire remonte à la nécessité de la Chorro Hydroelectric Society de créer un accès entre les cascades du Gaitanejo et du Chorro pour faciliter l’entretien, le transport de matériaux et la surveillance.

Les travaux ont débuté en 1901 et se sont achevés en 1905. Le sentier serpentait à travers les gorges de Gaitanes, reliant les deux côtés de manière impressionnante. L’inauguration officielle en 1921 par le roi Alfonso XIII a donné au chemin le nom de « Caminito del Rey », un nom qui persiste aujourd’hui.

Une des sections les plus célèbres du Caminito est le chemin de ronde du Desfiladero de los Gaitanes. Visible depuis la voie ferrée, ce porte-à-faux suscite l’admiration pour sa construction risquée et offre des vues pittoresques sur les paysages environnants. Un petit pont pittoresque relie également les deux murs de la gorge, offrant un accès à la passerelle qui longe les parois verticales.

Pendant longtemps, le sentier était en état de délabrement, rendant son passage impossible et privant les villages avoisinants d’une partie de leur histoire. Cependant, à partir de février 2014, la restauration complète du Caminito a été entreprise par la Députation Forale de Málaga. En mars 2015, le sentier a été rouvert au public, offrant une expérience unique aux visiteurs courageux.

LES GORGES DE GAITANES

Les gorges de Gaitanes occupent une position centrale dans la province de Malaga, délimitées par les sierras de Ronda et d’Antequera. Elles séparent les plaines du nord de la province des terres de la vallée de Guadalhorce et des champs de Cámara au sud. Cet endroit regorge de trésors historiques et de paysages à couper le souffle. Les villes ont prospéré dans cette région tout au long de l’histoire, tandis que le siècle dernier a vu l’émergence d’un réseau florissant d’infrastructures d’énergie hydraulique et électrique, reliées par une humble voie de service connue sous le nom de « Caminito del Rey », qui traverse les gorges de Gaitanes de manière presque irréelle.

Sur le plan administratif, ces montagnes majestueuses, qui représentent un relief d’une grande valeur géomorphologique, environnementale et paysagère, se trouvent dans les municipalités d’Ardales, Álora et Antequera.

Les gorges de Gaitanes font partie d’un vaste site naturel s’étendant sur 2 173,34 hectares, situé à l’ouest des montagnes Bétiques. Elles forment une chaîne de montagnes distincte du Torcal de Antequera par des plaines limoneuses. Cette région comprend des chaînes de montagnes telles que Abdalajis, Huma, Llana, Tajo del Cuervo et Salto de la Zorra, dominées par des calcaires et des dolomies du Jurassique.

Situé à proximité de la ville d’El Chorro, cet espace naturel est sans aucun doute l’un des plus beaux et des plus attractifs de la province de Malaga. Les impressionnantes gorges creusées par le fleuve Guadalhorce dans les calcaires et dolomites du Jurassique s’étendent sur une longueur totale de trois kilomètres, avec des parois atteignant jusqu’à 300 mètres de hauteur et des passages étroits de moins de 10 mètres de largeur.

L’enclave magnifique du parc naturel Desfiladero de los Gaitanes et des villages environnants a été le centre d’influence du développement des sociétés humaines depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Les valeurs naturelles, géostratégiques, paysagères et de beauté captivante de cet endroit ont attiré des personnages célèbres tout au long de l’histoire, ainsi que des communautés entières qui ont puisé dans ces lieux merveilleux l’inspiration pour développer une multitude d’activités.

Situées à proximité de la ville d’El Chorro, les gorges de Gaitanes constituent un espace naturel parmi les plus beaux et les plus attrayants de la province de Malaga.

Le fleuve Guadalhorce a taillé ces impressionnantes gorges dans les calcaires et dolomites du Jurassique, créant un défilé de trois kilomètres de long, avec des parois s’élevant jusqu’à 300 mètres de hauteur et des passages étroits de moins de 10 mètres de largeur.

Ce parc naturel, incluant le Desfiladero de los Gaitanes et les villages environnants, a été un pôle d’attraction pour le développement des sociétés humaines depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.

Les valeurs naturelles, géostratégiques, paysagères et esthétiques de ce lieu ont attiré des personnages célèbres à travers l’histoire, ainsi que des communautés entières qui ont trouvé dans ces paysages une source d’inspiration pour diverses activités.

ENVIRONNEMENT

L’espace naturel du Desfiladero de los Gaitanes se niche au cœur de la province, entre les communes d’Álora, Antequera et Ardales. C’est l’un des paysages les plus spectaculaires des montagnes de Malaga, avec ses parois abruptes et imposantes, entre lesquelles serpente le fleuve Guadalhorce après avoir traversé les barrages d’El Chorro, Guadalhorce, Guadalteba et Gaitanejo.

Le Gaitanes Desfiladero est un canyon sculpté par la rivière Guadalhorce dans la municipalité d’Álora, accessible depuis le nord par les réservoirs de Guadalhorce et depuis le sud par El Chorro. À certains endroits, le canyon ne mesure que 10 mètres de large, mais plonge jusqu’à 700 mètres de profondeur.

La construction d’un canal d’eau reliant les réservoirs du nord à El Chorro pour alimenter une centrale hydroélectrique a nécessité la création d’une route d’entretien le long de ce canal, connue sous le nom de Caminito del Rey, car elle a été inaugurée par le roi Alphonse XIII. Ce chemin, long d’environ 3 kilomètres, a récemment été restauré et serpente entre des parois verticales et un pont dans la même gorge au-dessus du canal d’eau.

Avant l’arrivée de l’AVE, les gorges constituaient le seul accès ferroviaire à la capitale de Malaga depuis l’intérieur de l’Andalousie, avec un long tunnel creusé dans la paroi est de la gorge. Actuellement, un autre tunnel, situé à un kilomètre à l’est, sous Peña Huma, assure l’accès ferroviaire à grande vitesse.

La végétation de la région comprend des pins d’Alep, des pins, des chênes verts et des eucalyptus, ainsi qu’une garrigue où poussent des genévriers, des cœurs de palmier, des genêts et des cistes. Près de la rivière, on trouve des roseaux, des lauriers roses, des tamaris, quelques peupliers et des saules.

La faune locale comprend des oiseaux de montagne tels que le vautour percnoptère, le vautour fauve, l’aigle royal, le faucon busard domestique, ainsi que plusieurs espèces d’amphibiens et de nombreux reptiles. Les bouquetins habitent les parties les plus élevées, aux côtés de renards, de lapins, de loirs, de blaireaux et de genettes.

Deux étapes du Grand Sentier de Malaga (GR 249), reliant Campillos (Réservoirs de Guadalhorce) à Álora (Station El Chorro) et d’Álora (Station El Chorro) à Ardales, traversent cette zone, offrant des vues magnifiques sur les paysages, les rivières, l’eau, la flore et la faune de la région.

LE PARCOURS

Le parcours débutant au « Tunnel Piéton », situé 200 mètres avant le restaurant « El Kiosko », offre une option plus courte avec une distance de 1,5 km, soit environ 25 minutes de marche. Ce tunnel, plus profond (150 m) et plus étroit que le précédent, mène également à un sentier étroit rejoignant la piste Gaitanejo, accessible depuis un détour sur la route près du restaurant El Mirador. Cette piste monte jusqu’au Mirador de los Embalse, puis redescend vers le barrage de Gaitaneo. La piste, utilisée par les véhicules autorisés et pour l’entretien, offre une descente confortable offrant une vue imprenable sur les eaux émeraude du réservoir. Depuis un virage, vous pourrez admirer la silhouette circulaire de l' »Arc Gothique » ou « tafoni » sous un angle différent de celui observé depuis le parcours du Grand Tunnel, au niveau de la rivière.Pour les passionnés de randonnée, il est recommandé de visiter ce bel endroit au mois de mars et d’avril, lorsque la flore est à son apogée, avec notamment des pins d’Alep, des genévriers, des eucalyptus, des saules et des frênes. Parmi la faune, vous pourrez observer le rouge-queue noir, le faucon pèlerin, l’aigle de Bonelli et les vautours, cette zone étant une colonie de ces derniers. Sans oublier la présence du martin-pêcheur, du cormoran et du héron commun et cendré, liés à l’environnement aquatique. Au crépuscule, il est fréquent d’apercevoir quelques mammifères dans la zone, tels que la chèvre de montagne, le renard, le sanglier (plus fréquent dans la vallée de Hoyo) et, de manière assez rare et heureuse, la loutre. Des reptiles tels que des lézards, des serpents et des lézards se développent également dans cet environnement.

Le monument géologique souvent appelé l’Arc gothique, bien que ce nom soit erroné car sa forme circulaire ne correspond pas à un style architectural gothique, se détache sur un mur de grès, offrant l’une des formes érosives les plus uniques du site. Il s’agit en réalité d’un « tafoni », une formation alvéolaire résultant de la compression de l’argile entre les conglomérats de grès sous l’action des éléments externes tels que l’eau et le vent. Près de cet arc, un espace a été aménagé pour servir de lieu de repos, équipé de bancs, de tables et d’un panneau d’information sur le « Tronçon de la rivière Guadalhorce à Gaitanejo ». C’est un endroit idéal pour s’arrêter quelques instants, observer les nombreux oiseaux et écouter leurs chants, notamment les premiers vautours qui nichent sur les sommets environnants.

Descendant entouré d’une végétation dense, principalement composée de pins d’Alep et de genévriers, cet endroit offre une ambiance naturelle paisible. Des formations similaires à l’Arc gothique, bien que moins spectaculaires, se trouvent également dans les environs, disséminées sur les contreforts de la Sierra Parda, partageant la même origine érosive. À proximité, on trouve des vestiges de ce qui étaient autrefois des habitations troglodytes, connues sous le nom de « Grottes Brunes », qui ont été construites en profitant des cavités des tafoni pour leur construction. Occupées depuis des temps historiques, ces grottes ont été utilisées par des éleveurs et plus tard par des ouvriers jusqu’au milieu du XXe siècle.

Le tunnel et le pont de Tafonis ont été essentiels pour la construction, l’entretien et l’approvisionnement de toute l’infrastructure hydroélectrique de Gaitanejo, comprenant le barrage, la centrale électrique, le canal et les passerelles, entre autres. Ces structures ont été érigées près du barrage de Gaitanejo, édifié au pied d’une petite colline, peut-être pour tirer parti des creux ou cavités naturels du terrain.

À la sortie du tunnel, en arrivant à la courbe immédiate du pont, il est important de ne pas manquer de regarder en arrière pour observer le fascinant ensemble de « tafonis » où l’embouchure de sortie du tunnel a été creusée. Ce site se compose principalement de quatre grandes cavités, dont deux sont très régulières, et elles sont disposées de manière presque capricieuse, les unes au-dessus des autres.

Le nom « Desfiladero de los Gaitanes, Gaitanejo ou Tajos del Gaitán » tire son origine du terme « Gaitán » ou « Gaitanes », utilisé autrefois pour désigner les oiseaux de proie qui survolaient cette région, en particulier les gypaètes barbus. Au printemps et en été, il est fréquent d’observer la nidification et le vol de ces oiseaux majestueux dans les canyons étroits que vous allez visiter.

Le stand d’accueil et de services aux visiteurs, situé après avoir franchi les bornes indiquées précédemment, marque le point de départ officiel de l’itinéraire. Après une marche d’environ une heure, selon votre choix, vous arriverez à ce bureau où convergent les deux sentiers. À ce poste de contrôle, vous serez accrédités, équipés d’un casque de protection et de chaussures, et vos objets non autorisés seront contrôlés. Les groupes seront ensuite organisés en fonction de l’heure prévue. Avant de commencer, les guides donneront une conférence d’introduction, soulignant notamment l’importance de ne rien jeter par terre.

La centrale hydroélectrique de Gaitanejo, où se trouve le stand d’accueil, est l’une des plus anciennes d’Espagne. La sous-station électrique se distingue par un grand « S » sur sa façade, rappelant l’entreprise Sevillana de Electricidad, son ancien propriétaire. Le bâtiment, de forme rectangulaire (20 x 12,50 mètres), présente des éléments de maçonnerie en pierre. Les angles, les ouvertures et le couronnement du toit sont également ornés de pierre calcaire blanche, tandis que la menuiserie est métallique et verte.

Après avoir passé l’ancienne sous-station électrique, vous atteindrez un petit espace circulaire, semblable à un belvédère, entourant une tourelle. À travers ses grilles, vous pourrez contempler le barrage de Gaitanejo, construit en 1927 selon les plans de Rafael Benjumea. Ce barrage, de type gravitaire, a une capacité de 4 600 mètres cubes et mesure 20 mètres de hauteur pour une longueur de crête de 55 mètres. Il était équipé d’une porte et d’un système de régulation pour canaliser l’eau le long des gorges de Gaitanes jusqu’à ce qu’elle traverse le dernier canyon via un pont-aqueduc. Ce projet était novateur à bien des égards, notamment pour avoir intégré la centrale électrique à l’intérieur même du barrage, avec une grande fenêtre en « pavé de verre » dans le mur permettant d’observer la chute d’eau. Aujourd’hui désaffecté, le barrage sert uniquement de réservoir pour l’eau qui est acheminée vers la centrale électrique de Nuevo Chorro.

Les maisons troglodytes ont été construites en utilisant les creux naturels ou la douceur du grès. Elles étaient habitées par des personnes dédiées au pastoralisme, à l’agriculture, ainsi que par des ouvriers impliqués dans la construction des barrages, du Caminito, ou encore dans l’entretien du canal et de la centrale. Certains de ces habitants sont restés dans la mémoire collective, comme Sarteneja, Paco de Encarnación, Viñuela, Teresita, La Parda, Frasco Reina, Las Conejas, et au moins trois maisons portent même des noms de Séville. Pour tous ces habitants, le Caminito représentait un accès rapide et pratique pour rejoindre le village de Chorro et sa gare.

Le barrage de Cambutas marque le début du canal, tandis que le tourniquet à l’entrée des passerelles annonce le début de votre aventure le long du Caminito del Rey.

En quittant le point de vue et en descendant doucement par des marches, vous entrez dans une section où à votre gauche se trouve le ravin de la rivière, les vestiges du petit barrage de Cambutas, et le début du canal, marqué par un grand trou d’homme, toujours visible. Le Salto del Chorro original se trouve juste à l’entrée des gorges de Gaitanejo, où se dressait la centrale électrique de 1904, remplacée ultérieurement par la nouvelle centrale du barrage de Gaitanejo. Ce premier barrage, partiellement endommagé lors de la crue de 1921 et dynamité lorsqu’il est tombé en désuétude, était construit comme une petite barrière en pierre et en béton dans une partie resserrée de la rivière. À proximité, vous pouvez également apercevoir des vestiges d’escaliers et d’anciennes passerelles de service.Prenez le temps d’observer, si possible avec des jumelles, la paroi rocheuse en face où plusieurs plaques commémoratives marquent le niveau atteint par l’eau lors de différentes crues historiques ou inondations, telles que celles du 8 février 1941 et du 27 septembre 1949, causées par de violentes tempêtes fréquentes dans la région. L’une des plus remarquables fut celle de 1906, où l’afflux massif de matériaux (troncs, branches, etc.) créa un barrage artificiel à l’entrée de Gaitanejo, forçant les eaux retenues à chercher une issue à travers le tunnel, inondant ainsi la voie ferrée.

En passant le tourniquet et en accédant aux passerelles, gardez un œil sur le sol de temps en temps pour repérer les numéros gravés sur le plancher, indiquant les mètres parcourus. Le balisage est généralement de 50 mètres en 50 mètres jusqu’au Mirador de Rocas Llanas, point de départ de la Valle del Hoyo, marqué par des balises en bois de 100 mètres sur 100 mètres. Une fois la Vallée terminée et le tronçon des deuxièmes passerelles entamé, les marquages reprennent sur les planches de bois, indiquant à nouveau les distances parcourues par intervalles de 50 mètres, jusqu’à la sortie ou porte Sud, avec le dernier marquage à 3200 mètres.

Le premier canyon, les gorges de Gaitanejo, marque le début du sentier après avoir parcouru un court chemin de terre et passé le tourniquet d’entrée. C’est une gorge étroite, à peine 10 mètres de large, où se trouve la première passerelle en bois.

Juste après le tourniquet, vous rencontrerez un panneau d’information sur l’histoire du Caminito del Rey. L’entrée dans cette gorge étroite et profonde est une expérience saisissante, avec ses hautes parois calcaires qui donnent un aperçu de ce que les visiteurs rencontreront tout au long du parcours. Un petit belvédère circulaire offre un espace pour observer les environs et admirer les plaques commémoratives. Descendant ensuite par des escaliers raides presque jusqu’à la rivière, les visiteurs retrouvent les passerelles en bois. Chaque planche de ces passerelles mesure 15 cm de large sur 5 cm d’épaisseur et est coupée sur mesure pour s’adapter à l’endroit où elle est placée. Des marques tous les 50 mètres indiquent la distance parcourue. Au total, près de 20 000 mètres de bois, 30 000 vis et 3 000 ferrures ont été utilisés pour achever les travaux de reconstruction, réalisés en moins d’un an.

Une curiosité à noter est l’erreur de date sur la plaque d’inauguration du Caminito del Rey, qui indique que la réhabilitation a été inaugurée le 26 mars 2015, alors qu’elle a réellement eu lieu deux jours plus tard, le 28 mars. Cette erreur est survenue en raison du deuil officiel déclaré pendant trois jours après l’accident d’avion de la compagnie Germanwings, qui a entraîné l’interdiction des événements publics. Au-dessus de cette plaque se trouve une autre datant de 1921, commémorant l’ingénieur Rafael Benjumea y Burín, comte de Guadalhorce, concepteur des travaux.

Les passerelles actuelles sont en réalité les troisièmes à avoir été construites au fil du temps. Les premières, utilisées pour l’entretien du canal, étaient des structures rudimentaires en fer et en bois. Elles ont été remplacées en 1920 par des passerelles plus sophistiquées, les « Balconcillos », qui utilisaient des rails de chemin de fer intégrés dans les murs comme consoles, supportant une voûte en brique et en ciment, renforcée par des pilastres et des garde-corps en tubes métalliques.

Las Marmitas ou Cambutas sont des formations géologiques spectaculaires dans les gorges de Gaitanejo, résultant de l’érosion continue du calcaire par l’eau de la rivière. Ces cavités naturelles, suspendues aux parois ou formées au fond de la gorge, sont le résultat de ce processus d’érosion conjointe. Elles sont particulièrement abondantes et remarquables dans les deux premiers canyons, Gaitanejo et Tajo de las Palomas. Un point d’observation idéal pour les admirer se trouve au milieu des gorges, où la passerelle s’élargit en un demi-cercle avec des grilles, offrant une vue sans danger vers le bas.Il est intéressant de noter que la rivière marque la frontière entre les communes d’Antequera et d’Ardales tout au long du parcours des gorges.

Dans cette zone, vous pouvez également voir les restes de la deuxième passerelle construite en ciment et en rails de train, ainsi que les anciennes lignes électriques entre El Chorro et le barrage Conde de Guadalhorce.

En continuant le long de la passerelle, il est possible d’observer les ancrages en fer dans le rocher en forme de « U » qui étaient utilisés pour le câblage des anciennes passerelles pour l’éclairage nocturne. Certains conservent encore des éléments tels que la « gourde de cristal » et l’élément isolant en porcelaine. Les ancrages en fer aux « renforts » rocheux de l’ancienne passerelle sont également remarquables, rappelant les balcons typiques de Malaga du XVIIIe siècle. Sous les passerelles actuelles, on peut voir les restes de la première structure métallique utilisée dans les travaux du canal, remplacée ultérieurement par une autre structure à une altitude plus élevée après une inondation. Cette deuxième structure, appelée « los Balconcillos », a été plus tard renommée Camino del Rey après la visite du monarque.

Le lieu du Soto, situé entre les gorges de Gaitanejo et le Tajo de las Palomas, offre un paysage remarquable et diversifié.

Le début du Soto est marqué par une descente prononcée à travers les courbes serrées d’une passerelle en ciment, connue sous le nom de « Butter Staircase » en raison de sa forme ondulée. Cette descente mène à un petit belvédère rectangulaire situé presque au niveau de la rivière, marquant l’entrée dans cet espace isolé. À gauche de ce belvédère se trouve une cavité de forme triangulaire, qui, malgré son apparence discrète, était autrefois un habitat pendant la période néolithique, vers 5000 av. J.-C.

En sortant des gorges de Gaitanejo, vous pourrez probablement observer des vautours volant au-dessus, car cet endroit est devenu un sanctuaire de la faune et de la flore après des décennies de fermeture.

La passerelle en bois continue le long du mur extérieur du canal jusqu’à atteindre un massif calcaire percé d’un petit tunnel, qui traverse le canal lui-même. Après avoir traversé ce tunnel, le chemin passe par quelques marches et vous avez la possibilité d’entourer le mogote rocheux le long de l’ancienne passerelle. En sortant du passage, vous pouvez apercevoir un groupe de Tafonis sous un pli de calcaire aligné du sommet jusqu’au niveau de la rivière.

À l’emplacement du Soto, une partie du canal coule à ciel ouvert avant de pénétrer dans la roche dans une section souterraine. Vous pouvez observer différents éléments du canal, comme un portail en fer avec sa clé de fermeture, témoignant du travail colossal nécessaire à sa construction dans la roche calcaire.

Le Tajo de las Palomas, le deuxième canyon du parcours, offre des paysages impressionnants et une histoire riche en événements.

Le parcours commence par un long virage autour d’une paroi rocheuse, marquant la transition de El Soto vers le Tajo de las Palomas.

Le Pont du Roi, traversé par le monarque Alphonse XIII, a été construit pour relier les pentes du Tajo, la voie ferrée et les passerelles de service, permettant le transport des matériaux et des ouvriers. Ce petit pont, situé entre les deux tunnels ferroviaires, offre une vue sur les tunnels creusés par les ouvriers à la dynamite, qui se rejoignaient souvent de manière peu uniforme. Le pont est également doté de bancs en ciment utilisés comme zone d’attente dans le Siding.

Le passage traversant les deux côtés du Tajo de las Palomas a été construit comme une fine passerelle post-tendue, soutenue par des câbles, avec un tablier en béton. Cette structure comprend également un escalier, un mur de sécurité, une balustrade et des bancs en béton. Depuis le Mirador del Puente, vous pouvez observer le tunnel n°7 « Rocas Llanas » de la ligne Cordoue-Málaga, long de 325 mètres. À sa sortie, un petit viaduc a été construit pour traverser le ravin Cañada del Lobo.

La Cañada del Lobo est un repère naturel important de cet espace, descendant abruptement de la Sierra de Huma avec un dénivelé d’environ 1000 mètres jusqu’au Tajo de las Palomas. Le toponyme rappelle la présence passée de loups dans la région, le dernier spécimen ayant été chassé en 1941.

La zone de la Cueva del Toro marque la fin de la première grande section du canal, après avoir parcouru environ 1 400 mètres. Ici, on trouve le premier grand piège à sable, situé devant le pont avec l’étang construit avec des murs de soutènement. À côté se trouvait la maison du gardien, aujourd’hui disparue, qui supervisait toutes les opérations. Le piège à sable, ou dessableur, avait pour fonction de retenir le sable et les autres sédiments apportés par les eaux de surface du canal, empêchant ainsi leur pénétration dans la nouvelle section et dans la centrale hydroélectrique. La tâche d’élimination du sable était donc cruciale. La structure était équipée de portes permettant l’évacuation directe des sédiments dans le canyon. Les ouvriers manipulaient ces portes avec des bâtons, exposés aux risques, mais aucun accident n’est à déplorer.

Au-dessus du dessableur se trouve la Cueva del Toro, une des nombreuses cavités nichées dans le paysage karstique de la région. Cette grotte a été utilisée à différentes époques, notamment par les forgerons, et servait d’habitat pendant la période néolithique. Un banc est disponible pour se reposer, offrant une vue sur le pont emprunté par le roi Alphonse XIII en 1921 et permettant d’observer le vol des vautours dans les hauteurs. Cet endroit est également l’arrêt des groupes guidés pour des explications sur les différents éléments d’intérêt, tels que le pont, la voie ferrée, les restes du dessableur et le canal caché sous terre, avant de poursuivre leur chemin.

Après avoir quitté le dessableur, un bon tronçon sinueux de passerelles vous mène à une grande saillie du rocher. En franchissant cette saillie, vous accédez à un escalier et à un palier élevé appelé le « Mirador de Rocas Llanas ». À cet endroit, un panneau d’information sur la faune locale est installé, marquant également une balise à 900 mètres du début du parcours. C’est un point de rencontre balisé où les groupes s’arrêtent pour prendre des photos avec une vue panoramique spectaculaire.Du Mirador de Rocas Llanas, vous pouvez observer l’énorme mur du Tajo de Ballesteros, un escarpement rocheux remarquable par sa couleur orange due à l’oxyde de fer, ainsi que par les taches sombres et claires de calcaire. Vous pouvez également voir la carrière ferroviaire à votre gauche, dans la partie arrière-plan de la Valle del Hoyo, et à votre droite, au sommet.

La dernière section du deuxième canyon se caractérise par de grands ravins avant de s’ouvrir sur une section plus large. Tout au long de la Vallée del Hoyo, vous serez impressionné par la vue du Tajo de Ballesteros, avec ses nombreuses cavités abritant une importante colonie de vautours et d’autres rapaces. Regardez vers le ciel pour observer leur vol majestueux, car il est rare de ne pas en voir profiter des courants ascendants.

De cet endroit, vous pouvez commencer à apprécier l’ampleur de l’effort nécessaire pour construire la ligne ferroviaire reliant Málaga à Cordoue en 1865. Les 192 kilomètres de voie ferrée, comprenant 17 tunnels, 8 viaducs et 19 ponts, ont nécessité près de six ans de travaux d’ingénierie, en particulier dans la région d’El Chorro, où le terrain accidenté rendait les travaux particulièrement difficiles.


Après avoir franchi les grands ravins et rapides à la fin du deuxième canyon, l’eau de la rivière s’accumule et entre dans un vaste espace naturel caractérisé par une végétation luxuriante. Nous sommes maintenant à l’entrée de la Valle del Hoyo, où le paysage change radicalement, offrant une vue différente jusqu’au dernier canyon, « el Gran Gaitán », visible au fond de la dépression.

En marchant sur la terre ferme, vous laisserez derrière vous le mirador et la voie ferrée, et vous vous enfoncerez dans la vallée, accompagné du canal en surface sur une distance d’environ 1800 mètres. Tout au long du sentier, vous trouverez divers éléments de la canalisation, tels que des ponts, des vannes, des pentes et des dessableurs, ainsi que des sites naturels remarquables comme l’étang Sapito Pintojo, les pinèdes sauvages et la grotte des chauves-souris. Des haltes et des panneaux d’information jalonnent également votre chemin pour vous guider et vous informer sur les caractéristiques de la région.

La vallée centrale des Gaitanes Desfiladero est en effet un cirque de montagne délimité par les parois des Tajos de Almorchón à droite (Ardales) et par les pentes d’Antequera à gauche, où circulent les trains, avec en arrière-plan trois grandes formations rocheuses : le Tajo de Ballesteros, le Tajo de los Estudiantes et le Huma, ce dernier culminant à 1191 mètres. Cette configuration crée une vallée fermée qui émerveille les visiteurs avec ses pinèdes verdoyantes, ses zones sauvages et la couleur émeraude de l’eau de la rivière.

En descendant le chemin de terre, vous atteindrez un virage étroit où le Canal réapparaît brièvement dans une courte ouverture d’environ 4 mètres, protégée par des câbles, avant de disparaître à nouveau. Le sentier continue de descendre en serpentant, offrant une vue sur un méandre de la rivière et le Peñón de Cristo en face, jusqu’à ce qu’il atteigne une autre ouverture beaucoup plus longue dans le canal, également protégée par des câbles, à côté d’un abri et de la balise indiquant les 1200 mètres parcourus.Dans cet endroit aménagé, entouré de pins, vous trouverez un lieu de repos avec un banc et un panneau d’information sur la flore locale. C’est un autre arrêt possible en cours de route, offrant une vue panoramique sur la Vallée du Hoyo, avec le Tajo de Ballesteros et le Tajo del Estudiante à gauche, ainsi que la carrière à leur base. À partir de là, le chemin étroit descend en pente raide, bordé de câbles de sécurité, jusqu’à atteindre un talus végétal ou un gros grillage noir qui protège contre l’érosion du talus, d’où émerge un mur de racines et de végétation. Plus bas, vous franchirez une autre étape importante.

Tout au long du parcours, vous pourrez observer de nombreuses plantes protégées, certaines étant même en danger d’extinction en raison de leur singularité, comme le Rucapinos africain, le Sarcocapinos baetica (chaussons du Seigneur), la Campanula mollis (cloche rocheuse), le Chaenorhinum rubiflolium ou le Cytissus moleroi (genêt).

Nous sommes arrivés à un virage ombragé où se trouvent les vestiges délabrés du canal d’eau, comprenant des murs et des pentes de portes, qui faisaient autrefois partie d’un autre dessableur. De là, un doux ruisseau d’eau s’écoule pour alimenter l’étang du Sapito Pintojo. Cet étang a été aménagé en 2015 comme un habitat pour le petit amphibien endémique de la région, offrant un espace propice à sa reproduction. Il s’agit d’une initiative visant à améliorer et à restaurer la végétation et la faune indigènes de la région. Cet endroit est l’un des rares espaces ouverts le long du sentier de la Vallée du Hoyo.À ce stade, il est recommandé de faire une pause de quelques minutes pour se reposer, s’hydrater et éventuellement prendre une collation. Il reste encore plus de la moitié du parcours à parcourir, et une petite pause à l’ombre, si possible, peut être très revigorante. Les grands caroubiers présents dans cet environnement naturel font partie de la végétation traditionnelle qui accompagnait les Berbères et qui était plantée entre les gorges pour le pâturage.

Nous avons franchi le point le plus bas du sentier de la Vallée du Hoyo, la Charca del Sapito Pintojo, et nous poursuivons maintenant avec une montée étroite à travers la pinède, où les murs en pierre du canal sont présents. Nous atteignons ensuite un autre élément important de l’infrastructure du canal, un dessableur avec un grand bassin d’accumulation d’eau. À cet endroit, vous pouvez prendre quelques instants pour observer attentivement la broche ou la vis qui servait à activer la vanne d’eau à travers la roue. Un autre espace de repos a été aménagé ici, bien que l’espace soit assez étroit en raison des arbres et des gros rochers provenant d’un glissement de terrain.

Cependant, c’est un endroit confortable où vous pourrez admirer les hauteurs du Tajo de Ballesteros et du Tajo del Estudiante en face.
Après avoir quitté le dessableur, le canal continue en surface en traversant un petit pont, tandis que le sentier s’élève entre les buissons et les gros rochers, s’éloignant du canal. À environ 1 600 mètres, vous arriverez à un endroit reconnaissable par un rocher avec une tourelle et des vestiges d’une maison, marqué par les indications « MP5 et MP6 ». Le sentier continue à monter jusqu’à atteindre une brèche dans la voûte du canal, puis plus haut, une autre clairière où commence l’effondrement du Grand Rocher, un véritable belvédère naturel situé au milieu de la vallée. De là, vous aurez une vue magnifique sur la vallée et les hautes falaises qui l’entourent. Vous pourrez également distinguer la voie ferrée, avec son unique pont métallique formé de deux grandes arches vertes qui donnent accès au tunnel. Au loin, vous verrez les cabanes blanches où la dynamite était stockée, ainsi que les pentes élevées d’Antequera. Dans les hauteurs derrière vous, vous pourrez observer des groupes de vautours planant près du Tajo de Almorchón, où se trouve le Mirador de las Buitreras. La tranquillité de cet environnement peut être interrompue par le passage d’un train régional ou de marchandises, se dirigeant vers Bobadilla ou descendant vers Malaga. Il est important de noter que cette ligne ferroviaire n’est pas utilisée par l’AVE, qui circule principalement sous terre dans un tunnel long de plus de 7 km, traversant la municipalité de Valle de Abdalajís jusqu’aux viaducs en face d’Álora.
Après avoir passé le glissement de terrain et un autre caroubier creux, le sentier continue à grimper jusqu’à atteindre un virage marqué par un petit marqueur « MP » et un grand tronc de pin sec (balise 1200). De là, vous pourrez voir sur votre gauche les ruines de la Casa del Hoyo, située au centre de la vallée à quelques mètres de la rivière, avec les tunnels ferroviaires en arrière-plan. Cette maison tire son nom de la vallée verdoyante, également appelée Los Naranjos ; elle témoigne du mode de vie d’une époque révolue, caractérisée par une petite exploitation agricole. Son bassin, alimenté par l’eau du canal, servait à la fois à la famille, au petit verger d’orangers, à d’autres arbres fruitiers et au troupeau d’animaux.La Casa del Hoyo a été le foyer d’une économie de subsistance, avec quelques vaches, poulets, porcs, chèvres et moutons, qui fournissaient également du fromage. Abandonnée à la fin des années soixante-dix, elle est devenue un refuge pour les alpinistes et les grimpeurs qui accédaient aux parois de la gorge, recevant différents noms au fil des ans. Dans les années 80, une étude archéologique a révélé la présence de céramiques médiévales islamiques et castillanes, indiquant l’existence d’un village depuis le XIIIe siècle, probablement une petite ferme ou atelier.

En quittant le sommet de la petite faille, le sentier continue sinueusement avec le tronçon parcouru et le viaduc sur sa gauche, jusqu’à arrondir une courbe avec une vue rapprochée sur le pont-canal. Là, le chemin se termine par quelques marches et dans un espace avec un sol en béton où se trouvait l’ancrage de la « Tyrolienne » utilisée pour amener les matériaux du chemin de fer. Une cabine de surveillance du canal était également présente dans cette zone, où un banc en bois a été installé pour permettre aux visiteurs de traverser à tour de rôle le pont et d’observer les plaques commémoratives de l’accident de la tyrolienne.

Le pont-aqueduc, également connu sous le nom de « Viaducto Eugenio Ribera », a été conçu par l’ingénieur José Eugenio Ribera Dutaste en 1904. Il s’agissait d’un ouvrage d’ingénierie complexe utilisant des câbles de tension pour soutenir un entablement qui servait de base à un coffrage en bois. Les travaux dans les gorges étaient réalisés par des ouvriers suspendus dans le vide à 105 mètres au-dessus du lit de la rivière. Ce pont-aqueduc, coûtant 30 000 pesetas à l’époque, était utilisé non seulement pour le transfert d’eau, mais aussi pour le passage des personnes empruntant le Caminito del Rey. Aujourd’hui encore, il est utilisé pour le transfert d’eau d’un endroit à un autre.

Dans l’espace du Descansadero et de la grande Brèche, un ancien tunnel de service du Canal a été réhabilité pour en faire le Refuge des chauves-souris, favorisant ainsi leur hibernation. L’entrée de la cavité, entourée de végétation et munie d’un puits d’eau à sa base, est fermée par un grand portail en bois. Une petite fenêtre au sommet de ce portail permet aux chauves-souris, seuls mammifères capables de vol, d’y pénétrer.Ce refuge, comme l’indique le panneau d’information « Bat Refuge », abrite des espèces menacées telles que les fers à cheval, les buses et les chauves-souris des cavernes. La biologie particulière de ces créatures nécessite des refuges sûrs où elles peuvent passer la journée, se reproduire et effectuer leur longue période d’hibernation, qui dure environ 183 jours.

La chauve-souris est un animal précieux pour l’écosystème, souvent mal compris en raison de fausses croyances sur sa supposée nuisance. Pourtant, ces petits mammifères sont en réalité d’importants alliés de l’homme, se nourrissant d’insectes nuisibles tels que les moustiques et jouant un rôle crucial dans la pollinisation et la régulation des populations d’insectes.

La Porte du Canal marque le début d’une section souterraine du sentier, où le canal traverse la paroi rocheuse sur environ 300 mètres. Cette partie du canal a été réhabilitée et équipée d’un éclairage pour permettre aux visiteurs de l’explorer en toute sécurité. À côté de cette porte se trouve un mécanisme de contrôle du canal, comprenant un billot, une broche filetée et des cadres, qui régule le flux d’eau. En 2017, le canal a été rouvert après restauration, offrant une alternative au parcours aérien les jours de mauvais temps.

Dans cette partie souterraine du canal, des cavités créées par des trous de forage et des fissures servent d’abri diurne à différentes espèces de chauves-souris. Pour éviter de les perturber, un éclairage LED tamisé a été installé à faible hauteur.

Le troisième canyon, accessible depuis la deuxième passerelle, offre une expérience vertigineuse avec ses passerelles suspendues serpentant le long des murs surplombants à plus de 100 mètres au-dessus du niveau de la rivière. Ce canyon permet d’apprécier pleinement la verticalité des strates montagneuses et offre une vue impressionnante sur la rivière, la voie ferrée et les sommets environnants, qui s’élèvent à plus de 250 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La centenaire Sabine Maritime est un exemple impressionnant de la résilience de la nature dans des environnements extrêmes. Cette sabine a littéralement poussé sur les rochers, défiant les conditions difficiles de la gorge de Gaitanes pendant des centaines d’années. C’est un témoignage remarquable de la végétation rocheuse de la région.À proximité de la Sabine, une petite plaque commémore un tragique accident impliquant un alpiniste suisse en 2010. Cette plaque, ornée d’un dessin de son visage, rappelle le souvenir de Raphael Pyffer et de son passage dans ces montagnes. Des éléments d’alpinisme tels que des clous, des chaînes et des boucles sont cloués au mur, témoignant des risques pris par les grimpeurs avant la restauration du Caminito.

La présence de cette végétation « prisonnière » dans les canyons est remarquable, car ces zones n’ont jamais été touchées par le feu et n’ont pas été modifiées par l’homme. La réouverture du Caminito a permis aux visiteurs d’observer à nouveau cette véritable forêt verticale, qui avait été inaccessible pendant des décennies en raison de la fermeture et de l’abandon du sentier.

Les grottes du Peñón del Cristo offrent un aperçu fascinant de l’histoire géologique et humaine de la région. Nichées dans le mur de la gorge, ces grottes présentent une couleur ocre argileuse due à la « terra rossa », résultat de l’érosion des cavités. Des vestiges de la période du Bronze ont été découverts dans certaines de ces grottes, témoignant de la présence humaine ancienne dans la région.Ces grottes ont été minutieusement cataloguées et étudiées par des spéléologues et des archéologues. L’une d’entre elles, la grotte « AD-05b », est réputée pour son parcours spéléologique complexe, avec différentes formations et deux entrées. Pour explorer cette grotte et en sortir, même en utilisant la passerelle, les visiteurs doivent utiliser la technique de descente en rappel.

La présence de ces grottes offre un aperçu captivant de la géologie et de l’histoire humaine de la région, offrant aux visiteurs une expérience unique lors de leur exploration du Caminito del Rey.

Les niches naturelles de San Cristóbal, nichées dans les hautes masses rocheuses de la colline du même nom, offrent un spectacle saisissant aux visiteurs du Caminito del Rey. Ces cavités, également connues sous le nom de « Hornacinas de San Cristóbal », sont visibles depuis l’entrée des passerelles sous différentes perspectives, mais c’est depuis le Balcon de Cristal que l’on peut les admirer de manière plus détaillée, avec une vue imprenable. La colline est également appelée « Tajo de las Tres Cruces » ou « Tajo de los Tres Techos » par les grimpeurs, en raison de ses trois grands surplombs.En observant les niches de San Cristóbal depuis le Balcon de Cristal, les visiteurs peuvent également avoir la chance d’apercevoir le vol majestueux des vautours de la colonie voisine, ajoutant une dimension spectaculaire à l’expérience. De plus, cette masse rocheuse est un lieu prisé des grimpeurs, qui ont même organisé divers championnats officiels le long de ses parois verticales.

Si vous avez la chance d’être là au bon moment, vous pourriez même assister à des grimpeurs en pleine ascension, une expérience qui offre une perspective encore plus impressionnante sur la taille imposante de cette formation rocheuse. C’est une démonstration de courage et de maîtrise qui ne manquera pas de susciter l’admiration des visiteurs.

Le Balcon de Cristal représente un moment emblématique du parcours du Caminito del Rey, offrant aux visiteurs une expérience vertigineuse et spectaculaire. Cette structure qui dépasse d’un éperon rocheux, avec son sol en verre, donne la sensation de flotter au-dessus du vide, offrant une vue imprenable sur les profondeurs du canyon et les structures environnantes.Marcher sur le sol en verre du Balcon de Cristal peut être une expérience palpitante pour de nombreux visiteurs, car ils ont l’impression d’être suspendus au-dessus du sol. Malgré cela, des tests de charge ont été effectués pour assurer la sécurité, avec des résultats démontrant une grande résistance structurelle.

De ce point de vue, les visiteurs peuvent admirer de près les infrastructures ferroviaires historiques, telles que la voie ferrée et sa voie de service, ainsi que le tunnel et le viaduc qui ont été utilisés pour les traversées. La construction de ces tunnels a été une tâche monumentale, nécessitant l’utilisation de nombreuses cartouches de dynamite, dont la rareté est devenue un défi à un moment donné. Malgré ces défis, le tronçon Malaga-Cordoue a été achevé en seulement six ans, témoignant de l’ingéniosité et de la détermination des constructeurs de l’époque.

La découverte d’une ammonite fossilisée est une véritable fenêtre sur le passé géologique de la région. Ces mollusques céphalopodes ont habité les mers il y a des millions d’années, laissant derrière eux des traces précieuses de leur existence. Protégée par une plaque de méthacrylate, l’ammonite découverte dans la zone de la « Plage des Fossiles » témoigne de l’ancienne submersion de cet endroit pendant des périodes géologiques importantes, du Dévonien à la fin du Crétacé.

Cette découverte confirme que la région était autrefois sous l’eau, et les fossiles qui parsèment les environs ajoutent une couche fascinante à l’histoire géologique de la région. Les strates rocheuses verticales qui abritent ces fossiles témoignent des changements qui se sont produits au fil des millions d’années, depuis le dépôt des sédiments marins jusqu’à leur transformation en roches solides sous l’effet du soulèvement de la terre.

La présence de ces fossiles, y compris les ammonites, nous offre un aperçu du monde ancien qui existait bien avant l’arrivée de l’homme, et nous rappelle l’immensité du temps géologique et l’histoire profonde de notre planète.

Traverser le pont suspendu offre une expérience vertigineuse, avec ses ajourés permettant de contempler directement le vide abyssal sous vos pieds. Cette passerelle métallique, solidement ancrée par de longs haubans, vous donne une perspective unique sur le gouffre impressionnant qui s’étend en dessous. La sensation de vide est palpable, renforcée par le son des chutes d’eau, surnommées « papillons d’eau » pour leur aspect étincelant sous le soleil.Cependant, malgré le vertige potentiel que cela pourrait engendrer, lever les yeux peut également offrir une vue magnifique sur le vol majestueux des vautours planant au-dessus du canyon. La sécurité du pont est assurée par des tests rigoureux de charges, garantissant sa solidité et sa fiabilité pour les visiteurs.

Avant d’atteindre le pont, vous pourrez remarquer des plaques commémoratives sur le palier en béton, rappelant les accidents tragiques qui se sont produits dans le passé avant la réhabilitation de la région en 2015. Ces plaques, placées là à la demande des proches des victimes, témoignent des dangers que présentaient autrefois ces gorges et de l’importance de leur restauration pour assurer la sécurité des visiteurs.

La passerelle de sortie marque la dernière étape de votre parcours sur le Caminito del Rey. Cette passerelle suspendue vous conduit à traverser le pont ferroviaire et le tunnel, offrant une vue imprenable sur les environs. En bas, vous pourrez apercevoir la nouvelle centrale hydroélectrique de Chorro, tandis qu’à votre droite, la cheminée d’équilibre du réservoir supérieur Tajo de la Encantada se dresse majestueusement. Sur les Mesas de Villaverde, les vestiges de la ville fortifiée de Bobastro rappellent l’importance historique de la région, où le chef muladi Omar Ben Hafsún défiait les émirs de Cordoue.Après un repos bien mérité sur les bancs à proximité, vous gravirez les escaliers raides qui traversent le pont et le tunnel ferroviaire. Enfin, vous atteindrez une porte tourniquet marquant l’entrée du chemin de sortie. Saviez-vous que ces lieux ont été le décor de films célèbres, tels que « Colonel Von Ryan » (Von Ryan’s Express), réalisé en 1965 et mettant en vedette Frank Sinatra, Trevor Howard et la jeune Raffaella Carrà ?

La dernière partie de votre trajet consiste en une descente de 2,1 km vers El Chorro. Vous passerez par une petite section de montée avec des marches avant de redescendre vers un débarcadère où se trouve un panneau d’information sur la géologie locale. En chemin, vous croiserez un ancien eucalyptus renfermant un morceau de tuyau de l’ancienne centrale hydroélectrique de Chorro. Profitez de cette dernière partie de votre aventure pour admirer les paysages environnants et vous imprégner de l’atmosphère unique de cette région spectaculaire.

À partir de là, vous entamez le chemin menant à la Croix et au Mirador, offrant des vues époustouflantes sur les murs d’entrée de la Gorge, le réservoir, les Mesas de Villaverde et la ville d’El Chorro. Le nom « El Chorro » provient du phénomène spectaculaire causé par les fortes pluies à l’intérieur de la province, où les trois rivières se rejoignent pour former un puissant jet d’eau unique qui traverse les canyons.La descente se poursuit le long de l’Avenue Caminito del Rey, où vous découvrirez sur votre droite un bâtiment singulier de trois étages. Cette résidence, ou chalet, appartenait à l’ingénieur en chef Rafael Benjumea et servait de quartier général pour la supervision des travaux hydroélectriques dans la région. Construite à la fin des années 1920, elle présente une façade en pierre, des ouvertures rectangulaires et un toit à deux versants avec des tuiles vernissées vertes, témoignant d’une grande simplicité architecturale mais d’une sensibilité artistique.

Plus loin, dans un virage serré, vous rencontrerez le viaduc des Albercones, également appelé pont Josefona ou Fuente. Cet ouvrage remarquable en pierre et en béton, construit en 1926, remplace le pont métallique original de 1865. Le viaduc traverse la vallée entre les châteaux grâce à un grand arc sur lequel reposent d’autres arcs plus petits, répartissant ainsi le poids de la structure.

Le chalet de l’ingénieur, comme on peut le voir sur d’anciennes photographies, était autrefois situé au-dessus de l’ancienne centrale électrique de Chorro, offrant une vue imprenable sur le réservoir, les canalisations descendant de la grande arqueta, et la ville d’El Chorro. Bien que la centrale électrique et son pont aient été démolis, le chalet reste un témoignage de l’histoire architecturale de la région, désormais situé au niveau de la ville.

En descendant presque jusqu’au niveau du réservoir, vous arriverez à une voie de service bordée d’arbres et d’un trottoir qui longe la Chapelle-École, également connue sous le nom d’Ermitage de la Médaille Miraculeuse. Les « escaliers de beurre », ainsi nommés en raison de leur aspect ondulé rappelant le beurre, mènent d’abord aux panneaux d’information sur la faune et la flore locales, puis à une petite place où se trouvent deux grands bancs où vous pourrez vous reposer à l’ombre et lire la plaque commémorative ou admirer la mosaïque de la Vierge.Une rampe part des panneaux d’information pour accéder à une zone surélevée au-dessus de la chapelle, offrant une vue panoramique sur le réservoir Tajo de la Encantada. Cette chapelle-école a été construite par Rafael Benjumea, avec d’autres bâtiments de la ville adjacente, pour les enfants des techniciens et des ouvriers, et plus tard pour les travailleurs de la centrale hydroélectrique de Salto del Chorro, offrant ainsi un cadre éducatif précieux.

À ce deuxième niveau, des parcelles de bâtiments anciens sont encore visibles, tandis qu’au niveau supérieur se trouvent quelques maisons troglodytes. La construction du Salto et de la centrale hydroélectrique a entraîné une grande activité dans la ville d’El Chorro, augmentant le nombre d’habitants et les installations. De nombreux bâtiments construits par Rafael Benjumea combinent fonctionnalité, esthétique et harmonie avec le complexe, offrant également de vastes espaces verts.

En plus de la Chapelle-École, la population disposait d’une école avec une bibliothèque (le Collège de la Médaille Miraculeuse) ainsi que de terrains de tennis et de basket-ball pour les loisirs. Les salariés bénéficiaient de la gratuité de l’électricité, ce qui contribuait à leur bien-être et à leur qualité de vie.

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR Le Caminito del Rey

J 443 LE CAMINITO DEL REY

VIDEOS SUR le Caminito del Rey

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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE

VILLA CHEZ MIRIAM GRENADE– ESPAGNE

Imaginez-vous découvrir un charmant appartement perché sur les hauteurs de Grenade, à seulement 15 minutes en voiture de l’Alhambra. L’arrivée peut être un peu aventureuse avec le stationnement dans la rue et les valises à porter, mais une fois à l’intérieur, un sentiment de confort et de bien-être vous enveloppe. L’espace est généreux, bien que la literie puisse être améliorée, et l’équipement répond à tous les besoins.

Une belle surprise vous attend sur la terrasse, offrant une vue imprenable sur la Sierra Nevada au coucher du soleil. Malheureusement, l’accès à la piscine semble compromis, peut-être à cause d’un récent orage.

Ce qui rend cette expérience encore plus mémorable, c’est l’hôte chaleureuse qui vous accueille au rez-de-chaussée. Sa présence ajoute une touche personnelle et authentique à votre séjour.

Cependant, malgré tous ces avantages, le prix peut sembler un peu élevé. Mais au final, cette découverte dans les hauteurs de Grenade reste une expérience à vivre, mêlant confort, vue époustouflante et rencontre humaine.

LIEN VERS L’ANNONCE

ESPAGNE- GRENADE- APPARTEMENT CHEZ LETICIA

AIRBNB- 112.26 € POUR 3 NUITS – ACOMPTE 22.46 €

Dès notre arrivée, nous avons été agréablement surpris par la tranquillité et la beauté de l’endroit. La villa était située à une dizaine de kilomètres de Grenade, offrant ainsi un refuge paisible loin du tumulte de la ville. Nous avons été chaleureusement accueillis par Leticia, notre hôte, qui nous a fait sentir comme chez nous dès le premier instant.

La villa était spacieuse et confortable, avec un jardin bien entretenu et une piscine parfaite pour se rafraîchir par temps chaud. Nous avons été impressionnés par l’espace intérieur, comprenant quatre chambres et deux salles de bains, offrant amplement d’espace pour notre groupe. Le salon était accueillant, doté d’une télévision connectée et d’une cheminée à bois qui créait une atmosphère chaleureuse les soirs plus frais.

La cuisine était un véritable point fort de la villa, parfaitement équipée avec tout ce dont nous avions besoin pour préparer nos repas. Leticia avait même laissé quelques produits pour notre usage, ce qui était une attention très appréciée.

Le Wifi était également rapide et fiable, bien que nous ayons remarqué que la couverture 4G était un peu faible dans la région. Cependant, cela ne nous a pas dérangés car nous étions là pour nous détendre et profiter de la tranquillité de l’endroit.

Dans l’ensemble, notre séjour dans l’appartement de Leticia a dépassé nos attentes. Malgré quelques petits défauts mineurs, comme la couverture 4G, nous avons été très satisfaits de notre expérience. Nous avons même laissé une note d’appréciation de 4.912/5, ce qui témoigne de notre satisfaction globale. Nous recommanderions certainement cet endroit à tous ceux qui recherchent un séjour paisible et relaxant à Grenade.

NOTE D’APPRECIATION 4.912/5

LA GASTRONOMIE

Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

CAMINITO DEL REY RESTAURANT LA GARGANTA

Après avoir terminé notre trek époustouflant sur le Caminito del Rey, nous nous retrouvons à la recherche d’un bon endroit où manger. Les options autour sont limitées, avec quelques petites gargotes vendant principalement des boissons et des en-cas rapides. Mais, bien décidés à savourer un repas plus copieux, nous décidons de marcher jusqu’à l’arrêt de bus situé à environ 500 mètres pour voir si quelque chose de plus intéressant nous attend.

C’est ainsi que nous arrivons au restaurant La Garganta. À première vue, l’extérieur du restaurant semble un peu trop chic, ce qui pourrait en décourager certains, mais nous décidons de tenter notre chance. Et quel bonheur ! Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec professionnalisme. Les nappes et serviettes blanches apportent une touche d’élégance à l’ensemble, et la vue imprenable sur le Caminito del Rey ajoute un charme indéniable au cadre.

Le menu n’étant pas affiché, nous nous laissons guider par les suggestions du serveur, et c’est un véritable régal. Nous choisissons un hamburger juteux, une salade de saumon et fromage d’une fraîcheur incroyable, un jarret de porc qui semble tout droit sorti d’un festin gargantuesque et un saumon sauce mangue, qui nous surprend par sa douceur et sa légèreté. Chaque plat est non seulement délicieux, mais aussi magnifiquement présenté. Les portions sont généreuses, nous permettant de savourer pleinement chaque bouchée.

Ce qui nous a particulièrement impressionnés, c’est que malgré la qualité du service et de la cuisine, les prix restent très raisonnables. Nous avons eu l’impression d’avoir vécu une expérience culinaire de haut niveau, tout en restant dans des prix accessibles.

Ce repas, loin d’être ordinaire, a parfaitement complété notre journée d’aventure, offrant une note finale savoureuse et mémorable à notre excursion. La Garganta s’est avérée être un excellent choix, et nous serions ravis d’y retourner lors d’une prochaine visite.

LES SPECIALITES CULINAIRES EN SIERRA NEVADA

Découvrir les spécialités culinaires de la Sierra Nevada est une véritable aventure pour les papilles. Tout d’abord, on ne peut pas passer à côté du célèbre jambon de Trevelez. Avec son poids imposant, son aspect extérieur caractéristique et sa couleur rouge brillant, ce jambon est une véritable délectation pour les sens. Sa viande peu salée et au goût délicat, associée à sa grasse huileuse fondante en bouche, en font une expérience gustative inoubliable.

En continuant notre exploration culinaire dans la Sierra Nevada, on découvre d’autres délices locaux. Le Plateau Alpujirreno, par exemple, est une explosion de saveurs avec ses pommes de terre, poivrons, oignons, œufs, chorizo, morcilla, saucisse et lard. Un véritable festin pour les amateurs de plats copieux et riches en saveurs.

Pour ceux en quête d’une expérience gustative plus audacieuse, le Choto Al Ajillo est une option à ne pas manquer. Ce ragoût de jeune chèvre à l’ail offre des saveurs robustes et authentiques qui capturent l’essence même de la cuisine locale de la Sierra Nevada.

Enfin, la Carne en Salsa est une délicieuse concoction de porc mijoté dans une sauce riche et savoureuse. Ce plat réconfortant est parfait pour se réchauffer après une journée passée à explorer les merveilles de la région.

En somme, les spécialités culinaires de la Sierra Nevada sont un véritable voyage gustatif, où chaque bouchée révèle l’histoire et la tradition de cette magnifique région montagneuse.

J176 – ABACERIA EL PUENTE

 

Ah, quel moment exquis nous avons passé à l’Abacería El Puente ! Ce petit coin de paradis en plein cœur de la Sierra de Grazalema a été une véritable découverte culinaire, autant pour les plats authentiques que pour l’ambiance détendue de sa terrasse ensoleillée. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement, avec cette simplicité conviviale typiquement andalouse qui fait que l’on se sent immédiatement à sa place. C’est l’un de ces endroits où le temps semble s’arrêter, permettant de savourer chaque instant, chaque bouchée, sous le soleil radieux.

Nous avons commencé par les croquettes variées, une spécialité locale parfaite pour explorer un éventail de saveurs. Certaines étaient au jambon ibérique, d’autres à la morue, et il y avait même une version plus audacieuse aux champignons et fromage bleu. Croustillantes à l’extérieur, crémeuses à l’intérieur, elles étaient tout simplement irrésistibles. Ces petites merveilles fondaient en bouche, révélant des saveurs parfaitement équilibrées, ni trop salées, ni trop intenses, juste assez pour éveiller nos papilles.

Puis est arrivé le plat que nous attendions avec impatience : le fameux lézard ibérique, ou « secreto ibérico ». Malgré son nom intriguant, il ne s’agit pas d’un reptile, mais d’une coupe de viande de porc ibérique, prélevée dans une zone secrète du muscle, juste sous les côtes. Ce morceau est extrêmement tendre, avec une texture marbrée qui fond littéralement en bouche. La viande, grillée avec une touche d’huile d’olive et une pincée de gros sel, était succulente. Elle avait ce goût unique, légèrement noiseté, que l’on ne trouve que chez le porc ibérique élevé en liberté et nourri aux glands dans les forêts de chênes de la région.

Nous avons accompagné nos plats d’un verre de vin rouge local, aux arômes profonds et aux notes légèrement épicées, qui se mariait à merveille avec la richesse du lézard ibérique. Le tout, dégusté en plein air, avec la vue imprenable sur les collines verdoyantes de la Sierra de Grazalema, a rendu cette expérience encore plus mémorable.

C’est dans des moments comme ceux-ci que l’on réalise l’essence de la cuisine andalouse : des plats simples, mais réalisés avec des ingrédients locaux de première qualité et un savoir-faire traditionnel. Nous avons été conquis non seulement par les saveurs, mais aussi par la manière dont chaque bouchée racontait une histoire de la région.

Nous avons hâte de partager encore plus de découvertes comme celle-ci sur notre site, pour permettre à nos lecteurs de vivre eux aussi ce voyage gustatif, depuis les croquettes savoureuses jusqu’au mystérieux lézard ibérique.

C’est toujours agréable de trouver un endroit où l’on peut savourer tranquillement de bons plats et des boissons locales tout en profitant de l’ambiance ensoleillée d’une terrasse. Les croquettes variées semblent être une excellente option pour découvrir les saveurs locales, et le lézard ibérique est certainement une spécialité intrigante à essayer.

Je suis heureux de voir que vous avez apprécié votre expérience culinaire en découvrant les délices de la Sierra de Grazalema. Votre site regorge de détails intéressants sur la cuisine espagnole, ce qui permet à vos lecteurs de se plonger encore davantage dans cette aventure gastronomique.

JAMBON ET CHARCUTERIE

Il semble que vous ayez eu une expérience culinaire exceptionnelle dans la Sierra de Francia ! La dégustation de jambon et de charcuterie à base de porc ibérique nourri aux glands est une expérience incomparable, rappelant les délices du célèbre jabugo d’Estrémadure et de la province de Huelva. La région de Castille est également réputée pour ses colombiers, qui sont non seulement une caractéristique pittoresque du paysage, mais aussi une influence importante dans la gastronomie locale.

Cependant, c’est dans la Sierra de Francia que vous avez trouvé la meilleure charcuterie et la meilleure viande, notamment au restaurant Ibericos Dona Consuelo à La Alberca. La présentation de la viande avant cuisson est une touche appréciable, permettant aux convives d’apprécier la qualité du produit. Le cabecero de lomo, coupé en filets juteux et riches en saveur grâce aux veines de graisse, semble être un vrai délice. La préparation sur le gril, avec une touche de fumée, met en valeur toute l’intensité de sa saveur.

Et que dire des haricots au chorizo ? Un accompagnement certainement délicieux pour sublimer encore davantage le repas. Cette expérience gastronomique semble être un véritable festin pour les sens, et vos descriptions détaillées ne font qu’ajouter à l’envie de découvrir ces délices par soi-même.

J150 – LA CUISINE ANDALOUSE

Quel plaisir de s’être arrêté à Priego de Córdoba, niché dans les montagnes andalouses entre Cordoue et Grenade. Ce charmant village, avec son atmosphère authentique et ses ruelles pavées, nous a offert bien plus qu’une simple halte : une véritable expérience gastronomique. Le service y est exceptionnel, et les plats, qui allient finesse et générosité, sont présentés avec soin. Chacun des mets dégage un véritable respect de la tradition andalouse tout en apportant une touche d’originalité.

En guise de premier plat, le tartare de saucisse ibérique (Tartar de Salchichón Ibérica) a été une vraie surprise. Ce n’est pas tous les jours qu’on déguste une saucisse ibérique dans sa version crue, façon tartare ! Le goût prononcé et légèrement épicé de la viande fondait en bouche, révélant toute la richesse aromatique de cette charcuterie emblématique. Viennent ensuite les fameuses Croquetas de Jamón, sans doute les meilleures de la région : croustillantes à l’extérieur, onctueuses à l’intérieur, elles étaient relevées par une pointe de jambon parfaitement dosée, offrant un équilibre impeccable.

Autre découverte : la Tosta de lomo en manteca con mayonesa de pimiento y crujiente de jamón. Cette tartine, garnie d’une longe de porc tendre, relevée par une mayonnaise légèrement pimentée et couronnée de tranches de jambon croustillant, était un pur délice. Ce plat, bien que simple en apparence, joue sur les textures et les saveurs, avec le croustillant du jambon contrastant magnifiquement avec la douceur de la viande et la petite touche de piquant.

Pour les plats principaux, le choix a été difficile tant tout semblait alléchant. Bastien a opté pour le Hamburger Black Angus de 200g, une généreuse pièce de viande fondante et juteuse, parfaitement grillée et servie avec des accompagnements qui en sublimaient la saveur naturelle. Margot, quant à elle, a choisi le Tartare de Thon Rouge avec Avocat (Tartar de Atún Rojo con Aguacate), un plat aussi frais que savoureux, où la douceur de l’avocat se marie parfaitement avec le goût pur du thon.

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