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AMMAN « La Rome du Moyen-orient » – JORDANIE +

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Amman, située dans une zone vallonnée au Nord-Ouest de la Jordanie, était initialement construite sur sept collines, ce qui lui a valu le surnom de « Rome du Moyen-Orient ». Maintenant étendue sur 19 collines, chacune connue sous le nom de « jabal » ou montagne, la ville abrite environ un million d’habitants, soit le tiers de la population du pays.

La ville est surnommée la « ville blanche » en raison de la multitude infinie de maisons, éblouissantes sous le soleil de midi. Certains disent que ce nom fait également référence aux tempêtes de neige qui peuvent la frapper en hiver. Amman, perchée sur un plateau dominant la vallée du Jourdain, se trouve à près de 800 mètres d’altitude.

Amman est une ville fascinante de contrastes, mélangeant bâtiments anciens et modernes, nichée dans une région vallonnée entre le désert et la fertile vallée du Jourdain. C’est là que nous avons commencé notre première journée de visites en Jordanie.

Notre arrivée tardive dans la nuit nous a fait débuter notre exploration vers 10 heures du matin. La circulation était dense, les klaxons nombreux, avec des conducteurs peu enclins à respecter les règles de la route ou de stationnement, sans inquiétude face à la police urbaine.

Notre première étape était la recherche des mosaïques d’une ancienne église, découvertes par hasard en 1969 dans le jardin d’une maison privée. Elles recouvraient le sol d’une église byzantine du VIe siècle : les Mosaïques de l’Église de Swefiyeh.

Cependant, ces mosaïques sont difficiles à trouver (https://maps.app.goo.gl/gwaSyrjd3Fod2ztf6) et la visite nécessite une autorisation préalable. Malheureusement, l’état de délabrement du bâtiment et de ses jardins laisse penser qu’il n’y a pas eu de visites récentes.

Nous avons ensuite poursuivi notre chemin vers la Mosquée du Roi Abdallah Ier.

MOSQUEE DU ROI ABDALLAH I

TOUTES LES PHOTOS DE LA MOSQUEE EN SUIVANT CE LIEN

La Mosquée du Roi Abdallah Ier, construite entre 1982 et 1986 en l’honneur du grand-père du roi Hussein, Sa Majesté as-Sayyid Abdullah I, est la deuxième mosquée mais la plus moderne et la plus imposante de tout le pays. Elle reste le symbole d’Amman avec sa coupole bleue et ses deux minarets à l’allure futuriste, conçus par l’architecte bohémien-allemand Jan Cejka.

L’entrée de la mosquée se fait en traversant un bazar touristique, où l’on trouve une visite obligatoire de toutes les salles décrivant l’art jordanien. Bien que les prix soient extrêmement prohibitifs pour certains articles, comme des narguilés à 900 JOFD (soit plus de 1000€), il est possible de profiter de cette expérience sans trop insister sur les offres.

Les non-musulmans peuvent visiter la mosquée en dehors des heures de prière (c’est la seule dans le pays à le permettre). Comme dans toute mosquée, il est nécessaire d’enlever ses chaussures avant d’entrer dans la salle de prière. Les femmes doivent également enfiler une longue robe noire couvrante et un voile, fournis gratuitement sur place au niveau du souk (l’entrée coûte 2 JOD).

La mosquée, avec son gigantesque dôme bleu ciel de 35 mètres de diamètre décoré de motifs géométriques en mosaïques et ses deux minarets élégants, peut accueillir près de 3 000 fidèles sous sa coupole. Les jours d’affluence, jusqu’à 6 000 personnes peuvent également venir prier dans la cour extérieure. La salle de prière vaste et sans colonnes rappelle le Dôme du Rocher à Jérusalem.

En observant de près la façade, on remarque des éléments architecturaux en forme de cubes qui ornent les minarets, les portails d’entrée et l’entrée du site de la mosquée.

À l’intérieur, le plafond du dôme azuré est strié de fines bandes dorées, symbolisant le ciel et les 99 noms d’Allah. Des versets du Coran ornent un énorme chandelier à trois branches. Le tapis rouge menant au « mihrab » (la loge de l’imam pendant la prière) symbolise la fertilité et est orienté vers La Mecque, tout comme le plan général de la mosquée.

Dans le sous-sol de la mosquée se trouve un petit musée de la religion et de l’histoire islamique, exposant des affaires du roi Abdallah Ier, des photos et quelques pièces d’art islamique.

DOWTOWN

Nous gagnons ensuite la ville basse et garons notre véhicule face au théâtre ;

LE FORUM LE THEATRE ET L’ODEON

RETROUVEZ TOUTES LES PHOTOS DE DOWTOWN EN SUIVANT CE LIEN

Le forum romain est une place publique, bordée par le théâtre et l’odéon. Elle était parmi les plus vastes de l’Empire (100*50m). Cette grande esplanade où la population se rassemblait

Ne confondons pas théâtre et odéon qui ont des destinations différentes était desservie par les grandes voies de communication, notamment le cardo maximus, la voie principale orientée nord-sud existante dans toutes les décapoles romaines. On y remarquera les vestiges de colonnes corinthiennes, dont certaines sont encore debout. Le forum est toujours un lieu vivant dans la cité. En effet, les habitants de la ville basse aiment s’y retrouver, particulièrement les soirs d’été. On profite des terrasses où l’on passe des matchs de football égyptiens sur des écrans de toutes tailles. Ou l’on discute, simplement assis sur les marches.

Odéon (grec ancien : ᾨδεῖον, Ōideion, lit. « lieu de chant ») est le nom de plusieurs anciens bâtiments grecs et romains construits pour la musique : exercices de chant, spectacles musicaux, concours de poésie, etc.

Le mot grec ancien ᾨδεῖον vient du verbe ἀείδω (aeidō, « je chante ») qui est aussi la racine de ᾠδή (ōidē, « ode ») et de ἀοιδός (aoidos, « chanteur »).

Perpendiculaire à l’axe du théâtre romain, et délimitant le forum romain d’Amman à l’est, se trouve l’Odéon ; petit théâtre construit au IIe siècle en même temps que le théâtre romain  et restauré :  il servait principalement à des spectacles musicaux, les lectures de poésie, ou à des réunions politiques ou des conférences, pour un maximum de 600 personnes sur 9 rangées. Les archéologues ont émis l’hypothèse que l’Odéon était très probablement fermé par un toit en bois temporaire qui protégeait le public des intempéries.

Le bâtiment de scène était autrefois richement décoré de frises et de niches. Il a une passerelle intérieure voûtée qui se connecte à la scène par trois portes.

D’une manière générale, la construction d’un Odéon était similaire à celle d’un théâtre grec antique et d’un théâtre romain, mais il ne faisait qu’un quart de sa taille et était pourvu d’un toit à des fins acoustiques, une différence caractéristique.

Le prototype de l’Odéon était l’Odéon de Périclès (Odéon d’Athènes), un bâtiment principalement en bois sur le versant sud de l’Acropole d’Athènes.

Il a été décrit par Plutarque comme « à plusieurs places et à plusieurs colonnes » et peut avoir été carré, bien que des fouilles aient également suggéré une forme différente, 208 x 62 pieds.

Comme le théâtre romain, l’Odéon est régulièrement utilisé aujourd’hui, par exemple pour des représentations lors du festival de musique Al Balad qui a été lancé en 2009 par le théâtre Al Balad et reçoit le soutien de la municipalité du Grand Amman, du ministère jordanien du Tourisme et des Antiquités, et l’Union européenne en Jordanie, ainsi que d’autres partenaires sponsors dans les médias, le tourisme, la culture et les arts.

Empruntons Quraysh street, en direction de la mosquée du Roi Hussein. Au croisement de la rue Khalil As Saoud Street vous découvrirez le site de la nymphée

NYMPHÉE

A Amman, nous découvrons le Nymphée, un site qui, il y a quelques années encore, était enfoui sous le béton des habitations modernes. Le gouvernement entreprend sa restauration, bien que les travaux soient encore en cours. Aujourd’hui, la forme du Nymphée laisse penser qu’il s’agissait autrefois d’une vaste fontaine publique, dédiée aux nymphes, des créatures mythologiques associées aux sources, aux bois et aux montagnes, comme on en trouve dans la Rome antique.

Construit vers 191 après J.-C., le Nymphée comprend une vaste piscine de 600 mètres carrés, deux étages avec des colonnades et des alcôves ornées de mosaïques et de gravures. La partie inférieure est en marbre, tandis que la partie supérieure est en plâtre peint. Un dôme surmontait la structure, et l’eau jaillissait de sept têtes de lions sculptées dans le réceptacle. Le grand bassin de granit rose est un vestige ajouté à l’époque byzantine.

C’est un site fascinant qui nous offre un aperçu de l’architecture et de la vie publique de l’époque romaine à Amman, un témoignage de l’histoire riche et variée de la région.

À proximité se trouve la Mosquée du Roi Hussein, un autre lieu d’intérêt historique et architectural à Amman. Nommée en l’honneur du roi Hussein de Jordanie, cette mosquée moderne est une belle représentation de l’architecture islamique contemporaine. Nous admirons son espace de prière spacieux et calme, orné de motifs et de calligraphies arabes élaborés. La mosquée est également ouverte aux visiteurs non-musulmans en dehors des heures de prière, nous permettant d’admirer son design et son ambiance paisible.

Elle a été édifiée en 1924 par le roi Abdallah Ier sur sa colline à un peu plus de 1000m d’altitude au-dessus du niveau de la mer, dans un style ottoman, sur les bases d’une ancienne mosquée datant du début de la période islamique (640 ap. J.-C.), construite par Omar ibn Al-Khattab, le deuxième calife de l’islam. Elle domine Amman de ses quatre minarets majestueux

Cette dernière aurait elle-même été bâtie sur l’ancienne cathédrale de Philadelphie. La Décapole fut le siège du diocèse de l’Empire romain alors tout juste converti au christianisme, au début de l’ère byzantine (320 ap. J.-C.).

LE SOUK

Nous voici à deux pas des souks de Downtown, bordés par les rues K Talal et Quraysh. Ces souks d’Amman sont bien différents des souks turcs ou marocains : ici, pas de couverture. Pourtant, ils reprennent toutes les caractéristiques des marchés arabes traditionnels.

C’est cet aspect très oriental et dépaysant qui rend le site si charmant : nous nous promenons dans de petites rues bordées d’échoppes colorées et parfumées, découvrant les fruits et légumes locaux. En descendant dans une ruelle en soubassement où le soleil ne filtre pas, nous tombons sur les artisans mécaniques, les soudeurs, les fabricants de narguilé, les réparateurs en tous genres…

Nous sommes bel et bien au Moyen-Orient ! Mais le spectacle le plus fascinant, c’est cette ambiance simple : les marchands usant de leurs voix pour vendre, les passants tentant de marchander, les klaxons incessants, le tout mêlé aux appels à la prière… Quelle immersion !

Mise à part les babioles qui commencent à envahir les étals des marchés d’Amman, ici on trouve de tout à acheter ou simplement à admirer : des fruits (les mangues sont généralement délicieuses !), des légumes, de la viande bien sûr, mais aussi des tenues traditionnelles palestiniennes, des foulards en soie faits main, de petites amulettes en bois ou en pierre, des tapis aux couleurs typiques jordaniennes, des parfums aux senteurs orientales, des épices… Une section entière du souk est dédiée à l’or et aux bijoux. Ici, au moins, on est sûr de trouver des souvenirs parfaitement authentiques !

Cependant, grande est notre surprise : les prix sont bien loin de ceux pratiqués dans le Maghreb…

CITADELLE (JABAL AL QALA’A)

 

Que l’on soit passionné d’archéologie ou simplement avide de découvrir l’histoire, la visite de la citadelle est incontournable pour profiter du panorama formidable qu’elle offre sur Amman depuis le sommet du Jebel Al Qala’a.

Depuis là-haut, la ville basse et le théâtre s’étalent à nos pieds, tandis que les collines couvertes de petits cubes beiges et de mosquées s’étendent à perte de vue.

Le soir, ces mosquées illuminent le ciel de leurs néons verts, créant une ambiance magique, particulièrement lors de l’appel à la prière lancé par les muezzins de la ville.

Le site, par endroits envahi par la nature, est agréable avec ses espaces verdoyants.

Cependant, il est essentiel de prévoir de l’eau. Les températures peuvent atteindre près de 30°C, mais l’impression de chaleur peut être plus intense. L’ombre se fait rare sur la colline, alors mieux vaut être préparé.

 

LES CHATEAUX DU DESERT +

Nous avançons sur une route ocre fendue par l’infini plat du désert jordanien, où les châteaux omeyyades surgissent comme des mirages minéraux — citadelles de solitude érigées entre le VIIe et le VIIIe siècle, alors que les califes de Damas dominaient un empire s’étirant de l’Indus à l’Andalousie. Ces forteresses, caravansérails et palais de plaisance, ne furent jamais des bastions guerriers, mais des laboratoires de pouvoir, d’art et de diplomatie, où l’islam naissant épousait les héritages byzantin, perse et nabatéen.

Qasr Amra, le premier joyau sur notre route, se révèle modeste en taille mais vertigineux en symboles. Sous ses voûtes de brique crue, les fresques oubliées depuis des siècles clament une audace iconographique : des chasseurs traquant l’onagre, des danseuses nues aux hanches ceintes de soie, et même un zodiaque complet où le Christ-Phébus conduit un char solaire. Ces peintures, commandées par le calife Al-Walid II, hérétique aimant le vin et la poésie, défient les canons de l’art islamique. Dans la salle des bains, le système d’hypocauste romain, canalisant l’air chaud sous les dalles, témoigne d’un savoir-faire antique recyclé pour les ablutions et les plaisirs. Le plafond de la chambre du calife, percé d’un oculus, aligne les constellations visibles une nuit de l’an 710 — carte céleste et calendrier intime.

Plus à l’est, Qasr Kharana dresse ses murs de calcaire blond, striés de rainures défensives. Ce cube austère, percé de meurtrières et de fenêtres en plein cintre, intrigue les archéologues : était-ce un lieu de rencontre pour les Bédouins, un relais caravanier ou un refuge éphémère pour les princes ? Ses 61 pièces voûtées, organisées autour d’une cour centrale, abritent des graffiti vieux de 1 300 ans — prières en coufique, dessins de cavaliers — tracés par des voyageurs oubliés. Au premier étage, une salle d’apparat aux murs ocre rouge conserve les traces de fresques abstraites, peut-être l’œuvre d’artistes chrétiens employés par les Omeyyades. L’escalier étroit, conçu pour ralentir les assaillants, mène à une terrasse d’où l’on surveillait les routes du désert, sillonnées par les caravanes de soie et d’encens.

À Qasr Azraq, le basalte noir remplace la pierre blonde. Cette forteresse romaine remodelée par les Omeyyades, puis par les Mamelouks, garde la clé du désert — une oasis où l’eau jaillit bleu-nuit entre les roches volcaniques. En 1917, T.E. Lawrence y installa son quartier général durant la Révolte arabe ; la pièce où il planifia la prise d’Aqaba conserve sa porte en bois de palmier, épaisse de 30 cm, pivotant sur des gonds de pierre polie par les siècles. Dans la cour, un ancien cachot romain transformé en mosquée mamelouke révèle des colonnes corinthiennes enfouies sous le plâtre — mille ans d’histoire en un seul mur.

Mais c’est Mshatta, au sud d’Amman, qui dévoile le rêve inachevé des Omeyyades. Son mur d’enceinte, long de 144 mètres, était jadis orné d’une frise sculptée d’entrelacs végétaux et d’animaux fantastiques — chef-d’œuvre offert à l’empereur allemand Guillaume II en 1903, aujourd’hui au Pergamon Museum de Berlin. Les ruines restantes, faites de briques crues et de marbre, esquissent un palais conçu pour éblouir : la salle du trône, conçue en forme de croix byzantine, devait être surmontée d’une coupole peinte en lapis-lazuli. Les artisans, venus de Constantinople, y expérimentèrent des chapiteaux « en nid d’abeille », fusionnant l’art islamique et byzantin. Le projet fut abandonné vers 744, quand la dynastie omeyyade s’effondra — le désert engloutit les échafaudages, laissant des murs fantômes qui fondent sous les pluies d’hiver.

Notre circuit s’achève à Qasr al-Hallabat, complexe byzantin transformé en palais omeyyade. Ici, les mosaïques chrétiennes du VIe siècle — paons, paniers de fruits — côtoient des inscriptions coraniques gravées dans le marbre. Dans les thermes, le système de chauffage romain a été adapté pour les bains islamiques, tandis que les citernes, alimentées par un réseau de qanats perses, irriguaient des jardins aujourd’hui disparus. Un détail troublant : des fragments de papyrus du VIIIe siècle, découverts dans les décombres, listent des dépenses pour des danseuses et des faucons — preuve que le désert fut aussi un lieu de faste.

En parcourant ces châteaux, nous croisons les traces de civilisations superposées : des nabatéens, qui creusèrent les premiers puits, aux légionnaires romains bâtisseurs de forts, jusqu’aux Bédouins actuels, dont les tentes noires s’accrochent aux ruines comme des sangsues au flanc d’une baleine fossile. Le soir, lorsque le vent sculpte des vagues dans le sable, on imagine les caravanes de nuit, les torches oscillant entre les murs de Qasr Kharana, et les poètes omeyyades récitant des vers sous les fresques païennes de Qasr Amra — ultime défi d’un empire éphémère au désert éternel.

Umm Qais — murmures hellénistiques aux confins de Jordanie

Nous approchons par une route sinueuse ourlée d’oliviers millénaires, tandis que se déploie devant nous un paysage de collines ondoyantes et de pierres noires. Umm Qais, l’antique Gadara, veille depuis ses hauteurs, sentinelle de basalte et de marbre blanc où se mêlent les ombres de Rome, de Byzance et de l’Empire ottoman.

Perchée à 378 mètres, la cité domine un panorama vertigineux : au loin, le lac de Tibériade miroite comme une lame d’argent, encadré par les monts du Golan et les plaines de Syrie.

Cette terrasse naturelle, où le vent charrie des murmures de conquêtes, fut l’un des joyaux de la Décapole romaine — alliance de dix cités-États rayonnant au carrefour des caravanes.

 

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UMM QAIS 2001

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LA GASTRONOMIE JORDANIENNE

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J297 RESTAURANT JAFFRA AMMAN JORDANIE

Au cœur du downtown d’Amman, à deux pas du théâtre romain, le restaurant Jaffra est une véritable institution. C’est ici que se mêlent les parfums du charbon chaud, les rires des habitués et la musique orientale qui flotte dans l’air.

Dès qu’on entre, on comprend que Jaffra est le royaume du narguilé : presque chaque table est occupée par des fumeurs de chicha, installés dans une atmosphère vibrante et détendue. Malgré cette ambiance enfumée, le charme opère.

Côté cuisine, c’est une valeur sûre. Le mixed grill, généreusement servi, est un délice : brochettes fondantes, viande parfaitement grillée, accompagnées de pain chaud et de légumes croquants. Le tabbouleh et le hummus beirouty complètent à merveille le repas — frais, parfumés, et joliment présentés.

Et la surprise finale ? Le rapport qualité-prix exceptionnel. Pour une adresse aussi réputée, les prix restent étonnamment doux. Une halte incontournable pour goûter à l’âme d’Amman, entre convivialité et traditions culinaires.

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j 284 PIZZERIA ROMA AMMAN DOWTOWN

Située en plein downtown d’Amman, la Pizzeria Roma est une adresse qui attire voyageurs et locaux en quête d’un repas simple après une journée bien remplie dans la capitale jordanienne. Cependant, notre visite a eu lieu pendant le Ramadan, période durant laquelle les options sont souvent limitées.

Ce soir-là, seuls deux plats figuraient au menu : le mansaf, plat national jordanien à base d’agneau et de yaourt fermenté, et un biryani de poulet, aux influences indiennes. Nous avons opté pour ce dernier, mais le résultat s’est avéré un peu décevant — manquant de relief et de fraîcheur, loin de la richesse attendue de ce plat épicé.

Heureusement, la touche finale a rattrapé l’expérience : de délicieuses dattes aux herbes, finement parfumées à la cardamome, ont apporté une note douce et aromatique qui a clôturé le repas sur une impression plus positive.

Une halte sympathique, mais sans éclat, qui reste toutefois marquée par la chaleur de l’accueil et l’atmosphère vivante du centre d’Amman.

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Pour en savoir plus sur la cuisine jordanienne, vous pouvez consulter ces liens :

J 285 RESTHOUSE ABU AHMED SITE DE JERASH

Sous le soleil implacable de Jerash, après plusieurs heures à explorer les ruines romaines dorées par la lumière, la Resthouse Abu Ahmed s’est révélée comme une véritable oasis. Malgré la période du Ramadan, le restaurant était ouvert, offrant un refuge bienvenu et un buffet généreux à seulement 10 JOD.

Nous nous sommes installés à l’ombre, près du buffet, heureux de retrouver un peu de fraîcheur. L’accueil était simple mais chaleureux, et quelle surprise de découvrir que l’établissement servait même de la bière et de l’Arak, rare privilège pendant cette période ! Certes, à 5 et 6 JOD le verre, mais la fraîcheur de ces boissons valait largement le détour.

Le buffet proposait un choix varié de mezze savoureux : houmous crémeux, salades fraîches, un mélange pimenté de tomates et poivrons, et une tchoutchouka relevée qui éveillait les papilles. Mais le clou du repas fut sans conteste le maklouba, ce plat traditionnel du Levant dont le nom signifie « à l’envers ». Préparé avec de l’agneau ou du poulet, des légumes (aubergines, pommes de terre, chou-fleur, carottes, tomates) et du riz, il est servi en renversant la marmite pour dévoiler ses couches dorées et parfumées.

Le tout était accompagné de yaourt frais, d’une salade tahini (concombres, tomates, crème de sésame), de pain farci à la viande assaisonnée de sumac, d’oignons caramélisés et de pignons grillés. En complément, plusieurs plats mijotés complétaient le festin, dont le délicieux fasuliya, un ragoût de haricots en sauce.

Une pause aussi gourmande que bienvenue, dans un décor ombragé et authentique, qui redonne des forces avant de reprendre la route vers Amman.

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RESTAURANT Fokar & Bhar MADABA JORDANIE

Après avoir flâné dans les ruelles de Madaba, la cité des mosaïques, et admiré les pavements d’églises aux reflets d’or et d’azur, une halte gourmande s’impose. Nos pas nous mènent au restaurant Fokar & Bhar, une adresse réputée et prisée des habitants comme des voyageurs. À peine la porte franchie, nous sommes accueillis avec un large sourire et une hospitalité typiquement jordanienne.

Le menu promet une immersion dans la gastronomie levantine, et tient toutes ses promesses. En entrée, nous retrouvons les mezze traditionnels qui ouvrent l’appétit avec fraîcheur et générosité :
Tabouleh, un hachis parfumé de persil, menthe et tomates, relevé d’un zeste de citron.
Houmous, onctueux et parfaitement équilibré, nappé d’une huile d’olive dorée.
Galayet Bandora, cette spécialité jordanienne à base de tomates sautées, d’ail et d’huile d’olive, parfois agrémentée de viande ou d’œufs, qui embaume la table d’un parfum méditerranéen.

Pour les plats principaux, la cuisine prend une tournure plus généreuse encore. Nous savourons la Sajiyeh, un plat mijoté directement dans une poêle saj, où la viande tendre s’imprègne d’arômes fumés. Servie avec le traditionnel pain saj, entre naan et tortilla, elle révèle toute la chaleur d’une cuisine familiale et authentique. À ses côtés, le chich taouk se distingue : des brochettes de poulet marinées au yaourt, au citron et aux épices locales, grillées à la perfection, juteuses et dorées.

Un festin simple, sincère et plein de saveurs, à l’image de Madaba elle-même : accueillante, vivante, et profondément enracinée dans les traditions jordaniennes.

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J 287 DEAD SEA PANORAMA COMPLEX & RESTAURANT

Suspendu entre ciel et désert, le Dead Sea Panorama Complex & Restaurant est bien plus qu’un simple lieu de halte : c’est une expérience à part entière. Perché au-dessus du Wadi Mujib, il offre une vue vertigineuse sur la mer Morte, miroitante sous le soleil comme un lac d’argent figé entre les montagnes. Peu d’endroits en Jordanie procurent une telle sensation de plénitude — entre immensité, silence et lumière.

Nous décidons de prolonger ce moment suspendu en nous attablant au restaurant panoramique. L’accueil est attentif, le service élégant, et la carte allie saveurs locales et cuisine soignée. Même avec un supplément de 17 % pour le service, les prix restent raisonnables au regard du cadre et de la qualité.

Les mezze ouvrent le bal des saveurs :
– un houmous beirouti, onctueux et citronné, relevé d’une touche d’huile d’olive dorée,
– un labanah bel zaatar, ce yaourt crémeux au parfum d’origan sauvage et de sésame,
– et de savoureux foies de volaille frits, dorés à point, au cœur tendre et parfumé.

En plat principal, place à deux incontournables de la gastronomie jordanienne :
– les arayes, petits pains grillés et farcis de viande hachée, d’oignons, de tomates et de pignons de pin, un équilibre parfait entre croustillant et fondant,
– et le musakhan, ce plat emblématique de poulet rôti avec des oignons caramélisés, du sumac et des pignons frits, servi sur du pain taboun cuit au feu de bois.

Sous la lumière dorée de la fin d’après-midi, chaque bouchée s’accorde au paysage — chaude, parfumée, apaisante. Nous repartons le cœur léger, la tête encore tournée vers l’horizon. Ici, la Jordanie se savoure autant qu’elle se contemple.

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APPARTEMENT CHEZ TAMERAMMAN – JORDANIE

L’appartement chez Tamer, à Amman, en Jordanie, est un véritable bijou niché dans un quartier calme et résidentiel de la capitale. Un garage privé est à disposition, pratique pour ceux qui voyagent en voiture.

L’hébergement comprend deux belles chambres, une cuisine entièrement équipée, un salon élégant avec télévision et accès à Netflix, ainsi qu’une agréable terrasse idéale pour profiter des douces soirées d’Amman.

Tamer, l’hôte, se distingue par sa gentillesse et sa disponibilité : toujours prêt à conseiller les visiteurs et à rendre le séjour aussi confortable que possible. Une adresse parfaite pour un séjour paisible et authentique à Amman.


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