Damaliscus lunatus jimela ou Topi

Damaliscus lunatus jimela

Ordre des Artiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 1 m  à 1,3 m
Poids: 90 à 150 Kg
Gestation: Environ 8 mois
Nombre de petits par portée: 1

Cette sous espèce jimela est présente en RDC, Kenya, Rwanda, Tanzanie et Ouganda. Il est communément appelé topi, mais cette apellation vernaculaire anglo-saxonne englobe en réalité deux sous espèces, le jimela présenté dans cet article et le damaliscus lunatus topi présent sur la cote du Kenya et de la Somalie.

Le terme « topi » a été rapporté pour la première fois par l’explorateur allemand Gustav Fischer comme utilisé par les habitants de la région de Lamu pour décrire les antilopes locales. Aux côtés du nom « nyamera », il désigne les populations de l’aire linguistique swahilie qui se distinguent notamment des sassabis par leurs cornes en forme de lyre et des korrigums et des tiangs par leur taille plus réduite. Le Topi côtier est généralement considéré comme un taxon séparé (sous-espèce Damaliscus lunatus topi ou espèce Damaliscus topi) moins pour ses variations morphologiques que pour sa distribution isolée. Celle-ci est en effet restreinte à la côte kenyane (comtés de Lamu, Garissa et Tana River), ainsi qu’aux zones adjacentes en Somalie, où il était présent dans les formations herbeuses riveraines du Chébéli et du Jubba. Aucune donnée récente n’est cependant disponible pour la répartition du Topi côtier dans ce pays

Les autres populations de topis étaient traditionnellement traitées comme la sous-espèce jimela, même si certains auteurs ont désormais proposé une division en plusieurs espèces distinctes. L’espèce type Damaliscus jimela serait ainsi restreinte à l’écosystème du Serengeti et du Masai Mara, à la frontière entre la Tanzanie et le Kenya. L’aire de distribution de D. eurus s’étendrait plus au sud, dans la région tanzanienne du haut Ruaha et du lac Rukwa. D. ugandae évoluerait quant à elle dans la région de l’Ankolé en Ouganda, ainsi que dans les plaines de la Rutshuru à travers la frontière congolaise et jusque dans le parc national de l’Akagera au Rwanda. Enfin, D. selousi, uniquement connue du plateau de Uasin Gishu au Kenya, serait probablement éteinte. Ces différentes espèces, séparées sur la base de critères morphométriques contestés, ne sont cependant pas reconnues par l’ensemble de la communauté zoologiste

Nous avons rencontré le topi lors d’un game drive à Ishaha dans le Queen elizabeth PN en ouganda

Nous avons observé le topi lors d’un game-drive matinal au LAC MBURO OUGANDA