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Er Rachidia et sa région – DRAA TAFILELT – MAROC

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Bienvenue au pays des 330 jours de soleil, des oasis étendues et des potentialités variées, la Province d’Er Rachidia s’étend comme un vaste territoire au sein de Drâa-Tafilalet. Sa nature est un subtil mélange de paysages minéraux, de remparts ocres parfois enneigés, de dunes de sables majestueuses et de vallées verdoyantes à perte de vue. Ce contraste saisissant en fait un véritable havre de fraîcheur au cœur d’un environnement prédésertique aride, et promet un séjour inoubliable, riche en émotions et en sensations fortes.

Le Tafilalet a été depuis longtemps un carrefour de civilisations, et le berceau de la glorieuse dynastie des Alaouites. Ce prestigieux héritage culturel et spirituel se reflète dans le patrimoine architectural inégalé que recèle la Province.

Après la magnifique journée passée hier dans les gorges d’Aouli, et surtout le moment inoubliable de partage et de distribution de vêtements dans le village d’Aouli (voir notre page New Deal For Another World), nous nous apprêtons à partir ce matin pour notre prochaine étape : Er Rachidia.

Ce qui rend cette étape particulièrement spectaculaire, c’est sans doute la traversée des gorges du Ziz et de sa vallée. La route, dès notre départ de Midelt, nous offre déjà un avant-goût enchanteur de ce qui nous attend.

LES GORGES ET LA VALLEE DU ZIZ

ARTICLE SUR LES GORGES ET VALLEE DU ZIZ

LE SOUK D’Er Rachidia

Rien ne peut égaler l’atmosphère vibrante et vivante d’un souk, aussi appelé Al Mouggar, qui constitue un centre névralgique à bien des égards. Au-delà d’être de simples places commerciales, les souks sont des lieux de rencontres et de renforcement des liens tribaux et familiaux, où l’on savoure un thé autour de discussions animées. Ils offrent une diversité d’articles, du pratique à l’inédit, du trésor au vieux objet chargé d’histoire.

À Errachidia, le Souk Lhad est un carrefour incontournable du commerce des dattes de la Palmeraie du Ziz.

On y trouve une multitude de marchandises, notamment une grande variété de plantes aromatiques et médicinales vendues dans les herboristeries traditionnelles, très prisées pour assaisonner la cuisine locale.

Un peu plus au sud, le Souk Erfoud abrite des boutiques spécialisées dans les fossiles et les minéraux de haute qualité.

Au sud de la ville, nous faisons halte à un vieux Ksar Asrir, totalement abandonné et en ruines. Malgré cela, une atmosphère particulière règne toujours ici, avec ses vieux moulins à farine activés par les ânes.

LES SOURCES BLEUES DE MESKI

Plus loin, la Source bleue de Meski, bien que tarie, mérite le détour. Située à une vingtaine de kilomètres de la ville d’Errachidia, la beauté de son environnement en vaut la peine.

Depuis un point en hauteur, la vue sur la source bleue, la palmeraie et le ksar Meski est simplement magnifique.

L’entrée sur le site est de 5 MAD par personne, avec thé offert.

Nous échangeons avec notre hôte : il espère que l’eau reviendra cet hiver ; elle a disparu en raison de deux facteurs principaux : l’assèchement lié aux conditions climatiques d’une part, et la déviation de l’eau pour alimenter les villas de riches propriétaires, d’autre part.

Cette source, considérée comme sacrée, attire les Marocains qui viennent y brûler des cierges dans la grotte adjacente, autrefois un relais pour les hommes bleus et leurs caravanes en quête d’eau.

La source prend naissance dans une cavité rocheuse et s’écoule dans une piscine située au cœur d’une palmeraie.

 

Comme pour beaucoup de sources au Maroc, diverses vertus sont attribuées à la Source bleue de Meski.

Cependant, ces croyances varient d’un endroit à l’autre.

Il est dit que cette source aurait la vertu d’augmenter la fertilité.

Le Ksar Meski sur la colline justifie même une petite randonnée à travers la palmeraie pour y accéder.

AOUFOUSS ET SA PALMERAIE – Er Rachidia

Enfin, nous arrivons à Aoufouss pour déjeuner et entamons une conversation avec un voisin de table, Ahmad. Il gère un camping à proximité et vient de discuter avec les autorités sur l’avenir de la palmeraie. Non seulement l’eau pose problème ici, mais aussi les incendies qui ont ravagé un grand nombre de palmiers. Des solutions ont été envisagées et devraient être rapidement mises en place : utilisation des coupes de palmiers pour la cuisson du pain, détournement de l’eau des bassins de rétention débordants pour alimenter la nappe phréatique du Ziz, etc.

Ahmad est une personne extraordinaire qui mérite d’être connue ; il gère également une agence qui organise des road-trips en camping-car ! Les photos et vidéos qu’il nous montre sont impressionnantes ; jusqu’à 17 camping-cars se suivent dans les routes sinueuses du Toghdrat et du Dadès.

Pour ceux qui le souhaitent voici les coordonnées de sa page FACEBOOK

Dans ce secteur, une variété d’activités s’offrent à nous. Nous pouvons visiter différentes coopératives, partir en randonnée à pied ou à vélo dans la palmeraie, explorer la grotte d’Aoufous, et même pratiquer la pêche traditionnelle.

Nous suivons Ahmad après le repas jusqu’à son camping et son lopin de palmeraie, où il nous offre un véritable cours sur les palmiers et les dattes ! Nous avons la chance de déguster une dizaine de variétés de dattes différentes, dont la célèbre et exceptionnelle Mejloul.

 

Nous finissons la journée avec lui autour d’un thé et nous promettons de garder contact….

De Er Rachidia Aoufouss à Erfoud

De Er Rachidia à Aoufouss et jusqu’à Erfoud, la route nationale N13 se poursuit, quittant progressivement les gorges pour traverser une vaste plaine. De temps à autre, au loin, nous apercevons quelques dunes dorées, nous rappelant que nous sommes en plein désert.

Nous faisons une halte devant le tyrannosaure, bien visible depuis la route, témoignant que cette route du désert était déjà parcourue bien avant nous… Je n’ai pas osé prendre de photo à côté du Raptor, j’ai demandé à Enzo de poser à côté de Chuky, on ne sait jamais !

Un peu plus loin, à quelques centaines de mètres, nous trouvons la source de Ain Al Ali, malheureusement bouchée par du béton. Elle ne coulait déjà plus depuis quelques temps. Quelques dromadaires attendent d’être montés, une terrasse et quelques babioles à vendre sont présentes sur place.

Puis nous arrivons en vue d’Erfoud, la porte du désert, et déjà nous apercevons au loin quelques dunes dorées. Un arrêt à une boutique de fossiles et de marbrerie nous permet d’apprécier la qualité du travail marocain. C’est incroyable de voir à quel point les pierres locales sont naturellement incrustées de toutes sortes de fossiles.

Les principaux gisements de fossiles se trouvent à 13 km de la ville, en direction de Merzouga. Ils remontent en majorité à l’Ère Primaire, quand la zone était encore sous la mer. Les nautiloïdes abondent, ainsi que les ammonites, les crinoïdes, les orthoceras, les trilobites, etc. Nous retrouvons aussi des dents et des os de poissons, des dents de requin, de crocodiles, de sauropodes et d’autres dinosaures. Sans oublier les fossiles d’araignées, de crabes, de scorpions, de trilobites avec leurs antennes, même s’il faut faire très attention aux faux.

Les orthoceras et les goniatites sont les plus abondants et forment de grandes roches sombres que les artisans d’Erfoud utilisent pour tailler des lavabos, des tables, des sources et des sculptures.

C’est également une région de minéraux. Il faut souligner, parmi ces derniers, la galène, les géodes (attention, beaucoup sont fausses!) ou la rose du désert, même si ces dernières viennent d’Algérie.

L’artisanat en pierre utilise le calcaire que présentent les fossiles d’orthoceras et de goniatites pour fabriquer divers objets : cendriers, lavabos, sources, assiettes, etc. Nous pouvons admirer cet artisanat à la sortie de l’ancienne route de Merzouga.

Nous assistons à la découpe de la pierre brute en lamelles de quelques centimètres et voyons apparaître très nettement tous les fossiles qu’elle contient. L’étape suivante, le polissage, se fait avec du jean pour donner à la pièce le brillant nécessaire. Puis nous terminons par la visite d’un vieux ksar (Maadid), un charmant petit village fortifié sur la route des mille kasbah, qui possède encore un minaret en pisé.

LES SCULPTURES DE GEANT DE VOTH

Le voyage commence ce matin avec la découverte des extraordinaires sculptures géantes de Voth, nichées en plein désert à proximité d’Erfoud. Nous prenons la route R702 à la sortie d’Erfoud en direction d’Ouled Jellal.

Après quelques kilomètres, nous faisons une première halte pour admirer une imposante dune ; des panneaux nous avaient avertis du risque d’ensablement, mais nous ne nous attendions pas à trouver des dunes de cette taille ici.

Ensuite, nous nous arrêtons près des khettaras pour trouver l’entrée de la piste menant aux sculptures. Ces khettaras représentent un système d’irrigation souterrain utilisé depuis le XVIe ou XVIIe siècle dans la région. Ce savoir-faire, introduit par les Arabes et utilisé par les Perses depuis 3000 ans, consiste à creuser une galerie depuis la nappe phréatique collectée sur les contreforts de l’Atlas. Cette eau est ensuite acheminée par gravité sur une distance de 14 km jusqu’aux zones de culture. Des puits sont creusés tous les 10 à 30 mètres pour évacuer la terre lors de la construction et pour l’entretien.

Le guide local nous propose la visite de ces souterrains , mais nous déclinons : notre priorité ce matin est la découverte des pistes et des sculptures de Voth. Gentiment il nous indique avec son bateau le chemin à prendre en faisant des dessins dans le sable à ses pieds.

La piste s’avère cahoteuse, parsemée de pierres et de zones ensablées, offrant ainsi un véritable défi à notre capacité de franchissement !

Nous parvenons aux sculptures, distantes d’un ou deux kilomètres les unes des autres. Parmi les plus célèbres, on compte la Spirale d’or, l’Escalier céleste et la Cité d’Orion. Cet art est intimement lié au paysage, une expression contemporaine qui utilise les éléments naturels comme toile de fond et matériaux de création. L’artiste à l’origine de ces œuvres est l’allemand Hannsjörg Voth, né en 1940. Il a commencé à travailler sur l’Escalier céleste en 1980, puis sur la Spirale d’or en 1993, et enfin sur la Cité d’Orion en 1998.

Nous faisons d’abord halte à la Spirale d’or, où il est requis de s’acquitter d’un droit d’entrée de 150 MAD par adulte, donnant accès aux autres sculptures.

 

La Spirale d’Or de Voth a été érigée entre 1992 et 1997 au-dessus d’un puits, dont le plan incliné a été conçu à partir de neuf quarts de cercle selon le Nombre d’Or.

Une rampe en pierre de 260 mètres mène au sommet de la spirale. Au centre, un escalier en colimaçon pénètre au cœur de l’édifice et descend jusqu’au fond du puits.

Plus loin, mais visible depuis la Spirale d’Or, la Cité d’Orion se dresse fièrement, avec ses tours et murailles imposantes, inspirées de la construction des kasbahs du Grand Sud. Les tours représentent les 7 principales étoiles d’Orion, constellation mentionnée dans l’odyssée d’Homère et particulièrement reconnaissable parmi les autres. À ce titre, elle se revendique comme un observatoire céleste.

Nous reprenons le chemin vers l’asphalte, non sans profiter une dernière fois des pistes et du plaisir de chalouper dans les zones sableuses. Ces routes rocailleuses et ces dunes évoquent une aventure intemporelle, une exploration dans les contrées sauvages du désert.

La découverte des sculptures de Voth a été une expérience enrichissante, nous plongeant dans un dialogue entre l’art et la nature, entre l’homme et son environnement.

Ces monuments, tel l’Escalier Céleste, qui semblent tendre vers les étoiles, nous rappellent que notre voyage ne se limite pas seulement à la terre, mais embrasse aussi les mystères célestes.

C’est avec le cœur et l’esprit remplis de cette expérience que nous reprenons la route, laissant derrière nous ces témoins silencieux du génie créatif humain au cœur du désert marocain.

ERFOUD ses marchés et souk du samedi

Participer au marché et au souk du samedi à Erfoud est une expérience animée et colorée. Malgré les dires selon lesquels celui de Rissani serait meilleur, nous avons décidé de voir par nous-mêmes, ce qui est toujours une bonne idée.

Il est fascinant de voir comment tout un quartier peut se transformer en un marché animé, où l’on peut trouver toutes sortes de produits, des objets ménagers aux vêtements en passant par les tapis. L’ambiance festive et la foule croissante ajoutent sûrement à l’excitation de l’expérience.

Les ânes tirant les provisions ajoutent une touche authentique à cette scène, rappelant peut-être des temps plus anciens où les marchés étaient le cœur battant de la vie communautaire. Profitez bien de cette immersion dans la vie quotidienne locale !

La sortie des écoles est un moment captivant. Les enfants sortent en groupe et s’approchent de vous, vous disent bonjour, demandent un crayon ou un dirham, mais surtout regardent avec attention la manière dont nos deux ados sont habillés !

Parmi les vendeurs ambulants, on note les vendeurs de fruits frais, de maïs grillé, de jus de citron vert-gingembre-sucre de canne très désaltérant, de pop-corn faits sur place… Les manèges ne sont pas ouverts à cette heure, mais cela donne une impression surannée à l’ensemble…

On trouve ici un nombre très impressionnant, de loin une très grande majorité, de femmes habillées de la tête aux pieds et voilées de noir. Bien loin de toute signification religieuse, mais une coutume ancestrale des femmes sahraouies de la région. La tenue permet de s’affranchir du vent et du sable et représente un signe distinctif de leurs origines.

LE BORJ EST

Lors de notre dernière soirée à Erfoud, alors que l’ambiance bat son plein autour des manèges et du souk, nous décidons de nous éloigner de la ville pour apprécier une vue générale depuis le Borj Est.

Situé à 3 km du centre, le Borj Est surplombe le désert et la palmeraie. Du haut de ce rocher, qui domine à la fois la ville et la palmeraie, la vue est absolument superbe.

La palmeraie de Tizimi, avec son million de palmiers, figure parmi les plus importantes du Maroc et s’étend à perte de vue le long des oueds Ziz et Rheris.

Au loin, se distinguent les premières dunes de sable, qui prennent une teinte rosée au coucher du soleil. Au sommet du rocher se dresse un ancien fort français, aujourd’hui occupé par l’armée marocaine.

RISSANI

LE SOUK DU DIMANCHE

Explorer le souk du dimanche à Rissani est une immersion captivante dans la vie traditionnelle marocaine. Nous avons été d’abord impressionnés par la porte de Rissani, finement ouvragée, qui accueille les visiteurs dans cette ville animée.

Ce souk, le plus important du Tafilalet, est un spectacle de couleurs et de mouvements.

Chaque secteur du marché, qu’il s’agisse du souk aux dattes, aux légumes, aux épices, aux ânes, aux moutons ou aux étoffes, offre une expérience sensorielle unique.

Nous avons pu admirer le talent des artisans locaux, des bijoutiers aux maréchaux-ferrants, qui perpétuent des traditions anciennes.

Les prix avantageux ont été une agréable surprise.

Nous avons constaté que même des produits frais comme les légumes étaient incroyablement abordables.

Imaginez : pour seulement 89 MAD, nous avons pu acheter une variété de légumes frais et savoureux.

Les vêtements étaient également très abordables, avec des pantalons à seulement 20 MAD.

Nous avons également exploré les souks aux animaux, où les transactions se font pour la viande ou pour le travail.

 

C’était une occasion unique d’observer le commerce traditionnel et l’importance continue des animaux dans la vie quotidienne de cette région.

Après cette expérience enrichissante, nous avons repris la route en direction de Merzouga, impatients de découvrir les majestueuses dunes de sable qui nous attendent là-bas.

LE CIRCUIT TOURISTIQUE

Aujourd’hui, notre itinéraire nous conduit à la découverte de Rissani, une ville au riche patrimoine culturel et historique. Notre objectif est de suivre le circuit touristique qui nous permettra d’explorer les différents ksars de la région et de plonger dans les origines fascinantes du peuple qui a élu domicile ici.

Rissani est bien plus qu’une simple ville. En tant que capitale du Tafilalet et berceau de la dynastie des Alaouites, elle revêt une importance historique considérable. C’est d’ici qu’est parti Moulay er Rachid en 1666 pour entreprendre la conquête du Maroc et renverser les Sâadiens, marquant ainsi le début de la dynastie Alaouite qui règne toujours sur le pays. Cette histoire riche et mouvementée imprègne chaque pierre de la ville et ajoute à son charme saharien.

Le souk de Rissani, réputé pour son artisanat local, est un lieu incontournable où l’on peut trouver une variété d’objets artisanaux traditionnels. Mais au-delà du souk, ce sont les magnifiques ksour, ces anciennes citadelles fortifiées, qui captent notre attention. Disséminés dans la ville et ses environs, ces ksour sont des témoins silencieux de l’histoire ancienne de la région.

Nous sommes impatients de nous plonger dans l’atmosphère envoûtante de Rissani et d’en apprendre davantage sur son héritage culturel et son passé glorieux.

Ce circuit pittoresque d’une vingtaine de kilomètres nous emmène à la découverte de la palmeraie environnante ainsi que des ksour historiques qui jalonnent la région, tels que Ouirhane, Tabassamt, Irara, Zaouïet el Maati et Asserhine.

Une étape à ne pas manquer est la route menant au ksar de Tinrheras, situé à 4 km après le ksar d’Ouirhane. Niché sur un promontoire rocheux, ce ksar offre un spectacle à couper le souffle. Pour ceux venant d’Erfoud, le début du circuit est clairement indiqué avant l’entrée de Rissani, sur la droite. La route est praticable en voiture de tourisme sur toute la boucle, offrant ainsi une escapade accessible à tous.

En plus des ksour, il est également recommandé de visiter le mausolée de Moulay Ali Cherif, le fondateur de la dynastie Alaouite. Initialement construit en 1966/1967, le mausolée a été malheureusement détruit lors d’une violente crue du fleuve Ziz en 1965. Cependant, il a été rapidement restauré, témoignant de l’importance historique et culturelle de cette figure emblématique.

 

La visite de la cour intérieure du mausolée, autrefois interdite aux non-musulmans, est désormais ouverte au public. Cependant, l’accès à la mosquée et aux cours intérieures de la zaouïa est restreint, limité à de simples regards si les portes sont ouvertes. Le mausolée lui-même est un magnifique exemple de l’architecture marocaine, avec sa porte richement décorée de stuc, son jardin divisé en quatre sections égales, et ses colonnades ornées de céramiques.

Juste en face, une boutique met en valeur les créations de la coopérative féminine. Le gérant, représentant la coopérative à l’international et ayant voyagé plusieurs fois en France, parle couramment le berbère, l’amazigh et le français.

Son engagement pour la préservation de l’artisanat local est évident. Les habitants de la région sont confrontés à une forte concurrence étrangère, et la valeur du travail artisanal semble parfois être sous-estimée par les touristes de passage.

Profitant de l’occasion, nous avons fait don d’un sac rempli de vêtements pour enfants, de sacs à langer, de gigoteuses et de sous-vêtements. Notre geste a été chaleureusement accueilli, et nous avons partagé un long moment de discussion autour d’un thé au safran traditionnel.

Le gérant nous a notamment expliqué le fonctionnement de l’étoile du sud, une sorte de GPS berbère. En orientant cette étoile vers les trois étoiles principales et en plaçant l’étoile du berger au centre, on peut déterminer la direction du nord.

Il nous a également montré les différentes sortes de fibules, symboles de fertilité. Selon la manière dont elles sont fixées sur les vêtements – à gauche au niveau du cœur pour une femme libre, ou de l’autre côté pour une femme promise – elles portent des significations distinctes. Cette discussion fut extrêmement enrichissante !

MERZOUGA au sud de la province d’Er Rachidia

ARTICLE CONSACRE A MERZOUGA

LIEN VERS LES PHOTOS D’Er Rachidia et ses environs

J 453 LES GORGES ET VALLEE DU ZIZ ER RACHIDIA – MAROC

RESTAURANT TIRAME ER RACHIDIA

J 454 LA VALLEE DU ZIZ – SOURCES BLEUES ET AOUFOUSS – MAROC

J 455 LA VALLEE DU ZIZ – DE LA PALMERAIE DE TAFILALET A ERFOUD – MAROC

RESTAURANT BELADI AOUFOUS

Le Festival de la datte d’Erfoud DRAA TAFILALET MAROC

J 456 LES SCULPTURES GEANTES DE VOTH – ERFOUD – MAROC

RESTAURANT MAHARA ERFOUD

J 457 ERFOUD MARCHES ET SOUKS DU SAMEDI- MAROC

RESTAURANT DAKAR ET OMELETTE BERBERE

COUCHER DE SOLEIL SUR LE BORJ EST ERFOUD

LE KHLEA DU RESTAURANT DES DUNES ERFOUD

J 458 SOUK DU DIMANCHE A RISSANI

J 458 ARRIVEE A MERZOUGA- MAROC

RESTAURANT CHEZ AHMAD MERZOUGA

J 459 LES PISTES DE SABLE AUTOUR DE L’ERG CHEBI MERZOUGA- MAROC

J 459 LES PISTES DE SABLE AUTOUR DE L’ERG CHEBI MERZOUGA-

Sortie dromadaire au coucher de soleil sur l’ Erg Chebbi

J 460 VISITE DE RISSANI et route de TINGHIR- MAROC

VIDEOS D’Er Rachidia ET DE SA REGION

AUTRES ARTICLES SUR LE MAROC A DISPOSITION :

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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE

RESTAURANT TIRAME ER RACHIDIA

Bonsoir ! Trouver un restaurant à Er Rachidia peut en effet être un défi, surtout avec la prédominance des bars, snacks et fast-foods. La ville voit peu de touristes, la plupart se dirigeant directement vers Merzouga. De plus, les habitants ont souvent leurs propres préférences culinaires et ne fréquentent pas nécessairement les restaurants traditionnels pour des plats comme le tajine ou le couscous.

Dans ce contexte, un déjeuner rapide de tacos, paninis et chawarmas pour quatre personnes avec les boissons pour 238 MAD semble être une option pratique et économique. C’est une façon de s’adapter à l’offre culinaire disponible et de continuer à profiter du voyage malgré les contraintes rencontrées.

BELADI CAFE RESTAURANT AOUFOUSS

Au Beladi Café Restaurant à Aoufouss, nous faisons une pause déjeuner lors de notre visite de la palmeraie de Tafilelt, l’une des plus grandes au monde et la plus grande du Maroc.

L’ambiance y est très sympathique, les gens échangent et s’intéressent à notre petit groupe. Les discussions sont chaleureuses et nous passons un agréable moment !

Le menu offre peu de choix, mais les brochettes de dinde sont excellentes, tout comme le tajine de dinde, ce qui nous convient parfaitement.

Pour un groupe de 6 personnes, le prix avec les boissons s’élève à 420 MAD.

RESTAURANT MAHARA ERFOUD

Le restaurant Mahara à Erfoud est situé à l’entrée de la ville sur la gauche. Une belle terrasse bien décorée accueille les visiteurs, avec une carte de la région affichée sur le mur de la devanture.

Un jeune homme très sympathique nous accueille, parlant anglais et un peu français, mais la communication passe bien. Quelques plats à la carte proposent des spécialités de la région, comme le Madfouna ou encore le Kalya.

Le Madfouna, une spécialité de Rissani, berceau de la dynastie Alaouite, est une préparation du terroir très riche. C’est un plat complet qui se compose de pâte à pain, de dés de viande, d’amandes, d’épices, d’herbes, d’oignons, etc. La pâte est façonnée comme du pain, puis la farce est étalée sur la première partie, recouverte de la deuxième partie, et les bouts du pain sont fermés pour renfermer la farce. Il est cuit au four beldi du quartier de préférence.

Le Khlea est préparé en coupant la viande en lanières et en la laissant sécher au soleil après l’avoir marinée dans de l’ail, de la coriandre et du cumin. La viande est cuite dans un mélange d’eau, d’huile et de graisse animale. Une fois refroidie, la viande est immergée dans davantage de graisse animale et laissée sécher. Le Khlea peut être conservé jusqu’à deux ans à température ambiante. Il est ensuite servi en tajine brûlant avec un œuf.

C’est un excellent restaurant, et comme indiqué plus haut, le service est très sympathique avec ce jeune homme qui nous montre son site internet. Il propose des immersions chez les nomades, la découverte des fossiles ou encore du shopping, des excursions vers le Sahara. Son site : saharafossils.moroccoexplores.com !

PALM’S HOTEL CLUB ERFOUD

Au Palm’s Hotel Club Erfoud, ce n’est pas seulement l’apparence qui définit le prix. Certes, le cadre de cet hôtel club est splendide, avec sa structure en pisé qui rappelle les kasbahs, sa piscine invitante et son décor soigné. Cependant, la simplicité de la carte et les tarifs similaires à ceux des autres restaurants de la ville peuvent surprendre.

Aujourd’hui, nous optons pour le couscous, une valeur sûre, proposé à 300 MAD pour 4 personnes, soit 420 avec les boissons incluses. Une offre qui semble raisonnable et qui nous incite à ne pas passer notre chemin !

RESTAURANT DAKAR ERFOUD

L’omelette berbère marocaine, également connue sous le nom de chakchouka, est une délicieuse spécialité que nous avons eu le plaisir de déguster au restaurant Dakar à Erfoud. Inspirée d’un plat berbère traditionnel, cette omelette parfumée est une alternative merveilleuse aux tajines et couscous plus traditionnels.

Originaire des déserts d’Afrique du Nord, cette omelette est un plat polyvalent qui peut être apprécié à tout moment de la journée. Souvent préparée dans une poêle en fonte ou un tajine, elle fait régulièrement son apparition sur les menus au Maroc, en Algérie, en Libye, en Tunisie et en Egypte.

L’omelette berbère est généralement épicée et composée d’œufs pochés dans une sauce savoureuse à base de tomates, d’oignons, d’épices et de poivrons. Les ingrédients tels que les tomates, les oignons, le cumin, le paprika rouge sucré, le poivre, le ras el hannout et le safran sont des éléments courants dans la cuisine marocaine et ajoutent une profondeur de saveur à ce plat.

La préparation de l’omelette berbère implique souvent de cuire la sauce de tomates dans un tajine, puis d’ajouter les œufs et de les pocher dans la sauce jusqu’à ce qu’ils soient cuits. Ce plat polyvalent peut être apprécié au petit déjeuner, au brunch, en accompagnement ou même en plat principal pour le déjeuner ou le dîner.

Le coût total de notre repas, comprenant une salade marocaine, un tajine de keftas aux œufs, des brochettes de dinde, ainsi que des boissons comme des Oulmes et des thés, s’est élevé à 320 MAD. Un prix raisonnable pour une expérience culinaire authentique et délicieuse au cœur du Maroc.

LE KHLEA DU RESTAURANT DES DUNES ERFOUD

Le Khlea, que nous avons eu la chance de déguster au restaurant des Dunes à Erfoud, est un plat traditionnellement préparé en coupant la viande en lanières, puis en la laissant sécher au soleil après l’avoir marinée dans un mélange d’ail, de coriandre et de cumin. Une fois séchée, la viande est cuite dans un mélange d’eau, d’huile et de graisse animale. Après refroidissement, elle est immergée dans davantage de graisse animale et laissée sécher à nouveau. Ce processus de préparation permet au Khlea d’être conservé jusqu’à deux ans à température ambiante. Servi en tajine brûlant avec un œuf, c’est un plat riche en saveurs et en histoire.

Pour notre repas, comprenant deux pizzas, un tajine de poulet au citron, du Khlea, des boissons Oulmes et gazeuses, notre addition s’est élevée à 270 MAD. Un prix raisonnable pour une délicieuse expérience culinaire au cœur du désert marocain.

CAFE SNACK HAMID MERZOUGA

Voilà encore une petite adersse qui ne paie pas de mine mais qui offre des plats très corrects à excellent prix !
Un menu à 55 MAD avec brochettes et dessert, à 70 MAd avec tajine ou dessert et de nombreux autres plats à la carte comme la spécialité de kalya à 35 MAD
Nous prenons 3 menus et 3 Kalya, les boissons le tout pour 6 à 285 MAD !

LES LOGEMENTS

APPARTEMENT CHEZ MOULAY EL HASSAN– ER RACHIDIA– MAROC

Il semble que nos critères de confort diminuent à mesure que nous descendons vers le sud, comme nous nous y attendions. Ici, les douches ne sont plus séparées ; elles sont généralement ouvertes à côté des toilettes et du lavabo, les ustensiles de cuisine sont souvent basiques et la qualité des lits laisse à désirer.

Cependant, l’accueil chaleureux de Moulay El Hassan compense largement ces petites contraintes. Il nous régale de délicieuses crêpes accompagnées de confiture, de miel et d’amlou, et répond à notre demande en nous fournissant un barbecue avec du charbon. Nous devons admettre que cela n’a pas de prix !

LIEN VERS L’ANNONCE

MAISON CHEZ FATIMA ZAHRA– ERFOUD– MAROC

La maison chez Fatima Zahra à Erfoud, située en centre-ville, offre de beaux espaces, notamment un grand salon marocain, ainsi qu’un espace pour manger avec télévision. Cependant, les deux chambres ont des lits peu confortables, voire très durs pour les lits simples dans le salon marocain. La salle de bains offre peu de confort, mais la douche propose de l’eau chaude avec une bonne pression. En ce qui concerne la cuisine, elle manque d’équipement et d’ustensiles : il n’y a pas de four, peu d’assiettes, de verres, etc.

MAISON CHEZ HASSAN– MERZOUGA– MAROC

La Maison chez Hassan à Merzouga est une véritable pépite au cœur du village. Cette maison typique en pisé offre un accueil chaleureux et un parking pratique.

L’intérieur est magnifiquement décoré, avec deux superbes chambres, un grand salon marocain agrémenté d’une cheminée, ainsi qu’une belle salle de bains et une cuisine bien équipée.

Sans oublier la superbe terrasse, où il fait bon se détendre et profiter de l’ambiance paisible de Merzouga.

LIEN VERS L’ANNONCE – LOUE EN DIRECT POUR 300 MAD LA NUIT

RESTAURANT RUE PRINCIPALE DE MERZOUGA

Nous n’avons pas retenu le nom de ce restaruant... Pourtant nous y avons bien mangé. Belle terrasse à l’arrière avec fontaine, patios individuels confortables et bon repas !

LIEN VERS L’ANNONCE

LES LIENS

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