Kpalimé région des Plateaux TOGO +

Après une dernière étape splendide au Ghana, aux alentours de Hohoe, nous avons franchi la frontière togolaise pour rejoindre Kpalimé, où nous prévoyons de passer une semaine. Cette ville verdoyante, nichée au pied des montagnes, est réputée pour sa beauté naturelle exceptionnelle, ses artistes et artisans talentueux, ainsi que pour son climat tropical apaisant.

Le passage de la frontière entre le Ghana et le Togo s’est déroulé sans encombre, nous laissant une première impression des plus agréables. Les douaniers et policiers des deux côtés ont fait preuve d’une gentillesse remarquable, rendant cette formalité presque plaisante. Seule une petite explication a été nécessaire pour le cachet du Carnet de Passages en Douane (CPD), un document encore peu utilisé au Ghana. Une fois cette étape réglée, nous avons emprunté une piste nous menant à Kpalimé, avec des arrêts obligatoires pour finaliser les formalités d’immigration et de douane côté togolais.

En route, nous avons fait une pause déjeuner au restaurant Au Bon Goût, une première expérience de la cuisine togolaise qui s’est avérée très réussie. Les plats étaient délicieux, bien assaisonnés, et parfaits pour reprendre des forces après cette matinée bien remplie.

Notre enthousiasme à l’idée de découvrir notre hébergement a toutefois été tempéré en arrivant à la villa que nous avions réservée sur Airbnb. Bien que magnifique et conforme à sa description visuelle, un détail important avait été omis : la maison était partagée avec le propriétaire et son ami, contrairement à l’annonce qui indiquait qu’elle serait entièrement privative. Cette configuration ne répondait pas à nos besoins d’intimité et de tranquillité. Bien que nos hôtes aient été extrêmement accueillants et sympathiques, nous avons pris la décision de changer nos plans pour nous installer ailleurs.

Après quelques recherches, nous avons trouvé une autre villa située au cœur de Kpalimé, et ce choix s’est révélé être une véritable aubaine. La nouvelle maison nous a offert le confort que nous recherchions, avec une climatisation et de l’eau chaude – deux commodités absentes dans la première location – et tout cela pour un tarif plus attractif. Nous avons été ravis de découvrir un logement à la fois spacieux et bien équipé, parfaitement adapté à notre séjour.

Ainsi, malgré ces petits imprévus, cette première journée au Togo s’est conclue sur une note positive. Le passage de la frontière, l’accueil chaleureux des autorités, un délicieux repas, et enfin une installation confortable dans une villa idéale, ont permis de transformer ces aléas en simples ajustements. Nous sommes désormais impatients de découvrir toutes les merveilles que Kpalimé et ses environs ont à offrir durant la semaine à venir.

Kpalimé, au cadre naturel verdoyant, reste une destination populaire au Togo, prisée pour ses paysages somptueux et son ambiance accueillante. Jadis très boisée, la région offre encore aujourd’hui un cadre exceptionnel, des monts Agou et Kloto jusqu’au plateau de Danyi et aux environs de Badou. De nombreux guides et associations y proposent des balades nature pour découvrir la faune, la flore et le monde rural. Les randonnées traversent des champs d’ignames, de café et de cacao, ainsi que des bananeraies et des palmeraies. Plus profondément dans les bois, nous trouvons des arbres majestueux, comme les irokos, les ébènes, les acajous et les yuccas géants, ainsi que des cascades magnifiques telles que celles de Tomegbe, Wome, Ykpa, Aklowa (Badou) et Amegape.

Kpalimé est aussi un centre de créativité et d’artisanat. On y trouve des sculptures en bois, du batik, du macramé, du tissage et des calebasses décoratives, réalisés par des artisans souvent formés au Collège d’enseignement artistique et artisanal de Kpalimé (CEAA). Certains artistes accueillent le public dans leurs ateliers et proposent des stages d’initiation.

La ville invite à la promenade entre le marché animé, les échoppes d’artisans et les terrasses de petits maquis. En été, elle accueille de nombreux camps chantiers, organisés par les associations et ONG qui y sont fortement implantées. Kpalimé, la deuxième destination touristique du Togo, est reconnue pour sa richesse culturelle et son environnement naturel exceptionnel.

Historiquement, Kpalimé signifie « carrefour » en langue ewé et fut un refuge pour une partie du peuple ewé en fuite de Notsé. Après une première installation à Avidi, des rescapés se regroupèrent en petits villages à Kousountou et Kpodji. La lignée Agome Kpodji s’établit plus tard aux points de jonction vers Agou, Yokélé, Kuma et Kpodji, fondant ainsi Kpalimé. Occupée par les Allemands, puis par les Britanniques et enfin par les Français, la ville a longtemps prospéré grâce à sa position stratégique dans la culture du café et du cacao.

La faune et la flore de la région du Kloto sont particulièrement riches, avec de nombreuses espèces d’insectes et de plantes tropicales. Vue du ciel, la région ressemble à un tapis vert où flamboyants, irokos, acajous et autres arbres géants se mêlent, formant une forêt dense et variée. La population de Kpalimé, majoritairement ewé, est également diversifiée, avec des communautés Kabyé, Losso et Kotokoli, migrées pour participer au développement agricole et commercial.

Kpalimé, carrefour commercial, est liée économiquement au Ghana et a su se réinventer. Avec le déclin de l’agriculture à partir de 1965, l’artisanat et le commerce ont pris de l’importance. La culture du café et du cacao, qui a caractérisé la région depuis l’époque coloniale, fait aujourd’hui place au commerce informel et à l’artisanat d’art, tandis que Kpalimé redevient un point central pour l’acheminement des marchandises.

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VISITE DE LA KPALIME

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À notre arrivée à Kpalimé, impatients de nous imprégner de l’atmosphère de cette ville verdoyante, nous décidons de la visiter en attendant de nous installer dans notre villa. Très vite, le charme de Kpalimé opère : ses rues animées, le marché grouillant de vie, les petites échoppes d’artisans et les nombreux ateliers d’art. La ville est entourée de montagnes couvertes de forêts tropicales, offrant à chaque coin de rue des vues imprenables sur la nature luxuriante.

Nous commençons notre promenade par le centre-ville, où les artistes locaux exposent fièrement leurs sculptures en bois, leurs batiks colorés, et leurs calebasses finement décorées. Certains ateliers, ouverts au public, proposent même des initiations. Le marché de Kpalimé est animé, empli d’arômes d’épices et de produits frais, véritable reflet de la vie quotidienne de ses habitants. En quelques heures, cette petite ville nous montre pourquoi elle est l’un des joyaux du Togo.

MARCHE CHATEAU

Nous pénétrons dans le marché de Kpalimé, un lieu vibrant où se mêlent les sons, les couleurs et les odeurs dans une atmosphère unique. Dès l’entrée, nous sommes accueillis par le parfum des épices locales : poivre noir, gingembre, et mélanges de recettes traditionnelles. Les étals débordent de fruits tropicaux fraîchement cueillis, tels que les ananas dorés, mangues juteuses, papayes et avocats, tandis que des montagnes de noix de coco et de bananes rappellent la générosité de cette région au climat fertile.

En avançant, nous atteignons le cœur du marché, où l’artisanat de Kpalimé brille. Les étals sont parsemés de tissus imprimés aux motifs vifs, appelés pagnes, soigneusement examinés par les clientes. Juste à côté, des calebasses finement décorées, sculptures en bois, et bijoux en perles ou en argent, témoignent du savoir-faire des artisans. Souvent eux-mêmes créateurs de leurs produits, les marchands partagent volontiers l’histoire de chaque objet, ajoutant une dimension personnelle à notre visite.

Au détour d’une allée, le marché révèle également ses liens profonds avec l’histoire agricole de Kpalimé : les producteurs de café et de cacao y exposent leurs récoltes. Héritages de l’époque coloniale, ces cultures jouent un rôle crucial dans l’économie de la région. Les visiteurs peuvent sentir l’arôme des grains de café fraîchement torréfiés et voir des cabosses de cacao prêtes à être transformées. Les producteurs partagent avec passion leurs méthodes de culture, soulignant l’importance de ces produits pour l’économie locale.

Sous les zones plus ombragées, les herboristes et guérisseurs traditionnels ont installé leurs étals. Alignés avec soin, des sacs de plantes médicinales, racines séchées, et fioles d’huiles essentielles sont destinés à soigner divers maux ou renforcer le bien-être. Nombreux sont les habitants qui viennent ici non seulement pour acheter, mais aussi pour écouter les conseils des guérisseurs.

Le marché est également un carrefour international de par sa proximité avec le Ghana. De nombreux commerçants traversent la frontière pour y vendre des produits rares, introuvables ailleurs, ajoutant une touche d’exotisme et d’originalité aux marchandises locales. Ce commerce enrichit la diversité du marché, renforçant le dynamisme et la vitalité de ce lieu emblématique.

En quittant le marché, nous emportons non seulement quelques souvenirs, mais aussi l’impression d’avoir plongé au cœur de Kpalimé, en découvrant ses artisans, en goûtant ses saveurs, et en partageant le rythme de la ville, véritable carrefour de culture et d’histoire togolaise.

CATHEDRALE DE KPALIME

Pour notre premier jour à Kpalimé, nous décidons de partir à la découverte de l’un des joyaux architecturaux et historiques de la ville : la cathédrale Saint-Esprit. Ce lieu emblématique, situé au cœur de la ville, est bien plus qu’un édifice religieux. Il incarne une partie de l’histoire locale et offre une atmosphère paisible propice à la contemplation.

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par la majesté de la cathédrale. Construite à l’époque coloniale, son architecture mêle des influences européennes et africaines, témoignant d’un riche héritage culturel. Les murs, d’un rouge terre cuite profond, se détachent magnifiquement sur le fond verdoyant des montagnes environnantes. L’extérieur de l’église, sauf pour la peinture, est resté inchangé depuis sa construction. Les vitraux originaux du chœur, derrière l’autel, ainsi que les deux grandes rosaces au-dessus de la porte principale, témoignent de l’histoire intacte de cet édifice.

L’histoire de la cathédrale remonte à l’époque de la présence allemande au Togo. Le 2 avril 1902, les missionnaires allemands de Steyl posèrent la première pierre de leur maison d’habitation, située en face de la cathédrale actuelle. Cette maison, bien qu’ayant subi quelques modifications extérieures, existe encore aujourd’hui et sert de siège à l’Évêché de Kpalimé. À l’origine, elle comportait à l’étage supérieur des chambres pour les missionnaires, tandis qu’une grande pièce au rez-de-chaussée faisait office de chapelle. Une partie de cette pièce garde encore aujourd’hui son caractère sacré.

C’est le 1er mai 1913 que la première pierre de l’église paroissiale Saint-Esprit, qui deviendra la cathédrale, fut posée par le Préfet Apostolique Nikolaus Schönig. La conception et les travaux de construction furent confiés au Frère Jakobus, un missionnaire talentueux. Cependant, le chantier ne fut pas de tout repos : une tempête inattendue fit tomber la tour alors qu’elle atteignait 20 mètres de hauteur, causant des dégâts considérables à la structure et à la charpente. Mais grâce à la détermination des constructeurs, les travaux reprirent rapidement.

Le 11 février 1914, la tour, finalement achevée à une hauteur de 40 mètres, fut couronnée d’une croix métallique de 2 mètres de haut, pesant 100 kg. Quelques jours plus tard, le 24 février 1914, les travaux de la tour furent complètement terminés. L’église fut bénie le 20 décembre 1914 par le Pro-Vicaire Apostolique Anton Witte, en présence d’une foule de fidèles. Malgré l’état de guerre qui prévalait à l’époque, cet événement marqua un moment de grande ferveur spirituelle et d’unité.

Les habitants de Kpalimé participèrent activement à la construction, contribuant à hauteur de 4 000 marks, une somme énorme pour l’époque. De nombreux autres bienfaiteurs, comme Mademoiselle Budde de Paderborn, offrirent des statues, des linges d’autel, et des dons financiers pour soutenir le projet. Lors de la bénédiction, le Père Johann Surrey prononça son homélie en éwé, et la journée fut ponctuée de chants et d’accompagnements musicaux.

L’intérieur de la cathédrale a connu des changements au fil des années, notamment lors des travaux de reconstruction menés en 2002-2003 sous l’initiative du Père Marian Schwark. Les vitraux latéraux actuels, réalisés en 2001 par des artisans de Sopralaus sous la direction du Frère Seraphim Frank, remplacent les décorations originales disparues avec le temps.

En pénétrant dans la cathédrale, nous découvrons une nef lumineuse et accueillante, ornée de détails qui capturent l’essence spirituelle et historique du lieu. Le chœur, avec son autel central et ses vitraux colorés, dégage une sérénité apaisante. L’église reste un témoignage vivant de la foi et de la résilience des habitants de Kpalimé à travers les décennies.

La cathédrale Saint-Esprit n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un espace où passé et présent s’entrelacent pour offrir aux visiteurs un aperçu de l’histoire et de la culture du Togo. Cette visite, riche en découvertes, a marqué un beau début de notre séjour dans cette charmante ville nichée au pied des montagnes.

CENTRE ARTISANAL DE KPALIME

Après notre fascinante exploration des chauves-souris dans la vallée près de Kpalimé, nous avons pris la route pour regagner la ville, où une pause déjeuner bien méritée nous attendait. Sur le chemin, nous avons décidé de faire un détour par le Centre Artisanal de Kpalimé, un lieu incontournable pour découvrir l’artisanat local et s’immerger dans la richesse culturelle de cette région du Togo.

Le Centre Artisanal de Kpalimé est un véritable havre de créativité, où l’on peut admirer et acheter des œuvres confectionnées par des artisans locaux. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par une explosion de couleurs et de textures : des étals chargés de sculptures en bois, de bijoux traditionnels, de textiles imprimés à la main, et de peintures aux motifs vibrants, inspirées de la vie quotidienne et des paysages environnants.

L’un des ateliers qui a retenu notre attention était celui dédié à la teinture des tissus, où nous avons découvert les secrets du batik, une technique ancestrale utilisée pour créer des motifs uniques sur le tissu. Les artisans, armés de pinceaux, de cires et de pigments naturels, nous ont montré avec passion comment ils façonnaient des étoffes aux motifs complexes et significatifs. Ces tissus, qui témoignent d’un savoir-faire transmis de génération en génération, sont utilisés pour confectionner des vêtements, des nappes ou encore des accessoires de décoration.

Un autre atelier fascinant était celui des sculpteurs sur bois. Les artisans, utilisant des outils simples mais maîtrisés avec une grande précision, donnent vie à des figures d’animaux, des masques traditionnels et des représentations humaines, souvent liées à des symboles spirituels ou culturels. Les bois utilisés, souvent issus de ressources locales comme l’acajou ou l’ébène, confèrent aux pièces une qualité et une esthétique remarquables.

Nous avons également visité une section dédiée à la poterie et à la céramique. Là, nous avons pu observer des artisans façonner des bols, des vases et des objets décoratifs à partir d’argile locale. Chaque pièce, unique en son genre, illustre l’habileté et la créativité des artisans de Kpalimé, tout en répondant à des besoins fonctionnels et esthétiques.

Enfin, nous avons pris le temps d’admirer les bijoux artisanaux fabriqués à partir de perles de verre recyclé, une technique typique de l’Afrique de l’Ouest. Ces colliers et bracelets, aux couleurs chatoyantes, sont non seulement des accessoires magnifiques mais aussi une célébration de l’ingéniosité des artisans locaux dans l’utilisation durable des matériaux.

La visite du Centre Artisanal de Kpalimé n’est pas seulement une occasion de découvrir et d’acquérir de belles œuvres d’art, mais aussi une manière de soutenir l’économie locale et de préserver les traditions culturelles de cette région. Les artisans, fiers de leur métier, partagent volontiers leurs histoires et leurs techniques, offrant ainsi une expérience enrichissante et humaine.

En quittant le centre, chargés de souvenirs et d’admiration pour le talent de ces artistes, nous étions encore plus impatients de poursuivre notre découverte de Kpalimé, une ville où l’art et la nature s’entrelacent harmonieusement.

CASCADE DE WOME

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La journée suivante, notre exploration des trésors naturels qui entourent Kpalimé nous conduit aux majestueuses cascades de Womé. Situées à environ 30 kilomètres du centre-ville de Kpalimé, ces cascades font partie des sept chutes d’eau exceptionnelles que la zone touristique de Kpalimé abrite. Dans ce pays où les températures oscillent souvent autour des 40°, il n’y a rien de tel que de se rafraîchir sous une chute d’eau naturelle après une petite escapade dans la nature.

LES CASCADES DE KPIME ET GBALEDZE

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CASCADE DE KPIME

Lors de notre séjour à Kpalimé, nous avons décidé de découvrir la région d’Agou et ses environs, tout en incluant une visite incontournable : la cascade de Kpimé. Nichée au cœur d’un paysage luxuriant, dans la région des plateaux, cette cascade est un véritable joyau naturel qui s’apprécie sur trois niveaux, offrant une expérience variée à chaque étape.

 

CASCADE DE GBALEDZE A KPENE TSAVIE

Nous poursuivons notre route vers la cascade de Gbaledzé, dans la région des plateaux, quittant Kpimé et ses paysages familiers pour découvrir un nouvel écrin de nature. À environ 30 kilomètres de Kpalimé, l’ambiance change rapidement. En chemin, nous sommes entourés de plantations de cacao et de café, un véritable aperçu des cultures locales. L’air est frais, presque revigorant, et nous nous sentons déjà plus proches de la nature. À notre arrivée, l’accueil des villageois est chaleureux et convivial, leur hospitalité nous fait sentir chez nous.

KUMA KONDA & environs

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Aujourd’hui, nous avons consacré notre journée à l’exploration de Kuma Konda, un petit village niché dans la région des Plateaux au Togo. Dès notre arrivée, nous avons été immédiatement charmés par l’authenticité qui émane de ce lieu. Les habitants, chaleureux et souriants, nous ont accueillis avec une générosité qui reflète les traditions locales de convivialité.

À l’entrée du village, un groupe de villageois nous attendait pour nous proposer de devenir nos guides pour la journée. Avec enthousiasme, nous avons accepté, curieux de découvrir les trésors qu’ils avaient à nous offrir. Jean-Claude 938 136 49, guide touristique local nous prend en charge pour nous faire découvrir tous les trésors du village à commencer par le château Viale

CHÂTEAU VIALE

Le château VIALE, également connu sous les noms de Maison du Gouverneur ou Maison du Kaiser, est une bâtisse historique qui se dresse fièrement à Kuma Konda, témoignant d’un passé colonial fascinant. Ce lieu, chargé d’histoire, aurait été construit à l’époque où le Togo était sous domination allemande, dans les premières décennies du XXᵉ siècle. Il servait alors de résidence pour les administrateurs coloniaux et les responsables locaux, marquant leur présence dans cette région stratégique des Plateaux.

À notre arrivée, nous avons été immédiatement frappés par l’architecture imposante et le charme désuet du bâtiment. Avec ses larges murs en pierre, ses grandes ouvertures et son style typiquement colonial, le château VIALE semble tout droit sorti d’une autre époque. Certains éléments, comme les balustrades en bois sculpté et les vérandas, témoignent du souci d’adaptation des colonisateurs aux climats tropicaux.

Jean CLaude, intarissable sur le sujet, nous raconte que ce lieu avait plusieurs fonctions au fil des ans. À l’origine, il servait de résidence au gouverneur, symbolisant le pouvoir colonial dans cette région. On raconte que des décisions importantes concernant l’administration du territoire togolais étaient prises dans ses murs. Par la suite, il aurait été utilisé comme centre de commandement militaire, puis comme maison d’accueil pour des personnalités étrangères, ce qui justifie son surnom de « Maison du Kaiser ».

Le château VIALE est également entouré de mystères. On dit qu’il abriterait des souterrains, construits pour permettre des fuites discrètes en cas d’attaque. Les villageois racontent aussi des légendes liées aux objets précieux et archives qui auraient été cachés dans ses profondeurs avant le retrait des forces coloniales. Ces récits, mêlant histoire et folklore, ajoutent une aura intrigante à cet édifice.

Aujourd’hui, bien que marqué par le passage du temps, le château conserve une allure majestueuse. Des projets de restauration sont régulièrement évoqués, car ce patrimoine est précieux pour les habitants de Kuma Konda, qui souhaitent préserver cette mémoire collective. Lors de notre visite, nous avons pu admirer les paysages environnants depuis les hauteurs du château. La vue panoramique sur la région des Plateaux est époustouflante, offrant un contraste saisissant entre l’architecture coloniale et la nature luxuriante.

Cette visite nous a permis de mieux comprendre l’impact de l’histoire coloniale sur le Togo et sur ses communautés locales. Le château VIALE n’est pas qu’un simple bâtiment : il est le reflet des multiples influences et des bouleversements qui ont marqué cette terre. Sa préservation et la transmission de son histoire sont essentielles pour les générations futures, afin qu’elles puissent se souvenir et apprendre de ce passé.

LE VILLAGE DE KOMA KONDA

Nous reprenons la route avec Jean-Claude en direction du village. Au détour d’une rue, il nous invite à admirer un magnifique arbre aux fleurs éclatantes : le jasmin jaune, également connu sous le nom scientifique de Jasminum mesnyi. Cet arbuste ornemental est prisé non seulement pour ses fleurs lumineuses et odorantes, mais aussi pour ses fruits, qui possèdent une propriété surprenante. Jean-Claude nous explique que ces fruits sont utilisés pour réaliser des tatouages éphémères. Intrigués, nous le regardons cueillir quelques fruits mûrs. Avec dextérité, il les perce pour en extraire un jus laiteux qu’il applique sur le bras de Bastien, traçant la silhouette d’un lézard. Il précise que, pour révéler le dessin, il faudra attendre que le lait sèche complètement avant de frotter la zone avec du charbon de bois. L’idée d’un tatouage végétal, mêlant artisanat et nature, nous enchante et nous décidons d’attendre patiemment notre retour de la cascade pour découvrir le résultat.

Un peu plus loin, Jean-Claude attire notre attention sur une autre plante fascinante : l’arbre à chapelets, ou Pachira insignis. Ses fruits contiennent de petites billes noires et lisses, idéales pour confectionner des bracelets, des colliers, mais surtout pour jouer à l’awalé, ce célèbre jeu de stratégie africain. Nos guides nous expliquent que l’awalé, bien plus qu’un simple divertissement, est un outil éducatif et culturel, transmis de génération en génération pour enseigner la réflexion, la patience et l’art de la négociation. Les billes, légères et parfaitement adaptées aux creux du plateau de jeu, semblent conçues par la nature pour cette activité.

Poursuivant notre promenade, nous arrivons dans une zone dédiée au séchage du café. Sous le soleil éclatant, des grains de café étalés sur de grandes nattes en fibres naturelles dégagent un parfum enivrant. Jean-Claude nous raconte avec passion le processus de production. Après la récolte, les cerises de café sont dépulpées pour séparer les grains, qui sont ensuite lavés et mis à sécher au soleil. Ce séchage traditionnel permet de conserver toutes les saveurs du café local. Une fois prêts, les grains seront torréfiés selon des méthodes artisanales, garantissant un goût riche et authentique. Les producteurs locaux, que nous avons croisés, nous expliquent qu’ils travaillent en étroite collaboration avec des coopératives pour valoriser leur produit sur le marché national et international.

Le cœur du village de Kuma Konda s’est révélé être un véritable musée vivant. Nos guides, passionnés et fiers de leur patrimoine, nous ont ouvert les portes d’un monde où chaque plante, chaque arbre, chaque geste avait une histoire à raconter. Nous avons appris comment les habitants exploitent ingénieusement les ressources naturelles à des fins culinaires, médicinales ou ludiques, perpétuant ainsi des savoirs ancestraux.

La visite de l’école locale a ajouté une dimension humaine à notre journée. Les enfants, joyeux et curieux, sont venus à notre rencontre. Ils nous ont fièrement montré leurs cahiers et leurs travaux, partageant avec enthousiasme leurs rêves et aspirations. Certains voulaient devenir médecins, enseignants ou agriculteurs, contribuant à leur manière à l’avenir de leur village.

En chemin, nous avons marqué une pause gourmande avec une dégustation de bière de mil, une spécialité typique de la région. Cette boisson, au goût légèrement acidulé et à la texture subtilement granuleuse, est préparée selon une recette transmise de génération en génération. Jean-Claude nous a expliqué que la bière de mil est bien plus qu’une simple boisson : c’est un symbole de convivialité et de partage, souvent consommée lors des célébrations, des cérémonies ou des moments importants de la vie communautaire. Nous avons été impressionnés par le savoir-faire des brasseurs locaux, qui travaillent de manière entièrement artisanale, préservant ainsi la richesse culturelle de leur terroir.

LA CASCADE DE KUMA KONDA

Lors de notre exploration de la région, nous avons également découvert la cascade de Kuma Konda, un autre trésor naturel niché dans les montagnes environnantes. Située à quelques kilomètres de Kpalimé, cette cascade est moins connue que celle de Kpimé, mais elle n’en est pas moins impressionnante et mérite amplement le détour.

Pour accéder à la cascade de Kuma Konda, il faut emprunter un sentier pittoresque à travers une végétation dense, composée de forêts luxuriantes et de plantations de café et de cacao. La randonnée, bien que modérément exigeante, offre de superbes panoramas sur les collines environnantes et permet une immersion totale dans la nature togolaise. Les sons de l’eau qui cascade au loin accompagnent progressivement les marcheurs, annonçant l’arrivée imminente.

Une fois sur place, la cascade de Kuma Konda se dévoile dans toute sa splendeur. L’eau jaillit avec puissance des hauteurs, formant plusieurs niveaux qui se frayent un chemin entre les rochers recouverts de mousse. La cascade est entourée d’une végétation luxuriante qui accentue la fraîcheur du lieu, rendant l’atmosphère particulièrement apaisante. Le bassin naturel situé au pied de la chute est une invitation irrésistible à la baignade, surtout après l’effort de la marche. L’eau y est limpide et rafraîchissante, idéale pour se revigorer tout en profitant du cadre enchanteur.

Au-delà de sa beauté naturelle, la cascade de Kuma Konda est également un lieu empreint de sérénité, où l’on peut s’asseoir pour écouter le bruit apaisant de l’eau et observer les oiseaux qui survolent la région. C’est un endroit parfait pour les amateurs de photographie, avec des jeux de lumière filtrés par la canopée et des contrastes saisissants entre l’eau, les rochers et la verdure.

Les habitants des villages voisins, notamment ceux de Kuma, considèrent souvent la cascade comme un lieu emblématique de leur région. Ils sont chaleureux et accueillants, n’hésitant pas à partager des histoires locales ou à guider les visiteurs vers ce lieu secret. Pour ceux qui souhaitent prolonger leur expérience, il est possible de visiter les environs pour découvrir la vie quotidienne des communautés locales, leurs pratiques agricoles et leur artisanat.

La cascade de Kuma Konda est un véritable joyau pour les amoureux de la nature et de la tranquillité. Moins fréquentée que d’autres sites de la région, elle offre une expérience authentique et immersive, combinant aventure, détente et découverte. Ce lieu, empreint de charme et de simplicité, est une autre preuve de la richesse naturelle et culturelle du Togo.

LE PEINTRE SCULPTEUR CHEZ TEPE ELOI

Au retour de la cascade, nous avons rejoint le cœur animé du village pour une dernière étape pleine de surprises. Là, nous avons rencontré un artiste hors du commun, connu sous le nom de « Tepe-Eloi », Tél 90685264 dont l’atelier regorge d’œuvres fascinantes. Il s’est imposé comme un maître dans l’utilisation de pigments naturels pour ses peintures sur toile. Ces pigments, extraits de minéraux broyés, de plantes locales et de terres colorées, offrent une palette de teintes profondes et organiques. Chaque toile raconte une histoire unique, souvent inspirée par la vie quotidienne, les paysages de la région ou les traditions locales. Le processus, intégralement manuel, requiert une patience et une précision remarquables. Le résultat est une explosion de couleurs naturelles, une véritable ode à la beauté de son environnement.

Mais ce n’est pas tout : Tepe-Eloi est également sculpteur. Son matériau de prédilection ? Les nids de fourmis et de termites, une matière atypique et fascinante. Ces structures naturelles, qu’il collecte soigneusement, deviennent sous ses mains expertes des sculptures d’une finesse exceptionnelle.

Il travaille avec respect pour préserver l’intégrité de la matière, la sculptant avec une précision qui fait émerger des formes saisissantes. Ses créations, allant de figures humaines à des représentations d’animaux, révèlent une connexion intime entre l’artiste et la nature environnante. Ce savoir-faire rare est une parfaite illustration de l’ingéniosité et de la créativité qui imprègnent le village.

Pour conclure cette journée riche en découvertes, nous avons pris place au restaurant du village, tenu par Paul, une adresse réputée et chaleureusement recommandée. Dès les premiers plats, nous avons été séduits par la cuisine locale, qui mêle subtilement saveurs traditionnelles et maîtrise culinaire. Les ingrédients, tous issus des environs, mettaient en valeur la richesse des produits locaux. 

Chez Paul, au cœur de Kuma Konda, le repas ne se limite pas à une expérience culinaire, mais devient aussi un moment de partage et de réflexion. Après avoir dégusté les délicieux plats locaux, Paul nous a proposé de découvrir le café produit dans la région, un breuvage riche en arômes qui témoigne du savoir-faire artisanal des producteurs togolais. Cette pause autour du café a été l’occasion d’échanger sur les réalités des conditions de vie au Togo, souvent marquées par des défis économiques importants.

Paul nous a confié qu’en tant qu’entrepreneur, il reçoit peu, voire pas d’aide pour développer son activité. Malgré ces obstacles, il fait partie de ces acteurs locaux qui croient au pouvoir du collectif. Avec une générosité admirable, il partage une partie de ses profits avec la communauté, contribuant ainsi à améliorer le quotidien des habitants du village. Le reste de ses bénéfices est réinvesti dans son commerce, dans l’espoir de le faire prospérer malgré un environnement souvent hostile aux initiatives individuelles.

Ces échanges ont été enrichissants, mais aussi empreints d’un certain regret : bien que touchés par l’engagement de Paul, nous n’avons malheureusement pas pu participer à ses actions. Les dons que nous avons collectés en France sont destinés à des projets bien précis, à savoir l’association APEM Togo, qui s’occupe des jeunes enfants malentendants, et l’association MSSF près de Lomé, qui apporte son soutien aux enfants abandonnés et orphelins. Ces organisations, qui travaillent sans relâche pour offrir un avenir meilleur à ces enfants, illustrent aussi la solidarité présente dans le pays.

Chez Paul, ce repas a donc été bien plus qu’un moment gastronomique : il s’est transformé en une véritable leçon de résilience et de solidarité, montrant comment des initiatives locales peuvent faire une réelle différence dans un contexte difficile. Cette rencontre nous a profondément marqués et nous a rappelé l’importance de soutenir les efforts de ceux qui œuvrent au quotidien pour un avenir meilleur.

Chez Paul, l’expérience dépasse largement celle d’un simple repas : c’est une immersion dans la réalité du quotidien à Kuma Konda, mais aussi une rencontre avec un homme engagé et visionnaire. Paul, par son dévouement à la communauté et son esprit d’entrepreneur, représente un exemple inspirant de résilience face aux défis économiques. Cependant, il ne peut mener seul ce combat.

Nous invitons chaleureusement les lecteurs à soutenir Paul dans ses efforts. Une aide financière, même modeste,(whatsApp  +228 90 79 6572)  pourrait avoir un impact significatif. Elle lui permettrait non seulement de renforcer ses actions communautaires, comme le partage de ses profits pour améliorer la vie des habitants, mais aussi de développer son restaurant, un véritable point de rencontre et de convivialité pour le village. Paul incarne l’espoir et la volonté de faire avancer les choses malgré les difficultés. Ensemble, nous pouvons l’aider à transformer ses projets en réalités tangibles, pour lui, pour sa communauté, et pour les générations à venir.

Cette rencontre avec l’art, la nature et la gastronomie a été une conclusion parfaite à une journée qui restera gravée dans nos mémoires, empreinte de partage, de créativité et de découvertes inoubliables.

FORÊT CLASSÉE DE MISSAHOÉ

La forêt classée de Missahoé est un écrin de verdure niché dans les montagnes au nord-ouest de Kpalimé, s’étendant sur une superficie de 5 000 hectares. Ce lieu exceptionnel, où l’altitude varie entre 250 et 740 mètres, abrite une biodiversité extraordinaire et une richesse culturelle profondément ancrée dans les traditions locales.

En parcourant les sentiers balisés, nous nous sommes laissés envelopper par une atmosphère unique, où chaque pas dévoilait un nouveau trésor naturel. La forêt est dominée par des arbres majestueux comme l’iroko, le tamarin, l’acajou africain et le fraké. D’autres essences remarquables, telles que le cordia et le yucca géant, s’ajoutent à ce tableau tropical, offrant un décor luxuriant et varié. L’air y est empli des parfums des muscades et d’autres plantes médicinales, utilisées par les habitants pour leurs vertus thérapeutiques.

Missahoé est également un paradis pour les ornithologues. Nous avons eu la chance d’observer quelques-unes des 67 espèces d’oiseaux qui peuplent cette réserve. Le chant mélodieux du bulbul, les cris du coucal du Sénégal et les envolées colorées des martins-pêcheurs et des perroquets ajoutaient une dimension magique à notre balade. La présence de singes, dont certains se laissaient timidement apercevoir entre les feuillages, a rendu l’expérience encore plus mémorable.

Au-delà de sa richesse naturelle, la forêt de Missahoé est profondément liée à la culture des communautés locales. Les habitants y organisent des rituels et des cérémonies traditionnels, témoignant de leur connexion spirituelle avec cet environnement unique. Nous avons entendu des récits fascinants sur les croyances ancestrales liées aux esprits de la forêt et sur l’importance sacrée de certains arbres. Ces histoires ont ajouté une dimension humaine et mystique à notre exploration.

Des points de vue spectaculaires jalonnent les sentiers, offrant des panoramas à couper le souffle sur les collines verdoyantes et les montagnes environnantes. Ces moments de contemplation renforcent l’impression d’être au cœur d’un sanctuaire naturel préservé.

La visite de Missahoé nous a permis de mieux comprendre l’importance de préserver ce patrimoine exceptionnel. C’est un lieu où la nature et la culture cohabitent harmonieusement, créant une expérience immersive et enrichissante. Que ce soit pour ses arbres centenaires, ses oiseaux multicolores ou les traditions qui s’y perpétuent, la forêt de Missahoé est une véritable perle du Togo, un rappel vibrant de la richesse de ce pays et de l’importance de protéger ses trésors naturels.

LA VALLEE AUX CHAUVES SOURIS

ITINERAIRE

Pour cette avant-dernière journée à Kpalimé, nous nous dirigeons vers la vallée aux chauves-souris, un endroit fascinant qui promet une expérience unique au cœur de la nature. En quittant le village, nous empruntons un chemin bordé de plantations de café et de cacao, où l’air est chargé des parfums riches des cultures environnantes. Au fur et à mesure que nous approchons de la vallée, la végétation devient plus dense, créant une atmosphère mystérieuse.

AGOU

ITINERAIRE

 

Lors de notre séjour à Kpalimé, nous avons décidé de prendre la route vers Agou, avec pour objectif la découverte du mont Agou, le point culminant du Togo, et une visite qui devait initialement inclure la ferme éco-spiruline. En quittant Kpalimé, le paysage se transforme peu à peu, dévoilant des collines verdoyantes et des champs de cultures qui s’étendent à perte de vue.

À notre arrivée, nous apprenons que la ferme éco-spiruline, autrefois un modèle de durabilité et d’innovation agricole, a malheureusement fermé définitivement ses portes. Ce lieu emblématique, connu pour ses bassins de spiruline vert émeraude et ses pratiques respectueuses de l’environnement, reste dans les mémoires comme un exemple inspirant de développement durable. Bien que nous n’ayons pas pu visiter la ferme, son impact et son histoire nous rappellent l’importance de préserver des initiatives locales tournées vers un avenir plus écologique.

Déçus mais toujours curieux de découvrir la région, nous profitons de la quiétude environnante pour nous détendre et contempler la beauté naturelle qui nous entoure. Le cadre est paisible, et les montagnes en arrière-plan ajoutent une touche majestueuse à notre journée.

Nous poursuivons ensuite notre route vers le mont Agou. Bien que nous ne grimpions pas, nous avons la chance d’admirer la majesté de cette montagne emblématique de la région. Nous profitons de la vue panoramique qu’elle offre sur les vallées environnantes, avec Kpalimé en contrebas. C’est un moment de contemplation, un instant pour se reconnecter avec la nature et apprécier la beauté sauvage du Togo.

Nous prenons des photos pour capturer ces souvenirs inoubliables. Cette journée à Agou représente un bel équilibre entre immersion dans la nature et réflexion sur les initiatives locales qui contribuent au développement durable.

Rencontre avec Woedeme Komi Adzidjonou, Président national de l’ APEM -Togo & Dons aux enfants malentendants

Aujourd’hui, nous avons eu l’honneur de rencontrer Woedeme Komi Adzidjonou, Président national de l’Association pour la Promotion de l’Enfant Malentendant ( APEM -Togo). Créée le 10 mars 2012, cette organisation non gouvernementale, apolitique et à but non lucratif, a vu le jour grâce à l’initiative conjointe de parents d’enfants sourds, d’éducateurs spécialisés et de sympathisants. Son siège se situe à Kpalimé, à environ 120 km de Lomé, et elle est officiellement reconnue depuis le 21 novembre 2018.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme et un profond respect que nous avons rencontré Woedeme Komi Adzidjonou. L’échange avec cet homme passionné et engagé nous a permis de mieux comprendre les défis auxquels font face les enfants sourds et malentendants au Togo, ainsi que les solutions mises en œuvre par l’association pour améliorer leur quotidien.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis avec des sourires chaleureux par les enfants et les membres de l’association. L’atmosphère était à la fois joyeuse et solennelle, témoignant de l’importance de cette rencontre.

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