Kribi la « Perle du Littoral » Région Sud Cameroun +

Quittant Édéa après une expérience faunique inoubliable, nous nous sommes engagés sur la route en direction de Kribi, surnommée à juste titre la « Perle de l’Atlantique ». Ce trajet, qui relie deux joyaux du Cameroun, nous a offert un mélange captivant de paysages, de cultures et de découvertes, faisant de ce voyage bien plus qu’un simple déplacement, mais une aventure en soi.
Dès les premiers kilomètres, la route nous a plongés dans une atmosphère verdoyante et vivante. Les paysages luxuriants de la région du Littoral camerounais défilaient sous nos yeux, avec leurs forêts denses, leurs plantations de cacaoyers et de palmiers, et leurs villages animés. La route, bien que parfois sinueuse, était bordée d’une végétation exubérante, où les arbres majestueux semblaient se pencher pour nous saluer au passage. De temps à autre, des marchés improvisés apparaissaient au bord de la route, où des vendeurs proposaient des fruits frais, des noix de coco, des bananes plantains et des épis de maïs grillé, rappelant la générosité de cette terre fertile.
En traversant les petits villages, nous avons été frappés par l’accueil chaleureux des habitants. Les enfants, avec leurs sourires radieux, nous faisaient signe de la main, tandis que les adultes vaquaient à leurs occupations quotidiennes, que ce soit dans les champs, sur les étals des marchés ou près des rivières. Ces scènes de vie locale, simples et authentiques, nous ont rappelé la richesse culturelle et humaine du Cameroun.
Au fil de la route, nous avons également croisé des rivières et des cours d’eau, dont les eaux claires et paisibles contrastaient avec la densité de la forêt environnante. Ces points d’eau, souvent bordés de lavandières et de pêcheurs, ajoutaient une touche de sérénité au paysage. L’un des moments forts de notre trajet a été la traversée du fleuve Lokoundjé, dont les eaux majestueuses se jettent dans l’océan Atlantique non loin de Kribi. Le pont qui enjambe le fleuve offre une vue imprenable sur les mangroves et la forêt environnante, un avant-goût des merveilles naturelles qui nous attendaient à Kribi.
À mesure que nous approchions de Kribi, l’air devenait plus frais et l’odeur salée de l’océan commençait à se faire sentir. Les premiers signes de la côte atlantique se manifestaient par des cocotiers qui se dressaient fièrement contre le ciel bleu, annonçant notre arrivée imminente dans la « Perle de l’Atlantique ». L’excitation grandissait à l’idée de découvrir cette ville côtière réputée pour ses plages de sable fin, ses chutes d’eau spectaculaires et son ambiance détendue.
Enfin, après quelques heures de route, nous sommes arrivés à Kribi. Le contraste entre la forêt dense que nous venions de traverser et l’immensité de l’océan Atlantique était saisissant. Les premières vues sur la plage, avec ses vagues douces et son sable doré, nous ont immédiatement envoûtés. Nous savions que notre séjour à Kribi serait tout aussi mémorable que notre expérience faunique à Édéa, mais pour des raisons différentes : ici, c’est la beauté naturelle, la douceur de vivre et la richesse culturelle qui allaient nous captiver.
Le Campement des Pygmées Bagyeli de Labaka : Une route vers l’inconnu
Le matin, nous quittons Kribi, encore marqués par la tranquillité du village de pêcheurs, pour s’aventurer plus profondément dans l’intérieur du pays, à la rencontre des peuples autochtones du Cameroun, les Pygmées Bagyeli de Labaka. Notre destination : un campement pygmée, niché au cœur de la forêt, accessible après une trentaine de minutes de pirogue sur le fleuve Lobé.
Les Chutes de la Lobé – Un joyau naturel au cœur du Cameroun
Les chutes de la Lobé sont un site naturel spectaculaire situé à Kribi, dans la région du Sud du Cameroun. Ce lieu unique est connu pour une particularité rare au monde : les eaux de la rivière Lobé plongent directement dans l’océan Atlantique, créant un spectacle naturel fascinant. Contrairement aux cascades traditionnelles qui se jettent dans un lac ou une autre rivière, ici, l’eau douce se mêle instantanément aux vagues salées du Golfe de Guinée.
12/05/2025
KRIBI
Dès notre arrivée, Kribi nous a enveloppés d’une atmosphère douce et apaisante. L’air marin chargé d’embruns, la brise légère qui faisait danser les palmiers, le murmure régulier des vagues… tout contribuait à un sentiment immédiat de déconnexion. Devant nous, une longue étendue de sable blond s’étirait à perte de vue, bordée de cocotiers inclinés sous le poids du temps et du vent. L’eau, d’un bleu profond, miroitait sous le soleil éclatant, et il semblait presque irréel que ce décor de carte postale soit bien réel.
Kribi est souvent surnommée la « Riviera camerounaise », et nous avons vite compris pourquoi. Cette station balnéaire, prisée des touristes et des habitants des grandes villes environnantes, a su préserver son charme tout en se modernisant. Partout, de petits hôtels et bungalows s’alignent face à la mer, certains modestes, d’autres plus luxueux, mais tous offrant un accès direct à la plage et une vue imprenable sur l’Atlantique. L’eau ici est d’une température idéale, autour de 25°C toute l’année, et il est difficile de résister à l’appel du large.
Nous avons pris le temps de nous poser sur l’un des transats installés au bord de l’eau, laissant le soleil caresser notre peau tandis que le ressac venait effleurer nos pieds. C’est une véritable invitation à ralentir, à savourer l’instant présent. Se détendre ici devient plus qu’un plaisir, c’est un véritable mode de vie.
Le port de Kribi et les pêcheurs
En fin de journée, attirés par l’animation du port, nous avons décidé d’aller y faire un tour. Le spectacle qui s’offrait à nous était fascinant. Des pirogues revenaient de la mer, oscillant doucement sur les vagues, chargées de poissons frétillants. Les pêcheurs, torse nu et muscles saillants après une journée de labeur, tiraient sur les filets avec des gestes précis et coordonnés. Les cris fusent, les rires éclatent, et un parfum iodé emplit l’air.
Ici, la pêche est bien plus qu’un simple métier, c’est un art de vivre, une tradition ancrée depuis des générations. Nous avons été invités à donner un coup de main pour ramener les filets à terre. L’effort était intense, mais la récompense ne s’est pas fait attendre : quelques poissons offerts en guise de remerciement. Sans attendre, nous avons trouvé un petit coin de plage où un feu crépitait déjà, et nous avons assisté à la préparation du poisson grillé, accompagné de bananes plantains et de piments parfumés. Un délice simple mais d’une saveur inoubliable.
Non loin de là, nous avons longé le port en eau profonde, vestige de l’époque coloniale allemande, aujourd’hui transformé en terminal pétrolier. La silhouette massive des supertankers contrastait avec la tranquillité des pirogues traditionnelles, témoignant de l’évolution de la ville. Nous avons traversé le vieux pont sur la Kienké, datant du début du XXe siècle, et avons admiré les quelques bâtiments coloniaux encore debout, vestiges d’un autre temps.
Le bourg de Kribi
Le lendemain, nous avons voulu explorer un peu plus le cœur de la ville. Kribi a connu d’importantes transformations ces dernières années. De nouvelles routes et avenues ont été aménagées, donnant à la ville un visage plus moderne. Pourtant, cette urbanisation rapide a aussi fait disparaître une partie de son charme authentique, certaines petites échoppes et bars ayant laissé place à des constructions plus imposantes.
Nous nous sommes arrêtés au marché central, un véritable kaléidoscope de couleurs et de senteurs. Les étals débordaient de fruits tropicaux juteux, de poissons fraîchement pêchés, de viandes fumées et d’épices aux parfums enivrants. L’agitation y était constante, les vendeurs vantant leurs produits à grand renfort de gestes et d’exclamations. Nous avons goûté à quelques spécialités locales, comme des beignets de manioc croustillants et des crevettes épicées, un pur régal.
Un peu plus loin, nous avons découvert une jolie église blanche et orange surplombant le port. Avec son architecture simple mais élégante, elle offrait un contraste saisissant avec le bleu profond de l’océan en arrière-plan. Juste à côté, la marina abritait plusieurs bateaux de pêche au gros, prêts à partir en mer. L’odeur du poisson grillé flottait dans l’air, et nous n’avons pas résisté à l’envie de nous attabler dans l’un des petits restaurants locaux pour déguster un repas à base de crevettes braisées et de poissons tout juste sortis de l’eau.
La cathédrale et le cimetière des Allemands
L’après-midi, nous avons pris la direction de la cathédrale de Kribi, l’une des plus anciennes du pays. Elle se dresse fièrement face à l’Atlantique, surplombant la ville avec une prestance intemporelle. Autrefois, elle servait aussi de phare, guidant les navigateurs à travers les eaux parfois capricieuses de la région. À ses pieds, un vieux canon, vestige de la colonisation, pointe encore vers l’horizon, figé dans le temps.
Derrière l’édifice, un petit sentier ombragé nous a menés au cimetière des Allemands. C’est ici que reposent une trentaine de colons venus s’installer à Kribi à la fin du XIXe siècle. Beaucoup ont été victimes du paludisme et d’autres maladies tropicales, incapables de s’adapter au climat équatorial. Le lieu est paisible, presque hors du temps. Les tombes, bien entretenues, portent des inscriptions effacées par les années, mais l’histoire qu’elles racontent reste intacte.
Nous avons pris un moment pour contempler ce site chargé d’émotions, imaginant ces hommes et femmes venus de loin, dans l’espoir d’une nouvelle vie, et qui ont trouvé ici leur dernier repos.
Un dernier regard sur Kribi
Alors que le soleil déclinait à l’horizon, nous sommes retournés une dernière fois sur la plage. Le sable était encore tiède sous nos pieds, et l’océan poursuivait son éternelle mélodie, rythmé par le va-et-vient des vagues. Le ciel s’embrasait de nuances orangées et rosées, offrant un spectacle grandiose que nous avons contemplé en silence.
Kribi est un lieu qui marque les esprits. Sa nature luxuriante, son rythme de vie paisible, l’accueil chaleureux de ses habitants et la richesse de son histoire en font une destination unique. Nous avons quitté cette « Riviera camerounaise » avec des images plein la tête : celles des pirogues rentrant au port, des marchés animés, des couchers de soleil sur l’Atlantique et du goût inoubliable des fruits de mer fraîchement pêchés.
Un endroit où l’on revient toujours, même si ce n’est que dans nos souvenirs.
14/05/2025
VILLAGE DE PÊCHEURS DE LONDJI : Un village entre terre et mer
Le lendemain matin, après notre immersion aux chutes de la Lobé, nous quittons Kribi pour partir à la découverte du village de Londji. Situé à seulement 18 kilomètres au nord de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun, ce village de pêcheurs est un véritable havre de paix niché entre l’océan Atlantique et les forêts de mangroves.
Longtemps considéré comme un village cosmopolite, Londji était déjà un centre économique important dès 1914, avec un bureau de poste et plusieurs comptoirs commerciaux. Aujourd’hui, il est devenu une destination prisée pour l’écotourisme, offrant une immersion unique dans la vie locale et la beauté naturelle environnante.
L’accès au village est facile : une route bien entretenue nous y mène en moins de 30 minutes depuis Kribi. À l’entrée, un panneau indique la direction de Londji, et très vite, nous sommes plongés dans un décor où la nature règne en maître.
Une immersion dans la vie locale
Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par un panorama saisissant : des pirogues colorées reposent sur le sable blanc, prêtes à affronter les vagues. Plus loin, des villageois s’affairent autour des filets de pêche tandis que les enfants courent joyeusement le long du rivage. L’air est imprégné d’embruns marins et d’une légère odeur de poisson séché, témoignage de l’activité principale du village.
Nous sommes rapidement invités à découvrir le marché aux poissons, un lieu animé où les pêcheurs vendent leurs prises du jour. Bar, capitaine, carpes rouges, crevettes… La diversité des produits témoigne de la richesse des eaux de Londji. Le spectacle est fascinant : les transactions se font dans une joyeuse effervescence, et nous assistons même à la préparation de poissons braisés directement sur la plage, les pieds dans l’eau.
Les Londjiens, chaleureux et accueillants, nous racontent leur quotidien rythmé par la pêche artisanale. Nous apprenons que la communauté vit principalement de cette activité et que les techniques de pêche utilisées, bien que traditionnelles, permettent encore aujourd’hui de subvenir aux besoins des familles du village.
Exploration des mangroves et zones humides
Londji ne se limite pas à ses plages et à son activité de pêche : le village est aussi bordé par de splendides forêts de mangroves qui jouent un rôle essentiel dans l’équilibre écologique de la région.
Accompagnés d’un guide local, nous embarquons sur une pirogue pour une excursion à travers les méandres des mangroves. La végétation dense forme un tunnel naturel où seuls les clapotis de l’eau et le chant des oiseaux viennent troubler le silence.
Notre guide nous explique que ces zones humides abritent une faune variée : hérons, martin-pêcheurs, crabes de mangrove et même quelques varans que nous apercevons furtivement sur la berge. Malheureusement, la mangrove est menacée par la coupe du bois, notamment pour le fumage du poisson, une pratique nécessaire à la conservation des produits de la pêche.
En poursuivant notre balade, nous découvrons également des campements de pêcheurs, certains installés ici depuis plusieurs années, notamment des Nigérians venus chercher de meilleures conditions de travail. Ces communautés vivent en harmonie avec la nature, malgré les défis environnementaux et économiques auxquels elles sont confrontées.
Détente sur les plages de Londji
De retour au village, nous décidons de profiter des magnifiques plages de sable blanc qui s’étendent à perte de vue. L’eau turquoise de l’Atlantique invite à la baignade, et nous nous laissons tenter par une petite pause rafraîchissante.
Ici, le tourisme de masse est absent, ce qui confère à Londji une atmosphère paisible et authentique. Quelques visiteurs viennent chercher ce contact direct avec la nature, loin de l’agitation des grandes stations balnéaires.
Un festin en bord de mer
Notre matinée bien remplie nous ouvre l’appétit, et c’est avec plaisir que nous acceptons l’invitation d’une famille du village à partager un repas traditionnel.
Sous un abri en palmes tressées, nous dégustons du poisson fraîchement pêché et braisé sous nos yeux, accompagné de plantains, de manioc et d’une sauce légèrement pimentée. Pour parfaire ce festin, nous goûtons au vin de palme, une boisson sucrée et légèrement pétillante, très appréciée dans la région.
Le repas est l’occasion d’échanger avec nos hôtes sur leur mode de vie et les traditions locales. Nous apprenons ainsi que la pêche est un savoir-faire transmis de génération en génération et qu’elle est pratiquée aussi bien par les hommes que par les femmes du village.
Excursions et découvertes maritimes
Après ce moment de convivialité, nous avons la possibilité de partir en excursion en bateau pour explorer les îles voisines et les récifs coralliens. Malheureusement, faute de temps, nous devons décliner cette opportunité, mais notre guide nous assure que ces sorties sont inoubliables.
Il est également possible de rejoindre des sentiers de randonnée pour découvrir l’arrière-pays et sa biodiversité unique. La région regorge de trésors naturels qui mériteraient à eux seuls plusieurs jours d’exploration.
Un dernier regard sur Londji
Alors que le soleil commence à décliner, nous nous asseyons sur un tronc d’arbre échoué pour contempler une dernière fois le paysage. Les pêcheurs reviennent peu à peu au village, tirant leurs pirogues sur le sable humide. Le ciel se teinte de nuances orangées, et l’océan semble s’embraser sous les derniers rayons du jour.
Londji nous a offert une immersion rare dans un monde où la mer est une alliée précieuse mais parfois imprévisible. Ce village, entre tradition et modernité, reste un témoin vivant d’un mode de vie ancestral qui résiste aux évolutions du temps.
Nous quittons cet endroit avec le sentiment d’avoir découvert un fragment authentique du Cameroun, un lieu où la nature et l’homme coexistent dans une harmonie fragile, mais essentielle.
16/05/2025
PLAGE DE GRAND BATANGA
Après la journée passée dans la chaleur accueillante des campements pygmées de Lala, nous reprenons la route, le cœur léger et l’esprit encore marqué par notre rencontre avec les Pygmées Bagyeli. Ce jour-là, notre objectif est de découvrir l’une des plages les plus pittoresques de la région : la plage de Grand Batanga, située à environ 30 minutes en voiture de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun.
Le trajet vers Grand Batanga
Le trajet est assez rapide, à peine moins d’une demi- heure de route en voiture, longeant la côte et traversant de petites localités pittoresques. En quittant Kribi, nous passons par de petites plantations de bananes et de palmiers à huile, où l’on aperçoit parfois des habitants portant des paniers remplis de fruits frais. La route serpente ensuite à travers des villages de pêcheurs et des zones forestières, offrant de sublimes vues sur l’océan Atlantique qui se dévoile progressivement à l’horizon.
Une fois arrivés à Grand Batanga, l’impression est immédiate : une vaste plage de sable fin et doré bordée de cocotiers et d’une mer bleu turquoise s’étendant à perte de vue. La beauté de ce lieu est saisissante, et nous avons l’impression de pénétrer dans un véritable paradis terrestre, loin de l’agitation du monde moderne.
L’ambiance unique de la plage
La plage de Grand Batanga est bien moins fréquentée que d’autres plages plus célèbres du Cameroun, ce qui lui confère un charme rare. Ici, les visiteurs sont accueillis par un calme absolu, avec pour seuls sons le bruit des vagues, le cri des oiseaux marins, et le souffle doux du vent qui fait danser les palmes des cocotiers.
Les eaux cristallines de l’Atlantique offrent une invitation irrésistible à la baignade. La mer est à la fois chaude et agréable, idéale pour une immersion dans ses vagues légères. L’absence de vagues trop puissantes permet également de s’aventurer en toute sécurité dans les premières profondeurs.
Activités à faire à Grand Batanga
Les eaux calmes et claires de la plage de Grand Batanga offrent une baignade agréable et rafraîchissante. Pour les amateurs de plongée, il est également possible d’explorer la vie marine, avec des coraux et une variété de poissons colorés dans les eaux qui bordent la plage.
Une autre activité populaire à Grand Batanga est l’excursion en bateau. Partez en balade pour explorer les mangroves et les récifs coralliens qui entourent la zone, un moyen idéal pour apprécier le paysage naturel et observer de plus près la faune locale.
Profitez du cadre idyllique de la plage pour organiser un pique-nique sur le sable fin. Apportez un panier-repas, installez-vous à l’ombre des cocotiers et savourer un repas face à l’océan.
La plage de Grand Batanga est également idéale pour de longues promenades au bord de l’eau, des moments de détente, ainsi que des bains de soleil. Les visiteurs peuvent aussi se rendre dans les villages voisins, Luma et Bongahélé, qui offrent de magnifiques plages naturelles et des possibilités de trek sur les sables blancs.
Hébergement et Restaurants à Grand Batanga
La plage de Grand Batanga offre plusieurs options d’hébergement à proximité. Des hôtels de luxe aux lodges plus modestes, chacun pourra trouver un endroit confortable pour passer la nuit tout en profitant des magnifiques paysages marins.
Côté restauration, plusieurs petits établissements et kiosques sur la plage proposent des spécialités locales, principalement à base de poissons frais et de fruits de mer. Vous pourrez déguster des poissons grillés, des brochettes, des fruits exotiques, ainsi que du manioc ou des plantains, produits typiques de la région. L’ambiance décontractée et les pieds dans le sable ajoutent une touche inoubliable à votre expérience culinaire.
Les Villages et Leur Histoire
Les deux grands villages voisins de Grand Batanga, Luma et Bongahélé, abritent de belles plages naturelles. Ces localités ont été aménagées pour le tourisme, offrant une expérience immersive dans la culture locale tout en bénéficiant d’un cadre naturel splendide. Vous pourrez expérimenter des grillades de poissons, fruits de mer et crevettes fraîchement pêchés, tout en profitant d’un moment de détente sur les plages immaculées.
Promenez-vous dans ces villages pour découvrir des vestiges historiques liés à l’époque coloniale et aux peuples vivant autrefois sur les côtes. Ne manquez pas de visiter le palais royal, un lieu empreint de culture locale, ou la tombe du roi Madola. Le marché de troc, qui se tenait autrefois avec les Occidentaux, est un autre témoignage fascinant de l’histoire de la région. Enfin, ne ratez pas une visite au musée d’art africain de la bourgade Luma, où vous pourrez admirer des expositions sur l’art traditionnel et les cultures locales.
Informations Pratiques
La plage de Grand Batanga est située à environ 30 minutes en voiture de Kribi. L’accès se fait principalement en voiture, et la route, bien que parfois cabossée, reste praticable. Il est également possible de se rendre à Grand Batanga en moto-taxi, une option populaire pour les voyageurs souhaitant une expérience plus immersive.
Il est fortement recommandé de faire une visite guidée pour découvrir les richesses naturelles et culturelles de la région. Un guide local vous permettra de mieux comprendre l’histoire et les coutumes des habitants de la région tout en explorant les paysages et les attractions locales.
La plage de Grand Batanga offre une expérience unique pour les amateurs de nature et de détente. Entre baignades, découvertes locales, explorations en bateau et visites culturelles, ce lieu est un véritable havre de paix pour les voyageurs à la recherche d’une immersion authentique dans la beauté naturelle et l’histoire du Cameroun. Vous y prendrez certainement plaisir à vous détendre sur le sable blanc tout en découvrant l’hospitalité locale.
16/05/2025
LE ROCHER DU LOUP
Sur la route entre Kribi et Campo, nous avons fait halte devant un monument naturel fascinant : le Rocher du Loup. Situé à mi-chemin entre ces deux villes, ce rocher tire son nom de sa silhouette étonnante qui évoque la forme d’un loup s’étirant entre l’océan et le continent. Lors des marées basses, il émerge majestueusement des flots, offrant un spectacle saisissant qui capte immédiatement le regard.
À proximité des villages de Beio et Ukono, le Rocher du Loup se trouve dans un cadre idyllique, entouré de plages magnifiques comme celles d’Ebodjé, Eboundja, Lobé, Mboa Manga et Grand Batanga. Le sable fin et doré, l’ombre des palmiers et les eaux scintillantes de l’Atlantique composent un décor parfait pour une pause détente. Ici, l’air marin et le murmure des vagues créent une atmosphère propice à la contemplation et au lâcher-prise.
Mais ce site n’est pas seulement un joyau naturel, il est aussi chargé de mystères et de récits fascinants. Les habitants des environs racontent avec passion des légendes sur ce rocher qui, selon certaines croyances, aurait émergé subitement de l’eau en pleine nuit. D’autres récits parlent de phénomènes inexpliqués qui s’y dérouleraient, alimentant l’aura mystique du lieu. Ces histoires ajoutent une dimension envoûtante à cette formation rocheuse déjà impressionnante.
Aucune signalisation ne vient expliquer l’histoire du Rocher du Loup, mais son charme brut et son allure intrigante suffisent à éveiller l’imagination des visiteurs. Après l’émerveillement face à sa forme unique, nous avons pris le temps de nous imprégner du paysage, d’admirer l’horizon et de profiter de l’environnement paisible. Les plages alentour sont parfaites pour une baignade rafraîchissante, tandis que la nature environnante invite à une véritable communion avec les éléments.
Non loin de là, d’autres sites remarquables méritent une visite, notamment les impressionnantes chutes de la Lobé, où la rivière se déverse directement dans l’Atlantique en une cascade spectaculaire. À quelques kilomètres au sud, le village d’Ebodjé accueille un projet de conservation des tortues marines, une initiative précieuse pour la préservation de ces espèces menacées.
Le Rocher du Loup est bien plus qu’un simple amas de pierre : il incarne à lui seul toute la beauté sauvage du littoral camerounais. Entre mer et légendes, entre contemplation et découverte, cette halte nous a offert une parenthèse inoubliable sur la route côtière.
EBODJE
Après notre halte au Rocher du Loup, nous avons repris la route en direction de Campo, avec une étape prévue à Ebodjé. Ce village côtier, situé à environ 50 km au sud de Kribi, dont 15 km de piste en terre, est accessible après le port autonome de Kribi. Le trajet, bien que parfois cahoteux, nous a offert des panoramas époustouflants entre jungle luxuriante et vues imprenables sur l’océan Atlantique.
À notre arrivée, nous avons été accueillis par la communauté locale, réputée pour son hospitalité. Ebodjé est particulièrement célèbre pour son engagement dans la protection des tortues marines. Chaque année, entre novembre et janvier, plusieurs espèces de tortues, dont les tortues luths et olivâtres, viennent pondre sur les plages du village. Cette initiative de conservation est portée par l’association « Tube Awù » (qui signifie « notre océan » en langue yassa), en collaboration avec des partenaires tels que le WWF. Grâce à leurs efforts, le village est devenu un modèle d’écotourisme au Cameroun, attirant des visiteurs du monde entier désireux d’observer ces créatures majestueuses et d’en apprendre davantage sur leur préservation.
Nous avons eu l’opportunité de participer à une patrouille nocturne aux côtés des membres de l’association. Munis de torches, nous avons parcouru la plage, veillant à protéger les nids des tortues et à dissuader le braconnage. Cette expérience immersive nous a permis de comprendre les défis auxquels la communauté est confrontée et l’importance cruciale de leurs actions pour la survie des tortues marines.
Outre la protection des tortues, Ebodjé offre un cadre naturel idyllique. Ses plages de sable fin, ombragées de palmiers, invitent à la détente et à la contemplation. Le « Rocher de Mangnangue », une formation rocheuse emblématique en forme de tortue, symbolise l’attachement profond des habitants à ces animaux marins. Les eaux environnantes, riches en biodiversité, sont également propices à la plongée et à la découverte des écosystèmes marins locaux.
Pour les amateurs d’activités nautiques, des excursions en pirogue sont proposées, que ce soit en mer pour pêcher le barracuda ou sur la rivière Likodo pour une balade paisible. Ces sorties offrent une immersion totale dans la nature environnante et permettent d’apprécier la richesse de la faune et de la flore locales.
Ebodjé est également un point de départ idéal pour explorer les environs. À une vingtaine de minutes de Kribi, sur la route d’Edéa, se trouvent les plantations d’hévéas et le complexe de l’Hévécam, offrant un aperçu intéressant de l’industrie locale du caoutchouc. De plus, la forêt-musée des Bagyelis de la Lobé est accessible via un sentier de randonnée passant au-dessus des cascades de la Lobé. Sur place, des objets d’art de chasse et des artefacts culturels de différents peuples sont exposés, témoignant de la richesse patrimoniale de la région.
Notre visite à Ebodjé a été une expérience enrichissante, mêlant découverte naturelle et engagement communautaire. Ce village incarne parfaitement l’harmonie possible entre développement touristique et conservation de l’environnement, offrant un exemple inspirant pour d’autres communautés côtières.
CAMPO
Après notre halte à Ebodjé, nous avons repris la route en direction de Campo, impatients de découvrir cette localité côtière du sud du Cameroun. Située à environ 80 km au sud de Kribi, Campo est nichée sur les rives du golfe de Guinée, à proximité immédiate de la frontière avec la Guinée équatoriale.
À notre arrivée, nous avons été accueillis par une atmosphère paisible, typique des petites villes côtières. Campo est traversée par le fleuve Ntem, qui marque la frontière naturelle avec la Guinée équatoriale. Ce fleuve majestueux se jette dans l’océan Atlantique, offrant des paysages fluviaux et marins d’une beauté saisissante.
L’une des principales attractions de Campo est sans conteste le parc national de Campo-Ma’an. Ce vaste espace protégé, couvrant environ 264 000 hectares, abrite une biodiversité exceptionnelle. Nous avons eu l’opportunité d’explorer une partie de ce parc, accompagnés de guides locaux passionnés. La richesse de la faune et de la flore nous a émerveillés : des éléphants de forêt aux gorilles, en passant par une multitude d’espèces d’oiseaux et de plantes endémiques. Chaque pas dans cette forêt dense était une immersion profonde dans la nature sauvage du Cameroun.
Outre le parc, Campo offre de magnifiques plages de sable fin, idéales pour la détente et la baignade. Les eaux claires de l’Atlantique invitent à la baignade, tandis que les plages bordées de palmiers offrent des spots parfaits pour admirer le coucher du soleil. Nous avons également découvert des vestiges de l’époque coloniale allemande, notamment des bâtiments historiques situés en bord de mer, témoignant du riche passé historique de la région.
Notre séjour à Campo a été enrichi par les rencontres avec les habitants, dont l’hospitalité et la chaleur humaine nous ont profondément touchés. Les échanges avec les communautés locales nous ont permis de mieux comprendre les traditions et les modes de vie de cette région du Cameroun. En somme, Campo est une destination qui allie beauté naturelle, richesse culturelle et histoire, offrant une expérience inoubliable à tous ses visiteurs.
19-20/05/2025
PARC NATIONAL DE CAMPO MA ‘AN Un Joyau Naturel au Sud du Cameroun**
Situé à l’extrême sud du Cameroun, le long de la frontière avec la Guinée Équatoriale et bordé à l’ouest par l’Océan Atlantique, le parc national de Campo Ma’an et sa zone périphérique s’étendent sur une superficie impressionnante d’environ 700 000 hectares, dont 264 064 hectares sont consacrés au parc lui-même. Créé en l’an 2000 à la suite du Sommet de Yaoundé sur la protection des forêts d’Afrique centrale, ce parc est un véritable sanctuaire pour la biodiversité. Il abrite de nombreuses espèces animales menacées, telles que l’éléphant de forêt, le gorille, le mandrill et le chimpanzé, ainsi que des plantes endémiques qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
Un Écosystème Unique et Protégé
Le parc national de Campo Ma’an, situé au sud du Cameroun, est un véritable sanctuaire de biodiversité. S’étendant sur environ 264 000 hectares, il est le seul parc du pays à s’étendre jusqu’à l’océan Atlantique, offrant une diversité d’écosystèmes remarquable. Cette aire protégée a été créée pour préserver la richesse biologique de la forêt littorale, menacée par la déforestation et les projets d’infrastructures tels que le pipeline Tchad-Cameroun.
La faune du parc est particulièrement riche et abrite plusieurs espèces emblématiques et menacées. Parmi les mammifères, on compte le gorille des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla), l’éléphant de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis), le léopard (Panthera pardus), le buffle de forêt (Syncerus caffer nanus) et le mandrill (Mandrillus sphinx). Au total, ce sont 80 espèces de mammifères qui peuplent le parc, dont 23 figurent sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
L’avifaune y est également remarquable avec 302 espèces d’oiseaux recensées, ce qui a valu au parc d’être classé comme « Zone d’importance pour la conservation des oiseaux » par BirdLife International. Les ornithologues peuvent y observer une multitude d’espèces, des plus communes aux plus rares, évoluant dans des habitats variés allant des mangroves côtières aux forêts denses.
La flore n’est pas en reste, avec 1 500 espèces de plantes recensées, dont 114 sont endémiques au parc. Cette diversité végétale comprend des essences forestières précieuses, des plantes médicinales et une multitude d’autres espèces contribuant à l’équilibre de l’écosystème. Les habitats variés du parc, allant des forêts sempervirentes aux zones humides côtières, offrent des niches écologiques pour une multitude d’espèces végétales et animales.
Malgré sa richesse écologique, le parc national de Campo Ma’an fait face à plusieurs menaces, notamment le braconnage, l’exploitation forestière illégale et les conflits homme-faune. Les communautés locales, dont les Bagyeli (Pygmées) et divers groupes Bantous, dépendent traditionnellement des ressources naturelles du parc pour leur subsistance. Des initiatives de conservation impliquant ces populations sont en cours pour promouvoir une gestion durable des ressources et atténuer les conflits liés à la faune sauvage. Par exemple, des programmes d’agroforesterie et de développement d’activités alternatives visent à réduire la pression sur les écosystèmes tout en améliorant les conditions de vie des riverains.
En conclusion, le parc national de Campo Ma’an est un joyau écologique du Cameroun, abritant une biodiversité exceptionnelle. Sa préservation est essentielle non seulement pour les espèces qu’il protège, mais aussi pour les communautés humaines qui dépendent de ses ressources. Une gestion concertée et durable est indispensable pour assurer la pérennité de cet écosystème unique.
Tourisme et Conservation : Une Approche Durable
Le parc national de Campo Ma’an, situé au sud du Cameroun, est un exemple remarquable de la manière dont le tourisme et la conservation peuvent s’harmoniser pour promouvoir un développement durable. Créé en 2000 pour préserver la riche biodiversité de la forêt littorale menacée par la déforestation et les projets industriels, le parc s’étend sur une superficie de 264 064 hectares et abrite une faune et une flore exceptionnelles.
Parmi les espèces emblématiques du parc, on compte des mammifères rares tels que le gorille des plaines de l’Ouest, l’éléphant de forêt, le léopard, le buffle de forêt et le mandrill. La diversité aviaire est également remarquable, avec 302 espèces d’oiseaux recensées, ce qui a valu au parc d’être classé comme « Zone d’importance pour la conservation des oiseaux » par BirdLife International. La flore n’est pas en reste, avec 1 500 espèces de plantes, dont 114 endémiques, faisant de Campo Ma’an un véritable trésor écologique.
Conscient de cette richesse naturelle, le Fonds mondial pour la nature (WWF) s’investit activement dans la promotion de l’écotourisme au sein du parc. L’objectif est de concilier la préservation de l’environnement avec le développement économique local, en impliquant les communautés riveraines dans des projets durables. Par exemple, le village d’Ebodjé, situé à proximité du parc, a mis en place un projet d’écotourisme centré sur la protection des tortues marines. Chaque année, entre septembre et avril, environ 150 tortues olivâtres et luths viennent pondre sur les plages d’Ebodjé. Les habitants, regroupés au sein de l’association « Tube Awù » (« notre océan » en langue Yassa), œuvrent pour la protection de ces espèces menacées tout en offrant aux visiteurs une expérience unique. Cette initiative a permis de développer l’écotourisme dans la région, attirant environ 200 visiteurs par an, générant ainsi des retombées économiques bénéfiques pour la communauté locale.
Les visites guidées du parc sont assurées par des guides locaux et des gardes forestiers, offrant aux visiteurs une immersion authentique dans cet écosystème préservé. Les droits d’entrée sont fixés à 5 000 FCFA par jour pour les visiteurs internationaux et 3 000 FCFA pour les résidents. Les randonnées, pouvant s’étendre sur une ou deux journées avec une nuit en forêt, permettent de découvrir la richesse du parc, tandis que le musée de l’Arbre propose une immersion de quatre heures dans l’écosystème local. Les visiteurs sont encouragés à se munir d’une lampe torche, d’un imperméable et de chaussures de marche pour profiter pleinement de leur expérience.
Cette approche intégrée du tourisme et de la conservation au parc national de Campo Ma’an illustre comment la protection de l’environnement peut aller de pair avec le développement économique et social des communautés locales, offrant ainsi un modèle durable pour les générations futures.
Les Chutes de Memve’ele : Une Attraction Naturelle Spectaculaire
Les chutes de Memve’ele, nichées au cœur de la forêt équatoriale camerounaise, offrent un spectacle naturel d’une rare beauté. Situées à environ 80 km de Kribi, près du village de Nyabessang, ces cascades impressionnantes se déploient sur le fleuve Ntem, formant une série de chutes qui se déversent avec puissance dans une végétation luxuriante. Leur accès, bien que nécessitant un trajet sur une piste de 45 km, récompense les visiteurs par une expérience immersive au sein d’un écosystème préservé.
Une aire d’observation a été aménagée pour permettre aux visiteurs d’admirer en toute sécurité le tumulte des eaux et la splendeur environnante. La saison des pluies, de septembre à novembre, amplifie le débit des chutes, offrant un spectacle encore plus saisissant. Les amateurs de photographie trouveront le début d’après-midi particulièrement propice pour capturer la lumière idéale et les nuances éclatantes du paysage.
Outre leur attrait touristique, les chutes de Memve’ele jouent un rôle clé dans le développement énergétique du Cameroun. Un barrage hydroélectrique y a été construit, visant à exploiter la force du fleuve Ntem pour produire de l’électricité. Ce projet ambitieux témoigne de l’harmonisation possible entre la préservation des merveilles naturelles et les besoins en infrastructures modernes.
Cependant, malgré leur potentiel touristique indéniable, les chutes de Memve’ele restent encore peu exploitées. Les infrastructures d’accueil sont limitées, et l’absence de signalisation adéquate rend l’accès au site moins aisé pour les visiteurs. Les communautés locales expriment le souhait de voir ce site naturel mieux valorisé, afin de promouvoir un tourisme durable qui bénéficierait tant à l’économie locale qu’à la conservation de l’environnement.
En somme, les chutes de Memve’ele constituent une destination incontournable pour les passionnés de nature et d’aventure, offrant une immersion authentique dans l’une des régions les plus pittoresques du Cameroun.
Un Engagement pour l’Avenir
Le parc national de Campo Ma’an est bien plus qu’une réserve naturelle : c’est un symbole de l’engagement du Cameroun en faveur de la conservation de sa biodiversité. Grâce aux efforts de conservation et au développement de l’écotourisme, ce parc offre une opportunité unique de découvrir la richesse de la nature tout en contribuant à sa préservation. Que vous soyez passionné de faune, de flore ou simplement en quête d’aventure, Campo Ma’an et ses environs vous promettent une expérience inoubliable au cœur de l’Afrique centrale.
Bureau du Parc de Campo Ma’an
Pour toute information ou réservation de visite, contactez le bureau du parc.
Conseils aux visiteurs : lampe torche, imperméable et chaussures de marche sont indispensables pour explorer ce joyau naturel.
LOLODORF
De la gare routière de Kribi, on peut partir vers l’intérieur des terres pour un long périple vers Lolodorf et sa grande forêt, via Bipindi. Le décor change très vite, la route s’enfonce rapidement en pleine forêt équatoriale. On croise tout un réseau de chemins forestiers qui conduisent à des campements. La faune et la flore de cette région sont particulièrement riches : depuis les plus petits rongeurs jusqu’aux très discrets éléphants de brousse en passant par les singes. Il est pratiquement exclu d’apercevoir, depuis la route, l’un de ces gros animaux.
En revanche, vous pourrez sans problème voir de magnifiques oiseaux (toucans, perroquets, hiboux…), ou d’énormes chauves-souris à la tombée de la nuit (comme à Kribi d’ailleurs), et ainsi ramener de superbes photos. La route qui relie Kribi à Lolodorf est particulièrement pénible et défoncée, mais le spectacle est d’une beauté rare. Les chutes de Bidjoka en particulier, après Bipindi, valent un petit détour.
Il faut difficilement compter plus de 20 à 25 km/h de moyenne et, de toute façon, à moins de rouler avec son propre véhicule, on est tributaire de la compagnie de bus qui vous y emmènera (panne mécanique, retard au moment du départ, arrêt systématique dans les petits villages traversés, etc.). Lolodorf est un ancien petit village qui, au moment de la colonisation allemande, était dirigé par un chef du nom de Loulé (devenu Lolo). Les colonisateurs ayant décidé de la transformer en une petite ville, ils eurent tout simplement l’idée de le baptiser Lolodorf, littéralement » le village de Lolo « . Cette région reste très peu touristique. En se promenant dans le bourg, on remarquera les quelques traces de la colonisation allemande : plusieurs villas ainsi que des églises qui furent construites au tournant du XXe siècle, au plus fort de la domination germanique sur le pays. Le meilleur symbole en est certainement la villa qu’occupe le sous-préfet et qui domine la ville depuis le plateau. De là-haut, on bénéficie d’ailleurs d’un joli point de vue sur le village, où on peut également visiter plusieurs campements pygmées. Ne pas oublier non plus la spécialité culinaire de Lolodorf : la grenouille goliath, de préférence ramollie dans la sauce à base de noyaux de mangue sauvage. Une sauce qui va bien aussi avec la carpe que l’on trouve en abondance dans les eaux du coin.
MVENGUE
On y accède, depuis Mbalmayo, en suivant la route de Ngomedzap, puis celle de Mvengue. On la trouve non loin de la route, à une dizaine de kilomètres avant d’arriver à Mvengue. Cette grotte assez célèbre dans le pays est un site naturel qui mérite le détour. Très large et profonde, cette vaste cavité peut accueillir une centaine de personnes environ.
EBOLOWA
Principale ville de la région Sud du Cameroun, la ville d’Ebolowa, à 170 km de Kribi et Yaoundé, est connue pour sa propreté, en comparaison des autres villes du Cameroun qui ont souvent eu du mal à absorber la forte expansion démographique de la seconde moitié du XXe siècle.
La population de la ville est constituée essentiellement de Boulou. La ville, important centre de collecte du cacao, est assez intéressante mais le mieux est plutôt de » rayonner » tout autour d’elle en empruntant les nombreux chemins forestiers qui s’enfoncent profondément dans la forêt. Évidemment, le seul véhicule capable de vous emmener vers de telles aventures reste le 4×4. Le plus couru de ces itinéraires est la visite du rocher Ako’akas situé à environ 40 km au sud-est de la ville (sur la route qui relie Ebolowa à Mékomo).
Le spectacle que donnent ces immenses parois granitiques de plus de 100 m de hauteur vaut largement les 4 heures de voiture aller-retour. Vous pourrez aussi vous rendre, toujours en 4×4, au gouffre de Mbil-Bekon, dit » Trou des fantômes » (il serait habité par un monstre enchaîné), à une vingtaine de kilomètres par la piste de l’Est, près du village de Nkoétyé. Dans la ville même d’Ebolowa, les vestiges du fort allemand représentent sans doute le seul point d’intérêt
FAUNE ET FLORE
J 1040 TALAPOIN DU GABON – Miopithecus ogouensis – RIVIERE LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1040 Patate douce Ipomoea batatas RIVIERE LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1040 Calao à casque noir Ceratogymna atrata- RIVIERE LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1040 Clerodendrum paniculatum – PLAGE DE LA LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN
VIDEOS
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La Cuisine à kRIBI
Toutes les informations, par région sur la gastronomie camerounaise en suivant ce lien : La Cuisine camerounaise
Kribi, au Cameroun, est une destination prisée pour ses plages et ses fruits de mer. Voici quelques restaurants où vous pourrez profiter d’une expérience culinaire mémorable :
Au Plaisir du Goût :

À notre arrivée à Kribi, nous faisons halte pour le déjeuner au restaurant Au Plaisir du Goût, situé dans le quartier de Nangandjango, à quelques pas de la plage. L’établissement est réputé dans la région pour sa cuisine méditerranéenne raffinée et ses fruits de mer d’une grande fraîcheur, directement pêchés au large des côtes atlantiques.
Le cadre est agréable, mêlant charme local et touches de modernité : une terrasse ombragée, des tables bien dressées, et une brise marine qui apporte une fraîcheur bienvenue en cette journée ensoleillée. Le service est attentif, professionnel, tout en gardant une chaleur conviviale.
À table, Margot et Nadège choisissent un filet de bœuf, l’une au roquefort, l’autre au poivre, tous deux parfaitement saisis, tendres à cœur et nappés de sauces onctueuses et parfumées, accompagnés de riz ou de frites de pomme. Bastien, quant à lui, retrouve avec enthousiasme un classique qu’il affectionne : des calamars à la plancha, simplement grillés, relevés d’un filet de citron et d’huile d’olive, servis avec une sauce tomate aux oignons et des pommes de terre sautées
Pour ma part, je me laisse séduire par une généreuse bouillabaisse océanique, véritable explosion de saveurs marines : un bouillon parfumé aux herbes, à l’ail et au …. piment, garni de morceaux de poissons variés, de crevettes, de gambas et de calamars
La Crevette de la Lobé :

Après la visite envoûtante des chutes de la Lobé, où les eaux douces plongent directement dans l’océan en un spectacle rare et majestueux, nous décidons de faire une pause bien méritée au Restaurant des Chutes, idéalement situé face à la mer. L’établissement, sans prétention mais plein de charme, dispose d’une terrasse ombragée sur pilotis, surplombant à la fois la plage et les fameuses cascades. Le bruit apaisant de l’eau en contrebas se mêle au ressac des vagues, créant une ambiance unique, entre fleuve et océan. Des pirogues colorées reposent nonchalamment sur le sable, et l’odeur des grillades se mêle aux effluves marins.Le menu, à forte inspiration locale, met à l’honneur les produits frais du fleuve et de la mer, pour le plus grand bonheur des amateurs de poissons et crustacés.
Bastien choisit les écrevisses de la Lobé, un plat emblématique de la région. Servies dans une grande assiette généreuse, les écrevisses sont à peine relevées d’une sauce légère à l’ail, au citron vert et aux fines herbes locales. Leur chair tendre, juteuse et parfumée, révèle toute la richesse du fleuve. Cuites à la perfection, elles conservent une texture ferme et savoureuse. L’accompagnement, simple mais efficace – bananes plantains frites et riz nature – met parfaitement en valeur les arômes délicats des écrevisses. Bastien se régale, cassant les carapaces avec les doigts, un sourire ravi sur le visage.
Margot, quant à elle, se laisse tenter par des gambas grillées, tout droit sorties de la mer voisine. De taille impressionnante, elles arrivent fumantes, disposées sur une feuille de bananier, et dégagent un arôme irrésistible. Marinées au gingembre, à l’huile de palme et légèrement pimentées, elles offrent une explosion de saveurs en bouche. La cuisson au feu de bois leur confère une touche fumée particulièrement agréable. Margot ne peut s’empêcher de faire l’éloge de la fraîcheur du produit et de la subtilité de l’assaisonnement.
Nadège choisit un filet de barracuda grillé, préalablement mariné dans une sauce aux épices douces et aux agrumes. Le poisson, à la chair ferme et blanche, est d’une finesse remarquable. La marinade l’a imprégné de notes parfumées, sans masquer son goût franc et iodé. Grillé à point, le barracuda conserve tout son moelleux, avec une peau croustillante et dorée qui ajoute une touche gourmande. Accompagné de légumes sautés aux saveurs africaines et d’un peu de manioc, le plat est une vraie réussite, que Nadège savoure lentement, admirant la vue imprenable sur les chutes.Le service est simple, chaleureux et attentionné, à l’image de l’accueil camerounais. Entre deux bouchées, nos regards se perdent à nouveau vers les chutes bruissantes, le ciel légèrement voilé par la moiteur de l’après-midi, et les palmiers oscillant doucement sous la brise.Ce déjeuner restera l’un des moments les plus sensoriels et conviviaux de notre passage à Kribi : un condensé de ce que la côte camerounaise a de plus généreux à offrir — nature spectaculaire, cuisine savoureuse et authenticité sans fard.
- Restaurant Ebene Plus : Situé à Ngoye Tradex, ce restaurant offre une cuisine africaine et européenne.
- Le Tetraodon : Rue Délégation de la Communication, ce restaurant propose une ambiance décontractée avec des plats africains.
- Le Badamier Chez Paul : Entre les chutes de la Lobé et l’hôtel Ilomba, ce restaurant est apprécié pour ses fruits de mer frais.
LES SUPERMARCHES ET HYPERMARCHES à Kribi
À Kribi, Cameroun, vous pouvez trouver plusieurs supermarchés et commerces pour vos besoins quotidiens. Voici quelques options :
- Supermarché Kilimandjaro : Une enseigne bien connue offrant une variété de produits alimentaires et ménagers.
- Marché Central de Kribi : Bien qu’il ne soit pas un supermarché, ce marché est idéal pour acheter des produits frais et locaux.
- Épiceries locales : Vous trouverez de nombreuses petites épiceries dans la ville, parfaites pour des achats rapides.
Pour plus d’informations sur les prix et les commerces à Kribi, vous pouvez consulter des plateformes comme ou .
DAB BANQUES A Kribi
À Kribi, Cameroun, vous pouvez trouver des distributeurs automatiques de billets (DAB) dans plusieurs banques locales. Voici quelques options courantes :
- Ecobank Kribi : Propose des distributeurs automatiques accessibles et fiables pour vos retraits.
- UBA (United Bank for Africa) : Une banque bien implantée avec des DAB disponibles dans la région.
- SCB Cameroun : Présente des distributeurs automatiques adaptés à vos besoins financiers.
- BICEC Kribi : Dispose également de distributeurs automatiques pour vos transactions.
Ces banques sont stratégiquement situées pour répondre à vos besoins financiers.
LES LOGEMENTS
VILLA CREOLIA KRIBI
Arrivés à Kribi, nous posons nos valises à la Villa Créolia, pour une semaine, une superbe bâtisse au charme discret, nichée à l’écart de la route principale. L’accès se fait par une piste relativement bien entretenue sur les derniers mètres, renforçant l’impression de tranquillité et d’isolement, sans jamais nuire à la praticité.
Vincent, notre hôte, nous confie l’étage entier de la maison, proposé au tarif très raisonnable de 420 € la semaine (hors électricité, avec un dépôt de caution de 50 000 FCFA). Cet étage spacieux comprend deux chambres climatisées, chacune équipée de sa propre salle de bains avec eau chaude et bonne pression, un véritable luxe dans la région.
Le grand espace à vivre est aménagé avec goût : une table à manger conviviale, des meubles fonctionnels, un salon confortable et une télévision avec chaînes françaises, très appréciée en soirée.
La cuisine, relativement bien équipée, permet de préparer facilement les repas sur place, ce qui est un atout non négligeable pour les séjours en famille. Notons néanmoins que l’offre en supermarché est relativement réduite , notamment en offre de viandes, à l’exception du poulet toutefois
À l’extérieur, un balcon agréable surplombe la piscine hors sol et un jardin arboré, où trône fièrement un avocatier majestueux, quelques bananiers, offrant ombre et verdure. Ce cadre verdoyant et reposant participe grandement à l’atmosphère chaleureuse des lieux.
Un point d’attention toutefois : le Wi-Fi, bien que mentionné dans l’annonce, était absent à notre arrivée. Heureusement, après une demande claire de notre part (notamment pour permettre aux enfants de poursuivre leurs devoirs en ligne), une box performante nous a été installée dans l’après-midi, preuve d’une grande réactivité de notre hôte.
Les lits sont confortables, la maison bien entretenue, et nous nous sommes rapidement sentis chez nous.
En somme, la Villa Créolia s’est révélée être un excellent choix de location à Kribi, alliant confort, espace, calme et accueil attentionné.
LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1039 TRANSFERT VERS KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1039 RESTAURANT AU PLAISIR DU GOÛT KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1039 INSTALLATION A LA VILLA CREOLIA KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1040 LE VILLAGE DE PYGMEES BAGYELI DE LABAKA KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1041 LES CHUTES DE LA LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN
J 1041 LA CREVETTE DE LA LOBE – CHUTES DE LA LOBE KRIBI REGION SUD CAMEROUN
LES LIENS
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