voyageavecnous.com

TRAVEL YOURSELF

Suivez-nous partout où nous allons !

autourdumonde2023@gmail.com

Legzira Beach et les Plages autour de Sidi Ifni – MAROC +

3
20231216-LEGZIRA-BEACH-SIDI-IFNI-MAROC-13-1024x683

Effectivement, Legzira Beach est célèbre pour ses arches naturelles spectaculaires, mais les environs de Sidi Ifni regorgent de magnifiques plages moins connues. Parmi celles-ci, on trouve la plage Asaca, nichée à l’embouchure de l’Oued Noun, ainsi que la plage Chaab, toutes deux situées au sud de la ville.

Ces plages offrent des paysages époustouflants et une tranquillité préservée, mais leur accès peut parfois être difficile en raison de leur éloignement ou des conditions de la route. Cependant, pour ceux qui recherchent l’aventure et la beauté naturelle préservée, ces plages valent bien l’effort supplémentaire pour les atteindre.

L’EMBOUCHURE ET LES GORGES DE L’OUED NOUN

Nous arrivons à l’embouchure de l’Oued Noun comme on découvre un trésor oublié. Ici, la montagne semble plonger dans l’Atlantique, dans une étreinte silencieuse entre roche et océan. Le vent y est chargé d’embruns et de silence, à peine troublé par le cri des mouettes. C’est un lieu où le temps paraît suspendu, où chaque élément naturel a gardé son langage ancestral.

L’histoire de cette région remonte à bien avant les cartes modernes. L’oued Noun, dont le cours irrégulier traverse des terres semi-arides, fut autrefois une artère de vie pour les peuples nomades, les caravanes du Sahara et les communautés rurales qui s’installèrent autour de ses rives. On raconte que des tribus y venaient chercher refuge lors des sécheresses, profitant des résurgences d’eau douce dans certaines parties du lit asséché. Au fil des siècles, les crues saisonnières sculptèrent les gorges que nous explorons aujourd’hui, creusant lentement les falaises calcaires jusqu’à créer un passage spectaculaire vers l’Atlantique.

L’architecture naturelle du site est impressionnante. Des murs de pierre rouge ocre s’élèvent de chaque côté de l’oued, formant une gorge étroite et sinueuse qui s’élargit progressivement à l’approche de la mer. Les parois sont striées de lignes horizontales, témoins des strates géologiques déposées au fil des millénaires. Par endroits, des terrasses agricoles ont été taillées à flanc de colline, encore cultivées à la main par quelques familles. On y aperçoit de petites cultures d’orge, de luzerne ou de figuiers, suspendues au-dessus du vide, comme accrochées au passé.

En poursuivant notre chemin vers l’embouchure, le paysage s’ouvre brusquement. Le fleuve, parfois réduit à un mince filet d’eau ou à une étendue de sable humide, finit par rencontrer l’océan. La plage, bordée de dunes blondes et de galets polis, contraste avec l’aridité environnante. Autrefois, cette zone était un haut lieu pour les oiseaux migrateurs. Nous imaginons les flamants roses fouillant les eaux peu profondes, les hérons cendrés se tenant immobiles comme des statues, les tortues venant pondre sous la lune. Aujourd’hui, leur présence est plus rare, la faute à l’assèchement progressif du lit de l’oued, conséquence des changements climatiques et de l’utilisation accrue de l’eau en amont.

Pourtant, le site conserve une vie discrète. Les mouettes, infatigables, sillonnent le ciel et plongent parfois dans les vagues. Par moments, on aperçoit un faucon ou un hibou effraie qui surveille les lieux depuis une corniche. Les buissons bas et les tamaris résistent au vent salé, tout comme les euphorbes aux formes étranges, caractéristiques de la flore côtière marocaine. Quelques grenouilles persistent dans les rares points d’eau douce, tout comme de petits reptiles que nous surprenons en train de se faufiler entre les pierres chauffées par le soleil.

Nous marchons dans ces gorges avec le sentiment d’être seuls au monde. L’endroit n’est pas encore envahi par les infrastructures touristiques. Il reste sauvage, brut, et d’autant plus précieux. Parfois, nous croisons un pêcheur solitaire ou un berger qui fait paître ses chèvres sur les hauteurs. Il arrive que des familles locales viennent s’y détendre le week-end, installant des nattes à l’ombre des falaises.

Il y a quelque chose d’intemporel dans ces lieux. Nous restons de longs moments à observer les jeux de lumière sur les rochers, les reflets changeants sur l’eau, et le va-et-vient incessant des vagues. Ce coin du sud marocain, peu connu, offre un refuge rare, un espace de contemplation et de connexion avec une nature encore puissante, malgré les transformations qu’elle subit.

L’embouchure et les gorges de l’Oued Noun nous laissent une impression profonde. Entre histoire ancienne, beauté géologique, et traces de vie encore présentes, ce site mérite d’être exploré lentement, avec attention et respect.

LA PLAGE CHAAB

Nous découvrons la plage Chaab au détour d’une piste discrète, signalée par un modeste panneau de bois que l’on pourrait aisément manquer si l’on ne sait pas ce que l’on cherche. Cette route, entre Sidi Ifni, Asaca et l’embouchure de l’oued Noun, serpente entre les collines arides avant de basculer vers l’océan. La piste de terre, bien que globalement praticable, se révèle parfois capricieuse. Quelques ornières, creusées par les pluies ou les passages répétés, nous secouent doucement, nous rappelant que l’isolement se mérite.

La descente vers la mer s’annonce ensuite plus abrupte. Le sable profond peut piéger les véhicules trop lourds ou mal préparés. Nous descendons avec précaution, guettant le moment où le bleu de l’Atlantique se révèle à nous. Puis, tout à coup, elle apparaît : une crique sauvage et splendide, en demi-cercle, bordée de rochers sombres et de falaises terreuses. Le sable y est doré, parsemé de galets lisses et de coquillages blanchis par le sel et le soleil.

Ici, le silence est roi. Le vent souffle doucement et la mer, en contrebas, avance en longues respirations régulières. Aucun commerce, aucune construction, aucun bruit de moteur : seulement le fracas des vagues, le cri lointain d’un goéland et le souffle du vent dans les herbes rares qui bordent les falaises.

La plage Chaab est le paradis discret des pêcheurs de moules. À marée basse, des rochers se découvrent, couverts de coquilles luisantes accrochées à la pierre comme des bijoux. Nous observons, fascinés, ces pêcheurs qui s’y rendent à pied, armés de simples couteaux et de sacs en plastique. Avec patience et précision, ils récoltent ces fruits de mer directement à la source, dans une eau encore vive, filtrée par les algues et les courants.

Nous en ramassons quelques-unes, avec prudence, en respectant les tailles minimales et en veillant à ne pas abîmer leur habitat. La dégustation, un peu plus tard, n’en sera que plus savoureuse. Rien ne remplace la fraîcheur d’une moule pêchée soi-même et cuite simplement sur un réchaud, avec un filet de citron ou une pincée de piment.

La plage, du fait de son accès difficile, reste à l’écart des circuits touristiques classiques. On y croise parfois un campeur isolé, un groupe de jeunes venus passer la journée loin des regards, ou quelques familles locales qui connaissent ce coin par tradition. On y vient surtout pour la quiétude, la beauté brute du paysage, et le sentiment d’être coupé du monde.

En regardant vers l’horizon, les falaises semblent encadrer la mer comme une toile. Quelques buissons bas et résistants poussent ici et là, témoins d’une flore résiliente face aux vents marins. La faune, elle, se fait discrète : quelques oiseaux marins, des crabes qui courent entre les rochers, des lézards furtifs dans les anfractuosités des pierres chauffées.

Nous repartons à regret, imprégnés de cette lumière si particulière, dorée et douce, qui nimbe les plages du sud en fin de journée. La plage Chaab n’est pas seulement un lieu à visiter, c’est une expérience à vivre — celle d’une nature préservée, d’un moment suspendu, et d’une rencontre silencieuse entre l’homme et l’océan.

Legzira Beach

Nous arrivons à Legzira avec l’excitation de retrouver ce lieu emblématique de la côte marocaine, dont la réputation dépasse largement les frontières du pays. Dès les premiers instants, le spectacle est saisissant. L’immensité de l’océan Atlantique se heurte à de hautes falaises rougeâtres, sculptées par le vent et le ressac. L’une des arches naturelles s’est malheureusement effondrée en 2016, emportée par l’érosion, mais celle qui subsiste reste monumentale, défiant le temps et les vagues, et attire toujours les regards admiratifs.

Nous descendons vers la plage par un petit sentier qui serpente entre les rochers. Là, le sable, d’un ton ocre chaud, s’étend à perte de vue, ponctué de formations rocheuses uniques. Nous marchons pieds nus, les vagues nous effleurant les chevilles, fascinés par les textures et les couleurs qui changent à chaque heure du jour. L’arche encore debout, massive et majestueuse, crée un cadre spectaculaire pour les promenades à marée basse. Elle se détache sur le bleu profond de l’océan, comme un pont minéral vers l’horizon.

À marée basse, les rochers découverts deviennent des havres de vie. Nous nous arrêtons fréquemment pour observer les anfractuosités remplies d’eau claire, véritables petits aquariums naturels. Bulots, moules, étoiles de mer, crabes et pousse-pieds s’y partagent l’espace dans un ballet discret. La plage devient alors un terrain d’exploration et d’émerveillement pour qui prend le temps de s’agenouiller, de regarder, de sentir.

Tout près du parking, quelques cafés et snacks nous offrent une pause bien méritée. Nous nous installons en terrasse, face à la mer, et savourons un tajine de poisson aux légumes, relevé juste ce qu’il faut. Les grillades, tout droit sorties du barbecue, embaument l’air salin. L’ambiance est simple, conviviale, et l’on se sent ici comme dans un village de bord de mer suspendu dans le temps.

Pour les plus aventureux, des quads sont disponibles à la location. Nous voyons quelques groupes s’élancer sur les pistes sablonneuses, soulevant de légers nuages de poussière. Ces engins permettent de longer la côte, de monter sur les hauteurs, et de découvrir des points de vue plus reculés. L’expérience est grisante, surtout lorsque le vent marin fouette le visage et que l’on surplombe soudain les falaises vertigineuses.

Avant de quitter Legzira, nous empruntons l’une des deux pistes qui grimpent sur la falaise, menant à un promontoire naturel. De là-haut, la vue est à couper le souffle. La plage se déploie en contrebas, encadrée par les falaises rougeoyantes. Le va-et-vient des marées trace de larges arabesques sur le sable humide, et la lumière rasante du soir vient accentuer les contrastes. Nous restons là quelques instants, en silence, respirant profondément l’air iodé, les yeux rivés sur l’horizon.

Legzira ne se résume pas à une plage de carte postale. C’est un lieu vivant, puissant, habité par la mer, le vent et la roche. Chaque visite nous rappelle à quel point la nature peut être sculpturale, mouvante et fragile à la fois. Nous repartons le cœur léger, portés par la beauté brute de ce littoral, avec l’envie secrète d’y revenir encore.

 

VIDEOS DE L’ETAPE

AUTRES ARTICLES SUR LE MAROC A DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer au Maroc.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DU MAROC

LA GASTRONOMIE MAROCAINE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE

SOUK DE SIDI IFNI ET PIZZERIA GRAND CANARIA

Le marché de Sidi Ifni offre une variété alléchante de produits frais, et il est difficile de résister à la tentation des fruits de mer frais, notamment les dorades, les sardines, les homards et les langoustes. Mais après un petit tour pour vérifier nos appareils de cuisson dans l’appartement, nous avons opté pour des keftas de dromadaire accompagnées de spaghettis et de légumes pour notre repas de ce soir.

Ensuite, nous nous sommes laissés tenter par la devanture moderne d’une pizzeria, la PIZZERIA GRAN CANARIA. La qualité de la pâte et la générosité des garnitures nous ont convaincus de choisir une sélection de pizzas, allant de la Norvégienne à la Grand Canaria, avec des saveurs allant du saumon fumé à la dinde et à la viande hachée.

Le total de notre repas, incluant les boissons, s’est élevé à 303 MAD, offrant ainsi une option délicieuse et variée pour notre dîner à Sidi Ifni.

RESTAURANT NOMAD SIDI IFNI – TAJINE DE POISSON A LA CHERMOULA

Le tajine de poisson à la chermoula est en effet une délicieuse spécialité marocaine, et le restaurant Nomad à Sidi Ifni semble le préparer avec soin. La chermoula est une marinade très appréciée dans la cuisine marocaine, et elle ajoute une profondeur de saveur unique au poisson.

La combinaison d’épices dans la chermoula, comme le paprika, le gingembre, l’ail, le cumin et le citron, crée une explosion de saveurs qui rehausse parfaitement la chair délicate du poisson. L’utilisation d’espadon et d’ombrine dans ce tajine apporte une richesse de textures et de saveurs, en faisant un plat véritablement délicieux.

Il est intéressant de noter que la chermoula peut être adaptée selon les préférences individuelles, avec des variations possibles dans les épices et l’ajout éventuel de coulis de tomates pour une touche de douceur supplémentaire. Dans tous les cas, le tajine de poisson à la chermoula est une expérience culinaire à ne pas manquer lors de votre visite à Sidi Ifni.

LA LANGOUSTE A SIDI IFNI – RESTAURANT Ilel

Au marché aux poissons de Sidi Ifni, les homards et les langoustes sont proposés à des prix alléchants : 250 MAD le kilo pour les homards et 300 MAD le kilo pour les langoustes. Cependant, il est difficile de les obtenir à ces prix au port de pêche, où ils sont souvent bien moins chers.

Si vous préférez éviter les soucis d’hygiène des snacks locaux, vous pouvez opter pour un restaurant. Au Nomad, par exemple, la langouste est à la carte pour 280 MAD, mais gardez à l’esprit qu’il s’agit du prix au kilo.

Une alternative plus abordable se trouve au restaurant Ilel, où une petite mais savoureuse langouste charnue est vendue à 140 MAD. Mais le meilleur choix reste le plateau mixte pour deux personnes à 250 MAD, comprenant deux petites langoustes ainsi qu’une variété d’autres fruits de mer, de poissons, de légumes et de spaghettis. En somme, une expérience culinaire à ne pas manquer !

LES LOGEMENTS

APPARTEMENT EN BORD DE MER CHEZ YOUNESS SIDI IFNI

Lappartement de Youness, situé au bord de la mer à Sidi Ifni, offre une vue imprenable sur l’océan et le port au loin. Malgré son emplacement au deuxième étage sans ascenseur, l’atmosphère y est charmante.

À l’intérieur, on trouve deux chambres confortables, un salon marocain accueillant et une cuisine bien équipée, bien que quelques éléments supplémentaires pourraient être ajoutés pour plus de commodité. Un micro-ondes, quelques plaques de cuisson et un réfrigérateur sont disponibles. Deux toilettes avec douche offrent un certain confort, bien que le wifi puisse être un peu lent.

Il est à noter que l’appartement dispose d’une machine à laver, bien que celle-ci ne soit pas située à l’intérieur du logement. Cependant, Youness se montre très serviable et disponible pour répondre aux besoins des locataires.

LIEN VERS L’ANNONCE

Les Liens vers toutes les photos de Sidi Ifni et environs

COOPERATIVE TAFYOUCHT SIDI IFNI MAROC

J 525 DE GUELMIM A SIDI IFNI- MAROC

SOUK DE SIDI IFNI ET RESTAURANT GRAN CANARIA

KEFTAS DE DROMADAIRE

COOPERATIVE AKNARI SIDI IFNI MAROC
RAVAGES DE LA COCHENILLE SUR LES CACTUS AU MAROC

J 526 LES PLAGES AU SUD DE SIDI IFNI- MAROC

PODCAST Embouchure de l’Oued Noun

LA CORNICHE OU « PASEO » DE SIDI IFNI

RESTAURANT NOMAD SIDI IFNI – TAJINE DE POISSON A LA CHERMOULA

ROUELLE DE THON FRAIS EN TAJINE ET riz au curcuma

VIDEO QUAD SUR LA PLAGE DE LEGZIRA SIDI-IFNI

VIDEO QUAD LEGZIRA BEACH SIDI-IFNI

J 527 LEGZIRA BEACH SIDI IFNI- MAROC

LA LANGOUSTE A SIDI IFNI – RESTAURANT Ilel

SOUK HEBDOMADAIRE DE SIDI IFNI

LIENS

#tourdumonde #voyageenfamille #tourdumondeenfamille #raptor #drone #dji #Voyageavecnous #travelyourself #vivreautrement

#traveladdict #voyagerautrement #slowtravel #slowtravelling #paysage #4×4 #4x4life #4x4adventure #travelphotography #roadtrip #ontheroad #overland #overlander #overlanding #traveladdict #toutestpossible #allispossible #maroc #morocco #MAROC2023 #moroccotrip #visitemaroc #visitmorocco #sidiifni #tioughza #asaca #ouednoun #chaab #plage #Legzira #legzirabeach 

3 thoughts on “Legzira Beach et les Plages autour de Sidi Ifni – MAROC +

Laisser un commentaire