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Logroño et la Rioja – Castille & Léon – ESPAGNE

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Logroño en Rioja est une ville riche en histoire et en traditions qui se perpétuent depuis le Moyen Âge. Elle est une des étapes principales du Chemin de Saint Jacques de Compostelle, riche d’un patrimoine historique étroitement lié au pèlerinage.

LOGRONO Rioja

L’histoire du Chemin de Saint Jacques de Compostelle est étroitement liée à celle de Logroño. On peut même dire que la ville n’a commencé à prendre une certaine importance qu’au moment où le chemin de Saint Jacques de Compostelle a commencé à prendre lui-même de l’importance, à partir du XIe siècle.

Le Codex Calixtinus (XIIe s.), le premier guide du Chemin de Saint Jacques de Compostelle, mentionne déjà Logroño dans ses pages.

C’est ainsi que grâce au passage de commerçants, d’artistes et de pèlerins dans ses rues pavées, Logroño, une ville à la croisée des chemins, a acquis un grand prestige culturel.

Elle est traversée par l’Èbre, que surmontent deux ponts permettant de la relier à la Navarre et à Àlava. Le plus ancien des deux est le puente de Piedra, qui conduit les pèlerins en ville. À l’origine (XIe siècle), quatre arcs et trois tours le renforçaient.

La première mention du pont de Logroño date de 1095, bien que nous sachions très peu de choses sur l’emplacement réel de ce pont médiéval. Cependant, il a dû jouer un rôle majeur dans la consolidation du passage à travers la ville du Chemin de Saint-Jacques. La tradition désigne Santo Domingo de la Calzada ou San Juan de Ortega comme responsable de sa construction ici. À la fin du XIXe siècle, le pont était dans un tel état qu’il a dû être démoli et entièrement reconstruit. Enfin, en 1884, le nouveau pont tel qu’on le voit aujourd’hui est terminé.

L’autre pont, en fer, fut construit au XIXe siècle.Des anciennes fortifications qui entouraient la ville, ne sont conservées que la muraille du Revellín et la porte de Charles Ier.

Pendant les fêtes patronales, ont lieu diverses célébrations commémorant le siège de la ville par les troupes françaises.

Autour de la Rúa Vieja, une rue traditionnellement empruntée par les pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle, on observe les plus intéressantes représentations de l’architecture liée au pèlerinage, comme l’albergue de Peregrinos (auberge des pèlerins) ou la célèbre fuente de los Peregrinos (fontaine des pèlerins).

EGLISE DE SANTIAGO

L’église de Santiago reflète elle-aussi l’importance du Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Cet imposant édifice, érigé au XVIe siècle, possède une seule nef. Sa façade porte une remarquable image de Santiago Matamoros. À l’intérieur, on vénère l’image de la Virgen de la Esperanza, patronne de Logroño.

 

L’église de Santiago el Real (Saint-Jacques) a a été agrandie et réformée au 17ème siècle, y compris l’ajout de la porte.

 

La façade Renaissance couronnée par l’impressionnante figure montée de Santiago mérite une attention particulière, ainsi que le retable principal, datant du milieu du XVIIe siècle, les figures agenouillées de la chapelle de l’Espinosa : les gisants de la chapelle de Santa Catalina , le reliquaire et l’orgue du XVIIIe siècle, les archives de la ville et ses grilles en fer forgé.

CATHEDRALE SANTA MARIA LA REDONDA

La vieille ville possède des constructions présentant un grand intérêt, comme la cathédrale de Santa María la Redonda (XV– XVIIIe s.), dont les imposantes tours baroques se dressent sur la plaza del Mercado. La cathédrale actuelle est établie sur une ancienne église romane de forme arrondie.

Elle renferme de nombreuses sculptures, dont en particulier celles de Gregorio Fernández ainsi qu’une représentation du chemin de la Croix, œuvre de l’artiste phare de la Renaissance, Michel-Ange.

La co-cathédrale de Santa María de la Redonda est située au cœur de la vieille ville de Logroño, nichée entre les rues Portales et Caballerías et la Plaza del Mercado. Il se dresse sur une église romane primitive qui en 1435 a acquis le rang d’église collégiale, quand elle a fusionné avec celui de San Martín de Albelda. Peut-être que ce fait, ainsi que le développement économique et démographique que la ville acquérait, ont influencé la décision de construire un nouveau temple.

L’église est une œuvre du XVIe siècle, avec de nombreuses réformes au XVIIe, lorsque la tête est agrandie, et au XVIIIe, en ajoutant au pied la chapelle des Anges, le portail ouest et les tours, ce qui donne à l’extérieur un aspect purement baroque. La partie la plus ancienne est constituée du corps central.

C’est une église avec un plan de halle, avec trois nefs de hauteur égale, séparées par de grandes colonnes et couvertes de voûtes étoilées nervurées et de tercelètes. Sur les côtés des chapelles s’ouvrent entre les contreforts. L’abside centrale est octogonale, les côtés ayant disparu lors de l’ouverture du déambulatoire.

La construction du temple a commencé au début du XVIe siècle et répond à un modèle répandu dans le nord de l’Espagne. Le retable principal se compose d’une grande rue centrale avec relief de la généalogie du Christ, deux côtés avec des images de San Pedro et San Pablo et finial dans le grenier avec le Christ crucifié. Selon l’inscription de la banque, ce travail a été exécuté entre 1684 et 1688. La Vierge qui couronne la rue centrale est une image hispano-flamande de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. Les chapelles latérales contiennent des œuvres d’art intéressantes.

Il vaut la peine de s’arrêter devant la chapelle située à côté de l’entrée du temple, appelée Notre-Dame de la Paix. C’est l’image de la Vierge qui lui donne son nom et le relief de la Résurrection qui orne la tombe de Diego Ponce de León, un personnage de la noblesse Logroño. Tout cela a été fait par Maître Ansé, au milieu du XVIe siècle.

Dans la chapelle adjacente, il y a des panneaux polychromes d’un retable de la ville riojienne de Bezares, de la même époque. Sur le côté gauche, dans la dernière chapelle, il y a aussi d’autres peintures sur panneau provenant du palais de Somalo, qui faisaient partie d’un retable dédié à la Vierge. Elles sont signées par G. Coignet à Anvers, en 1584.

Vers la tête, dans la chapelle de San Pedro, un bon nombre de reliquaires sont exposés dans le bas du corps du retable du Miraculeux. Le buste reliquaire de San Prudencio, gothique, en cuivre doré et argent, se distingue, ainsi que les cercueils de San Félix del Monte et San Funes, romanistes de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle, et celui de San Prudencio, hispano-flamand réalisé un siècle plus tôt. Toutes ces œuvres proviennent du monastère disparu de Monte Laturce, situé près de la ville de Clavijo.

Après l’autel principal s’ouvre le déambulatoire formé de trois chapelles reliées entre elles. Celui du nord contient la tombe du général Espartero et de son épouse Doña Jacinta Martínez de Sicilia, œuvre de 1888 du sculpteur Juan Samsó. Celui du centre abrite des fonts baptismaux de 1587 et une image de l’Assomption, de Somalo, du XVe siècle. En face, dans l’arrière-salle, il y a une niche vitrée avec une petite toile de la Crucifixion attribuée à Michel-Ange. La chapelle sud abrite la tombe de l’évêque Pedro González del Castillo, fondateur de celui-ci en 1627.

Vers les pieds, dans la nef centrale, se trouve le chœur bas, construit au XVIIe siècle. Au cours de ces travaux, les portes d’entrée du temple sur les côtés nord et sud ont également été faites, dédiées respectivement à San Martín et à l’Assomption.

Le chœur est fermé par une grille baroque et possède des stalles en noyer décorées de motifs architecturaux dans les sièges inférieurs et de bas-reliefs avec des figures de saints en haut, du milieu du XVIe siècle. Dans le chœur, il y a une grande chapelle appelée Notre-Dame des Anges. Il a un plan ovale et est recouvert d’un dôme octogonal décoré de fresques, réalisé en 1770 par José Vejes.

Le retable principal est une œuvre rococo datant d’environ 1762, avec une image titulaire de Notre-Dame des Anges, hispano-flamande de la fin du XVe siècle. La plus remarquable de cette enceinte est la sculpture du Christ couché articulée, en urne de bois riches, écaille de tortue, bronze et argent. Il a été donné au temple en 1694 par Gabriel de Unsain, capitaine des Tercios de Sa Majesté et échevin perpétuel de Logroño. Chaque mercredi saint, les membres de la Confrérie du Saint-Sépulcre sortent la sculpture de son urne pour procéder à son nettoyage.

Au pied du temple s’ouvre la porte principale, construite comme un grand retable avec des images d’albâtre. Flanquant l’ensemble se trouvent les soi-disant « tours jumelles ». Celle de la face nord, la tour de San Pedro, est un peu plus petite que celle du sud, de San Pablo. Elles ont été initiées par Juan Bautista de Arbaiza et conclues à sa mort par Martín de Beratúa et Francisco Gorbea (1742-1762).

Ils sont un bon exemple de la monumentalité des clochers baroques de la Rioja. Ils se composent de quatre corps, les deux inférieurs avec un plan carré, le troisième octogonal avec des coins décorés de petites branches, d’ouvertures semi-circulaires et de hublots au-dessus d’eux, et le supérieur avec une base octogonale décroissante surmontée d’un corps circulaire. Ce type de tour a son origine dans l’église de Santo Tomás de Haro, qui s’est ensuite répandue dans la région, puis a influencé le reste de l’Espagne.

Le temple a été déclaré monument national en 1931 et en 1959, le pape Paul VI l’a élevé à la catégorie de co-cathédrale.

EGLISE SANTA MARIA DE PALACIO 

Les églises sont très nombreuses à Logroño ; nous retiendrons parmi celles-ci l’église de Santa María de Palacio, la plus ancienne, dont la flèche gothique domine la ville. L’intérieur de l’église abrite un superbe cloître, un retable flamand et plusieurs pièces romanes.

 

L’église porte ce nom car elle fut érigée sur la base d’un palais donné par Alphonse VII de Castille. Elle est également connue comme « La Aguja » (la flèche) ou « La Imperial » (l’impériale).

L’édifice fut érigé au XIe siècle, reconstruit au XIIe siècle et agrandi au XVIe siècle.

 

L’église comprend trois nefs terminées en chapelles absidiales. Sur le transept se dresse la coupole octogonale, qui se prolonge extérieurement en tour pyramidale de style gothique.

 

À l’intérieur, il faut remarquer le retable majeur, une œuvre d’Arnao de Bruselas.

 

IGLESIA DE SAN BARTOLOME

 

Tout près de là, nous apercevons la tour mudéjar de l’église de San Bartolomé, dédiée au patron de la ville. Construite au XIIe siècle, elle conserve un joli portail sculpté.

Elle constitue en fait le seul exemplaire d’art roman de la ville.

Cette église construite au XIIIe siècle, puis restaurée au XVe siècle, se caractérise par ses trois nefs séparées par des piliers polygonaux et son transept, le tout entièrement recouvert de voûtes en croisée d’ogives.

 

Le chevet, de facture romane, est formé d’une abside centrale semi-circulaire avec une voûte en berceau brisé. La plus grande partie de l’ouvrage est de style gothique, tout comme la façade, dont la remarquable iconographie décrit des épisodes de la vie de saint Bartholomé.

Sa tour mudéjare au plan quadrangulaire date du XVIe siècle.

 

Logroño renferme également d’intéressants exemples d’architecture civile, comme le palais du Marqués de Legarda, celui des Chapiteles ou encore le musée de La Rioja, installé dans le palais de Espartero, une construction baroque du XVIIIe siècle.On peut aussi respirer l’air de la ville en se promenant au gré des avenues et des places de Logroño. Le paseo del Espolón est l’un des centres de référence de la ville et la plaza del Mercado un lieu de rendez-vous pour ses habitants.

La gastronomie et les environs

La plaine fertile de la Rioja est riche en légumes, lesquels entrent dans la composition des meilleurs mets de la célèbre tradition culinaire de la Rioja. Les asperges, les haricots, les poivrons, les artichauts et autres légumes sont à la base de nombreuses recettes, telles que la menestra de verduras, (jardinière de légumes) les patatas a la riojana (plat typique à base de pommes de terre), les côtelettes d’agneau et de cabri au sarment ou encore les poivrons farcis. Parmi les desserts typiques : les poires au vin, les fardelejos de Arnedo (pâte feuilletée à la pâte d’amandes) ou les mazapanes de Soto (massepains élaborés avec du sucre et des amandes pilées).La Rioja est la terre du vin par excellence. Depuis deux décennies, les vins de la Rioja sont protégés par une appellation d’origine contrôlée propre. Leur réputation a depuis longtemps dépassé les frontières espagnoles.Le Chemin de Saint Jacques de Compostelle a marqué de son empreinte toutes les villages et tous les villages de la Rioja qu’il traverse. En quittant Logroño, nous pouvons emprunter le Camino Francés (le Chemin français), passant par Navarrete, qui conserve les vestiges d’un ancien hôpital de pèlerins, et par Nájera, qui accueillit jadis la cour royale. Dans cette ville, se dresse le monastère de Santa María la Real, un ancien refuge pour pèlerins, dont nous admirerons le superbe cloître. Toujours le long de cette route, nous nous écarterons de quelques kilomètres pour atteindre San Millán de la Cogolla, où se trouvent les monastères de Suso et Yuso, un extraordinaire ensemble architectural, classé Patrimoine mondial.Santo Domingo de la Calzada est la dernière grande étape du Chemin dans la province de la Rioja. Nous y admirerons ses remparts, sa chaussée romaine et la cathédrale de San Salvador. Les visiteurs trouvent à se loger auprès de la Casa del Santo et du parador, un ancien hôpital de pèlerins construit au XIIe siècle à côté de la cathédrale.Hors du Chemin de Saint Jacques de Compostelle, nous découvrons d’autres endroits intéressants, comme Calahorra, capitale de la Rioja Baja, qui abrite un parador ; la ville voisine de Alfaro, dont le centre historique abrite la collégiale de San Miguel Arcángel (XVIe – XVIIe siècles) et Haro, une ville seigneuriale devenue aujourd’hui le centre de la production vinicole de la Rioja.Au sud de la région, nous pouvons emprunter la Route des dinosaures, un itinéraire nous permettant d’admirer les diverses traces laissées par ces animaux préhistoriques.La nature est un autre atout de la Rioja. Le parc naturel de Sierra de Cebollera, dans la région de Los Cameros, confinant avec la province de Soria, abrite l’un des plus grands exemplaires de relief glaciaire de la Péninsule.

LES MONASTERES DE YUSO ET SUSO –  Rioja

En remontant le Najerilla et son affluent le Cárdenas, dans les contreforts de la Sierra de la Demanda, sous les hauts sommets enneigés en hiver du mont San Lorenzo, le plus élevé de La Rioja (2 262 mètres), on trouve San Millán de la Cogolla, le grand site culturel de La Rioja, déclaré Patrimoine de l’Humanité en 1997. C’est le nom du borg formé par deux monastères fondés par une communauté surgie autour d’un saint ermite appelé Millan, qui vécut 101 ans consacré à la prière, dans les grottes de la Sierra de la Demanda.

 

La communauté de Suso, deviendra ultérieurement l’un des grands sites culturels de l’époque médiévale sur la péninsule ibérique. À cette époque, se trouvait à cet endroit une église appelée l’église de Saint Georges, des Ville et Ville siècles, à plan wisigothique, que l’on peut encore voir à l’entrée du village, à proximité du Cárdenas. Considérée comme l’une des églises consacrées les plus anciennes de La Rioja, elle est aujourd’hui connue comme l’Ermitage de Santa Potamia

 

La ville est divisée en trois quartiers. Le plus ancien est celui que l’on appelle traditionnellement << Santurde » et qui, selon les données disponibles dans les archives du monastère, existait déjà au IXe siècle. Après la construction du monastère de Yuso, le village s’étendit dans sa direction, donnant ainsi naissance à autre quartier appelé « Barrionuevo >>

 

 LE MONASTERE DE SUSO – Rioja

Le monastère de San Millán de Suso (- Suso du latin-sursum – signifie-haut-) naquit des grottes qu’habitérent les ermites disciples de Saint Millan, aux alentours du Vle siècle, à proximité de la grotte qui abritait ses vestiges. Les agrandissements qui se sont succédés jusqu’au Xile siècle ont transformé ces grottes en couvent puis en monastère On peut observer les différents styles architecturaux qui ont été superposés entre les Vie et Xle siècles wisigothique, mozarabe et roman

Peu de temps après l’arrivée des Wisigoths sur la péninsule ibérique, le fils d’un berger originaire de Vergegium (l’actuelle Berceo), Anacoreta Aemilianus (Millán) se retira dans ces lieux. Il y vécut reclus jusqu’à sa mort, à l’âge de 101 ans, et fut enterré dans une tombe creusée dans la roche. Sa vie est connue grâce au conte écrit en 635 par l’évêque de Saragosse, Braulio, qui fut traduit en roman par Gonzalo de Berceo, qui fit ses études dans à cet endroit.

Le petit monastère fut construit autour de la cellule rupestre de l’ermitage, dans un endroit de grande beauté, au cœur d’une forêt dense. Lors d’une première étape (Ve siècle et début du Vle siècle) des grottes furent creusées dans les cavités du terrain. Entre les VI et Vile siècle une première édification destinée à la réunion des disciples fut construite. Il s’agit en fait de deux compartiments voutés dont on conserve actuellement les murs et plusieurs arcs wisigothiques

C’est dans la première moitié du Xe siècle, que fut construit le monastère mozarabe qui fut ensuite consacré, en 959, par García Sánchez I, le premier monarque installé à Nájera. De cette époque datent la galerie d’entrée et la net principale de l’église, construite avec des voutes de style califal et des arcs outrepasses En 1002. Almanzor incendia le monastère, faisant ainsi disparaître la décoration picturale et les plâtres mozarabes.

En 1030, Sancho III le Grand restaura et agrandit le monastère en ajoutant deux arcs plein cintre aux arcs outrepassés existants. Enfin, aux Xle et Xile siècles, d’autres élargissements furent réalisés avec des murs et des arcs plein cintre devant les grottes primitives.

L’accès au monastère se fait via le « Portaleyo, le parvis, chanté par Gonzalo de Berceo, le premier poète en langue espagnole connu. On y trouve les tombes des infantes de Lara, de leur tuteur Nuño et des trois reines de Navarre.

Ces personnages sont illustres grâce au livre << Romance de los siete infantes de Lara (Romance des sept infantes de Lara). tiré d’une ancienne chanson de geste disparue, qui est avec Le Poème du Cid (- Cantar de mio Cid ») l’une des plus grandes œuvres de la littérature castillane

Par l’arc mozarabe aux chapiteaux en albatre qui nous ramènent à l’époque du califat cordouan du Xème siècle, décorés de motifs végétaux et géométriques, vous accéder au monastère mozarabe aux trois grands arcs en fer à cheval. Au fond nous pouvons observer le reste de la primitive construction wisigothe

La grotte du sépulcre conserve la pierre tombale du fondateur du XIIe siècle, taillée en albâtre noire et ornée de sa sculpture en relief portant les habits ecclésiastiques: aube, chasuble et étole.

 

On peut remarquer la croix qu’il porte sur la poitrine que l’on appelle aujourd’hui. Croix de San Millán, mais qui était à l’origine un objet liturgique appelé portapaz ».

Elle fut très visitée au Moyen-âge lorsqu’elle était l’un de sprincipaux lieux de pélerinage avec saint-Jacques de Compostelle

Le premier poète de la langue espagnole, gonzalo de Berceo naquit quelques siècles plus tard dans un village proche et c’est ici, sur le parvis du monastère de Suso qu’il écrivit une partie de son oeuvre, comme il le raconte dans la prface de la vie de Santa Oria

 

Les moines bénédictins s’installèrent dans le monastère au Xème siècle. L’un de leurs grands abbés fut Domingo, originair de Canas, plus connu comme Santo Domingo de Silos

 

L’importance culturelle de Suso repose sur la collection de manuscrits et codex conservée dans ses archives: le Codex Émilien des Conciles (992), la Bible de Quiso (664) ou plusieurs copies de Beato de Liébana (auteur du Ville siècle). On le considère comme l’un des principaux sites d’écriture, voire le plus notable, du Moyen-Âge espagnol. C’est dans ce cadre qu’est apparue ce que l’on reconnaît aujourd’hui comme la manifestation écrite la plus ancienne de la langue espagnole.

LE MONASTERE DE YUSO

La légende raconte que le roi García de Nájera ordonna le transfert des restes de San Millán, alors à Suso, au monastère de Santa María La Real de Nájera. Les boeufs qui tiraient la charrette s’arrêtèrent dans la vallée, comme si les restes du saint résistaient à la quitter, ce qui donna lieu à la construction à cet endroit de l’actuel monastère de Yuso.

Mais ce fut le roi Sancho X qui finalement emmena les restes de San Millán au nouveau monastère roman du Xe et du Xle, construit dans la vallée. Il n’en reste aujourd’hui aucun vestige car c’est sur lui, entre le XVIe et le XVIlle siècle, que fut bâti l’actuel monastère de Yuso par les Bénédictins.

Le portail d’accès au monastère remonte à 1661. Il affiche un San Millán «Matamoros»>, puisque selon la tradition il lutta contre les Maures aux côtés de saint Jacques à la bataille de Simancas. Le couloir, de 1689, donne accès au Salon des Rois, ainsi dénommé à cause des quatre grandes toiles de rois mécènes du monastère.

Nous pénétrons tout d’abord dans la salle des rois;

 

Son nom s’explique par les tableaux qui sont sur le smurs et représentent les rois bienfaiteurs du monastère et le fondateur, le Roi D Garcia de Najera.

A San Millan de la Cogolla, il y a deux monastères donc Suso et Yuso. Le premier étant le plus ancien.

Pendant le XVI et XVIIème siècle le monastère de yuso a été construit.

Nous découvrons ici les copies des premiers écrits en castillan

GLOSAS EMILIANENSES

Les premiers mots en castellan et en basque ont été écrits ici à San Millán au Xle siècle. Ces mots sont appelés GLOSAS EMILIANENSES.

Une glose  est une note ou une traduction écrite entre les lignes ou des deux côtés d’un texte écrit en latin qui a été traduit du latin en castellan. Ces gloses sont apparues dans le CODEX 60 , un livre religieux qui a été écrit au Xe siècle. L’auteur de ces gloses était un moine qui habitait à Suso.

Dans la page 72  de ce codex, on trouve un petit texte écrit en castellan, qui est considéré le premier texte écrit en castillan. Et dans les pages 63 et 67, on trouve aussi les premiers mots écrits en basque

 

Le cloître inférieur ou processionnel  a été commencé en 1549 et, bien que ses voûtes soient gothiques, la conception est de style Renaissance.

Ces clés de voutes sont décorées avec 300 médaillons qui représentent de sprophètes, apôtres, anges, fleurs, etc…

 

Ce cloitre est inachevé parce que les moines qui devaient le décorer n’avaient plus d’argent pour le faire.

 

Il a été décoré par Andréa de Rodi.

 

Les trois sculptures les plus importantes qui décorent le cloitre sont celles de San Millan, de San Felices le mapitre de San Millan et de San enitto le patron des bénédictins

 

On peut remarquer aussi la décoration maniériste de la porte qui donne accès à l’église.

 

Cette porte a été construite par Andréa de Rodi pendant que Fray Gonzalo de San Millan était l’abbé du Monastère

L’EGLISE MONACALE

C’est la première construction du monastère. L’église a été construite entre l’année 1504 et l’année 1540. C’est le premier exemple espagnol d’église de trois nefs a la même hauteur pour obtenir un espace diaphane et une meilleure visibilité vers l’autel.

L’église est divisé en deux parties: l’église paroissiale (dans la partie postérieure) et l’église monacale

L’EGLISE PAROISSIALE

Les moines utilisaient les différentes chapelles latérales de l’église paroissiale pour dire la messe pour les gens du village à différentes heures du jour. On peut remarquer le retable baroque  de XVI siècle que sépare l’église paroissiale de l’église monacale. C’est un retable en bois de noyer enduit avec des feuilles d’or et décoré avec des sculptures des saints qui habalent autour San Millán. Le choeur en haut est soutenu par un arc bombé avec décoration du plateresque de l’année 1680. La plus importante pièce de l’église pa- roissiale est la chaire (4) en bois de noyer noir. La chaire est de XVI siècle et est attribué à l’école de Berruguete.

Dans cette partie de l’église, on peut remarquer le retable renaissance, du milieu de XVII siècle, recouvert par hult toiles de Fra Juan Ricci, un moine Bénédictin disciple d’El Greco. On peut voir des influences d’El Greco dans la tolle supérieure qui représente l’Assomption de la Vierge.

L’abbatiale, entreprise en 1504, relève du gothique décadant et présente un plan de salon avec trois nefs de même hauteur.

Le retable grandiose du maître-autel abrite une toile de Fray Juan Ricci, de l’école du Gréco, qui représente San Millán à cheval à la bataille de Hacinas, gagnée par le comte castillan Fernán González.

L’extraordinaire grille de Sebastián de Medina de 1676 complète l’ensemble artistique du choeur. Les stalles du chœur inférieur ont été créées par un sculpteur flamand vers 1640, le trascoro de style rococo français est décoré de sculptures en ronde-bosse représentant les disciples de San Millán (Santa Oria ou Aurea, Santa Potamia, San Sifronio…). Remarquez également la splendide chaire plateresque décorée de reliefs des Évangélistes et des symboles de la Passion.

 

L’église est divisée comme les grandes abbayes benedictines. Il y a deux choeurs: le choeur en haut  pour chanter tous les jours et le choeur intérieur  pour chanter les jours plus importants

 

Les deux choeurs sont du XV siècle. dans celui  en bas, on peut remarquer l’orgue baroque  de l’année 1768. La grille qui entoure le choeur férieur, de l’année 1676, est un travail de Sebastian de Medina. Initialement, la grille a été polychromée en doré, rouge et bleu.

On peut voir les restes de la polychromie originale dans la partie supérieure de la grille.

Le 21 Mars et le 21 Septembe (équinoxes de printemps et d’automne), a 17 :30 heures le soleil entre par le vital circulaire de la partie supérieure de l’église et apres traverse par le cercle de la porte baroque, et le rayon du soleil désigne une ellipse parfaite au centre de l’église pour démontrer que c’est parfaitement bien construit et orienté vers l’est (Jérusalem, Terre Sainte, les points principaux du Christianisme

LA SACRISTIE

Cette pièce a été la salle capitulaire du Monastère jusqu’au XVIIème siècle, quand l’abbé a transformé la salle en sacristie.

Son plafond, décoré de fresques  du XVIIIème siècle, conserve toute la richesse des couleurs originales grâce à l’albâtre du sol  qui absorbe l’humidité et fait que la température reste toujours égale. Ces fresques ont été réalisées par José Vexes.

Sur les tiroirs en bois de noyer , on peut contempler vingt- quatre tableaux à l’huile sur cuivre de style flamand et quatre grands tableaux apportés de Naples .

 

La salle est dominée par une sculpture anonyme de Notre Dame Reine des Anges  du XVIIIème siècle.

 

Au fond de la salle, il y a un « facistol », un lutrin que les moines utilisaient pour lire et chanter pendant la prière liturgique .

La sacristie est l’une des plus belles d’Espagne et l’ancienne salle capitulaire fut utilisée en tant que telle à partir de 1693.

Le cloître supérieur, classique, est orné de vingt-quatre toiles de José Vexes illustrant divers épisodes de la vie et les miracles de San Millán telle qu’elle fut relatée par saint Braulio, archevêque de Saragosse.

Il a été construit au XVIIeme.  Les petites portes en bois que l’on peut voir tout au long du cloitre étaient les anciennes chambres des moines bénédictins. Les autres portes en bois sur la gauche sont des balcons

Origalement les arcs étaient couverts , mais ua début du XVIIIe l’abbé Fray Anselmo Petite a décidé de fermer le cloitre pour protéger les tableaux et le sol en terre cuite

Codex et livres de chœur

Une exposition permanente décrit comment était un scriptorium : comment étaient copiés les livres, le matériel employé, le parchemin, les différentes classes de plumes, les encres… Les vitrines montrent certains précieux exemplaires conservés dans la bibliothèque du Monastère. Une collection des livres de chœur les plus artistiques est également exposée.

Les lutrins du monastère supportent vingt-cinq volumes copiés entre 1729 et 1731.

Les moines utilisaient le parchemin c’est à dire la peau d’un veau nouveau-né pour les fabriquer. Actuellement en Espagne il n’y a que 4 collections complètes de livres de choeur originaux, deux d’entre elles sont à Madrid au Palacio Real et El escorial, une autre dnas le monastère de Guadalupe à Cacères et celle d’ici à San Millan de la Cogolla. Les lovres sont toujours dans le même endroit, près de l’église dans une armoire dont la ventilation permet de bien les conserver

Les archives et la bibliothèque, de grande valeur pour les chercheurs et considérées parmi les meilleures d’Espagne, conservent deux cartulaires et trois cent ouvrages originaux.

Construit par les Bénédictins, ceux-ci y sont restés jusqu’à la vente des biens du clergé et la sécularisation du XIXe siècle. Actuellement, ce sont des Augustins Récollets qui maintiennent vivant l’esprit du monastère.

L’ORATOIRE

Dans cette salle, on peut voir les coffres reliquaires de San Millán  et de San Felices de Bilibio.

Tous les deux ont été construits en 1944.

 

Le coffre reliquaire de San Millán est décoré avec les ivoires originaux (3) du Xlème siècle.

Ces ivoires représentent la vie et les miracles de San Millán.

 

Il s’agit de l’une des pièces les plus belles de l’art romanesque. Ce coffre garde les reliques de San MiIlán.

 

Le coffre reliquaire de San Felices est décoré avec des ivoires (4) du XIIème siècle. Ces ivoires représentent des passages de la bible.

Ce coffre garde les reliques de San Felices.

Au fond de la salle, on peut voir un Christ  qui date du XVIème siècle. Il provient de l’Italie. L’auteur de cette sculpture pourrait être Benvenuto Cellini. Il a été construite en bronze doré.

 

 

HARO Rioja

Haro est une localité et une commune située dans le nord-ouest de la communauté autonome de La Rioja. Chef-lieu du canton du même nom, il s’agit de la ville la plus importante de la Haute-Rioja.

La commune borde la province de Burgos par les monts Obarenes, au nord et Álava par l’Èbre, à l’est. Elle compte 11 960 habitants (d’après le recensement fait en 2010 par l’INE). La viticulture et l’élaboration de vins de qualité, protégés par l’AOC Rioja est la principale activité économique.

Parmi le patrimoine historique et artistique de cette localité de La Rioja, citons la basilique Nuestra Señora de Haro et son grand autel baroque, le palais des comtes de Haro, également baroque, le palais de Beldaña, exemple du plateresque espagnol, du XVIe siècle, l’église Santo Tomás et les archives municipales, qui renferment des documents datés du XIIIe.

Si une chose rythme la vie de Haro, c’est bien le vin, moteur économique et expression culturelle de la région. Les vignobles font partie de son paysage, et la plupart des caves que l’on rencontre peuvent se visiter. La municipalité possède également un musée consacré aux crus.

 

Sa fête la plus célèbre est également liée à ce breuvage : il s’agit de la “Bataille du vin”, qui se déroule le 29 juin de chaque année ; dans ce combat pacifique, deux groupes opposés se lancent des milliers de litres de vin.

 

Véritable atout touristique, ses caves, par ailleurs, attirent tous les ans des milliers de visiteurs. Important patrimoine artistique et urbanistique.

EGLISE PAROISSIALE DE SANTO TOMAS

Les premières informations sur cette église nous datent du XIVe située au pied de la colline de La Mota, noyau primitif de la ville, actuellement connu sous le nom de « La Atalaya » construit sous la protection des Condestables de Castilla.

Avec 2.285 mètres carrés de surface, elle est construite en pierre de taille et elle est situé au milieu du château en ruine de Haro, placé dans la colline qui servait de sous-sol.

Le début définitif de sa construction fut approuvé le 18 juillet 1564, lorsque s’assemblèrent à l’Hôtel de Ville les trois révérends et magnifiques maîtres du Chapitre, Justice et Régiment de la ville en qualité d’Employeurs de l’Église Saint-Thomas. travaux de l’Église à Pedro de Resines qui a promis de construire neuf chapelles, une tour, chapelle de choeur, chapelle de l’orgue, escalier pour choeur et tour en huit ans

Sans aucun doute, la plus spéciale de toutes ces grandes constructions est la tour qui a créé un précédent et a inspiré des constructions plus tardives  telles que celle de Santa María la Redonda de Logroño (1742) ou celle de la cathédrale de Santo Domingo de la Calzada (1765).

Sa partie inférieure est l’œuvre de Juan de Raón de 1671 de style gothique et de forme carrée. La partie supérieure plus baroque est d’Agustín Ruiz de Azcárraga de 1720 et a un corps de cloches octogonales qui est couronné par un dôme avec lanterne.

À l’extérieur, il convient de mentionner le portail principal sous l’arc avec des scènes de calvaire et des images des apôtres et du Père éternel à côté des boucliers du Velasco. C’est une œuvre de style plateresque réalisée par Felipe Vigarny, l’un des sculpteurs les plus remarquables de la Renaissance espagnole. La décoration avec des candelieri, des grotesques et des guirlandes en pierre et restaurées en 1999, introduit dans La Rioja un nouveau style sculptural de la cour de la Renaissance italienne et suppose la transition de l’ancienne église à l’église actuelle structurellement à la manière de l’arc de triomphe.

Elle a été construite sur un bâtiment précédent en pierre de taille. Le plan d’étage de la salle allemande ou « hallen kirche » est divisé en trois nefs de hauteur égale sans transept avec quinze voûtes nervurées étoilées et différents arcs géométriques sur des arcs brisés et des colonnes et pilastres attachés. À l’intérieur, nous soulignons le chœur et le retable.

Dans le chœur, nous pouvons voir les stalles de la fin du XVIIe siècle et l’orgue de 1798 de Domingo Garagalza et le grand retable du maître-autel est le plus grand de toute La Rioja, datant de 1730 et était en bois polychrome avec une grande décoration qui nous donne le sentiment de remplir tout l’espace, le « Horror Vacui ».

PALAIS DES COMTES DE HARO

Ce palais de trois étages situé à côté de la paroisse de Santo Tomás est initialement de style Renaissance, caractérisé par une grande sobriété décorative et a ensuite évolué vers le baroque plus décoratif et orné.

 

Le passage de la fin du XVIe au début du XVIIe siècle est clairement apprécié.

 

Comme éléments architecturaux à souligner, nous avons la couverture avec des moulures mixtilignes, des colonnes doubles salomoniques et un fronton brisé et des acrotéras comme une pyramide avec boule, selon le style de l’Escorial.

 

On apprécie également les motifs floraux et fantastiques tels que les gargouilles sur les avant-toits et les boucliers et médaillons ornés.

Il a été reconstruit en 1959 et réhabilité en 2006.

SANTO DOMINGO DE LA CALZADA

C’est une municipalité de la Communauté autonome de La Rioja située dans la partie orientale de la région, sur une vaste plaine au bord de la rivière Oja, aux pieds des plus hauts sommets de la Sierra de la Demanda. Nous sommes à 638 m d’altitude avec une extension de près de 40 km2. Le climat est de type continental ou méditerranéen intérieur. La ville est le chef-lieu de la région homonyme. Elle a une population de 6 238 habitants, ce qui en fait la huitième plus grande municipalité de La Rioja en terme de population.

Il est situé à 46 km. de Logroño et à 6 km. de la frontière avec la province de Burgos et se distingue par son excellent emplacement car il est situé à une courte distance de plusieurs capitales provinciales telles que Vitoria-Gasteiz (68 km), Burgos (69 km), Bilbao (109 km), Pampelune ( 129 km) , Donostia-San Sebastián (163 km), Valladolid (194 km) ou Santander (207 km). Madrid est à 316 km.

Ce petit noyau concentrait sa population autour de l’église, et de l’hôpital que Domingo avait mis en place, l’ermite qui a également construit un pont et une route. Initialement, peuplée des habitants des villages voisins, vers l’an 1125.

Au milieu du XIIe siècle, la population avait déjà augmenté le long de ce que l’on appelle le vieux quartier, plus tard, le nouveau quartier s’est développé et les deux constituent l’actuelle Calle Mayor. Ainsi, vers l’an 1200, nous avons une ville à la physionomie allongée liée aux pèlerinages jacobéens, constituée d’une seule rue, El Camino de Santiago.

Une croissance démographique, économique et urbaine importante s’est produite à la suite des privilèges  royaux accordés par le roi Alphonse VIII dans les années 1187 et 1207. En 1334, le roi Alphonse XI de Castille a accordé le titre de ville realenga, en raison de sa grande population, étant la première de La Rioja à détenir ladite dignité.

Entre les années 1367 et 1369, la muraille médiévale a été construite passant d’une ville-route à une authentique place fortifiée.

Le XVIe siècle voit le développement et l’épanouissement de la ville qui atteint 3 000 habitants au recensement de 1591.

Après un XVIIe siècle plein d’incertitudes et de crises, comme dans le reste de l’Espagne, le XVIIIe siècle voit l’essor d’un nouveau développement urbain, la tour autoportante est construite.

En 1833, Santo Domingo de la Calzada est devenu, avec la création de la province de Logroño, le chef de la région et du district judiciaire. Centre névralgique d’une riche région, La Rioja Alta. En 1900, elle atteint près de 4000 habitants, devenant le centre de services de la région. Actuellement, il continue d’avoir son importance administrative, commerciale, éducative et touristique. En 1973, sa vieille ville a été déclarée site d’intérêt historique et artistique.

Santo Domingo de la Calzada est l’une de ces villes chanceuses qui a une précieuse tradition expliquant son origine. Son existance est étroitement liée au Camino a Compostela.

En cet extraordinaire XIe siècle, c’était une grande forêt de chênes au bord d’une rivière tumultueuse qui descendait des montagnes voisines. Au cœur de la forêt, s’installa un ermite nommé Domingo, qui consacra tous ses efforts à faciliter le transit à travers ces terres difficiles aux pèlerins se dirigeant vers Compostelle. Il a construit un pont sur les eaux de la rivière Oja. Il a défriché une partie de la forêt pour ouvrir une route sûre. Sur ses rives, il a construit un hôpital et un temple pour le soulagement matériel et spirituel des pèlerins. C’est le germe de ce qui est devenu en quelques années une ville importante et l’arrêt le plus important (du point de vue de la spiritualité) que les pèlerins de la « Route jacobéenne » ont entre Puente La Reina et León .

Santo Domingo de la Calzada doit son nom au saint éponyme (en français, saint Dominique de la Chaussée) qui fut, au XIe siècle, l’un des « saints cantonniers » du Chemin de Saint-Jacques. Cette ville fut le théâtre du miracle le plus célèbre du Chemin.Au XIIe siècle, un pèlerin allemand qui se rendait à Saint-Jacques avec ses parents se serait en effet arrêté dans une auberge de cette ville. Une servante lui fit des avances qu’’il repoussa. Pour se venger, la jeune fille cacha de la vaisselle en argent dans le sac du pèlerin et l’’accusa de vol ; le voyageur innocent fut condamné et pendu. A leur retour de Compostelle, les parents entendirent leur fils proclamer, du haut de son gibet, qu’’il vivait, car saint Jacques le protégeait. Le juge, auquel ils rapportèrent ces paroles, et qui était en train de déguster de la volaille rôtie, s’’exclama : « Si votre fils est vivant, que cette poule et ce coq se mettent à chanter ! ». Et aussitôt le coq chanta et la poule caqueta… Le juge fit dépendre le jeune homme et pendre à sa place la servante.

 

Dans la cathédrale, où se trouve le tombeau de Santo Domingo, une poule et un coq vivants commémorent ce miracle du «Pendu dépendu». Une potence rappelle aussi le souvenir du pèlerin injustement puni.

PLACE D’ESPAGNE

La place a été crée avec la construction de smurailles au XIVème . elle fut pendant des siècle la place du marché et des arènes. Le pavahe date de la fin du XXe.

 

L’hôtel de ville est une oeuvre baroque et fut construit aux environs de 1750 par le maître Francisco Aguero. au rez de chaussée, neuf arcs adossés aux vestiges de la muraill eprimitive du XIVe.

 

au centre un bel écu des Bourbons, flanqué des deux blasons de la ville ; l’un avec un coq et une poule, et l’autre avec un chêne vert et une faucille.

 

Le tout couronné par une sculpture de la déesse Fama

 

LA ALHONDIGA ou HALLE AU BLE

La «<alhóndiga», (ou halle au blé), mot hispano-arabe par lequel l’on désignait l’ancien entrepôt et la vente de grain. Sur la façade, au centre, un écu de Castille et Léon de 1716.

Des deux côtés, sur la partie supérieure, deux autres écus gothiques avec les armoiries de la ville.

Dessous, un écu de Castille et Léon du XIVe Qui avait été sur l’une des portes de la muraille.

Le Corregidor Pedro Nolasco en ordonna la construction en 1763 et elle fut le siège officiel des Bureaux du corregidor et du bailliage de la Rioja, jusqu’à leur suppression par les Cortes de Cadix en 1812.

 

Au rez-de-chaussée l’on retrouve la prison Royale. pratiquement intacte depuis sa construction, et utilisée jusqu’au milieu du XX.

LA TORRE

D’une hauteur de 70 mètes, c’est la tour la plus haute de la Rioja. Oeuvre de Martin de Beratua, l’évèque de ce diocèse, Andrès de Porras et Ternes la firent construire.

 

C’est la troisième tour de la cathédrale.

La première fut détruite par l foudre et la seconde dut être démontée à cause de problèmes de cimentation

on la construisit exempte de lacathédrale pour viter que les courants souterrains n’affectent ses fondations

C’est la seule tour de cathédrale espagnole dont l’horloge d’origine du XVIIIeme continue à fonctionner.

Elle abrite huit cloches dont deux sont utilisées pour sonner le heures et les quarts d’heure

ERMITA DE LA VIRGEN DE LA PLAZA

Edifice gothique du XVième.

La façade est baroque, du début du XVIIIème. Sous le campanile ou clocher, une niche avec la statue de la Vierge, de style romaniste de la fin du XVIème

A l’intérieur, un retable du XXème avec notamment la statue assise de l’enfant de Nuestra Senora la Virgen de la Plaza, patronne de la ville

 

Sculpture gothique du XIVeme qui fut complètement refaite au milieu du XVIème.

Sa fête est célébrée le 15 Août et elle est portée en procession avec la sculpture représentant Santo Domingo de la Calzada le 18 Septembre à l’occasion des fêtes de Gracias

CATHEDRALE DEL SALVADOR

Une visite à la magnifique cathédrale peut être une expérience unique et enrichissante. C’est une véritable œuvre d’art, où l’architecture, la sculpture et la peinture se mêlent dans une atmosphère de paix et de spiritualité. En plus de sa beauté, il est un témoin de l’histoire et de la culture de la ville, ce qui en fait un lieu d’une grande valeur historique et patrimoniale.

Vous pouvez également visiter le lieu de prière et de méditation, où vous pourrez trouver un moment de tranquillité et de connexion avec le divin. La visite de la cathédrale est l’occasion de découvrir une partie importante de l’histoire, de la culture et de la spiritualité, ainsi que de profiter de la beauté et de la sérénité que nous offre ce magnifique temple.

La cathédrale est un formidable modèle d’architecture proto-gothique. Organisée comme une église de pèlerinage typique, elle a trois nefs, la centrale à double largeur et plus haute, coupée par un transept et avec un déambulatoire qui à l’origine aurait trois chapelles absidiales.

Au début du XIIe siècle, l’enceinte a été agrandie, transformant le temple en une église-forteresse, le seul exemple de ce genre que l’on puisse voir dans La Rioja. Le retable principal est un joyau de la sculpture de la Renaissance espagnole et l’œuvre de Damián Forment. La cathédrale possède un chevet roman avec des reliefs et des chapiteaux du XIIe siècle, dont un rigoureux relief de David, roi chantant.

A l’intérieur, ce qui attire le plus l’attention est le poulailler où vivent un coq et une poule en souvenir du miracle du pèlerin pendu.

LES ANCIENS ABATTOIRS DE LA VILLE

Anciens abattoirs de la ville. sur les inscriptions qui figurent des deux côtés de la porte d’entrée, qui sert de passage public entre deux rues, sont indiqués les services qu’on y réalisait

L’inscription située à gauche date de 1587 ; elle informe au sujet de la canalisation de la Molinar (rivière) pour utilité publique et propreté, travaux ordonnés par le Corrégidor de la Rioja, Diego Daça

Celle de droite nous informe au sujet de l’édifice qui servira d’abattoirs en 1759, ordre donné par le corrégidor Pedro Thomas Lumbreras

Actuellement c’est le siège du centre de coordination des services sociaux de la Haute Rioja

CONVENTO DE SAN FRANCISCO

Ce couvent de style herrerien a été commandé par l’archevêque de Saragosse Frère Bernardo de Fresneda, confesseur de Carlos V et de Felipe II pour être utilisé par l’ordre des Franciscains orbservantins

Il voulut aussi que ce soir une Université.

Dans l’église on trouve son sépulcre au style romaniste réalisé en 1605

De cette même année date le retable classiciste

remarquons le cloitre construit dans le premier tiers du XVIIeme et la sacristie

Actuellement il est réhabilité pour abriter le Parador de Tourisme Bernado de Fresneda, atelier diocésain d restauration d’oeuvres d’art et de musée du diocèse de Calahorra et la Calzada-logrono

Sur la placette qui précède l’entrée du couvent nous remrquons la sculpture du pélerin, oeuvre du sculptueur originaire de la Rioja vicente Ochoa, inaugurée en 1971

Au centre se trouve la statue du pélerin habillé à l’ancienne mode médiévale, avec un bourdon terminé en croix, des calebasses pour l’eau, une gibecière et une pélerine avec des coquilles Saint-Jacques

Derrière, la croix de Saint-Jacques, entourée de deux scènes de la vie de santo Domingo de la Calzada

A gauche, un pélerin en train de demander de l’aide

Et à droite, le saint en train de porter le pélerin

 

Sur la partie arrière deux écus de la communauté autonome de la rioja et de la ville de santo Domingo de la Calzada

 

LA PLACE A PORTIQUES

 

C’était le lieu du marché où les maraichers vendaient leurs produits  et sous ses arcades ils protégeaient du vent et de la pluie.

 

Le corrégidor Fernandez de Ocampo commanda la construction de la fontaine, pour fournir de l’eau à la population en 1799

 

L’eau vient du quartier connu sous le nom de la Puebla et la fontaine tirait son eau de la source appelée « Los Martyrs »

 

Les chênes verts qui poussent sur la place rapellent que l’ancien bois qui couvrait toute la superficie de la commune

 

Une faucille en train de couper un chêne vert constitue l’un des symboles de l’écu de la ville

AUBERGE DES PELERINS

Depuis 198 c’est l’auberge des pélerins qui est le siège de la conférie d’entraide la plus ancienne du Chemin de Compostelle, fondée par santo Domingo de la Calzada au XIème.

sur la façade figurent les écus du corrégidor de la ville, diego de ocio et Vallejo et celui de sa femme, qui en ordonnèrent la construction vers 1556

La partie droite est une réforme du XVIIIème

 

Dans la cour se trouvent les volailles qui rempplaceront le coq et la poule qui sont dans le poulailler gothique de la cathédrale

La confrérie organise la partie traditionnelle des fetes patronales célébrées le 25 avril et les 1er.10.11.12 et 13 Mai

 

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