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Santo Domingo de la Calzada : Une Étape Historique sur le Chemin de Saint-Jacques ESPAGNE +

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Santo Domingo de la Calzada, une municipalité de La Rioja, est nichée dans une vaste plaine au bord de la rivière Oja, entourée par les majestueux sommets de la Sierra de la Demanda. À une altitude de 638 mètres, elle s’étend sur près de 40 km2 et bénéficie d’un climat de type continental ou méditerranéen intérieur. En tant que chef-lieu de sa région, elle abrite une population d’environ 6 238 habitants, en faisant ainsi la huitième plus grande municipalité de La Rioja.

Située à une distance relativement courte de plusieurs capitales provinciales telles que Vitoria-Gasteiz, Burgos, Bilbao, Pampelune, Donostia-San Sebastián, Valladolid et Santander, Santo Domingo de la Calzada jouit d’un emplacement stratégique. Même Madrid n’est qu’à 316 km de là.

L’histoire de la ville remonte au XIIe siècle, lorsque la population s’est progressivement concentrée autour de l’église et de l’hôpital établis par Domingo Garcia, un ermite qui avait également construit un pont et une route. Initialement peuplé par les habitants des villages voisins, Santo Domingo a rapidement pris de l’ampleur grâce à son emplacement privilégié sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au fil du temps, la ville s’est développée le long de ce qui est aujourd’hui la Calle Mayor, avec un quartier ancien et un quartier plus récent se fusionnant pour former une seule rue, autrefois connue sous le nom de Camino de Santiago.

La croissance démographique, économique et urbaine de Santo Domingo de la Calzada a été stimulée par les privilèges royaux octroyés par le roi Alphonse VIII dans les années 1187 et 1207. Ces privilèges ont été renforcés lorsque le roi Alphonse XI de Castille lui a accordé le titre de ville realenga en 1334, en raison de sa population croissante, faisant d’elle la première ville de La Rioja à détenir cette dignité.

Pendant le XIVe siècle, la ville a vu la construction de ses murailles médiévales, transformant son statut de simple ville-route en une véritable place forte entre 1367 et 1369.

Au XVIe siècle, Santo Domingo de la Calzada a connu un développement et un épanouissement remarquables, sa population atteignant environ 3 000 habitants lors du recensement de 1591.

Malgré les incertitudes et les crises du XVIIe siècle, le XVIIIe siècle a marqué un nouveau développement urbain, marqué par la construction de la tour autoportante.

En 1833, avec la création de la province de Logroño, Santo Domingo de la Calzada est devenue le chef-lieu de sa région et de son district judiciaire. Elle est devenue le centre névralgique de la riche région de La Rioja Alta. Au cours du XXe siècle, sa population a continué à croître, atteignant près de 4 000 habitants en 1900, consolidant ainsi son rôle en tant que centre de services de la région. Aujourd’hui, elle conserve son importance administrative, commerciale, éducative et touristique, et sa vieille ville a été déclarée site d’intérêt historique et artistique en 1973.

Santo Domingo de la Calzada est profondément enracinée dans la tradition du Camino de Santiago, ce qui a largement contribué à façonner son identité et son développement au fil des siècles.

 

L’histoire de Santo Domingo de la Calzada remonte au XIe siècle, époque où une dense forêt de chênes bordait une rivière tumultueuse descendant des montagnes voisines. Au cœur de cette forêt, un ermite du nom de Domingo s’installa et consacra ses efforts à faciliter le passage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Il construisit un pont sur la rivière Oja, défricha une partie de la forêt pour ouvrir une route sûre et érigea un hôpital et un temple pour le soulagement matériel et spirituel des voyageurs. C’est ainsi que naquit cette ville qui devint rapidement un arrêt majeur sur le chemin de Compostelle, entre Puente La Reina et León.

Santo Domingo de la Calzada tire son nom du saint éponyme, qui fut l’un des saints cantonniers du Chemin de Saint-Jacques au XIe siècle. La ville est célèbre pour le miracle le plus connu du Chemin : au XIIe siècle, un pèlerin allemand accusé à tort de vol fut condamné à être pendu. À son retour de Compostelle, ses parents entendirent leur fils proclamer son innocence du haut du gibet, affirmant être protégé par saint Jacques. Sur leurs paroles, le juge, en train de déguster de la volaille rôtie, déclara que si le fils était vivant, la poule et le coq sur la table se mettraient à chanter. C’est alors que le coq chanta et la poule caqueta. Le juge, étonné, fit dépendre la servante qui avait menti et fit pendre le jeune homme à sa place.

Dans la cathédrale de Santo Domingo de la Calzada, où repose le tombeau de Santo Domingo, une poule et un coq vivants commémorent ce miracle du « Pendu dépendu ». Une potence rappelle également le souvenir du pèlerin injustement puni.

PLACE D’ESPAGNE Santo Domingo de la Calzada

Nous avons arpenté la Place d’Espagne de Santo Domingo de la Calzada avec une émotion mêlée de respect pour son passé historique et son architecture remarquable. Nous avons appris que cette place fut créée lors de la construction des murailles au XIVe siècle, servant pendant des siècles de lieu de marché animé et d’arènes où se déroulaient d’innombrables spectacles, témoignant ainsi de la vie vivante de la cité à travers les âges. Le pavage que nous foulons aujourd’hui, remontant à la fin du XXe siècle, contraste avec les vestiges ancestraux qui subsistent au rez-de-chaussée, où neuf arcs sont adossés aux restes de la muraille primitive du XIVe siècle, offrant un rappel constant de l’ancienne fortification.

Nous avons également contemplé l’Hôtel de Ville, œuvre baroque réalisée vers 1750 par le maître Francisco Aguero, dont la façade richement décorée et les détails ornementaux illustrent parfaitement l’élégance d’une époque révolue. Au centre de la place, notre regard a été captivé par le bel écu des Bourbons, flanqué des deux blasons emblématiques de la ville – l’un arborant un coq et une poule, et l’autre un chêne vert accompagné d’une faucille – le tout couronné par une sculpture imposante de la déesse Fama, symbole de renommée et de prestige.

Au-delà des pierres et des sculptures, nous avons perçu l’ambiance particulière qui règne en cet endroit chargé d’histoire. Nous avons imaginé les marchands et les spectateurs d’antan qui animaient la place lors des marchés et des jeux d’arènes, et nous avons entendu, dans les récits locaux, des anecdotes sur des cérémonies publiques et des rassemblements festifs qui célébraient la vie civique et la culture. En nous promenant dans les environs, nous avons également remarqué que la nature s’invite discrètement entre les bâtiments historiques : quelques arbres centenaires et la végétation qui orne les places et les ruelles rappellent que, malgré le temps, la vie continue de fleurir, apportant une touche de verdure et de fraîcheur au patrimoine bâti. Pour nous, cette visite fut une véritable immersion dans l’âme de Santo Domingo de la Calzada, un lieu où l’histoire, l’architecture et les légendes se conjuguent pour offrir une expérience inoubliable.

LA ALHONDIGA ou HALLE AU BLE Santo Domingo de la Calzada

La « Alhóndiga » ou halle au blé, était l’ancien entrepôt et le lieu de vente de grain, désigné par ce mot hispano-arabe. Sur sa façade, on trouve au centre un écu de Castille et de León datant de 1716.

De chaque côté, sur la partie supérieure, se trouvent deux autres écus gothiques avec les armoiries de la ville.

En dessous, un écu de Castille et de León du XIVe siècle, qui était situé sur l’une des portes de la muraille.

La construction de la Alhóndiga a été ordonnée par le Corregidor Pedro Nolasco en 1763.

Elle a servi de siège officiel des bureaux du corregidor et du bailliage de La Rioja jusqu’à leur suppression par les Cortes de Cadix en 1812.

Au rez-de-chaussée se trouve la prison Royale, pratiquement intacte depuis sa construction et utilisée jusqu’au milieu du XXe siècle.

LA TORRE Santo Domingo de la Calzada

Nous avons été fascinés par La Torre, la plus haute tour de La Rioja, culminant à 70 mètres et œuvre remarquable d’Andrés de Porras y Ternes, commandée par l’évêque Martín de Beratúa.

Nous avons appris que cette tour, qui constitue la troisième de la cathédrale, devait remplacer une première tour détruite par la foudre et une seconde qui fut démontée en raison de problèmes de cimentation. Pour pallier ces difficultés, la nouvelle tour fut construite détachée de la cathédrale, afin d’éviter que les courants souterrains n’affectent ses fondations, ce qui nous a particulièrement impressionnés par la logique et le souci du détail qui présidaient à sa conception. Nous avons également été émerveillés d’apprendre qu’elle est la seule tour de cathédrale espagnole dont l’horloge d’origine, datant du XVIIIᵉ siècle, fonctionne encore aujourd’hui.

En parcourant ses parois, nous avons découvert qu’elle abrite huit cloches, dont deux sonnent régulièrement les heures et les quarts d’heure, un système qui semble presque envoûtant et témoigne de la continuité d’un patrimoine sonore ancien.

Chaque détail, de la solidité de sa structure à la précision de ses mécanismes d’horlogerie, nous a rappelé combien l’histoire et l’ingéniosité humaine peuvent se conjuguer pour créer des œuvres intemporelles. Ensemble, nous avons ressenti l’émotion d’un édifice qui, tout en racontant les épreuves et les adaptations de son passé, continue de rythmer la vie quotidienne par le son de ses cloches, faisant ainsi vivre un héritage qui traverse les siècles.

ERMITA DE LA VIRGEN DE LA PLAZA

Nous avons été captivés par notre visite à l’Ermita de la Virgen de la Plaza, un lieu chargé d’histoire et d’émotion. Construit au XVIᵉ siècle dans un style gothique, l’édifice nous a immédiatement transportés dans le temps, tandis que sa façade, de style baroque datant du début du XVIIIᵉ siècle, apportait une touche d’opulence et de finesse qui contraste avec l’aspect austère de sa structure originelle.

Sous le campanile, nous avons découvert une niche qui abrite une statue de la Vierge, réalisée dans un style romaniste typique de la fin du XVIᵉ siècle, dont le regard empreint de douceur et de sérénité semble veiller sur la ville. À l’intérieur, nous avons été impressionnés par le retable du XXᵉ siècle, soigneusement élaboré pour mettre en valeur la statue assise de l’Enfant de Nuestra Señora la Virgen de la Plaza, patronne de la ville, dont la présence rappelle la dévotion des fidèles à travers les siècles.

Nous avons également appris que la sculpture gothique originelle du XIVᵉ siècle, bien que entièrement refaite au milieu du XVIᵉ siècle, témoigne de l’évolution artistique et spirituelle de la région. En arpentant les abords de l’ermita, nous avons remarqué comment la nature s’est subtilement mêlée à l’architecture : le lierre et la mousse ornent les vieux murs, tandis que le chant discret des oiseaux et le bruissement des feuilles créent une atmosphère apaisante, invitant à la méditation et à la contemplation.

Nous évoquions avec émotion les fêtes traditionnelles, notamment la célébration de la Virgen de la Plaza le 15 août, qui réunit la communauté dans une procession vibrante, ainsi que la procession du 18 septembre, lors des fêtes de Gracias, où une sculpture représentant Santo Domingo de la Calzada est portée avec solennité, rappelant les anciennes légendes et les anecdotes qui font vibrer la mémoire collective. Ensemble, nous avons ressenti que cet édifice n’est pas simplement un monument religieux, mais un véritable témoignage vivant de l’histoire, de l’architecture, des traditions et de la nature, où chaque détail raconte une partie de l’âme de la ville.

CATHEDRALE DEL SALVADOR Santo Domingo de la Calzada

Nous avons eu l’opportunité de visiter la cathédrale del Salvador, située dans la ville de Santo Domingo de la Calzada, au cœur de la région de La Rioja, en Espagne. Cet édifice, véritable joyau de l’architecture proto-gothique, se distingue par son histoire riche et son architecture impressionnante.

En approchant de la cathédrale, nous avons été frappés par sa façade imposante, témoignant des différentes époques de construction et des styles architecturaux qui s’y entremêlent. Construite initialement au XIIᵉ siècle, l’église a été agrandie et fortifiée au fil du temps, notamment au début du XIIIᵉ siècle, ce qui lui confère l’apparence d’une église-forteresse unique en son genre dans la région de La Rioja. L’extérieur présente des éléments romans et gothiques, reflétant les diverses influences qui ont marqué son évolution.

En pénétrant à l’intérieur, nous avons découvert une organisation typique des églises de pèlerinage médiévales, avec trois nefs, la nef centrale étant plus large et plus haute que les latérales. Le transept et le déambulatoire ajoutent à la solennité de l’espace, invitant les visiteurs à la contemplation. L’un des éléments les plus remarquables est le retable principal, œuvre magistrale de Damián Forment, sculpteur renommé de la Renaissance espagnole. Ce retable, réalisé au XVIᵉ siècle, est un chef-d’œuvre de sculpture et de peinture, illustrant des scènes bibliques avec une finesse et une expressivité saisissantes.

En poursuivant notre visite, nous avons été intrigués par la présence d’un poulailler à l’intérieur même de la cathédrale. Ce détail insolite est lié à une légende locale, celle du « miracle du pendu innocent ». Selon cette histoire, un jeune pèlerin allemand, injustement accusé de vol et pendu, aurait été sauvé par l’intervention de Saint Dominique. Ses parents, découvrant leur fils vivant, informèrent le juge qui, incrédule, déclara que l’enfant était aussi vivant que le coq et la poule rôtis qu’il s’apprêtait à manger. À cet instant, les volatiles reprirent vie et s’enfuirent en chantant. En mémoire de ce miracle, un coq et une poule vivants sont conservés dans la cathédrale, perpétuant cette tradition séculaire.

La cathédrale del Salvador est également un point d’intérêt majeur pour les pèlerins empruntant le Camino de Santiago. Située sur cette route millénaire, elle offre aux marcheurs un lieu de recueillement et de repos, tout en témoignant de l’importance historique et spirituelle de ce chemin. Les environs de Santo Domingo de la Calzada, avec leurs paysages typiques de La Rioja, offrent une faune et une flore variées, caractéristiques de cette région viticole réputée.

Notre visite de la cathédrale del Salvador nous a profondément marqués, tant par la richesse de son histoire que par la beauté de son architecture et les anecdotes qui l’entourent. Ce lieu emblématique de La Rioja demeure un témoignage vivant du patrimoine culturel et spirituel de l’Espagne.

LES ANCIENS ABATTOIRS DE LA VILLE Santo Domingo de la Calzada

Les anciens abattoirs de la ville sont un témoignage fascinant de l’histoire locale. Sur les inscriptions des deux côtés de la porte d’entrée, qui relie deux rues, sont gravées des informations précieuses sur les services qu’ils ont fournis.

L’inscription située à gauche, datant de 1587, fait référence à la canalisation de la rivière Molinar pour un usage public et pour des raisons d’hygiène. Ces travaux ont été ordonnés par le Corrégidor de la Rioja, Diego Daça, démontrant ainsi l’importance accordée à l’assainissement et à l’utilité publique à cette époque.

Quant à l’inscription située à droite, elle nous renseigne sur l’édifice qui a été transformé en abattoirs en 1759, sur ordre du Corrégidor Pedro Thomas Lumbreras. Cette décision reflète les besoins croissants de la population et l’organisation progressive des services urbains au fil du temps.

Ces inscriptions sont précieuses car elles nous offrent un aperçu direct de l’histoire locale et des préoccupations des autorités de l’époque en matière d’hygiène publique et d’infrastructure urbaine.

Actuellement c’est le siège du centre de coordination des services sociaux de la Haute Rioja

CONVENTO DE SAN FRANCISCO Santo Domingo de la Calzada

Le couvent de San Francisco est un trésor historique imprégné de l’essence franciscaine. Commandé par l’archevêque de Saragosse, Frère Bernardo de Fresneda, ce couvent de style herrerien devait servir à l’ordre des Franciscains observantins ainsi qu’à abriter une université, selon la volonté de son commanditaire.

À l’intérieur de l’église, vous trouverez le sépulcre de Frère Bernardo de Fresneda, un chef-d’œuvre de style romaniste réalisé en 1605, ainsi qu’un retable classiciste de la même année. Le cloître, datant du premier tiers du XVIIe siècle, et la sacristie sont également des éléments remarquables de cet ensemble architectural.

De nos jours, le couvent a été réhabilité pour abriter le Parador de Tourisme Bernardo de Fresneda, ainsi que l’atelier diocésain de restauration d’œuvres d’art et le musée du diocèse de Calahorra et de La Calzada-Logroño.

Sur la placette devant l’entrée du couvent se dresse une sculpture du pèlerin, œuvre du sculpteur originaire de La Rioja, Vicente Ochoa, inaugurée en 1971. Cette statue représente le pèlerin revêtu de l’ancien habit médiéval, avec son bâton terminé en croix, ses calebasses pour l’eau, son sac à dos, et son manteau orné de coquilles Saint-Jacques. Derrière lui, une croix de Saint-Jacques est entourée de deux scènes de la vie de Santo Domingo de la Calzada : à gauche, un pèlerin demandant de l’aide, et à droite, le saint portant le pèlerin.

À l’arrière de la sculpture, vous pouvez observer les écus de la communauté autonome de La Rioja et de la ville de Santo Domingo de la Calzada, témoignant de l’attachement à l’histoire et à la culture de cette région.

LA PLACE A PORTIQUES

La Plaza de la Alameda, située au cœur de Santo Domingo de la Calzada, est un lieu emblématique chargé d’histoire et de traditions.

Cette place portiquée, aménagée au XVIIᵉ siècle, servait autrefois de marché où les maraîchers locaux vendaient leurs produits frais. Les arcades offraient un abri contre les intempéries, permettant aux commerçants et aux clients de s’adonner aux échanges en toute saison.

En 1799, le corregidor Fernández de Ocampo ordonna la construction de la « Fuente de la Ciudad » pour approvisionner la population en eau potable.

Cette fontaine, alimentée par la source « Los Mártires » située dans le quartier de La Puebla, devint rapidement un élément central de la place, tant sur le plan fonctionnel qu’esthétique .

Les chênes verts qui ornent actuellement la place rappellent l’ancien couvert forestier qui s’étendait autrefois sur l’ensemble du territoire communal.

Cette végétation luxuriante est symbolisée dans l’écu de la ville par une faucille coupant un chêne vert, illustrant l’importance historique de l’industrie forestière pour la région .

Aujourd’hui, la Plaza de la Alameda demeure un lieu de rencontre prisé, où habitants et visiteurs peuvent apprécier la richesse architecturale des bâtiments environnants et se remémorer les traditions qui ont façonné l’identité de Santo Domingo de la Calzada.

AUBERGE DES PELERINS

L’Auberge des Pèlerins de Santo Domingo de la Calzada est un édifice emblématique chargé d’histoire.

Fondée au XIᵉ siècle par Santo Domingo lui-même, elle a servi de siège à la plus ancienne confrérie d’entraide du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

La façade de l’auberge est ornée des armoiries du corrégidor Diego de Ocio y Vallejo et de son épouse, qui ont ordonné sa construction vers 1556.

La partie droite de la façade a été rénovée au XVIIIᵉ siècle, témoignant des différentes époques traversées par le bâtiment.

Une particularité notable de l’auberge est la présence de volailles dans sa cour.

Ces animaux sont destinés à remplacer le coq et la poule résidant dans le poulailler gothique de la cathédrale, perpétuant ainsi la tradition liée au « miracle du pendu-dépendu ».

Les festivités patronales, célébrées le 25 avril, ainsi que les 1ᵉʳ, 10, 11, 12 et 13 mai, sont organisées par la confrérie et incluent des événements en lien avec cette tradition.

Aujourd’hui, l’Auberge des Pèlerins continue d’accueillir les voyageurs du Chemin de Saint-Jacques, offrant un lieu de repos imprégné d’histoire et de spiritualité.

VIDEOS SUR Santo Domingo de la Calzada Logroño et la Rioja

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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE

APPARTEMENT CHEZ GOTZON – BURGOS – CASTILLE & LEON- ESPAGNE- locations de vacances

L’appartement chez Gotzon à Burgos, en Castille-et-León, en Espagne, offre un bel espace de vie au rez-de-chaussée, accessible par une petite volée d’escaliers. Il fait partie d’un complexe résidentiel doté d’une grande piscine profonde avec plongeoir, d’un grand barbecue commun pour l’ensemble du lotissement et d’un terrain de basket.

Le logement est propre et spacieux, avec trois chambres, une salle de bains et des toilettes séparées en sus. La salle à vivre est complète, avec une grande table pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes et un grand salon pour se détendre. Vous pourrez également profiter de la télévision avec des chaînes espagnoles pour vous divertir.

Nous aurions aimé disposer d’une terrasse ou d’un balcon, ainsi que d’une connexion WIFI, surtout compte tenu du prix, mais dans l’ensemble, l’appartement reste très convenable.

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LA GASTRONOMIE

Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

La gastronomie et les environs

La plaine fertile de la Rioja est un véritable trésor pour les amateurs de gastronomie, offrant une abondance de légumes qui sont les ingrédients de choix pour de nombreux plats traditionnels de la région. Des asperges aux haricots, en passant par les poivrons et les artichauts, ces légumes sont utilisés dans des recettes telles que la menestra de verduras (jardinière de légumes), les patatas a la riojana (pommes de terre à la riojana), les côtelettes d’agneau et de cabri au sarment, ou encore les poivrons farcis. Les desserts typiques, comme les poires au vin, les fardelejos de Arnedo (pâte feuilletée à la pâte d’amandes) et les mazapanes de Soto (mignardises à base de sucre et d’amandes), complètent ce festin culinaire.

La Rioja est également renommée pour ses vins, protégés par une appellation d’origine contrôlée depuis plusieurs décennies. Les vins de la région, largement appréciés au-delà des frontières espagnoles, témoignent de la richesse viticole de cette terre.

Le Chemin de Saint Jacques de Compostelle marque profondément la Rioja, traversant ses villages et ses villes. En quittant Logroño, on peut suivre le Camino Francés, passant par des lieux emblématiques comme Navarrete, avec ses vestiges d’anciens hôpitaux de pèlerins, et Nájera, ancienne résidence royale où se trouve le monastère de Santa María la Real, doté d’un magnifique cloître. Plus loin, San Millán de la Cogolla abrite les monastères de Suso et Yuso, classés au patrimoine mondial.

Santo Domingo de la Calzada marque la dernière grande étape du Chemin dans la province de la Rioja, avec ses remparts, sa chaussée romaine et la cathédrale de San Salvador. Les pèlerins peuvent trouver refuge à la Casa del Santo ou au parador, un ancien hôpital de pèlerins.

En dehors du Chemin de Saint Jacques, la Rioja regorge de sites d’intérêt, comme Calahorra, Alfaro et Haro, cette dernière étant le cœur de la production viticole de la région. Au sud, la Route des dinosaures offre un itinéraire fascinant à la découverte des traces laissées par ces créatures préhistoriques.

La nature est également un atout majeur de la Rioja, avec le parc naturel de la Sierra de Cebollera, offrant un paysage spectaculaire de reliefs glaciaires dans la région de Los Cameros, à la frontière avec la province de Soria.

MORCILLA DE BURGOS où manger du boudin noir de Burgos à Burgos !

Lors de notre passage à Burgos, nous avons découvert l’incontournable morcilla de Burgos, ce délicieux équivalent du boudin noir français, qui se démarque par sa texture et ses saveurs uniques. Contrairement à son homologue français, elle est préparée avec du sang de porc, du riz et des oignons, un mélange audacieux qui lui confère une consistance à la fois moelleuse et légèrement granuleuse. Ce mets typique se prête à toutes sortes de préparations : frit pour un croustillant savoureux, au barbecue pour une touche fumée, mijoté dans des ragoûts riches en saveurs, ou même intégré dans des œufs brouillés pour un repas réconfortant.

Notre découverte culinaire s’est enrichie d’une visite au **Mesón de los Infantes**, une institution à Burgos où la morcilla est une véritable star du menu. Là-bas, nous avons eu le plaisir de déguster ce trésor gastronomique sous deux formes tout aussi savoureuses : d’abord, servie en accompagnement d’un ragoût de lentilles, une préparation qui marie la richesse de la morcilla à la douceur et au réconfort des légumineuses ; ensuite, simplement grillée à la plancha, où elle révèle toute son intensité, avec une fine croûte dorée qui contraste avec son cœur fondant.

Chaque bouchée était une immersion dans les traditions culinaires de la région, sublimée par la simplicité de la préparation. C’est une expérience que nous vous recommandons sans hésitation si vous passez par cette charmante ville castillane. Au-delà du goût, la morcilla de Burgos nous a offert un aperçu authentique de la culture locale, un délice ancré dans les racines et les saveurs de cette terre

LA SOUPE A L’AIL OU SOUPE CASTILLANE COVARRUBIAS CASTILLE & LEON ESPAGNE

En visitant Covarrubias, nous avons plongé dans un véritable voyage culinaire au cœur des saveurs de la Castille-et-León, et c’est au détour des ruelles pavées et des maisons à colombages que nous avons découvert un petit restaurant accueillant, le restaurant Tiky, parfait pour goûter aux spécialités locales. L’atmosphère y était chaleureuse, presque familiale, et le menu à 14 € semblait une aubaine, promettant de nous faire découvrir les recettes typiques de la région.

Pour commencer, nous avons opté pour la fameuse **soupe à l’ail**, une véritable institution en Castille. Dès la première cuillère, nous avons été conquis par cette soupe rustique mais incroyablement parfumée. Préparée à partir de pain rassis qui absorbe les saveurs, d’ail généreusement utilisé, de paprika fumé et, selon la tradition, d’un œuf poché qui venait adoucir l’ensemble, la soupe à l’ail dégageait une chaleur réconfortante. Chaque bouchée était un rappel des repas d’hiver pris dans les chaumières, où l’odeur de l’ail rôti envahit la pièce et réchauffe l’âme. Parfois, on y trouve aussi quelques morceaux de jambon qui, en fondant dans le bouillon, ajoutent une note salée et un soupçon de viande, parfaits pour les journées froides.

En plus de la soupe, le choix des entrées proposait également une **paella** aux accents marins. Avec ses morceaux de fruits de mer parfaitement cuits et son riz moelleux aux saveurs de safran, elle apportait un contraste ensoleillé au menu, rappelant les influences méditerranéennes qui se retrouvent dans la cuisine espagnole. La **salade russe**, quant à elle, offrait une option plus légère et fraîche, idéale pour commencer le repas sur une note douce et crémeuse. Cette salade de pommes de terre, carottes, petits pois, et mayonnaise avait ce petit goût réconfortant de cuisine maison, bien équilibrée et parfaite pour se mettre en appétit.

Le choix du plat principal a été tout aussi enthousiasmant. Le **ragoût de bœuf** était incroyablement tendre, mijoté pendant des heures dans une sauce riche et parfumée qui fondait littéralement en bouche. Les arômes du vin, des légumes et des herbes s’entremêlaient à chaque bouchée, offrant un plat réconfortant, nourrissant et résolument généreux. Nous avons également goûté au **filet de porc**, grillé à la perfection avec une cuisson rosée qui préservait toute sa jutosité, et accompagné de légumes et de pommes de terre grillées, simples mais savoureuses. Le **poulet en sauce** était une autre option délicieuse, avec une sauce onctueuse et savoureuse, rehaussée par des épices discrètes qui ajoutaient profondeur et chaleur au plat.

Chaque plat semblait non seulement savoureux mais aussi réfléchi, fidèle aux recettes traditionnelles et préparé avec des produits de qualité, typiques de la région. Nous avons quitté le restaurant avec l’impression d’avoir vécu une expérience authentique et sincère, une immersion dans la cuisine castillane où chaque plat semblait raconter une histoire, celle des familles et des villages de la région, empreinte de simplicité et de générosité.

Cette halte gourmande dans le cadre enchanteur de Covarrubias restera pour nous un souvenir mémorable de notre voyage en Espagne, et nous rappellera longtemps le charme unique et les saveurs rustiques de la Castille.

LES LEGUMES SECS DE CASTILLE & LEON

La région de **Castille-et-León**, que nous avons eu la chance de découvrir, est un véritable sanctuaire pour les amateurs de cuisine traditionnelle espagnole. L’une des spécialités les plus représentatives de cette région est la richesse de ses **légumes secs**. Haricots blancs, haricots « pintas », haricots rouges et noirs, pois chiches castillans et de Pedrosillo, lentilles de l’Armuña (celles-là même bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée) sont quelques-unes des variétés cultivées et consommées ici. Ces légumineuses ne sont pas seulement des ingrédients de base dans les cuisines des habitants, mais elles ont aussi une place de choix dans les menus des restaurants locaux, offrant à chaque bouchée une expérience authentique et réconfortante.

Lors de notre passage au **restaurant Popys** à **Haro**, nous avons eu la chance de goûter un plat qui illustre parfaitement l’utilisation des légumes secs dans la cuisine castillane : des **haricots rouges** accompagnés de **morcilla** (saucisse de sang) et de **chorizo**. Ce plat, à la fois copieux et riche en saveurs, représente l’âme de la région. La texture des haricots, fondante et généreuse, se marie parfaitement avec la richesse et l’intensité de la morcilla et du chorizo, créant une combinaison de saveurs qui réchauffe autant le corps que l’âme. Ces haricots, bien cuits et subtilement épicés, étaient un véritable délice et nous ont permis de goûter à la simplicité et à l’authenticité de la cuisine castillane.

Le **restaurant Popys** ne s’arrête pas là, offrant également des plats variés qui enrichissent encore l’expérience culinaire. Nous avons également goûté des **œufs brouillés aux champignons**, un plat léger et savoureux, où les champignons frais ajoutaient une note terreuse et délicate qui se marie à merveille avec la douceur des œufs. Un autre incontournable a été le **cerf mijoté**, un plat emblématique des montagnes castillanes. La viande, tendre et savoureuse, était parfaitement cuite, dans une sauce riche et parfumée qui enrobait chaque bouchée d’un goût profond et complexe. Ce ragoût de cerf nous a permis de découvrir l’aspect plus sauvage de la gastronomie locale, avec des ingrédients du terroir qui révèlent toute la richesse de la région.

Chacun de ces plats met en lumière la diversité de la **Castille-et-León**, une région où la cuisine est un mélange de simplicité et de générosité. Les légumes secs, les viandes savoureuses, les saucisses et les produits locaux sont au cœur de cette gastronomie, reflétant le mode de vie des habitants, ancré dans la tradition et l’amour des bonnes choses. Notre passage au **restaurant Popys** nous a permis de savourer ces délices dans un cadre chaleureux et authentique, où chaque plat racontait une histoire de la terre et de la culture castillanes.

LA GASTRONOMIE AUTOUR DU CHAMPIGNON EN ESPAGNE

La gastronomie espagnole nous a toujours fascinés, mais il y a quelque chose de particulièrement magique dans la manière dont le pays célèbre ses **champignons**. Chaque année, à l’automne, après les premières pluies, les forêts et campagnes espagnoles se transforment en véritables **garde-mangers naturels**, regorgeant de **champignons comestibles**. Les conditions climatiques, combinées à la diversité des paysages, permettent une récolte abondante d’une multitude d’espèces, chacune offrant une palette de saveurs unique, allant du goût doux au plus terreux. Ces champignons ne sont pas seulement un ingrédient de saison, mais un véritable **trésor culinaire** que les restaurants et les bars locaux ne manquent pas d’exploiter dans leurs recettes.

Lors de notre passage à **Logroño**, nous avons eu l’opportunité de goûter une expérience culinaire à base de champignons qui est restée gravée dans nos mémoires. À la **Taberna de Baco**, un restaurant réputé pour sa cuisine raffinée, nous avons dégusté un **carpaccio de champignons** frais, servi avec une touche de **fromage**, de **moutarde** et un filet de **miel**. Ce mélange de saveurs sucrées et salées, accompagné de la texture délicate du champignon cru, était tout simplement divin. Le goût naturel du champignon, à la fois doux et légèrement boisé, se mariant parfaitement avec le fromage crémeux et la petite touche sucrée du miel, a été une révélation pour nos papilles. Une façon de savourer le champignon dans sa simplicité tout en découvrant toute sa richesse.

Mais la **Taberna de Baco** ne s’est pas arrêtée là. Ce restaurant, connu pour ses plats audacieux, nous a également surpris avec un **jamon asado con arbequina**, un jambon rôti à l’**huile d’olive catalane** et au **pimentón**. Ce plat, profondément ancré dans la tradition espagnole, était une explosion de saveurs. Le jambon, rôti à la perfection, était relevé par l’intensité de l’huile d’olive arbequina et la douceur fumée du pimentón, créant un équilibre sublime entre richesse et légèreté. En parallèle, nous avons savouré une **salade de laitue avec poires pochées au vermouth** et un **fromage de chèvre grillé**, qui apportait une touche de fraîcheur et de douceur, complétant ainsi l’expérience culinaire.

Le **carpaccio chaud de jambon**, une autre spécialité du lieu, a ajouté une dimension nouvelle à notre repas. Ce plat, préparé avec une finesse remarquable, met en valeur la tendreté du jambon, parfaitement relevé par des épices et des ingrédients simples mais efficaces.

Enfin, le clou du repas a été les **Carrillera al vino Baigorri**, des joues de porc cuites lentement dans un vin de **Rioja**, le fameux **vin Baigorri**. Ce vin est particulièrement prisé dans la région en raison de sa méthode de production unique, qui repose sur un processus de vinification par **gravité**. En évitant l’utilisation de pompes qui pourraient altérer la qualité des raisins, chaque étape de la production respecte l’intégrité du fruit. Cela permet d’obtenir des vins exceptionnels, aux arômes riches et complexes. Le vin Baigorri, dans lequel les joues de porc ont mijoté, apportait une profondeur inédite à la viande, la rendant incroyablement tendre et savoureuse.

Cette **expérience culinaire** à Logroño nous a permis de découvrir la beauté de la gastronomie espagnole à travers ses produits locaux, comme les champignons, mais aussi à travers des techniques de cuisine traditionnelles et modernes qui subliment chaque ingrédient. La richesse des saveurs, la simplicité des recettes et la qualité des produits utilisés ont fait de ce repas un moment d’exception, un véritable voyage gastronomique au cœur de **La Rioja**.

LE GOXUA BASQUE accompagné de Patxaran

Le Goxua basque accompagné de Patxaranest une expérience gustative inoubliable, et le restaurant #Tximiso à Vitoria-Gasteiz est l’endroit idéal pour le savourer. L’accueil chaleureux du patron, qui parle français grâce à sa mère qui vit à Biarritz, ajoute une touche spéciale à l’expérience culinaire.

Le Goxua basque est un dessert traditionnel composé de couches de crème, de biscuit, de crème pâtissière et de caramel, offrant une harmonie parfaite de textures et de saveurs. Accompagné d’un verre de Patxaran, cette douceur est sublimée par les notes fruitées et anisées de cette liqueur basque originaire de Navarre.

Le Patxaran est fabriqué à partir de prunelles sauvages macérées dans de l’alcool anisé, donnant à la liqueur une couleur rouge ou rosée intense. Son goût fruité et plus ou moins sucré selon les producteurs en fait une boisson appréciée de tous.

 

En plus du Goxua et du Patxaran, le restaurant #Tximiso propose une carte simple mais efficace, avec des plats traditionnels parfaitement réalisés. Mention spéciale pour l’excellent gratin de blettes, qui témoigne de la qualité et de la diversité de la cuisine basque.

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