RONDA Une Invitation au Voyage – ESPAGNE +

ARRIVEE A RONDA une invitation au Voyage
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Ronda est véritablement une invitation au voyage, une ville qui émerveille par son caractère spectaculaire et son histoire millénaire.
Nichée dans un paysage montagneux à environ 50 km de la Costa Del Sol, Ronda est souvent surnommée la « ville des châteaux » en raison de ses impressionnantes fortifications qui surplombent un plateau rocheux. Mais ce qui rend cette ville vraiment unique, ce sont les gorges du Tajo et la rivière Guadalevín qui coupent la ville en deux parties distinctes.
D’un côté, vous avez la Ciudad, la vieille ville aux allures arabes et au tracé médiéval, avec ses ruelles étroites et ses bâtiments historiques imprégnés d’une atmosphère envoûtante. De l’autre côté, le Mercadillo, la « ville des marchands », représente la partie moderne de Ronda, avec ses boutiques, ses restaurants et son ambiance animée.
Mais Ronda ne se résume pas seulement à son paysage époustouflant et à son architecture fascinante. C’est aussi une ville chargée d’histoire, de légendes romantiques sur les bandits, de traditions tauromachiques et d’artistes célèbres qui ont été inspirés par sa beauté captivante.
En visitant Ronda, on plonge dans un véritable voyage à travers le temps, où chaque coin de rue raconte une histoire et où chaque instant est empreint de magie et de mystère.
Ronda est une ville qui ne manque pas de caractère, avec ses murailles imposantes, ses portes historiques et ses ponts majestueux qui relient ses deux moitiés.
Les murailles de la ville et ses portes historiques sont des vestiges fascinants du passé de Ronda. La puerta del Almocábar, datant du XIIIe siècle, servait autrefois de porte d’accès au sud de la ville. La puerta de Carlos I, du XVIe siècle, et la puerta de la Exijara, menant au quartier juif, témoignent de l’histoire riche et mouvementée de la ville.
Quant aux ponts, ils sont tout aussi impressionnants. Trois d’entre eux enjambent un précipice de plus de 100 mètres de profondeur, reliant ainsi les deux parties de Ronda. Le pont Arabe, construit au XIVe siècle, permettait autrefois d’accéder à l’Arrabal Viejo. Le Vieux pont, avec son unique arc d’environ 10 mètres de diamètre, ajoute une touche de charme médiéval à la ville. Enfin, le pont Neuf, datant du XVIIIe siècle, est sans aucun doute le plus spectaculaire de tous. Cette prouesse d’ingénierie relie les quartiers du Mercadillo à la ville, avec ses fondations qui reposent sur la base même du précipice. Avec une hauteur atteignant par endroits 98 mètres et une longueur de 70 mètres, le pont Neuf est véritablement une œuvre monumentale qui impressionne par sa grandeur et sa beauté.
Ronda a toujours captivé les écrivains et les penseurs, depuis les temps anciens jusqu’à nos jours. Des noms illustres tels que Pline, le roi poète de Séville al-Motámid, al-Idrisi, Ibn al-Jatib, Vicente Espinel, Rilke, Juan Ramón Jiménez et Juan Goytisolo ont tous été inspirés par cette ville unique. Pour ceux qui sont nés ici, Ronda est un lieu où la pluie monte et où les oiseaux volent sous les pieds de ceux qui se penchent au-dessus de la Brèche.
Avec ses origines remontant à la préhistoire, Ronda a été un centre commercial florissant sous les Romains avant de devenir la capitale d’un petit émirat arabe, ce qui a laissé une empreinte sur son tracé urbain.
Le centre historique de Ronda, déclaré Bien d’intérêt culturel, regorge de joyaux architecturaux, dont l’église de Santa María, un mélange enchanteur de styles arabes, gothiques et Renaissance.
Mais ce sont peut-être les bandoleros, les bandits, qui ont le plus contribué à la légende de Ronda et de sa région.
À l’intérieur des remparts, on trouve des constructions fascinantes, comme l’église del Espíritu Santo, un exemple de style gothique et Renaissance commandé par Ferdinand le Catholique pour célébrer la Reconquête de Ronda. L’église de Santa María la Mayor est une autre merveille religieuse, mêlant des influences arabes et chrétiennes. La Grande mosquée de Ronda, construite au XIIIe siècle par les Arabes sur un ancien temple romain, conserve encore des éléments architecturaux remarquables, tels que l’arc du mihrab décoré de stuc et le minaret transformé en clocher. Les bains arabes, datant du XIIIe siècle et bien conservés au bord de la rivière, témoignent également de l’héritage musulman de la ville.
HISTOIRE DE RONDA
L’histoire de Ronda remonte à des temps anciens, où elle aurait été fondée par les Celtes « Bástulos » et nommée Arunda. Les Romains ont ensuite établi leur présence à Arunda et à Acinipo, connue sous le nom de Ronda La Vieja. Acinipo était considérée comme l’une des villes les plus importantes de la Bétique romaine, avec des vestiges tels que son théâtre, l’un des plus importants d’Espagne. Les Romains ont également construit le château de Laurus à Arunda, sur lequel la forteresse musulmane a été érigée plus tard.
Sous la domination musulmane, Ronda est devenue Izna Rand Onda et est devenue l’une des forteresses les plus importantes d’Andalousie du VIIIe au XVe siècle. Sous les émirats d’Al Mondhir et d’Abdallah ben Mohamed, la région a connu une révolte des muladis, dirigée par Omar Ben Hafsún. Omar a établi sa place forte à Bobastro et a étendu son influence sur une grande partie de l’Andalousie orientale jusqu’à sa défaite en 891.
Après la chute de Bobastro en 928, Ronda est passée sous le contrôle du Califat de Cordoue, puis est devenue une taifa gouvernée par la famille berbère des Banu Ifrán. Au XIIIe siècle, la ville a été cédée aux Merines du Maroc avant d’être intégrée au royaume nasride de Grenade en 1439.
La présence arabe reste encore visible dans la ville, qui conserve une architecture remarquable.
Les Rois Catholiques ont conquis Ronda en 1485 après une longue bataille et une vive résistance des musulmans.
La ville a été divisée à la suite de cette conquête, marquant la fin de la période musulmane de Ronda.
VISITE DE RONDA
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CARRERA ESPINEL
La Carrera Espinel, aussi appelée « Calle La Bola » par les habitants de Ronda, est une rue commerçante piétonne incontournable pour les visiteurs de la ville. Dès le matin, aux alentours de 10 heures, l’atmosphère s’anime : les rideaux métalliques des magasins et des restaurants se lèvent, dévoilant une variété d’établissements prêts à accueillir les premiers clients. Les terrasses se remplissent rapidement de locaux et de touristes, savourant des churros croustillants accompagnés de chocolat chaud ou partageant des tapas dans une ambiance conviviale.
En parcourant cette rue vivante, on atteint la Plaza del Socorro, véritable cœur historique et social de Ronda. Au centre de cette place emblématique se dresse la Parroquia de Nuestra Señora del Socorro, une église au charme indéniable, entourée par des bâtiments marqués par l’histoire. Certains arborent le symbole de Pedro Romero, légendaire torero de Ronda, souvent considéré comme l’inventeur de la tauromachie à pied. Ce détail architectural rappelle l’importance de Ronda dans l’histoire des corridas.
La place elle-même a traversé de nombreuses époques et porté différents noms. Pendant un temps, elle fut connue sous le nom de Plaza del General Franco, jusqu’à ce qu’un décret du 21 avril 1981 impose un changement. Autrefois, des plaques en hommage au dictateur étaient visibles sur ses murs, témoignant d’un passé marqué par l’histoire politique de l’Espagne.
Au centre de la place trône une fontaine imposante, ornée d’un groupe sculptural représentant le bouclier de l’Andalousie. Ce symbole, choisi lors de l’Assemblée andalouse tenue à Ronda, illustre l’identité régionale andalouse. La sculpture met en scène un Hercule presque nu, accompagné de deux lions, l’un debout et l’autre accroupi, encadrés par les colonnes emblématiques du blason andalou.
La Carrera Espinel et la Plaza del Socorro ne sont pas seulement des lieux de passage, mais des endroits où l’histoire, la culture et la vie quotidienne de Ronda se rencontrent, offrant une expérience authentique à quiconque s’y aventure.
LA PLAZA DE TOROS
RETROUVEZ LES PHOTOS DE LA PLAZA DE TOROS EN SUIVANT LE LIEN : J 175 LA PLAZA DE TOROS – RONDA – INTERIEUR EGLISE LA MAYOR
Les arènes de Ronda figurent parmi les plus emblématiques et anciennes d’Espagne, ayant été inaugurées en 1785. Leur style néoclassique se distingue par un porche en pierre de taille et des gradins répartis sur deux niveaux superposés, soutenus par 136 colonnes en pierre lisse formant 68 arcs. Le toit à deux versants est recouvert de tuiles arabes, et les arènes, avec un diamètre de 60 mètres, comptent parmi les plus grandes d’Espagne, pouvant accueillir jusqu’à 6 000 spectateurs.
La tauromachie a connu son apogée en tant que fête populaire sous le règne de Felipe V, gagnant en importance au XVIIIe siècle. Sa professionnalisation a conduit à la construction d’arènes permanentes permettant de recevoir un public toujours plus nombreux. Parmi les cinq maestranzas d’Espagne, celles de Ronda, Séville et Grenade ont joué un rôle clé dans l’établissement du canon esthétique des arènes. À Ronda, contrairement à d’autres villes, l’arène permanente a directement remplacé les espaces temporaires, sans passer par une phase intermédiaire d’arènes en bois.
Les arènes de Ronda ont été déclarées bien d’intérêt culturel en 1993. Sous leurs gradins, plusieurs espaces sont dédiés à la préservation de l’histoire taurine, comme les salles de la Real Maestranza, le Musée de la Tauromachie et la Sellerie Royale de la Maison d’Orléans. Ces arènes ont vu naître les règles de la corrida à pied, établies par Pedro Romero et ses ancêtres, révolutionnant un art jusqu’alors principalement pratiqué à cheval. Elles ont également servi de décor au film « Carmen » de Francesco Rosi et accueillent chaque mois de septembre les célèbres corridas goyesca, où tous les participants arborent des costumes inspirés du Madrid du XVIIIe siècle.
Le Musée de la Tauromachie occupe une partie des arènes, offrant un parcours didactique retraçant les origines mythiques de la tauromachie, ses racines ibériques, et son évolution vers un spectacle codifié. Ce musée met en lumière le rôle central de Ronda et des familles Romero et Ordóñez dans l’histoire de cet art. Ouvert depuis 1984, il abrite une riche collection d’objets historiques et contemporains, dont des eaux-fortes de Goya, des gravures, des peintures à l’huile, des costumes, des affiches et des outils de tauromachie. Chaque œuvre y est replacée dans son contexte, permettant une compréhension approfondie de cet univers.
Parmi les pièces les plus remarquables, on trouve une édition de « La Tauromachie » de Francisco de Goya, des œuvres de Lake Price, Edward Orme et Victor Adam, ainsi qu’une série d’affiches modernes créées par des artistes contemporains comme Eduardo Arroyo ou Miquel Barceló. Le musée aborde également des thématiques comme les grandes dynasties de toreros de Ronda, en particulier les Romero et les Ordóñez, qui ont marqué l’histoire de la corrida.
La Sellerie Royale expose des pièces uniques offertes par Louis-Philippe d’Orléans à son fils Antonio, duc de Montpensier. Cette collection comprend des harnais somptueux, des calèches et des fauteuils issus des palais andalous. On y trouve notamment des harnais d’apparat utilisés à Versailles, des pièces inspirées par les sultans ottomans et égyptiens, ainsi que des éléments liés aux grandes cérémonies royales. La qualité et la diversité des styles représentés font de cette collection un trésor inestimable.
La Real Maestranza de Caballería de Ronda, fondée au XVIe siècle pour défendre la ville, est l’une des plus anciennes confréries de chevaliers d’Espagne. Son histoire illustre l’évolution de l’art équestre, depuis ses origines guerrières jusqu’à sa forme actuelle dédiée au dressage. Aujourd’hui, cette institution à but non lucratif, présidée par le roi d’Espagne, œuvre pour la préservation de son patrimoine historique et la promotion de la culture équestre. Les visiteurs peuvent découvrir l’école d’équitation et assister aux entraînements des élèves, une expérience unique au sein de ce lieu chargé d’histoire.
Dans la galerie équestre se trouve une sculpture représentant un cavalier ibérique monté sur un cheval, datant du Ve siècle avant J.-C., témoignant de l’importance symbolique du cheval dans l’aristocratie antique. Cet espace met en avant l’histoire du cheval de race pure espagnole et l’art du dressage classique, incarnant une tradition perpétuée par la Real Maestranza de Ronda.
RETROUVEZ TOUTES LES AUTRES PHOTOS DE LA VILLE EN SUIVANT LE LIEN : J175 – VISITE DE RONDA ANDALOUSIE
PASEO DE BLAS INFANTE
Lors de notre visite à Ronda, le Paseo de Blas Infante nous a littéralement émerveillés. Cet endroit se situe juste à droite en sortant des célèbres arènes de la ville. Nous avons commencé à parcourir cette promenade, bordée de jardins élégants et soigneusement entretenus, pour finalement arriver à un belvédère d’une beauté inoubliable. Situé tout au bout des jardins, ce point de vue offre un panorama grandiose sur les falaises abruptes et le bord du Tage. Face à une telle immensité, nous avons ressenti une véritable connexion avec la nature, comme si le paysage s’étendait à l’infini devant nous.
Un peu plus loin, le célèbre Balcón del Coño a suscité notre curiosité. Ce lieu porte un nom qui évoque la stupéfaction face à la splendeur de l’endroit. Et en effet, l’émerveillement a été total lorsque nous avons atteint cette plate-forme perchée à une hauteur vertigineuse. La vue sur la gorge de Ronda et les plaines environnantes est absolument à couper le souffle. C’est un lieu qui invite à l’admiration, au silence et, parfois, à un cri d’exclamation devant tant de grandeur.
Ce qui rend cet endroit encore plus fascinant, c’est la possibilité d’y observer la faune. Nous avons pris le temps d’explorer les différents points de vue à plusieurs hauteurs, tous offrant des perspectives uniques. Les falaises, culminant jusqu’à 140 mètres, sont un refuge pour de nombreux oiseaux. Avec un peu de patience et un télescope à disposition, nous avons eu la chance d’apercevoir des faucons pèlerins en plein vol et même des choucas à bec rouge nichant dans les parois rocheuses. C’était un spectacle saisissant, entre le bruissement des ailes et les échos de leurs cris dans les profondeurs du canyon.
Le Paseo de Blas Infante est bien plus qu’une simple promenade ; c’est une expérience sensorielle et émotionnelle unique. Entre la sérénité des jardins, les panoramas spectaculaires et les rencontres inattendues avec la faune locale, nous avons vécu un moment suspendu hors du temps. Ronda nous a offert, à travers ce lieu, l’une des plus belles façons de nous reconnecter à la grandeur et à la splendeur de la nature.
PUENTE NOVO DE RONDA
Lors de notre passage à Ronda, impossible de manquer le Puente Nuevo, véritable icône de la ville, au même titre que ses célèbres arènes. Dès notre arrivée, nous avons été captivés par ce chef-d’œuvre architectural du XVIIIe siècle. Perché à une hauteur vertigineuse de 98 mètres, le pont relie harmonieusement le quartier moderne du Mercadillo à la vieille ville, symbolisant à lui seul l’expansion urbaine de Ronda. Ce qui frappe immédiatement, ce sont les maisons accrochées au bord des falaises, leurs balcons surplombant le précipice, offrant des vues à couper le souffle sur la gorge du Tajo et la rivière Guadalevín qui la traverse.
Nous avons appris que l’histoire de ce pont était tout aussi fascinante que sa structure. Les premières tentatives de construction remontent au XVIe siècle, lorsque la ville, cherchant à se développer, entreprit la création d’un pont dans la partie la plus profonde de la gorge. C’est ainsi qu’est né le Pont Romain, construit sous la domination arabe, bien que son nom puisse induire en erreur. Puis, en 1616, un deuxième projet donna naissance au « Vieux Pont », une arche imposante de 35 mètres de diamètre. Cependant, l’euphorie fut de courte durée, car six ans après sa construction, une exécution défaillante provoqua son effondrement tragique, emportant une cinquantaine de vies.
Le projet du Puente Nuevo, tel que nous l’admirons aujourd’hui, débuta bien plus tard, en 1759, sous la direction de l’architecte José Martín de Aldehuela. Pendant près de trois décennies, les travaux avancèrent avec minutie, utilisant des blocs de pierre extraits directement du fond de la gorge. En 1785, à l’occasion de la foire royale de mai, le pont fut enfin inauguré. Le résultat est spectaculaire : une structure monumentale qui semble s’ancrer dans la roche elle-même, témoignant de l’audace et du génie des ingénieurs de l’époque.
Nous avons également découvert un détail intriguant : au-dessus de l’arche principale se trouve une petite fenêtre qui dissimulait autrefois une pièce secrète. À l’origine utilisée comme prison, cette pièce fut ensuite convertie en auberge avant d’être réaménagée en un centre d’interprétation moderne. Nous y avons fait un arrêt pour explorer les expositions interactives et captivantes sur l’histoire du pont, l’urbanisme de Ronda, et même la faune et la flore de cet environnement unique.
Depuis le pont, le panorama est époustouflant. Malgré le fait que la rivière Guadalevín, autrefois bouillonnante, n’est aujourd’hui qu’un mince filet d’eau, le paysage n’en reste pas moins saisissant. Nous avons pris le temps de longer les balcons et d’immortaliser chaque détail, fascinés par l’impressionnante profondeur de la gorge et les jeux de lumière entre les parois rocheuses.
Après avoir traversé le Puente Nuevo, nous avons découvert un autre trésor : el Tajo de Ronda. Ce point de vue, niché sur la gauche, nous a permis d’apprécier une nouvelle perspective sur ce lieu magique, où nature et architecture s’entrelacent dans une harmonie parfaite. En quittant le site, nous avons été emplis d’un profond respect pour cet ouvrage monumental et pour l’histoire riche et complexe qu’il incarne. Le Puente Nuevo n’est pas simplement un pont, c’est une véritable invitation à voyager dans le temps et à célébrer la grandeur de Ronda.
RUE ARMINAN
Lors de notre visite à Ronda, nous avons pris le temps de déambuler dans la rue Armiñán, un véritable trésor au cœur du quartier historique et monumental de la ville. Cette rue emblématique, sans doute la plus importante de la vieille ville, est bien plus qu’un simple passage reliant le Puente Nuevo au quartier de San Francisco. Elle est l’âme vivante du centre historique, animée par son histoire, son architecture et ses nombreuses découvertes à chaque coin.
Dès les premiers pas, nous avons été charmés par l’atmosphère unique de la rue. Bordée de boutiques traditionnelles, elle offre un mélange de modernité et de souvenirs d’antan. Les vitrines scintillantes des magasins de fourrure et de meubles côtoient des échoppes regorgeant de souvenirs artisanaux. Pour les gourmands ou amateurs d’une pause conviviale, plusieurs bars authentiques jalonnent la rue, invitant à savourer un verre ou une spécialité locale.
En parcourant cette rue, la plus longue de la vieille ville, nous avons été surpris par la richesse des lieux d’intérêt qui s’y trouvent. Le couvent de Santo Domingo, majestueux et empreint de sérénité, nous a donné envie de plonger dans l’histoire religieuse de la région. Un peu plus loin, le Tabanco los Arcos nous a séduit avec son ambiance chaleureuse, parfaite pour déguster un bon vin andalou.
Nous avons également fait un arrêt au musée Lara, véritable perle pour les amateurs de curiosités. Ce musée privé, installé dans un ancien palais du XVIIIe siècle, abrite une collection éclectique d’objets anciens, allant des instruments de musique aux horloges, en passant par les armes et les objets liés à l’Inquisition. Chaque salle raconte une histoire, et nous avons adoré nous perdre dans ce labyrinthe de trésors historiques.
L’un des moments les plus mémorables fut sans doute la découverte de la mosaïque pour les voyageurs romantiques. Nichée sur le parcours, elle nous a rappelé que Ronda a toujours été une source d’inspiration pour les écrivains et les poètes, séduits par le charme intemporel de la ville.
En avançant, nous avons aperçu le minaret de Saint-Sébastien, un témoignage architectural fascinant du passé musulman de Ronda. Situé sur la Plaza de Abul Beka, ce minaret attire l’attention par sa structure élégante et son emplacement au cœur d’une place paisible.
Et pour clore notre balade en beauté, nous avons bifurqué vers la Plaza Duquesa de Parcent, une place pleine de vie où l’histoire se mêle à l’animation contemporaine. Là, nous avons découvert la majestueuse mairie de Ronda et l’église de Santa Maria La Mayor, deux joyaux architecturaux qui dominent la place. Non loin de là, le restaurant Carmen La de Ronda nous a attirés avec ses arômes alléchants, bien qu’il ait fallu résister à la tentation de goûter à tout.
Nous n’avons pas manqué non plus de nous arrêter au restaurant Luciano, où l’on nous avait chaudement recommandé leur fameuse soupe de riz au homard. Préparée sur demande, cette spécialité est un régal qui mérite l’attente. C’est avec gourmandise et satisfaction que nous avons dégusté ce plat, accompagnés par l’atmosphère conviviale du lieu.
La rue Armiñán, bien plus qu’une artère traversant la vieille ville du nord au sud, est une véritable invitation à explorer l’âme de Ronda. Chaque pas nous rapproche de son histoire, de ses traditions et de son charme intemporel.
ÉGLISE SANTA MARÍA LA MAYOR
L’église de Santa María la Mayor est un lieu chargé d’histoire, considéré comme l’un des monuments religieux les plus importants de Ronda. Sa construction, ordonnée par les Rois Catholiques en 1485, s’est étalée jusqu’au XVIIe siècle, ce qui explique la diversité des styles architecturaux visibles aujourd’hui. Selon des recherches archéologiques, le site aurait abrité une basilique paléochrétienne, bien que certains historiens suggèrent la présence antérieure d’un temple romain, une hypothèse qui reste à vérifier. Sous la domination islamique, une grande mosquée fut construite à cet endroit, dont subsistent encore un arc du Mihrab et une partie du mur orné d’ataurique, dissimulés derrière le retable de l’autel principal.
Après la Reconquête, les Rois Catholiques ont décidé de bâtir une église sur les ruines de la mosquée. Les travaux, marqués par de nombreuses vicissitudes, ont permis d’ériger une structure mêlant des éléments gothiques, Renaissance et baroques. À l’intérieur, les trois nefs de l’église présentent des colonnes et des ogives gothiques, bien que partiellement endommagées par un tremblement de terre en 1580. Ces éléments architecturaux témoignent néanmoins de la grandeur de l’édifice, avec des chapiteaux finement décorés de motifs végétaux et anthropomorphes.
Le chœur de l’église, d’inspiration Renaissance, constitue un véritable chef-d’œuvre. Réalisé en bois de noyer et de cèdre, il est composé de deux niveaux : en bas, 12 sièges ornés des symboles des litanies de la Vierge Marie ; en haut, 24 sièges sculptés avec des représentations du Sacré-Cœur, des apôtres et des saints. La précision et l’élégance de ces sculptures reflètent le talent exceptionnel des artisans de l’époque.
Ce lieu est un véritable témoignage des influences historiques et culturelles qui ont marqué Ronda au fil des siècles. Chaque détail, des vestiges islamiques à l’architecture gothique, en passant par le raffinement du chœur Renaissance, invite à une immersion dans l’histoire. L’église de Santa María la Mayor est un incontournable pour quiconque souhaite explorer la richesse patrimoniale de la ville.
MURAILLES DE RONDA
Les murailles de Ronda, véritable héritage de la période musulmane, se dressent fièrement, témoignant de la grande ingénierie de l’époque et de l’importance stratégique de la ville. Ce vestige monumental fait écho à l’ingéniosité défensive mise en place par les Arabes pour protéger Ronda, une ville placée en hauteur, dominée par la gorge profonde du Guadalevín, un avantage géographique qui, combiné aux murailles, offrait une protection naturelle contre les envahisseurs.
Les premières constructions de ces murs datent du VIIIe siècle, lorsque les musulmans s’emparèrent de la région. Au fil des siècles, les murs furent renforcés et adaptés aux besoins militaires et sociaux de la ville, passant par plusieurs phases de construction et de modification. Ils ont non seulement joué un rôle défensif, mais ont aussi marqué la séparation entre la médina, le cœur de la ville musulmane, et les autres zones alentours.
La structure des murailles est particulièrement intéressante car elle comprend plusieurs portes stratégiques permettant l’accès à la ville. Parmi celles-ci, la Puerta de Cíjara, l’une des plus anciennes, servait de point d’entrée majeur. La Puerta del Viento et la Puerta de Almocábar sont également emblématiques, chacune ayant sa propre histoire et sa place dans le développement de la ville. Ces portes étaient des lieux de passage essentiels, mais aussi des points de contrôle et de défense.
Le quartier de La Cijara, dans le secteur est de la ville, mérite une attention particulière. Ses murs et ses portes renforcées en double ligne de défense témoignent de l’importance de ce secteur. Il était le cœur de la Ronda islamique, abritant non seulement des habitations mais aussi des infrastructures telles que les bains arabes, des vestiges qui nous rappellent la sophistication de la culture musulmane en Andalousie.
Du côté ouest, les murailles de l’Albacara se démarquent. Celles-ci avaient un rôle à la fois militaire et économique, protégeant les moulins de la ville, et offrant une fonction de refuge pour les animaux en période de danger. L’Albacara était une zone de production essentielle à l’approvisionnement alimentaire et au bien-être de la ville, d’où la nécessité de garantir sa protection.
L’ensemble des murailles de Ronda, avec leurs multiples portes, leurs structures défensives et leur présence imposante, est un témoignage vivant du passé militaire et civil de la ville, mais aussi de la richesse de son histoire. Aujourd’hui, ces murailles sont un point d’attraction majeur, permettant aux visiteurs d’imaginer la grandeur de Ronda à son apogée tout en offrant des vues imprenables sur la vallée du Guadalevín et les montagnes environnantes.
BAINS ARABES
Les bains arabes de Ronda, remarquablement bien conservés, sont un exemple fascinant de l’ingéniosité et du raffinement de l’architecture islamique en Andalousie. Situés dans le quartier de San Miguel, autrefois faubourg de la ville, ces bains remontent à la période nasride, l’une des dernières dynasties musulmanes en Espagne. Ces bains sont considérés comme les mieux préservés de la péninsule ibérique et constituent un témoignage précieux de la vie quotidienne à l’époque musulmane.
Les bains étaient idéalement situés près de l’Arroyo de las Culebras, un ruisseau qui permettait un approvisionnement constant en eau grâce à un ingénieux système d’irrigation. Ce système repose sur la noria arabe, une roue hydraulique qui, en utilisant la force de l’eau, permettait de pomper l’eau pour alimenter le complexe thermal. L’emplacement près du ruisseau était donc stratégique, permettant de maintenir un approvisionnement fiable pour les bains, qui étaient essentiels à la vie sociale et culturelle des habitants de la médina.
Après la Reconquista chrétienne, les bains ont subi un déclin, en partie à cause de la moralité chrétienne qui voyait dans ces établissements un lieu de débauche, mais aussi à cause des crues de la rivière Guadalevín qui ont contribué à les ensevelir. Ce n’est qu’après de nombreuses années que des fouilles archéologiques ont permis de redécouvrir ces structures et de les mettre en valeur, à partir de 1935. Aujourd’hui, elles sont ouvertes au public, permettant de plonger dans l’histoire et de découvrir un aspect de la vie musulmane de Ronda.
Le complexe thermal se compose de trois salles principales : les bains froids, tièdes et chauds, chacune conçue avec des caractéristiques spécifiques adaptées aux fonctions qu’elles remplissaient. La salle des bains froids, conçue pour le rafraîchissement, est la plus petite des trois, tandis que la salle des bains chauds est la plus grande, avec de majestueux arcs en fer à cheval soutenant des voûtes en berceau. Ces voûtes sont percées de lucarnes en forme d’étoiles, une particularité architecturale typique des bains arabes, qui permettaient à la lumière naturelle de pénétrer tout en créant une atmosphère mystérieuse et apaisante.
Ces chambres, toutes parfaitement préservées, offrent aux visiteurs un aperçu intime du luxe et du confort qui caractérisaient les établissements thermaux à l’époque andalouse. Le système de chauffage de l’eau, qui utilisait des chaudières et des canalisations sophistiquées, est également bien conservé. Ce système a ensuite été utilisé pour les tanneries installées dans la région après la Reconquista.
Une petite exposition audiovisuelle présente aux visiteurs le fonctionnement des bains à l’époque, avec des reconstitutions montrant les différentes étapes du rituel thermal. Cela permet de comprendre non seulement le fonctionnement du lieu, mais aussi les coutumes sociales et culturelles de l’Andalousie musulmane, où les bains étaient des lieux de rencontre, de détente et de purification, au-delà de leur simple rôle hygiénique.
Ainsi, les bains arabes de Ronda ne sont pas seulement un lieu de patrimoine, mais un véritable voyage dans le temps, offrant un regard fascinant sur la vie quotidienne à l’époque musulmane en Espagne.
PUENTE VIEJO
Le Vieux Pont de Ronda, ou « Puente Viejo », est un élément emblématique du paysage de la ville, offrant une vue spectaculaire sur la gorge du Tajo et sur la vallée en contrebas. Construit au XVIe siècle, ce pont enjambe la rivière Guadalevín et relie deux parties importantes de la ville : l’ancienne médina islamique, au quartier appelé aujourd’hui Barrio de Padre Jesús, et la zone de Mercadillo, qui a connu un essor après la Reconquête chrétienne.
Bien que souvent associé à l’époque musulmane, le Vieux Pont ne date pas de cette période. L’origine de ce pont peut en revanche être liée à une structure antérieure, qui pourrait avoir des racines remontant à l’époque romaine. Cela reste incertain, bien que des vestiges retrouvés près de ses fondations suggèrent qu’un pont ancien pourrait avoir existé à cet endroit. Cependant, ce pont que nous voyons aujourd’hui a été édifié pour relier la médina à un nouveau quartier, en pleine expansion, à la suite de la Reconquête chrétienne de la ville.
L’une des caractéristiques les plus frappantes de ce pont est son unique arche, majestueuse et imposante, soutenue par des murs en double fil de brique. Cette structure simple mais robuste illustre l’ingéniosité architecturale de l’époque et permet à ce pont de traverser la gorge étroite tout en résistant à l’épreuve du temps. Les travaux de restauration effectués dans les années 1960 ont permis de préserver son apparence actuelle, notamment avec l’ajout de balcons et d’un parapet décoratif qui ornent désormais le pont.
Le Vieux Pont de Ronda n’est pas seulement un ouvrage d’ingénierie, mais aussi un témoin des transformations de la ville au fil des siècles. Il symbolise le lien entre le passé musulman de Ronda et son développement après la Reconquête, tout en offrant une vue spectaculaire qui attire les visiteurs. Il est aussi un rappel poignant de l’importance des ponts dans l’histoire de Ronda, puisque jusqu’à la construction du Pont Neuf au XVIIIe siècle, le Vieux Pont était le principal moyen de traverser la gorge.
PALAIS ET JARDINS DU REY MORO DE RONDA
La Casa del Rey Moro, avec ses jardins et son palais historique, est l’un des trésors cachés de Ronda, suspendu au-dessus du ravin spectaculaire du Guadalevín. Après plus de trente ans de fermeture, ce lieu mythique a été rouvert au public, offrant à nouveau une chance de découvrir son riche héritage. Bien que le palais aménagé au début du XXe siècle par la duchesse de Parcent soit encore inaccessible, les jardins et la Mine, la principale attraction de la Casa del Rey Moro, ont été partiellement restaurés, permettant aux visiteurs de renouer avec ce site fascinant.
Ce qui rend la Casa del Rey Moro particulièrement unique, c’est son adaptation aux caractéristiques du terrain, à la fois difficile et splendide. Le bâtiment s’intègre de manière organique à la géographie du ravin, avec ses escaliers en pierre, ses couloirs sinueux et ses niveaux variés. Mais la véritable merveille de la Casa del Rey Moro se trouve sous la maison : la mine d’eau, datant de l’époque arabe, qui reste l’une des pièces les plus impressionnantes du complexe. Pour y accéder, il faut descendre environ 200 marches, taillées directement dans la roche, menant les visiteurs au fond de la gorge où ils peuvent admirer une vue spectaculaire sur la vallée en contrebas.
L’arrière de la Casa abrite les magnifiques jardins de Forestier, créés par le paysagiste français Jean-Claude Forestier en 1923. Ces jardins, aménagés sur plusieurs terrasses qui suivent la pente du ravin, mêlent des influences hispano-musulmanes et européennes, créant une atmosphère à la fois intime et exotique. Agrémentés de sources, de fontaines, d’étangs et de magnifiques azulejos, ces jardins forment un véritable catalogue botanique. Les cèdres, lauriers roses, palmiers, lauriers et myrtes ajoutent une palette de couleurs vibrantes et des parfums envoûtants qui enrichissent l’expérience de la visite.
Les trois terrasses du jardin sont chacune aménagées de manière différente, offrant ainsi une variété de paysages et d’atmosphères. La première terrasse, qui entoure la maison, adopte un style typiquement andalou, avec ses bancs ornés d’azulejos, une fontaine-bassin centrale et un pavage traditionnel en olambrillas, créant un cadre à la fois raffiné et apaisant. Un double escalier mène à la terrasse inférieure, où un axe décoré d’une fontaine en azulejo blanc se prolonge dans un canal rectangulaire, longeant toute la terrasse. Une simple pergola adossée à un mur latéral ajoute une touche d’élégance et d’ombre, tandis que les parterres de roses de Forestier apportent une touche de romantisme.
La troisième terrasse, plus élevée, se distingue par un cadre encore plus spectaculaire. Accessible par un double escalier qui longe un étang, elle offre un panorama imprenable sur la vallée et la ville de Ronda. Des chemins de gravier serpentent entre des haies taillées avec soin, menant à une ancienne margelle de puits située au point culminant du jardin. Ce point de vue offre une vue inégalée sur les alentours, faisant de cet endroit un lieu de contemplation et de beauté inoubliables.
La Casa del Rey Moro et ses jardins restaurés sont non seulement un témoignage de l’histoire et de l’architecture de Ronda, mais aussi un espace où nature, histoire et art se rencontrent pour offrir aux visiteurs une expérience inoubliable. C’est un lieu où l’on peut se perdre dans les dédales de la mine, s’émerveiller devant les jardins luxuriants, et s’imprégner de l’atmosphère unique de Ronda.
LES JARDINS DE CUENCA
Les Jardins de Cuenca, perchés en bordure du ravin du Tajo, sont l’un des lieux les plus enchanteurs de Ronda, offrant aux visiteurs une vue spectaculaire sur la gorge et la rivière Guadalevín. Ces jardins sont bien plus qu’un simple espace vert ; ils incarnent l’amitié et les liens historiques entre Ronda et Cuenca, deux villes jumelées depuis 1975. Ce jumelage, initié par un accord entre leurs maires respectifs, renforce la connexion entre ces deux cités, qui partagent une configuration géographique similaire, à flanc de montagne, avec des panoramas impressionnants sur des paysages naturels tout autour.
En flânant dans les Jardins de Cuenca, on découvre une végétation luxuriante, ponctuée de nombreuses roseraies, qui parfument l’air et ajoutent une touche de couleur vive à cet oasis de verdure. Ces jardins sont un véritable havre de paix, parfaits pour ceux qui recherchent un moment de calme et de contemplation. Les allées ombragées et les bancs disséminés à travers les jardins invitent les visiteurs à s’arrêter, à se détendre et à profiter de l’un des plus beaux panoramas de Ronda.
L’un des points forts de ces jardins est la vue imprenable qu’ils offrent sur la rivière Guadalevín, serpentant à travers le ravin, ainsi que sur le majestueux Puente Nuevo, qui semble dominer le paysage avec toute sa grandeur. C’est depuis ces jardins que l’on peut apprécier pleinement la beauté du pont emblématique, suspendu entre les deux rives du ravin, une vision à couper le souffle.
L’accès aux Jardins de Cuenca est libre, permettant à tous de profiter de cet espace ouvert et accessible, où la nature, l’histoire et le paysage se rencontrent harmonieusement. Ces jardins ne sont pas seulement un lieu de passage, mais une véritable invitation à la sérénité et à la découverte, à quelques pas de l’agitation de la ville. Ils offrent un cadre idéal pour se ressourcer et prendre un moment pour admirer la beauté unique de Ronda sous un angle différent.
LA SIERRA DE GRAZALEMA
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LA SERRANIA DE RONDA
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LES LOGEMENTS
ESPAGNE – RONDA – AIRBNB CHEZ TONY & CARLOS
AIRBNB– 248.25 € POUR 3 NUITS –
Lors de notre séjour à Ronda, nous avons opté pour une location de vacances sous forme de petit appartement cosy, et l’expérience a été à la hauteur de nos attentes. L’appartement, situé en plein centre de Ronda, offre tout le confort nécessaire pour un séjour agréable. Le logement est très propre, bien entretenu, et se trouve dans une rue calme, avec des places de parking disponibles à proximité.
L’appartement dispose de trois chambres : deux chambres avec des lits simples et un bureau, et une plus grande avec un lit double et un bureau. Les chambres sont spacieuses, lumineuses et extrêmement confortables, avec des lits qui assurent un sommeil de qualité après une journée de visites dans la ville. Chaque chambre est bien équipée et offre suffisamment d’espace pour se sentir chez soi.
Le salon est simple mais fonctionnel, avec un canapé pour deux personnes, une petite chaise, et une télévision à écran plat. Nous avons pu profiter de Netflix, bien que l’accès ait été un peu bloqué (un petit détail sans grande importance). Une table à manger avec quatre chaises complète cet espace. La cuisine est équipée de tout le nécessaire : four, micro-ondes, réfrigérateur avec congélateur, et même une machine à laver pour ceux qui restent plus longtemps.
Le Wifi, essentiel pour ceux qui veulent rester connectés, fonctionne à merveille, ce qui est un véritable atout pour planifier les activités ou partager des photos avec des proches.
La salle de bains est petite, mais elle est fonctionnelle et bien aménagée. Des produits de toilette de qualité étaient fournis, ajoutant une touche de confort appréciable.
L’emplacement de l’appartement est idéal : en à peine dix minutes à pied, nous avons rejoint la rue commerçante principale de Ronda et le centre-ville. Cette proximité avec les attractions majeures de la ville fait de cette location un excellent choix pour découvrir Ronda à son propre rythme, tout en bénéficiant du calme d’un quartier résidentiel.
En résumé : Nous recommandons vivement cet Airbnb chez Tony et Carlos. C’est une adresse à retenir pour tous ceux qui recherchent un hébergement confortable et pratique, avec un excellent rapport qualité/prix. L’appartement offre tout ce dont on a besoin pour un séjour réussi à Ronda, tout en étant parfaitement situé pour explorer cette magnifique ville.
Pour plus de détails sur notre visite de Ronda, n’hésitez pas à consulter notre article complet sur la ville.
LA GASTRONOMIE
J176 – ABACERIA EL PUENTE
Ah, quel moment exquis nous avons passé à l’Abacería El Puente ! Ce petit coin de paradis en plein cœur de la Sierra de Grazalema a été une véritable découverte culinaire, autant pour les plats authentiques que pour l’ambiance détendue de sa terrasse ensoleillée. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement, avec cette simplicité conviviale typiquement andalouse qui fait que l’on se sent immédiatement à sa place. C’est l’un de ces endroits où le temps semble s’arrêter, permettant de savourer chaque instant, chaque bouchée, sous le soleil radieux.
Nous avons commencé par les croquettes variées, une spécialité locale parfaite pour explorer un éventail de saveurs. Certaines étaient au jambon ibérique, d’autres à la morue, et il y avait même une version plus audacieuse aux champignons et fromage bleu. Croustillantes à l’extérieur, crémeuses à l’intérieur, elles étaient tout simplement irrésistibles. Ces petites merveilles fondaient en bouche, révélant des saveurs parfaitement équilibrées, ni trop salées, ni trop intenses, juste assez pour éveiller nos papilles.
Puis est arrivé le plat que nous attendions avec impatience : le fameux lézard ibérique, ou « secreto ibérico ». Malgré son nom intriguant, il ne s’agit pas d’un reptile, mais d’une coupe de viande de porc ibérique, prélevée dans une zone secrète du muscle, juste sous les côtes. Ce morceau est extrêmement tendre, avec une texture marbrée qui fond littéralement en bouche. La viande, grillée avec une touche d’huile d’olive et une pincée de gros sel, était succulente. Elle avait ce goût unique, légèrement noiseté, que l’on ne trouve que chez le porc ibérique élevé en liberté et nourri aux glands dans les forêts de chênes de la région.
Nous avons accompagné nos plats d’un verre de vin rouge local, aux arômes profonds et aux notes légèrement épicées, qui se mariait à merveille avec la richesse du lézard ibérique. Le tout, dégusté en plein air, avec la vue imprenable sur les collines verdoyantes de la Sierra de Grazalema, a rendu cette expérience encore plus mémorable.
C’est dans des moments comme ceux-ci que l’on réalise l’essence de la cuisine andalouse : des plats simples, mais réalisés avec des ingrédients locaux de première qualité et un savoir-faire traditionnel. Nous avons été conquis non seulement par les saveurs, mais aussi par la manière dont chaque bouchée racontait une histoire de la région.
Nous avons hâte de partager encore plus de découvertes comme celle-ci sur notre site, pour permettre à nos lecteurs de vivre eux aussi ce voyage gustatif, depuis les croquettes savoureuses jusqu’au mystérieux lézard ibérique.
C’est toujours agréable de trouver un endroit où l’on peut savourer tranquillement de bons plats et des boissons locales tout en profitant de l’ambiance ensoleillée d’une terrasse. Les croquettes variées semblent être une excellente option pour découvrir les saveurs locales, et le lézard ibérique est certainement une spécialité intrigante à essayer.
Je suis heureux de voir que vous avez apprécié votre expérience culinaire en découvrant les délices de la Sierra de Grazalema. Votre site regorge de détails intéressants sur la cuisine espagnole, ce qui permet à vos lecteurs de se plonger encore davantage dans cette aventure gastronomique.
J 175 – PIZZERIA DA VINCI
À Ronda, le choix de restaurants est vaste, mais tous ne tiennent pas leurs promesses. Au cœur de cette quête culinaire, nous avons vite écarté les établissements aux prix exorbitants où l’on vous facture 20 € pour une paella individuelle et où les produits semblent provenir du congélateur. C’est le cas, par exemple, du Terraza Chill Out Rey Moro, où, après avoir pris un verre, nous avons préféré fuir en voyant la paella en préparation. Une vigilance sur l’addition s’imposait aussi : un simple soda à 2,5 € avait été facturé comme un jus de fruits frais à 4 € !
Malgré tout, même à Ronda, il n’est pas rare de trouver des restaurants complets, parfois pour des adresses bien notées ou celles un peu plus célèbres. Avec un peu de chance, il reste heureusement quelques pépites moins courues mais tout aussi savoureuses.
C’est ainsi que nous avons découvert la Pizzeria Da Vinci, un peu en retrait, mais offrant des mets qui nous ont véritablement surpris. Parmi les entrées, leur *Pan de Ajo con Virutas de Jamón* a immédiatement éveillé notre curiosité. Ce pain à l’ail, prédécoupé et généreusement imbibé d’huile, d’ail et de persil, était parsemé de délicieux morceaux de jambon ibérique, apportant un équilibre parfait entre le croustillant du pain et le fondant du jambon.
Pour ceux qui aiment les plats de viande, le *Saltimbocca* est un excellent choix. Préparé à la milanaise, ce plat associe poulet pané avec tomate, jambon, fromage et une sauce verte, le tout gratiné au four pour une finition savoureuse et bien dorée.
La vraie surprise est cependant venue des *Macarrones Especial de la Casa al Horno*. Ce plat de pâtes au four est un hommage à la cuisine généreuse et réconfortante. Les macaronis sont servis avec une sauce bolognaise onctueuse à la crème, garnis de champignons, jambon, œuf dur, pepperoni, et recouverts de fromage fondant. Le tout est gratiné pour offrir un plat aussi réconfortant qu’abondant, parfait pour reprendre des forces après une journée d’exploration.
La Pizzeria Da Vinci nous a offert une parenthèse italienne bien agréable au cœur de Ronda, et nous a rappelé qu’avec un peu de persévérance, on peut trouver des endroits où la qualité et l’authenticité sont encore au rendez-vous.
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