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TAROUDANT « La paisible » : Une autre Marrakech – MAROC +

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Niché au pied des montagnes de l’Atlas, entouré de plaines fertiles et de vergers luxuriants, Taroudant est une ville qui semble hors du temps. Avec ses remparts ocres qui s’élèvent fièrement depuis plus de cinq siècles, elle incarne à la fois la grandeur de son passé et la sérénité de son présent. Ancienne capitale de l’État saadien au XVIe siècle, Taroudant est souvent surnommée la « petite Marrakech » pour son charme authentique et son atmosphère envoûtante.

Les remparts de Taroudant sont bien plus qu’une simple enceinte protectrice : ils sont le symbole de la résilience et de la splendeur de la ville. Construits sous le règne des Saadiens, ces murs imposants, longs de près de 7 kilomètres, sont ponctués de tours et de bastions qui rappellent l’importance stratégique de Taroudant. À l’époque, la ville était un carrefour commercial majeur, reliant le Sahara aux routes caravanières et aux ports atlantiques

Aujourd’hui, se promener le long de ces remparts, sous la lumière dorée du soleil, est une expérience immersive. Les nuances ocres des murailles, qui changent au fil de la journée, offrent un spectacle saisissant, particulièrement au coucher du soleil. Plusieurs portes monumentales, comme Bab El Kasbah ou Bab Targhount, permettent d’accéder à la médina, chacune portant les traces du passé glorieux de la ville.

Une fois franchies les portes de la médina, Taroudant révèle son âme vibrante à travers ses ruelles sinueuses et ses souks animés. Contrairement à Marrakech, où l’effervescence touristique est omniprésente, les souks de Taroudant conservent une authenticité rare. Ici, les artisans perpétuent des savoir-faire ancestraux : le travail du cuir, la poterie, le tissage de tapis berbères ou encore l’orfèvrerie en argent, spécialité de la région.

Se perdre dans les souks, c’est aussi s’immerger dans un ballet de couleurs et de senteurs. Les étals regorgent d’épices envoûtantes – cumin, safran, cannelle –, de fruits secs et d’amandes provenant des vergers environnants. Les marchands accueillent les visiteurs avec hospitalité, offrant parfois un verre de thé à la menthe, symbole de convivialité marocaine.

Véritable centre névralgique de la ville, la place Assarag est un lieu de rencontre incontournable. En journée, elle est animée par les passants, les marchands ambulants et les cafés ombragés où l’on peut savourer un jus d’orange frais tout en observant le quotidien des habitants. À la tombée de la nuit, la place s’illumine et s’emplit de conteurs, musiciens et acrobates, offrant un spectacle vivant qui rappelle les traditions séculaires du Maroc.

Outre son riche héritage historique, Taroudant bénéficie d’un cadre naturel exceptionnel. À quelques kilomètres de la ville, la palmeraie de Tiout invite à une escapade bucolique entre oasis verdoyantes et villages berbères pittoresques. Les montagnes du Haut Atlas, visibles en toile de fond, offrent également de magnifiques randonnées pour les amateurs de nature.

Taroudant est aussi le berceau de la culture berbère, une identité fièrement préservée par ses habitants. L’artisanat local, la musique traditionnelle et même la langue amazighe sont autant de témoignages vivants de cette richesse culturelle.

Visiter Taroudant, c’est s’offrir un voyage hors du temps, loin des foules, dans une ville où chaque pierre raconte une histoire. Plus intime que Marrakech, plus authentique que bien des destinations touristiques, elle séduit ceux qui recherchent une immersion dans le Maroc profond, avec son art de vivre apaisé et ses traditions préservées. Taroudant, joyau discret du sud marocain, continue d’émerveiller ceux qui prennent le temps de la découvrir.

LIENS VERS LES PHOTOS

J-207 LE TIZI-N-TEST

J-207 TAROUDANT LA PAISIBLE

Kasbah de TALIOUINE

J 242 LES REMPARTS LA MEDINA ET LES SOUKS DE TAROUDANT

J243 – LA KASBAH DE TAROUDANT ET SES JARDINS

J244 – OASIS DE TIOUT

J244 – LA KASBAH-MUSEE DE CLAUDIO BRAVO

J 245 DE TAROUDANT A IMSOUANE VIA LA VALLEE DU PARADIS

 

Taroudant accueille les visiteurs à travers ses portes historiques, véritables témoins d’un passé riche et fascinant. Dès qu’on franchit ces imposants remparts, la sensation d’un voyage dans le temps s’impose. La ville berbère, avec ses échoppes colorées débordant de produits locaux, dégage une atmosphère unique où chaque ruelle semble raconter une histoire. Contrairement à Marrakech, qui impressionne par ses monuments grandioses, Taroudant séduit par sa simplicité authentique et son charme préservé. Ses souks modestes mais animés offrent une immersion dans un monde où l’architecture occidentale n’a pas laissé d’empreinte marquante.

La kasbah, nichée au nord-est des remparts, constitue un témoignage éloquent de l’histoire mouvementée de la ville. La légende raconte que c’est d’ici que les fondateurs de Marrakech ont un jour pris la route, abandonnant leurs foyers pour édifier l’une des cités les plus célèbres du Maroc. Entre mer et montagne, Taroudant a su conserver son dynamisme tout en honorant ses traditions. Les échoppes regorgent de trésors, rappelant le rôle central de la ville dans le commerce d’autrefois. Indigo, sucre, coton, autant de produits qui, jadis, attiraient convoitises et envahisseurs. Malgré le passage des siècles et l’empreinte laissée par différentes civilisations, la ville demeure paisible, imprégnée d’un passé foisonnant où chaque pierre, chaque bâtisse, évoque un pan de son histoire.

La douceur de vivre à Taroudant se reflète dans la quiétude de ses remparts, véritables remparts du temps où le tumulte du monde extérieur semble s’effacer. La teinte ocre de ses bâtiments contraste avec le bleu éclatant du ciel, offrant aux artistes et photographes une palette infinie de nuances à capturer. Les jardins luxuriants et les patios ombragés renforcent l’image d’un havre de paix, faisant de la ville l’un des joyaux du sud marocain. En s’aventurant dans l’Anti-Atlas, le voyageur découvre une région exceptionnelle, préservée des flots touristiques, où la nature s’exprime avec une beauté brute et intacte.

Les souks de Taroudant vibrent d’une énergie contagieuse. Flâner entre les étals, négocier avec les marchands, découvrir la richesse du terroir local devient une expérience immersive où tous les sens sont sollicités. Les cuirs finement travaillés, les poteries colorées et les bijoux berbères en argent témoignent du savoir-faire artisanal transmis de génération en génération. L’un des trésors les plus prisés de la région reste l’huile d’argan, véritable or liquide dont la production repose sur un savoir-faire ancestral. En dehors des remparts, les vastes champs d’arganiers s’étendent à perte de vue. Les chèvres, friandes de leurs fruits, escaladent habilement les branches pour les savourer. Les coopératives locales, engagées dans la préservation de cet héritage, extraient une huile aux multiples vertus, aussi bien cosmétiques que culinaires.

Dans un environnement où la terre semble aride, l’ingéniosité des habitants permet de cultiver des arbres d’une grande richesse : arganiers, citronniers, oliviers prospèrent ici, apportant leurs fruits à la gastronomie locale. L’huile d’amande et le miel, récoltés avec soin, viennent compléter cette abondance naturelle. La position géographique privilégiée de Taroudant en fait aussi un point de départ idéal pour les randonneurs et aventuriers en quête de paysages époustouflants. Entre les deux chaînes de l’Atlas, les sentiers s’étendent, révélant des panoramas à couper le souffle où la nature se déploie dans toute sa splendeur.

Les monuments de la ville témoignent de sa grandeur passée. La grande muraille, longue de 7,5 kilomètres, impressionne par ses remparts atteignant plus de huit mètres de haut. Se promener le long de ces fortifications est une plongée dans l’histoire. Pour une découverte encore plus pittoresque, une balade en calèche permet d’apprécier la ville sous un angle différent, au rythme tranquille des chevaux. Les remparts comprennent pas moins de 130 bastions et 19 citadelles, érigées stratégiquement aux angles de la muraille.

Cinq portes majestueuses permettent d’accéder à la médina, chacune portant le nom évocateur de Bab. Bab al-Kasbah se distingue par sa prestance, encadrée de bastions imposants qui confèrent à l’entrée une aura de grandeur. D’autres portes, comme Zorgane, Khemis ou Oula Bounouna, révèlent chacune une facette unique de la ville, leurs détails architecturaux racontant des récits silencieux. Bab El Kasbah, la plus ancienne, offre un point de vue imprenable sur la kasbah du Pacha et les jardins environnants. Aux dernières lueurs du jour, les parfums envoûtants se mêlent aux teintes dorées du crépuscule, créant un instant hors du temps.

Au nord-est de la cité, la Kasbah surplombe la vallée du Souss et les montagnes du Haut Atlas, offrant un panorama inoubliable sur le sud marocain. Construite au XVIe siècle par les Saadiens pour repousser les Portugais, elle se dresse comme un vestige majestueux du passé. Son architecture en pisé, avec ses créneaux et ses teintes ocre, s’illumine au coucher du soleil, accentuant sa beauté mystique. Bien que l’intérieur de la kasbah se compose essentiellement de ruines, quelques anciens ryads en restauration laissent entrevoir la splendeur d’antan. Les locaux, passionnés par leur héritage, partagent volontiers leurs connaissances sur les techniques de construction traditionnelles, vantant la capacité des murs épais en pisé à réguler naturellement la température.

Face à la kasbah, le parc Brahim Roudani offre un havre de fraîcheur et de verdure. Créé en 1929 par le capitaine Denat, cet espace vert a su traverser les époques, devenant un lieu prisé des habitants en quête de sérénité. En 2004, il a été classé au patrimoine national, en raison de la diversité végétale qu’il abrite, symbole du lien profond entre nature et culture à Taroudant. Non loin de là, le musée en plein air de Claudio Bravo invite les amateurs d’art à découvrir les œuvres du peintre chilien, dans un cadre aussi singulier qu’enchanteur.

La médina, bien que plus discrète que celle de Marrakech, n’en demeure pas moins un écrin de trésors. À pied, la découverte se fait au gré des rues sinueuses, où les murs peints et les expositions d’artistes locaux ajoutent une touche de modernité à cet ensemble historique. Au détour d’une place animée, boutiques, cafés et souks s’entrelacent, offrant un aperçu de la vie locale. À l’est de la ville, la mosquée, s’étendant sur plus de 3 200 m², peut accueillir jusqu’à 4 000 fidèles. Son minaret carré, culminant à 27 mètres, figure parmi les plus imposants du Maroc, reflétant la grandeur architecturale du lieu. En son sein, une précieuse bibliothèque renferme des ouvrages d’une valeur inestimable, veillant sur la mémoire du passé.

Les souks constituent un autre visage de Taroudant. Foisonnants, riches de diversité, ils abritent tout ce que l’on peut espérer découvrir : fruits et légumes, épices enivrantes, vêtements traditionnels, fleurs éclatantes. Mais ce qui attire le plus, ce sont les bijoux berbères en argent, dont la finesse et l’élégance sont incomparables. Les mines d’argent situées aux alentours fournissent la matière première à ces artisans talentueux, qui sculptent également poignards et crosses de fusils, agrémentés de nacre pour un rendu encore plus raffiné. Entre les ruelles du souk arabe et celles du souk berbère, chaque étal est une invitation à la découverte d’un savoir-faire ancestral, témoignant du caractère intemporel de Taroudant.

SOUKS HEBDOMADAIRES

Taroudant, avec ses souks hebdomadaires, est une ville qui respire l’authenticité. Ces marchés, situés à l’extérieur des remparts, sont moins fréquentés par les touristes que ceux à l’intérieur de la médina, mais ils offrent une expérience bien plus vivante et ancrée dans le quotidien des habitants. Ouverts tous les jours de 8h à 20h30, ils prennent vie dès les premières heures du matin, lorsque les montagnards et les villageois des alentours descendent avec leurs marchandises. Leurs ânes, charrettes et camionnettes transportent des produits variés : fruits, légumes, épices, tapis, poteries, et même du bétail.

Vers 10h, l’agitation atteint son paroxysme. Les cris des marchands se mêlent aux bêlements des moutons et aux rires des enfants. Les animaux, parfois échappés, courent entre les étals, ajoutant une touche de chaos pittoresque à cette scène déjà si animée. Les étals débordent de couleurs et de senteurs : des piles d’épices aux nuances vives, des paniers d’olives et d’amandes, des tapis berbères aux motifs traditionnels, et des vêtements colorés suspendus à des cordes. L’air est imprégné d’odeurs de menthe fraîche, de cumin et de pain chaud, créant une atmosphère envoûtante.

Ces souks ne sont pas seulement un lieu de commerce, mais aussi un espace de rencontre et de partage. Les habitants viennent ici pour vendre, mais aussi pour échanger des nouvelles, discuter et renforcer les liens communautaires. Pour les visiteurs, c’est une occasion unique de s’immerger dans la culture locale, de discuter avec les marchands et de découvrir des traditions ancestrales. C’est aussi l’endroit idéal pour acheter des souvenirs authentiques : un tapis tissé à la main, une poterie berbère ou des épices locales, chaque objet raconte une histoire.

Pour profiter pleinement de cette expérience, il est recommandé d’arriver tôt, dès l’ouverture, lorsque l’agitation est encore modérée et que la lumière du matin baigne les étals d’une douceur particulière. La négociation fait partie du jeu, mais elle se fait ici avec bienveillance et humour, dans le respect des traditions. Et si vous souhaitez immortaliser ces moments, n’oubliez pas de demander la permission avant de photographier les gens, surtout les femmes et les enfants.

Les souks hebdomadaires de Taroudant sont bien plus qu’un marché : c’est un spectacle vivant, un voyage sensoriel et culturel qui plonge le visiteur au cœur de la vie marocaine. Ils rappellent que Taroudant, malgré son calme apparent, est une ville vibrante et vivante, où les traditions se perpétuent avec fierté et où chaque jour apporte son lot de découvertes et d’émotions.

TALIOUINE

La ville de Taliouine se trouve à environ une heure de route de Taroudant, et sa visite est certainement recommandée. De plus, le trajet pour s’y rendre offre des paysages magnifiques sans nécessiter d’efforts particuliers.

PALAIS CLAUDIO BRAVO Un Hommage à l’Art et à la Beauté

Le Palais Claudio Bravo, niché à 8 kilomètres de Taroudant, est bien plus qu’une simple résidence : c’est un sanctuaire artistique, un lieu où l’art et la nature se rencontrent harmonieusement. Imprégné de l’esprit de son créateur éponyme, le célèbre peintre hyperréaliste chilien Claudio Bravo, ce palais est un témoignage vivant de son amour pour le Maroc et de son talent exceptionnel.

Depuis 1972, Claudio Bravo avait choisi le Maroc comme terre d’adoption, séduit par sa lumière unique, ses paysages envoûtants et son riche patrimoine culturel. Après avoir vécu à Tanger et à Marrakech, il s’installa à Taroudant, où il passa les dernières années de sa vie. C’est ici, au pied du Haut-Atlas, qu’il conçut ce palais de 75 hectares, aujourd’hui ouvert au public et transformé en un musée extraordinaire.

Le palais est organisé en plusieurs ailes et structures, reliées par des cours intérieures et des passages couverts. Chaque espace raconte une histoire : les salons richement décorés, les chambres et suites privées, et surtout l’atelier où Claudio Bravo créa certaines de ses œuvres les plus emblématiques. Cet atelier, préservé tel qu’il l’a laissé, offre un aperçu intime de son processus créatif et de son univers artistique.

Partout dans le palais, les œuvres de Claudio Bravo côtoient celles de ses amis, dont Pablo Picasso, créant une atmosphère où l’art semble encore vivant. Les murs exposent des toiles qui capturent la lumière et les émotions du Maroc, tandis que le mausolée de l’artiste abrite une collection unique de vases et de céramiques marocaines anciennes, témoignant de son profond attachement à la culture locale.

Au-delà des murs du palais, le domaine s’étend sur un vaste parc, où un réseau de sentiers invite à la promenade. Ici, des sculptures contemporaines dialoguent avec la nature, tandis que des plantes exotiques et des arbres centenaires créent un cadre paisible et enchanteur. Les écuries, toujours en activité, abritent des chevaux majestueux, rappelant l’amour de Claudio Bravo pour ces animaux.

Pour couronner la visite, le palais offre un moment de détente inoubliable : une pause thé dans un salon où une reconstitution de la Ménara, célèbre jardin de Marrakech, sert de cadre. Avec les sommets enneigés de l’Atlas en toile de fond, ce moment est une invitation à la contemplation et à la rêverie.

Le Palais Claudio Bravo est bien plus qu’un musée : c’est un hommage à la vie et à l’œuvre d’un artiste qui a su capturer l’âme du Maroc. En visitant ce lieu, on ressent la présence de Claudio Bravo, comme si son esprit flottait encore entre les murs, guidant les visiteurs à travers son univers artistique.

Pour les amateurs d’art, d’histoire ou simplement de beauté, le Palais Claudio Bravo est une destination incontournable, un lieu où l’art et la nature se mêlent pour créer une expérience unique et inoubliable.

TIOUTE

TAROUDANT n’est que la partie visible de la richesse de la région de Souss. A 30 kilomètres au sud-est de TAROUDANT , découvrez la beauté de la Palmeraie de Tiout

VIDEO DE L’ETAPE

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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE

COMPLEXE EL KASBAH TAROUDANT

Taroudant, souvent surnommée la « petite Marrakech », séduit par son calme et son authenticité, loin de l’agitation des grandes villes. À l’entrée de sa médina, le Complexe El Kasbah incarne parfaitement cette atmosphère paisible et chaleureuse. Niché au cœur de vastes petits jardins, cet établissement offre des espaces où les tables baignées de soleil invitent à la détente et à la convivialité.

La carte du restaurant est variée, proposant une cuisine qui mêle tradition et modernité, avec des produits de qualité qui témoignent du soin apporté à chaque préparation. Ce souci de bien faire se reflète aussi dans l’affluence de clients, preuve de la popularité du lieu.

Malgré l’absence de tajine de chèvre ce jour-là, le Complexe El Kasbah n’a pas déçu grâce à une sélection de plats marocains savoureux et généreusement servis. En entrée, le zaalouk, cette purée d’aubergines relevée et épicée à souhait, a ravi les papilles. Les salades de la kasbah, riches et bien équilibrées, ont également fait sensation, tout comme la salade niçoise, surprenante par sa fraîcheur. La harira, soupe emblématique du Maroc, s’est révélée particulièrement onctueuse et délicieuse.

Pour les plats principaux, l’offre était tout aussi alléchante et variée. La pizza charcuterie, généreusement garnie, a séduit les amateurs de cuisine occidentale, tandis que les tajines de keftas aux œufs, un classique marocain, ont été sublimés par l’ajout de légumes et d’une quantité généreuse d’œufs, une rareté qui a été très appréciée.

Le couscous royal, quant à lui, a été le véritable point fort du repas. Servi de manière somptueuse, il comprenait une semoule fine et légère à base de maïs, accompagnée de pruneaux sucrés, d’amandes grillées et torréfiées, et d’une merguez savoureuse. L’ensemble était accompagné de lait, une tradition qui ajoute une touche authentique et chaleureuse à ce plat festif.

Cependant, tout n’a pas été parfait : les tagliatelles au saumon, bien que correctes, manquaient légèrement d’originalité et n’ont pas marqué autant que les autres plats. Mais cet écart a été compensé par le reste de l’expérience, où chaque plat traduisait un véritable savoir-faire culinaire.

Le Complexe El Kasbah ne se contente pas de servir des mets délicieux : il offre également un cadre enchanteur et une hospitalité qui reflète l’âme de Taroudant. Que l’on s’y arrête pour un simple café sous les arbres ou pour un festin marocain, ce lieu reste une adresse incontournable pour découvrir les saveurs et l’accueil authentiques du sud marocain.

CAFE RESTAURANT JNANE SOUSSIA

TAJINE DE VEAU

Le Café Restaurant Jnane Soussia, situé à l’extérieur de la ville, offre un cadre enchanteur qui séduit dès l’arrivée. À l’entrée, un parking spacieux et gardé assure une tranquillité d’esprit totale. En franchissant les portes, on découvre une entrée magnifiquement fleurie qui débouche sur une immense esplanade. Celle-ci est ornée de piscines éclatantes, entourées de tables élégamment disposées, avec des espaces ombragés parfaits pour les journées de forte chaleur, comme aujourd’hui.

Le lieu ne manque pas d’activités pour agrémenter la visite. Pour les amateurs de divertissements, des billards sont accessibles à un prix très abordable de 5 MAD la partie, ajoutant une touche ludique à l’expérience.

Côté gastronomie, la cuisine y est à la hauteur du cadre. Parmi les plats proposés, les brochettes de filet de veau se démarquent par leur tendreté et leur saveur. Le tajine de veau aux amandes et pruneaux est, quant à lui, un véritable délice, mélangeant douceur et parfums typiques de lagastronomie marocaine. Les briouates, croustillantes et bien garnies, rivalisent de goût avec la salade marocaine fraîche et savoureuse, sans oublier la harira, idéale pour un repas réconfortant.

Ce café-restaurant-piscine est un véritable havre de détente où l’on peut savourer de délicieuses spécialités marocaines tout en profitant d’un cadre raffiné et d’un accueil chaleureux. Un lieu parfait pour se ressourcer loin de l’agitation de la ville.

J 243 MANGER POUR MOINS DE 10 € A 4 A TAROUDANT C’EST POSSIBLE

Les marchés de Taroudant, comme tant d’autres marchés locaux à travers le Maroc, offrent un éventail infini de produits frais, où se mêlent couleurs, senteurs et saveurs authentiques. Ici, les légumes ne sont pas simplement des aliments, ils racontent une histoire, celle d’un terroir généreux et d’un savoir-faire ancestral. Les navets d’un blanc éclatant, les tomates gorgées de soleil, les courgettes fermes, les aubergines à la peau lisse et les oignons parfumés s’amoncellent sur les étals, invitant à la découverte. Les prix sont tout aussi savoureux : un kilo et demi de ces merveilles pour 20 dirhams seulement, une aubaine qui prouve une fois encore la richesse et l’accessibilité de ces marchés de proximité.

La viande hachée, fraîchement préparée, s’ajoute au festin. Pour 50 dirhams les 600 grammes, elle s’accorde à merveille avec ces légumes colorés. Le tout revient à 70 dirhams, à peine 6,20 euros, et pourtant, ce repas va régaler quatre convives. La cuisine marocaine sait tirer le meilleur des ingrédients les plus simples, transformant l’ordinaire en un festin. L’art culinaire commence dans la préparation : la viande est assaisonnée avec un oignon râpé, une pincée de cumin, une touche de coriandre fraîche, une généreuse dose de ras el hanout, du sel, du poivre et un peu de mie de pain pour lier le tout. Entre les mains expertes, de petites boulettes prennent forme, prêtes à rejoindre le tajine où mijoteront lentement la moitié des légumes finement découpés.

L’odeur envoûtante des épices commence à emplir la cuisine, promesse d’un dîner savoureux. Pendant que le tajine diffuse sa chaleur réconfortante, on sait déjà que le reste des légumes trouvera demain une nouvelle destinée, preuve que ces marchés ne sont pas seulement des lieux d’approvisionnement, mais de véritables inspirations quotidiennes. Ici, chaque produit a son importance, chaque repas se transforme en un voyage sensoriel où le partage et la gourmandise sont les maîtres-mots.

J 242 – Préparation d’un tajine de filet de dinde aux légumes

À Taroudant, comme dans tant d’autres villes marocaines, il est toujours fascinant de constater à quel point il est possible de préparer un repas généreux, coloré et équilibré pour une somme modique. L’abondance et la fraîcheur des produits locaux permettent de composer des plats savoureux sans se ruiner, tout en profitant de la richesse culinaire du pays.

Les légumes, essentiels à toute bonne cuisine marocaine, sont d’une qualité irréprochable. Pour à peine 15 dirhams, une sélection parfaite prend place sur le plan de travail : un bel oignon rouge en botte, quelques courgettes fermes, des poivrons rouge et vert aux couleurs éclatantes et deux tomates mûres à point, gorgées de soleil. Autant d’ingrédients qui viendront parfumer et enrichir le tajine du jour.

Le choix de la viande se porte cette fois sur du filet de dinde, tendre et savoureux, dont 600 grammes sont acquis pour 35 dirhams. À cela s’ajoutent six œufs pour 8,5 dirhams, parfaits pour compléter le repas et lui apporter encore plus de gourmandise.

Et parce qu’un repas marocain ne saurait être complet sans son pain, deux pains fraîchement cuits viennent s’ajouter au festin pour seulement 2 dirhams. Enfin, une touche de douceur vient clore ce repas avec de belles fraises, sucrées et juteuses, achetées à 8 dirhams les 500 grammes.

Le tout revient à 68,5 dirhams, soit à peine 6,10 euros pour quatre convives. Une fois encore, la magie des marchés locaux opère, prouvant que la gastronomie marocaine est à la fois accessible et raffinée, une célébration du goût où chaque ingrédient joue un rôle essentiel. Dans la cuisine, les effluves d’épices commencent à embaumer l’air, promesse d’un tajine qui mijotera lentement, libérant saveurs et arômes dans un ballet culinaire à la fois simple et enchanteur.

LA CUISINE AU SAFRAN DE TALIOUINE SOUSS MASSA

OMELETTE BERBERE AU SAFRAN

Lors de notre passage à Taliouine, dans la région du Souss Massa, nous avons eu l’opportunité de découvrir la gastronomie marocaine locale, qui met à l’honneur le safran, une épice précieuse cultivée dans la région. En nous dirigeant à l’est de la province, en direction de la province du Drâa, nous avons été ravis par les spécialités culinaires qui utilisent le safran, non seulement dans les plats, mais aussi dans des boissons comme le thé au safran.

À l’Auberge du Safran, nous avons dégusté une variété de mets délicieux. Les salades de tomates, parfumées d’une vinaigrette au safran, étaient un vrai délice, que ce soit avec ou sans thon. Nous avons également goûté une omelette soufflée au safran à la berbère, légère et savoureuse. Le riz safrané, servi en accompagnement d’une grillade, apportait une touche subtile et parfumée à notre plat principal. Et bien sûr, le tajine de keftas aux œufs et au safran a été un véritable coup de cœur, avec la douceur et la richesse du safran qui se mariaient parfaitement aux saveurs des keftas.

Le safran est vraiment au cœur de la gastronomie marocaine de Taliouine, et chaque plat que nous avons dégusté en témoignait. Si vous êtes de passage dans cette région, c’est un endroit incontournable pour découvrir les trésors gastronomiques locaux, tous imprégnés du parfum envoûtant du safran.

LES LOGEMENTS

CHEZ LATIFA TAROUDANT

Un havre de paix à quelques kilomètres de Taroudant, un véritable écrin de charme où le temps semble suspendu. Chez Latifa, l’architecture berbère s’exprime avec élégance à travers un ensemble de locations de vacances nichées autour de patios ouverts, de terrasses fleuries et de jardins verdoyants. L’ensemble, conçu pour préserver l’intimité de chacun, accueille un nombre restreint de familles, garantissant ainsi calme et sérénité.

Au cœur de ce cadre idyllique, une grande piscine, à la fois majestueuse et apaisante, invite à la détente. Hors saison, le privilège est encore plus grand : choisir librement son logement et profiter pleinement des lieux. L’option retenue se compose en réalité de deux logements attenants, offrant espace et confort.

Le premier dévoile une vaste salle à manger, une belle cuisine équipée, ainsi qu’une chambre-suite raffinée où le charme authentique se mêle à une ambiance chaleureuse. Le second logement complète l’ensemble avec une chambre principale, une seconde en mezzanine et une spacieuse salle de bains.

Pour parfaire le tout, une terrasse permet de savourer les douces soirées marocaines, bercées par la quiétude des lieux. Un séjour où chaque détail contribue à créer une atmosphère unique, entre tradition et raffinement, dans ce coin préservé aux portes de Taroudant.

LES LIENS

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