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Partir au petit matin pour une escapade à Valence, à environ 4 heures de route de Barcelone, est une aventure passionnante. Avant d’atteindre Valence, nous décidons de faire un détour vers les montagnes de l’Alto Mijares, au nord de la ville. La route sinueuse nous offre des panoramas spectaculaires sur les gorges et des paysages naturels magnifiques, parsemés de villages endormis. Après environ cent kilomètres de route, nous arrivons à Montajenos.

MONTAJENOS

À Montanejos, nous sommes accueillis par des eaux cristallines, des sentiers de promenade et des recoins empreints de sérénité, invitant à profiter des sources naturelles en plein cœur de la nature.

L’histoire de Montanejos remonte au néolithique, comme en témoigne la Grotte Noire, où les premiers habitants étaient déjà attirés par ce site au bord de la rivière Mijares. Plus tard, les colons arabes ont laissé leur empreinte en façonnant les terres, les rues de la vieille ville et surtout le château, aujourd’hui l’un des symboles de la ville.

Les vestiges du château comprennent une partie des murailles, deux tours et une citerne.

Dans les environs de Montanejos, d’autres sites architecturaux valent le détour, comme l’aqueduc Puente de San José ou le moulin à farine du XIXe siècle.

L’exploration de ces lieux en plein air est une expérience incomparable.

Cependant, l’itinéraire incontournable est celui qui mène au paysage spectaculaire façonné par la rivière.

Le sentier du détroit et de la Grotte Noire offre une vue imprenable sur les parois verticales et le célèbre Chorro de Montanejos, un déversoir du réservoir d’Arenós connu pour sa beauté photogénique.

Cet itinéraire nous conduit finalement aux piscines naturelles, d’une beauté indescriptible, et nous invite à plonger dans leurs eaux cristallines.

Cette expérience restera gravée dans notre mémoire comme un moment de pur bonheur et de connexion avec la nature.

Montanejos offre des activités pour tous les goûts, de la randonnée et de l’escalade au canyoning, au rafting et au kayak. Selon la légende, les eaux thermales avaient le pouvoir de donner jeunesse et beauté éternelle, attirant ainsi les favorites d’un roi maure. Nous avons tenté cette expérience et nous avons été enchantés par ces piscines naturelles, maintenues à une température agréable de 25°C toute l’année, nichées au cœur de paysages sensationnels. Entre les falaises imposantes, les gorges de Montanejos scintillent en bleu turquoise, offrant un cadre parfait pour la randonnée.

Après ces moments revitalisants, nous reprenons la route à travers ces paysages fabuleux, avec des vues spectaculaires sur le canyon et ses eaux turquoises, ainsi que sur le lac de barrage.

Avant de retourner sur la côte et de rejoindre notre logement Airbnb à Sagunt, nous faisons un autre arrêt très intéressant…

LAS CUEVAS DE SAN JOSE

Les Cuevas de San José, découvertes pendant l’Antiquité, forment la plus longue rivière souterraine navigable d’Europe.

Après nous être garés sur l’immense parking, nous avons suivi le sentier menant au site. Quelques restaurants et snacks étaient disponibles devant l’entrée pour se rafraîchir et se restaurer, ce qui était bien utile car les billets permettaient une entrée à heure fixe. En période estivale, il est peut-être préférable de prévoir à l’avance l’achat des billets sur le site Web.

Notre attente n’a duré qu’une quarantaine de minutes, nous avons donc eu le temps de prendre une petite collation et des tapas !

Le seul moyen de pouvoir admirer les grottes était de louer une embarcation : soit un bateau, soit un kayak. Bien que l’excursion fût courte, elle valait la visite.

La promenade tranquille sur l’une des rivières souterraines navigables est des plus spectaculaires. Sur 800 mètres en bateau et 250 mètres à pied, nous avons pu explorer cette merveille naturelle.

La visite a duré environ 40 minutes, avec une température constante de 20°C tout au long de l’année. Il s’agit de la plus longue cavité de la province de Castellón et de la deuxième de toute la Communauté valencienne. C’est le plus long fleuve souterrain navigable d’Europe.

En plus de cette expérience unique, une nouveauté en 2023 nous a été offerte : le Singin’ in the Cave présente un spectacle pas comme les autres. Entourés de stalactites et de stalagmites, nous avons assisté à un concert live tout en évoluant sur une eau bleu turquoise. La température constante de 20°C ajoute au charme de cette expérience tout au long de l’année.

Valence

La visite de Valence commence dès le matin du deuxième jour depuis Sagunt, où nous séjournons grâce à Nos locations de vacances SAISON VII – voyageavecnous.com. Valence nous a agréablement surpris, tant par sa nature environnante et montagneuse que par son dynamisme urbain, sa jeunesse et son ouverture vers l’avenir. La ville est très verte et rafraîchissante, et son riche patrimoine ajoute à son charme. Nous sommes impatients de découvrir le Parc naturel de l’Albufera demain, mais déjà nous recommandons vivement cette destination pour un week-end au moins.

Notre première étape est la Cité des Arts et des Sciences, une activité incontournable pour nos deux adolescents, parfaite pour enrichir leurs connaissances scientifiques !

LA CITE DES ARTS ET DES SCIENCES DE VALENCIA

La Cité des Arts et des Sciences de Valence est une impressionnante réalisation architecturale à découvrir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, une visite incontournable.

Conçue par l’architecte valencien Santiago Calatrava, elle abrite un opéra, une salle de projection IMAX 3D, un musée interactif et le plus grand aquarium d’Europe. Ce complexe de loisirs scientifiques et culturels, à visiter en famille ou entre amis, s’étend sur environ deux kilomètres dans l’ancien lit du fleuve Turia et est devenu le symbole de la ville.

Pour accéder à la Cité des Arts et des Sciences, vous devrez acheter vos billets pour L’Hemisfèric, le Musée des Sciences et L’Oceanogràfic. Il existe deux types d’entrée : générale, pour l’ensemble du site, ou simple, en fonction de ce que vous souhaitez visiter.

L’Oceanogràfic est le plus grand aquarium d’Europe. Ses sept environnements marins différents vous permettent d’observer près de 45 000 spécimens de 500 espèces différentes, dont des dauphins, des bélugas, des morses, des otaries, des pingouins et même des requins. Ne manquez pas le spectacle quotidien au delphinarium.

L’Hemisfèric est un cinéma numérique 3D doté d’un écran incurvé géant de 900 mètres, enveloppant pratiquement les spectateurs. Chaque jour, plusieurs films y sont projetés, principalement des documentaires éducatifs d’une durée maximale de 45 minutes, adaptés à tous les publics. Avec votre billet d’entrée, vous recevrez une paire de lunettes 3D vous permettant de choisir la langue de la projection. Pour les familles avec enfants, un film spécialement conçu pour les jeunes spectateurs est projeté une fois par jour.

Le Musée des Sciences vous accueille avec son slogan évocateur « Défense de ne pas toucher », annonçant un lieu où l’interaction est de mise ! Vous y trouverez diverses expositions interactives dédiées à la science et à la technologie. Le rez-de-chaussée, accessible sans billet d’entrée, propose généralement une exposition temporaire, des boutiques, des toilettes et un restaurant. Cependant, l’accès aux autres expositions nécessite l’achat d’un billet.

Ce musée propose de nombreux ateliers spécifiques, accessibles et instructifs pour tous les âges, favorisant une approche didactique de la science.

Le Palais des Arts est un lieu de rendez-vous pour les mélomanes à la Cité des Arts et des Sciences. D’octobre à novembre, il propose une programmation variée incluant des opéras, des concerts, des spectacles de zarzuela et des ballets. En dehors des représentations, il est possible de visiter l’intérieur du bâtiment sur réservation via le site web.

L’Umbracle, un vaste jardin de plus de 17 000 m², offre une expérience immersive avec sa végétation méditerranéenne et ses sculptures contemporaines. En soirée estivale, la terrasse Mya vous accueille pour des moments conviviaux sous les étoiles. Le parking public de la Cité des Arts et des Sciences est situé juste en dessous de l’Umbracle.

L’Agora, une création de Calatrava, abrite le CaixaForum Valencia, un espace polyvalent proposant des expositions temporaires et permanentes, des performances musicales, des projections, des conférences et des spectacles, offrant ainsi une immersion dans la culture et la science.

Le Pont de l’Assut d’Or, une autre réalisation de Santiago Calatrava, traverse l’ancien lit du fleuve Turia, reliant le Musée des Sciences à l’Agora. Il comporte plusieurs voies de circulation dans les deux sens, avec une passerelle piétonne au milieu reliant les deux rives du Jardin du Turia.

Nous quittons alors la Cité des Arts et des Sciences pour rejoindre la cité historique, traversant le Parc Guliver sur notre chemin.

PARC GULIVER

Nous découvrons le Parc Guliver, inspiré du célèbre roman « Les voyages de Gulliver » de Jonathan Swift.

Une immense figure de Gulliver, mesurant près de soixante-dix mètres de long et neuf mètres de haut, attire notre attention.

Les enfants se transforment en petits Lilliputiens, escaladant les échelles, glissant sur les toboggans et grimpant sur les cordes.

Nous nous joignons souvent à l’aventure, redécouvrant notre enfance.

L’accès au parc est facile grâce aux rampes d’accès, et la zone est parfaite pour les pique-niques, avec des bancs originaux et des distributeurs automatiques.

 

C’est un endroit où l’imagination prend vie et où les souvenirs d’enfance se créent.

CATHEDRALE, MIGUELETE ET SAINT GRAAL

La cathédrale de Valence est un véritable joyau architectural, mélangeant les styles roman, baroque et gothique. À l’intérieur, vous découvrirez le Saint Calice, une relique importante. Mais l’attraction principale est la montée des 207 marches du Miguelete, offrant une vue panoramique à 360 degrés sur la ville.

Saviez-vous que la cathédrale abrite le Saint Calice ? Elle renferme également des œuvres d’art remarquables, dont certaines sont des chefs-d’œuvre de la première Renaissance espagnole. Le musée de la cathédrale expose des peintures de Maella et de Goya, ajoutant une dimension culturelle à votre visite.

Ne manquez pas l’occasion de gravir le Miguelete pour admirer la vue imprenable sur Valence, ou d’explorer l’histoire fascinante de Notre Dame des Accouchements. Ces expériences uniques ajoutent une profondeur historique et artistique à votre visite de la cathédrale.

Construite sur les fondations d’un ancien temple romain et ayant servi autrefois de mosquée, la cathédrale de Valence présente une prédominance du style gothique, mais conserve également des éléments architecturaux de différentes périodes, du roman au baroque. Les travaux de construction de l’édifice actuel ont débuté au XIIIe siècle.

Vous y trouverez une structure en croix latine, un déambulatoire et un ciborium au-dessus de la croisée du transept.

Au XVe siècle, ont été ajoutés la salle capitulaire (aujourd’hui chapelle du Saint Calice), le ciborium, le Miguelete et la porte des Apôtres. La cathédrale se distingue également par sa porte baroque de los Hierros et sa porte romane du Palau ou de l’Almoina.

LE SAINT GRAAL

La cathédrale est dédiée depuis l’époque de Jacques Ier à l’Assomption de Sainte Marie, où l’histoire et l’art sont intimement liés.

Ses murs et ses portes abritent des trésors aussi précieux que le Saint Calice.

Les études archéologiques, les documents écrits, le témoignage de la tradition, les dernières découvertes relatives à l’inscription sur le socle et sur le dessin, les données comparatives avec d’autres coupes similaires dans le monde, les références de la Liturgie primitive, les différentes études à partir des diverses disciplines scientifiques, et même les légendes du Graal confirment que le Saint Calice de Valence a effectivement été entre les mains de Jésus-Christ lors de la Dernière Cène; et qu’il a contenu le précieux Sang du Rédempteur. Aucune donnée ne s’oppose à cette conviction.

Le Saint Calice dégage une beauté inouïe, une forme parfaite et une richesse qui permettent au visiteur de se poser la question de savoir s’il est vraiment devant « l’Illustre Calice » du Seigneur.

La relique sacrée est la partie supérieure : une coupe en forme de bol, finement sculptée et polie, qui présente des veines de tons chaleureux lorsqu’elle reflète la lumière.

Il s’agit d’une variante de l’agate sardonyx qui provient de la zone entre Alexandrie et la Syrie. Sans aucun doute, c’est une pièce palestinienne réalisée au 1er siècle avant Jésus-Christ. Il s’agit d’une « coupe de bénédictions juive pour la Cène rituelle de la Pâque dans la tradition hébraïque, la pièce la plus importante du trousseau d’une famille juive.

Cette coupe, bien connue des participants de la Dernière Cène, est celle que le Seigneur a utilisée. Saint Pierre et les premiers Papes (jusqu’à Saint Sixte II) ont continué à l’utiliser pour célébrer l’Eucharistie, comme le certifie l’ancien Canon romain de la Messe, traduit en latin du texte antérieur en grec : il prit (le Seigneur) ce même Calice glorieux dans ses saintes et vénérables mains (accipitens et hunc praeclarum Calicom), Canon (prière) qui était à l’origine réservé à l’Évêque de Rome, et qui est le seul à utiliser l’expression « ce même (et hunc) pour désigner le Calice du Seigneur, avec lequel les premiers papes célébraient. Pendant la persécution de Valérien (an 258), le diacre saint Laurent l’envoya à Huesca. Pendant l’invasion musulmane, il a été caché en différents lieux dans les Pyrénées jusqu’à ce qu’il soit transféré au monastère de Saint Jean de la Peña. Au XIe siècle, pour sa protection, la coupe sacrée est complétée par le riche reliquaire : la base (une coupe inversée, avec une inscription mystérieuse) et la jonction (avec les anses, les perles et les pierres précieuses), mais la délicate coupe est restée simple, sans fioritures, telle qu’elle était au premier siècle.

En 1399, le Saint Calice a été transféré au Reliquaire de la Couronne d’Aragon. Le Roi Alphonse «de Grand» (le Magnanime) l’a déplacé dans son Palais de Valence et l’a finalement livré à cette Cathédrale (en 1437), où il est vénéré depuis lors. Il a quitté la Cathédrale à très peu d’occasions (pour le sauver des guerres et des persécutions, et lors des visites d’actions de grâces aux endroits où il a été sauvé à ces occasions). Les Papes Saint Jean Paul II (1982) et Benoît (2006) l’ont utilisé pour la célébration de l’Eucharistie à Valence, comme Jésus à la Dernière Cène et comme les Papes jusqu’au IIe siècle.

Le Saint Calice a toujours été vénéré comme une véritable et précieuse relique de la Passion de Jésus-Christ. II a une très grande valeur archéologique, historique, artistique et culturelle, mais sa plus grande valeur est dans le fait que c’est la coupe que Jésus a vue et a prise dans ses mains, et dans laquelle il a consacré son très précieux Sang. C’est le témoignage de l’Eucharistie, qui nous donne la vie éternelle.

FRESQUES AU DESSUS DU MAITRE AUTEL

Un autre joyau de la cathédrale de Valence sont les fresques de la Renaissance au-dessus du maître-autel, qui ont été redécouvertes il y a dix ans en retirant la voûte baroque qui les recouvrait.

Les peintures ont été commandées par le cardinal Rodrigo de Borja, futur pape Alexandre V, aux artistes italiens Paolo da San Leocadio et Francesco Pagano, qui ont commencé le travail en 1476. Deux cents ans plus tard, elles ont été recouvertes au cours de la réforme baroque du presbytère de la cathédrale.

Elles représentent douze anges jouant des instruments de musique de l’époque et constituent l’une des œuvres picturales les plus importantes de la première Renaissance espagnole.

Dans la Cathédrale se trouve également le Musée de cette dernière, qui expose jusqu’à 90 œuvres de différents styles, gothiques, de la Renaissance, maniériste… Parmi elles se trouvent des toiles de Maella et Goya ou des panneaux de Juan de Juanes.

Et pour ceux qui aiment les vues panoramiques, rien de mieux que de grimper au Miguelete. Pour accomplir l’ascension du clocher, il faut monter 207 marches, mais l’effort en vaut la peine, car ce sont probablement les meilleures vues aériennes de la ville.

MARCHE CENTRAL

Le marché central de Valence est un incontournable pour les passionnés de gastronomie comme nous. C’est le plus grand marché d’Europe de produits frais, où toutes les saveurs et les odeurs de la Méditerranée se rencontrent.

Dans ce gigantesque garde-manger d’architecture moderniste, vous trouverez une richesse incroyable de produits frais du jardin, offrant toute la saveur et le bouquet de la Méditerranée. Le bâtiment lui-même est un chef-d’œuvre, avec ses colonnes de fer rappelant la Tour Eiffel, ses faïences et ses vitraux.

Le marché central de Valence est bien plus qu’un simple lieu de commerce. C’est une expérience sensorielle riche et immersive, ancrée dans l’histoire et la culture méditerranéenne. Situé dans l’un des bâtiments modernistes les plus emblématiques de la ville, ce marché est une véritable œuvre d’art architecturale.

Avec plus de 1 200 stands, le marché offre une incroyable variété de produits frais, mettant en valeur les délices des potagers, vergers et jardins de Valence. Des fruits et légumes colorés aux viandes juteuses, en passant par les fromages riches et les fruits de mer délicats, chaque stand est une invitation à explorer les saveurs de la région.

Mais le marché ne se limite pas à ses produits. C’est aussi un lieu de rencontres, de partage et de découverte. Le bar traditionnel, dirigé par le chef Ricard Camarena, est l’endroit idéal pour déguster les spécialités locales et savourer l’atmosphère animée du marché.

Que vous veniez pour faire des achats ou simplement pour profiter d’une matinée gourmande, le marché central de Valence est une expérience inoubliable à ne pas manquer. Imprégnez-vous de la joie, des couleurs, des arômes et des saveurs de la Méditerranée dans ce lieu magique et vibrant de vie.

BARRIO DEL CARMEN 

Le Barrio del Carmen, un dédale de rues pavées serpentant à travers le quartier historique de Valence, est une véritable invitation à l’aventure. L’origine de son nom remonte à l’église et au couvent de Carmen Calzado, mais ce quartier est bien plus qu’un simple lieu de restauration et de divertissement. Il est chargé de mille ans d’histoire, regorgeant de magnifiques exemples d’architecture médiévale, d’un riche patrimoine artistique et de nombreuses anecdotes historiques.

Au XIe siècle, alors que la muraille arabe venait d’être érigée, cette zone située à l’extérieur des fortifications était principalement agricole. Avec le temps, quelques maisons ont été construites, reliant les fermes existantes. L’urbanisation extramuros a permis de préserver et d’intégrer les vestiges de la fortification islamique dans les bâtiments environnants. Aujourd’hui, ces vestiges sont visibles autour de la Plaza del Ángel, de la Plaza de los Navarros et de la Calle de la Cruz, ainsi qu’à l’intérieur du four Montaner.

Après la conquête de Jaume Ier, cette partie de la ville a été distribuée à son armée. Sous la protection des murs étendus au XIVe siècle, le Barrio del Carmen est devenu le refuge de nombreuses guildes médiévales aux activités variées. Les tanneurs, les fabricants de capuchons de deuil, les tisseurs de velours et les muletiers ont tous contribué à façonner l’identité de ce quartier.

Les rues du Barrio del Carmen résonnent encore des échos du passé, avec ses guildes médiévales aux activités parfois étranges. Les traginers transportaient des marchandises et des défunts dans leurs charrettes, tandis que les aveugles oracioners chantaient des chansons rythmées. Cette diversité d’activités a contribué à donner au Barrio sa touche distinctive, en faisant un lieu où l’histoire et la culture se mêlent harmonieusement.

EGLISE DE SAN NICOLAS DE BARI

L’église de San Nicolás de Bari et San Pedro Mártir est devenue un incontournable de Valence depuis la découverte de ses impressionnantes peintures murales sur la voûte, considérées comme la chapelle Sixtine valencienne.

L’emplacement de l’église remonte à l’époque romaine, où un temple était déjà dédié aux divinités païennes, suivant la coutume romaine d’établir des lieux de sépulture en dehors des murs de la ville. Des documents historiques témoignent de la construction du premier bâtiment à l’époque du roi Jacques Ier, qui l’a ensuite offert aux Dominicains. Plus tard, les dominicains ont établi le couvent de Saint-Domingue, et l’église est devenue directement liée au diocèse de Valence et au clergé séculier.

Vers 1242, l’église a été érigée en paroisse, faisant partie des douze premières paroisses chrétiennes de Valence après la restauration du diocèse en 1238. Aujourd’hui, elle représente probablement le meilleur exemple de coexistence entre une structure gothique du XVe siècle et une décoration baroque du XVIIe siècle à Valence.

L’église primitive, érigée après la reconquête, a commencé sa transformation vers le style gothique entre 1419 et 1455. À cette dernière date, le temple a été agrandi vers le pied, occupant l’ancien emplacement du cimetière paroissial ou fossar. La construction de la voûte d’ogives dans la nef centrale a également été réalisée à cette époque.

Il s’agit d’une église à nef unique avec six travées, comportant des chapelles latérales entre les contreforts (six de chaque côté, bien que deux d’entre elles soient occupées par les portes d’entrée latérales) et un presbytère polygonal orienté à l’est.

Entre 1690 et 1693, l’intérieur gothique a été recouvert d’une décoration baroque selon les goûts de l’époque, une réforme attribuée à Juan Bautista Pérez Castiel. Cette réforme architecturale a inclus des fresques conçues par Antonio Palomino et exécutées par son disciple Dionís Vidal en 1700. Ces fresques ont recouvert les voûtes, les piliers et les murs gothiques de scènes de la vie de San Nicolás de Bari et de San Pedro Mártir, ainsi que d’allégories des Vertus dans des compositions audacieuses.

De son passé gothique, elle conserve encore le simple portail formé d’un arc en accolade, construit dans la seconde moitié du XVe siècle, avec des archivoltes évasées reposant sur de fines colonnes dépourvues de décoration. Au-dessus, une rosace. Sous le sommet de l’arc en accolade se trouve un curieux relief représentant une assiette de viande, faisant allusion à un miracle de Saint Nicolas. Le décor sculptural de la couverture s’est perdu au fil du temps.

À droite de cette porte se trouve une chapelle extérieure fermée par une porte appelée del fossar, en référence au cimetière paroissial qui se trouvait à cet endroit. À l’intérieur, on trouve un panneau en céramique représentant la crucifixion, avec saint Jean et la Vierge Marie à ses pieds. La chapelle est couverte d’une toiture en bois, ornée de peintures représentant des éléments de la passion du Christ, avec au centre les lettres IHS, monogramme du Christ. Sur le mur gauche de la chapelle, un panneau de céramique peint dans des tons verts indique, traduit du valencien : « En 1962 de la Nativité de Notre Seigneur, le Dr Adolfo Rincón de Arellano gouvernait la ville et l’adjoint au maire Arturo Zabala, le plus excellent conseiller municipal de Valence, a restauré l’actuelle chapelle du Santísimo Cristo del Fossar sous la direction de l’artiste Jaume de Scals. » Au-dessus, trois tuiles présentant les mêmes caractéristiques en forme de boucliers. L’ensemble de la céramique est l’œuvre de Jaume de Scals.

L’autre porte, qui fait face à la place de San Nicolás, est cependant une création néogothique de 1864 réalisée par Joaquín María Calvo Tomás, tout comme la façade dans laquelle elle est encadrée. Le passage qui mène à la rue Caballeros et permet d’accéder au temple par le côté opposé est également son œuvre.

À gauche du portail face à la Place de San Nicolás, on trouve un panneau carrelé posé par l’Association de San Vicente del Tros Alt en avril 1957. Il indique : « Alfonso de Borja, Calixte, était recteur de cette paroisse de San Nicolás III. qui canonisa Saint Vincent Ferrier le 29 juin 1455, accomplissant ainsi la prophétie du saint. »

Au centre du panneau se trouvent les deux scènes principales du récit : à gauche, Saint Vincent Ferrer faisant la prophétie à Alphonse de Borja, encore enfant, dans laquelle il prophétise qu’il atteindra la papauté et qu’il fera lui un saint, et à droite, Alfonso de Borja lui-même et le pape Calixte III décrétant la canonisation de San Vicente Ferrer comme il l’avait annoncé des années auparavant.

Le clocher, situé au pied de l’église, a été construit entre 1658 et 1757. Il comporte trois corps : le premier construit en maçonnerie de pierre de taille atteint la hauteur de la toiture de l’église et correspond à l’ancienne structure gothique, un deuxième corps en brique, et un troisième, le corps qui abrite les cloches, est également en brique. Le dôme ou sommet du clocher a été achevé en 1757.

La finition du clocher est formée d’un arc en plein cintre sur chacun de ses côtés, flanqué de paires de pilastres toscans. Elle est surmontée d’une balustrade et d’une lanterne composée de deux corps : le carré inférieur à contreforts et le supérieur octogonal.

Pendant la guerre civile, toutes les cloches ont disparu, à l’exception de celle appelée Vicent. Les noms actuels des cloches sont les suivants : El Vicent (1755), El Colau (1947), Triple (1947), Pere la gran (1948) et El Miquel (1976). Le clocher a été restauré en 2007, comme en témoigne une plaque commémorative située à sa base. Une tablette de pierre dans le premier corps du clocher porte une inscription en latin : « Expensis Hieronimi Ferrer mercatoris et Paulae Escorihuela coniugum turris haec extructa est anno 1658 », ce qui signifie : « Cette tour a été construite aux frais de Jerónimo Ferrer, marchand, et de Paula Escorihuela, épouse, en 1658 ».

Au XVIIe et XVIIIe siècles, Valence a subi d’importants changements urbains qui ont également affecté les édifices religieux. Dans le contexte de la Contre-Réforme et du baroque naissant, San Nicolás a également subi sa propre transformation.

D’un point de vue architectural, depuis 1690, San Nicolás s’est adapté de manière magistrale du gothique au baroque sous la direction de l’architecte Juan Bautista Pérez Castiel.

À San Nicolás, les arcs et les voûtes sont ornés de stuc, ce qui adoucit les bords, les arcs et les voûtes gothiques, préparant ainsi la surface à recevoir la décoration picturale.

Antonio Palomino, invité à Valence par le chanoine Victoria, y a développé son activité artistique. Il a conçu un programme iconographique complexe, adapté à l’espace architectural, basé sur la vie des deux saints titulaires de la paroisse, qui a été exécuté par son disciple : Dionís Vidal.

Le chœur est divisé en 12 lunettes, six de chaque côté, illustrant la vie des paroissiens :

– Saint Nicolas, évêque : côté droit (sud) en regardant le maître-autel.
– Saint Pierre Martyr : côté gauche (nord).

Les fresques de la nef centrale, du côté évangile, nous dévoilent la vie de saint Pierre le martyr, tandis que du côté épître, elles nous content la vie de saint Nicolas. Ces fresques illustrent les différentes étapes de leur vie, depuis leur enfance jusqu’à leur mort, ainsi que les miracles et les prodiges associés à leur vénération.

Certaines ouvertures fictives dans les fresques suggèrent la vue du ciel, ajoutant une dimension spirituelle à l’ensemble. Chaque section de la voûte raconte un épisode particulier de la vie des saints, et en arrivant au presbytère, toutes convergent dans une gloire d’anges, de docteurs de l’église et d’une architecture symbolique.

Les scènes de la vie des saints sont accompagnées d’une multitude d’images allégoriques, enrichissant la narration et renforçant le message spirituel. Au total, ces fresques couvrent près de 2000 mètres carrés, offrant aux visiteurs une expérience immersive dans la vie et la spiritualité des saints.

Le maître-autel de l’église abrite un retable composé de deux corps flanqués de colonnes salomoniques. Le corps inférieur contient les images sculptées des deux saints patrons de la paroisse, tandis que le corps supérieur présente une peinture représentant la Vierge à l’Enfant, une œuvre de Jacinto de Espinosa. Au-dessus de l’autel, la voûte représente la Gloire de Saint Nicolas et Saint Pierre Martyr, entourés des docteurs de l’Église, offrant ainsi un spectacle spirituel saisissant.

La chapelle baptismale, située près de l’entrée du temple, est l’endroit où est administré le baptême, considéré comme la « Porte » des autres sacrements. Au centre de la chapelle se trouve la fontaine baptismale, sur laquelle est placé un panneau du XVe siècle représentant le Calvaire. Cette œuvre, réalisée par le peintre Rodrigo de Osona, est un exemple remarquable de la transition artistique du gothique à la Renaissance hispano-flamande, illustrant ainsi l’évolution des styles artistiques à travers les siècles.

LE QUARTIER DE CARMEN

Le quartier du Carmen abrite les deux seules portes d’accès médiévales encore conservées à Valence : celle de Serranos et celle de Quart. Jadis, ces portes étaient fermées à la tombée de la nuit, signalée par le tintement des cloches. Ceux qui arrivaient tard devaient alors se résoudre à passer la nuit « sous la lune de Valence ».

Juste à côté se trouve la Plaza de la Virgen, entourée par la cathédrale, la basilique de la Vierge des Délaissés et l’une des façades, ainsi que le charmant jardin, du Palais de la Generalitat. Traverser cette place vous mènera au Centre archéologique de l’Almoina, un site qui représente le véritable kilomètre zéro de la ville et de ses origines.

À quelques pas de là se trouve la Plaza de la Reina, où l’on peut admirer la façade baroque, ou ferronnerie, de la cathédrale et le célèbre clocher, le Micalet, qui offre une vue imprenable sur le clocher de l’Église de Santa Catalina.

Effectivement, depuis l’arrière de l’église, vous pouvez accéder à l’un des endroits les plus uniques de Valence : la Plaza Redonda. C’est un complexe offrant une grande variété de boutiques de souvenirs et de restaurants.

N’oubliez pas de visiter la Plaza del Mercado et la Plaza del Doctor Collado, situées derrière la Lonja de la Seda, qui sont toujours très animées. Mais pour profiter pleinement de la vie nocturne valencienne, rien ne vaut la Plaza del Tossal. Prenez le temps de découvrir ces places lors d’une promenade tranquille ou attablez-vous à leurs terrasses ensoleillées.

El Carmen est vraiment une pépite de découvertes insolites à ne pas manquer. Par exemple, l’Iber est un musée remarquable de miniatures historiques, considéré comme le plus important au monde, avec plus de 95 000 soldats de plomb et diverses expositions. La Casa de las Rocas, ou maison des roches, abrite des chars représentant des monstres et des êtres mythologiques qui défilent lors de la célébration du Corpus Christi. Il y a aussi la Casa de los Gatos, une maison miniature pour chats située au numéro 9 de la Calle Museo, avec tous les détails luxueux comme des rideaux derrière les fenêtres, une entrée principale, et même une fontaine devant la porte. À côté de cette maison curieuse, un panneau sur une tuile commémore la hauteur des eaux de la rivière Turia lors de la grande inondation d’octobre 1957, qui a particulièrement touché les rues d’El Carmen, comme en témoignent les rappels similaires qui bordent ses rues.

LA LONJA DE LA SEDA (HALLE DE LA SOIE). PATRIMOINE DE L’HUMANITE

La Lonja de la Seda, ou la Bourse de la Soie, est un véritable joyau du gothique civil valencien, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996. C’est l’un des monuments les plus célèbres de l’Europe pour son architecture distinctive et son importance historique.

Initialement construite à la fin du XIIIe siècle, la première Lonja est devenue insuffisante pour répondre à la prospérité croissante de la ville au fil du temps. Ainsi, la construction d’une nouvelle Lonja a commencé en 1469, avec Pere Compte comme figure principale de ce projet en tant qu’ingénieur et architecte. Les travaux ont débuté en 1493 et se sont étalés sur plusieurs années.

La Lonja se compose de trois corps de bâtiment distincts et d’un jardin d’orangers, ou « patio de los naranjos ». La Salle de Commerce, avec ses colonnes imposantes, est particulièrement remarquable. Elle est divisée en trois nefs longitudinales et cinq transversales, soutenues par huit colonnes centrales. Cette salle abritait la « Taula de Canvis », une banque de commerce qui a obtenu un grand prestige en raison de sa solvabilité et du volume élevé des transactions bancaires qui s’y déroulaient.

Le deuxième corps de bâtiment, appelé le Torreón, abritait une chapelle dédiée à l’Immaculée Conception au rez-de-chaussée, tandis que les étages supérieurs servaient de prisons pour les marchands mauvais payeurs.

Aujourd’hui, la Lonja de la Seda est un site emblématique de Valence, témoignant de son riche passé commercial et architectural.

 

PARC NATURAL DE ALBUFERA

Destination aujourd’hui , le parc natural de l’Albufera, situé à une dizaine de kilomètres au sud de Valence

SALTO DE CHELLA

Le Salto de Chella est une merveille naturelle située près de Valence, en Espagne.

Cette cascade impressionnante, formée par la rivière Sellent, mesure environ 25 mètres de haut et crée une oasis luxuriante connue sous le nom de « El paraíso » (le paradis) en raison de son microclimat unique.

Depuis le belvédère situé en haut du village de Chella, nous avons une vue imprenable sur ce paysage enchanteur façonné par la rivière.

Après avoir admiré la vue depuis le belvédère, nous descendons jusqu’au sommet des chutes en voiture, puis nous empruntons un sentier qui mène aux deux bassins formés par la cascade.

En chemin, nous découvrons les vestiges d’une ancienne usine de lumière, maintenant envahie par la végétation, ajoutant une atmosphère mystérieuse à notre exploration.

Le sentier nous mène également à la « Grotte qui pleut », une curiosité géologique où l’eau s’infiltre à travers les roches pour créer une pluie douce à l’intérieur de la grotte.

Malgré les piscines vaseuses, la vue sur les cascades depuis le bas est captivante, offrant un spectacle naturel impressionnant et rappelant la puissance de la nature.

Cette cascade est la plus haute de toute la région et constitue une destination incontournable pour les amateurs de nature et d’aventure à Valence.

 

LE POU CLAR

Le Pou Clar, niché entre Bocairent et Ontinyent, est un véritable joyau naturel, composé de cascades et de piscines naturelles aux eaux cristallines, idéales pour la baignade et la détente.

Ce site enchanteur fait partie du Parc Naturel Municipal de la Sierra de l’Ombria-Pou Clar et constitue la principale source d’eau de la rivière Clariano. Au sommet du ravin, le cours d’eau est intermittent, mais il crée un paysage pittoresque avec une série de puits et de flaques d’eau creusés dans la roche par l’érosion naturelle. Ces formations ont été nommées par les habitants de la région au fil du temps.

Autrefois, le Pou Clar fournissait de l’eau à la population d’Ontinyent jusqu’aux années 1960, et il continue aujourd’hui de jouer un rôle crucial dans l’irrigation des vergers locaux.

Les murs qui entourent la zone abritent les « fenêtres du Pou Clar », des grottes creusées dans la roche entre les Xe et XIIe siècles, qui servaient probablement de greniers à l’époque.

Pour accéder au Pou Clar, il n’est pas possible d’utiliser un véhicule motorisé. Un petit parking près du pont offre une possibilité de stationnement, mais en saison, il peut être nécessaire de parcourir quelques kilomètres à pied. Les options de stationnement les plus proches sont le parking de la piscine intérieure d’Ontinyent ou le parking du campus universitaire, tous deux gratuits. Ensuite, une marche d’environ deux kilomètres vous mènera à la zone du Pou Clar, où vous pourrez profiter de la beauté naturelle et vous rafraîchir dans ses eaux cristallines.

 

BOCAIRENT

Bocairent, située au sud de Valence, est une véritable carte postale vivante. Nichée dans les rochers de la Sierra de Mariola depuis le Moyen-Âge, elle offre un spectacle impressionnant ! Une balade dans ses charmantes ruelles du centre s’impose, suivie d’une visite à la magnifique église de la Vierge de l’Assomption. À proximité, ne manquez pas la célèbre route des Covetes del Moros. Ces grottes artificielles taillées dans la falaise rocheuse remontent aux Xe et XIe siècles et sont un témoignage fascinant de l’histoire de la région.

Le quartier médiéval de Bocairent a été officiellement reconnu comme site historique et artistique national en 1975. Son agencement unique de maisons serrées lui confère un charme tout particulier, avec ses rues étroites et escarpées telles que la rue « les Voltes », la rue Sant Joan, « Emboç » rue… Des petites places comme La Canterería ou Sant Vicent ajoutent à l’ambiance pittoresque. On y trouve également des ermitages remarquables comme Sant Joan, Nuestra Señora de los Desamparados et Nuestra Señora de Agosto, ainsi que des portails et des entrées historiques tels que « Agost », Sant Blai ou Calzada Excusada… Chaque coin de Bocairent révèle une histoire riche et un charme intemporel.

Le grand nombre de fontaines que l’on trouve dans toute la vieille ville rappelle l’importance que l’eau a toujours eue pour la ville ; des fontaines telles que Gracia, Sant Jaume, l’Aljub, dels Manyàs… toutes construites entre 1793 et 1794.

L’église paroissiale de Notre-Dame de l’Assomption est l’un des monuments les plus emblématiques de la commune, érigé sur les ruines de l’ancien château arabe. Il convient également de mentionner les belvédères offrant une vue imprenable sur le parc naturel de la Sierra de Mariola et les Covetes dels Moros. Un autre site à visiter est une ancienne buanderie, récemment restaurée, témoignant de l’histoire et du patrimoine de la région.

La Route Magique offre une vue imprenable depuis l’extérieur de la vieille ville et des vergers construits par les Arabes, toujours en production aujourd’hui.

L’une des découvertes les plus récentes a été les restes de certaines maisons médiévales, mises au jour en 2008 lors des travaux de réhabilitation de la vieille ville de Bocairent. Leur importance réside dans leur capacité à nous montrer à quoi ressemblaient les maisons au début de l’industrialisation. Les travaux textiles étaient réalisés dans ces mêmes maisons, coexistant avec les activités agricoles et l’élevage.

La Route Magique est conçue comme le meilleur moyen de découvrir le quartier médiéval de Bocairent. En parcourant ses rues, nous rencontrons les éléments clés qui définissent son caractère : des demeures aux hauteurs impressionnantes, des rues majestueuses et d’autres plus étroites, et les maisons qui semblent suspendues au-dessus du ravin.

Le parcours débute sur la place de l’Hôtel de Ville, où se dressent d’imposantes demeures des XVIIe et XVIIIe siècles atteignant jusqu’à huit étages en raison de la forte pente du monticule sur lequel elles sont construites. En suivant la rue Mosén Hilari, bordée de grandes demeures, nous atteignons le Mirador de « les Covetes dels Moros », offrant une vue unique sur ce monument creusé dans une paroi rocheuse et composé d’une cinquantaine de petites pièces. En continuant le parcours, nous passons par le pont Darrere la Vila et les Covetes del Colomer.

À partir de là, le chemin devient plus étroit et plus captivant : il nous rapproche de ces maisons suspendues, qui semblent littéralement tomber dans l’un des ravins qui entourent Bocairent.

Ce voyage révèle également la dureté de la roche et la façon dont les agriculteurs locaux l’ont toujours travaillée pour en tirer le meilleur parti : les vergers en terrasses, les cours d’eau qui serpentent à travers les fossés creusés ; la Cueva de « En Gomar », où des vestiges préhistoriques ont été découverts et où un moulin à farine a été construit, surprenant encore par sa monumentalité au XVIe siècle.

 

En se promenant dans les rues, on peut parfois rencontrer un commerçant qui propose une dégustation : du vermouth local, du fromage de chèvre local et une préparation à base de tomates et de poivrons confits, de morue et d’huile d’olive, un véritable délice.

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR Valence et ses environs

LES BAINS DE MONTANEJOS

J 425 DE BARCELONE A VALENCE

j 426 VALENCE – LA CITE DES ARTS ET DES SCIENCES

J426 – VISITE DE VALENCE

J 426 – VALENCE LA CATHEDRALE ET MIGUELETE

J 426 – la PAELLA VALENCIANA – RESTAURANT EL MERCAT – VALENCE

J 427 LE PARC NATURAL DE ALBUFERA – VALENCE – ESPAGNE

J 428- LE SALTO DE CHELLA

J 428- LE POU CLAR

J 428- BOCAIRENT

RESTAURANT EL PALAMR – PN ALBUEFRA – EL PALMAR VALENCE ESPAGNE

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LES LOGEMENTS EN ESPAGNE

VILLA CHEZ DANIEL ET ADRIANA – VALENCE – ESPAGNE

La villa de Daniel et Adriana à Valence, en Espagne, offre une retraite paisible à la campagne, loin du bruit de la ville.

L’accès se fait par un bel escalier menant à la partie supérieure de la maison, comprenant deux terrasses offrant une vue magnifique. L’intérieur spacieux comprend un grand salon, une salle à manger, une cuisine entièrement équipée et quatre chambres pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes. Deux salles de bains et des toilettes séparées sont également disponibles.

De plus, les invités peuvent profiter d’une superbe piscine partagée avec le petit camping attenant, ajoutant une touche supplémentaire de détente à cette escapade à la campagne.

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LA GASTRONOMIE

Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien

LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

J 426 – la PAELLA VALENCIANA – RESTAURANT EL MERCAT – VALENCE

La célèbre Paella Valenciana, véritable joyau de la gastronomie locale, trouve sa quintessence dans sa recette originale, fidèlement préservée depuis ses débuts près de l’Albufera. Au restaurant El Mercat, juste à côté du marché central de Valence, nous avons eu le plaisir de déguster cette délicieuse spécialité.

Dans cette recette traditionnelle, la viande de poulet et de lapin est soigneusement dorée avec de la tomate râpée, des haricots blancs et verts plats, une touche de paprika, le tout dans de l’huile d’olive. Une fois les saveurs fusionnées, l’eau est ajoutée pour créer un bouillon riche. Puis vient le riz, qui cuit lentement jusqu’à ce que chaque grain soit imprégné de ce mélange savoureux. L’astuce finale ? Maintenir une chaleur constante pour que le socarrat se forme, une délicieuse couche croustillante à la base de la paella.

Outre la Paella Valenciana, le restaurant propose une sélection de plats tout aussi délicieux. Nous avons eu l’occasion de savourer un espadon grillé accompagné de légumes frais à la plancha et de pommes de terre sautées, ainsi que des calmars frits, délicieusement croustillants et tendres à l’intérieur.

Cette expérience culinaire au restaurant El Mercat a été une véritable célébration des saveurs méditerranéennes, mettant en lumière la richesse et la diversité de la cuisine valencienne.

NOS REPAS DU SOIR EN FAMILLE

Aujourd’hui, nous sommes en Espagne et nous sommes vraiment excités de partager une découverte culinaire que nous avons faite en famille. Nous avons décidé de nous aventurer dans la cuisine espagnole et de préparer un plat traditionnel avec une touche moderne.

Nous avons choisi de concocter une délicieuse recette d’œufs avec des pommes de terre sautées et du chorizo, une combinaison qui nous a toujours intrigués. Margot s’est lancée dans la préparation d’un gaspacho andalou frais et revigorant pour l’entrée, tandis que Bastien avait envie d’un classique réconfortant : un croissant jambon-fromage.

Dans notre cuisine à Valence, nous avons réuni tous les ingrédients nécessaires, en appréciant les arômes et les saveurs qui emplissent l’air. Les pommes de terre coupées en dés, le chorizo parfumé, les tomates juteuses pour le gaspacho, et bien sûr, les croissants dorés et le jambon fondant.

En travaillant ensemble, nous avons préparé chaque plat avec soin, savourant chaque étape du processus culinaire. Les conversations animées et les rires ont rempli la cuisine alors que nous nous sommes lancés dans cette aventure gastronomique en famille.

Une fois que tout était prêt, nous nous sommes assis à table, impatients de déguster nos créations. Chacun a pris une première bouchée avec anticipation, savourant les saveurs riches et les textures réconfortantes. Le mélange de chorizo épicé avec les œufs coulants et les pommes de terre dorées était tout simplement divin.

Et bien sûr, le gaspacho frais a apporté une fraîcheur bienvenue, tandis que le croissant jambon-fromage a offert une touche familière et délicieusement réconfortante.

Dans l’ambiance chaleureuse de notre cuisine, nous avons partagé ce repas mémorable, créant des souvenirs qui resteront gravés dans nos cœurs pour longtemps.

LE ALL-I-PEBRE

RESTAURANT EL PALAMR – PN ALBUEFRA – EL PALMAR VALENCE ESPAGNE

Le All-i-Pebre est un plat emblématique de la région d’El Palmar, près du parc naturel de l’Albufera à Valence, en Espagne. Sa renommée s’étend à de nombreux restaurants de la région, où les habitants et les visiteurs peuvent savourer cette délicieuse spécialité. Bien que Catarroja soit considérée comme le berceau du All-i-Pebre, El Palmar organise également des concours pour ce plat célèbre, rivalisant même avec la paella en termes de popularité.

La recette traditionnelle du All-i-Pebre met en valeur l’anguille indigène de l’Albufera de Valence. Les ingrédients de base comprennent l’huile, l’ail, le sel, les pommes de terre, le paprika, le piment, l’anguille et l’eau. Il existe des variantes de la recette, telles que le « cebollà », où l’oignon est remplacé par la pomme de terre, ou l' »espardenyà », qui ajoute du poulet, du lapin ou du canard sautés.

Au restaurant El Palmar, vous pouvez déguster le All-i-Pebre dans sa version traditionnelle, préparée avec soin selon les règles strictes du concours. De plus, vous aurez l’occasion de savourer d’autres délices culinaires de la région, comme la fidéua et bien sûr la paella, toutes préparées avec des ingrédients frais et locaux, offrant une expérience gastronomique authentique et mémorable.

LES MENUS ET LES PLATOS COMBINATOS

C’est en sortant des zones touristiques qu’on trouve souvent des menus à prix défiant toute concurrence. À Bocairent, sur la route menant à Alicante, un panneau annonce la couleur : 12 €.

Certes, vous ne trouverez pas au menu la spécialité du coin ou des plats très élaborés, mais plutôt une cuisine simple et rapide. Une salade mixte, une grillade (lomo, secreto ibérico, pechuga de pollo ou pancetta), accompagnée d’un œuf et de pommes de terre chips, avec au choix bière, vin ou boissons gazeuses, suivi d’une glace et d’un café !

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